ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

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N°23 - JAN. 2012 - 2 e

ENTREPRENDRE Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie

en Beaujolais

DOSSIER

Des entreprises du Beaujolais ouvertes au monde !


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Création: Shifumi - Photo : © Konstantin Sutyagin - Fotolia.com

RÉFÉRENCÉ PAR L’ETAT, il est délivré par le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie.


SOMMAIRE

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS N°23 JANVIER 2012

Réalisation : Chambre de Commerce et d’Industrie de Villefranche et du Beaujolais 317 Bd Gambetta - BP 70427 69654 Villefranche sur Saône Cedex Tél. : 04 74 62 73 00 Fax : 04 74 65 31 79 www.beaujolais-cci.com E-mail : cci@villefranche.cci.fr

4 TABLEAUX DE BORD 5 ÉDITORIAL

6 ACTUALITÉS 8 PRODUITS 10 DOSSIER

Des entreprises du Beaujolais ouvertes au monde !

Directeur de la publication : Noël COMTE Coordination de la réalisation : Elisabeth MEYZEN

Rédaction : Agence de presse Be-presse (M. Massip - F. Sigot) Photos : Francis Mainard Crédits photos : © Beboy - Fotolia Céramiques du Beaujolais, Chalets Boucaud, Siprel Tous droits réservés. Reproduction interdite sauf accord de la direction Entreprendre en Beaujolais

10

P.

DOSSIER

G Vous souhaitez recevoir la NEWSLETTER de la CCI du Beaujolais G Vous souhaitez connaître les coordonnées des entreprises citées dans ce numéro

www.beaujolais-cci.com

18

8 février 2012 Club des Entrepreneurs de la Région de Beaujeu.

P.

17 SERVICES

24 février 2012 Permanence ERAI.

BNPSI porte les entrepreneurs vers la maturité

Le Domaine Saint-Cyr passe au bio

19 CRÉATION

Archiv’IT trace sa voie dans la numérisation

20 COMMERCE La Maison de la Presse de Belleville tourne une nouvelle page

21 À TABLE

Le Comptoir Corlin, le plaisir gourmand

22 ACTUALITÉS JURIDIQUES

17

P.

SERVICES

15 février 2012 Permanence INPI à la CCI. 16 février 2012 - Club des Entrepreneurs d’Anse/Limas, - Club Azergues Entreprendre.

Flashage, impression, façonnage Imprimerie Chirat 42540 Saint-Just-la-Pendue

Abonnement au trimestriel : 8 € (4 numéros par an) Tirage : 7000 exemplaires

7 et 21 février 2012 Création et reprise d’entreprise. Séance d’information d’une demi-journée à la CCI.

18 ENVIRONNEMENT

Montage et réalisation du magazine : Shifumi - www.shifumi.com 69004 Lyon

Adhérent :

6 et 7 février 2012 Stage Auto-Entrepreneur : tout savoir sur le statut d’auto-entrepreneur et faire les bons choix.

ENVIRONNEMENT

ISSN 1951-0918

Rédactrice en chef : Elisabeth BALLERY

AGENDA

23 DOSSIER RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE

L’entreprise et les réseaux sociaux : to be or not to be ?

31 ACTUALITÉS CCI

• Salon de l’entreprise : le bilan • La Caisse d’Epargne s’affirme comme le partenaire de l’initiative économique en Beaujolais • Des entreprises qui courent • Nouvelle permanence à la CCI • Rencontres de la création • Bilan de la semaine de la création

1er mars 2012 - Atelier repreneurs : l’analyse financière et son évaluation, - Club Entreprendre en Val de Saône. 6 et 20 mars 2012 Création et reprise d’entreprise. Séance d’information d’une demi-journée à la CCI. 14 mars 2012 Club des Entrepreneurs de la Région de Beaujeu. 15 mars 2012 - Business Plan : pour tester pendant 1 h 30 votre projet et présenter votre plan d’affaires devant un jury d’experts à la CCI, - Club des Entrepreneurs d’Anse/Limas, - Club Azergues Entreprendre. 21 mars 2012 Permanence INPI à la CCI. 26, 27, 28, 29, 30 mars et 4 avril 2012 Stage 5 Jours pour Entreprendre Formation pour les futurs créateurs et repreneurs à la CCI. 30 mars 2012 Permanence ERAI à la CCI. 3 et 17 avril 2012 Création et reprise d’entreprise : séance d’information d’une demijournée à la CCI. 5 avril 2012 Conférence « Les Clés de la transmission ». 11 avril 2012 Permanence INPI à la CCI. 23 et 24 avril 2012 Stage 2 jours : Pérennisation des entreprises et prévention des difficultés à la CCI. Contact CCI : Dominique Cérutti Tél. : 04 74 62 73 00

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TABLEAU DE BORD

Indicateurs économiques du Beaujolais Les créations et reprises d’entreprise en Beaujolais 4e trim. 2010

144

2011

117

2010

129

2011

126

24

2010

126

23

2011

158

2010

147

3e trim.

23 20

32 66

44

63

Répartition des AOP du Beaujolais à l’exportation, en hectolitres en 2010

50

2e trim.

52 32

52

1er trim.

0

29

50

100

créations pures

Japon 60 000

48

150

200

250

États-Unis 61 000

transferts

reprises

(source CCI)

1418

Trafic marchandises aux ports de Villefranche-sur-Saône 4e trim. 2010

216 256

2011

218 153

2010

193 399

2011

231 745

2010

254 364

2011

218 378

2010

195 491

45 000 Royaume-Uni

Autres pays 139 000

6156

7182

(source Inter-Beaujolais)

13 012

3e trim.

6156

8453

2e trim.

1er trim.

0

50 000

100 000

trafic voie fluviale

4286

Mouvements sur l’aérodrome de Villefranche-Tarare 2010

2011

avions

8603

9944

hélicoptères

5220

5550

remorqueurs

1509

1562

avions

4578

5175

hélicoptères

776

696

20 686

22 927

8480 8761

150 000

200 000

250 000

trafic voie ferrée

aéronefs basés 300 000

(source CCI)

Taux d’occupation des hôtels du Pays Beaujolais

aéronefs extérieurs

80

Total mouvements

70

(source CCI) 60

50

40

30 janv.

2010

4

mars

mai

juillet

sept.

2011

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nov.

(taux en %) (source INSEE)


ÉDITORIAL

L’international, source d’optimisme ! Pour se développer, les entre-

prises du Beaujolais se sont résolument lancées à la conquête des marchés étrangers. L’économie du Beaujolais compte plus de 700 entreprises dont l’activité est liée à l’export dans des secteurs diversifiés de l’industrie manufacturière, des services ou de l’ingénierie, sans oublier la filière viti-vinicole. Plusieurs entrepreneurs locaux ont fait le choix de s’implanter à l’étranger. Leur présence sur les marchés lointains, agence commerciale, unité de production pour servir leurs clients en proximité contribue au rayonnement international du Beaujolais et à son attractivité économique. Porter l’industrie à l’international implique une dose réelle d’innovation « organisationnelle », dotée de moyens humains pour servir la performance « technique » et assurer ainsi une grande disponibilité qui crée la confiance. Notez que notre industrie locale sera mise en lumière du 19 au 25 mars 2012 lors de la deuxième édition nationale de la semaine de l’Industrie : Visites d’entreprises, rencontres avec des experts seront au programme de cette manifestation organisée sur le Beaujolais par votre CCI. Autre rendez-vous majeur : celui de la Quinzaine de l’International, organisé par les CCI de Rhône-Alpes et la CCIR. Différents événements et rencontres avec les acteurs privés et publics de l’appui à l’international vous seront proposés du 26 mars au 5 avril prochain en Beaujolais pour vous accompagner sur la voie de l’export.

passionnante, source d’enrichissement par la rencontre avec « l’Autre », l’Etranger dont il faut décrypter les attentes de clients et de consommateurs bien différentes des nôtres. En période morose, l’international est également source d’optimisme pour l’entreprise par l’élargissement de ses marchés et donc de ses ventes. Enfin, pour compléter ce panorama d’un Beaujolais dynamique et ouvert sur le monde, nous vous proposons des témoignages d’entreprises à capitaux étrangers, qui ont choisi notre territoire pour s’implanter et développer leur marché français. Le rayonnement de l’économie du Beaujolais, c’est aussi sa capacité à attirer des investisseurs étrangers sur son territoire. Si se développer à l’international est une ambition légitime et parfois même une nécessité, il faut toutefois savoir s’organiser. C’est à cette étape que la mission d’accompagnement de la CCI du Beaujolais prend tout son sens. Aussi, nous espérons que ce dossier saura vous donner l’envie de vous engager sur la voie de l’international avec l’appui de votre CCI, guichet unique à votre service exclusif. Les marchés étrangers sont à la portée de tous ! Jouons collectif pour que rayonne le Beaujolais, Terre d’excellence !

Noël Comte, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Villefranche et du Beaujolais

Nous avons choisi dans ce dossier d’Entreprendre en Beaujolais de vous présenter les récits de ces dirigeants d’entreprises, hommes et femmes, qui sont partis avec succès à la conquête de marchés lointains. A la lecture de leurs témoignages, vous découvrirez que l’exportation est avant tout une aventure humaine

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ACTUALITÉS

Bulteau Systems s’installe dans un nouvel écrin

Blédina se mobilise pour l’insertion des jeunes Depuis 2009, le groupe Danone participe activement à l’insertion des jeunes en rupture scolaire via le programme « Initiative 500 ». Son but : former en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation 500 jeunes de 16 à 25 ans, à l’échelle nationale, qui renouent ainsi avec un parcours scolaire. « D’ores et déjà, environ 300 jeunes ont pu bénéficier de ce dispositif et sont en cours de formation au sein d’une unité de notre groupe », observe Malgorzata Strzelecka-Baker, responsable Développement des Compétences et Formation chez Blédina. A Villefranche-sur-Saône, 6 jeunes sont actuellement en formation sur des cursus commerciaux, de secrétariat et de maintenance des bâtiments. « Blédina a rejoint ce dispositif en 2010. Certains jeunes vont achever leur cursus cette année. Ils vont se lancer sur le marché du travail avec de véritables atouts. Ce dispositif est en effet une véritable école du travail, mais aussi de la vie pour des jeunes que nous voyons changer de jour en jour », souligne Malgorzata StrzeleckaBaker. Depuis l’an dernier, d’autres entreprises du bassin caladois comme Géant Casino s’impliquent dans cette opération. Un véritable élan collectif, puisque « Initiative 500 » est le fruit d’un partenariat entre la CCI du Beaujolais qui détecte les besoins des entreprises en compétences et diplômes, la Mission locale qui se charge de promouvoir ce dispositif auprès des jeunes, le GRETA du Beaujolais assurant la formation et la Région Rhône-Alpes son co-financement.

