Musée des Traditions Populaires de Moûtiers
Visages de Résistants
Dans ce livret, tu vas découvrir quatre portraits, quatre visages de résistants. Ils ont vécu dans la vallée savoyarde de la Tarentaise. Ils ont au moins deux points communs : tous les quatre auraient sans doute préféré avoir une vie plus tranquille mais tous les quatre, face à la barbarie, face à leur Pays privé de liberté, ont préféré dire « non ». La Résistance, elle a pris naissance dans ce « non ». Certains avaient déjà connu une Première Guerre mondiale, d’autres sortaient à peine de l’adolescence. Il y avaient des hommes et des femmes, des Français et des émigrés, des ouvriers et des paysans, des gaullistes et des communistes, des prêtres et des incroyants. Certains survivront, d’autres vont y laisser la vie. C’est tout un peuple qui s’est levé dans la clandestinité, une « armée des ombres ». Nous t’invitons à découvrir ces quatre portraits. Pour chacun d’eux nous te proposons également de poursuivre cette découverte en faisant une recherche à partir des petites rubriques marquées « ? »
1er septembre 1939 : Mobilisation générale en France – 03 septembre : la France déclare la guerre à l’Allemagne – 10 juin 1940 : l’Italie déclare la guerre à la France 10 – 25 juin 1940 : Bataille des Alpes entre Français et Italiens - Victoire française 17 juin : Le maréchal Pétain déclare qu’il faut arrêter les combats – 18 juin : Appel du général de Gaulle depuis Londres 22 juin : Armistice avec l’Allemagne – 24 juin : Armistice avec l’Italie
Chronologie de la Seconde Guerre mondiale en Tarentaise Les Italiens occupent la Haute Tarentaise et la Haute Maurienne En novembre 1942, ils occuperont toute la Savoie Après leur capitulation le 08 septembre 1943, les Allemands occupent la Savoie
1942 : les débuts Mai : Louis Lungo (« Durhone ») et Joseph Bardassier (« Lozière ») sont contactés par l'Abbé Muyard et les responsables du Mouvement Libération d’Albertville. Ils deviendront les deux principaux responsables « Armée Secrète » (AS) du secteur Tarentaise. Les Francs Tireurs et Partisans sont organisés au sein du 3ème Sous-secteur FTP de la Savoie sous le commandement d’Edmond Rochaix, « capitaine Sapin » Juillet : Premiers Maquis -11 novembre : Une gerbe est déposée au monument aux morts de Moûtiers par des jeunes de la ville. Cet acte marque symboliquement la volonté de résister.
1943 : les sabotages 10 juillet 1943 : Destruction de pylônes à Moûtiers - 04 septembre : Sabotage du barrage de Centron - Sabotage de l'usine de Notre-Dame-de-Briançon. – 25 septembre : Attaque d'un camion chargé de dynamite à St Marcel - Novembre : Sabotage de la conduite d'eau de l'usine du Villard de Bozel et récupération de dynamite. – Janvier 1944 : Attaque de la poudrière d'Aime.
