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2012
Bilan et analyse de l'activité économique du Finistère en 201 1 Cocef
Conférence des chambres économiques du Finistère
Sommaire
Focus
Focus
Focus
2
4-5
Synthèse
6-7
Démographie
8-9
Entreprises
10 -11
Emploi et marché du travail
12 - 13
Entreprises de production culturelle
14 - 15
Agriculture
16 - 17
Agroalimentaire
18 - 19
Ports de pêche
20 - 21
Industrie
22 - 23
Filière automobile
24 - 25
Bâtiment
26 - 27
Commerce et artisanat de service
28 - 29
Tourisme
30 - 31
Filière nautique
32 - 33
Ports de commerce
34 - 35
Aéroports
36 - 37
Commerce international
38 - 39
Les chambres économiques
Cocef • Conférence des chambres économiques du Finistère
Edito
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Finistère nouvelle génération
F
inist’éco, fruit de la collaboration entre les cinq chambres économiques du département, dresse chaque année le bilan de santé de l’économie finistérienne. La 16e édition de cet ouvrage de référence livre une analyse détaillée de l’ensemble des secteurs d’activités qui font la force et la singularité de notre économie. À cette occasion, nous avons souhaité mettre en lumière des filières remarquables de notre territoire. Certaines sont discrètes et parfois méconnues, à l’image de la filière automobile. D’autres sont emblématiques, comme la filière nautique, ou à forte résonance en termes d’image pour l’industrie culturelle. La décennie 2010 marque également l’arrivée d’une génération d’entrepreneurs, jeunes talents ou apprentis, surnommée « génération Y ». Elle introduit de nouveaux comportements dans le monde professionnel. D’ici 2015, cette génération, constituée de jeunes gens nés entre 1980 et 1995, devrait représenter 15 % de la population européenne et 40 % des actifs en France. Elle a éclos avec l’arrivée massive de l’informatique grand public et a connu le début de l’intérêt pour l’écologie. Parfois qualifiés d’individualistes, plus exigeants vis-à-vis de l’entreprise et mobiles, ils disposent pourtant de cartes maîtresses pour l’avenir. Nés avec une longueur d’avance en matière de nouvelles technologies, ils ont la fibre commerciale et une culture internationale. Ils s’appuient volontiers sur les réseaux sociaux pour se faire connaître et reconnaître. Nombre d’entreprises sur le plan local ressentent un décalage entre les besoins, attentes de cette population et le mode de fonctionnement en place au sein de l’entreprise. Une évolution des pratiques de management est nécessaire pour s’adapter à l’évolution des mentalités. Certaines structures misent sur des formations en interne pour intégrer les jeunes et réduire les chocs générationnels. Toutes sont conscientes qu’ils sont l’avenir des entreprises. Compte tenu des perspectives démographiques, la transmission d’entreprise devient également un enjeu décisif. Les chambres économiques sont en veille permanente pour que la transition avec cette génération se fasse en douceur et qu’elle assure la pérennité d’un savoir-faire reconnu.
Michel Guéguen
Président de la chambre de métiers et de l’artisanat du Finistère et président de la Cocef
Jacques Jaouen
Président de la chambre d’agriculture du Finistère
Frank Bellion
Président de la chambre de commerce et d’industrie de Brest
Jean-Paul Chapalain
Président de la chambre de commerce et d’industrie de Morlaix
Jean-François Garrec
Président de la chambre de commerce et d’industrie de Quimper Cornouaille
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Synthèse
Reprise fragile Dans un contexte économique international toujours tendu, l’économie finistérienne a globalement bien résisté en 2011. Plusieurs secteurs d’activités ont renoué avec la croissance, d’autres se sont maintenus.
M
+ 16
%
de logements mis en chantier. C’est la progression la plus importante enregistrée au niveau régional.
4
algré une dégradation du marché de l’emploi en 2011, notamment pour les seniors, le taux de chômage nistérien demeure inférieur a mo enne nationale (9,4 %). Cependant, la progression du nombre de demandeurs d’emplois a été plus forte que sur ensemb e de a France e ch ma e de on ue durée oursuit sa croissance Le nombre d’établissements finistériens (40 307) est stable. Les immatriculations d’entreprises ont baissé et les radiations augmenté. Le secteur des services demeure dynamique avec plus de 1 000 créations ex nihilo d’établissements. À l’inverse, les activités agricoles et du bâtiment ont enregistré un recul de leur parc.
Industrie et commerce résistent Le secteur industriel breton a connu un 1er semestre satisfaisant a ec un chiffre d affaires en hausse, suivi d’un ralentissement le reste de l’année, qui devrait se poursuivre en 2012. n Finistère a rès usieurs années de baisse a situation de l’emploi dans ce secteur s’est maintenue es industries a roa imentaires ont
Cocef • Conférence des chambres économiques du Finistère
ar ement contribué ce redressement Quelques grandes entreprises ont été reprises par des groupes d’envergure internationale. Malgré la hausse des prix et la baisse des dé enses de consommation offre commerciale s’est stabilisée. L’équipement de la maison a encore reculé tandis que l’équipement de la personne continue de progresser. Le nombre de commerces alimentaires a été plutôt stable. La commission départementale d’aménagement commercia a rendu a is fa orab es autorisant près de 37 000 m², dont 28 000 en création.
Reprise du bâtiment Après 3 années consécutives de baisse d’activité, le secteur du bâtiment renoue avec la croissance. Les mises en chantier de logements ont augmenté notamment en one ittora e e non résidentiel a également connu une progression des surfaces construites e nou eau marchés iés au Grenelle de l’Environnement s’ouvrent aux rofessionne s Ce endant a crise économique toujours présente, l’accroissement du coût des matériau a n de dis ositifs te s que e r t tau éro dans ancien sont autant de facteurs qui ourraient nuire a enir de ce secteur
Demande mondiale forte en agriculture
Ports et aéroports : croissance des trafics
Depuis 2010, les échanges extérieurs, tous secteurs confondus ont renoué a ec a croissance n Finistère a ro ression de a a eur des e ortations a été moins forte que ce e des im ortations n baisse our a e année consécutive, le solde commercial est devenu déficitaire. Les ventes de produits des industries a ro a imentaires ers étran er notamment ceux de la catégorie « viande et roduits base de iande ont ar ement contribué a hausse des e ortations Les échanges avec l’Europe ont encore au menté our es e ortations et our es im ortations ta ie demeure le 1er client et l’Allemagne le 1er fournisseur La croissance de la demande mondiale a été ut t fa orab e au roduits a rico es nistériens. Le prix payé aux producteurs de lait a ro ressé de et eur roduction de rès de e secteur orcin a é a ement ro té de cette con oncture rès années dif ci es les revenus se sont mieux tenus. Cependant, le coût de l’aliment continue d’augmenter. es roducteurs de é umes frais notamment de tomates ont connu une année us dif ci e a crise sanitaire en ema ne iée a bactérie E. coli, a réduit la consommation et fait chuter es ri n des in estissements lourds sont prévus pour la mise aux normes bien tre anima des b timents porcs. À moyen terme, la disparition des quotas aitiers a ri fait craindre une forte fluctuation des prix.
Le trafic de l’aéroport de Brest-Bretagne poursuit sa croissance. Avec près d’un million de passagers, il a progressé de 7,8 %. Les compagnies low cost ont renforcé eurs arts de marché Les vols vacances ont enregistré un recul de fréquentation en raison notamment du rintem s arabe et de attentat de arra ech Le trafic de l’aéroport de Quimper-Cornouaille retrou e une é o ution ositi e mais son ni eau reste encore ar ement inférieur ce ui de Avec plus de 3 millions de tonnes en 2011, le port de commerce de Brest a atteint un nouveau record de tra c eu e tra c d h drocarbures a reculé, touché par une baisse de la consommation de carburants. En revanche, celui des conteneurs a dépassé pour la 1re fois (1) a barre des . Malgré un retrait du nombre de assa ers de rest reste le 1er ort sur a fa ade at antique our l’accueil des paquebots de croisière. Sur le port de oscoff oscon es tra cs assa ers et de fret des ferries ont ro ressé res ecti ement de et e tonna e fret arri é ar cargo a reculé de 10 %. Le trafic du port de Quimper-Corniguel renoue avec la croissance n n acti ité commercia e du ort de ouarnene s est accrue de rès de
Les criées ont la pêche Après l’amorce de 2010, les résultats des criées finistériennes ont encore progressé, tant en o ume qu en a eur Le port du Guilvinec est passé 2e port de France a rès ou o ne sur er et de ant orient e ri mo en a au menté de en raison d un recu de offre d es èces bon marché et d’une amélioration de la qualité des prises. Les investissements pour moderniser les équipements demeurent dynamiques, avec un effort our énéra iser a ente distance permettant une meilleure valorisation des roduits a ré ces bonnes erformances es rofessionne s restent inquiets face a hausse du prix du carburant.
Moins de touristes ec mi ions de nuitées a fréquentation touristique est en recul de 0,7 %. Cette évolution est proche de celle observée au niveau régional. L’absence de ponts au mois de mai et la mauvaise météo en août ont contribué cette baisse a croissance du nombre de clients étrangers en 2010 ne s’est pas poursui ie contrairement a c ientè e fran aise en ro ression dans es cam in s et es h te s Ce hénomène eut s’expliquer par le contexte de crise économique.
+ 11
%
de produits exportés (en valeur). La croissance des échanges extérieurs se poursuit en Finistère, mais son solde commercial est devenu négatif, du fait d’une progression des importations qui demeure plus dynamique (+ 32 %).
S’adapter au changement Dans un environnement économique incertain, es rofessionne s doi ent sans cesse in estir pour s’adapter aux nouvelles règles de marché rester com étitifs et ré ondre au normes actue es et futures a structure économique évolue avec, par exemple, des exploitations agricoles moins nombreuses mais plus grandes. arri ée de a énération est un autre dé que les entreprises doivent intégrer.
(1) EVP : équivalent vingt pieds, unité de mesure des conteneurs.
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Démographie
Nouvelle génération Si le Finistère vieillit, il voit aussi l’arrivée de nouvelles générations. Proportionnellement moins nombreux, mais toujours mieux formés, ces jeunes rencontrent pourtant plus souvent des problèmes d’intégration. Ils restent porteurs de renouveau et de créativité, tant pour les entreprises que pour le développement du territoire.
A
9 823 naissances en 2010. Source : Insee – 2011.
6
u 1er janvier 2009, 893 914 personnes i ent en Finistère (1). La croissance de la population est plus marquée sur la période 1999-2009 que sur les années 1990, mais e e est inférieure a mo enne ré iona e et fran aise ar an contre en France métro o itaine e so de nature se réduit mais reste néanmoins ositif a ro ression démographique résulte essentiellement d’un solde migratoire excédentaire. Or, le département attire surtout des actifs ut t eunes arri ants sur 3 ont moins de 40 ans.
Des jeunes relativement moins nombreux Ces actifs sont sou ent accom a nés d enfants de moins de ans s sont aussi us qua ifiés ors que e nombre de eunes Finistériens de moins de ans avait reculé entre 1990 et 1999, il a proressé de uis a ec arri ée de fami es jeunes. Les communes périphériques aux villes en sont les principales bénéficiaires. À l’inverse, le nombre de moins de 20 ans a diminué dans Brest métropole océane et Quimper Communauté (2). endant on tem s a fami e finistérienne a été plus nataliste que la moyenne. Avec
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naissances en e Finistère est désormais moins dynamique qu’au niveau régional. Le département représente encore le quart des naissances domiciliées en Bretagne. Mais leur nombre tend baisser de uis a ors qu en Bretagne il progresse de 2,1 %. Le taux de natalité reste néanmoins proche de la moyenne régionale (11,3 ‰ contre 11,9 ‰) ; l’écart s’explique surtout ar une us faib e ro ortion de femmes en e d a oir des enfants ans e m me tem s indice de fécondité ne cesse de s amé iorer i est assé de enfant ar femme en enfants en éanmoins en Finistère comme en reta ne es fami es nombreuses de enfants ou us se font us rares entre et Les comportements changent. La part des naissances hors mariage est devenue majoritaire en Finistère en es Finistériens comme es retons se marient moins. En 2009, l’état civil a enregistré 3 394 mariages dans le département, soit une baisse de 23 % en 10 ans. Une évolution plus marquée qu en France métro o itaine ou m me qu en reta ne ara è ement acs ont été conc us en Finistère en soit 4 Pacs pour 10 unions (mariages et Pacs). Ce mode d’union continue de progresser mais s’accompagne aussi d’une hausse des dissolutions. La monoparentalité s’est accrue
eunes de ans reste fois us é e é que ce ui des ans et e us im ortant des départements bretons. Cela se traduit notamment par un départ important de jeunes entre et ans e Finistère est e seu dé artement breton enre istrer une baisse de a o u ation des moins de ans entre et contre en reta ne Ce sont en articu ier es ersonnes ées de ans qui quittent e territoire en Finistère contre en Bretagne). es eunes sont da anta e e osés a au reté ec des tau su érieurs es eunes de moins de ans sont es us touchés n des Finistériens de ans et des 20-24 ans sont qualifiés comme pauvres. a au reté commence s atténuer artir de ans iso ement socia fami ia ou éo rahique est un facteur a ra ant e suicide est a remière cause de morta ité che es ans es com ortements addictifs a coo tabac cannabis sont us fréquents che es eunes Finistériens que our ensemb e des eunes Fran ais des ar ons et des es déc arent a oir été i res au moins fois durant es derniers mois contre de ensemb e des eunes en France (3). out comme au an nationa force est de constater que la solidarité intergénérationne e n inter ient as suf samment en ers es eunes eur inté ration au monde rofessionne s a ère sou ent us dif ci e r a enir du Finistère dé end ar ement de sa ca acité attirer et arder ces nou e es énérations
de de uis us d une fami e a ec enfant sur est au ourd hui mono arenta e en Finistère contre en reta ne
Toujours mieux formés es eunes Finistériens se distin uent de uis longtemps par un niveau élevé de réussite aux examens nationaux, que ce soit pour le diplôme du brevet ou pour le baccalauréat. Le taux de réussite au bac en est de our es séries énéra es contre en reta ne et en France et de our es séries technologiques (contre 87,2 % en Bretagne). Une proportion non négligeable de jeunes quitte leur département d’origine pour suivre des études supérieures. Le solde migratoire dans cette tranche d e est donc né atif i ettrisme est é a ement moins fréquent dans e dé artement des eunes de ans en ont d im ortantes dif cu tés de lecture, contre 4,9 % au niveau national. Seuls 12 % des jeunes de 30 ans sortent du système scolaire sans un CAP, un BEP ou un bac contre en France métro o itaine et en reta ne Ce endant bien formés ou non, les jeunes rencontrent très souvent des dif cu tés our s inté rer dans a ie acti e
Une intégration plus difficile Sur le plan géographique, des déséquilibres énérationne s sont dé erce tib es entre es villes, le littoral et les espaces ruraux intérieurs, avec une dissociation croissante entre lieux de vie et espaces de travail. i s sont bien formés e tau de ch ma e des (1) Résultats du dernier recensement de l’Insee, publiés le 1er janvier 2012. (2) (3) Dossier d’Octant n°52 – Insee.