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I

nauguré en fin d’année, le nouveau bâtiment de Bulteau Systems fait la part belle à l’environnement. « Notre PDG, Bertrand Bulteau, place la protection de l’environnement au cœur de sa stratégie de développement. Il a souhaité

d’une part disposer d’un site qui nous permettra de nous étendre et d’autre part installer les collaborateurs dans un bâtiment confortable et conçu pour limiter au maximum les consommations énergétiques », retrace Sylvie Mélinand, responsable de

la communication. Une toiture entièrement couverte de panneaux photovoltaïque et deux éoliennes permettent désormais au fabricant de films d’emballage de produire plus que l’énergie nécessaire pour ses activités. Par ailleurs, tous les bureaux donnent sur un jardin intérieur de 180 mètres carrés. Dans le parc, un verger a été planté afin que les 55 collaborateurs du site puissent partager les productions. « Ce bâtiment est aussi doté de différents systèmes comme un pilote automatique d’ouverture des fenêtres aux heures les plus fraiches de la nuit permettant de le rafraîchir l’été. L’hiver, un système de blocage du chauffage se met en place dès que plus personne ne travaille dans les bureaux », ajoute Sylvie Mélinand. Un investissement de 8 millions d’euros qui a également permis de rationnaliser l’outil de travail, en particulier l’espace de stockage.

Les Autocars Maisonneuve roulent pour l’environnement E

n signant fin septembre la charte d’engagements volontaires des émissions de CO2, les Autocars Maisonneuve se sont une nouvelle fois positionné en pionniers. « Nous avons fait partie des huit premières entreprises signataires au plan national », rappelle Franck Beaurain, formateur délégué à la sécurité d’Autocars Maisonneuve et pilote du projet. Si cet engagement est désormais matérialisé, il n’en reste pas moins dans la continuité des actions entreprises par le transporteur de voyageurs depuis plusieurs

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années. « L’environnement est au cœur de nos préoccupations et nous avons déjà mis en place plusieurs actions visant à le préserver. Nous travaillons notamment en étroite collaboration depuis plusieurs années avec nos fournisseurs de pneumatiques pour limiter les consommations de carburants. En revanche, avec cette charte, nous nous engageons sur des objectifs chiffrés à travers 8 actions qui vont notamment nous permettre de limiter de 7 % nos rejets de CO2 d’ici à fin 2013 », explique Franck Beaurain. Pour relever le

défi, les Autocars Maisonneuve installés à Belleville-sur-Saône lancent un vaste programme de formation des conducteurs à l’éco conduite, et travaille sur l’optimisation des niveaux de chauffage et de climatisation de ses véhicules. Mais les 240 conducteurs de l’entreprise qui compte au total 280 salariés ne sont pas les seuls à se mobiliser. Dans les bureaux, la consommation de papier va elle aussi être réduite. « Tous les collaborateurs sont extrêmement mobilisés et impliqués », souligne le formateur délégué à la sécurité.


ACTUALITÉS

Pour LabElysées, l’union fait la force L

’idée a germé durant la crise de 2009 et elle est depuis devenue réalité. Sept entreprises spécialisées dans la soustraitance industrielle, toutes implantées en Beaujolais, et réunissant 400 personnes pour 60 millions d’euros de chiffre d’affaires, ont uni leurs forces au sein du groupement LabElysées. L’association a composé son patronyme avec l’initiale de chaque membre, positionnée après L’association beaujolaise (Lab). « Au départ, nous nous réunissions pendant l’année 2009 pour échanger sur la crise et des bonnes pratiques qui permettraient de tenir le cap. Nous avons progressivement estimé que nous pourrions apporter un véritable service à nos

clients en nous regroupant », retrace Pascal Bourloux, Pdg de Sofielca, l’un des 7 soustraitants du groupement qui

rassemble, outre Sofielca, le plasturgiste AMDI, Romaire, spécialiste de la tôlerie et peinture industrielle, Servica, actif dans le câblage, le chaudronnier Pasquier Favre, l’entreprise de mécano-soudure Prodimeca et

le transporteur GS Transports. LabElysées répond donc désormais à toutes les demandes de solutions intégrées en plasturgie, tôlerie, câblage, mécanique et logistique. « Nos clients recherchent de plus en plus une réponse complète. Notre valeur ajoutée est justement d’être en mesure de satisfaire ces attentes : à nous tous, nous disposons de savoir faire tant dans les équipements industriels que les services », commente Pascal Bourloux. Présent cette année au Midest, le salon phare de la sous-traitance, LabElysées dispose aussi d’un site Internet (www.labelysees.fr). Une aventure industrielle qui se place sous le signe de l’amitié et défend les couleurs locales. « Au-delà du business, ce groupement est surtout l’alliance de chefs d’entreprise. »

Plug at Work affiche ses ambitions A

près plusieurs années de salariat, Thomas André mise sur l’indépendance. Sa société spécialisée dans le câblage en courants faibles, notamment pour les systèmes d’affichage dynamiques, la téléphonie ou les réseaux informatiques, a vu le jour l’été dernier avec l’aide

de Beaujolais Initiatives. Pour l’instant seul, le jeune homme a choisi d’adhérer au consortium Mirane-Somercabl. « Ce consortium regroupe 5 sociétés installées sur l’ensemble du territoire, ce qui nous permet de mutualiser le travail et de bénéficier d’une force d’inter-

vention importante capable de répondre à toutes les sollicitations des clients », résume Thomas André. Ainsi, ses missions le conduisent aujourd’hui à intervenir sur l’ensemble de la France, avec la ferme intention à terme de se concentrer en Région Rhône-Alpes.

En bref Lacs apporte de l’eau aux fontaines Nombreux sont les projets urbains intégrant une fontaine, mais rares sont les spécialistes de la conception de tels édifices ornementaux. Créée l’été dernier avec le soutien de Beaujolais Initiatives, la société Lacs se positionne précisément sur cette activité qui requiert un savoir-faire

très spécifique. « Nous travaillons en collaboration avec les bureaux d’études ou les architectes afin de leur proposer nos services à l’occasion de construction ou de rénovation de fontaines. Bien souvent nos clients finaux sont des collectivités, même si nous conduisons également des projets privés », explique Patrick Jurine, co-fondateur de Lacs

aux côtés de deux de ses collègues ingénieurs comme lui. « Nous avons beaucoup travaillé dans l’ingénierie industrielle. Désormais, nous menons des projets tout autant techniques, mais nous ajoutons un peu d’âme et de design à notre métier », concluent les trois fondateurs. n

Les Calades mises à l’honneur au niveau national Le 30 janvier, l’Association des commerçants caladois « les Calades » reçoit un Panonceau d’Or, une récompense créée au niveau national par l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie (ACFCI). Le trophée vient saluer le succès des nombreuses actions menées par les commerçants de Villefranche-sur-Saône et spécialement celui des « Papillades ». Ce nouvel événement, initié par l’association des commerçants du centre ville, consiste en une découverte gourmande pour le grand public. Il a permis de mettre en valeur les atouts et les talents des professionnels « Tous les mets et boissons proposés ont été fabriqués et réalisés par une quinzaine de nos adhérents alimentaires », souligne Mireille Moyne, présidente de l’association des Calades. « Grâce aux Papillades, nous avons pu mettre à l’honneur les professions de bouche à travers la soirée du 19 mai dernier à l’Atelier qui a réuni plus de 350 personnes. Cet événement a été plébiscité par nos clients et joué un rôle de déclencheur pour notre candidature aux Panonceaux d’Or ». En plus des Papillades qui auront lieu cette année dans le cadre de la semaine du goût, la centaine de commerçants adhérents a su pérenniser plusieurs initiatives plébiscitées par le public : « nous organisons depuis 18 ans les festivités du Beaujolais Nouveau dans le centre ville de Villefranche-sur-Saône, ou encore la braderie de septembre qui attire 50 000 personnes », ajoute Mireille Moyne.

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Céramiques du Beaujolais s’inscrit dans le patrimoine Céramiques du Beaujolais, fabricant de carrelages en terre cuite et de céramique à Villefranche, vient de recevoir le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV), décerné par le Ministère de l’Economie, « pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence ». Pour Jean-Philippe Dubet, qui a créé sa société en 2000, cette distinction est en même temps une reconnaissance et un tremplin. « En tant que représentant de la cinquième génération d’une lignée de céramiste, je mesure tout ce que cela peut représenter : nos produits participent à un certain art de vivre, un goût français bien particulier allié à une exigence de qualité dans la fabrication. C’est une manière de valoriser nos métiers anciens, en même temps qu’un engagement auprès de nos clients », explique le gérant de l’entreprise (400 000 euros de chiffre d’affaires ; 6 salariés). Reconnue autant pour sa participation à la restauration de monuments historiques que pour le renouvellement constant de ses gammes, à la pointe des tendances décoratives et architecturales, Céramiques du Beaujolais commence tout juste à communiquer sur son nouveau label, obtenu pour cinq ans et qui ne distingue qu’un petit millier de maisons, tous métiers confondus, en France. « J’espère aussi pouvoir tisser des liens avec d’autres EPV du territoire afin de voir ce que nous avons en commun et, pourquoi pas, essayer de bâtir des projets ensemble », projette Jean-Philippe Dubet. www.ceramiques-du-beaujolais.com

SIPREL homologue sa remorque dérouleuse Après cinquante ans d’existence, les remorques dérouleuses de la société SIPREL (marque Rassol) connaissent une deuxième jeunesse. Alors que toute la gamme est passée en 2010 sous le crayon d’un designer, c’est l’homologation aux nouvelles normes européennes, grand chantier de 2012, qui va permettre une plus grande présence internationale de la marque, dès la fin de l’année. « Notre principal débouché réside dans les installations de réseaux, électrique en particulier. Un marché qui continue de se développer du fait de l’enfouissement des lignes ou du développement de la fibre optique… Le potentiel est énorme pour nos produits. Et, grâce aux normes et à un haut niveau de technicité, nous ne pouvons être concurrencé par une production délocalisée », affirme Xavier Pourchon, gérant de SIPREL. La société installée à Lozanne emploie 15 personnes pour 1,5 Millions d’euros de chiffre d’affaires. Elle a été créée par André Pourchon en 1960. Electricien, le père de l’actuel gérant avait mis au point une remorque de transport adaptée à son métier avant de décider de la fabriquer pour des clients. Des milliers de remorques fabriquées à Lozanne œuvrent maintenant tous les jours sur les chantiers. Elargie à plusieurs gammes de remorques spécifiques (transport de motos, remorques plateaux, etc.) l’activité de SIPREL comprend aussi la location de matériel électrique de chantier et l’aménagement de véhicules utilitaires. www.siprel.fr

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PRODUITS

Chalets Boucaud : un sexagénaire très vert Pour ses soixante ans, la société Chalets Boucaud s’offre un cadeau utile : un tout nouveau centre d’usinage à commande numérique pour la taille de la charpente, des chalets et maisons bois. « Cet investissement de 400 000 euros va nous permettre de développer encore notre activité de fabrication de chalets poteau poutre. Il complète un parc machines déjà performant, qui comprend notamment des séchoirs à bois », explique Gilles Boucaud, gérant, qui a repris en 1993 l’entreprise créée par son père en 1952 à Saint-Clément de Vers, au cœur du Haut-Beaujolais, royaume du Pin Douglas. Un matériau local qui constitue l’essentiel de l’approvisionnement du fabricant de maisons et chalets en bois, et sur lequel il a acquis en soixante ans un savoir-faire reconnu. « Parallèlement à la fabrication de « poutres sandwich » - une couche d’isolant entre deux planches - que nous vendons aux charpentiers et menuisiers, notre activité est orientée vers les particuliers », précise Gille Boucaud. Le matériau est porté par la vogue de la construction bois, même si l’entreprise ne fait pas d’ossature bois, et les nouvelles réglementations thermiques. Une quarantaine de chalets et maisons bois en sortent environ chaque année. Et si les Alpes constituent l’essentiel du débouché des chalets Boucaud - 50 % de résidences secondaires -, le fabricant (12 salariés ; 3,1 M € de chiffre d’affaires en 2011) vend aussi ses réalisations dans la région lyonnaise, dans le Beaujolais vert et même dans toute la France. www.chalets-boucaud.com

