Dossier 10eme festival Chemins des Arts - Authiou Nièvre

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LA BERGERIE Commune d’Authiou dans la Nièvre

DE SOFFIN

FESTIVAL CHEMINS DES ARTS BERGERIE DE SOFFIN 58700 AUTHIOU 03 86 60 15 56 / 06 81 47 12 68 / 06 68 15 98 18 www.festivalcheminsdesarts.fr MAIRIE D’AUTHIOU

cie.alfredalerte@yahoo.fr / anceaulucie@yahoo.fr


10e EDITION DU FESTIVAL CHEMINS DES ARTS LE FESTIVAL CHEMINS DES ARTS

A travers sa volonté de faire connaître la danse et la vulgariser, la compagnie Alfred Alerte fait découvrir tous les ans à la Bergerie de Soffin d’autres regards, d’autres approches, d’autres techniques, d’autres sensibilités en invitant des artistes du monde entier à venir faire partager leur univers artistique lors du festival Chemins des Arts, festival de danse en milieu rural ayant lieu depuis 2005 le dernier week end de juillet. Une manière originale de dynamiser la campagne nivernaise en provoquant des rencontres entre artistes de tous horizons et habitants du canton. Pendant trois jours se succèdent des propositions singulières, véhiculant de l’audace, des émotions, des frissons dans un esprit de partage et de convivialité. Savoir recevoir et transmettre leur passion sont des notions primordiales qui animent sans relâche Alfred Alerte et Lucie Anceau et leur permettent de tisser durablement des liens avec le milieu qui les entoure. Rendez vous donc le dernier week end de juillet pour la prochaine édition de ce singulier festival!

UN FESTIVAL DEDIE A LA DANSE AU CŒUR DU MILIEU RURAL Ce festival de danse en milieu rural est né de la volonté d’Alfred Alerte d’implanter autour du lieu de travail de sa compagnie, dans la commune d’Authiou avec ses hameaux Soffin et Les Brosses, un pôle d’échanges, d’ouvertures et de rencontres entre artistes de tous horizons, pour permettre à tous l’apprentissage et le partage de leurs démarches artistiques. En 2005, la Bergerie a accueilli la première édition du Festival Chemins des Arts désormais reconduit chaque année, et recevant progressivement le soutien des institutions, de la commune à la Région, en passant par le Conseil Général, la Communauté des Communes et parfois même la DAC Martinique. De nombreux bénévoles, habitants des environs ou participants aux activités, de passage dans la région, apportent leur énergie à la réalisation de ce Festival, qui accueille dans des conditions «rustiques » à la mesure des moyens dont il dispose, mais dans la plus grande convivialité les artistes de la région comme ceux venus des quatre coins du monde, pour le plus grand plaisir des stagiaires et spectateurs, petits et grands. La programmation, bien qu’axée sur l’art chorégraphique, se veut résolument ouverte à toutes les histoires et aventures artistiques professionnelles Les choix artistiques du festival sont centrés sur le soutien à des artistes émergents, amenant des propositions innovantes et singulières, profondément ancrées dans la création contemporaine. Le festival accueille par ailleurs des artistes venus d’autres pays et d’autres cultures, afin de faire partager au plus grand nombre leurs univers artistiques. Variété des propositions, diversité des écritures, mélange des styles : un parcours singulier permettant de découvrir chaque année les différentes facettes de la danse « contemporaine » actuelle à travers le regard avisé de nombreux chorégraphes. Une manifestation organisée par la Cie Alfred Alerte à la Bergerie de Soffin avec le soutien du Conseil Régional de Bourgogne, du Conseil Général de la Nièvre, de la Communauté des Communes du Val de Beuvron et de la Mairie d'Authiou.


LE FESTIVAL CHEMINS DES ARTS AU FIL DU TEMPS…

2e CHEMINS DES ARTS

DANSE MUSIQUE ARTS PLASTIQUES 29 et 30 juillet 2006


LA CIE ALFRED ALERTE COMPAGNIE DE DANSE CONTEMPORAINE IMPLANTEE EN MILIEU RURAL

L'ASSOCIATION ADJAC L’Association Des Jeunes Artistes Contemporains a été fondée en 1990, par Alfred Alerte avec pour objectif de promouvoir toutes les formes artistiques et plus particulièrement la danse contemporaine, les arts de la rue, les arts graphiques et visuels. Une des principales activités de l’association est centrée autour de la Compagnie Alfred Alerte, compagnie de danse contemporaine.

LA COMPAGNIE ALFRED ALERTE Depuis la fondation de l’association, la compagnie a développé un travail artistique régulier autour de plusieurs axes : - La création et la diffusion, avec un répertoire de spectacles se déclinant aussi en petites formes, adaptables à tous lieux publics, festivals, pour lesquels la compagnie est régulièrement sollicitée - La sensibilisation et les actions de médiation culturelle Autour de la création, le souhait de la compagnie reste de créer des ponts avec le public et de partager des expériences artistiques et humaines autour des spectacles du répertoire. Accompagnant la création variée de pièces de danse « contemporaine » sous forme de spectacles vivants, de travail photo et vidéographique, la compagnie organise des débats et des rencontres avec les artistes, sensibilise les publics à la danse et partage ses expériences artistiques et humaines sous diverses formes : interventions artistiques, rencontres, répétitions publiques, work in progress, stages, master-class, etc. Créée en région parisienne en 1990 et implantée au début des années 2000 à la Bergerie de Soffin, la compagnie cherche avant tout à faire découvrir la danse et la rendre accessible à tous en créant des ponts avec le public. Elle le fait à travers la création variée de pièces aux esthétiques et univers contrastés dans lesquelles le désir de complémentarité et le mélange des disciplines ont la part belle. Avec Alfred Alerte les spectacles se suivent mais ne se ressemblent pas malgré une écriture spécifique, originale, à son image… Autour de la création, le souhait de la compagnie est avant tout de partager des expériences artistiques et humaines autour de la danse contemporaine à travers toutes ses formes d’expression. Cette volonté de démocratiser la danse auprès des publics se retrouve notamment à travers les nombreuses actions de médiation culturelle et de sensibilisation menées par la compagnie en Martinique, au Maroc, dans la Nièvre ou en région parisienne, actions qui sont toujours en lien direct avec les spectacles afin de faire partager une démarche artistique de création. Depuis 2006 la compagnie mène un important travail de terrain sur le plan de la formation et de la sensibilisation en Martinique lors de résidences régulières. Elle s'adresse au public scolaire et à des publics dits spécifiques (autisme, polyhandicap, handicap moteur, déficiences mentales, troubles du comportement, enfants en difficulté, prisonniers…) et ce grâce au soutien de la DAC Martinique. Cette approche du monde du handicap débuté au Maroc en 2007 s’est ensuite poursuivie au fil des années dans des établissements spécialisés martiniquais (IMP, IMPRO, SESSAD, classes CLISS, Martinique autisme…) à travers des actions variées (ateliers de pratiques artistiques, interventions autour de pièces du répertoire, formation des encadrants, présentation d’extraits de spectacles…) Depuis 2006 la compagnie développe davantage cet axe de médiation culturelle auprès des publics spécifiques : enfants autistes, handicapés mentaux, handicapés moteurs, accidentés de la route, enfants en difficulté ou retirés des familles, classes CLISS, SEGPA, polyhandicapés, prisonniers...