Les chiffres clés
1 Finistérien sur 4 âgé de moins de 20 ans Source : Insee – 2011.
Pyramide des âges du Finistère
Source : Insee – Fin 2010.
% 93,6 de réussite au bac en 2011 Source : Académie de Rennes – 2011.
Les jeunes adultes plus mobiles
Nombre d’enfants âgés de moins de 25 ans par famille
3000 Entrants Sortants
2500
2000
3 enfants 8%
1500
4 enfants et plus 2%
1000
2 enfants 20 %
500
0
5
15
25
35
45
55
65
75
85
95
Âge
Source : Insee – Recensement 2006.
Échanges migratoires par âge du Finistère avec les autres départements de France métropolitaine sur la période 2001-2006.
1 enfant 20 %
Aucun enfant 50 %
Source : Insee – 2011.
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© Simon Cohen
Entreprises
Une année mitigée La croissance du nombre d’établissements de services, plus modérée que les années précédentes, compense à peine les pertes du BTP et de l’agriculture. Les radiations augmentent et les immatriculations baissent. Le solde reste malgré tout positif.
A
-4
%
d’immatriculations en Finistère (hors auto-entrepreneurs). Source : Fichiers des entreprises de la chambre de métiers et de l’artisanat, des CCI du Finistère.
8
vec 40 307 établissements finistériens recensés au 31 décembre 2011, le nombre reste stab e ar ra ort n a ricu ture com te e oi(1) année récédente tations contre a tendance a baisse se oursuit e oitations mais e e est us imitée contre en es entreprises agricoles cédées profitent davantage aux agrandissements qu’aux nouvelles installations, mais le volume de production global reste identique. Après une embellie en 2010 e erd nou eau étab issements, essentiellement des structures de moins de sa ariés Ce secteur com tabi ise entités es industries a roa imentaires es autres industries héber ement et a restauration contribuent a stabi isation du stoc ien qu e e soit plus modérée, la progression des services continue Ce secteur a ne unités et reste e us im ortant a ec étab issements représentant 37 % du parc. Particularité cette année, les services aux particuliers perdent 9 établissements.
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Baisse des immatriculations Selon l’Insee, en 2011, le nombre de créations d entre rises recu e de en France La Bretagne suit la même courbe et enreistre créations de moins n mou ement us marqué en Finistère qui perd 13,4 %. Hors secteur agricole, auto-entrepreneurs et rofessions ibéra es es chambres économiques du Finistère ont enre istré créations en soit un recu de Tous les secteurs connaissent une diminution du nombre de créations sauf industrie a ro a imentaire unités es autres industries a construction et es ser ices sont les secteurs les plus impactés par cette baisse rès a hausse de les créations ex nihilo sont stab es en contre année récédente Après l’engouement pour le nouveau statut, le nombre d’auto-entrepreneurs diminue en re résentant des
immatriculés. La part des autres entreprises individuelles est de 20 % et celle des sociétés de
Hausse des radiations étab issements ont été radiés sur le département, soit une augmentation de reste bien inférieur au de 2008. Les disparitions reculent avec contre en soit e commerce et a construction sont les secteurs où la baisse est la plus sensib e e uis ans es transmissions déc inent a ec transactions en et en ar contre année marque un retour a hausse a ec cessions d entre rises Selon le Baromètre, publication Bodacc (2) tarès es entes et cessions de fonds de commerce en France ro ressent de en 2011. À l’inverse, la Bretagne connaît une baisse de 0,9 %. Seul le Morbihan augmente ses transactions de e Finistère et es Côtes-d’Armor perdent 4 %, ainsi que l’Illeet i aine qui baisse de Le bilan 2011 d’Altarès indique une légère
ré ression des défai ances au ni eau nationa e nombre de redressements et iquidations udiciaires demeure un ni eau é e é a ec défai ances contre en 2009, année record. es tribunau de commerce du Finistère enreistrent demandes de u ement d ou erture de rocédure co ecti e dont 131 redressements judiciaires (119 en 2010) et 443 liquidations (408 en 2010).
Les chiffres clés Répartition des 40 307 établissements finistériens Services aux particuliers 5,8%
Autres services 12,7%
Agriculture 18,3% Pêche 1,8%
Services aux entreprises 9,3%
Pour mieux comprendre Les chiffres concernant les reprises et les transmissions (cf. tableau ci-dessous) ne sont pas identiques. Les formalités liées à ces évènements ne se font pas forcément au même moment, d’où ce léger décalage. Les informations fournies par les fichiers des chambres économiques du Finistère et celles de l’Insee ne recouvrent pas exactement les mêmes données et ne sont donc pas directement comparables. Elles intègrent notamment les auto-entrepreneurs et les professions libérales. Les données de l’Insee permettent cependant de compléter l’analyse par une comparaison de la situation finistérienne avec les départements voisins et les tendances nationales.
Industrie 6,5%
Hébergement et restauration 9,3%
BTP 13,8% Commerce 22,6%
La répartition des établissements par secteur d’activité ne change pas fondamentalement par rapport à l’année précédente. Le secteur des services progresse de 0,8 % et représente 37 % du tissu économique. Malgré la perte d’exploitations agricoles, l’agriculture reste à 18,3 %. Les autres secteurs maintiennent un poids équivalent à 2010. Source : Fichiers des entreprises de la CMA, des CCI du Finistère et de la chambre d’agriculture 29 d’après données MSA Armorique – données au 31 décembre 2011.
+2,3
%
(1) Source : Mutualité sociale agricole Armorique. (2) Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales
Solde en baisse mais toujours positif
de radiations en Finistère (hors auto-entrepreneurs) Source : Fichiers des entreprises de la chambre de métiers et de l’artisanat, des CCI du Finistère.
Immatriculations 2011
Radiations 2011
Secteur d’activité
Créations
Reprises
Total
Pêche
19
1
20
22
IAA
10
13
23
11
23
178
Autres industries BTP
349
Commerce Services
1 081
Total
2 165
9
34
472
440
Total 31 17
408 228
Autres
Suppressions Transmissions
Ensemble solde 2011/2010
Taux de création d’entreprises* en 2011
149
France
15,6 %
494
Bretagne
13,4 %
234
Côtes-d’Armor Finistère
738
398
7
23
14
4
18
771
2 936
1 807
744
2 551
+ 385
Source : Fichiers des entreprises de la chambre de métiers et de l’artisanat, des CCI du Finistère – données au 31 décembre 2011.
Le Finistère garde un solde positif (+ 385), 2 936 immatriculations pour 2 551 radiations (hors exploitations agricoles et auto-entrepreneurs). Les services conservent leur place de leader avec un solde de + 385. Le BTP enregistre 86 unités de moins.
12,4 %
e et i aine
14,4 %
Morbihan
13,9 %
Le Finistère et les Côtes-d’Armor sont les départements bretons les moins actifs en créations d’entreprises. Le département affiche 12,5 % tandis que la Bretagne atteint 13,4 % et le taux national est de 15,6 %. * Nombre des créations 2011 stock d’entreprises au 1er janvier 2011. Champ : activités marchandes non agricoles. Source : Insee, REE (Sirene).
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Emploi et marché du travail
Aggravation du chômage À l’image de la tendance nationale, le Finistère n’a pas échappé à la dégradation de la situation de l’emploi. Celle-ci a même été plus sévère qu’ailleurs, en particulier pour les seniors. Le chômage de longue durée poursuit sa croissance, l’activité intérimaire se réduit. Malgré tout, le taux de chômage des départements bretons reste nettement plus faible que dans les autres régions.
+ 0,3 point d’augmentation du taux de chômage en Finistère entre décembre 2010 et 2011. Source : Insee.
10
A
vec respectivement 8,3 et 8,0 % de tau de ch ma e e Finistère et a reta ne continuent se situer nettement en dessous de la moyenne nationale (9,4 %). Mais, en 2011, le nombre de demandeurs d’emploi (au sens du Bureau international du travail) y a plus augmenté qu’au niveau fran ais u décembre e Finistère com te demandeurs d em ois toutes caté ories confondues soit sur un an contre en mo enne nationa e
Jeunes et seniors plus touchés e dé artement enre istre demanen un deurs de catégorie A (1) soit an es demandeurs hommes et femmes au mentent dans les mêmes proportions (7,4 %), mais l’évolution varie selon la classe d’âge. ors que es demandeurs de ans se cantonnent a hausse des moins de
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ans atteint ce e des us de ans cu mine e ch ma e de on ue durée cro t de a ec ersonnes toutes caté orie et C confondues us du tiers des demandeurs recherchent un emploi depuis plus d’un an. L’évolution du chômage est contrastée entre pays finistériens. La Cornouaille (34 % des demandeurs d’emploi du département) conna t our a caté orie a us forte roression a ec e est sui ie du Centre uest reta ne et du a s de or ai e a s de rest des demandeurs résiste e mieu a ec
500 emplois salariés en moins Au 4e trimestre e Finistère erd em ois sa ariés ar ra ort a même période de 2010. Dans la construction, la baisse est de 1,4 %, tandis que l’industrie
est oba ement stab e es C tes d’Armor sont dans une situation globalement com arab e au Finistère d em ois sa ariés tandis que e et i aine et e orbihan s en sortent mieu Le niveau de l’activité intérimaire donne un autre éc aira e sur em oi Ce ui ci a asse fortement diminué dans e dé artement our ensemb e des caté ories socio rofessionne es es contrastes entre secteurs sont cependant notables : régression forte dans a roa imentaire hausse sensib e dans e b timent
Recul du chômage partiel e ch ma e artie est un dis ositif qui ermet au entre rises confrontées une baisse d’activité de réduire ou de suspendre temporairement leur activité tout en assurant aux salariés une indemnisation en compensation de la perte de salaire qui en découle. Il a pour but d’éviter des licenciements. n e ch ma e artie a fortement diminué en Bretagne, en nombre de demandes comme en nombre d’heures réalisées. Entre janvier et décembre, 880 demandes d’activités partielles ont été enregistrées et 449 400 heures consommées, contre 1 470 demandes et 1,47 M d’h en n Finistère es h du tota breton ont concerné e secteur a ricu ture s icu ture et che a ors que ce ui ci n a re résenté que
des heures de ch ma e artie dans les 3 autres départements bretons. Les industries manufacturières arri ent en e position, avec 30,7 % du total, en tête desquelles les industries agroalimentaires (10 % des heures). iennent ensuite héber ement restauration (8 %) et la construction (7,2 %). Au chapitre des tendances positives, on peut noter en Bretagne une augmentation sur l’année de du nombre d offres d em oi co ectées ar e em oi i ce chiffre est nettement inférieur a mo enne nationa e les tendances pluriannuelles restent meilleures dans a ré ion ur un indice d offres d emoi co ectées en décembre a reta ne se situe en décembre contre our a France a e ons é a ement que e marché caché des offres d em oi re résente près de 40 % du volume total. Les réseaux et le bouche orei e constituent tou ours un mo en ef cace de rechercher un em oi
Les chiffres clés Hausse de la demande d’emploi 20000
Décembre 2010 Décembre 2011
15000
10000
5000
0
Pays de Brest
Pays de Cornouaille
Pays de Morlaix
Pays Centre Ouest Bretagne
En Finistère, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A est en hausse de 7,4 % en 2011. Celle-ci est particulièrement marquée dans le pays de Cornouaille (+ 12,2 %) et dans le CentreOuest Bretagne (+ 9,8 %). Source : Direccte Bretagne.
Pour mieux comprendre Il y a en France deux sources principales concernant le chômage : • les statistiques du ministère du Travail réalisées à partir des fichiers des demandeurs d’emploi enregistrés par Pôle emploi ; • l’enquête emploi de l’Insee, qui mesure le chômage au sens du Bureau international du travail (BIT). Les chiffres présentés dans cet article sont issus de l’enquête emploi de l’Insee.
8,3
%
Taux de chômage finistérien au 31 décembre 2011. Source : Insee.
(1) Aucun emploi au cours du mois.
