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Editorial invité Emmanuel Bulamatari

réajustement stratégique du parti de l’extrême centre ? La campagne en cours et les résultats qui en découleront vont nous éclairer davantage.

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Sur le plan social, les crises dans le secteur de la santé (je pense ici aux infirmières et infirmiers) ainsi que l’idée de reconsidérer les ententes avec les médecins spécialistes présagent une confrontation dont les dommages directs et indirects sont encore imprévisibles. Une crise qui, à mon sens, viendrait alourdir encore plus le climat social déjà mis à mal par la question identitaire. Les épisodes successives de tensions suscitées par différents événements tels que la charte des valeurs du Parti Québécois, l’attentat meurtrier à la Mosquée de Québec en janvier 2017, la controverse entourant la fête de la Saint Jean-Baptiste en juin 2017, l’annulation de la consultation publique sur le racisme et la discrimination systémique en octobre 2017, la cristallisation des positions autour des spectacles SLAV et Kanata cet été nous imposent une réflexion collective pour déterminer ensemble la société que nous souhaitons léguer aux génération futures. Utopique comme réflexion ? cial et l’implication citoyenne. Un changement qui se traduirait par le positionnement stratégique des Néo-Québécois au sein des conseils d’administrations et les différentes sphères d’influences au niveau politique, économique, culturel et social. Un changement qui se traduirait surtout à travers le poids politique !

Porté par cet élan d’espoir, je lance une invitation fraternelle à tous les québécois et québécoises issues de l’immigration en général et des Afro-Québécois en particulier à franchir une nouvelle étape dans cette laborieuse et exaltante marche vers l’équité, l’égalité et la dignité. Le 1er Octobre 2018, sortons en grand nombre pour voter en faveur des candidats et candidates qui incarnent le mieux nos intérêts et nos aspirations. Bonne campagne et que le meilleur gagne !

5 E t pourtant le changement de paradigme est déjà en marche et c’est irréversible. J’en voudrais pour preuve la grande mobilisation menée par l’équipe de Montréal en Action sous l’égide de Balarama Holness qui a initié une démarche citoyenne sans précédent ayant abouti à la convocation prochaine d’une consultation publique sur le racisme et la discrimination systémique à la Ville de Montréal. Une histoire inspirante qui ne fait que commencer. J’y trouve aussi une excellente opportunité pour réunir les différents leaders communautaires, culturels, politiques et économiques autour d’un projet de société rassembleur et inclusif. Un changement qui nécessite une prise de conscience collective mais principalement des leaders des différentes communautés issues de l’immigration. Un changement qui passe nécessairement par l’engagement so

ACCÉLERER L’INTÉGRATION PROFESSIONNELLE DES IMMIGRANTS par Doudou SOW*

18 L e sous-emploi des nouveaux arrivants est une réalité vécue dans le processus d’intégration du marché du travail. La question du sous-emploi se pose quand un immigrant occupe un poste qui exige un niveau de scolarité inférieur à celui qu’il détient. L’immigrant qui est en emploi pour un poste en deçà de ses compétences est une perte économique et humaine pour l’ensemble de la société d’accueil (frustration de l’immigrant se reflétant de manière négative dans le vivre-ensemble harmonieux, peu de motivation de l’immigrant à travailler dans les manufactures, sous-utilisation du potentiel économique, etc.). L es personnes immigrantes acceptent, la mort dans l’âme, le déclassement professionnel. La déqualification professionnelle, ou le déclassement professionnel, n’est rien d’autre que le fait d’occuper un emploi en deçà de ses compétences. La frustration des immigrants ne se ressent pas et ne se mesure pas de la même façon, d’un immigrant qualifié possédant plusieurs années d’expérience à un immigrant fraîchement diplômé des universités. L a surqualification des travailleurs immigrants par rapport à des postes a fait l’objet d’études pancanadiennes dont, notamment « Les immigrants sur le marché du travail canadien en 2008 : analyse de la qualité de l'emploi ». Sélectionnés pour leur capacité à occuper des emplois qualifiés, les nouveaux arrivants se retrouvent, dans un premier temps, à occuper des emplois non-qualifiés. La présence ou surreprésentation des personnes immigrantes dans les programmes d'assistance sociale, les difficultés des médecins étrangers, surtout d’origine noire africaine et maghrébine, sont des baromètres

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26 L’assurance vie universelle L ’art de concilier besoin de protection et épargne à l’abri de l’impôt L’assurance vie universelle, c’est comme les céréales Mini Wheats avec son côté givré et son côté nutritif : elle a deux personnalités! À la fois produit d’assurance vie et véhicule d’épargne, cet heureux mélange a de quoi causer quelques mots de tête au néophyte en matière de produits financiers. Je vous offre donc l’occasion d’en apprendre un peu plus. Par la nature même du produit, l’assurance vie universelle s’adresse aux personnes qui veulent non seulement combler leur besoin de protection du patrimoine mais aussi accumuler un capital à l’abri de l’impôt. Deux éléments essentiels à la sécurité financière. On peut même opter pour l’assurance vie universelle sans avoir vraiment besoin de protection en cas de décès; simplement comme abri fiscal. Il est généralement admis, dans le milieu de la planification financière personnelle, que ce type d’abri fiscal est avantageux pour les personnes qui répondent à trois critères : n’ont plus (ou peu) de dettes; ont maximisé leur REER, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de droits de cotisation inutilisés; ont une capacité d’épargne. Ajoutons qu’il est aussi nécessaire d’avoir du temps devant soi, disons un minimum de dix ans. Sans ces conditions, il vaut mieux considérer un autre moyen d’économiser. Dans ce type de véhicule, la protection en cas de décès n’est habituellement pas le but premier. Le principal avantage de ce placement est que l’argent que vous y investissez fructifie à l’abri de l’impôt, comme dans un REER. Les sommes investies ne sont toutefois pas déductibles de vos revenus. Il comporte également un avantage fiscal important au moment du décès, puisque tout l’argent accumulé à l’abri de l’impôt est traité comme un capital décès et n’est donc pas imposable pour la succession. Cet argent s’ajoute au montant de protection de base et le total est versé libre d’impôt. Certaines personnes investissent des sommes considérables dans une police d’assurance vie universelle. Cinquante mille dollars, cent mille et parfois plus. La limite est fixée par les lois fiscales et elle est liée au montant de capital décès (la protection en cas de décès) que vous souscrivez. Il n’est cependant pas nécessaire d’avoir autant d’argent à investir pour le faire dans un tel produit. Il peut s’agir d’un montant forfaitaire unique, ou encore d’épargne périodique. C’est un produit des plus flexibles. Notons finalement que tous les produits d’assurance vie universelle n’ont pas nécessairement les mêmes caractéristiques. Voilà pourquoi, avant de prendre une décision, je vous propose de profiter de mes services gratuits à titre de conseiller en sécurité financière pour vous expliquer les nuances importantes qu’il existe d’un produit à l’autre et vous aider à déterminer celui qui est le plus approprié à votre situation personnelle.

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