© M. AHBOURROU

© M. AHBOURROU

Les objectifs de ses interventions artistiques sont multiples. Elles permettent de mettre en lumière et en valeur les possibilités physiques de chaque participant et les adapter à la production d’un acte dansé, exploiter la gestuelle découlant du handicap de chacun, révéler à chacun des qualités imperceptibles, faire prendre conscience à chaque individu de son propre corps et du corps de l’autre à travers le travail de danse contact en duo ou en groupe, faire changer le regard des valides sur les personnes souffrant de déficiences quelles qu’elles soient en mettant en valeur les capacités de chaque « interprète ». Enfin la compagnie transmet inlassablement sa soif de créer aux enfants des écoles d’Ile de France à travers des interventions artistiques en milieu scolaire depuis une quinzaine d’années. En 1998, Alfred Alerte fait l’acquisition de la Bergerie de Soffin (Nièvre) avec l’intention d’y implanter sa compagnie et ses activités, mais aussi de développer des projets artistiques de création, diffusion et médiation. Il envisage alors de faire de ce lieu un carrefour d’accueil pour les artistes et le public ainsi qu’un centre de rayonnement artistique au niveau local, régional, national et international. L’originalité et la richesse de ce projet reposent sur la participation active des habitants au développement de leur territoire, en corrélation avec la mise en valeur du potentiel créatif des artistes invités. Le potentiel humain et artistique combiné à l’audace et la volonté sont les moteurs du développement de ce lieu de vie ayant pour but de promouvoir des formes artistiques variées. En 2005 la Bergerie accueille la première édition du Festival Chemins des Arts, un festival de danse en milieu rural. Avec la collaboration de Lucie Anceau, dès 2006, Alfred Alerte fait de la Bergerie un lieu de vie pour la création artistique en milieu rural, un centre d’accueil rayonnant et un carrefour culturel pour les artistes et le public. Un important travail de développement culturel territorial est ainsi mené depuis 2006 à la Bergerie de Soffin, en milieu rural, à travers des rencontres dansées entre générations, des soirées débat sur la création chorégraphique, des journées découverte autour des danses traditionnelles ou du rapport entre danse et handicap, ou encore avec le rendez vous incontournable des stages d’été fin juillet qui réunit pendant une semaine une centaine de personnes de milieux sociaux variés venant s’initier à tous les styles de danse, du hip au hop au tango en passant par la danse contact, la danse africaine ou la capoeira… (7e édition des stages d’été en 2012 !) A travers sa volonté de faire connaitre la danse et la vulgariser, la compagnie fait découvrir tous les ans d’autres regards, d’autres approches, d’autres techniques, d’autres sensibilités en invitant des artistes du monde entier à venir faire partager leur univers artistique lors du festival Chemins des Arts, festival de danse en milieu rural ayant lieu depuis 2005 le dernier week end de juillet. Une manière originale de dynamiser la campagne nivernaise en provoquant des rencontres entre artistes de tous horizons et habitants du canton. Pendant trois jours se succèdent des propositions singulières, véhiculant de l’audace, des émotions, des frissons dans un esprit de partage et de convivialité. Savoir recevoir et transmettre leur passion sont des notions primordiales qui animent sans relâche Alfred Alerte et Lucie Anceau et leur permettent de tisser durablement des liens avec le milieu qui les entoure. Un travail de terrain laborieux et épuisant qui commence à être reconnu par les institutions…


© F.FOURNIER

© F.FOURNIER

CIE ALFRED ALERTE / ADJAC Association Des Jeunes Artistes Contemporains Siège social : Bergerie de Soffin 58700 AUTHIOU Adresse de correspondance : 15 rue Jean Jaurès 77186 NOISIEL Tel : 01 64 80 40 83 / 06 81 47 12 68 / 06 68 15 98 18 N° des licences d’entrepreneur de spectacles : cat 2 n°770757- cat 3 n°1044146 Date de publication au Journal Officiel : le 24.10.1990 (n°43) N° d’affiliation Siret 481 574 028 000 25 APE 9001Z Association assujettie à la TVA / TVA intracommunautaire : FR 193 847 90 531 000 48 www.ciealfredalerte.com www.festivalcheminsdesarts.fr cie.alfredalerte@yahoo.fr anceaulucie@yahoo.fr 06 81 47 12 68 / 06 68 15 98 18 FACEBOOK : CIE ALFRED ALERTE / CHEMINS DES ARTS © F.FOURNIER


LA BERGERIE DE SOFFIN LIEU DE VIE POUR LA CREATION EN MILIEU RURAL La Bergerie de Soffin est née d’une envie de rassembler des artistes et des habitants pour partager des aventures artistiques et humaines autour d’un projet culturel, prenant ancrage sur le territoire du Val du Beuvron au cœur du département de la Nièvre. Axée sur la création contemporaine, et notamment la danse, elle a pour vocation de promouvoir différentes formes d’expression artistique et de développer des activités de création, diffusion et formation. Depuis maintenant neuf ans elle essaye d’amener la culture chorégraphique en milieu rural à travers un ensemble de rendez-vous estivaux, afin de sensibiliser un public ayant peu accès au monde du spectacle vivant à différentes formes d’expression du mouvement. Cette programmation, bien que centrée sur la danse, se veut résolument ouverte à toutes les histoires, à travers les formes les plus variées : danse contemporaine, hip hop, voltige, nouveau cirque, danse aérienne… Les choix artistiques de ce lieu sont centrés sur le soutien à des artistes émergents, amenant des propositions innovantes axées essentiellement sur la création contemporaine. Véritable ouverture sur le monde et support de compréhension de l’autre, la Bergerie de Soffin accueille des artistes venus d’autres pays et d’autres cultures, afin de faire partager leurs propositions artistiques singulières. Fidèle à sa vocation initiale (ancien gîte d’étape sur la route de St Jacques de Compostelle), la Bergerie, dans la simplicité d’un bâtiment du patrimoine rural, est un carrefour d’accueil pour les artistes, le public et les invités de passage ainsi qu’un centre de rayonnement artistique au niveau local, régional, national et international. La Bergerie est à la fois, - un lieu convivial et de proximité où l’art est prétexte aux échanges et aux rencontres. - un lieu pour tous les publics et toutes les tranches d’âge. - un lieu pour les pratiques amateurs et professionnelles. - un lieu-relais pour les partenaires, structures culturelles et associations du territoire. La spécificité de la Bergerie tient en quelques principes de base : • un esprit de partage et de solidarité avec une capacité à fédérer une dynamique où peuvent s’inscrire et participer les habitants du village et des équipes de bénévoles qui animent leur territoire (aide à la préparation du Festival Chemin des Arts, hébergement d’artistes de passage, etc…). C’est une vraie relation de proximité qui va de pair avec les choix artistiques de l’équipe de la Bergerie, centrés sur le soutien à des artistes émergents, que ce soit en présentation de spectacles ou en résidences de création, dans une démarche de solidarité active (mise à disposition d’espaces de travail, d’équipement technique, de lieux d’hébergement et de rencontre). • un carrefour de découverte et de rayonnement avec l’accueil d’artistes de France et d’ailleurs. Ainsi, des propositions artistiques innovantes sont proposées à la population, jeune et moins jeune, aux associations et la diversité des cultures est présente au cœur du village d’Authiou : la rencontre artistique se double d’une rencontre humaine. • une volonté de coopération et d’ouverture avec les acteurs culturels du territoire du Val de Beuvron. L’équipe de la Bergerie a d’ores et déjà tissé des liens et commence à coordonner les propositions, tant sur le plan artistique (dates, styles des spectacles et résidences) que sur le plan culturel (stages, sensibilisation en direction des publics…). La Bergerie doit à la fois être force de propositions avec son projet et répondre à une réalité de terrain dans un objectif commun de promotion de l’art et de revitalisation du territoire. La Bergerie entend ainsi développer son activité autour de plusieurs axes, qui sont d’ores et déjà initiés avec des moyens limités et une politique tarifaire permettant à tous d’accéder aux activités • La création et la diffusion de spectacles : - mise à disposition de la salle de spectacle (130 places) pour des recherches, répétitions et créations de compagnies - diffusion des spectacles professionnels de la Cie Alfred Alerte, d’autres artistes du territoire, des artistes en résidence ainsi que des compagnies invitées par les autres lieux partenaires du réseau local dans les locaux de la Bergerie ou dans les espaces extérieurs (plateau extérieur, chemins et lavoirs…) - diffusion de spectacles amateurs issus de partenariats locaux - création d’événements et de rendez vous annuels sous la forme d’une programmation estivale • La sensibilisation et les actions pédagogiques : Elles se déroulent sous différentes formes, de façon intensive durant le Festival et régulièrement durant toute l’année : - rencontres et débats, - répétitions publiques des spectacles en création ou en diffusion - stages de danses et de techniques corporelles destinés aux danseurs professionnels, aux artistes et amateurs de la région - actions de sensibilisation en danses et en arts visuels, avec les établissements scolaires, les centres sociaux, les foyers pour handicapés, etc… Un temps fort synthétise depuis maintenant neuf ans l’ensemble de cette démarche : le Festival Chemins des Arts, qui accueille durant 3 jours, fin juillet, une dizaine de compagnies après une résidence de création et/ou en diffusion. Les spectacles se déroulent après une semaine de stages intensifs de différentes disciplines, destinés à tous les publics et à tous les âges, durant laquelle artistes, stagiaires et habitants partagent expériences et découvertes.