Légère diminution de l’emploi salarié* entre 2010 et 2011
Hausse du nombre de demandeurs d’emploi selon la classe d’âge 60 000
52 013
4e trimestre 2011
Finistère
183 070
Côtes-d’Armor
113 391
e et i aine
Évolution 4e trim 2011/ 4e trim 2010
57 299
50 000
42 205
4e trimestre 2010
53 993
44 160
40 000
30 000
20 000
10 000
Morbihan Bretagne
0
2007
2008
Moins de 25 ans
2009
25 à 49 ans
2010
2011
50 ans ou plus
France * Emploi salarié principalement marchand (hors agriculture). Source : Insee, estimations d’emplois.
Le nombre de demandeurs d’emploi de plus de 50 ans augmente de 15,2 % et celui des moins de 25 ans de 8,5 %, contre + 5,1 % pour les 25-49 ans. Source : STMT, Pôle emploi, Dares.
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Focus : Entreprises de production culturelle
Un secteur à forte résonance
La production de livres, de films, de musiques ou de spectacles est souvent le fruit de grands acteurs nationaux ou internationaux. Près de 170 entreprises, souvent de petite taille, existent à l’échelle de notre département. Pourtant, l’impact de ce secteur d’activité sur le territoire est plus important que ne le laisserait supposer son poids économique.
T
168
établissements finistériens produisent des biens culturels. Source : Fichier des entreprises – CCI 29 (janvier 2012).
erre cu ture e e Finistère accuei e chaque année plusieurs évènements de renommée nationale ou internationa e comme e festi a des iei es Charrues. De nombreux acteurs interviennent dans le domaine de la culture, qu’ils soient publics ou privés, associatifs cito ens artistes indé endants Peu nombreuses, les entreprises productrices de culture sont aussi souvent les plus méconnues. Elles constituent pourtant un mai on essentie de a fi ière u ni eau national, le secteur des industries culturelles est structuré par quelques grandes entreprises multinationales ou multisecteurs (souvent les deux), autour desquelles gravitent un nombre très important de très petites structures.
168 établissements, 233 emplois salariés e Finistère com te étab issements producteurs de culture. Ils ont déclaré
12
Cocef • Conférence des chambres économiques du Finistère
233 emplois salariés permanents, soit une moyenne de 1,4 emploi par établissement ec des entre rises a art des établissements de moins de 10 salariés est su érieure ce e obser ée dans l’ensemble du tissu économique finistérien (90 %). Seules 7 structures comptent 10 salariés et plus. La moitié d’entre elles appartient au domaine du spectacle vivant, es autres édition de i res ou a roduction de films et de vidéos. En revanche, les entreprises ayant une activité de création artistique n’ont déclaré aucun emploi salarié. Ce secteur d’activité apparaît comme plutôt jeune. Un tiers des entreprises ont moins de 3 ans, un peu moins de la moitié (40 %) ont entre 3 et 10 ans, tandis que seuls 28 % d’entre elles ont plus de 10 années d’existence. Avec un tau de création su érieur a mo enne c’est un secteur qui se renouvelle beaucoup. Con u uée a etite tai e des entre rises cette jeunesse indique par la même une certaine fra i ité
Diversité des productions Tous les types de production culturelle sont re résentés en Finistère édition de i res et produits imprimés, la production de films et de vidéos, l’édition musicale, le spectacle vivant et les activités artistiques. Seule l’activité de gestion de salles de spectacle n’est pas présente. C’est le secteur du spectacle vivant qui compte le plus d’établissements (30 %), juste devant l’édition (27 %) et la production vidéo (22 %). Une seule société propose la réalisation de jeux électroniques. Les entreprises du secteur culturel sont généralement im antées ro imité des randes a omérations n Finistère e es se ré artissent sur l’ensemble du territoire, notamment en Cornouaille, même si Brest en compte le plus grand nombre (37).
Acteurs de la culture locale n dehors de a oursuite de ses ob ectifs propres (source de divertissement, de plaisir ou d’émotion), la culture crée des richesses. Elle génère des retombées économiques
directes (billetterie, ventes de produits), indirectes (dépenses de consommation des visiteurs, notamment en hôtellerie-restauration et en n induites a cu ture artici e animation de a ie oca e a notoriété et attracti ité Ces entre rises ar e biais de la production de biens culturels, contribuent au rayonnement culturel du territoire. L’ensemble de la collectivité (population, entre rises ou oirs ub ics bénéficie du tra ai de ces rofessionne s diffuseurs de l’identité locale. L’analyse des données économiques ne permet pas de représenter la valeur symbolique, en termes de création artistique, portée par ces entreprises. Si leur poids économique n’est pas majeur, leurs valeurs artistiques, intellectuelles, patrimoniales sont très importantes. En raison de la configuration du secteur des industries de la culture, les petites entreprises locales jouent le rôle de décou reur et diffuseur de eunes ta ents et de conservation d’une création et d’une culture locale, qui n’intéresse pas les acteurs nationaux. Elles détectent de nouveaux artistes et assurent le maintien d’une hétérogénéité des produits proposés, garantissant ainsi a di ersité de offre cu ture e
Des établissements répartis sur l’ensemble du territoire
Les chiffres clés Établissements comptant plus de 10 salariés Nom
Activité Localité Effectif Édition de é et livres, disques SAS Éditions du Édition de ouarnene 13 Chasse-Marée revues Production de Myria Prod Brest 13 films et vidéos Production de Diogène Brest 12 spectacles Théâtre Activités Brest 12 de l’instant artistiques Éditions Éditions d’art de cartes Châteaulin 12 Jos Le Doaré postales Services SARL Clap techniques andré ar ec 11 Services pour spectacle vivant Coo
rei h
Source : Fichier des entreprises – CCI 29 (31 décembre 2011).
Répartition des 168 établissements par type de production Arts et activités de soutien au spectacle vivant 50
Édition de musique 26
Création artistique 9
Production de films ou de vidéos 37
Édition de livres, de revues et produits imprimés 45
Édition de jeux électroniques 1
Source : Fichier des entreprises – CCI 29 (31 décembre 2011).
Méthodologie Les données sont issues du Fichier des entreprises des CCI du Finistère. L’observation a porté sur les entreprises inscrites au Registre du commerce et des sociétés (RCS), en activité au 31/12/2011. Les activités prises en compte sont les suivantes : NAF
Source : Fichier des entreprises – CCI 29 (janvier 2012).
9003B
Libellé de l’activité Édition de livres Édition de revues et périodiques Autres activités d’édition Édition de jeux électroniques Production de films et programmes pour la télévision Production de films institutionnels et publicitaires Édition et distribution vidéo Enregistrement sonore et édition musicale Arts du spectacle vivant Activités de soutien au spectacle vivant Autre création artistique
2012
13
Agriculture
L’export dope les prix, pas les revenus Les exportations hors Europe ont permis en 2011 de maintenir à de très bons niveaux les prix du lait, des viandes porcines et bovines. Au contraire, les légumes frais ont eu à affronter une forte baisse de consommations à la suite de la crise sanitaire de l’été. La hausse continue des charges bride les revenus, toutes filières confondues. Le nouveau recensement agricole dresse la photo des exploitations finistériennes.
D
17 400 personnes travaillent de façon permanente dans l’agriculture finistérienne. Source : Agreste – RA 2010.
e uis automne a forte demande mondia e en ait tire roduction et ri a hausse n Finistère ce a s est traduit en 2011 par une augmentation des volumes de resque et des ri a és au roducteurs de es itres de ait Ceux-ci retrouvent le niveau de l’année 2008. Le résultat économique des exploitations laitières connaît une évolution comparable. Sur un an, il a été multiplié par 2,8, alors qu’il avait connu une baisse équivalente entre 2009 et 2010. Les producteurs de lait vivent avec des revenus de plus en plus fluctuants d’une année sur l’autre. Ils sont juste équivalents, en moyenne quinquennale, au revenu moyen des Finistériens toutes caté ories socio rofessionne es confondues
Meilleurs prix pour le lait et les viandes Le coût de production reste une préoccupation, tant d’un point de vue charges opé-
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Cocef • Conférence des chambres économiques du Finistère
rationnelles que de structure. Les niveaux d’investissements sont soutenus depuis ans resque deu fois us é e és que sur la période 2003-2007. Cette stratégie vise, en artie se ré arer a dis arition des e fra i ise quotas laitiers au 1er a ri néanmoins es entre rises face un ossib e retournement de conjoncture. Début 2012, si la demande, en particulier asiatique, reste forte a hausse de a roduction mondia e de lait conduit les cours au repli. Dans un contexte d’augmentation de la production orcine euro éenne a forte croissance de la demande mondiale a tiré les prix vers le haut, compensant la baisse de consommation interne u fait d une réduction de offre au États-Unis et d’une hausse de la demande brésilienne, les prix du porc dans ces deux pays ont rattrapé les prix européens, rendant a com étition e ort moins sé ère La Russie, premier client de l’UE, a augmenté ses achats de e a on e client) de 7 %, tandis que Chine et Corée (respectivement 2e et 4e clients) les doublaient presque.
Les chiffres clés
Crise médiatique pour les tomates
a reta ne en énéra et e Finistère en particulier, 2e dé artement fran ais roducteur de porc, ont profité de cette conjoncture fa orab e es ri a és au é e eurs ont grimpé de 14 %, pour une production quasi stab e es re enus se sont mieu tenus a rès années très dif ci es Cependant, les situations restent très disparates en termes de taux d’endettement et de trésorerie e co t de a iment équi a ent du co t de roduction a connu une nouvelle hausse en 2011.
Après le bon millésime 2010, la tomate renoue en 2011 avec les prix bas. Dans un conte te de forte croissance de a roduction a crise sanitaire en ema ne iée a bactérie E. coli, a provoqué une erte de confiance des consommateurs pour les crudités et engendré une chute des ri de Le recensement agricole 2010 confirme la tendance a diminution du nombre d e ploitations agricoles finistériennes. Celles-ci passent de 11 300 unités (RGA 2000 (2) soit Ce es qui se maintiennent sont us randes en surface ha contre en mais aussi en o umes de production : l’élevage laitier moyen détient aches contre au ara ant ne tendance au iei issement des chefs d e oitation est perceptible. En 2010, seulement 19 % d’entre eux ont moins de 40 ans, contre 33 % en 2000. Le renouvellement des actifs est un en eu ma eur our e secteur agricole.
Charges toujours à la hausse Alors que la fin de l’année laissait entrevoir une détente sur les marchés céréaliers et de soja, le début de l’année 2012 a contredit cet espoir. Autre sujet d’inquiétude : la mise aux normes bien tre anima des b timents a ant e 1er janvier 2013. Selon une enquête de la des roraaf (1) reta ne seu ement ducteurs de raient tre conformes a ré ementation euro éenne échéance ée (1) Draaf : Direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt. (2) Recensement général agricole 2000.
Répartition de la valeur des productions agricoles du Finistère en 2011 Autres productions végétales (céréales, fourrages, pommes de terre) 15% Légumes frais 11%
Autres (pépinières, fleurs, fruits…) 2% Viande de porc 30%
Volaille et œufs 14%
Lait 20%
Viande bovine 8%
Source : Chambre d’agriculture du Finistère d’après Agreste.
2 milliards
d’euros
Chiffre d’affaires des productions agricoles du Finistère en 2011.
Évolution des volumes de production animale Base 100 en 2000
Source : Chambre d’agriculture du Finistère d’après Agreste.
120
20 % des chefs d’exploitations du Finistère ont moins de 40 ans.
100
80
Viande porcine
Toutes les productions ne sont pas dans la même situation. L’aviculture est celle où le vieillissement des actifs est le plus marqué, tandis que la production légumière compte proportionnellement plus de jeunes.
Lait 60
Viande de volailles Œufs Viande de gros bovins Viande de veau
40
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011 (p)
Source : Chambre d’agriculture du Finistère d’après Agreste.
Le 1er janvier 2012 constituait la date échéance pour la mise aux normes européennes « bien-être animal » des bâtiments de poules pondeuses. Au vu du coût des investissements, certains éleveurs ont fait le choix de cesser cette activité, d’où une réduction de l’offre d’œufs depuis la fin de l’année 2011.
Type de productions
% de chefs d’exploitations de moins de 40 ans
Élevages porcins
19 %
Élevages laitiers
22 %
Exploitations légumières
26 %
Élevages avicoles
14 %
Source : Agreste – RA 2010.
2012
15
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Agroalimentaire
Année mi-figue, mi-raisin
L’agroalimentaire continue de résister à la crise, notamment grâce à l’export. À l’image de l’ensemble de l’industrie finistérienne, le secteur a néanmoins connu une année 2011 en demi-teinte : un bon 1er semestre suivi de perturbations sur la 2e moitié de l’année. Le renchérissement des matières premières engendre des difficultés dans certains secteurs.
+ 10
%
Hausse de la valeur des exportations de produits agricoles et agroalimentaires au départ du Finistère. Source : Douanes – valeurs arrêtées au 1er avril 2012.
16
E
n 2011, l’agroalimentaire breton a bénécié d une forte demande mondia e particulièrement en produits d’origine animale, qui a tiré les prix vers le haut. Le maintien de la consommation alimentaire intérieure, en o ume en a eur (1)), a é a ement contribué a hausse du chiffre d affaires du secteur Ce e ci est estimée ar enqu te annue e de a anque de France Dans un climat économique préoccupant et de montée du chômage, la 2e moitié de l’année s est dérou ée moins fa orab ement n Finistère es effectifs sa ariés de industrie agroalimentaire et du négoce agricole sont en é ère au mentation ersonnes ar contre es chiffres de intérim un des indicateurs de la santé de l’économie, ont de quoi inquiéter. Au 4e trimestre 2011, ceux de a roa imentaire sont en baisse de ar ra ort a m me ériode de a re-
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tagne connaît dans ce domaine une tendance simi aire mais de moindre am eur ous secteurs confondus a diminution de l’intérim dans le département est de 2,2 %.
