Le roman de Renart. Branches inedites.
Par un beau jour du mois de décembre 2012, en faisant des travaux de voirie dans le centre d’Aigues-mortes, une pelleteuse a mis à jour, à quelques pas à peine de l’enceinte de la cité, une cave miraculeusement préservée des ravages du temps.
Dans une malle, se trouvaient de nombreux épisodes inédits du roman de Renart, certainement le personnage de littérature qui connut le plus grand succès au Moyen-Age.
Le roman de Renart est un ensemble de textes, écrits au fil des siècles par des écrivains restés anonymes, qui se moquaient des hommes en se servant des animaux, comme dans certaines fables. Renart en est le principal personnage ; il s’agit d’un animal qui a toujours grandement faim et que l’on surnomme « le maître des ruses ». Ces aventures sont classées en branches ; voici de nouveaux épisodes de ces histoires, qui, pour la première fois, ont gardé le nom de leur auteur !
Renart, le Dindon et le Taureau. Par Nino
C
’était dans une forêt, c’était l’hiver,
il faisait froid. Les arbres étaient gelés, il n’y avait même pas une feuille dessus, il n’y avait que de la neige. Il y avait un taureau et un dindon. Le taureau avait de grosses cornes ; il était gros, fort et il savait bien se battre, alors que le dindon était bête, il ne savait rien faire du tout, en plus il s’était cassé une aile et il ne pouvait pas se battre. Au début, Renart rencontra le dindon, alors il lui dit : « Bonjour Dindon, on se serre la main ? » Le dindon avait compris qu’il voulait le manger, mais Renart le rassura: « Allons, je vais fermer les yeux, ne vous inquiétez pas ! » Le dindon rassuré dit : « Je vais vous serrer la main. » A peine commença-t-il à lui serrer la main que Renart le mangea.
S
ur la route du retour, Renart se
dit : « Tiens, il y a là un taureau… » Il s’approcha de lui et lui dit : « Puis-je vous serrer la main ? » Le taureau accepta parce qu’il savait bien que l’autre allait lui faire une farce. Ils se serrèrent la main ; à peine avaient-ils commencé que le taureau mit un gros coup de corne à l’autre. Renart blessé s’enfuit en courant.
Renart et Bertrant le corbeau Par ChloĂŠ
U
n beau matin, tout
au fond de la forêt, dans un terrier à côté d’une rivière, Renart se leva. Soudain, il entendit quelque chose. Il regarda derrière lui. Puis il entendit « Regarde au dessus de toi ! » Renart regarda au dessus de lui. C’était Bertrant le corbeau, qui était gentil. Alors il lui demanda : « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Il regarda de plus près et devinez ce qu’il vit ! Un gros pain. Puis il dit : « Ahhh ! Comme je suis ton ami, j’admire tes talents. Fais-moi un pas de danse. » Bertrant répondit « Ah, je ne le savais pas. » Il fit son pas de danse et le bout de pain tomba par terre. Renart le prit et partit.
« »
» »
«
!»
Renart et Arbot le corbeau Par Alexandre
U
n beau jour Renart se réveilla et il avait très faim. Il
traversa un désert, des tempêtes et plein de choses dangereuses ; finalement il trouva un vieil arbre sur lequel était Arbot le corbeau. Il voulait le manger, alors il prépara un piège : il essaya de s’approcher de lui, mais l’oiseau s’envola. Il lui demanda alors de venir, mais l’autre ne voulait toujours pas. Finalement il lui demanda de s’approcher pour lui dire combien son bec était beau. Arbot accepta, et il vint, mais il vint très doucement. Le goupil croyait qu’il allait venir vite, il croqua une plume : le corbeau eut peur et il ne voulut plus s’approcher de lui. Renart lui supplia de montrer son bec, car c’était une blague, mais l’autre avait toujours peur ; il mit donc un corbeau en pierre à sa place et l’approcha de son flatteur. Renart l’avala, mais Arbot était toujours là ! Renart était déçu, aussi il partit en empruntant un chemin dans la forêt, lorsque soudain un ours sortit d’un buisson et le mangea.