LA BERGERIE DE SOFFIN

© BOCOS

58 700 AUTHIOU © BOUTLEUX


10e EDITION DU FESTIVAL CHEMINS DES ARTS

© M. AHBOURROU

Dix / comme la fin d’un cycle. Le nombre dix a le sens de la totalité, de l’achèvement, celui du retour à l’unité, après le développement du cycle des neuf premiers nombres. Souvent considéré comme le plus sacré des nombres il est le symbole de la création universelle puisqu’il renferme tous les nombres précédents comme un tout contient ses parties. Il comprend ainsi dans sa figure le créé et l'incréé, le commencement et la fin, la puissance et la force, la vie et le néant. Dix / comme une page qui se ferme et une nouvelle qui s’ouvre à nous. Pas de thématique spécifique pour cette nouvelle édition mais l’idée de faire partager des coups de cœur artistiques et humains, des spectacles et artistes qui nous ont marqués au fil de ces années de travail sur le terrain. Dix / comme un nouveau départ, de nouveaux objectifs et de nouvelles envies. Rendre visible notre travail de créateurs dans toute sa diversité et faire découvrir l’univers d’autres compagnies professionnelles dont la démarche artistique et le talent nous ont touchés. Dix / comme l’image de la maturité et de la sagesse. Regarder objectivement le chemin parcouru et tenter d’en construire un autre, voire des autres… Dix / comme une manière de rebondir et de se projeter dans l’avenir. Imaginer une suite, se propulser dans le futur et tisser un lien logique avec la 11e édition, qui sera celle du dépassement, de l'inspiration et de la clairvoyance. Nous comptons sur vous pour venir partager cette édition unique en son genre… Alfred Alerte et Lucie Anceau


SOIREE D’OUVERTURE DU 10e FESTIVAL CHEMINS DES ARTS VENDREDI 25 JUILLET A 22H

Dix artistes jouent le jeu d’un spectacle surprise pour fêter la 10e édition du Festival Chemins des arts le temps d’une soirée exceptionnelle. Le secret sera bien gardé jusqu’au 25 juillet pour vous étonner et vous émerveiller. Une belle aventure humaine et artistique en perspective… Conception artistique du projet : Alfred Alerte et Lucie Anceau La distribution des artistes participant à cette soirée hors norme restera confidentielle jusqu’au jour J …


LES SPECTACLES PROGRAMMES LE SAMEDI 26 JUILLET ADEQUATE COMPAGNIE LUCIE AUGEAI & DAVID GERNEZ NŒUDS CREATION 2011 Production / Adequate Compagnie Chorégraphie / Lucie Augeai et David Gernez Interprétation / Lucie Augeai et David Gernez Création lumière / David Gernez Musiques / Marin Marais, Aphex Twin, Jordi Savall Coproductions / CCN Malandain Ballet Biarritz. Avec le soutien de l’ADAMI grâce au concours Les Synodales, la Ménagerie de Verre dans le cadre de StudioLab, les aides Paris Jeunes Talents, l’Ambassade de France en Belgique.

La relation à l’autre est souvent complexe, parfois tordue. « Noeuds » est l’histoire d’un couple, où un duo homme-femme matérialise et chorégraphie devant nous l’enlacement, la tension, la relation à l’autre et l’écoute dans un travail de mains et d’expressions. Sur scène, deux danseurs se dévoilent dans un mouvement à la fois fluide et violent, où l’humour et le mime convoquent la danse sur des musiques baroques.

LES PARTENAIRES DE LA COMPAGNIE Centre National de la Danse Direction régionale des affaires culturelles Poitou-Charentes Ballet National de Marseille CCN Ballet Biarritz Concours chorégraphique Les Synodales – Sens La Spedidam L’ADAMI La Mairie de Paris dans le cadre de PARIS JEUNES TALENTS 2012 La ménagerie de Verre dans le cadre du StudioLab CDC Les hivernales d’Avignon dans le cadre des hiverôclites 2011


HISTORIQUE DE LA COMPAGNIE ADEQUATE (www.adequatecie.com) Lucie Augeai fonde la Compagnie Adequate en 2008 puis s’associe à David Gernez en 2010. Après des études en sciences politiques et en informatique, leurs parcours d’interprètes respectifs les amènent à collaborer avec Angelin Preljocaj, Omar Porras, la compagnie Etant donné, Emanuel Gat, Pedro Pauwels, la compagnie Linga ( Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo), Nasser Martin Gousset ou encore les frères Ben Aïm. Deux créations vont naître de cette rencontre : « Noeuds » en 2011 puis « Frater » en 2012. La Compagnie Adequate a inscrit et basé son travail sur l’identité et les relations humaines tout en fondant son processus chorégraphique sur une approche fluide du mouvement. L’échange et le dialogue sont au cœur de nos pièces où chaque partie du corps (comme les bras ou le visage) est amené à s’exprimer. « Nœuds », création 2011 de la compagnie, a reçu de nombreux prix chorégraphiques en France, mais aussi à l’Étranger. En 2011, la pièce a remporté le 2e prix au Festival International Szoloduo à Budapest en Hongrie, le prix du jury aux Hiveroclites d’Avignon organisé par le CDC des Hivernales, et le 1er prix aux concours national des Synodales à Sens (89). Pour sa deuxième création, « Frater », la compagnie a reçu le soutien du CCN Ballet Biarritz, du Ballet National de Marseille, de la DRAC Poitou-Charentes, de l’ADAMI, de la Région Bourgogne dans le cadre des Synodales, du Centre National de la Danse, de la Mairie de Paris, du Théâtre de Vanves et du théâtre de l’Étoile du Nord. « Frater » a également reçu le prix Paris Jeunes Talents 2012 de la mairie de Paris soutenant de jeunes artistes dans leurs projets de création.

Lucie Augeai

choisit la danse après des études en sciences politiques et en droit, puis rentre à l’école Rick Odums à Paris. Elle se tourne ensuite vers le contemporain. Autodidacte, elle participe à des projets multidisciplinaires, rencontre le travail de chorégraphes comme Emanuel Gat, Hervé Koubi ou Ohad Naharin. Elle danse ensuite pour des compagnies contemporaines, arts de la rue et des projets indépendants qui allient danse et théâtre. En 2007, elle obtient son diplôme d’État et développe ainsi son travail au sein d’ateliers chorégraphiques à destination d’amateurs, puis est invitée à créer pour des lieux et lors d’événements non traditionnellement dévolus à la danse. Actuellement elle collabore avec des compagnies contemporaines comme la cie Etant donné (Jérôme Ferron et Frederike Unger), Pedro Pauwels, ou des metteurs en scène, comme Omar Porras. Aujourd’hui elle est chorégraphe associée à David Gernez au sein de la Compagnie Adequate.

David Gernez

se dirige vers la danse tardivement après avoir obtenu sa licence en maintenance industrielle et informatique. Formé dans une école amateur de Hyères (83), il commence sa carrière d’interprète en Suisse, puis travaille pour différents projets indépendants (comme ceux de Julie Sicard, Stephanie Battenbland ou Guillaume Bordier), des comédies musicales, des opéras. En 2005, il rejoint le GUID d’Angelin Prejlocaj avant d’intégrer la compagnie de celui-ci, où il dansera les principales pièces du répertoire. En 2007, il rejoint la compagnie Emanuel Gat Dance avec laquelle il tourne pendant deux ans. Depuis 2009, David a participé à deux créations de la compagnie Suisse Linga (Marco Cantalupo et Kartazyna Gdaniec), qu’il assiste pour la reprise des pièces au le Ballet National du Portugal. En 2010, il travaille avec Nasser Martin Gousset et collabore actuellement avec les frères Ben Aïm. Aujourd’hui il est chorégraphe associé à Lucie Augeai au sein de la Compagnie Adequate.