Recul du solde commercial Les exportations de produits agricoles et a roa imentaires au dé art du Finistère ont grimpé de presque 10 %. Les importations ayant augmenté de 21 %, le solde commercia
oba
ar ra ort
est en recu de a distinction entre ro-
duits agroalimentaires et produits agricoles est importante. Les premiers présentent un solde en é ère baisse
tandis que es
seconds chutent de 32 % en raison d’importations dont la valeur a crû de 23 %.
Hausse des coûts de fabrication
usqu au e trimestre (2). D’où un prix de uf mu ti ié ar deu entre an ier et janvier 2012.
Les entreprises agroalimentaires ont dû affronter une hausse de eurs co ts de fabrication industrie de abatta e décou e de orc a annoncé des résu tats en forte baisse Ce a fait suite au mentation du ri du orc a é au roducteur et du refus de ses c ients sa aisonniers ou distributeurs d’accepter des hausses de tarifs e continue é a ement souffrir d un différentie de com étiti ité a ec ema ne essentie ement attribué des écarts de réglementations sociales. n fin d année es industries uti isatrices d’ovoproduits (biscuiteries…) se sont alarmées de a ambée du cours de uf n cause arri ée échéance au er janvier 2012, de la directive européenne sur les normes des cages de poules pondeuses. Certains éleveurs, incapables ou non désireux de financer les travaux, ont stoppé leur production. La chute des volumes aurait atteint 9 % sur 2011, et
L’enjeu logistique De par l’éloignement du département des rands centres de consommation fran ais et européens, la logistique constitue un enjeu crucial pour les entreprises agroalimentaires finistériennes es initiati es oient e our dans e but de massifier et mutua iser es chargements pour en réduire les coûts. En 2011, le GIE « Chargeurs Pointe de reta ne a été créé associe es sociétés bretonnes énaff tho Furic ocmaria et Chancerelle. Combiwest, société portée par la Sica de Saint-Pol-de-Léon et la coopérative Le Gouessant, entre autres actionnaires, a démarré l’exploitation régulière de la ligne ferro iaire ennes acon on en ro osant du trans ort intermoda fer route Fin une di aine de rotations ar semaine était proposée.
(1) Enquête de consommation Kantar World Panel. (2) Source : Agreste.
Stabilité de l’emploi dans l’industrie et le négoce agroalimentaires Secteur d’activités
2010
iandes
2011 8 109
Lait
2 444
Poissons et crustacés
3 927
Fruits et é umes
2 108
Aliments pour animaux
Soldes commerciaux des produits agricoles et agroalimentaires au départ du Finistère Produits agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l’aquaculture Produits des industries agroalimentaires Total
2 144
20 346
2011
- 234
- 310
Évolution 2011/2010
= 218
136
Sources : Douanes – valeurs arrêtées au 1 avril 2012.
60
%
Part des salariés bretons des IAA travaillant dans un établissement dont le centre de décision est situé en Bretagne (52 %) ou dans les autres départements du grand ouest (8 %). Source : Chambres d’agriculture de Bretagne – La Revue de l’observatoire des IAA – n° 104 – janvier 2012.
Répartition des salariés des IAA en Bretagne selon le type de capital majoritaire de l’entreprise
2 794 19 718
2010
er
Actionnariat financier Actionnariat 1 559 financier 3% agricole 1 940 4%
928
Autres industries et négoces alimentaires Total
Variation 2011/2010
Les chiffres clés
Actionnariat distribution 7 524 Actionnariat 14 % groupe IAA
international 5 412 10 %
+ 3,2%
dont industrie dont commerce de gros
3 473
Source : Fichiers des entreprises des CCI du Finistère – données au 31 décembre 2011.
Coopératif 15 095 27 %
Actionnariat familial 23 849 42 %
Source : « Analyse de la structuration capitalistique des industries agroalimentaires bretonnes » – Chambres d’agriculture de Bretagne – La Revue de l’observatoire des IAA – n° 104 – janvier 2012.
2012
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Ports de pêche
Année faste
Les criées finistériennes ont connu une excellente année 2011 avec une progression des volumes, des valeurs et des cours. Les gestionnaires poursuivent l’amélioration des halles à marée et des équipements portuaires. L’accent est mis sur le développement de la vente à distance et d’une politique commerciale.
+8
%
Hausse du volume des apports des criées finistériennes. Source : CCI du Finistère – mars 2012.
18
L
’année 2011 confirme la progression des volumes et des valeurs, amorcée en 2010. Au niveau national, la progression des ventes est de 11 % pour la valeur et de 3 % pour les volumes. La hausse du ri mo en est due un recu de offre d es èces bon marché (sardine, maquereau, anchois) et une amélioration de la qualité des prises. Si la commercialisation ou la gestion de la ressource n’ont pas posé de problème, l’inquiétude des marins pêcheurs s’est portée sur le prix du carburant, qui a vu une hausse continue depuis début 2009.
de
des a eurs
uatre criées
finistériennes sont toujours aux avant-postes du classement établi par Le Marin (1), avec Le Guilvinec (2e), Saint-Guénolé - Penmarc’h (7e), Concarneau (8e et oscoff u nord du dé artement
).
e
rest et oscoff
ont u une ro ression deu chiffres our es a eurs
rest a enre istré une forte
hausse du o ume
fr ant ainsi es
2 000 tonnes d’apports. La lotte constitue la première espèce pêchée. Les apports sont de qua ité e ri mo en
reste
stab e e estionnaire a en a é de tra au de mise au normes
oscoff
Résultats en hausse
progresse régulièrement depuis plusieurs
Les criées finistériennes ont connu une proression encore us fa orab e a ec en volume et 14 % en valeur. Elles améliorent ainsi leur part de marché nationale (passant
bateaux de pêche et de nouveaux viviers
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années. Un bassin pour accueillir plus de sont programmés par la CCI de Morlaix pour accom a ner son dé e o de volume en deux ans).
ement
Poursuite des investissements Les criées de Cornouaille Port de pêche, gérées par la CCI de Quimper-Cornouaille, ont connu une année très fa orab e a ec en tonna e et en a eur Les investissements se sont poursuivis encore cette année pour un montant global de mi ions d euros ouarnene a u une baisse du tonna e en raison de la campagne de sardine, qui s’est déroulée plus au sud. La criée d’Audierne revient aux niveaux des volumes de captures des années notamment our les principales espèces sous criée : bar de ligne, lieu jaune, baudroie et cabillaud. e re i oba des o umes de a criée de Saint-Guénolé - Penmarc’h est imputable aux moindres captures de sardines. En revanche, la pêche hauturière a ro ressé À Loctudy, la hausse des o umes n a as eu d effet sur e chiffre d affaires en raison d un ri mo en en repli. Si la langoustine reste la 1re espèce en a eur ce e de a mer Ce tique a fait défaut com ensée ar es ca tures de cabillauds, de raies fleuries ou d’églefins. La
politique commerciale mise en place par le gestionnaire a permis les hausses de volume sur Concarneau et e ui inec e d namisme du mare a e local a également attiré les débarquements d armements franco es a no s et soutenu le transport de marchandises par la route our tre endues sous ces ha es marée.
Objectif vente à distance
Les chiffres clés Résultats des criées depuis 2003 Milliers d’€
Tonnes 80 000
200 000 150 000
70 000
100 000 60 000
a énéra isation de a ente distance dans es criées fran aises a é a ement eu our effet une mei eure a orisation des roduits Les ports finistériens sont engagés depuis plusieurs années dans cette démarche. Elle représente entre 20 et 90 % des transactions. La commercialisation en ligne permet aux mareyeurs d’être présents sur plusieurs ventes ; un avantage certain pour les criées excentrées ou très spécialisées. La gestion d’une criée ne consiste plus seulement en assurer e bon fonctionnement mais de us en us dé e o er es ser ices commerciaux adaptés aux besoins des marins pêcheurs et des mareyeurs.
(1) Classement des criées françaises selon le chiffre d’affaires, Le Marin (mars 2012).
Activité des criées du Finistère en 2011
50 000
0
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
2011
50 000
Valeur Volume
Source : CCI du Finistère – mars 2012.
Après plusieurs années de baisse, 2011 confirme les progressions des valeurs, des volumes et des cours amorcées en 2010.
179
millions d’euros
La valeur totale des apports est en hausse de 14 % par rapport à 2010.
Source : CCI du Finistère – mars 2012.
VOLUME (tonnes) 2011
Évolution 2011/2010
VALEUR mi iers d 2011
Évolution 2011/2010
PRIX MOYEN 2011
Roscoff
5 912
22 528
3,54
Brest
1 899
8 702
4,79
Cornouaille Port de pêche
55 894
147 876
2,65
Évolution 2011/2010
ouarnene Audierne Saint-Guénolé - Penmarc’h
Le Guilvinec
19 232
Loctudy
3 720 63 705
3,39
Source : CCI du Finistère – mars 2012.
+8%
179 106
+ 14 %
2,81
Criée
%
Audierne
83 %
Brest
80 %
Roscoff
74 %
Loctudy
Concarneau Finistère
Part de la vente à distance, selon la valeur en 2011
+4%
Saint-Guénolé - Penmarc’h
44 %
Le Guilvinec
30 %
Concarneau
23 %
Douarnenez
19 %
Source : CCI du Finistère – mars 2012.
2012
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Industrie
Mieux que prévu
L’industrie bretonne a vécu une meilleure année, surtout sur le premier semestre, que ne le laissaient escompter les prévisions. Les effectifs se maintiennent. Plusieurs entreprises emblématiques ont changé de main au cours de l’année. En raison de leur compétitivité, les entreprises de taille intermédiaire font l’objet de toutes les attentions.
+0,5
%
Légère augmentation du nombre d’emplois salariés dans l’industrie. Source : Fichier des entreprises CCI du Finistère – au 31 décembre 2011.
20
L
’enquête annuelle de la Banque de France (1) permet de dresser un premier bilan de l’exercice passé et de tracer les perspectives pour l’année en cours e chiffre d affaires oba du secteur industriel breton a connu une hausse de conformément au ré isions des chefs d entre rises éanmoins a roression s est effectuée sur a re moitié de l’année, le 2nd semestre étant marqué ar un ra entissement asse net C est dans ce contexte que se positionnent les persecti es des diri eants es effectifs ont é èrement ro ressé interrom ant usieurs années de contractions Faute de con ance en l’avenir, l’emploi de personnel intérimaire semb e a oir été ri i é ié Cette progression ne devrait pas être réitérée en ré ision de a situation est
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contrastée concernant e chiffre d affaires de e ort qui cro t et es in estissements qui sta nent
Maintien des effectifs Après plusieurs années de baisse en Finistère es effectifs industrie s se sont maintenus notamment r ce a ro ression des effectifs des industries a roa imentaires autres secteurs d’activité ont également connu des au mentations su érieures a mo enne départementale, comme les industries diverses (comprenant les activités de bijouterie oai erie ou fabrication de matérie médical). D’autres, en revanche, marquent le pas comme la catégorie des « caoutchouc matières astiques erre céramique ou encore es industries e tracti es
L’année 2011 a été marquée par le rachat des entreprises emblématiques telles que es fa enceries enriot et a Fa encerie d art breton F ou e chantier na a Sibiril par la société holding Ciranoé. Le groupe pharmaceutique Génopharm a pris e contr e des sociétés ire et a a L’entreprise de télécommunication, Lagassé Communications ndustrie sa ariés ouarnene a été acée en redressement udiciaire fin offre de re rise du groupe Eolane a été choisie par le tribunal de commerce. À Brest, le chantier naval Sobrena, dans la même situation, a finalement été repris par le néerlandais Damen Shipyards Group. Enfin, Bolloré a investi 300 millions d’euros dans la construction d’une nouvelle usine de batteries au ithium r ué abéric À terme, 300 emplois pourraient être créés sur le site.
49 entreprises de taille intermédiaire Depuis l’introduction de cette nouvelle catégorie dans la loi de modernisation de l’économie (LME), les entreprises de taille
intermédiaire ont fait ob et de nombreuses observations. Une ETI est une structure com tant entre et sa ariés et dont e chiffre d affaires ne dé asse as mi iard d euros m ortantes en nombre outre hin es font artie intégrante du modèle économique allemand. Elles sont d’ailleurs considérées comme un facteur c é de son succès n effet de tai e suf sante our tre résentes sur es marchés extérieurs ou pour développer de la e es conser ent asse de sou esse pour s’adapter aux exigences du marché. En Bretagne (2) ont été recensées 40 % d’entre elles relèvent du secteur industriel, principalement dans l’agroalimentaire. es em oient sa arié breton sur soit ersonnes outes acti ités confondues, les ETI finistériennes sont au nombre de 49, soit 32 % de l’ensemble régional, derrière e et i aine qui en com te Elles rassemblent 28 700 salariés. Identiées comme facteurs de com étiti ité tout en eu des dis ositifs économiques est de contribuer au développement de cette catégorie d’entreprises.
(1) Enquête portant sur l’interrogation de chefs d’entreprise bretons (1 376 entreprises répondantes, représentant 157 765 salariés). (2) Les établissements bretons (c’est-à-dire dont la société mère est localisée en Bretagne) ont fait l’objet d’une étude de la Lettre de l’Observatoire régional des entreprises (ORE) de la CCI de Bretagne.