R L
U
n beau jour d’été, en l’an 1300, Renart
était affamé. Marchant vers l’ouest, il aperçut une ferme. Tout à coup, il remarqua une vache. Elle s’appelait Labo, elle était grande, avec des taches noires et blanches. Labo l’aperçut à son tour et détala à toutes jambes. « Non ! Ne me tue pas ! S’il te plaît ! » Renart ne bougeait plus. Il tenta de faire une ruse. Labo s’approcha. Renart leva une patte. La vache repartit à toute vitesse. Renart la poursuivit. Il l’attrapa et la tua. Il se régala. Jamais il n’avait pensé qu’il l’attraperait.
Renart et Monsieur Couleuvre Par Elisa
U
n jour, Renart était seul et il avait
faim… comme d’habitude, mais il avait autant faim que soif. Ce fut alors qu’il rencontra le serpent qui s’appelait monsieur Couleuvre. Il se dit : « Peut-être que je pourrais l’engloutir si je lui tends un piège ! » Alors il déclara à monsieur Couleuvre : « Ho ! Bonjour cher ami, je vais me balader dans les champs, pouvez-vous m’accompagner ? « D’accord, répondit le serpent, mais à une condition : que vous n’essayiez pas de me manger ! » « C’est entendu », dit Renart.
E
t ils partirent se balader tous les
deux dans les champs. Ils eurent très chaud jusqu’à ce qu’ils tombent sur un arbre. « Nous devrions nous reposer sous cet arbre ! » dit monsieur Couleuvre, heureux d’avoir trouvé un coin d’ombre. Il s’installa à l’ombre. La ruse de Renart était simple : pendant que l’autre dormait, il allait l’engloutir et voilà ! Sauf que monsieur Couleuvre ne dormait pas, il faisait semblant ! Alors Renart s’approcha, mais le serpent le piqua… Peu de temps après, les gardes de l’abbaye donnèrent de la nourriture à tous les animaux, puisque c’était l’été. Ils jetèrent deux gros biftecks saignants, mais les deux furent pour monsieur Couleuvre, car Renart ne pouvait plus bouger !
R R
D
ans la forêt, Renart aperçut une
petite biche qui tenait un hibou dans sa bouche. Renart s’approcha et commença à la flatter. « Que vous marchez élégamment, vous pourriez défiler ! » déclara Renart. Flattée, Rosélia commença à défiler et elle laissa tomber le hibou. Alors le futé courut l’attraper mais il voulut aussi manger Rosélia.Il essaya de l’attraper, mais la biche plongea dans la rivière et comme Renart avait peur de l’eau, il s’enfuit avec le hibou.
Le chien, Le loup, Le serpent, Le phoque et Renart Par Amandine
I
l y avait longtemps, en hiver, à côté d’une rivière gelée
se trouvaient un chien blanc nommé Souchi, un loup noir qui s’appelait Tourniqué, un serpent appelé Chichi et un phoque prénommé Banquise. Tout à coup surgit Renart. Il dit à voix haute : « Là ! Des anguilles gelées ! (appuyées sur le rebord du trou). Il se dit : je pourrais les faire cuire. Le serpent dit : « J’y vais le premier ! » « Non, moi ! » « Non, moi ! » Et les trois animaux sautèrent sur la glace. Mais Renart était malin. Il les laissa faire. Comme la glace était gelée, ils tombèrent. A mon tour d’y aller, pensa-t-il, et Renart s’élança. Lui aussi tomba. Soudain, il vit une ombre (c’était le phoque). Le phoque attrapa les anguilles, et s’en alla.
