Centre Antoine Martinet
Cycle d’Initiation à l’Histoire Régionale ème 18 année
1914 1918 Le 1er Conflit Mondial en Tarentaise
- 1560 jours de guerre - 900 morts militaires français par jour - + de 9 millions de militaires décédés lors de la guerre - 6 millions d’orphelins - 3 millions de veuves - morts guerre + morts « grippe espagnole » = 4,8 % population française
Guerre de Succession d'Espagne (1701 – 1713) Traités d'Utrecht (1713) Révolution – Empire Congrès de Vienne (1814 – 1815) 1) L'Allemagne (1871), une nouvelle puissance européenne Entre 1890 et 1914, la population allemande passe de 49 à 66 millions d’habitants. Développement économique : l’Allemagne exportait plus d’acier que la France, la Russie et la Grande-Bretagne réunies et était le deuxième pays producteur de charbon, derrière la Grande-Bretagne.
2) La crise bulgare et la montée de l'instabilité dans les Balkans 3) L'impact des politiques impérialistes 90% des territoires africains étaient sous influence d'un pays européen. Cette course aux territoires engendre de graves tensions diplomatiques.
4) La Weltpolitik de l'Allemagne Les ambitions de l'Allemagne et l'accroissement de son empire colonial, créèrent des craintes chez les Français et les Britanniques notamment.
5) Les alliances
+ J. Jaurès 31 juillet 1914
6) La crise de juillet 1914 L'archiduc François-Ferdinand, neveu de François-Joseph et héritier du trône des Habsbourg, décida de visiter Sarajevo, la capitale de la Bosnie-Herzégovine et par ailleurs le berceau de groupes nationalistes serbes et bosniaques, durant l'été 1914. La date choisie coïncidait avec l'anniversaire de la bataille de Kosovo (28 juin 1389), remportée par les Turcs contre les Serbes. Lors de la parade à travers les rues de Sarajevo, l'archiduc François-Ferdinand fut assassiné par un nationaliste serbe, Gavrilo Princip. Le ministre des affaires étrangères de l'Autriche, le comte von Berchtold, vit l'opportunité d'utiliser cet événement pour déclarer la guerre à la Serbie. L'Autriche, qui espérait que la guerre reste locale, s'assura alors du soutien de l'Allemagne. Entre le 20 et le 23 juillet 1914, les gouvernements français et russes se rencontrèrent pour renouveler leur confiance dans le cas d'une guerre imminente. Le 23 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie adressa un ultimatum comportant dix points à la Serbie. Celle-ci, voulant se montrer conciliante sur les conseils de la Russie, accepta la plupart des demandes. Édouard Grey proposa une conférence à Londres pour trouver une solution pacifique au problème. L'Autriche-Hongrie refusa de dialoguer. Comme l'ultimatum n'a pas été accepté dans sa totalité, l'Autriche-Hongrie déclara la guerre à la Serbie le 28 juillet 1914. Le 1er août, suite à la mobilisation générale russe, l'Allemagne déclara la guerre à la Russie, alliée de la Serbie. Le 2 août, l'Allemagne adressa une demande d'autorisation de passage à la Belgique, neutre. Le 3 août, l'Allemagne envahit la Belgique et déclare la guerre à la France. Le lendemain, c'est au tour de la Grande-Bretagne de déclarer la guerre à l'Allemagne : c'est le début de la Première Guerre Mondiale, qui se voulait courte et qui dura finalement quatre longues années.
1837 – Création d’une Compagnie d’Infanterie avec matériel allégé, habit sombre, carabine DelvignePontcharra pour des missions plus rapides. 1840 – Création sur ce modèle de 10 bataillons de chasseurs à pied (qui passeront progressivement à 31) 1861 – Fondation du Royaume d’Italie 1872 – Création des Alpini 1888 – 12 des 31 bataillons deviennent des bataillons alpins de chasseurs à pieds (BACP)
DIVISION ALPINE
B a taillons de chasseurs alpins (BCA) regroupés en 1/2 Brigade
Régiments Infanterie Alpine (RIA)
Unités mobiles
Postes fixes
Quartier
Caserne
Uniforme Chasseurs à pied bleu
Uniforme Infanterie : Pantalon garance Vareuse noire
Béret « tarte » Avec cor de chasse jonquille
Avec grenade garance
BCA
RIA
RÊgiment d’Artillerie de Campagne avec canon de 75
Réservistes et Territoriaux Une fois son service actif achevé, la recrue quitte sa caserne et l'armée d'active : il devient un réserviste. C'est-à-dire qu'il peut être appelé en cas de mobilisation pour compléter les effectifs des unités d'active ou pour former une unité de réserve. On dit qu'il est alors dans la réserve de l'armée d'active. Chaque régiment a un régiment de réserve qui lui est lié et qui est désigné par le numéro du régiment ou du bataillon d’active auquel l’on ajoute 40. Par ex. le 13ème BCA a un bataillon de réserve qui lui est lié, le 53ème BCA. Les soldats territoriaux sont théoriquement destinés à des missions plus statiques, moins exposées. Ces hommes composent des régiments spécifiques. Dans l'infanterie, il s'agit des régiments d'infanterie territoriale (RIT). Pendant la Grande Guerre, le régiment d’infanterie territorial, ou RIT, était une formation militaire composée des hommes âgés de 34 à 49 ans, considérés comme trop âgés et plus assez entraînés pour intégrer un régiment de première ligne d’active ou de réserve. Les Territoriaux ou Pépères, initialement chargés de différents services de gardes, ont joué un grand rôle pendant la Première Guerre mondiale.Au fil des mois, alors même que la distinction dans l’emploi entre les régiments d’active et les régiments de réserve s’estompe, la spécificité de la territoriale cède la place à une utilisation commune à toutes les formations. De fait, les régiments territoriaux sont engagés en première ligne. Tout d’abord, les territoriaux ont pour mission la garde dans les tranchées de première ligne dans des secteurs dits « calmes », le mitraillages des lignes allemandes par tirs indirects, l’occupation des tranchées de départ, en soutien des divisions d’attaque. Puis ils sont engagés en première ligne où ils s’illustrent, en particulier, lors des grandes offensives allemandes de 1918. Le 1er août 1918, tous les régiments territoriaux existants sont officiellement dissous et les hommes dispersés parmi les régiments d’active et de réserve.
Unités « savoyardes » d’active en 1914 13ème BCA (Chambéry) 22ème BCA (Albertville) 11ème BCA (Annecy) 158ème RIA (Maurienne et Tarentaise jusqu‘en 1913 puis Bruyères dans les Vosges) 97ème RIA (Chambéry puis Maurienne et Tarentaise ) 2ème RA (Grenoble) 19ème RA (Nice) Mais aussi ...
Caserne Dode du 4e régiment du génie (rue JosephChanrion)
MOUTIERS - 1er octobre 1887, le 158ème RIA est affecté à la défense des Alpes, en particulier en Maurienne et Tarentaise. - 1891 Construction des Casernes de Moûtiers qui accueillent habituellement deux compagnies du 158ème RIA. - 1913 Création du 21ème Corps d’Armée, le 158ème RIA est transféré à Bruyères (Vosges). - Remplacement en Maurienne et Tarentaise du 158ème RIA par le 97ème RIA qui est stationné à Chambéry mais avec des casernements à Modane, Moûtiers et Vulmix
Vulmix