COMPAGNIE C MOUVOIR CELINE LEFEVRE

JUSTE UN CYGNE CREATION 2009 Commande et production / Théâtre Jean Vilar Cités danse connexions 2009 Chorégraphie et interprétation / Céline Lefèvre Musique / Tchaïkovski et Vincent Artaud. Lumière / Anne-Sophie Jall Aide à la mise en scène / Magalie Léris

Dans ce solo, Céline Lefèvre propose un «pas de deux» original : une femme aux prises avec une plume blanche. Une femme rencontre une plume... Elle se laisse séduire, manipuler par elle, bataille avec ou contre elle, pour enfin s’en libérer…

C’est en février 2004, après avoir travaillé au sein de plusieurs compagnies de danse et de théâtre (Des Equilibres, Choréam, Trafic de styles, Franck II Louise...), en tant que chorégraphe danseuse et comédienne, dont la carrière d’interprète s’est développée à travers de nombreux styles, du classique au hip hop, en passant par le jazz et le contemporain, que Céline Lefèvre décide de créer sa propre compagnie : C’MOUVOIR. (www.cmouvoir.com)


QUI EST CELINE LEFEVRE? CHOREGRAPHE 2012- 2014 "Ma leçon de Hip Hop " Groud/Lefèvre 2012 - 2014 "Vous désirez ?" Revue Hip Hop, C'Mouvoir et Des Equilibres 2012 - 2013 "Kafig Brasil" associée à Mourad Merzouki , A.Egéa, D.Plassard, O.Nassur 2011 -2013 «Des Branchés» Cie C’Mouvoir 2011-2012 «Lady Godiva» Opéra du CREA , direction de choeur D.Grosjman ,mise en scène F.Berdeaux 2010-2011 «Speed» Cie Des Equilibres, mise en scène F.Berdeaux 2009-2014 «Juste un Cygne» Cie C’Mouvoir , solo 2005-2011 «Les Sea Girls» Cie Les Sea Girls 2005-2006 «Mort et splendeur de J.Murieta» Cie du Phoenix 2004-2005 «Pitt bull» mise en scène Stéphanie Loïc 2004-2006 «Nuances» Cie C’Mouvoir Directrice de la compagnie C’Mouvoir depuis 2004

ASSISTANTE CHOREGRAPHE 2007-2011 de Sébastien Lefrançois «Roméos et Juliettes» production Théâtre J.Vilar , Suresnes 2003-2004 de Laura Scozzi «La Chauve-Souris» mise en scène Coline Serreau , Opéra Bastille

DANSEUSE 2012-2014 "Ma leçon de hip hop"( interprète/ auteur) mise en cène Groud 2012-2013 "Royaume-uni ", Preljocaj 2012-2013 "Elles" , Cie S.Groud 2009-2012 «Juste un Cygne» Cie C’Mouvoir 2007-2011 «Roméos et Juliettes» Cie Trafic de Styles, S.Lefrançois 2006-2007 «Konnecting Souls» Cie Franck II Louise 2005-2006 «Specimen» Cie Trafic de Styles 2003-2006 «Paname» Cie Choream 2000-2006 «Des Equilibres» Cie Des Equilibres 2001-2004 «La Chauve-souris» opéra de Strauss , mise en scène Coline Serreau , chorégraphie L.Scozzi 2002-2003 Tournée de concert de Mc Solaar 2000-2001 Spot pour Panasonic (Japon) 1999-2000 «Platée» opéra chorégraphie L.Scozzi 1999 2000 «The Dancers» chorégraphie Mia , réalisateur F.Garson 1998-1999 «Monsieur Chantmé aime la pop» chorégraphie Farid Berki 1997-2003 Show TV TF1, F2, M6 1996-1998 «Bouge de là» chorégraphie Zaza Disdier 1996-1997 « Tous les mêmes» Cie Hip’Jazz’Hop


COMPAGNIE L’ECHAPPEE FREDERIC LESCURE MOQUEUSES CRÉATION 2011 Chorégraphie de Frédéric Lescure, interprétée par Fanny Bonneau, Marie Desoubeaux, Marie-Julie Debeaulieu, Isabelle Terracher Création Lumière / Richard Bessenay Costumes / Agathe Laemmel Chargé de production / El Mostafa Iklil Production / Cie l’Echappée, Mazat Dance Festival, avec l’aide de l’ADAMI et le prêt de studio du Centre National de la Danse et accueil studiolab de la Ménagerie de Verre.

Moqueuses, c’est un spectacle de danse virtuose, résolument drôle, irrémédiablement sexy. La rencontre de quatre danseuses singulières bien secouées, une danse-théâtre tonique et enlevée, quatre solos vertigineux qui s’entrelacent dans une vision scintillante des femmes... Comme la musique ou les arts plastiques, la danse est un langage universel apprécié sans le secours d’une traduction et sans faire référence à d’autres œuvres, littéraires ou plastiques. Il ne s’agit pas d’une illustration mais une pensée/forme projetée dans le mouvement qui donne corps à un personnage, presque un clown. Moqueuses renouvelle le regard sur les femmes, en explorant une forme tissée d’humour et de charme, très loin d’une féminité de pacotille. Donner du sublime dans le naturel, du glamour dans l’ordinaire, Pina Bausch l’a si bien fait… continuons. Ouvrir plus grand le regard, c’est aussi les approcher au plus prés : brosser quatre portraits d’aujourd’hui, placer l’interprète au cœur de la création pour révéler chacune des ces danseuses remarquables et singulières. Un chaise perverse qui trahit la conférencière, une institutrice ultra sexy, un banc qui devient un vaisseau spatial ou le recoin où se rejoignent les causeuses de Camille Claudel. L’humour nait de la rencontre de ces quatre danseuses-clowns qui s’articulent à merveille pour nous offrir une vision scintillante des femmes. Ce pourrait être érotique, ce sera troublant, juste vrai, une vérité qui les fait plus belles encore. Elles sont accessibles, complices, émouvantes et maladroites, elles ne se prennent pas au sérieux, et comme les héroïnes d’Almodovar, touchent autant les hommes que les femmes.

Toutes proportions gardées, c’est un peu comme quand Rameau dédiait ses pièces à la Coulicam (Rondement) ou L’indiscrète (Vivement). Petites formes centrées sur une figure, ici l’interprète, dont le titre est prédicat formel et climat du rendu. C’est-à-dire que quand Isabelle Terracher donne Chaloupe, il y a la gouaille et une manière de tango revisité pour une danseuse faussement fragile. Pour Brune, Marie-Julie Debeaulieu campe une sorte d’institutrice attirante à faire passer Betty -Boop pour une bonne sœur janséniste, mais embarrassée de ce sex-appeal avec une vraie fausse-candeur. Yali Desoubeaux en Moon Stone est réellement lunaire, lente sur les bandes-son de mission Apollo et Fanny Bonneau qui se débat dans les tissus de Parure complète cette galerie de femmes. Car c’est l’ensemble qu’il faut apprécier –quoique chaque élément se puisse goûter seul- afin de profiter de l’effet de contraste et de cet hommage d’un « homme qui aimait les femmes » en passant de Rameau à Truffaut. [Philippe Verrièle - DANSER]


FREDERIC LESCURE (www.frederic-lescure.com)