46 % des emplois industriels dans l’agroalimentaire Caoutchouc, matières plastiques 4% Chimie, pharmacie 4% Travail des métaux 7%
Textile, cuir, habillement 2% Autres activités ** 9%
Électricité, électronique 10 %
Les chiffres clés 23 % des établissements industriels appartiennent au secteur de la mécanique Textile, cuir, habillement 4% Électricité, électronique 4% Travail des métaux 7%
Chimie, pharmacie 2% Caoutchouc, matières plastiques 2%
Agroalimentaire * 33 % Mécanique 23 %
Autres activités ** 25 %
* Industrie et commerce de gros, y compris les coopératives. ** Bois-ameublement, papier-carton, imprimerie, matériaux de construction… Source : Fichier des entreprises – CCI du Finistère – au 31 décembre 2011.
44 547 emplois salariés dans l’industrie finistérienne Source : Fichier des entreprises – CCI du Finistère – au 31 décembre 2011.
Répartition par secteur d’activité des 28 700 salariés des ETI du Finistère Activités
Part
Industrie-Construction Mécanique 18 %
Agroalimentaire * 46 % * Industrie et commerce de gros, y compris les coopératives. ** Bois-ameublement, papier-carton, imprimerie, matériaux de construction… Source : Fichier des entreprises – CCI du Finistère – au 31 décembre 2011.
dont IAA
44 %
Commerce
24 %
Transports
13 %
Services aux entreprises
4%
Autres services
4%
Hôtellerie-Restauration
2%
Source : CCI de Bretagne – données financières et effectifs au 31 décembre 2009 – mai 2011.
2012
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Focus : Filière automobile
Discrète mais innovante
En Finistère, plus de 1 250 entreprises et 7 600 salariés consacrent tout ou partie de leur activité aux métiers de l’automobile. Structurée autour du commerce et de la réparation, cette filière compte également de nombreux sous-traitants et des projets industriels d’avenir.
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7 600 salariés consacrent tout ou partie de leur activité à l’automobile. Sources : Fichiers des CCI du Finistère et de la chambre de métiers et de l’artisanat du Finistère – emplois au 31 décembre 2011.
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ecu des entes en France en ien notamment a ec a n de a rime a casse e année de baisse sur le marché européen, annonces de restructurations et de plans sociaux, l’année 2011 est symptomatique des grandes mutations qui touchent actuellement la filière automobile. Face a hausse du co t du carburant es ména es modi ent eur ra ort a oiture s ui réfèrent orsque c est ossib e les transports en commun, le covoiturage ou encore es modes dou éo Mutations également pour les constructeurs, qui cherchent com enser a hausse ré ulière des matières premières (acier et minerai de fer notamment amé iorer eur im act écologique et développer leurs parts de marchés dans les pays émergents (Europe de l’Est, Inde, Chine, Amérique du Sud). Se faire une ace sur ces nou eau e dorados implique, bien souvent, l’implantation d’unités locales de production. C’est le cas pour enau t an er aroc ou Chennai nde et our eu eot Citro n a ou a
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ussie Ces oca isations dans des a s faib es co ts de main d u re im actent a filière automobile nationale et les nombreux sous-traitants qui y collaborent.
1 250 établissements recensés e site de ennes est o iquement l’acteur majeur de la filière automobile régiona e a ec ses sa ariés et éhicules produits en 2011. À éche e du Finistère étab issements re résentant us de sa ariés (1), consacrent tout ou artie de eur acti ité automobi e n l’absence de constructeur, les activités se structurent principalement autour de la vente et de l’entretien de véhicules. Ce secteur, qui représente près de 1 000 établissements et em ois se caractérise ar une atomisation des entreprises mais une concentration des effectifs étab issements (concessions automobile d’envergure principalement) comptent plus de
sa ariés et em oient des effectifs sa ariés us de étab issements inter iennent dans es ser ices dédiés automobi e s em oient us de sa ariés, notamment dans le contrôle technique a ocation ou ensei nement de a conduite
Sous-traitance Si le département compte des intervenants de rang 1 (2) comme les sociétés Livbag rou e uto i roduction d airba s sa ariés ont de uis et Cummins Fi tration fabrication de tres sa ariés Quimper), la grande majorité des entreprises interviennent en rang 2 (3) u de des métiers de la mécanique industrielle (TE2M, Serop Concept…), les principales compétences identifiées sont a astur ie et e développement de prototypes et de pièces thermoformées ctua ast n ection l’électronique (Sofinelec…), la mise en œuvre de logiciels de localisation et de gestion de otte ehco France strans ou encore e développement de systèmes de radars anticollision (Autocruise). Dans son ensemble, la sous-traitance industrielle ou de services eut tre é a uée entre rises et rès de sa ariés consacrant tout ou artie de eur acti ité automobi e
Les chiffres clés
Projet phare Avec un investissement de 300 millions d euros im antation r ué abéric d’une usine de 20 000 m² opérationnelle en septembre 2012 et la création de 300 em ois ne asse as ina er ue Cette nouvelle unité de production de batteries lithium métal polymère permettra au groupe Bolloré d’équiper ses véhicules Bluecar notamment destinés o ération arisienne uto ib et aux particuliers.
Les activités de la filière
72% des entreprises dans le commerce et l’entretien Industrie 4% Enseignement 5% Location de voitures Commerce 4% d’équipement automobilies 7%
Contrôle technique 8%
Pour cette analyse de la filière automobile, ont été intégrées les activités suivantes recensées au Registre du commerce et des sociétés ou au Répertoire des métiers : 1/ Entreprises industrielles consacrant tout ou partie de leurs activités à l’automobile : APE 2211Z, 2910Z, 2920Z, 2931Z, 2932Z. 2/ Activités commerciales et de réparation : APE 4511Z, 4519Z, 4520A, 4520B, 4531Z, 4532Z. 3/ Activités de services (location, autoécole…) : APE 7120A, 7711A, 7711B, 8553Z.
Commerce et entretien de voitures 72% Source : Fichiers des CCI du Finistère et de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Finistère – emplois au 31 décembre 2011.
-1,7
%
Recul des immatriculations de voitures particulières neuves en France en 2011
(1) Cf. note méthodologique « Les activités de la filière ». (2) Équipementiers fournissant des ensembles ou sous-ensembles complets directement aux constructeurs. (3) Entreprises fournissant des prestations ou des pièces aux équipementiers
Source : CCFA.
Répartition des emplois de la filière automobile en Finistère Enseignement 195 salariés (3%)
Contrôle technique 167 salariés (2%)
Location de voitures 144 salariés (2%)
Carrosserie, peinture 61 apprentis (32%)
Commerce d’équipement automobiles 804 salariés (10%)
Industrie 2 152 salariés (28%)
189 apprentis formés aux métiers de l’automobile dans les CFA du Finistère
Commerce et entretien de voitures 4 170 salariés (55%)
Source : Fichiers des CCI du Finistère et de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Finistère – emplois au 31 décembre 2011.
Maintenance des systèmes embarqués 6 apprentis (3%)
Maintenance 122 apprentis (65%)
Les diplômes délivrés sont de niveau 5 (CAP) et de niveau 4 (bac pro). La formation maintenance des systèmes embarqués fait l’objet d’une mention complémentaire. Sources : CFA Quimper, Ifac Brest – effectifs 2011.
2012
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© Les constructions écologiques
Bâtiment
Embellie de façade ? En proie à des difficultés depuis 2008, le bâtiment finistérien reprend son souffle cette année. La fragilité des carnets de commandes et l’instauration d’un plan de rigueur gouvernemental menacent néanmoins cet équilibre précaire.
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54
%
de logements mis en chantier en Finistère se situent en zone littorale. Source : Cellule économique de Bretagne – 2012.
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e secteur du bâtiment a connu une embellie en 2011 après trois années consécutives de recul d’activité. im u sion est donnée éche e ré iona e par la construction neuve de logements et es tra au d entretien rénoation e Finistère béné cie du c imat e us fa orab e en reta ne a ec mises en chantier i e orbihan et es C tes d rmor retrou ent aussi e chemin de a croissance, la situation est plus délicate en e et i aine e ni eau des carnets de commandes se stabi ise autour de 4 mois de travail. Le non-résidentiel progresse également, a ec m de surfaces construites contre m an assé en Finistère a demande en ocau dédiés a cu ture oisirs au stoc a e industrie et artisanat sont es moteurs de cette dynamique. Les permis de construire dé i rés con rment cette tendance. La situation est plus contrastée sur les autres départements, où la chute des investissements privés en bâtiments de
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stoc a e et e cou d arr t des commandes publiques sur le volet santé-action sociale se sont faits sentir
Attractivité de la zone littorale Plus de la moitié des logements mis en chantier en Finistère se situe en one littorale tandis que la proportion régionale a oisine a ma orité d entre eu se trou e en rade de rest c te de Cornouai e et a s bi ouden Le taux de construction de résidences secondaires sur e ittora nistérien est de cu mine sur e territoire de Cro on ouarnene us forte ro ortion ré iona e en la matière. Les secteurs de la côte de Cornouai e et du a s des bers C te des é endes af chent es progressions des constructions de ce type les plus importantes sur leurs territoires. Concernant les agglomérations, Quimper est dopé ar e o ement co ectif etournement de tendance fa orab e é a ement our rest dans le sillage de l’individuel groupé (1).
Perspectives assombries Les nouveaux marchés liés au Grenelle de l’Environnement sont désormais au cœur de la stratégie des entrepreneurs. Leur attention est accrue sur le bâtiment basse consommation sont résents ou ou l’envisagent (2) habitat durab e la mise en accessibilité des bâtiments aux ersonnes mobi ité réduite Cette dernière réoccu ation fait artie des riorités our es rofessionne s du secteur les chambres économiques et les collectiités oca es du fait de échéance ée au our es étab issements 1er an ier recevant du public. La domotique demeure un stade us émer ent es ma tres d’ouvrage publics conditionnent désormais leurs commandes au respect de critères en ironnementau des o érations bretonnes intègrent au minimum un critère (3) : démarche Haute qualité environnementale, abe C a formation éco b timent ainsi que la quête de labels et certifications deviennent par conséquent un enjeu majeur pour les artisans du territoire.
Ces ers ecti es ne suf sent as améiorer un c imat con oncture terne efonte du dis ositif de tau réduit qui re résentait un s mbo e our a rofession d o inions fa orab es sur son ef cacité (4)), cou de rabot sur e dis ositif ce ier et su ression du r t tau éro dans ancien constituent autant de menaces pour les acteurs du BTP. L’accroissement du coût des matériaux our indice s nthétique re atif au produits aciers), conjugué au maintien de ri de ente tendus et im act concurrentiel du régime d’auto-entrepreneur èsent ourdement sur a erformance des entre rises es effets de a crise économique restent prégnants. Les interrogations concernant é o ution de acti ité court terme demeurent des rofessionne s du b timent sont essimistes quant eur ca acité embaucher eu s sont optimistes en la matière. Deux tiers d’entre eux restent néanmoins confiants sur le maintien de l’emploi dans leur établissement. e retour une situation au beau e n est pas encore d’actualité.
(1) Les caractéristiques principales de ce type de logement : mitoyenneté, étage, garage particulier, jardin privatif sur parcelle plus petite qu’en lot libre (environ 300 m²). En individuel groupé, sur une parcelle de 200 à 300 m², on peut atteindre 20 logements à l’hectare (en lots libres, ce sont uniquement 8 à 12 logements à l’hectare). (2) Étude « Tendances et perspectives du bâtiment », réalisée par KPMG auprès de 2 387 entreprises clientes (septembre 2011). (3) Enquête semestrielle Cellule économique de Bretagne auprès des maîtres d’ouvrage publics (parue en janvier 2012). (4) « Le bâtiment a une belle image », étude de Brice Teinturier et Vincent Dusseaux – données tirées d’un sondage IPSOS. (janvier 2012).
Évolution des mises en chantier de logements individuels et collectifs 10 000 Total mises en chantier
Les chiffres clés Répartition des mises en chantier sur le littoral finistérien Côte de Cornouaille 25%
Pays des Abers Côte des Légendes 10%
Saint Pol Morlaix 7%
Pays bigouden 19% Rade de Brest 30%
Crozon Douarnenez 9%
Source: Cellule économique de Bretagne – 2012.
377 934 m² de surfaces construites dans le non-résidentiel. Orientation nettement à la hausse par rapport à l’an passé. Source : Cellule économique de Bretagne données Dréal-Sitadel 2 – 2012.
Évolution des surfaces autorisées des bâtiments non résidentiels (en m²)
Logements individuels commencés Logements collectifs commencés
8 000
250 000
200 000
6 000
2009
150 000
2010
2011
100 000
4 000
50 000
2 000 0 Bâtiments Commerce industriels (stockage compris)
Bureaux
Enseignement
Culture Loisirs
Autres
0 2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
Source : Cellule économique de Bretagne – données Dréal-Sitadel 2 – 2012.
Source : Cellule économique de Bretagne – données Dréal-Sitadel 2 – 2012.
2012
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© Association des marchés du Finistère Pays de Morlaix
Commerce et artisanat de service
Des marchés locaux toujours prisés
Dans un contexte de réduction des dépenses de consommation et de hausse des prix, l’offre commerciale départementale s’est bien maintenue en 2011. Le nombre de grandes surfaces, impacté par des fermetures dans le secteur équipement de la maison, a reculé. À l’heure de la mondialisation et de l’explosion du e-commerce, la fréquentation des marchés locaux démontre que la proximité est toujours appréciée par les Finistériens.
-0,5
%
Recul de la consommation des ménages français en 2011. Source : Insee.