Renart ou Philippe ? Par Thomas
enart avait très faim, alors il se dit : ce soir je vais manger un bélier, puis il vit Philippe le loup en train d'espionner bélier nommé Chèse. Alors que celuici était petit, gras et poilu, Philippe était grand, avec des dents crochues. Le loup se dit : « Je te tiens Chèse le bélier ! » Renart voulait manger l’animal avant lui, il s’approcha donc. Soudain arriva Tari l’ours, qui ne s’entendait pas trop avec lui. Tari le surprit et lui fit peur. « Krrrch ! grogna l’ours. « Ah ! Tu ne vas pas bien de me faire peur comme ça ! « Alors Renart ? « Alors, quoi ? « La dernière fois, il n’y avait pas de miel à l’endroit que tu m’avais indiqué ! Encore moins du très bon miel ! « Oh, je vois ! Que je suis confus ! C’était l’autre ferme, à côté ! Désolé Tari, mon grand ! « Ne te moque pas de moi, Renart, je vais t’attraper ! « C’est moi que tu veux, alors attrape-moi !
’
un coup Renart se dirigea droit sur
Philippe, changea de direction et POUM ! Philippe et Tari s’assommèrent. Renart put prendre Chèse pour déjeuner. Les deux autres animaux se réveillèrent. « Je vais te transformer en chair à pâté ! hurla le loup. « Yaaaaaaaa ! « Krrrrrrrr ! Renart esquiva très vite, mais d’un coup Luke le chien, qui passait par là, l’attrapa, puis l’emmena devant la cour du royaume. Le roi Guillaume, le lion, le jugea et lui dit : « Je suis déçu que ce ne soit pas Tari l’ours qui t’ait ramené, mais c’est la vie, et pour toi, Renart, c’est la mort. Renart fut pendu et Luke eut sa récompense.
renart et le lapin pinpin Par AndrĂŠa
I
« »
P
R
enart et
B
ertrand le dindon
Par Marie
Cela se passait dans la grande forêt sombre, c’était en hiver, avec un peu de neige sur le sol. Tout à coup Renart, qui était très rusé et coquin, vit Bertrand le dindon, qui était adorable, timide et tranquille. Renart dit : « BonjourBertrand, cela fait longtemps que je ne t’ai pas vu ! » « N’ importe quoi, on s’est vu hier ! » rit Bertrand. « C’est vrai, mais je croyais que cela faisait des mois que l’on ne s’était pas vus. Tu peux venir me faire un bisou ?» Le dindon descendit de l’endroit où il était perché ; Renart essaya de l’attraper pour le manger. Bertrand partit en courant en donnant un gros coup de patte à l’autre coquin. « On se retrouvera dans un an ! » cria Renart. « C’est ça ! C’est ça ! » répondit le dindon. En riant les deux animaux partirent dos à dos.
Renart, Wolf le loup et Ted l’ours Par Lanzo
A
utrefois, à côté d’une vieille église dans un
village de France, il y avait un loup blanc qui n’arrêtait pas de se faire embêter par Renart. Alors il décida de se venger ; il alla voir Ted l’ours et lui dit : « Ted, c’est Wolf le loup, aide-moi à me débarrasser de Renart. « Oui, mais tu sais qu’il va essayer de nous faire une ruse ! Seulement Renart les espionnait en
compagnie de son ami, Bertrand la tortue. Il décida de jeter son compagnon sur eux pour les assommer. Bing ! La tortue rebondit sur la tête de Ted. Bang ! Elle rebondit sur la tête de Wolf, et elle finit sur la tête de Renart, qui s’évanouit. Ted emmena le rusé dans son terrier et le reboucha. Plus tard, Renart creusa un tunnel pour s’évader, et il recommença à embêter Wolf !
Renart et les chiens Par Clara
enart et ax le chat Par icente
Il était une fois Renart, dans les Alpes, au printemps, au bord d’un étang. Il vit Max le chat noir qui se promenait tranquillement. Renart, lui qui était maigre, voulut le manger ; il courut le voir. Lorsqu’il l’aperçut Max sursauta, car il savait que Renart était malin, mais lui était encore plus malin. Le chat était sur ses gardes. Au bout de la route, il vit du saucisson. Renart, lui qui avait faim, voulait attraper le morceau de saucisson… mais il fallait se débarrasser de Max. Comme le saucisson était en haut de la montagne, le chat se mit à courir, mais le renard courut plus vite. Il glissa sur une feuille et tomba dans le vide. Max prit le saucisson et le dévora avec envie.