Elève de Peter Goss et Carolyn Carlson puis lauréat du Concours International d’Interprétation en Danse Contemporaine de la Ville de Paris, Frédéric Lescure fût selon Patrick Bossati, l’un des « interprètes-inventeurs » de la « Nouvelle Danse Française » dans les créations d’Angelin Preljocaj, Régine Chopinot, Dominique Petit , Jozef Nadj et Bouvier-Obadia de 1983 à 1995. On l’aperçoit également dans les vidéo-clip de J.B Mondino, Eurythmics, Guesh Patty ou Stéphane Eicher. Il mène sa propre recherche en chorégraphiant duos, solos et spectacles évènementiels et élargi son expérience en se formant à la méthode FM.Alexander et au Body Mind Centering. Il se consacre à la danse-contact en organisant des ateliers de recherche avec des circassiens, comédiens et danseurs et collabore avec des metteurs en scène. Invité de la « Carte blanche aux interprètes » du Festival des Iles de Danse 93, il créé le duo L’Echappée Rebelle sur une musique de Ghédalia Tazartés. Il fonde alors sa Cie, l’Echappée, pour une pièce commandée par la Biennale du Val de Marne : Oulété, Rencard au coin du monde, sur une musique originale du groupe Lo’Jo. Présentée en 1995 aux premiers festivals de danse contemporaine de Moscou et Vilnius (Lituanie) cette pièce fut parmi les toutes premières œuvres de danse contemporaine montrées dans ces pays. Dés lors, Frédéric Lescure partagera sa carrière entre la France et l’étranger, accompagnant, dans de nombreux pays, l’émergence de la danse contemporaine : Géorgie, Ukraine, Biélorussie, Israël, Roumanie, Danemark, Turquie puis au Kazakhstan de 2002 à 2005, en Chine et Congo en 2009 ; Il a créé une dizaine de pièces avec sa Cie, parmi lesquelles L’Ecroulement de la Théorie, sur la sonate pour pianos et percussions de Béla Bartok, repris au répertoire de l’Ensemble Batsheva d’Ohad Naharin, Le Chant des Peaux si Bleues, soutenue par la SACD, Vents Vivants, carnet de voyage au Kazakhstan, créée au CCN d’Orléans (Jozef Nadj), Sous l’Ecorce, accompagnée à la viole de gambe, l’Autre Nom de l’Arc-en-Ciel en 2007 et Ogives en 2008, sur la construction des cathédrales, deux pièces soutenues par le Conseil Régional et la DRAC du Centre. Il a créé la chorégraphie de la scénographie vidéo «Chambord, un rêve de lumière» conçue par l’Agence SKERTZO, projetée sur le Château de Chambord pendant les 10 ans à venir. Il a également créé des pièces pour le Jeune Ballet du CNSMD Lyon (l’Aube Assaillie en partenariat avec l’IRCAM en 2005), le Guangdong Dance Festival (Canton, Chine), le Ballet International de Cannes, l’Opéra National de Turquie, l’Opéra d’Almaty (Kazakhstan), l’Ecole Nationale de Danse de La Rochelle et de nombreux groupes de jeunes danseurs dans différents pays. Frédéric Lescure a été durant 10 ans chargé des cours pour les professionnels au CCN d’Orléans/Jozef Nadj, il enseigne pour les danseurs professionnels, au CNSMD de Paris et de Lyon, à la Ménagerie de Verre et à l’étranger au Dansgroep d’Amsterdam et à la Cie Philippe Saire. Ces dernières années la Cie l’Echappée fut en résidence à L’Atrium de Chaville (92), au Centre Culturel Jean Arp de Clamart (92), à la Maison des Loisirs et des Arts de Sannois (95). La Cie a longtemps été soutenue par la DRAC et le Conseil Régional du Centre avant de revenir en Ile de France cette année. Frédéric Lescure a mené de nombreuses actions en milieu scolaire en particulier pour des Instituts Médicaux Educatifs et des Lycées, il est en charge des ateliers corporels pour les adolescents en difficultés à la Maison de Solenn, au sein des Hôpitaux de Paris. De formation scientifique, il reste en contact avec de nombreux chercheurs, se passionnant pour les sciences cognitives et les neurosciences et sur la perception, la motricité et le mouvement.

LA COMPAGNIE L'ÉCHAPPÉE Invité de la « Carte blanche aux interprètes » du Festival des Iles de Danse 93, Frédéric Lescure créé le duo « L’Echappée Rebelle » sur une musique de Ghédalia Tazartés. Il fonde alors sa Cie, l’Echappée, pour une pièce commandée par la Biennale du Val de Marne : « Oulété, Rencard au coin du monde », sur une musique originale du groupe Lo’Jo.


COMPAGNIE ALFRED ALERTE ALFRED ALERTE & LUCIE ANCEAU

PEAU A PEAU CREATION 2014 Commande du Festival TANDEM / Médiathèque Jean Jaurès / Nevers Avec le soutien de MICADANSES au titre de l’accompagnement spécifique Chorégraphie, scénographie et interprétation / Alfred Alerte et Lucie Anceau Univers musical : Art Tatum / Tea for two Bessie Smith / Nobody knows you when you’re down and out Duke Ellington / Sophisticated Lady Billie Holiday / I am a fool to want you Coleman Hawkins et Ben Webster / Blues for Yolande Ella Fitzgerald / Lullaby of Birdland Duke Ellington / Take the A train

Peau à peau est un duo dansé librement inspiré du premier roman de Dany Laferrière Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer, satire féroce des stéréotypes et clichés racistes et joyeuse description d'une vie de bohème version black. Duo ou duel, résistance ou abandon, désir ou fantasme? Un homme et une femme se livrent à un corps à corps sensitif en noir et blanc, dans l'espace intime d'un salon, sur des grands airs de jazz...


Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer, c'est l'histoire de deux noirs dans la vingtaine qui cohabitent un deux pièces minuscule du Carré St-Louis à Montréal. Ils ne travaillent pas. Par contre, l'un d'eux essaie d'écrire un roman. Ils s'adonnent surtout aux plaisirs de la chair et aux discussions philosophiques. Les trois principaux personnages de ce livre sont : Vieux, Bouba et Miz littérature. Bouba et Vieux zonent toute la journée : l'un écrit un livre sur son expérience des rapports hommes femmes (entre autres sexuels) dans le contexte de différence raciale, l'autre écoute du jazz et lit Freud. De temps en temps, Miz passe, fait l'amour avec Vieux, fait un peu de ménage, glisse un bouquet dans un vase. Si elle et Vieux sont amants, cela n'empêche pas vieux de tenter de séduire plus d'une belle. Il a le feu au corps. Ce qu'il cherche dans le sexe, c'est l'absolu. Il a besoin d'être pris et aimé entièrement, pour ce qu'il est, au-dessus des notions d'oppression raciale et sexuelle. Ce sont des jeunes qui vivent dans une Amérique à deux vitesses : d'un côté, il y a des jeunes comme eux, qui habitent un appartement paumé, dans un immeuble à logements paumé, dans un quartier paumé. D'un autre côté, il y a les jeunes comme Miz, qui habitent Westmount et étudient à l'Université Mc Gill. La lutte de ces jeunes noirs pauvres pour séduire la riche jeune fille blanche n'est pas innocente : c'est que le sexe est le seul terrain où ils peuvent d'emblée se répondre. Le monde que décrit Laferrière est un monde de castes où chacun en domine une autre. Au sein d'un tel système, seul le désir est libérateur, seul le désir peut briser l'ordre des choses.

Premier livre de Dany Laferrière, satire féroce des stéréotypes et des clichés racistes. Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer se présente comme la joyeuse description d'une vie de bohème, version black. Deux jeunes moins oisifs partagent un appartement dans un quartier pauvre de Montréal. L'un d'entre eux, le narrateur, projette d'écrire un roman et, pour s'occuper, connaît diverses aventures féminines en dissertant sur la trilogie Blanc-Blanche-Nègre. Car c'est un juste retour des choses, après avoir souffert de l'esclavage, que de séduire toutes ces jeunes donzelles innocentes ou curieuses. Quant à son compère, Bouba, il dort, dort, dort. Et philosophe en lisant et relisant le Coran, sur des airs de jazz. Cachez vos filles, blanches mères, les nègres sont en ville !