26
P
ilier de la croissance économique des dernières années, la consommation des ména es fran ais a faib i en 2011. Après une progression de 1,4 % en 2010, l’année se conclut par un recul de en mo enne annue e o é ar la hausse du prix de l’énergie et des biens a imentaires indice des ri a consommation a ro ressé de a rès en 2010.
Tendances confirmées offre dé artementa e reste oba ement stab e a ec us de oints de ente n recu de commerces est néanmoins enregistré en 2011. Les tendances de 2010 se sont confirmées. L’équipement de la maison, après une baisse de 18 établissements en 2010, en perd 22. équi ement de a ersonne dé en croissance en enre istre oints
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de vente supplémentaires. La stabilisation des activités alimentaires, observée en 2010, se vérifie avec un recul de nouveau imité commerces
L’équipement de la maison souffre Début 2011, le département comptait randes surfaces soit de moins qu un an auparavant (1) a surface commercia e totale de ces magasins reste stable, autour de 1 170 000 m². Si les secteurs de l’alimentation et de l’équipement de la personne se maintiennent offre en équi ement de la maison subit un coup d’arrêt avec la disarition de étab issements m ur es ro ets tota isant m qui lui ont été soumis en 2011, la commission départementale d’aménagement commercia C C a rendu a is fa orab es
autorisant près de 37 000 m², dont 28 000 en création (2). Un projet de création de pôle commercial de plus de 12 000 m² sur onéour an ern a ar contre re u un a is défa orab e
Des marchés appréciés 97 communes finistériennes, soit une sur trois, accueillent au moins un marché hebdomadaire. Certaines en proposent plusieurs rest ouarnene ans com ter ceu mis en place en saison touristique, plus de 130 marchés se déroulent chaque semaine ; principalement les vendredis (31 marchés), (3) . Les marchés mercredi et samedi com ètent offre sédentaire arfois absente sur certains volets tel que l’alimentaire. Ils permettent également aux producteurs ocau de fonctionner en circuits courts Ils représentent des temps d’animation pour es centres i es et attirent cette occasion des consommateurs dont peuvent bénéficier les commerces traditionnels.
Si les ménages finistériens réalisent seulement 1,2 % de leurs dépenses totales sur les marchés, ce mode de consommation apparaît moins marginal pour les (4) . Ainsi, 11% dé enses a imentaires des dé enses des Finistériens en fruits et légumes y sont réalisées. Il en va de même pour les poissons, coquillages, crustacés (10 %) ou encore la viande et la volaille (4 %). De nombreux achats d’équipement de la personne sont également concernés : maroquinerie (8 %), chaussures (3 %)… usieurs marchés ont un im act fort sur l’activité commerciale de leur commune. Ainsi, sur le volet alimentaire, le marché de aint enan ca te des dé enses de ce type réalisées sur la ville, soit autant que le hard discount. Au Guilvinec comme sur l’agglomération Morlaix - Saint-Martindes-Champs, cette part de marché est également élevée, avec respectivement et
(1) CCI de Région Bretagne / CCI du Finistère – Champ : ORC. (2) Source : Préfecture du Finistère. (3) Source : Finistère Tourisme, agence de développement touristique. (4) Source : Observatoire économique du commerce et de la consommation – enquêtes 2009 – CCI 29.
Qu’achètent les Finistériens sur les marchés ?
Les chiffres clés 6 941 commerces en activité Généralistes 437 (6 %)
Services 341 (5 %) Hygiène santé 1 444 (21 %)
Culture, sports, loisirs 493 (7 %) Autres 720 (10 %) Équipement de la maison 897 (13 %) Équipement de la personne 1 243 (18 %)
Alimentaire 1 366 (20 %)
Source : Fichiers des entreprises des CCI du Finistère – Champ : Observatoire régional du commerce (ORC) – données au 31 décembre 2011.
967 grandes surfaces en 2011, soit 7 de moins qu’en 2010. Source : Fichiers des entreprises des CCI du Finistère – Champ : Observatoire régional du commerce (ORC) – données au 1er janvier 2011.
Chaussures de ville 3%
Autres * 10 %
Prêt-à-porter féminin 4%
Fruits, légumes 38 %
Développement de l’équipement de la personne
Maroquinerie 4% Autres produits alimentaires 5% Charcuterie, traiteur 10 % Poissons, coquillages et crustacés 12 %
Viandes, volailles 14 %
* Autres : fleurs, lingerie… Source : Observatoire économique du commerce et de la consommation – enquêtes 2009 - CCI 29.
La répartition des dépenses réalisées par les Finistériens sur les marchés met en évidence le poids des achats alimentaires. Quand les Finistériens dépensent 100 € sur les marchés, ils en consacrent 80 à ces produits. L’équipement de la personne est le second poste de dépenses, avec 11 %.
-30
-20
-10
Autres Services Culture, sports, loisirs Hygiène santé
0
10
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Équipement de la personne Équipement de la maison Alimentaire Généralistes
Source : Fichiers des entreprises des CCI du Finistère – Champ : Observatoire régional du commerce (ORC) – évolution 31 décembre 2010 – 31 décembre 2011.
2012
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Tourisme
Retour de la clientèle française
Dans un contexte économique de crise, la clientèle française a privilégié les vacances sur le territoire national. Les hôtels et campings finistériens en sont les grands bénéficiaires. Le retour de la clientèle étrangère, amorcé en 2010, ne s’est pas confirmé cette année. La fréquentation reste honorable pour un secteur qui, avec 8 % des salariés finistériens en saison, est un acteur important de l’économie.
29,5 millions de nuitées enregistrées en 2011 en Finistère. Source : BET F. Marchand – méthode des flux – mars 2012.
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es 97 millions de nuitées enregistrées en Bretagne placent l’année 2011 en é er recu ar ra ort nuitées a réduction de fréquentation s e ique ar des mois de mai et d ao t moins fa orab es ormis e orbihan qui reste sur une d namique ositi e es autres départements bretons enregistrent des baisses plus ou moins marquées. es s étab issent our es C tes d rmor et our e et i aine ec mi ions de nuitées et un recu de e Finistère se ace dans a tendance ré iona e r ce un be enso ei ement e mois d a ri a été très fa orab e es ee ends de scension et de la Pentecôte en juin ont dopé l’acti ité sur ce mois es résu tats de mai, pénalisés par l’absence de pont,
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se sont a érés déce ants érosion de a fréquentation des ui etistes s est confirmée cette année Plus décevant, le mois d’août, et sa météo capricieuse, recule de près de 2 % après 2 années de hausse. Il reste néanmoins le mois durant lequel le département accueille le plus de touristes, avec 32 % des nuitées annue es e ic de fréquentation (394 000 nuitées) a été atteint le 14 août.
Une clientèle étrangère qui fait défaut Sur la saison 2011 (1), l’hôtellerie finistérienne résente un bi an fa orab e ec us de mi ion de nuitées a fréquentation a progressé de 1,7 %. Le taux d’occupation cro t é èrement oint our s étab ir rès de reste toutefois e us faib e éche e ré iona e À l’instar des ten-
équivalents temps plein), la Bretagne se ace au e rang national pour le nombre d’emplois dans les activités touristiques. Ce secteur em oie rès de des sa ariés bretons ; principalement dans les activités de l’hôtellerie et de la restauration. e Finistère est e e département breton pour l’emploi touristique. Il compte plus de 14 200 salariés en moyenne annuelle. Il représente 29 % des salariés bretons du secteur et se ace derrière e et i aine sa ariés e dé artement prend, par contre, la 1re place régionale devant le Morbihan en juillet et en août a ec sa ariés ur ces deu mois, l’activité touristique représente 8 % des emplois salariés finistériens. Localement, le pays de Cornouaille est le secteur géographique où l’emploi touristique est le plus présent. En août, plus de 11 000 salariés y exercent une activité liée, tout ou partiellement, au tourisme. Ils re résentent a ors des sa ariés du a s À la même période de l’année, 7 880 salariés sont concernés sur le pays de Brest des sa ariés du a s et sur e a s de or ai é a ement
dances observées en Bretagne, les nuitées des clientèles étrangères (principalement belges, néerlandaises et britanniques) ont fait défaut es enre istrent un recu de %. Dans un contexte de crise économique et d’instabilité politique au Maghreb et au o en rient a c ientè e fran aise a souent ri i é ié es acances en France effet sur l’activité hôtelière est net, avec une progression des nuitées de 3,4 %. L’activité des campings connait par contre un recul du tau d occu ation oint et des nuitées mi ions Comme pour l’hôtellerie, la clientèle étrangère, notamment allemande et néerlandaise, a été moins résente a c ientè e fran aise qui re résente rès de des nuitées, enregistre une belle progression (4,2 %). Cette tendance globale mitigée est nuancer our es cam in s ou étoi es ro osant des héber ements ocatifs haut de amme s oient eur fréquentation progresser, surtout sur le littoral.
Un vivier d’emplois ec et un ic
sa ariés (2) en moyenne annuelle rès de en saison
(1) Analyse sur la période mai-septembre 2011. DGCIS-Insee-Réseau Morgoat Hôtellerie pour l’hôtellerie et DGCIS-Insee pour les campings. (2) « L’emploi salarié lié au tourisme en Bretagne » – Comité régional du tourisme de Bretagne – 2011 et « 50 000 emplois salariés liés au tourisme en Bretagne » Octant n° 18 Insee Bretagne – juillet 2011. Les résultats de cette enquête sont fondés sur les DADS 2007.
Les chiffres clés Évolution 2011/2010 des nuitées dans les hôtels et campings finistériens (en %) 6
ensemble des nuitées
3 0
nuitées étrangères nuitées françaises
-3 -6 -9
campings hôtels
-12 -15
Source : DGCIS-Insee-Réseau Morgoat Hôtellerie pour l’hôtellerie et DGCIS-Insee pour les campings – analyse sur la période mai-septembre 2011.
8
%
Part de l’emploi touristique dans l’emploi finistérien en juillet-août Source : Octant n° 18 – Insee Bretagne – juillet 2011.
Nuitées mensuelles sur les 3 dernières années (en millions)
Effectifs salariés dans le tourisme par département
10
25 000
8
20 000 15 000
6
10 000 5 000
4
0
2 0
Finistère
Morbihan
Côtes- Ille-et-Vilaine d’Armor
moyenne annuelle août
Janv. Fév. Mars Avr. Mai 2009
2010
Juin
Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Source : « L’emploi salarié lié au tourisme en Bretagne » publication du Comité régional du tourisme de Bretagne – 2011. Les résultats de cette enquête sont fondés sur les DADS 2007.
2011
Source : BET F. Marchand - méthode des flux – mars 2012.
2012
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Focus : Filière nautique
Vents portants
La filière nautique est l’une des figures de proue de l’économie d’un département riche de 1 200 km de côtes. Composée d’une multitude d’acteurs de petite taille positionnés sur des marchés de niche, la filière surfe sur des courants porteurs. L’innovation et le développement durable sont au cœur de sa stratégie de développement. L’export dope l’activité du secteur.
L
460 entreprises effectuent plus de 10 % de leur chiffre d’affaires dans le nautisme. Source : Chiffres clés et évolution de la filière nautique finistérienne – édition 2010.
a filière nautique est très diversifiée. Ses composantes se trouvent aussi bien dans l’industrie (construction navale), la production (voileries), le commerce (équipementiers, accastillage, sellerie, négoce d’accessoires ou de vêtements de mer), les services (entretien, réparation, hivernage, communication…), les activités nautiques ou la course au large.
Tissu dense de TPE Sur le plan national, on constate un essor de a ratique e marché du neuf se maintient La vente de bateaux diminue de 4 % sur la saison 2010-2011 en volume mais progresse en valeur. Le nombre de permis de plaisance dé i rés est en croissance et e (1) . marché de occasion d namique Sur ce créneau, générateur de travaux de maintenance pour les activités de service, le Morbihan, qui enregistre une hausse de 13 %, se c asse en t te e Finistère se situe dans son sillage, avec 4 430 ventes en 2011 (2). La Bretagne joue un rôle de locomotive pour la filière avec la plus grande flotte active de
30
Cocef • Conférence des chambres économiques du Finistère
France métro o itaine des oi iers immatricu és et des bateau moteur (3)) et la plus grande capacité d’accueil de bateaux de aisance insta ations de aisance orts et ones de moui a e es infrastructures se dé e o ent our ré ondre une demande randissante ima e du nou eau ort de oscoff doté de aces La région occupe également le 1er rang en nombre d’établissements, mais le 4e en nombre d em ois a ec des effectifs de la filière nationale (derrière le Poitou-Charentes et les Pays-de-la-Loire). Le tissu se compose majoritairement de TPE (80 %). Plus du tiers de ces entre rises sont situées en Finistère
L’innovation facteur clé de succès La concentration d’entreprises sur le département est très élevée. 300 entrerises artisana es sont identifiées La majorité se situe en Cornouaille. Il ne faut as occu ter ce endant es entreprises spécialisées dans des métiers
traditionnels (chaudronnerie, électricité...), qui saisissent des opportunités. n estime e nombre d entre rises effectuant us de de eur chiffre d affaires dans e nautisme (4). n de se démarquer sur un marché intensité concurrentie e forte nombre de rofessionnels jouent la carte de l’innovation. Soit sur e an du roduit ima e d te ier Com osites de a aie aint o de éon concepteur d’un bateau accessible aux personnes mobi ité réduite soit sur ce ui du rocess de fabrication orientation ers un s stème d in ection our arine Trégunc par exemple. utre caractéristique une forte ro ension rechercher des débouchés e ort ers es a s scandina es et nordiques n France les taux d’exportation sont de 73 % pour les oi iers et de our es bateau moteur es fabricants ocau se fédèrent our articier des sa ons de renommée internationa e (le oot sse dorf e autic aris et ainsi accroître leur visibilité.