Renart et Cajou le lapinou
Par Pilla
Un jour, dans une forêt, Renart vit Cajou le lapinou assis grignotant une carotte. Il faisait chaud et Renart avait faim. Le lapinou était gros bien comme il le faut. Renart en eu l'eau à la bouche et se jeta sur lui. Mais Cajou était rapide comme l'éclair et se précipita dans son terrier. Déçu d'avoir loupé sou coup, Renart s'en alla dans la forêt bien épaisse, la faim au ventre.
R T A
L’histoire se passait dans une forêt, à côté d'un lac, en automne. Les feuilles tombaient des arbres. Les oiseaux chantaient. Renart arriva, comme d'habitude, roux et blanc, d’un caractère désagréable. Tio le dindon le croisa, blanc et marron, d’un caractère intelligent et malin, et l'histoire commença. Renart était en train de se promener et il trouva Tio le dindon. Il lui dit «Bonjour comment ça va ? » Tio répondit : « Bonjour, oui ça va, et vous ? » «Oui ça va, merci » « Ca fait longtemps… bon venez chasser avec moi ». Le dindon répliqua : « Non , merci » « Pourquoi donc ? Je vous en prie ! ». « Bon… Puisque vous insistez tant » « D’accord.» Puis, ils allèrent à la chasse. Renart lui dit : « Regardez cet oiseau derrière vous ! « Ah bon ? Il se retourna, Renart allait lui sauter dessus.
L’oiseau se retourna de nouveau : « Mais qu’est-ce que vous faites ? demanda le dindon. « Il y avait un moustique sur votre dos, répondit le rusé animal. Mais Tio s’était rendu compte que le renard voulait le manger. Il lui déclara : « Un moustique ? Vous êtes sûr ? Cela me paraît étrange… Et Renart répondit : « Je ne vous mens pas, il y avait un moustique sur votre dos… Tio ne le croyait pas du tout, car cette situation était déjà arrivée plusieurs fois dans le passé. Puis, ils continuèrent à chasser. Ceci se passa la seconde fois qu’ils chassèrent ensemble. Quelques minutes après le début, un loup arriva mais Renart ne l’avait pas vu. Le goupil sauta sur le dindon, mais heureusement le loup lui mordit la queue. Renart s’énerva. Tio eut de la chance : il aurait pu mourir ! C’est normal que le loup l’ait aidé car ils se connaissaient, c’étaient de bons amis. Renart n’embêta plus Tio. Il a même déménagé !
Renart et l'agneau
Georges Par Elliot
J
adis au mois d’octobre, vers midi, Renart cherchait de quoi manger. Il alla à côté de la rivière, aussi il regarda bien; il avait raison car il y avait Georges l'agneau, mais ce dernier était en colère. Aussi Renart ne s'approcha pas trop. Il lui dit: « Ca va Georges ? » Georges répondit: « Non!!! » « Pourquoi ? dit Renart. « J'ai mal ! » « Où ?demanda Renart. « Au pied, lui dit Georges.
« Venez, je vais vous montrer un lieu où il y a une cabane avec des outils pour vous soigner ». .Mais la cabane était vide. Le malin dit à Georges « Entre », et après il l'enferma à clé .Georges n'était pas de bonne humeur .Il essaya de casser la cabane et il y arriva .Renart s'enfuit .
L'histoire de Renart et du Lapin Par Carla
I
l était une fois, un matin, Renart très rusé qui habitait dans une forêt avec plein d'arbres. Il se trouva devant un terrier où il y avait un petit lapin, qui s'appelait Maxou le lapinou. Le renard renifla et lui dit: «Petit lapinou, sors de ton trou pour me dire bonjour !». Cinq minutes plus tard, Renart renifla encore une fois pour voir s'il était encore là, mais comme Maxou était très malin, il avait mis un piège à rats à l’entrée et l’autre se fit prendre le museau dans le piège.