LES SPECTACLES PROGRAMMES LE DIMANCHE 27 JUILLET

COMPAGNIE VINCENT HARISDO

SYMPHONIE POUR OSHUN CREATION 2010 Chorégraphie / Vincent Harido Danseur / Vincent Harisdo Musique / Bachir Sanogo – Ayaovi Kokoussé Création lumière / Patrick Folla Photographies / Jean Paul Dubecq - Benoît Castes Costume / Richard Delâtre

Dès l'ouverture des portes le public est plongé‚ dans une atmosphère intime et féminine sur fond de musique afro. « Symphonie pour un homme seul » est un spectacle solo sensible qui traite de la condition humaine, des rapports sociaux, de la solitude, inhérente, du temps qui passe et de la mort. On y danse aussi l’amour où la féminité et la masculinité‚ s’échangent, se rencontrent, s’opposent parfois mais restent toujours en relation. La danse devient un médium de communication essentiel pour aborder des thématiques comme la quête d’identité, la recherche des traditions et de l’héritage, l’idée de rituel, l’attachement aux ancêtres et aux esprits. Vincent Harisdo parle du monde aujourd’hui, ou plutôt du rapport à ce monde duquel nous sommes dépossédés et reclus. Ce monde qu’on aime et qu’on déteste, qui nous attire et nous rejette et qui est fascinant par dessus tout. Il fait porter sa chorégraphie sur le besoin viscéral de s’exprimer en tant qu’artiste. Ma démarche artistique dans cette création est profondément visuelle et esthétique et s’articule non seulement autour du théâtre et de la danse qui sont présents dans les cultures africaines, mais aussi autour du désir de rendre visible rapport entre l’esprit et la matière, entre l’âme et le corps, entre la parole et le mouvement. Je désire montrer que le rituel dansé est un pont entre le physique et l’invisible. Vincent Harisdo se propose de vous emmener dans une recherche autour des danses rituelles du Bénin et du Togo.


VINCENT HARISDO (www.harisdo.com) Vincent HARISDO étudie la danse à l’Académie de danse de Paris avec Daniel Pommerol (danse classique) et Amadéo (Jazz), tout en travaillant avec les professeurs invités au Centre. En 1977, il poursuit ses études et sa formation à l’Académie de Danse de Paris et suit parallèlement des stages en France et à l’étranger, se formant ainsi à divers styles de danse. Sa rencontre avec Alvin Mc Duffy lui offre une autre approche de la danse. Sur ses conseils, il part aux Etats-Unis afin de suivre une formation au BAFA DANCE and BUSINESS WILLIAMS WOOD College, Fulton, Missouri. Il travaille dans le cadre universitaire avec la KEVIN JONES Performance Class de LOS ANGELES, puis à la NEW YORK HIGH SCHOOL OF PERFORMING ART sous la direction de Jack Ross et Kévin Glastone, ainsi qu’avec divers chorégraphes. Entre 1977 et 1990 Il poursuit sa formation pluridisciplinaire, et est danseur au sein de différentes compagnies (Fox Ballet of Geneva, Compagnie Jazz Mania de Rotterdam, Ballet Jazz de Paris, Ballets Noirs, Compagnie DANCE Création, etc.). Il est soliste dans la Compagnie Dance Création, dont il assure la direction artistique, et collabore à plusieurs créations avec Judith Mollard et Maguy Varnawerbeck de la Compagnie Rolland Duflot. En 1986, Il crée un spectacle sur l’histoire et l’évolution de la mode, Histoire vivante de la mode, pour la Paris American Academy. En 1989, il se consacre plus particulièrement à l’enseignement et la création, et dirige les Ballets Jazz aux côtés de Dan Agbetou. En 1990, il s’installe à La Rochelle et assure la direction artistique et chorégraphique de la Compagnie GROUPE DE RECHERCHES CHOREGRAPHIQUES, pour La Révolte de Korépha, Offrande, Sacrifice et Cosmogonie, co-chorégraphié avec Isabelle Cheveau (Mudra de Maurice Béjart). Il anime par ailleurs des cours et des stages en France et à l’étranger. Harisdo est également directeur et organisateur de L’Été de la Danse de La Rochelle. Depuis 1995, il est responsable pédagogique de la formation des danseurs et futurs professeurs au Centre d’Étude Artistique 6ème Parallèle de Bordeaux, au sein de la FEIDA (Fédération Internationale de Danse Africaine). Il anime et collabore avec différents chorégraphes à des projets de formation. En 1997, il participe à plusieurs tournées de spectacles et Master Class aux côtés de Koffi Kôkô et, par ailleurs, retourne régulièrement se ressourcer au Bénin afin d’approfondir ses recherches sur les danses rituelles traditionnelles. La même année, à l’occasion de l’Année de l’Afrique (African Odyssee), il part en tournée aux Etats-Unis (Université de Washington DC, Université de Boston, Université de Caroline du nord) aux côtés de Koffi Kôkô en tant qu’assistant chorégraphe, danseur et musicien. Avec la collaboration du Kennedy Center, ils présentent leurs créations Passage et D’une rive à l’autre. Ils organisent au cours de leur séjour des stages de danse avec des étudiants et des actions de sensibilisation autour de leurs spectacles. Cette expérience sera d’ailleurs renouvelée en 1999 au Canada et en Caroline du Nord avec les deux mêmes spectacles chorégraphiés par Koffi Kôkô (représentations et stages dans les universités d’Ottawa, de Montréal et le Théâtre de Montréal ainsi que des lectures et démonstrations pour la presse et les programmateurs). En 1998, ils sont invités au Badejo Art de Londres (Angleterre) pour donner des stages de danse et des lectures et démonstrations du spectacle Passage. Cette création sera également présentée en 1999 au Théâtre de Vienne (Autriche) et en 2001 au Festival de danse de Hambourg (Allemagne). De 1997 à 2001, Vincent Harisdo se rend en Autriche en compagnie de Koffi Kôkô pour le Summer International Tanz (Festival International de Danse) et voyage plusieurs fois en Allemagne pour donner des stages de formations et des coaching-projects (Munich, Volkshuler, Bonn, Cologne, …)