Horizon dégagé e Finistère est doté de fers de ance qui assurent a ière une forte notoriété armi ceu ci F achts Concarneau s écia isé
dans la construction et rénovation d’unités de grande plaisance ; la 1re oi erie de France née rest ncidences e chantier na a arée haute (Trégunc), dont le voilier Django 7.70 a été élu voilier de l’année 2011. Des projets novateurs viennent compléter le maillage d’entre rises en ace et offrir des ser ices complémentaires : avitaillement des plaisanciers bord et ossibi ité de courses sur nternet erne achtin er ice réno ation de bateaux par gommage et pelage (société brestoise rei h dro eno e Le département abrite également des sites exceptionnels de renommée internationale pour la pratique des activités nautiques : les oches du iab e ocuno é our e a a la Torche, qui a accueilli les championnats du monde de stand up paddle. Il est également un i ier de cham ions formés au sein du e Finistère course au ar e dont sont issus iche Desjoyeaux ou Roland Jourdain, ou de la 1re école de voile en Europe, située aux Glénan. La filière nautique porte haut les couleurs du territoire et a de beaux jours devant elle. Le moral de ses acteurs est au beau fixe et ils oursui ent eurs efforts en termes d in estissements, d’emplois et de recherche-développement pour conserver un haut niveau de erformance
Les chiffres clés Une filière soucieuse du développement durable Plusieurs opérations sont menées en la matière : investissement dans des aires de carénage avec traitement des eaux polluées, gestion des déchets dangereux dans le cadre de l’opération « Vague bleue » (122 entreprises détentrices de la marque), utilisation de nouveaux matériaux écologiques (exemple : projet NavEcoMat : conception d’un kayak en fibre de lin et d’amidon entièrement recyclable par des chercheurs de l’UBS Lorient et de l’Ifremer Brest).
80
%
des entreprises de la filière nautique sont des TPE. Source : Chambre régionale de métiers et de l’artisanat – données 2011.
(1) Bilan de la saison 2010/2011 dressé par la Fédération des industries nautiques. (2) Observatoire de la plaisance – Revue Bateaux - mars 2012. (3) Étude Bretagne Info Nautisme – novembre 2011. (4) Chiffres clés et évolution de la filière nautique finistérienne – édition 2010. (5) Enquête automne 2011 Bretagne Info Nautisme menée auprès de 115 entreprises de la filière nautique.
Nouvelles immatriculations de bateaux en Bretagne
Les salons, incontournables pour capter des acheteurs sur les pays émergents
3000 Voiliers
Navires à moteur
Autres *
2500
• Le Nautic à Paris : 242 833 visiteurs pour 230 voiliers exposés
2000 1500
• Le Mets d’Amsterdam à la réputation montante : 18 651 visiteurs
1000 500 0
• Le Boot à Düsseldorf : 246 700 visiteurs pour 390 voiliers exposés
2009
2010
2011
* Autres modes de propulsion, y compris énergie humaine (kayaks, avirons de mer). Source : Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer.
Montée en puissance des nouvelles immatriculations de voiliers avec une prédominance de ceux de moins de 6 mètres (55 % d’entre eux). La moyenne d’âge des propriétaires pour ce type d’embarcation est de 60,9 ans. Les fabricants doivent s’adapter à des attentes de personnalisation des bateaux de plus en plus fortes. Stabilité en ce qui concerne les bateaux à moteur. Légère régression pour les autres modes de propulsion. Le relais des seniors se situe du côté des bateaux à moteur sportifs chez les jeunes (jets, scooters des mers, semi-rigides...).
La chambre régionale de métiers et de l’artisanat organise des missions sur ces salons afin d’améliorer la visibilité des TPE bretonnes (9 d’entre elles ont participé au Mets en 2011, parmi lesquelles la société quimpéroise Marinelec, spécialisée en équipements de surveillance ; d’autres, comme les sociétés Structures, Ateliers Constructions Composites du Finistère ou ACB, seront présentes sur le Boot en 2012). Source : Magazine Voiles mars 2012 – « Paris-Düsseldorf : le match ! » – Pierre-Marie Bourguinat.
2012
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© Simon Cohen
Ports de commerce
Regain d’activité
Alors que la majorité des ports français ont accusé de fortes baisses de trafic ces dernières années, le port de Brest poursuit sa croissance. Il franchit pour la 1re fois le seuil des 3 millions de tonnes. Le port de Roscoff-Bloscon progresse légèrement (+ 1 %), tant sur le trafic passagers que sur le fret.
S
3 Mt pour la 1re fois à Brest, 1er port de commerce breton depuis 2009. Source : CCI de Brest.
32
ur a fa ade nord ouest e ort de antes aint a aire est en retrait de tandis que le port de Cherbourg reste stab e n reta ne a u art des orts con rment a re rise de tra c e ce tion notamment de aint a o
Nouveau record pour Brest ec t traitées en e tra c du port de commerce de Brest progresse de 3,3 % en un an. Il reste ainsi, pour la 3e année consécutive, le 1er port de commerce breton. Tous es rands ostes de tra c sont a hausse e ce tion notab e des h drocarbures touchés ar une baisse de a consommation des carburants. Les matières premières agroalimentaires (MPA), 1er trafic du ort sont re arties a hausse t Cette croissance est our essentie tirée ar e fort dé eo ement du tra c de raines de so a rès de t soit de plus qu’en 2010. L’exportation d’huiles végéta es t recu e cette année en raison des mei eures entes sur e marché fran ais À l’inverse, les entrées de protéines liquides pour l’alimentation animale (huile de palme) ont enreistré rès de t su émentaires
Cocef • Conférence des chambres économiques du Finistère
Fort développement du trafic conteneurs e trafic de racs so ides non a roa imentaires progresse de 2 %. Le sable contribue ar ement ce résu tat en réa isant rès de t en é o ution fa orab e sur ce tra c s e ique notamment ar a fermeture ro rammée de a carrière de aint enan e trafic de ciment atteint t en artie our des raisons de logistique sur le grand ouest, tandis que la ferrai e échit de en af chant t cette année. Les marchandises diverses enregistrent une hausse de trafic de 21 %, en particulier grâce un tra c des iandes et o ai es con e ées e ort qui reste très d namique Brest demeure ainsi le 1er port européen pour l’exportation de viandes congelées. L’expansion du trafic conteneurs se poursuit dé assant our a re fois a barre (1) des . Enfin, Brest reste le 1er ort sur a fa ade at antique pour l’accueil de paquebots de croisière, malgré une baisse de l’activité : 21 escales en our assa ers
Les chiffres clés
Évolution du trafic du port de commerce de Brest 2009 2010 2011 Évolution 11/10 Total matières premières agroalimentaires (t) 1 140 651 1 005 753 1 114 590 + 10,8 % dont graines de soja (t) dont tourteaux de soja (t) dont raines de co a t 33 000 dont hui es so a et co a t 134 122 94 884 Total vracs solides non agroalimentaires (t) 389 818 550 828 561 862 +2% dont sable (t) 212 324 349 092 dont ciment (t) dont ferrai es t 98 143 134 842 132 089 Total marchandises diverses (t) 379 881 430 140 520 580 + 21 % dont volailles et viandes congelées (t) 224 820 277 091 Total vrac liquide – Énergie (t) 905 471 957 318 843 831 – 11,9 % TOTAL GÉNÉRAL (t) 2 815 821 2 944 039 3 040 863 + 3,3 % Nombre de conteneurs (en EVP (1)) 33 313 42 695 54 190 + 26,9 % Nombre de passagers paquebots croisière 27 116 34 147 26 794 – 21,5 % Source : CCI de Brest.
Progression des ferries à Roscoff
n enre istrant assa ers en e ort de oscoff oscon réa ise un trafic passagers en légère hausse. La croissance sur Plymouth vient compenser la petite baisse af chée sur r ande au mentation du nombre de ferries en contre en est iée a hausse du nombre de rotations hi erna es rinci a ement dédiées au fret n n e tonna e fret ferries ro resse sensib ement con rmant e r e de oscoff sur ce tra c n fret con entionne es car os a ant fait esca e oscoff ont traité t soit une baisse de 10 %. Les amendements marins sont en é er recu mais a ait été une année de surstoc en raison des contraintes de prélèvements pour l’opérateur. La baisse sensible du trafic sur le poste « céréales et alimentation anima e s e ique ar car os en moins en 2011 et un taux de remplissage moindre sur 3 autres cargos.
Rebond sur la Cornouaille Après avoir perdu ¼ de son trafic en 2010, le port de Quimper-Corniguel retrouve la croissance. En enregistrant 207 914 t en 2011, le trafic progresse de 8 %. Les apports de maerl, qui, l’année précédente, totalisaient encore 7 800 t, ont définitivement disparu : les prélèvements dans l’archipel des Glénan sont désormais interdits. Le trafic se réduit donc aux sables et graviers, traités par un exploitant unique (Sablimaris), qui ont gagné 2 000 t. acti ité commercia e du ort de ouarnene t affiche une be e ro ression Ce a tient d abord a croissance de l’activité de la Sobad (groupe Total), distributeur de gas-oil pêche sur tout le quart nord ouest de a France t im ort e thon congelé pour le conserveur Cobreco est é a ement a hausse t de m me que e oisson con e é our a froid t eu e l’exportation de poisson congelé au départ de a froid enre istre un net retrait t
(1) EVP : équivalent vingt pieds, unité de mesure des conteneurs.
540 873
passagers à Roscoff-Bloscon Source : CCI de Morlaix.
Brest, 1er port d’intérêt national pour le trafic conteneurs En constante augmentation, le trafic conteneurs affiche 54 190 EVP en 2011. Le port de Brest est desservi chaque semaine par les 3 leaders mondiaux : CMA-CGM (Le Havre), MSC (Anvers), Maersk (Rotterdam). Le terminal multimodal, en cours de réaménagement et de modernisation (6 M€ programmés pour 2012), dispose de 10ha de stockage, de 320 prises électriques pour les conteneurs et les remorques frigorifiques, d’une passerelle roulière et de 2 grues conteneurs.
Évolution du trafic du port de Roscoff-Bloscon
Nombre de passagers dont Plymouth dont r ande Cor et oss are dont paquebots croisière Tonnage fret (t) dont ferries t dont cargos (t) dont amendements marins t dont céréa es et a imentation anima e t
2009 532 775
2010 534 135
123 222 347 461 193
142 440 484 587 398 978
2011 540 873 399 998
491 210 414 487 47 824
Évolution 11/10 + 1,3 %
NS + 1,4 %
279 743 t
de fret maritime traitées sur la Cornouaille Source : CCI de Quimper-Cornouaille.
Source : CCI de Morlaix.
2012
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© Simon Cohen
Aéroports
Progression des trafics
Le trafic aérien mondial confirme sa reprise en 2011 (+ 5,4 %) (1). Brest-Bretagne, en croissance depuis plusieurs années, est en passe d’atteindre le cap du million de passagers. À l’instar de la plupart des aéroports bretons, Quimper-Cornouaille voit son trafic repartir à la hausse.
Brest-Bretagne :
+ 7,8
D %
pour le trafic passagers. Source : CCI de Brest.
ans le grand ouest, presque tous les aéroports passent au vert. En Breta ne seu s annes et uessant restent en retrait antes et rest oursui ent eur croissance et consolident leur suprématie régionale.
a ré un trafic en hausse sur irmingham et Southampton, les liaisons européennes régulières sont globalement en retrait du fait de a fermeture par Ryanair, en mars, de sa ligne avec Londres-Luton.
Brest-Bretagne en développement
Les vols vacances (8 % du trafic, contre 10 % en 2010) ont subi le contrecoup du rintem s arabe et de attentat de arra ech sur adir sur arra ech sur erba
Malgré les perturbations de trafics liées aux travaux de modernisation du système d’atterrissa e tout tem s a ateforme brestoise a enregistré 990 927 passagers en 2011, soit près de 72 000 de plus que l’année précédente a iaison a ec aris s est sensib ement renforcée a ec offre low cost d as et sur oiss Les liaisons régionales ont progressé de 18 %. es sont resque toutes a hausse eception de Nice, de Ouessant, mais surtout de arsei e en raison de interru tion de la desserte par Ryanair sur plusieurs mois.
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Cocef • Conférence des chambres économiques du Finistère
Offre plus attractive Le tarmac brestois a enregistré près de mou ements d a ions commerciau en 2011, soit un peu plus de 20 vols en moyenne chaque jour, au départ comme arri ée rest reta ne a été desser i ar huit com a nies aériennes our trei e destinations en vols réguliers directs et une vingtaine en vols vacances.
Les chiffres clés Évolution du trafic de l’aéroport Brest-Bretagne
Lignes régulières au départ de Brest et Quimper en 2011 Manchester 2 028
Nombre de passagers dont ligne Brest-Orly
2009
2010
2011
Évolution 11/10
891 463
919 404
990 927
+ 7,8 %
247 209
dont lignes régulières hors Paris dont lignes charters *
Brest
299 220
dont ligne Brest-Roissy
Birmingham 4 358 Londres Luton 6 235 Southampton 14 363 Lille 6 607
Ouessant 5 418
331 233
Paris Charles de Gaulle 247 209 Paris Orly 311 475 Paris Orly 107 347
Quimper
94 190
93 770
Tonnage fret (t)
3 712
3 455
3 343
Tonnage postal (t)
1 237
1 179
1 258
* Hors charters non commerciaux, militaires et transit. Source : CCI de Brest.
ec ou erture ar ir France en octobre d’une nouvelle ligne sur Marseille, Brest de ient a seu e i e fran aise re iée au trois principales métropoles du pays (Paris, Lyon, arsei e a fois ar a com a nie nationale et par une compagnie low cost. Sur l’ensemble des lignes, la part du trafic low cost a atteint contre en rendant a ateforme brestoise encore us attractive.