1944 : les combats libérateurs Nuit du 10 au 11 mars : Parachutage de La Plagne - 175 containers et 72 paquets largués. 6 juin : ; Messages annonçant le début de la Libération de la Tarentaise - 7 juin : Attaque du poste allemand de l'Hôtel Moderne à Moûtiers – 8 juin : Attaque d'un convoi allemand au Ciboulet et attaque d'un convoi allemand au Siaix - 100 tués et blessés allemands. 1er août 44 : Parachutage des Saisies - 899 containers largués 4 août : Combats de Laval. Les Allemands battus doivent se retirer – 5 août : Attaque d'un convoi allemand à Notre-Dame-de-Briancon – 6 août : Prise du poste allemand de Moutiers - 50 prisonniers – 7 août : Attaque et prise du poste de garde de l'usine de Notre-Dame-de-Briancon - 60 prisonniers. La garnison allemande de Bourg-St-Maurice se réfugie au col du Petit-St-Bernard. La Haute-Tarentaise est libérée – 10 août : Combats de Feissons sur Isère et de Pussy qui doivent interdire l'accès de la Haute-Tarentaise libérée. Après 2 jours de combats les Allemands enlèvent la position. 16 août : Combats du col du Cormet d'Arêches – 21 août : Combat des Chapieux - L'ennemi se replie – Nuit du 22 au 23 août : les Allemands quittent Moûtiers emmenant 21 jeunes otages de Moûtiers et Saint Marcel. Ils seront retrouvés, dans des charniers, en juillet 1945 à Terre-Noire (Italie) - 23 – 24 août : Attaque des Allemands en retraite au Châtelard de Bourg-Saint-Maurice – 23 septembre : Combats du Roc-Noir, de la Redoute Ruinée. La Tarentaise est définitivement libérée avec l’aide du 3ème Régiment de Tirailleurs Algériens. 01 octobre : Défilé à Moûtiers des troupes FFI de Tarentaise. La plupart de ces combattants formeront le nouveau 7ème BCA. 08 mai 1945 : Capitulation de l’Allemagne nazie. Fin de la Seconde Guerre mondiale.
COMBATTRE JUSQU’A L’ÉPUISEMENT Jean Raymond JEAN REYMOND, PARMI LES PIONNIERS ...
JEAN REYMOND, PREMIER CHEF DU GROUPE FRANC
« … Jean Reymond occupera pendant une quinzaine d’années le poste de Receveur de l’Enregistrement à Moûtiers. Mobilisé en 1939 comme brigadier d’artillerie dans l’Armée des Alpes il verra, en juin 1940, les canons français briser les offensives italiennes et refusera l’humiliante capitulation. Alpiniste chevronné, marcheur infatigable, tireur renommé, il apporta d’emblée son expérience et son soutien à Joseph Bardassier et Louis Sibut pionniers de la résistance dans notre région ». (Témoignage d’Edmond Sibut)
« … Dès la création de l’Armée Secrète de Tarentaise, en novembre 1942, il deviendra l’un des lieutenants du commandant Louis Lungo et formera, avec ce dernier, le Groupe Franc de la Section de Commandement, unité d’élite ». (Témoignage d’Edmond Sibut) Constitué à La Plagne au début du mois d’octobre 1943, le Groupe franc de la section de commandement est placé sous l’autorité de Jean Reymond jusqu’au décès de celui-ci. Le 30 mars 1944, le Groupe franc est transféré au chalet de Corbey dans la vallée des Allues. Il y restera jusqu’au 06 juin 1944. JEAN REYMOND, ET LE PARACHUTAGE DE LA PLAGNE
Les voyages d'armes « Et je me souviens qu'une fois, au clair de lune passant sur le sentier de Montfort à Notre-Dame-du-Pré, tout à côté d'un petit Oratoire brusquement un gars se dresse devant nous, brandissant un gros Colt noir — j'ai cru qu'il allait nous descendre, car marchant effectivement sans bruit, dans la nuit, nous l'avions surpris. On a crié : « Tirez pas, Tirez pas » et on s'est fait connaître. C'était Jean Reymond, le Receveur de l'enregistrement de Moûtiers qui revenait, tout seul, comme il en avait l'habitude, avec une charge si lourde qu'il était crevé et s'était étendu dans l'herbe près de la Chapelle pour souffler un peu.». (Témoignage de Pierre Eynard)
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Rechercher : - Groupe Franc - Débarquement