En 1999, il collabore en tant que danseur et chorégraphe avec la Cie Lula Washington (Los Angeles, EtatsUnis) pour la création du spectacle Les amazones, basé sur l’histoire des premières femmes guerrières du Roi d’Abomey au Bénin. Cette année lui permet également de renforcer ses relations avec l’Italie où il est amené à encadrer de nombreux stages de formation professionnelle et des stages réguliers à Turin, Trieste, Trento, Genova, Milan. De 1994 à 2001, avec la compagnie Koffi Kôko, il donne des cours quatre fois par an pendant une semaine à l’Ecole du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Sur invitation du CNDC et avec l’appui de l’AFAA, il participe en 2000 au Festival des Arts de Carthagène (Colombie) avec la Compagnie Fuzarep et collabore avec le danseur-chorégraphe Alvaro Restrepo du Ballet COLLEGIO DEL CORPO de Colombie. Il n’hésite pas à aller à la rencontre de la population locale et à mener des actions de sensibilisation notamment avec les populations Palinké et les enfants issus des quartiers difficiles de Carthagène. Par ailleurs, il anime également à Carthagène un stage de danse pour les danseuses du Conservatoire National de Bogota. En 2000 et 2001, il anime à Bordeaux pour la FEIDA (Fédération Internationale de Danse Africaine) des stages de formation professionnelle pour enseignants et danseurs sur un cycle de formation de 1 an. En 2002-2003, il intervient une semaine par mois en tant que professeur de danse africaine pour la Formation des enseignants au Centre Georges Momboye. Il chorégraphie dans le même temps Oshun ou le secret du masque pour le Ballet Super Ange du Bénin. Fin 2003, il est invité par la Compagnie Adami en Guyane. Ce voyage reste pour lui une expérience inoubliable. Il rencontre, par le biais d’actions de sensibilisation, près de 600 enfants dans les écoles. Il parcourt et découvre le pays au rythme des danses traditionnelles de la Guyane et de la danse africaine issue de la tradition béninoise. Chez Mme Seraute, grande figure de la danse en Guyane, il réalise une lecture–démonstration de son solo Chango, el Gran Putas. Entre 2004 et 2010, il continue à enseigner le plus largement possible la danse africaine grâce aux stages mis en place depuis 2001 en France et à l’étranger : stages de danse et initiation au processus de création chorégraphique (Bretagne, Finistère et Paris) ; stages réguliers à Pau, Paris, La Rochelle, Niort, Nantes, Annecy, Strasbourg, Nice, Lyon, Bordeaux, Bayonne ; stages internationaux (Barcelone 2001, Italie, etc.) En 2008, Vincent Harisdo est l’auteur d’une création pour le ballet national du Rwanda : Symphonie pour le temps présent. En 2010, il est formateur à l’Institut supérieur de psychomotricité à Paris. Parallèlement à ces formations, il envisage aussi de se produire encore avec sa dernière création Des Visages et des Figures, et souhaite en profiter pour sensibiliser un plus large public à l’art chorégraphique. Quiconque le côtoie devine son âme, son besoin d’être, comme un invité dans une recherche. Une façon de vivre la danse, gestes vecteurs qui se nomment selon sa devise : Rigueur, Intensité, Partage, Emotion. Son style épuré est en parfait accord avec ses sentiments. Originaire du Bénin, sa danse faite d’instinct est l’expression toujours renouvelée de ses racines animistes et de ses pulsions profondes. Son travail se démarque ainsi des tendances actuelles : la gestuelle développée ne répond pas à une mode mais s’appuie sur une recherche contemporaine du traditionnel qui n’appartient qu’à lui. Après une formation pluridisciplinaire, à l’Académie de Danse de Paris Centre, c’est avec Alvin Mc Duffy qu’il va découvrir un principe humaniste de la danse. Assistant, puis collaborateur de Koffi Kôko, il apprend à associer la danse et le sacré. Danseur et Chorégraphe, il a signé notamment la Révolte de Khorépha, Offrande, Sacrifice, Messe pour le temps présent pour le festival Panafricain (Rwanda), et co-chorégraphié Cosmogonie avec Isabelle Cheveau (Mudra de Maurice Béjart). Ma démarche artistique est profondément visuelle et esthétique et s’articule non seulement autour du théâtre et de la danse qui sont présents dans les cultures animiste. Je cherche aujourd’hui dans ma démarche artistique et pédagogique à réhabiliter la magie primitive du geste, à traduire une expérience humaine authentique en un langage suffisamment vaste. MA CONCEPTION : La mise en évidence d’une nouvelle esthétique, point de rencontre entre tradition et modernité. Le besoin de retrouver des sensations simples, de prises de corps, d’explorations naïves de l’espace. Vincent Harisdo a conscience que son art ne se transmet pas uniquement sur la scène et désire partager le plus largement possible son enthousiasme et son expérience. Il est également curieux de percevoir le regard qui est porté sur sa création par des gens qu’il a rarement l’occasion de rencontrer.


COMPAGNIE IN NINSTAN JODY ETIENNE & FLORINE ICART SAMN OU CREATION 2013 Interprètes / Jody ETIENNE et Florine ICART Chorégraphe / Jody ETIENNE Lumières / Arthur LEDUC Assistante artistique / Lucie VIGNAL Musique / GAISER ET HOBO Production / Cie In Ninstan Avec le soutien de l’ADAMI/ les Synodales, de la Bergerie de Soffin/Cie Alfred Alerte, de l’Espace Keraudy, du CRR de RueilMalmaison et de l’EMD de Clermont Ferrand. A l’occasion du concours des Synodales 2012 le duo a reçu : Le 1e prix ADAMI / Les Synodales Le prix de la résidence Bergerie de Soffin / Cie Alfred Alerte Le prix du Festival Entrer dans la danse « Samn Ou », c'est-à-dire « avec toi » en créole réunionnais, est une exploration chorégraphique autour de la forme du duo. Jody ETIENNE interroge ici le corps dans son rapport aux sensations et dans ses propres mouvements intérieurs. Il lie sa gestuelle rythmique issue notamment de son expérience en street jazz et en hip hop aux langages de la danse contemporaine et de la tradition réunionnaise. Ainsi Jody ETIENNE et Florine ICART, la deuxième danseuse, animent-ils par le corps un univers métissé, un espace ouvert aux possibles de la relation à l'autre. Samn Ou a d'abord été pensée comme une pièce pour le plateau ; elle est cependant adaptable à des espaces extérieurs, tel un parc, une place, un parvis, etc. Je souhaite exploiter ici les ressources émotionnelles et physiques du danseur, dans un espace épuré et sobre, afin d’axer le regard sur l’écriture du corps, sur une gestuelle sans artifice. Il s’agit de travailler sur la figure du couple : un homme, une femme. De prime abord, la nature des relations entre ces deux personnes peut être multiple et on aurait tendance à vouloir décider : amis, frère et sœur ou amants. Pourtant, il n’est pas question pour moi de développer de façon explicite l’une ou l’autre des facettes du couple. Ce qui m'intéresse, c'est la nature si singulière d'une proximité que l'on crée à deux, au travers de la peau, de la chair et de la sueur. Cet homme et cette femme usent du sol et de leur corps pour avancer à deux. C'est manifeste : ils expriment l’envie de vivre ensemble. Chaque moment partagé semble naître d'une forme de nécessité. L'équilibre de la vie d'un être ne tient peut-être que grâce à l'autre. Il faudrait alors lire leurs mouvements comme un langage de l'entente. Chacun s'est demandé... Qu’est-ce qui lie deux êtres l’un à l’autre? Qu’est-ce qui permet la rencontre et le partage avec l’autre? J’ai tendance à croire que nos failles, nos cicatrices, les douleurs qui marquent notre chair, permettent un échange véritable. Il est possible qu'une profonde force de vie surgisse de nos stigmates. Alors, l’acceptation de nos fissures permettrait d'accueillir l'autre, puis l’unisson. Jody ETIENNE


HISTORIQUE DE LA CIE IN NINSTAN (www.inninstan.fr) La compagnie IN NINSTAN a été créée en novembre 2008 sous la forme associative. À travers ses projets, elle cherche avant tout à explorer une écriture métissée du geste, à puiser dans les ressources du corps pour proposer l'expérience d'une véritable rencontre de l'autre. Ses activités s’articulent dans un premier temps autour de la création, la production et la diffusion de spectacles à dominante chorégraphique. Le métissage étant la source vive de sa culture, Jody ETIENNE, chorégraphe de la compagnie, aime faire appel à plusieurs esthétiques et cultures de la danse. Il réunit dans ses créations la danse contemporaine et les danses traditionnelles réunionnaises tout en puisant dans l'énergie des danses urbaines et jazz. De la même façon, que ce soit au sein de la compagnie ou en tant qu’artiste-interprete, Jody ETIENNE travaille sur des formats impromptus et développe des formes chorégraphiques instantanées qui permettent d’enrichir son langage artistique. Ces différentes approches sont l'occasion d'un questionnement formel de la danse et des frontières disciplinaires. Une création a souvent la possibilité de parler aux grands comme aux petits; c'est pourquoi la compagnie IN NINSTAN a toujours associé à ses créations un temps de rencontre avec le public en parallèle des représentations. Elle considère en effet qu'il est essentiel de confronter le travail du chorégraphe à différents publics, afin qu'ils puissent se nourrir mutuellement tout au long de la construction du projet. Cela peut passer dans un premier temps par des répétitions publiques qui offrent une nouvelle perspective sur le processus de création chorégraphique ainsi qu'un espace de discussion. Jody ETIENNE met aussi régulièrement en place des ateliers et des stages, que ce soit avec des danseurs amateurs, confirmés ou débutants. Ce volet autour de la formation chorégraphique et de la transmission est un des enjeux de la compagnie IN NINSTAN, qui ne souhaite pas néanmoins se limiter à un territoire et désire développer, dans ce cadre, autant une activité technique qu’artistique. Jody ETIENNE est ainsi souvent amené à se déplacer et à travailler sur des actions de médiation, éventuellement en partenariat avec d'autres structures. La compagnie souhaite continuer à créer des conditions favorables pour l’exploration de la danse, le développement de la transmission pédagogique et la rencontre avec l’autre

Jody ETIENNE

est originaire de l’Ile de la Réunion. Il y découvre les danses urbaines à l'âge de 17 ans dans le cadre d'un atelier artistique au lycée. Touché par ce langage qu'il ressent comme plus diversifié que celui de la parole, il décide de se former aux danses jazz, classique et contemporaine. C’est à Montpellier qu’il obtient en 2006 son diplôme d’État de professeur de danse. Son parcours se construit des lors et jusqu'en 2009 entre interprétation et enseignement. Son travail d’interprète lui permet de multiplier les approches du corps et d’ouvrir son expérimentation chorégraphique à d’autres champs disciplinaires. Certaines expériences sont alors déterminantes dans sa vie de danseur et font ressurgir la nécessité de créer des pièces chorégraphiques. En parallèle, il exerce son métier de pédagogue auprès du public amateur mais aussi d'étudiants en formation aux métiers de la danse. Toutes ces rencontres nourrissent le chorégraphe et lui permettent de développer un univers artistique et technique métissé. Jody ETIENNE propose une gestuelle ouverte, énergique et tirée de l'instant. Il chorégraphie des 2009 ses premières pièces au sein de la compagnie IN NINSTAN et signe en parallèle des travaux in situ ainsi que des pièces interprétées par de jeunes danseurs en formation professionnelle.