Le bel appétit de Légendes gourmandes Ouvert fin 2009 en haut de la rue nationale à Villefranche, le magasin Légendes gourmandes est devenu le spécialiste du « cadeau qui se mange » : sucres colorés et aromatisés, soupes, pâtes et autres préparation pour cakes, risottos et biscuits… « Il y avait une place à prendre sur le créneau de l’épicerie fine nouvelle génération, explique Emmanuelle Sotty, co-gérante. Nous proposons des petits plaisirs à offrir beaux et bons à la fois, et moins chers qu’un bouquet de fleurs ». Le tout fabriqué maison par l’atelier Légendes gourmandes, à Chalon-sur-Saône et des fournisseurs locaux. « Après l’ouverture de notre première boutique à Chalon, en 2000, nous nous sommes rendu compte que pour grandir, il nous fallait devenir producteurs. C’est l’origine de l’atelier », poursuit la dirigeante. Référencé chez Bernard Loiseau, le producteur vise d’abord les professionnels - épiceries fines, torrefacteurs, jardineries, hôtels…- les collectivités (colis cadeaux) et les particuliers. Le succès commercial et la reconnaissance du secteur dans plusieurs salons professionnels pousse Légendes gourmandes à se développer, avec raison cependant : « Avec 15 personnes pour un chiffre d’affaires global de 1,5 M €, nous restons dans une activité artisanale », observe la co-gérante. Ce qui ne l’empêche pas d’aller de l’avant, en visant une couverture de l’ensemble du territoire français, le développement de l’export, du colisage et des boutiques en franchises. www.legendes-gourmandes.com

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DOSSIER

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Plus de 750 entreprises sont identifiées comme ayant une activité à l’export, dont 250 de façon très régulière.

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INDUSTRIE DOSSIER

Peu de régions peuvent se targuer d’avoir un nom aussi reconnu internationalement. Ouvert sur le monde, le Beaujolais l’est par ses entreprises qui exportent leur savoir-faire sur les cinq continents. Quelques-unes d’entre elles témoignent de leur aventure et montrent qu’une démarche à l’export fait grandir l’entreprise tout entière. Mais s’il rayonne par ses produits, le Beaujolais est aussi une terre d’accueil pour les investisseurs étrangers : une autre forme de reconnaissance tout aussi créatrice de richesse pour le territoire.

Des entreprises du Beaujolais ouvertes au monde !

A

près avoir plongées fin 2008 et tout au long de l’année 2009, les exportations de RhôneAlpes, lors du troisième trimestre 2011 retrouvent presque le niveau record de début 2007, avec un montant de 11,8 milliards d’euros réalisés à l’export (Source : INSEE). Pour le département du Rhône, les derniers chiffres disponibles indiquent un montant de 14,486 milliards d’euros sur la dernière année (du 4ème trimestre 2010 au 3ème trimestre 2011). Des chiffres qui montrent que l’économie, malgré une conjoncture morose, reste bel et bien connectée au reste du monde. Et la région du Beaujolais dans tout cela ? « Elle bénéficie inexorablement d’une certaine notoriété internationale, ne serait-ce que grâce à l’exportation de ses vins du

Beaujolais », observe Daniel Gouffé, président d’Entreprises Rhône-Alpes International (ERAI), organisme créé en 1987 par la Région pour le développement économique à l’international. Responsable du service international à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais, Christophe Blanc approfondit ce constat : « si l’on revient dix ans en arrière, plus du tiers de l’activité du territoire à l’export était le fait d’entreprises viticoles. Les chiffres sont aujourd’hui plus équilibrés, avec notamment une présence importante du secteur médical (fabrication, négoce, produits liés au bien-être…) et un noyau dur d’exportations dans l’industrie et l’équipement hôtelier. Tous les secteurs sont bien représentés, de l’agroalimentaire au textile, en passant par les biens

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d’équipement. Plus de 750 entreprises sont identifiées comme ayant une activité à l’export, dont 250 de façon très régulière, sur 6 700 sociétés immatriculées dans le Beaujolais », analyse le responsable.

Risque calculé

Et si, bien sûr, les entreprises les plus

importantes sont les plus internationales (Bledina, Excel GSA, Saint-Jean Industries…), des TPE et PME percent elles aussi à l’étranger. C’est le cas d’Emball’Iso, fabricant d’emballages en polystyrène de Saint-Georges de Reneins, qui réalise 40 % de son chiffre d’affaires à l’export (CA global : 16 M €). La société a démarré, il y a cinq ans et à la

Daniel Gouffé, président d’ERAI « Le marketing territorial est essentiel pour tenter d’exister sur la scène internationale » Comment s’illustre le partenariat entre la CCI du Beaujolais et ERAI ? La CCI du Beaujolais a su se mobiliser très tôt face aux enjeux du développement international pour ses entreprises. Elle a trouvé via ERAI une équipe d’experts de l’export en mesure d’accompagner de manière personnalisée et sur-mesure les TPE et PME-PMI du territoire dans leurs projets de croissance à l’étranger. Une permanence mensuelle, au sein des locaux de la CCI du Beaujolais, est assurée par un collaborateur ERAI. Par ce partenariat opérationnel, nous retrouvons la complémentarité entre deux acteurs de terrain qui ont pour seul objectif de permettre aux entreprises d’accroître et pérenniser leur développement, la CCI du Beaujolais de manière locale et ERAI via ses 27 implantations à l’étranger. Sur quelles ressources les entreprises peuvent-elles effectivement compter via ce partenariat ? ERAI, c’est une équipe de 150 collaborateurs mobilisés en Rhône-Alpes et à l’étranger pour accompagner l’ensemble des entreprises rhônalpines, les clusters et pôles de compétitivité dans leur développement international, et les entreprises étrangères dans leurs projets d’implantation en région. Les entreprises du Beaujolais peuvent donc compter sur ERAI pour leur projet export : nos experts à l’étranger sont en mesure d’accompagner l’entrepreneur de A à Z, de l’étude de faisabilité, en passant par la commercialisation de ses produits ou services, jusqu’à son implantation à l’étranger grâce à nos incubateurs implantis® qui permettent la domiciliation et l’encadrement d’un représentant de l’entreprise rhônalpine dans un bureau ERAI à l’étranger. Ils sont aussi en capacité d’aider à la recherche de financements pour leur projet export : ERAI dispose aussi d’une équipe d’experts en financements européens et internationaux qui, en fonction du projet de l’entreprise, peut identifier la ou les meilleures solutions de financements, et l’accompagner dans le montage et la soumission du dossier de demande.

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demande de ses grands clients, une politique d’implantation d’unités de production à l’étranger en créant sa filiale en Chine. Aujourd’hui, le spécialiste des solutions d’emballage isotherme dispose d’antennes au Royaume-Uni, en Allemagne, à Singapour, en Espagne, aux Etats-Unis, à Dubaï et en Inde. « Le marché du médical, sur lequel évolue

Quel est votre regard sur la notoriété du Beaujolais à l’international ? Comment le territoire est-il perçu ? La région Beaujolaise bénéficie inexorablement d’une certaine notoriété internationale, ne serait-ce que grâce aux vins du Beaujolais. Pour mieux promouvoir l’ensemble des compétences et notamment ses forces industrielles, de services ou d’innovation, il convient de s’appuyer sur la marque « Made in Beaujolais ® ». Le marketing territorial est essentiel pour tenter d’exister sur la scène internationale, de même qu’il faut s’appuyer sur le sentiment d’appartenance, qui est très marqué sur cette région. À cet égard, ERAI a déjà beaucoup travaillé aux côtés du Cluster Beaujolais, afin de monter des opérations de promotion à l’étranger. L’exposition universelle de Shanghai 2010 a d’ailleurs été l’occasion de réunir sur le Pavillon Rhône-Alpes les acteurs économiques autour du Beaujolais et ainsi de mieux faire connaître les savoir-faire et compétences liés à ce territoire, qui ne se limite pas uniquement aux vins. Comment les équipes d’ERAI peuvent-elles relayer les attentes des entreprises du Beaujolais, non seulement pour les aider à investir à l’étranger, mais aussi pour faire venir des entreprises étrangères sur le territoire du Beaujolais où la CCI sait mettre en œuvre des solutions à l’implantation (création de ZI, accompagnement à l’embauche, à la formation…) ? ERAI travaille en collaboration avec la CCI du Beaujolais, la CCIR et UBIFRANCE pour l’organisation de missions collectives à l’étranger qui permettent aux entreprises de « chasser en meute ». C’est ce qui avait été proposé et fait lors de l’Exposition universelle Shanghai 2010 et ce fut une très bonne manière de promouvoir un ensemble d’entreprises. Concernant l’image de marque ou de notoriété, le sentiment d’appartenance doit être développé afin que ce soient les entreprises qui s’emparent de la marque « Made in Beaujolais ® » et qui en soient les portes drapeaux à l’international. Concernant l’attractivité du territoire et surtout l’attraction d’investisseurs étrangers en Rhône-Alpes, voilà plusieurs années qu’ERAI est mobilisé et prospecte chaque année près de 4 000 décideurs étrangers pour les inciter à venir investir sur le territoire rhônalpin. Cette action est menée en étroite collaboration avec les partenaires que sont les agences de développement économiques et les CCI.


Hydro Calade accroît sa présence en Afrique

C

’est par le biais d’un stage de fin d’étude (BTS commerce international), au début des années 1990, que Stéphanie Sivignon réalise une première étude de marché sur l’Afrique, pour le compte de l’entreprise familiale Hydro Calade. Créée en 1987 par le père de Stéphanie et spécialisée dans le négoce de tuyaux et la fabrication de flexibles hydrauliques, la société comptait jusque-là essentiellement comme clientèle des constructeurs français d’engins agricoles et de travaux publics. « A l’époque, l’activité en France connaissait déjà une phase de ralentissement. L’idée, en allant prospecter à l’étranger était de développer des marchés complémentaires », explique Stéphanie Sivignon. Mission accomplie puisque, en 2011, celle qui est devenue la responsable export de Hydro Calade estime que 20 % du chiffre d’affaires global de la société (total : 4,3 M) est réalisé à l’export, principalement au Maghreb et en Afrique de l’Ouest. « L’activité s’est développée notamment suite à des contacts directs avec des négociants régionaux, lors de salons professionnels, où nous nous sommes d’abord rendus collectivement grâce aux partenariats avec la CCI », raconte la jeune femme. Cette présence régulière en Afrique de l’Ouest, chez les distributeurs locaux, permet aujourd’hui à la PME de 14 salariés de décrocher des marchés de fourniture de pièces de dépannage d’engins sur des chantiers importants et des exploitations minières, pour le compte de grandes entreprises internationales. « Aujourd’hui, même si la gestion de l’export est souvent acrobatique (délais de livraison, logistique, réglements…) il nous serait difficile de nous en passer », conclut François Dardet, Pdg de la société d’Arnas.

majoritairement Emball’Iso, est très internationalisé. Notre objectif est de nous installer à proximité des sites de production de nos principaux clients, les grands fabricants de médicaments et vaccins (Sanofi, Pfizer, GSK…). Nous dupliquons ce que nous faisons à Saint-Georges de Reneins, en assurant la même qualité de production pour nos clients sur place », explique Pierre Casoli, Pdg d’Emball’Iso. Ce dirigeant devenu Conseiller au commerce extérieur de la France au regard de son expérience acquise sur les marchés étrangers, revient sur ses premières années de présence à l’international. « Cette activité internationale est devenue très importante pour l’entreprise, notamment dans une période difficile sur le marché domestique. Si partir à l’export constitue un vrai risque pour une PME -en 2004, notre première implantation s’est soldée par un échec -, c’est d’abord un risque calculé puisque sur la Chine, par exemple, nous avons été suivis par Ubi

France (Agence pour le développement international des entreprises, établissement public sous la tutelle du ministère de l’Economie) et que le risque financier a été assuré à 50% par l’assurance crédit de la Coface ».