JEAN REYMOND, JEAN REYMOND, LE TEMPS DE LA CLANDESTINITÉ … L’ULTIME COMBAT ... Jean Reymond va rejoindre le groupe « Le 03 mai 1944, vers 4 heures du ma- franc installé depuis le 30 mars 1944 au chatin, Blanche Lungo, résidant Quai de la Ré- let du Corbey aux Allues. Mais il souffre publique à Moûtiers, perçoit des bruits inso- d’une grave congestion pulmonaire, sans lites provenant de dehors. Regardant par doute consécutive aux efforts fournis pour l’interstice de ses persiennes, elle constate acheminer, dans la neige, les lourds chargeque des soldats allemands, arme au poing, ments d’armes suite au parachutage de La investissent le secteur. Plagne. Ne pouvant plus vivre avec ses comElle réveille immédiatement son époux pagnons d’armes, il trouve refuge au presbyLouis Lungo, chef de la Résistance pour la tère des Allues où l’abbé Fernand Bornand Tarentaise, qui s’enfuit aussitôt, en compa- prend le risque de l’héberger. gnie de son voisin Raymond Martinet, par « Arrivé aux Allues, je rencontrai Louis les greniers et les toits des maisons du quar- Lungo, Joseph Bardassier, Marcel Martin et tier selon un itinéraire préalablement recon- mon oncle Louis Sibut.Par eux j’appris que nu.(…) notre compagnon Jean Reymond souffrant Entre-temps, Blanche Lungo avait réussi, d’une congestion pulmonaire se trouvait à la avec beaucoup de sang-froid, à accrocher un cure du village veillé et soigné par Blanche ruban rouge à son balcon. Signal convenu Lungo. Vers midi, cette dernière fort inquiète, pour alerter Jean Reymond, receveur de l’en- nous fit savoir que l’état du malade s’était suregistrement et membre responsable de la bitement aggravé et que redoutant le pire elle Résistance locale qui, de son bureau ou de ne quitterait plus son chevet. Cette triste nouson appartement pouvait apercevoir ce bal- velle jeta la consternation dans notre petit con. Par prudence Jean Reymond ne dormait groupe, mais, malgré tout, nous voulions plus à son domicile. C’est en regagnant son quand même espérer ».(Témoignage d’Edbureau que son attention fut attirée par le mond Sibut) chiffon rouge signalant le danger. Suite à Malgré les soins prodigués, Jean Recette alerte, il vécut définitivement dans la ymond devait décéder au matin du 19 mai clandestinité. 1944, dix-huit jours seulement avant le DéDans la matinée, plusieurs moûtiérains se- barquement et l’ordre donné au Bataillon de ront arrêtés en divers endroits de la ville et Tarentaise de libération de la vallée. connaîtront l’horreur des camps de concenL’abbé Bornand, ne pouvant révéler où tration ». était décédé Jean Reymond, se contenta de noter sur le registre des sépultures : « sans domicile fixe ». SDF, c’est le lot de ceux qui avaient été contraints de tout quitter et d’entrer dans la clandestinité pour poursuivre leur idéal de résistance à l’ennemi. Selon sa volonté, Jean Reymond repose dans le cimetière des Allues. Sur la pierre qui (Témoignage de Blanche Lungo recueilli par couvre sa sépulture, il est gravé : « Soldat de Edmond Sibut) la Résistance – mort pour la France ». Jean Reymond avait 37 ans.
IL VENAIT D’AVOIR 18 ANS François Beaupoil MOURIR AU PRINTEMPS DE LA VIE La guerre dans ce qu'elle a de plus cruel ne fait pas de distinctions entre jeunes et moins jeunes. La liste est longue des tarins de moins de 20 ans qui furent tués, pas moins d'une dizaine entre juin et août 1944, et la liste n'est pas exhaustive. D'abord deux élèves du collège petit séminaire de Saint Paul sur Isère : François Bermond, un gamin de 3ème, tué d'une balle allemande le 8 juin 1944, et Camille Ratel, élève de rhétorique (1ère), tué à Grand-Nâves, le 10 juin 1944. Parmi les moûtiérains, le 09 août 1944, le jeune résistant Anselme BoixVives mourrait des blessures causées par une balle allemande.