Quimper-Cornouaille en hausse Après plusieurs années de baisse, le trafic de a ateforme de uim er se redresse ec assa ers aéroport de Quimper-Cornouaille ne retrouve ce endant as tout fait son tra c de Sur cinq ans, le retrait reste encore important assa ers en Avec 109 083 passagers, les deux lignes régulières assurées par Brit Air (Orly et
Lyon 152 088
Bordeaux 8 985
+ 6,7 %
Marseille Nice 90 567 Toulon 6 627 29 221
accio ro ressent ensemb e de Les 4 rotations quotidiennes par CRJ 700 (70 places) sur Orly (3 en été) ont transporté assa ers ne artie de la hausse provient des déroutements d a ions de rest reta ne du fait des travaux sur le système d’atterrissage tout temps (près de 3 000 passagers). La liaison hebdomadaire estivale avec Ajaccio a enre istré assa ers contre 1 800 en 2010). La ligne avec la Corse est reconduite pour 2012, mais avec un changement de destination : un vol hebdomadaire ers Fi ari assuré ar rit Air, prendra le relais du Quimper-Ajaccio ro osé de uis n n es discussions menées en 2011 par le gestionnaire de aéro ort inci ir orts our ou erture d’une ligne saisonnière vers Londres ont finalement abouti. La compagnie régionale Cit f er fi ia e de ritish ir a s assurera une liaison bi-hebdomadaire avec ondres Cit artir de mai
Source : CCI de Brest et CCIR de Bretagne.
112 541 passagers sur Quimper Cornouaille (+ 6,3 %)
Source : CCIR de Bretagne.
Carte des principaux aéroports de France métropolitaine en 2011 i
r
ari
r
a ai ari
a
i ra
rg
a
(1) Source : Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
a i i i i i i i i i i
Évolution du trafic de l’aéroport de Quimper Cornouaille Nombre de passagers dont autres liaisons (2)
2011
Évolution 11/10
117 218
105 444
112 541
+ 6,3 %
2 837
(1) Y compris déroutements. (2) Lignes saisonnières, aviation d’affaires et transit. Source : DGAC.
r
F rra
ar
a
r
ar a
i r ar i
r
i
r ig a
2010
107 347
a
g rg ra
r a
iarri
2009 dont ligne régulière sur Orly (1)
i
a ia a i
a i Figari Source : DGAC 2012.
Pour en savoir plus Aéroport Brest Bretagne : www.brest.aeroport.fr Aéroport Quimper Cornouaille : www.quimper.aeroport.fr
2012
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© DR
Commerce international
Dégradation du solde commercial
La croissance des échanges extérieurs, amorcée en 2010, se poursuit. En Finistère, la progression des importations demeure plus dynamique que celle des exportations. Le solde commercial est donc devenu négatif. Les échanges avec l’Europe se sont amplifiés.
+11
%
Évolution de la valeur des exportations finistériennes en 2011.
Source : Douanes – valeurs arrêtées au 1er avril 2012.
36
A
rès un retour a croissance en 2010, les échanges extérieurs de a France continuent de ro resser mais de manière moins dynamique. Le solde commercial est en recul de 27 %. La valeur des importations s’est accrue de 11 % contre 8 % pour celle des exportations. es entes de roduits a roa imentaires étran er ont nou eau enre istré de bons résultats. Le renchérissement du cours des matières remières a encore renforcé a facture énergétique. Les exportations vers le Proche et Moyen-Orient sont en léger repli. En Bretagne, le solde commercial demeure né atif mais i s est amé ioré est ainsi assé de en en 2011. La valeur des exportations s’est accrue de contre our es im ortations ers nion euro éenne es ventes ont augmenté de 28 %.
Cocef • Conférence des chambres économiques du Finistère
Solde commercial négatif a art des e
ortations finistériennes
dans le total régional est en recul de oints ar ra
ort
e atteint
Cette baisse a ro té i aine qui concentre Finistère demeure e
e et
des entes e e
exportateur breton,
devant le Morbihan (17,7 %) et les Côtesd’Armor (10,4 %). Malgré l’évolution positive de la valeur de ses e ortations sion des im ortations
a forte ro resa fait chuter
e so de commercia du Finistère
baisse
pour la 4e année consécutive et est devenu né atif
est assé de en
en
Hausse des ventes de viande
Plus d’échanges avec l’Europe
Les exportations finistériennes de produits des industries agroalimentaires ont largement contribué a croissance des entes étran er es re résentent e de a a eur 1er oste en Finistère a ec des exportations. La catégorie « viande et roduits base de iande est ce e qui a connu la hausse la plus importante parmi les entes étran er n re anche la valeur des exportations de « produits laitiers et aces est en recu de a rès la belle progression observée l’an passé. Les entes de na ires et bateau se sont accrues de a suite d une forte baisse en 2010. Autre hausse notable : les roduits chimiques di ers
Pour la 2 année consécutive, les exportations vers l’Europe sont en progression. En e es ont au menté de es échan es ers ta ie s a ne et ema ne ont ar ement contribué cette croissance es e ortations destination du roche et Moyen-Orient se sont accrues de dont our rabie aoudite ers es autres ones éo raphiques, des hausses plus modérées ont été enre istrées sie frique mérique ta ie demeure e 1er c ient du Finistère e
La progression des importations a été alimentée ar es a s euro éens et américains us récisément cette croissance a été la plus importante pour les achats provenant du Canada sui i du o aume ni des États nis et de ema ne Ce dernier a s reste le 1er fournisseur du Finistère des importations).
L’augmentation de la valeur des importations nistériennes s e ique d abord par la croissance des achats de produits de la construction aéronautique et spatiale. Ils enregistrent la plus importante progression a commande de usieurs avions par Brit Air (Morlaix) pourrait expliquer en artie cette é o ution iennent ensuite es roduits étro iers raf nés et co e et es roduits de a cu ture et de ée a e À l’inverse, les achats de com osants et cartes é ectroniques ont recu é de
* Dans les statistiques douanières, le département d’exportation des marchandises est le lieu initial à partir duquel les marchandises sont exportées et non pas le département du siège social de l’entreprise qui exporte. De même, pour les importations, c’est le département d’entrée des marchandises importées qui doit être indiqué, et non le département du siège social de l’importateur. Ainsi, la valeur des échanges extérieurs du Finistère comptabilisée par les douanes ne concerne pas forcément les transactions des entreprises finistériennes.
Évolution des échanges extérieurs entre 2010 et 2011 *
Les chiffres clés Part des exportations finistériennes par espace géographique 60
48 2009
36
2010
24
12
0
Europe
Afrique
Amérique
Proche et Moyen-Orient
Asie
a eur France Bretagne
ariation 2011/2010
Importations a eur
ariation 2011/2010
Solde des échanges a eur
ariation 2011/2010
419 887 11 244
Finistère * Exportations « franco à bord » (FAB) et importations « coût, assurance et fret » (CAF) – valeurs hors matériel militaire. Source : Douanes – valeurs arrêtées au 1er avril 2012 .
En 2011, malgré une hausse des exportations, le solde commercial du Finistère est devenu négatif en raison de la forte progression des importations.
Divers
Après plusieurs années de baisse, la part des exportations finistériennes vers l’Europe a progressé d’un point. Vers les autres espaces géographiques, elle a peu évolué par rapport à 2010. Source : Douanes – valeurs arrêtées au 1er avril. 2012.
26,5
%
Part des exportations finistériennes dans le total breton Source : Douanes – valeurs arrêtées au 1er avril 2012.
Les produits les plus exportés à partir du Finistère Produits
Part des exportations finistériennes
iande et roduits base de iande Exportations
2011
Matériel électrique
19,2 % 10,3 %
Produits de la chaudronnerie Produits laitiers et glaces ré arations et conser es base de poisson et de produits de la pêche Produits de la culture et de l’élevage Appareils de mesure, d'essai et de navigation ; articles d'horlogerie Machines et équipements d'usage général
Regroupant 19,2% des exportations finistériennes, la catégorie « viande et produits à base de viande » arrive largement en tête, en progression (+ 98 M€) par rapport à 2010. Les « produits laitiers et glaces » ont, en revanche, reculé de 2,1 points. Source : Douanes – valeurs arrêtées au 1er avril 2012.
2012
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Les chambres économiques
La voix des entreprises Les cinq chambres économiques du Finistère (chambre d’agriculture, chambre de métiers et de l’artisanat, chambres de commerce et d’industrie de Brest, Morlaix et QuimperCornouaille) sont réunies au sein de la Cocef *. Elles sont des acteurs de premier plan de la vie publique en étant la voix des entreprises, leur référent économique, des gestionnaires d’établissements de formation (centres de formation des apprentis, écoles supérieures, centres de formation professionnelle continue) et de grands équipements (ports, aéroports, criées, fermes expérimentales).
40 000 Plus de
établissements ressortissants des cinq chambres.
A
ec chefs d entre rise é us a Cocef est e er représentant des entreprises. Avec ses 1 240 collaborateurs e e offre des ser ices ariés • Force de proposition et de représentation des entreprises dans plus de instances du oca internationa • Conseil de proximité pour le développement économique des 40 307 établissements ressortissants des chambres Ces établissements sont accompagnés par 80 conseillers d’entreprises basés dans l’une des 27 implantations (sièges, antennes, é inières et fermes e érimenta es • Interface entre les entreprises et leurs partenaires : dossiers traités ar es centres de forma ités des entre rises chaque année. • Centre de ressources d’information économique (centres de documentation, observatoires économiques, études…).
38
Cocef • Conférence des chambres économiques du Finistère
Plus de 138 M€ de budget et 44 M€ d’investissements en Finistère en Le réseau des chambres est le 2e formateur après l’Éducation nationale, avec près de 23 000 personnes accueillies chaque année par 800 enseignants dans 14 établissements. Gestionnaires structurants : • •
d’équipements
aéro orts orts de che re résentant de a che fra che nationa e et goémoniers,
•
orts de commerce
•
orts de aisance
orts
• fermes our e érimentation a formation ou la découverte. • Animateurs ou gestionnaires de 9 pépinières d’entreprises. * Conférence des chambres économiques du Finistère.
Implantations et équipements gérés ou animés par les chambres économiques du Finistère MORLAIX
Château du Taureau ROSCOFF L’ABERWRAC’H
SAINT-POL-DE-LÉON
ABER-ILDUT
PLABENNEC
LE CONQUET LANDERNEAU CARHAIX
BREST
SAINT-SÉGAL LE FAOU
CHÂTEAULIN
DOUARNENEZ AUDIERNE
CHÂTEAUNEUF-DU-FAOU
QUIMPER QUIMPERLÉ
LOCTUDY SAINT-GUÉNOLÉ - PENMARC’H
LE GUILVINEC
Port de pêche et criée
Port de commerce
Aéroport
Centre de formation
LESCONIL
CONCARNEAU
Port goémonier
Site du patrimoine
Centre d'innovation technologique (CRT Morlaix)
Pépinière d’entreprises (animation ou suivi administratif)
Port de plaisance Ferme pour l’expérimentation, la formation ou la découverte
Antennes des chambres économiques
2012
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Cocef
Conférence des chambres économiques du Finistère Chambre d’agriculture du Finistère 5, allée Sully • 29322 Quimper cedex Tél. 02 98 52 49 97 • Fax 02 98 52 48 03 dominique.loussouarn@finistere.chambagri.fr www.synagri.com
Chambre de métiers et de l’artisanat du Finistère 24, route de Cuzon • 29196 Quimper cedex Tél. 02 98 76 46 31 • Fax 02 98 76 46 68 herve.moguerou@cma29.fr www.cma29.fr
Chambre de commerce et d’industrie de Morlaix Aéroport - CS 27934 • 29679 Morlaix cedex Tél. 02 98 62 39 39 • Fax 02 98 62 39 50 contact@morlaix.cci.fr www.morlaix.cci.fr
PS1205013
1, place du 19e RI - BP 92028 • 29220 Brest cedex 2 Tél. 02 98 00 38 00 • Fax 02 98 00 39 02 r.legall@cci-brest.fr www.cci-brest.fr
Impression : Cloître imprimeurs - Brest
Chambre de commerce et d’industrie de Brest
145, avenue de Keradennec • 29330 Quimper cedex Tél. 02 98 98 29 29 • Fax 02 98 98 29 23 contact@quimper.cci.fr www.quimper.cci.fr
Comité de rédaction : services études des chambres économiques du Finistère avec la collaboration du service communication de la chambre de métiers et de l’artisanat (Mari Pincivy). Rédacteurs : Laurent Boussard, Anne Bras, Laurent Charbonnier, Laurence Le Coz, Hervé Moguérou, Catherine Segalen, Charlotte Seminel, Éric Stéphan. Conception-réalisation : Phileas, 56, quai de l’Odet, 29000 Quimper, 02 98 95 72 20. Crédit photos : Véronique Brod - Simon Cohen - Fotolia - Thinkstock - Photogpo.com Les constructions écologiques - Association des marchés du Finistère Pays de Morlaix - CRT/@Torset - CCI de Brest - CCI de Morlaix N° ISBN : 978-2-9532291-4-1. Dépôt légal : juin 2012. Prix : 15 €.
Conception-réalisation :
Chambre de commerce et d’industrie de Quimper Cornouaille