Incubateurs à l’international

Pour faire le point sur ces différentes aides, la CCI a mis en place une permanence pour les entreprises du territoire. Un rendez-vous est en outre assuré tous les mois à la CCI par un collaborateur d’ERAI (voir encadré). « Même si ces appuis facilitent nos démarches, il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas de business sans risque, commente Stéphanie Sivignon, responsable export d’Hydro Calade. Pour bien travailler à l’international, une PME doit investir, pas seulement financièrement mais aussi dans les ressources humaines : une personne dédiée est indispensable pour tenir compte de toutes les particularités locales. Parce qu’une société ne

vend pas de la même manière à Dijon, à Francfort et à Ouagadougou ». Pierre Casoli renchérit : « la problématique humaine est d’autant plus complexe que l’on a affaire à différentes cultures. L’erreur la plus fréquente est d’arriver en croyant que l’on est dans le vrai, sans tenir compte des spécificités des différents pays ». La dirigeante du négociant en Vins Descombe, Sylvie Descombe, retire avant tout de cette nécessité d’adaptation une source de satisfactions personnelles. « Au final, l’international représente une belle aventure humaine qui donne du piment à notre métier ». Mieux, c’est toute l’entreprise qui est amenée à grandir avec une activité à l’international : « Etre présent sur plusieurs continents nous amène des informations globales sur l’évolution de la demande qui font germer de nouveaux produits, poursuit Pierre Casoli. De cette confrontation naissent souvent des idées d’innovations qui peuvent rejaillir sur le marché français ».

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Du saumon… made in Beaujolais !

Une confrontation qui va dans les deux sens. Car si le nom du Beaujolais est connu dans le monde entier, c’est également une terre d’élection pour les groupes étrangers. Et d’abord pour sa position géographique, sur une voie de communication majeure entre le nord et le sud de l’Europe. Elle a ainsi séduit le deuxième éleveur mondial de sau-

mons, qui a encore doublé la taille de son site de Saint-Jean d’Ardières en 2010. Le transformateur de poissons Leroy Eurosalmon, filiale de l’aquaculteur norvégien Leroy Seafood Group, accroît régulièrement sa production. « Notre maison mère utilise notre savoir-faire en matière de transformation et d’élaboration pour se rapprocher des consommateurs de la vallée du Rhône,

de Suisse, d’Italie et d’Espagne, avec de surcroît un site proche des grands axes routiers, ferroviaires et d’un aéroport », explique Jean-Pierre Gonda, directeur du site Eurosalmon. Passés de 1 500 tonnes à 3 000 tonnes, les volumes devraient augmenter jusqu’à 5 000 tonnes de poissons en filets vendus à la grande distribution et aux grossistes européens. « Pour notre direction norvégienne, nous représentons une ouverture dans l’Union européenne, connue pour son haut niveau d’exigence sanitaire. C’est pour cette raison que nous élaborons des produits à destination du Japon et des Etats-Unis, intraitables sur les normes d’hygiène ». Les filets de saumon emballés sous atmosphère protectrice repartent même à l’autre bout du monde avec l’étiquette made in Beaujolais.  « Il s’agit d’une demande de nos clients japonais, note Jean-Pierre Gonda. Le nom du Beaujolais est tellement connu qu’il fait même vendre du saumon ».

Un premier ancrage avant d’aller plus loin

Vins Descombe poursuit ses tribulations en Chine

«A

près cinq ans d’investissement financier et humain, nos efforts à l’export commencent à payer ». Sylvie Descombe, directrice commerciale du négociant éleveur Vins Descombe, reconnaît qu’il lui a fallu affronter beaucoup de risques pour se lancer, en 2005, sur un marché chinois naissant mais prometteur, sans passer par l’intermédiaire d’un importateur. Cinq ans après donc, la filiale chinoise de l’entreprise de Saint-Etienne des Oullières possède trois magasins dans la république populaire. Vins Descombe, présent sur 15 autres implantations en Chine lancera, début 2012, lors du salon de Chengdu son concept de magasins franchisés à son enseigne. En 2011, au total, l’entreprise réalise plus de 30% de son chiffre d’affaires à l’export (dont la moitié en Chine) : deux boutiques ont ouvert leurs portes en 2010 au Vietnam et au Kirghizistan, et un contrat important a été signé en début d’année avec la compagnie aérienne Vietnam Airlines… Mais la représentante de la quatrième génération de Descombe à la tête de la société familiale garde les pieds sur terre. « Le parcours peut sembler assez linéaire, mais derrière, le travail réalisé est énorme. Nous vivons une vraie aventure dans un pays que nous ne connaissions pas et qui peut parfois dérouter. C’est cette découverte aussi qui nous motive en tant que dirigeants et qui change l’entreprise toute entière : nous avons dû investir dans un nouvel outil de travail, agrandir et rénover nos locaux pour répondre à cette nouvelle demande. D’autant que nous ne comptons pas nous arrêter là !».

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Autre cas de figure : quand, en 2003, Mario Vergani, dirigeant de la société italienne Kopron, spécialiste du bâtiment modulaire fixe et retractable pour l’industrie et le sport, des fermetures industrielles et des équipements de quais, déjà leader en Italie, cherche à implanter en France une filiale commerciale, il arrive à Villefranche presque en voisin. Après tout, le siège de cette grande entreprise se situe près de Milan, à moins de 500 km de la Calade - à peu près la distance Villefranche-Paris. Une rencontre avec la CCI du Beaujolais permet de faciliter l’installation de l’industriel italien et aujourd’hui, Kopron France, à Arnas, réalise un chiffre d’affaires conséquent sur l’ensemble de l’hexagone. Il a récemment réalisé l’aménagement de 60 quais de chargement sur le port de Sète (Hérault) et a inauguré en juillet dernier un bâtiment anti-poussières sur l’accélérateur de particules du CERN à Genève. « La position centrale de Villefranche, près des principaux axes de circulation,


au cœur de la première région économique française après Paris, nous permet de rayonner sur tout le territoire. La concurrence est importante mais nos produits se différencient tout d’abord sur le plan technique, mais aussi esthétique. Pour cela, Kopron s’appuie sur un cabinet d’architectes dédié à la gestion et au développement de l’image de ses produits », argumente Glauco Moschini, directeur de Kopron France.

Des moyens renforcés pour l’export

L’attractivité du territoire et de ses entreprises se mesure aussi à la reprise de ses acteurs locaux. Praticdose, fabricant caladois de mobilier hospitalier, a été acquis après le départ à la retraite de son fondateur, en 2010, par le dirigeant actuel Régis Guitard aidé par le fonds d’investissement britannique NBGI Private Equity. « La société était passée

Noël Comte, président de la CCI du Beaujolais Passer du savoir-faire, au « faire savoir » et au « faire valoir » La CCI est régulièrement amenée à organiser des missions pour les entreprises à l’étranger. Dans la compétition internationale, quels sont les atouts sur lesquels peuvent s’appuyer les entreprises du Beaujolais ? Nous pouvons en tout premier lieu compter sur un vocable, le Beaujolais, connu de façon universelle et sur lequel nous devons capitaliser. Il présente l’immense avantage de pouvoir se conjuguer sur tous les continents et d’être partout reçu avec le même enthousiasme. Ce premier sentiment est toutefois éphémère, et il appartient aux acteurs économiques de montrer leurs capacités à transformer l’essai et à maintenir l’impression favorable dans le temps. Je retiendrais comme deuxième caractéristique la forte diversité des activités et des savoir-faire présents sur le territoire. Le territoire du Beaujolais est une bonne déclinaison, à un niveau local, du tissu économique diversifié de la Région Rhône-Alpes, première région industrielle de France. C’est sans conteste une force, car cela nous place à l’abri de retournements conjoncturels brutaux qui peuvent frapper une activité à un moment donné. Des régions spécialisées comme la Lorraine, la vallée de l’Arve, en ont souffert en leur temps. Nous disposons en troisième lieu d’un tissu d’entreprises composées pour l’essentiel de sociétés patrimoniales pérennes, très ancrées sur leur territoire, portées à investir localement dans l’outil de production et les ressources humaines, à l’inverse du comportement d’entreprises nomades aux investissements beaucoup plus opportunistes. Ces entreprises locales peuvent compter sur des accès routiers, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires privilégiés, qui vont encore nettement s’améliorer dans les trois ans à venir. Toutes ces composantes font du Beaujolais un territoire attractif, tant pour les entreprises installées que des sociétés candidates à

de 3 à 50 salariés en vingt ans et avait atteint une taille critique. Ce rachat a été l’occasion pour Praticdose d’acquérir une nouvelle dimension, notamment à l’international qui est désormais une priorité », explique Francis Lebon, responsable export. Sur un créneau haut de gamme et une fabrication 100% caladoise, Praticdose a récemment gagné plusieurs marchés en Suisse, en Espagne et explore actuellement de nouvelles

une implantation. Sur ce dernier point, la CCI s’attache, en dépit d’un environnement économique très dégradé, à préparer l’avenir, en aménageant, avec le Conseil général du Rhône et les collectivités locales, le Parc d’activités de Lybertec, reliée à tous les réseaux et axes majeurs de communication. Le moment venu, le territoire sera prêt à accueillir, sans aucune inertie, la venue d’investisseurs. De quels outils disposez-vous pour aider les entreprises dans leur développement international ? Tout d’abord, nous mettons à la disposition de toutes les entreprises du territoire un service d’accueil personnalisé, véritable « guichet unique de l’international » à l’échelle du territoire. En second lieu, les savoir-faire, ce sont sans conteste les entreprises qui les détiennent. Le rôle d’une CCI consiste en revanche à les aider à passer du savoir-faire, au « faire savoir » et au « faire valoir ». Nous disposons à cet égard d’un grand nombre de fournisseurs de second rang qui doivent prendre de l’assurance et abandonner ce que l’on peut appeler le complexe du soustraitant, pour évoluer vers des solutions plus globales, plus complètes, intégrant aussi du service ou de l’innovation client. Ces montées en gamme peuvent être générées par de simples rencontres au niveau local, ou par des stratégies d’alliance ou de groupement entre acteurs aux savoir-faire complémentaires. Favoriser ces initiatives communes, agréger des entreprises autour d’un projet, c’est tout le sens des initiatives collectives portées par la CCI comme Made in Beaujolais ou encore le Cluster Beaujolais. Elles peuvent prendre la forme la plus simple possible comme la participation mutualisée à un salon, ou signer le début d’une collaboration beaucoup plus forte, comme la mise au point de produits communs pour un donneur d’ordre. Ces actions constituent en outre des démarches efficaces de marketing territorial. Nous devons apprendre, en France, à « chasser en meute » pour élargir le champ de nos opportunités et capter l’attention des clients internationaux. C’est en tout cas ce que la CCI encourage et s’emploie à faciliter au travers de nos initiatives.