Parmi les martyrs de Terre Noire, assassinés probablement le 23 août 1944, on peut citer Camille Girod-Roux, Charles Miédan et Lucien Bottana qui avaient 18 ans ; Alvaro Magnani, Jean Capra et Paul Anselmet, 19 ans, et le benjamin, Pierre Jorioz, 17 ans. François Beaupoil, tué à 18 ans, le 09 ou 10 août 1944, prend place dans cette liste des jeunes martyrs.
LE BENJAMIN FTP C'est à 16 ans, en 1942, que François Beaupoil, originaire de Petit-Coeur, a noué les premiers contacts avec les résistants FTP de son secteur. Il sera agent de liaison, participera à des transports d'explosifs et de munitions, ainsi qu'à des sabotages. Après le parachutage du col des Saisies en août 1944, il effectue de nombreuses liaisons entre le Beaufortain et les combattants livrant la bataille de Feissons sur Isère.
Le 09 août 1944, il est à Arêches et il doit rejoindre le secteur de Notre Dame de Briançon. Avec un autre résistant, le gendarme Jules Martin de la brigade de Notre Dame de Briançon, ils décident de rejoindre leur but en passant par les montagnes. Au même moment, la Résistance avait installé un « bouchon » au lieu-dit « Pierre Château » entre Feissons sur Isère et Notre Dame de Briançon afin de bloquer les unités allemandes qui voulaient rejoindre le Col du Petit Saint Bernard. Pour contourner ce bouchon, une compagnie allemande passe par Glaise afin de rejoindre Nâves. C’est sur la route de Nâves que les Allemands vont capturer le gendarme Martin et François Beaupoil. Arrêtés, torturés et mutilés, les deux résistants vont être lâchement abattus d’une rafale de mitraillette dans le dos. Les corps seront retrouvés (sur la route conduisant à La Fougère) le 11 août, la mort ayant eu lieu le 09 ou le 10 août. François Beaupoil a été décoré, à titre posthume, le 14 janvier 1961, de la Croix de guerre 39 - 45 avec palme et de la médaille de la Résistance.
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ÊTRE FEMME DANS LA RÉSISTANCE Blanche Lungo
UN COUPLE ENTRE EN RÉSISTANCE
Fils d'un ouvrier métallurgiste issu de l'émigration italienne, Louis Lungo appartient à une famille arrivée à Marseille au début du 20ème siècle. Il s'installe en Savoie avec un emploi de comptable aux aciéries d'Ugine, puis vient à Moûtiers comme assureur, devenant ensuite l'un des premiers experts comptables de Tarentaise. Un fort caractère, des qualités physiques, de nombreuses relations dans toute la vallée vont le conduire à organiser la Résistance en Moyenne et Haute-Tarentaise sous le nom de commandant « Durhone ». Commandant le 6e bataillon de l'Armée secrète en Tarentaise, il sera honoré pour son action en étant fait chevalier de la Légion d'honneur et en recevant la Médaille de la Résistance et la croix du British Empire. Son épouse, Blanche, partie prenante de l'action de son époux dans la Résistance, a reçu la citation suivante du roi Georges VI, roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et de l'Irlande du Nord et des autres dominions du Commonwealth : « Par ordre du Roi, le nom de Madame Louis François Lungo a été enregistré le 5 septembre 1946 pour citation pour conduite héroïque » (avec emblème de la feuille de laurier d'argent). Louis et Blanche Lungo habitaient alors dans un appartement donnant sur le quai de la République, appartement qui sera le témoin de bien des rendez-vous des responsables de la Résistance locale, de contacts avec les agents envoyés par Londres, et où l'abbé Muyard ira régulièrement émettre avec son poste radio.