Le lapin tapota du pied mais après il arrêta. Il se dit: «Le temps qu'il n'arrive pas à enlever le piège, je peux en profiter pour sortir de l'autre côté. Mais dès qu'il sortit, Renart réussit à l’enlever de son museau. Il hurla : « Sale lapin maudit ! Sors de ton trou ! » Il se dit que dans un terrier il y a plusieurs galeries, donc il renifla de partout. Puis il se dit que le temps qu’il avait mis à essayer d’enlever le piège à rats, le lapin devait déjà être parti loin. Renart échoua.
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Renart à la peau argentée
Par Mathys
Il y a fort longtemps vivait Renart, un goupil à la Fourrure argentée. Il avait peur de sortir de sa tanière sombre et profonde, à cause des chasseurs qui voulaient sa peau et des animaux qui voulaient le manger. Un jour, il décida de sortir de sa tanière et alla chercher à manger, et voilà qu’il vit un petit lapin à côté d’un arbre. Renart sauta sur le lapin, mais celui-ci l’évita et Renart roula, roula tout en bas de la montagne. Et voilà qu’il fonça dans un ours, et celui-ci se mit en colère et se mit à courir. Renart prit ses jambes à son coup. Ils courraient tous les deux, mais comme l’ours n’allait pas très vite, celui-ci s’arrêta. Le rusé goupil comprit que l’autre avait cessé de courir. Il retourna donc dans sa tanière. Il se dit : « la chasse n’est pas faite pour moi… mais pourtant je suis un renard, et les renards, c’est fait pour chasser… »
Il se remit en route et chercha le lapin, qu’il trouva en train de grignoter sa carotte. Renart s’approcha du lapin, se mit derrière lui et le mangea !
R R V
C’était l’hiver, Renart avait tellement faim qu’il cherchait n’importe quelle bête pour lui faire une grande ruse. Tout à coup, il aperçut un rat, nommé Patrick. Il eut tout de suite très envie de le croquer, surtout dans cette très grande campagne ! Renart dit au rat : « Salut l’ami ! Est-ce que tu veux qu’on fasse une petite course ? » « Oui, mais fais attention, ne va pas trop loin ! Qui veut essayer de courir dans cinq mètres de neige ? En plus il fait très froid ! » « Je t’ai juste demandé si tu voulais faire une course contre moi ? » « Oui, mais pourquoi donc ? » « Parce que ce serait la première fois que je fais une course l’hiver… et même toute les saisons… Aucun animal ne veut faire une course contre moi, alors ce serait bien d’en faire une contre toi, Patrick le rat. » D’accord, dit le rat. Je veux bien, mais puisque toi le renard tu dois être plus mauvais que moi, je te parie que je grimperai dans beaucoup plus d’arbres que toi ! »
« C’est entendu, répondit Renart. Moi aussi, je veux bien parier. » « Bon, alors, on la fait, oui ou non ? » demanda Patrick. « Oui », dit l’autre. Certain de gagner la course, Renart démarre à fond, le plus vite possible. Puis il ralentit un peu, et après il ne voit plus le rat. Il crut que l’autre était parti, il pensa au cas où je vais quand même continuer la course. Il finit par arriver et dit à voix haute : « Je suis arrivé le premier, super ! » Soudain, il entendit la voix du rat : « Eh, bien non ! Je suis déjà arrivé, idiot ! » « Où es-tu le rat ? » « Je suis là-haut dans l’arbre ! » cria Patrick. « Comment as-tu fait cela ? » « J’étais sur toi durant toute la course ! J’ai deviné que tu voulais me manger et je t’ai bien eu ! » Renart repartit en ayant encore plus faim.
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Il était une fois un goupil nommé Renart qui avait très, très faim. A midi, il alla dans la forêt et vit une biche marron avec des taches blanches sur le dos, au milieu des arbres. Cette biche s’appelait Nature. Elle mangeait de l’herbe. Renart tourna autour d’elle ; elle leva la tête. Elle regarda autour d’elle, mais elle ne vit personne, elle continua à manger. Peu après, le goupil sauta sur elle et lui fit peur : elle partit en courant. Elle trébucha et tomba par terre. Renart en profita et fonça sur elle, mais il trébucha lui aussi. La biche se releva et alla dans sa maison. Renart était tellement en colère qu’il cria de toutes ses forces.