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pistes en Pologne, dans les pays scandinaves et au Moyen-Orient. « Nous restons une petite structure, avec un service export de trois personnes et nous utilisons toutes les ressources disponibles - assurance Coface, ERAI - poursuit Francis Lebon. Mais la nouvelle direction met des moyens : l’objectif est de doubler notre chiffre d’affaires à l’export dans les deux ans (actuellement

1,5 M € sur un chiffre d’affaire global de 11 M €) et de réaliser 5 M€ dans cinq ans. » Parallèlement, Praticdose n’exclut plus de croître à l’international en rachetant des entreprises à l’étranger - « pour entrer plus vite sur un marché »- ou de créer des filiales. « Clairement, si nous envisageons un jour d’aller au Brésil, il nous faudra aussi fabriquer sur place les produits destinés au marché local »,

précise Francis Lebon. Le Beaujolais a tout à gagner en répondant à l’appel du grand large ! Matthieu Massip

La CCI, guichet unique à l’export

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Promens fait voyager le savoir-faire caladois

Q

uand, par le biais de rachats successifs, Promens a fait de l’ex-site de production Plastohm-Polimoon de Villefranche sa filiale Promens Composants, il est devenu l’un des premiers groupes islandais présents en Calade… « Promens, groupe de plasturgie qui compte 45 sites de production dans 19 pays a son siège à Reykjavik et son Pdg est depuis 2011 Jakob Sigurdsson. Mais c’est avant tout une grande entreprise européenne, leader dans son domaine, propriété d’un fonds d’investissement international », précise Alain Canals, responsable du développement de Promens Composants (qui compte un deuxième site de production à Charlieu, dans la Loire). La spécialité des 110 salariés du site de Villefranche est la fabrication de pièces plastiques techniques à forte valeur ajoutée, pour l’automobile et l’industrie. Bien sûr, nous avons une obligation de résultats vis-à-vis de notre maison mère. Mais la question reste la même pour tous les industriels en France : que pouvons-nous fabriquer et fournir que les pays à faible coût de main d’œuvre ne peuvent pas faire ? », résume le responsable. Et si, comme tout le secteur de la plasturgie, Promens Composants a subi de plein fouet une hausse des prix des matières premières de 40 % en 2010-2011, elle continue aujourd’hui de livrer ses clients constructeurs dans toute l’Europe, au Brésil ou en Inde, démontrant ainsi, s’il en était encore besoin, que le savoir-faire caladois a sa place dans une économie mondialisée.

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artenaire de proximité des entreprises du territoire, la CCI du Beaujolais confirme son positionnement de guichet unique ouvrant l’accès à tous les réseaux d’aides et d’accompagnement à l’export. « Nous sommes tout d’abord une source d’information sur les réglementations et les formalités à l’international, explique Christophe Blanc, responsable innovation/international à la CCI du Beaujolais. Nous formons également les nouveaux exportateurs via des programmes de formation-action comme Go export. Et comme nous connaissons bien les réseaux d’accompagnement et de financement proposés par l’Etat ou la Région, nous sommes également des facilitateurs pour une mise en contact. Très concrètement, la CCI aide régulièrement des chefs d’entreprises dans le montage de leurs dossiers, notamment auprès de la COFACE, compagnie d’assurancecrédit spécialisée dans l’exportation, et qui propose ses services dans 95 pays. Et pour ceux qui exportent déjà, les services de la CCI proposent des prestations d’accompagnement, dans le cadre de programmes collectifs, souvent en partenariat avec les organismes implantés à l’étranger, comme ERAI. « Le succès de la semaine beaujolaise lors de l’exposition universelle de Shanghai de 2010 sur le pavillon de Rhône-Alpes nous amène à développer ces actions collectives. Nous incitons les entreprises potentiellement intéressées à se positionner sur la prochaine exposition universelle, qui aura lieu à Milan, en 2015 », termine Christophe Blanc.


SERVICES

BNPSI porte les entrepreneurs vers la maturité Depuis Villefranche sur Saône, BNPSI accompagne des créateurs d’activités en leur proposant des solutions de portage salarial.

A

u début des années 2000, Hervé Petitjean et l’un de ses amis constatent que de plus en plus de porteurs de projets d’activités jettent l’éponge face aux charges fixes et autres obligations administratives à assumer. Il n’en faut pas plus pour leur donner envie de les épauler. Le duo fonde donc BNPSI en 2005. « Cette entreprise, spécialisée dans le portage salarial, est née sur une double compétence, celle de mon associé expert-comptable et la mienne, d’ordre juridique », rappelle Hervé Petitjean. Le fondateur use d’un raccourci efficace pour qualifier sa société : « nous sommes en quelque sorte des fabricants de fiches de payes ». Un service apprécié par les utilisateurs d’autant que BNPSI a adopté un positionnement généraliste et généreux. Hervé Petitjean, cofondateur de BNPSI. « Nous travaillons sur l’ensemble du territoire, avec toutes les professions in- poser des honoraires de gestion parmi les tervenant en prestation de services, dès plus bas du marché et ne comportant aulors qu’elles sont assurables en terme de cun frais fixe. Et surtout, nous reversons responsabilité civile professionnelle. Par à nos adhérents la TVA que nous récupéailleurs, nous avons fait le choix de pro- rons sur leurs notes de frais », précise le

directeur général. La recette porte ses fruits. Alors que BNPSI a bouclé son premier exercice fin 2005 sur 75 000 euros de chiffre d’affaires (CA cumulé des salariés portés), elle annonce 6 millions cette année. BNPSI emploie aujourd’hui 6 personnes et revendique plus de 700 salariés portés, rémunérés à temps plein ou temps partiel. La société a également construit sa réputation sur une offre de services originale. « BNPSI est détentrice d’un numéro déclaratif en qualité d’organisme de formation. Nous mettons ce numéro à disposition des salariés portés. Dès lors que la prestation proposée entre dans le champ de la loi sur la formation professionnelle continue, nos utilisateurs peuvent s’affranchir de la gestion lourde qu’impose un numéro déclaratif », détaille Hervé Petitjean. Le dirigeant a aussi eu l’idée de favoriser les échanges entre les salariés portés par BNPSI en leur donnant accès à un forum on line leur permettant de confronter leurs expériences et de faire des affaires. Autant de services qui permettent raisonnablement au directeur général de la société caladoise d’envisager de franchir le cap des 2 000 personnes portées dès 2015.

Question à Béatrice Dijeau, avocate

Quelles peuvent être les clauses de sortie d’un pacte d’associés ?

Lors de la souscription au capital d’une société, un investisseur doit prévoir l’échéance de sortie du capital ou l’événement qui générera sa sortie du capital. Deux hypothèses sont possibles. La première consiste à prévoir, lors de la conclusion d’un pacte d’associés, que différentes clauses de sortie du pacte pourront être négociées. Ainsi, il est possible pour l’investisseur de demander une

clause de liquidité permettant de programmer la sortie de l’investisseur à un terme prédéfini (3, 5, 7 ans et plus). Le fondateur ou les associés principaux de la société, s’engagent donc à acquérir ou à faire acquérir la participation de l’investisseur au terme défini. Afin d’en assurer l’exécution, cette clause devra préciser l’obligation de mandater un intermédiaire chargé de trouver un acquéreur pour la société ou les titres de l’investisseur, avec un délai au moins de 6 mois à 1 an avant l’échéance. La seconde hypothèse est celle d’une sor-

tie plus rapide de l’investisseur qui se retrouve en désaccord avec le projet. Il faut donc définir dans le pacte d’associés les caractéristiques et les objectifs du projet sans lesquels l’investisseur n’aurait point souscrit. Le pacte pourra également préciser des engagements du dirigeant porteur de projet, comme le blocage de sa rémunération ou les règles de calcul de cette dernière, la réalisation de certains objectifs de chiffre d’affaires, la finalisation d’un produit… Ainsi, le pacte peut disposer que la non réalisation de ces objectifs ou le non

respect de ces engagements est susceptible d’entrainer la sortie de l’investisseur sur la demande de ce dernier. C’est l’objet des clauses dites de retrait, qui peut être total ou partiel. La clause peut en outre contenir une promesse d’acquérir les titres de l’investisseur par le dirigeant. Elle précise le cas échéant la règle de calcul du prix des titres de l’investisseur, le versement de dommages et intérêts en cas d’inexécution de la clause, évalués au montant de l’investissement réalisé.

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ENVIRONNEMENT

Le Domaine Saint-Cyr passe au vert Le Domaine Saint-Cyr évolue vers toujours plus de qualité et une meilleure protection de l’environnement. Deux objectifs qui président aux destinées de ce vignoble et se déclinent désormais sur l’ensemble des installations.

D

’ici quelques mois, le Domaine Saint-Cyr produira officiellement des vins bio. Une conversion débutée en 2009, mais dont la genèse est à aller chercher bien plus loin dans le temps. « Nous n’avons pas pris cette décision par effet de mode. C’est simplement la suite logique d’un travail commencé il y a plus de vingt ans avec le passage d’une production intensive Thierry Saint Cyr a mis en valeur ses bâtiments tout en protégeant l’environnement. à une production raisonnée sur la vingtaine d’hectares de vignes que nous exploitons, dont cinq et entre 25 à 30 hectolitres l’hectare pour beaucoup de moyens », explique Thierry hectares classés en crus du Beaujolais», les crus. De quoi améliorer encore la qua- Saint Cyr. Objectif atteint, puisque le caretrace Thierry Saint Cyr, dirigeant de lité des vins tout en continuant de propo- veau et la façade du Domaine Saint Cyr l’exploitation familiale installée à Anse. ser quelque 150 000 bouteilles aux clients sont désormais parfaitement illuminés la nuit, grâce à un subtil jeu de lumières Ainsi cette transition s’est-elle faite sans de l’exploitation. de couleurs, d’intensités variables. Une bouleversements majeurs. « Le plus gros innovation esthétique construite à partir changement a porté sur le travail des sols, de leds, qui présente la vertu d’avoir fait puisque nous désherbions et que désor- De nouveaux procédés d’éclairage baisser la facture d’électricité alors même mais nous labourons sous les ceps. Par moins consommateurs d’énergie ailleurs, nous avons banni les produits Des clients qui ne manqueront pas d’être que le temps d’éclairage a augmenté. de synthèse. Au final, nous avons un peu surpris s’ils se rendent au Domaine Saint « Les investissements de départ sont asplus de travail dans les vignes, mais nous Cyr à la nuit tombée : « dans ce même sez importants, mais les résultats sont là étions déjà bien impliqués dans la protec- esprit de protection de l’environnement, en terme de qualité d’éclairage et surtout tion de l’environnement donc nous fai- nous avons saisi l’opportunité de réaliser de baisse de consommation d’énergie », sions doucement évoluer nos pratiques, un diagnostic d’éclairage, comme nous observe Thierry Saint Cyr. C’est pourquoi sans tout révolutionner », résume le vi- l’a proposé la Chambre de Commerce et d’autres chantiers vont suivre. Le pangneron. Par ailleurs, comme le Domaine d’Industrie du Beaujolais. Notre objec- neau extérieur d’abord, puis la cave du Saint Cyr était déjà bien avancé dans la tif était d’abord de faire le point sur nos Domaine Saint Cyr, devraient eux aussi production raisonnée, les volumes ne de- consommations d’électricité, mais aussi adopter prochainement de nouveaux provraient guère baisser suite à cette conver- de trouver des moyens innovants pour cédés plus lumineux et moins consommasion en bio. Et pour l’année prochaine, mettre en valeur nos bâtiments. Nous sou- teurs d’électricité. Thierry Saint Cyr mise sur des rende- haitions notamment valoriser le caveau ments maintenus, de l’ordre de 35 à 40 qui n’était pas très bien éclairé, alors que hectolitres par hectare pour les Beaujolais paradoxalement, nous lui consacrons 18

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CRÉATION

Archiv’IT trace sa voie dans la numérisation En lançant un service innovant dans l’univers de l’archivage numérique, la jeune société caladoise a su trouver sa place. Son avenir se décline à l’échelle nationale.