UN POSTE RADIO ET QUELQUES POIREAUX
« Je recevais alors chez moi l'abbé Muyard [...]. Je l'ai aidé en allant chercher à 1’évêché le poste émetteur qui était chez lui, que j'amenais chez moi. Je ne peux pas donner de détails, ça a été une période très difficile où j'ai eu très peur. Ce poste émetteur j'allais le chercher dans un vieux sac en moleskine avec des queues de poireaux et des carottes qui sortaient pour tromper l'ennemi. Je le ramenais chez moi et quelques heures après l'abbé Muyard était chez moi et, dans un repaire tout à fait particulier, dans le vieil immeuble que nous occupions, eh bien là il s'installait. Discrètement je me retirais. Il communiquait avec Londres à ce moment-là et il s'en allait par une porte différente de celle par laquelle il était arrivé. Et quelques heures plus tard, comme il ne voulait pas que je conserve le poste émetteur chez moi, je le ramenais à l‘évêché, de la même façon, dans le sac qui essayait de tromper l'ennemi. Et voilà. [...] Cela se produisait deux fois par semaine, pendant assez longtemps. » Témoignage de Blanche Lungo dans une interview pour la télévision du Lycée de Moûtiers en juin 2002.
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Rechercher : - Armée Secrète (AS) Quels étaient les Pays alliés de la France ?
FAUSSAIRE POUR SAUVER SES PAROISSIENS Marcel Ract
L’abbé Marcel Ract a été nommé curé de Bonneval – Tarentaise en 1934. Comme d’autres prêtres à cette époque il assure bénévolement le secrétariat de mairie. Durant la guerre, découvrant que le gouvernement de Vichy avait signé un accord avec l’Allemagne pour faire revenir au pays les prisonniers spécialisés. Il commence alors une série de faux papiers pour que ses paroissiens prisonniers puissent revenir travailler dans les usines de la région. Il fabrique aussi de faux livrets de famille afin que des prisonniers se retrouvent fictivement aînés de familles de cinq enfants. Ce qui permettait également leur retour à la maison familiale. Son activité de « faussaire » va ensuite se tourner du côté des cartes d’alimentation. Un stock de cartes d’alimentation lui permet de pourvoir au ravitaillement des jeunes qui avait fuit le STO et qui avait rejoint le maquis en étant dans les chalets d’alpage de la Vallée de l’Eau Rousse. Il fournira également de nombreuses cartes à l’abbé Muyard pour les autres maquisards de Tarentaise et aidera celuici pour le passage de juifs en Suisse.
EULALIE EST BIEN ARRIVÉE
En 1984, l'abbé Ract avait laissé le témoignage suivant de ses activités avec un autre prêtre de Tarentaise, l'abbé Muyard qui travaillait dans un réseau de L’Intelligence Service : « L'abbé Muyard, secrétaire de l'évêque de Moûtiers, est venu me voir un jour de 1943. Il m'apportait sept cartes d'alimentation marquées du tampon « Juif ». Il cachait ces hommes dans la crypte de la cathédrale de Moûtiers. Pour les sauver, il fallait d'autres cartes, sans le fameux tampon. J'ai fait ces papiers sur mon stock en mairie. Je suis descendu moi-même à Moûtiers à pied. Quelle santé ! L'abbé devait conduire les Juifs en Suisse, ce qu'il a fait ». Radio Londres attestait la bonne réussite de ces passages par la phrase : « Eulalie est bien arrivée ». Parmi les maquisards, un jeune étant atteint de pleurésie ne pouvait plus rester dans les alpages. Il est recueilli à la cure de Bonneval où il restera d’août 1943 à octobre 1944. Lorsque les allemands arrivent à Bonneval, après avoir incendié Pussy, le 11 août 1944, le curé Ract justifie la présence de ce jeune en le faisant passer pour un séminariste en convalescence. C’est ce jeune, Roger Coutem, de Bougival, caché sous le faux nom de Jacques Prabonnot, qui, plus tard, racontera son aventure à un ami fonctionnaire dans un ministère et obtiendra pour l’abbé Ract la médaille pour actes de Courage et de Dévouement.
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Rechercher : - STO - Radio Londres
Tu pourras retrouver d’autres portraits de résistants tarins dans le blog du Musée des Traditions Populaires de Moûtiers consacré à la Résistance : www.resistance-tarentaise.com Merci de ta visite !
Musée des Traditions Populaires de Moûtiers Place Saint Pierre – 73600 Moûtiers
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