COMPAGNIE LADAINHA MICHELLE BROWN & ARMANDO PEKENO LA MARGE CREATION 2011 Chorégraphie / Armando Pekeno & Michelle Brown Musique / Eric Trochu Interprétation / Ayã Carvalho (Papagaio), Jeremy Nizan (Batman), Julien Kabwa (Boi Manço) Chargée de production & contact Cie / Estelle Gouvenelle Photo / Melvine Harlé- Scale

Quand est-on autour, quand est-on au centre ? Dans la capoeira, la marge est la roda, le cercle qui définit l’espace de jeu. En se situant sur cette bande on est à la fois à l’extérieur et à l’intérieur. Spectateur et participant. Ici les hommes de nul part se cherchent, sans vouloir se montrer. à la fois complices et concurrents L’instinct animal renifle la ville, et les apparences peuvent être trompeuses ! Un spectacle pour trois rigolos sachant sauter. Cette chorégraphie a été créée suite à une commande du théâtre de Coutances, pour une diffusion à la maison d’Arrêt en octobre 2011. Dans un contexte contemporain et urbain, accompagnée par une musique live faite sur mesure, le projet fait référence à un moment historique à la fin des années 20 début des années 1930 au brésil, la capoeira est interdite et le code pénal attend les «joueurs». Dans un climat d’oppression, ses adeptes ont eu besoin de toute leur malice pour survivre. La résistance se construit derrière un sourire.


LA COMPAGNIE LADAINHA (http://compagnieladainha.free.fr) La condition humaine est au coeur des thèmes du travail de la Compagnie Ladaïnha. son contexte, son histoire, ses difficultés, ses relations, ses questions… Un être en rapport avec d’autres, un autre, un objet, le vide. La naissance et la confrontation. Chaque pièce est une réponse à un défi, à une question qui s’est posée. Le projet Balivernes... you know what Imean ? est à la fois un nouveau départ et une extension naturelle de ces expériences. Un travail sur les matériaux, mené depuis 2006, a permis aux chorégraphes de développer une nouvelle approche d’écriture. Elle se confirme dans cette création, non pas par les objets, mais par l’interaction des corps. La chorégraphie 2009, RB&QdP*Robe Bonbon et Queue de Pie, a été jouée plus de 50 fois sur 3 continents. La création 2010, le Ballet des Bâtisseurs, a permis de créer de nombreux liens. Entre 25 adolescents d’une banlieue de Salvador de Bahia et les 26 bretons partis au Brésil pour cette aventure ; entre 15 personnes handicapées et 15 volontaires de Pacé. Elle a créé un évènement chorégraphique intergénérationnel dans les communes rurales du pays de la Bretagne romantique où 60 personnes se sont investies avec les artistes, et en collaboration avec le sculpteur Christof Mérose pour réaliser 3 sculptures en terre cuite. Michelle et Armando travaillent ensemble depuis 1992. Ils ont créé une trentaine de chorégraphies et ont un parcours de diffusion international : Mexique, Etats Unis, Tchèquie, Angleterre, Mali, Brésil, Togo, Pérou, Bolivie...

Armando Pekeno & Michelle Brown L’hybridation de deux pensées, un terrain d’entente ou de discorde de deux inspirations. Armando Pekeno et Michelle Brown puisent dans leurs expériences pour les mettre au service l'un de l'autre, dans une réelle fusion.  Les deux chorégraphes se retrouvent et se ressourcent dans les arts d'improvisation de la capoeira et de la danse contact, ainsi que dans des techniques de danse et d'écriture du mouvement plus structurées dans leur forme (Martha Graham, Humphrey Limon, Merce Cunningham, Nikolais et les techniques de danse classique). Les thèmes de réflexions de la compagnie Ladaïnha portent sur la condition humaine, sur l'homme, son histoire, ses relations, ses difficultés, ses questionnements et ses peurs tout en restant d'un naturel optimiste. Chaque pièce est une réponse à un défi, à une question qui s'est posée.

Armando Pekeno, fils de Bahia, porte dans son corps une histoire de danses ancestrales. La capoeira et le condomblé ont rythmé son enfance. Sa trajectoire d’artiste est marquée par sa manière particulière de naviguer entre ses racines et la danse contemporaine et classique, qu’il aborde par la suite. Il est à la base d’un mouvement afro contemporain avec le professeur King dans sa ville natale, Salvador. Il commence sa carrière sous la direction d’Emilia Biancardi dans l’orchestre afro-baiano et devient ensuite interprète pour des chorégraphes tels que Oscar Arraiz, Victor Navarro et Louiz Arrieta dans le prestigieux Balé Teatro Castro Alves. En parallèle à ses débuts en tant que danseur, il éprouve très vite le besoin de s’exprimer comme chorégraphe. Il est à l’origine de la première vague de compagnies de danse contemporaine à Bahia : Origens, Mantra, Africa Poesia, Cia de dança de Olodum.

Michelle Brown

anglaise, formée au Laban Center for Movement and Dance, à Londres, elle poursuit une recherche autour des techniques de « release » pendant des stages à Amsterdam et New York. Elle arrive en France comme interprète pour Beau Geste en 1989, et prolonge son séjour jusqu’à aujourd’hui, travaillant avec de nombreux chorégraphes. En 1992, elle participe au ballet aérien de Philippe Découflé pour les Jeux Olympiques d’Albertville, avant de partir à la découverte du Brésil.


COMPAGNIE ALFRED ALERTE ALFRED ALERTE & LUCIE ANCEAU

DESACCORDES CREATION 2014 AUTOUR DU HANDICAP Chorégraphie, scénographie et interprétation / Alfred Alerte et Lucie Anceau Désaccordés est un duo revisitant tous les types de handicaps abordés au travers de nos ateliers de danse intégrée depuis plus de sept ans. Après Une vie. Frida Kahlo en 2010 et Rencontres en 2012 nous tentons de nouveau de proposer une recherche subtile sur la physicalité liée au handicap à travers l’expérimentation de nouvelles manières de se mouvoir, au plus près des émotions.

S’inspirer du public handicapé c’est avant tout partir à la recherche d’un état de corps, être en quête de sensations physiques fortes et troublantes. Nous nous servirons ainsi d’un certain nombre de contraintes physiques imaginaires pour aborder la segmentation, la dislocation, le lâcher prise, l’abandon afin de créer une nouvelle manière de se libérer, laisser libre cours à sa créativité dans le mouvement, au delà des contraintes. Vivre la sensation du corps brisé est un défi pour tout danseur, une mise en danger permanente par la perte de repères. Cette pièce traitera indéniablement du corps meurtri et de toutes les possibilités que ce dernier offre au niveau du mouvement authentique.


10e EDITION DU FESTIVAL CHEMINS DES ARTS LE PROGRAMME COMPLET

Une manifestation organisée par la Cie Alfred Alerte à la Bergerie de Soffin avec le soutien du Conseil Régional de Bourgogne, du Conseil Général de la Nièvre, de la Communauté des Communes du Val de Beuvron et de la Mairie d'Authiou.

MAIRIE D’AUTHIOU


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