L

aurent Fusina s’était donné trois ans pour finaliser son projet d’entreprise. Depuis un an, le voici donc à la tête d’Archiv’IT. Spécialisée dans l’archivage sous différentes formes, la jeune société peut compter sur l’expérience de son fondateur. « J’étais responsable de projet sur des systèmes d’information dans une société de services informatiques. J’ai notamment mis en place des systèmes d’information pour des tiers archiveurs et des systèmes de gestion électronique de documents », rappelle Laurent Fusina. La société créée par Laurent Fusina développe des offres innovantes. Une solide expérience désormais mise au service d’Archiv’ IT, qui développe ses activités de nos partenaires. La seconde consiste à explique Laurent Fusina. Principalement d’archivage sous trois formes. La branche proposer le même service, mais en mode active en région Rhône-Alpes et pariArchiv’ IT Logistique est spécialisée dans hébergé. Ainsi, nos clients n’ont pas be- sienne, Archiv’IT emploie aujourd’hui le stockage physique d’archives de toute soin d’acheter le logiciel, ni d’assurer sa deux personnes et fait régulièrement apnature. Archiv’IT Numérisation prend maintenance, ni d’acquérir un serveur pel à des intérimaires, notamment pour la quant à elle en charge les opérations de permettant de faire fonctionner le sys- numérisation des documents. Un service numérisation des documents, souvent des tème. Ils économisent donc tous les coûts sur lequel Archiv’IT a aussi une longueur fonds documentaires, pour les archiver induits et ne s’acquittent que de frais d’avance. « Nos archivages numériques de façon numérique. « Nous venons no- de licence et d’un loyer d’accès chaque sont à valeur probante, autrement dit, les tamment de terminer un important projet mois», décrit le fondateur d’Archiv’IT. pièces numérisées par nos soins ont la vaavec le Conseil d’Etat », souligne Laurent Souple, la formule a déjà convaincu une leur d’un document papier si elles doivent Fusina. Enfin, à travers le pôle Archiv’IT vingtaine de clients, des entreprises, mais être par exemple présentées devant un triNuméric, l’entreprise caladoise a déve- aussi des professions libérales, séduits par bunal », fait valoir Laurent Fusina. loppé une offre innovante : « nous pro- la facilité d’utilisation du système et son posons un service de gestion électronique coût. « L’interface est très fonctionnelle, de documents (GED) en le déclinant de ce qui facilite sa prise en main. Par aildeux façons : la première vise à commer- leurs, en plus de son tarif attractif, cette cialiser un logiciel de gestion électro- solution est accessible en permanence nique de documents mis au point par l’un et depuis n’importe quel ordinateur », ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS JANVIER 2012 19


COMMERCE

La Maison de la Presse de Belleville tourne une nouvelle page Depuis juillet dernier, c’est en famille qu’Albin Revel et sa belle-fille ont repris cette enseigne. Cette nouvelle aventure, riche en rencontres, s’annonce déjà prometteuse.

A

lbin Revel partage l’aventure de la création avec sa bellefille : « au départ, nous pensions reprendre un tabac presse, puis juridiquement les choses se sont avérées compliquées. Epaulés et conseillés par le service transmission de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Villefranche sur Saône, notre choix s’est porté sur la Maison de la Presse de Belleville », retrace Albin Revel, qui a fait toute sa carrière professionnelle à Villefranche et est originaire d’un petit village très proche de Belleville. Six mois après avoir franchi le pas, le bilan est d’ores et déjà très positif. En matière d’organisation d’abord puisque les deux co-gérants ont rapidement pris chacun leur marque : matins et soirs, c’est Albin Revel qui assure ouverture et fermeture, tandis que Séverine, sa belle-fille, le rejoint en journée. Coté commercial, ensuite puisque les clients sont restés fidèles à la nouvelle équipe. Les premiers résultats sont à la hauteur des prévisions. Mais Albin Revel veut surtout retenir l’ambiance dans laquelle l’a plongé ce nouveau défi. « Notre offre est très large. Elle va de la presse à la papeterie, en pas-

Albin Revel et sa belle-fille affichent déjà un bilan très positif.

sant par la librairie, un peu de téléphonie, quelques cadeaux, mais aussi des cartes postales. De fait, nous avons une clientèle très variée et extrêmement sympathique. Beaucoup d’habitués avec qui nous avons presque tissé des liens d’amitié, et quelques clients de passage et des touristes. Cette diversité est très riche et très agréable. Les demandes sont parfois radicalement différentes d’un client à l’autre et le pari est de parvenir à satisfaire tout le monde. C’est pourquoi même si les horaires d’ouverture sont importants, les journées passent vite et les contraintes sont balayées par la richesse des ren-

contres et cette grande variété de besoins exprimés par nos clients », explique les deux co-gérants, heureux de cette nouvelle expérience. « Nous avons repris un commerce en bonne santé et nous avons pour l’instant juste élargi les horaires d’ouverture, puisque nous sommes désormais présents les lundis matins, ce que les clients semblent apprécier », soulignentils. « Nous avons quelques pistes pour faire évoluer certaines choses, car un commerce ne peut pas rester figé, mais pour l’instant, nous peaufinons nos projets avant de les concrétiser », expliquent Albin Revel et Séverine.

Question à Sidonie Laroche, commissaire de police, chef de circonscription à Villefranche-sur-Saône

Quelles sont les mesures de prévention à adopter pour la sécurité des commerces ?

Les solutions miracle n’existent pas. Quelques mesures simples peuvent toutefois freiner les tentatives malveillantes. Ainsi, il est fortement conseiller de protéger les issues ainsi que les accès arrière et les toits par des fermetures mécaniques ou 20

des grilles de protection. Ces sécurités doivent également concerner les accès arrière des locaux. Installer un système d’alarme ou de vidéo protection, et surtout faire apparaître la présence de ce dispositif sur la vitrine en apposant une vignette adhésive, constituent aussi des mesures dissuasives. De même, pour limiter les tentatives de vol à mains armées, il est primordial de ne pas conserver d’importantes sommes d’argent dans les caisses. Il est donc préfé-

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rable de multiplier les transferts de fonds, mais en prenant garde de ne jamais avoir d’habitude d’itinéraires et d’horaires. Enfin, les commerçants peuvent se rapprocher des services de la Ville afin d’envisager l’installation d’obstacles de type poteaux en béton devant une vitrine, entravant l’accès à une « voiture bélier » par exemple. Malgré ces efforts de prévention, lorsqu’un commerce est la cible d’un vol à main armée, il faut être convaincu que la marchandise

vaut moins qu’une vie. A cet effet, il convient de ne pas résister à un agresseur armé et de garder son calme afin d’être en mesure de fournir le plus de renseignements possibles aux enquêteurs. Il faut enfin composer le 17 le plus rapidement possible après l’acte ou la tentative malveillante, ne rien toucher en attendant les enquêteurs et convaincre les témoins de rester sur place, ou à tout le moins noter leurs coordonnées.


À TABLE

Le Comptoir Corlin, le plaisir gourmand Un nouveau menu par semaine, c’est pour les habitués du Comptoir Corlin la certitude de ne jamais s’ennuyer à table. A l’opposé du « prêt à manger » une formule originale dans un cadre sympathique, calme et de bon goût… en plein centre-ville de Villefranche.

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uvert il y a dix huit mois dans une petite rue du centre-ville de Villefranche - il y a une vie en dehors de la rue Nat’ ! - le Comptoir Corlin s’est constitué en un temps record une clientèle d’habitués, ravis de leur découverte et qui le font savoir. Sans faire de publicité, Francis Burnichon, le chef cuisinier et son associé Frédéric Perret, œuvrant en salle, ont profité d’un boucheà-oreille positif, qui, au final, est la meilleure des promotions en matière de bonne table. Derrière une façade vitrée discrète, une fois passée la porte, on est séduit par le cadre sobre et moderne à la fois du Comptoir et de sa salle à manger de 40 couverts. Un style confortable qui met à l’aise à l’image d’une carte gourmande où les plats font envie. « J’essaie de faire une cuisine du marché de saison, simple, pas du tout sophistiquée : une cuisine d’amis », résume modestement Francis Burnichon. À l’opposé d’un « prêt à manger », les deux associés ont choisi une formule originale, volontairement courte, privilégiant la fraîcheur et la nouveauté. À midi, la formule à 15 € propose deux entrées, et deux plats au choix, dessert compris. Mais la signature du Comptoir Corlin, c’est la formule unique à 22 € le soir, qui vous régale d’un assortiment de trois entrées en portion de dégustation (velouté de poireaux aux zestes d’orange, croustillants aux escargots, champignons et amandes, madeleines de courgettes au thym…) d’un plat (filet mignon de porc en croûte, estouffade de sanglier aux châtaignes, brochette de Saint Jacques au citron vert…) et d’un assortiment de trois petits desserts (tiramisu aux pêches, feuilletine au chocolat, soufflé glacé au Grand

Frédéric Perret dans la salle à manger de 40 couverts.

Marnier…) Le tout servi, pourquoi pas ? avec un cru du Beaujolais en bouteille, en pichet ou au verre.

Un nouveau menu chaque semaine « Le système de la formule unique peut paraître rigide, mais cela nous permet de garantir que tous nos plats sont faits 100 % maison avec des produits de qualité. Surtout, ce menu éphémère change chaque semaine. Pas question de se répéter, même si cela nécessite un travail de planification plus important. Nous sommes perpétuellement en train de renouveler la carte. Au final, notre clientèle d’habitués, qui nous fait maintenant confiance, est assurée, chaque fois qu’elle revient, d’avoir du nouveau dans son assiette  », explique Francis Burnichon, avant de saluer son boucher, passé dire bonjour en voisin… Un signe que le comptoir a trouvé sa place parmi les commerçants et artisans du centre-ville. « Un des gros avantages de Villefranche pour nous, c’est que la plupart de nos clients et fournisseurs se trouvent dans un rayon de trois cents mètres… Mais cela veut dire aussi qu’il faut mériter la confiance des

gens : contrairement à une grande ville, ici, on ne peut pas compter sur une clientèle de passage », poursuit le cuisinier. Et pour aller chercher cette clientèle, au-delà des habitués, le Comptoir sait aussi se déplacer. Pour les plus accros, Francis et Frédéric proposent leurs plats à emporter ainsi qu’un service de traiteur et réception : du mariage à la cérémonie de vœux d’une entreprise, tout peut s’organiser ! « Aujourd’hui, le métier de restaurateur passe par l’adaptation à des demandes qui changent très vite. Qu’il s’agisse d’une clientèle d’affaires, de professionnels ou de particuliers, nous sommes capables de proposer des solutions à toutes les envies », argumente Frédéric Perret. Le comptoir Corlin, une adresse caladoise encore confidentielle… qui ne devrait pas le rester ! Comptoir Corlin 143, rue Corlin 69 400 Villefranche Tél. : 04 74 07 04 11 Ouvert midi & soir - fermé le dimanche (possibilité de privatisation pour les groupes jusqu’à 45 personnes) Menu du jour à 15 €, le midi. Le soir, menu unique à 22 €, différent chaque semaine.

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ACTUALITÉS JURIDIQUES Établissements de nuit : mise à disposition d’éthylotests

Baux commerciaux : normes environnementales

À compter du 1er décembre 2011, les « débits de boissons autorisés à fermer entre 2 h et 7 h » doivent mettre à la disposition du public « les dispositifs chimiques et électroniques certifiés permettant le dépistage de l’imprégnation alcoolique ». Les éthylotests devront être placés à proximité de la sortie, être visibles et signalés par un support d’information dont le modèle est fixé par arrêté.

Pour mettre en œuvre les objectifs de la loi GRENELLE I en ce qui concerne les baux commerciaux, la loi GRENELLE II a respectivement aménagé et institué deux mécanismes d’information incitatifs : - le diagnostic de performance énergétique (DPE), - l’annexe environnementale (nouveauté).

Les exploitants de discothèques, cabarets, bars d’hôtel ou bars à ambiance musicale etc. concernés devront donc « s’assurer qu’à tout moment la demande de dépistage peut être satisfaite dans un délai inférieur à quinze minutes » et proposer un nombre minimum d’éthylotest en fonction de l’effectif accueilli dans leurs établissements. Ils doivent se mettre en conformité avec l’ensemble des obligations prévues par l’arrêté au plus tard le 1er décembre 2011. Les textes n’indiquent pas si la mise à disposition des éthylotests chimiques ou électroniques doit être faite gratuitement ou à titre onéreux. Les salles des fêtes, les salles polyvalentes communales, dans lesquelles sont ouverts uniquement des débits de boissons temporaires, ne sont pas visées par l’article L. 3341-4 du Code de Santé Publique. Dans ces conditions, les communes ne sont donc pas dans l’obligation de s’équiper d’éthylotests, mais peuvent librement, dans le cadre d’opération de prévention, les mettre à disposition des usagers. A. 24 août 2011 (JO 1er/10) ; CSP article L.3341-4 créé par la loi n° 2011-267 du 14 mars 2011, art. 85, dite Loi LOPPSI II.

En pratique, ces deux outils sont destinés à permettre l’amélioration, notamment des performances des immeubles, leur consommation d’énergie, le contrôle des gaz à effet de serre et la gestion des déchets. Ainsi, le preneur d’un bail commercial devrait bénéficier d’économies de charges et le bailleur de la valorisation de la performance environnementale de son immeuble. Le DPE joint à tous les baux commerciaux (locations saisonnières exclues)* Le DPE est destiné à évaluer les performances énergétiques des locaux et à être accompagné de recommandations destinées à l’amélioration de cette performance. Il doit être établi avant tout vente ou location et pour dix ans par un professionnel habilité qui doit transmettre le diagnostic à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) aux fins d’études statistiques et de publicité. À cet effet, il a été créé une application informatique pour le recueil des DPE en vue de leur transmission à l’ADEME. Les modalités de transmission des DPE à l’agence ainsi que celles permettant à l’Etat et aux collectivités territoriales d’y avoir accès sont précisées par décret. Ces dispositions s’appliquent à tous les diagnostiqueurs immobiliers réalisant un DPE à compter de la publication de l’arrêté d’application, et au plus tard le 9 juillet 2012.

Contrats entre professionnels et consommateurs Les clauses des contrats proposés par les professionnels aux consommateurs doivent être interprétées, en cas de doute, dans le sens le plus favorable au consommateur ou au non-professionnel. L’énoncé de ce principe prévu par l’article L. 133-2 du Code de la Consommation a été rappelé récemment par la Cour de Cassation. C. Cass. n° 09-72.552 et n° 10-10.843 du 1er juin 2011.

Le DPE qui ne fournit qu’une estimation standardisée, indicative (simple valeur indicative), doit être tenu à la disposition de tout candidat acquéreur ou locataire. A priori, il ne peut ni être transmis électroniquement, ni mis à disposition sur un site internet. À compter du 1er janvier 2013, le DPE devra préciser les émissions de gaz à effet de serre de l’immeuble en cas de constructions ou d’extension de bâtiments. Depuis le 1er janvier 2011, les annonces publicitaires doivent préciser la classement du bien au regard de sa performance énergétique quel qu’en soit le support. * La loi du 6 juillet 1989 (art. 3-1) d’ordre public prévoit cependant toujours que le DPE est obligatoire pour la location saisonnière. Loi GRENELLE II n° 2010-788 du 12 juillet 2010 ; D. n° 2011-413 du 13 avril 2011 ; D. n° 2011-807 du 5 juillet 2011.

L’annexe environnementale ou « bail vert »

Baux commerciaux : évaluation des locaux Les propriétaires de locaux commerciaux dont la valeur locative a été déterminée par comparaison en application de l’article 1498, 3° du CGI peuvent obtenir la communication des procès-verbaux établis pour l’évaluation des immeubles types retenus comme termes de comparaison. CE n° 345564 du 18 juillet 2011.

Cette annexe doit être jointe aux baux portant sur des locaux de plus de 2.000 m2 à usage de bureaux ou de commerces conclus ou renouvelés à compter du 1er janvier 2012 et pour les baux en cours dans les trois ans de la date d’effet de la loi GRENELLE II, soit à compter du 1er juillet 2013. Le contenu de l’annexe prévu succinctement par la loi GRENELLE II doit être complété par décret ; elle nécessite une bonne connaissance de l’immeuble et de ses performances énergétiques Aux termes de la loi : « Preneur et bailleur se communiquent mutuellement les informations relatives aux consommations énergétiques. Le preneur « permet » l’accès aux locaux pour la réalisation de travaux d’amélioration de la performance énergétique » ; « Cette annexe doit prévoir les obligations qui s’imposent au preneur pour limiter la performance énergétique ». C. Env., art. L. 125-9, art. L. 125-9.2 et art. L. 125-9.3 ; Loi GRENELLE II n° 2010-788 du 12 juillet 2010.

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Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais

ACTUALITÉS CCI

www.beaujolais-cci.com - Contact • Tél : 04 74 62 73 00 - E-mail : cci@villefranche.cci.fr

Salon de l’entreprise : le bilan La deuxième édition du Salon de l’Entreprise organisé par la CCI qui s’est tenue le 25 octobre dernier à ParcExpo affiche une fréquentation en progression notable par rapport à l’an dernier. La manifestation, soutenue par Groupama, la Banque Populaire Loire et Lyonnais, la Caisse d’Épargne et le CDDRA, a accueilli 92 exposants et 1300 visiteurs. Les temps forts ont été nombreux, de l’inauguration du Salon par Noël Comte, Président de la CCI du Beaujolais, Michel Failletaz, Consul Général de Suisse à Lyon et Didier Loth Sous-préfet de Villefranche en passant par les multiples animations qui ont rythmé cette journée. La Suisse était l’invitée d’honneur de cette manifestation.

La Caisse d’Épargne s’affirme comme le partenaire de l’initiative économique en Beaujolais

Interview de Marc Civier (Direction Marché Professionnels et associations de proximité de la Caisse d’Épargne Rhône-Alpes) • C’est la seconde année que la Caisse d’Épargne RhôneAlpes se mobilise en tant que partenaire du Salon de l’Entreprise, organisé par la CCI du Beaujolais. Pour quelles raisons apportezvous votre soutien à cette initiative ? - La Caisse d’Épargne RhôneAlpes est la banque régionale la plus proche de la création d’entreprises. Elle intervient à ce titre dans beaucoup de domaines : la CERA participe

par exemple à toutes les platesformes d’aide à la création en Rhône-Alpes. Notre participation à un Salon appelé à accueillir des porteurs de projets est une façon pour nous d’être proches de terrain et totalement disponibles pour des rencontres et des demandes formulées dans le cadre d’un événement phare sur un territoire. L’implication de la CERA prend la forme d’un stand où les porteurs de projet peuvent s’entretenir avec un conseiller en toute confidentialité, ou de conférences, sur des sujets comme la sécurisation des paiements ou des solutions pratiques que nous proposons à la clientèle des professionnels. Par cette implication, la CERA s’affirme comme le partenaire d’un environnement économique et d’un territoire dans lequel, en tant que banquier, nous nous inscrivons totalement. • Quel retour faites-vous de l’édition 2011 ? - L’organisation était très aboutie, et le concept des villages, réussi ! Tous les exposants

ont pu apprécier l’ambiance chaleureuse et les relations de proximité qui ont pu se tisser. Pour nous, le Salon a été l’occasion de prendre connaissance de projets de qualité, qui concernaient tant la création que la reprise. Une quinzaine de rencontres ont donné lieu à des rendez-vous dans la suite du Salon, dont certains se sont déjà traduits par des ouvertures de compte. Nous dressons donc un bilan tout à fait positif, sur le plan de la qualité des projets en particulier. • Précisément, avez-vous pu mesurer des freins, ou des hésitations liées à la conjoncture ? - Il existe un climat d’inquiétude certes. Mais parce que la conjoncture est difficile, il n’est pas non plus aisé de trouver un emploi. Dès lors, de plus en plus de personnes souhaitent prendre leur destin en main pour créer une activité. Nous constatons cela aussi bien chez les jeunes que du côté de publics ayant déjà une bonne expérience

derrière eux. Bien sûr, dans un contexte économique tendu, le banquier sera plus attentif au risque qu’il peut prendre - n’oublions pas qu’il est aussi garant des dépôts qui lui sont confiés en gestion - mais le passage du projet devant les plates-formes d’initiatives locales ou le regard d’autres professionnels comme les experts-comptables, est de nature à le rassurer. Ces dispositifs dédiés aux créateurs représentent véritablement des opportunités de muscler un projet, de le revisiter sous le regard d’experts et, à terme, de le fiabiliser. J’ajouterais que, grâce à l’intervention de la Fondation des Caisses d’Épargne, nous sommes aussi opérateurs pour offrir des solutions de microfinancements pour des particuliers ou des professionnels. Nous pouvons ainsi intervenir pour financer l’achat d’un véhicule qui permettrait à une personne de trouver un travail ou de créer une activité.

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ACTUALITÉS CCI

Salon de l’Entreprise : Un nombre d’exposants et de visiteurs en progression notable

Un espace innovation

Sous forme d’un village du Beaujolais, le Salon de l’Entreprise a rassemblé 92 exposants, commerçants, sous-traitants, TPE, PME, prestataires de services ou institutionnels contre 70 l’an passé. Des chiffres en progression par rapport à l’an dernier. Le nombre de visiteurs est également en forte augmentation pour atteindre 1300. Les exposants ont souligné que de nombreuses affaires se sont conclues.

De nombreux temps forts Le Salon de l’Entreprise a accueilli une vingtaine de conférences offrant à l’assistance, constituée d’exposants et de visiteurs, un panorama de thématiques liées à la vie et au développement de l’entreprise.

Au sein de l’espace innovation, une dizaine d’entreprises locales présentait à un public curieux leurs savoir-faire à travers des produits innovants conçus ou développés sur le Beaujolais.

Une boutique exemplaire Cet espace rassemblait les pratiques exemplaires pour optimiser un point de vente depuis l’attraction du client jusqu’à l’optimisation de l’acte d’achat ainsi que la diminution des charges, telles que la réduction du poste énergétique en favorisant les gestes éco-citoyens. Le fascicule « concentré des bonnes pratiques en matière de développement durable » édité pour l’occasion, est disponible à la CCI.

À noter : le financement de la CEE était abordé dans le cadre de « ruralité et développement économique » par Michel Dantin, député européen, et Marc Challeat, secrétaire général aux Affaires Régionales. À l’occasion de l’anniversaire de la marque Made In Beaujolais, créée 10 ans plus tôt par la CCI, une conférence évoquait la marque territoriale en présence du Consul de Suisse pour un regard croisé avec le label Valais Excellence présenté par son directeur Yvan Aymon.

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ACTUALITÉS CCI

le bilan en images Remise des Trophées « Excellence 2011 » Enfin, le Salon de l’Entreprise a été l’occasion de remettre les Trophées « Excellence 2011 » promotion Patrick Lepin récompensant les entreprises exemplaires du territoire.

Trophées Entreprises du Patrimoine Vivant • Société Tararienne de Rasage : René Giroud Activité : rasage de textile à destination du luxe - apprêt mécanique à façon • Céramiques du Beaujolais : Jean-Philippe Dubet Activité : fabrication authentique de carrelages, carreaux, vasques… en terre cuite Distinction : deux entreprises qui ont su faire perdurer une activité traditionnelle tout en s’adaptant aux exigences du marché et en s’attachant à garantir une très haute qualité de produits labellisées Entreprises du Patrimoine Vivant (EPV) par le MinEFI. Trophée Industrie • Gardette Industrie Philippe Gardette Activité : usinage mécanique, fabrication de pièces de fixation, transmission, assemblage Distinction : primée dans le cadre du Midest (salon de la sous-traitance industrielle) par le Ministre de l’Industrie pour son innovation organisationnelle mise en place afin de sectoriser ses produits et de créer des marques spécifiques. Trophée Transmission des Savoirs • Romaire SA Gilles Romaire Activité : usinage mécanique, fabrication de pièces de fixation, transmission, assemblage

Distinction : la société Romaire a participé une nouvelle fois au concours Bravo l’industrie, démarche de rapprochement école-entreprise, avec le collège Faubert de Villefranche S/S. Trophée Tourisme durable • Marguerite et Compagnie : les oenolodges François Guillemard Activité : créer des habitations légères de loisirs écoconstruites et qui valorisent les produits du territoire Distinction : Prix Innovation Touristique 2010 de la Région Rhône-Alpes dans la catégorie Tourisme durable, écotourisme. Trophée International • St Jean Industrie Emile Di Serio Activité : équipementier de l’industrie automobile/fonderie Distinction : implantée dans 10 pays avec 1000 collaborateurs au niveau international, St Jean Industrie a reçu le Prix de l’Entreprise Internationale dans le cadre du Prix de l’Entrepreneur de l’Année Rhône-Alpes Ernst&Young. Trophée Commerce & Services Accessibilité Handicap • Restaurant Les Maritonnes Hans Meijboom Activité : restaurant gastronomique et hôtel Distinction : a obtenu le label national « Tourisme et Handicap ».

Trophée Coup de Cœur • Hartmann Jean Marc Rolhmann Directeur Logistique Activité : Spécialiste des produits médicaux à usage unique en milieu hospitalier, maisons de retraite et pharmacies, Plate-forme logistique implantée en Beaujolais à Belleville (48 000 m2), spécialisée dans le stockage et la logistique de produits d’hygiène et soin Distinctions : 3 Trophées obtenus lors de la remise des trophées Meilleures Plate-Formes Logistiques Européenne au salon SITL 2011 : • Trophée de la Performance du Management des Hommes : notamment pour le management participatif et à la formation permanente à l’évolution des métiers assurant une bonne capacité d’adaptation des collaborateurs au changement et leur implication dans les projets. • Trophée de la Performance Environnementale : préservation de la biodiversité, traitement des eaux de pluie, économie d’énergie, tri et compaction des déchets, politique de transport durable, démarche générale de management environnemental. • Trophée d’Or : pour sa meilleure position dans l’ensemble des catégories process, environnement, management et e-commerce. Notez dès à présent le rendezvous 2012 du Salon de l’Entreprise : jeudi 25 octobre.

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ACTUALITÉS CCI

Des entreprises qui courent

Pour sa troisième édition, la remise des Trophées du Challenge Inter entreprises a eu lieu à Arnas ce 15 décembre dernier lors de la première nuit des Trophées du Marathon international du Beaujolais Nouveau. Une quinzaine d’équipes au total ont ainsi été distinguées par les organisateurs. Trois courses, le marathon, la 12 km et le semi-marathon ont offert le 19 novembre dernier aux 6400 coureurs venant de 15 pays un parcours nouveau, redessiné, à la découverte des villages et vignes du Beaujolais de Fleurie à Villefranche. Ravitaillements, dégustations œno-sportives, orchestres et points d’animation ont donné un ton convivial à ces courses. La CCI du Beaujolais avec sa marque Made in Beaujolais® est partenaire de cette manifestation qui s’inscrit dans les Fêtes du Beaujolais Nouveau, les Beaujolais days. Cet événement sportif d’envergure favorise le développement touristique et génère des retombées économiques locales. Les Trophées du Challenge Inter entreprises 2011 remis par la CCI ont récompensé les équipes suivantes : • Course 12 km Salon Philippe Running Conseil 04:38:26 Terroirs Originels 05:34:45 MCM Casing 05:44:22 • Course semi marathon Demeures caladoises 05:32:53 Demeures caladoises 05:38:48 SOGEXI 05:41:55 • Course marathon Ville de Villefranche 11:02:11 LAB’ELYSEES 12:19:27 • Prix spécial : le plus grand nombre d’équipes engagées dans la course de 12 km EUROVIA : 4 équipes 34

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Nouvelle permanence à la CCI ! En partenariat avec l’Ordre des avocats de Villefranche-surSaône, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais met en place une permanence juridique mensuelle à destination des entreprises et des porteurs de projet. Ce partenariat prend la forme d’un conseil gratuit d’une demi-heure, chaque dernier lundi du mois entre 14 h et 17 h. Cette permanence aborde principalement les questions sur les baux commerciaux. Les premières rencontres ont lieu le 30 janvier sur inscription. Pour en savoir plus et bénéficier dès à présent de ce service gratuit, en toute confidentialité, contactez la CCI. Pour connaître les prochaines dates : www.beaujolais-cci.com • Commerçants : Contact : Service Commerce Corinne Berthier cberthier@villefranche.cci.fr • Créateurs, repreneurs, entrepreneurs autres que commerçants : Contact : Espace Entreprendre htabii@villefranche.cci.fr / Tél. : 04 74 62 73 00

Rencontres de la création le 21 juin Jeudi 21 juin aura lieu la rencontre de tous les stagiaires du Stage « 5 jours pour entreprendre », promotions 2008 à 2011, organisée par la CCI. Dans un esprit convivial, les anciens stagiaires se retrouveront, qu’ils aient déjà ou non créé leur entreprise, pour partager leurs expériences et aussi « réseauter ». Les stages, riches de rencontres et d’échanges, ont permis de tisser des liens entre créateurs. Cette manifestation, première du genre, élargira leurs connaissances au sein d’une même famille d’entrepreneurs et pourra donner naissance à un nouveau club. Contact : Muriel Salembien Espace Entreprendre / msalembien@villefranche.cci.fr

Bilan de la semaine de la création Plus de 120 personnes ont participé à cette 9e édition de la semaine régionale de la création, reprise, transmission déclinée en Beaujolais du 14 au 18 novembre dernier. Conférences, ateliers et rendez-vous individuels étaient proposés aux futurs entrepreneurs, soucieux de s’informer et de valider leur projet. Rappelons que l’Espace Entreprendre de la CCI accompagne les porteurs de projets de l’idée à la concrétisation et assure un suivi post-création. Ainsi c’est plus de 800 porteurs de projets qui ont été accueillis et renseignés en 2011. Le Beaujolais a enregistré 860 immatriculations en 2011. Contact : Muriel Salembien Espace Entreprendre / msalembien@villefranche.cci.fr


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• Excel bases de données et tableaux croisés dynamiques................... 8 mars • Powerpoint fonctions de base...................... 2 mars * • Powerpoint fonctions avancées.................... 23 mars * • Outlook fonctions de base............................ 27 mars * • Outlook fonctions avancées.......................... 30 mars * • Créer un e-mailing....................................... 9 mars Nouveau ! • Créer un site simple avec des logiciels gratuits............................ 15, 19 et 22 mars • Améliorer vos supports de communication et images........................ 23 et 29 mars

MANAGEMENT & COMMUNICATION RESSOURCES HUMAINES • La gestion des tensions et des conflits... 5, 6 et 28 mars • Formation de formateurs....................... 12, 13, 20 mars

et 3 avril

• Prendre la parole en public.................... 19, 22 et 29 mars • L’essentiel en droit du travail................. 5 et 8 mars • Le Comité d’entreprise attributions et fonctions......................... 23 mars

COMMERCE INTERNATIONAL

*Offre tandem = 2 formations = 1 prix

• Les règles incoterms 2010......................23 mars VENTE & RELATION CLIENT

• La TVA à l’international...........................2 mars • DEB et TVA intracommunautaire.............27 février

• Convaincre par l’écoute et l’art de la négociation..........................15 et 16 mars

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• Répondre et gagner des appels d’offres par voie électronique..............................5 et 6 mars • Gérer les réclamations au téléphone......27 et 28 février

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GESTION & COMPTABILITÉ • Etablir ses comptes de fin d’exercice........... 28 fév., 2, 6

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• Gérer la trésorerie....................................... 27 février • L’analyse financière...................................... 2 et 9 mars

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Taxe d'apprentissage 2012 Chefs d’entreprise, ne versez plus, investissez !

Chefs d’entreprise :

vous devez verser votre taxe d’apprentissage à la fin février. C’est une taxe dont vous pouvez décider l’affectation. A vous de choisir ! Chaque chef d’entreprise assujetti à la taxe d’apprentissage peut choisir de l’investir dans des établissements dont la proximité, les formations, les cursus lui apportent des réponses concrètes en termes de formation, de compétences, de savoir-faire. Au regard des montants concernés : plus de 140 millions d’euros sont traités chaque année par les cinq organismes collecteurs rhônalpins – bien choisir est capital.

Deux façons complémentaires d’exercer et de contrôler votre choix : - vous choisissez le ou les établissements auxquels vous réservez tout ou partie de votre taxe d’apprentissage en indiquant leur nom sur votre bordereau de versement, ou - vous vous appuyez sur votre CCI dont les membres, eux mêmes chefs d’entreprise, connaissent vos préoccupations pour répartir tout ou partie de votre taxe d’apprentissage. Dans les deux cas vos choix seront scrupuleusement respectés. Le bon équilibre et surtout l’efficacité de l’emploi de la taxe d’apprentissage seront assurés.

CCI du Beaujolais : votre partenaire - votre collecteur En savoir plus : Maryse Décote - 04 74 62 74 10 mdecote@villefranche.cci.fr

Vous avez la possibilité d’effectuer votre déclaration en ligne :

www.facilitaxe.com/ccivillefranche Un service rapide et complet :

Accompagnement au calcul Répartition aux établissements scolaires Paiement en ligne


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