1 Janvier-Mars NEWSLETTER2016 Equipe Spéciale des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés RDCongo newsletter.indd 1 15/08/2019 15:57:58
- David Gressly , DSRSG Dans ce numéro:
LES RESCAPEES INVISIBLES : LES FILLES DANS LES GROUPES ARMES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
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2 Les rescapées invisibles Journée de la Main Rouge Statistiques sur les violations des droits des enfants Portrait d’un agent de protection de l’enfant L’éducation aux risques de mines en RDC : défis perspectiveset La complexité de la prise en charge transitoire des enfants affectés par les conflits armés dans les zones hors urgence Projet de Canevas de L’Edition N°1 CAAC/Juin 2016
“La prévention reste la plus importante activité dans laquelle les acteurs de la protection de l’enfance et leurs partenaires doivent s’engager pour mettre un terme une fois pour toutes au recrutement des enfants en RDC. ...”
Mme Dee Brillenburg Wurth, Chef de la Section Protection l’Enfant de la MONUSCO, a été l’invité spéciale de l’émission radio « Magazine des Nations Unies » en vue de livrer le contenu du rapport « Les rescapées invisibles : Les filles dans les groupes armées en RDC, 2009 à 2015 » qui a été publié par sa Section et réaffirmer tout l’intérêt que la MONUSCO accorde à la problématique des filles enrôlées dans les groupes armés.
“J’invite les groupes armés à accepter de dialoguer avec nous [MONUSCO] afin de permettre la libération des enfants et leur donner la possibilité d’avoir une vie normale comme les autres enfants.”
Radio OKAPI : Votre section vient de publier un rapport sur le recrutement des filles dans les groupes armés qui est intitulé « les rescapées invisibles ». Pourquoi ce titre ? MONUSCO – Section Protection de l’Enfant: Nous avons documenté, comme le présente le rapport, 8546 enfants dont 600 filles qui ont été recrutés et utilisés par les groupes armés. Une grande partie des filles qui sont recrutées par les groupes armé sont invisibles. Chaque année, on documente lors des interviews avec les filles et les garçons qui ont été libérés ou se sont échappées des groupes armés, entre 7% et 8% de filles qui sont enrôlées par les groupes armés. Les statistiques que nous avons sont en deçà de la réalité. En effet, nous avons des raisons de penser, sur la base des interviews conduites auprès de plus de 8 000 enfants, que près de 30% des enfants associés à des groupes rebelles sont des filles.
Pour les filles c’est beaucoup plus difficile de s’échapper des groupes, non seulement parce qu’elles sont sous le contrôle des commandants mais aussi parce que leur état de fille-enceinte ou allaitante rend la fuite périlleuse. Pour finir, elles sont réticentes à participer au programme de réinsertion parce qu’elles craignent d’être rejetées par leur communauté si celle-ci se rend compte qu’elles ont eu des enfants avec les chefs ou les éléments de ces groupes armés. C’est une peur réelle pour elles.
Dee Brillenburg Wurth, Chef de la Section Protection l’Enfant
Radio OKAPI : Ces filles se cachent-elles ? MONUSCO – Section Protection de l’Enfant : Pas exactement. Elles ne savent pas qu’elles ont le droit de bénéficier des programmes de DésarmementDémobilisation-Réinsertion (DDR) qui ciblent les enfants. De plus, les commandants des groupes armés qui les ont maintenus captives les cachent afin d’éviter d’être poursuivi en justice pour viol sur mineur. En effet, très souvent, ces filles sont victimes de violences sexuelles et les auteurs de ces actes sont très conscients que c’est un crime. Par ailleurs, ces filles sont tentées de ne pas se présenter lors des opérations de reddition des groupes armés par crainte d’être stigmatisées du fait de leur état sérologique ou de leur nouvelle condition de fille-mère. Certaines se retrouvent infectées par des maladies sexuellement transmissibles, enceintes ou alors ont des enfants en bas âges.
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Enfants liberés en RDC entre janvier 2009 et mai 2015 2261 1108 767 1296 1023 1030 461 109 75 85 116 140 57 18 boys girls
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MONUSCO – Section Protection de l’Enfant : Les auteurs de recrutement d’enfants sont en grande majorité les groupes armés. Toutefois, nous avons séparé des enfants des FARDC qui ont été recruté en 2013 et 2014 mais cela représente à peine 1% du total. Le défis à relever à l’heure est actuelle est d’amener les groupes armés à mettre fin au recrutement des enfants et à libérer les enfants qui se trouvent dans leur rang. Des résultats satisfaisant ont été atteint grâce aux efforts menés par les FARDC pour lutter contre le phénomène des enfants soldats. 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Radio OKAPI : La communauté internationale célèbre la Journée Internationale de la Main Rouge, avez-vous un message en particulier à lancer à l’endroit de la population congolaise et des groupes armés ?
RayiaLRAFDLR UnidentifiedMMFPC/APPARECONyaturaMutombokiMMKataKatangaFRPIM23/CNDPAPCLSMMSimbaADFShetaniMMKifuafuaMMChekaMMYakutumbaMMKirikichoOtherMayiMayiOthergroups
MONUSCO – Section Protection de l’Enfant : C’est moi qui vous remercie parce que le travail que vous faites à nos côtés aide à sensibiliser et à changer les choses pour de bon. Auteurs de recrutement d’enfant (garçons et filles) 1651831861891542533526482416382376283220131130112771335375
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Radio OKAPI : Comment se fait la prise en charge des enfants qui sortent des groupes armés ?
MONUSCO – Section Protection de l’Enfant : Le rôle de la MONUSCO dans le processus de protection de l’enfant est de séparer les enfants des groupes armés. Cela se fait en collaboration avec des partenaires tels que les ONGs locales qui bénéficient du financement de l’Unicef, par exemple. Ce sont ces partenaires qui ont par la suite la charge d’assurer la réinsertion des enfants.
MONUSCO – Section Protection de l’Enfant : Il n’y a pas de place pour les enfants dans une armée ou un groupe armé. La guerre s’est pour les adultes et non pour les enfants. J’invite les groupes armés à accepter de dialoguer avec nous afin de permettre la libération des enfants et leur donner la possibilité d’avoir une vie normale comme les autres enfants. Radio Okapi : Nous vous remercions pour votre disponibilité
Radio OKAPI : Vous mettez beaucoup plus d’accent sur les enfants recrutés par les groupes armés. Pourquoi ne faitesvous pas mention des forces armés au sein desquelles on a noté la présence d’enfants ?
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Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants provenant de divers horizons ont participé à la collecte de « Mains Rouges » pour témoigner leur soutien à la lutte contre l’utilisation des enfants soldats en RDC « Il est regrettable de constater que les groupes armés en RDC continuent d’enrôler des enfants, en grand nombre, les exposant ainsi à de grands risques et les privant de jouir de leurs droits fondamentaux. Il est impératif, dans l’intérêt supérieur des enfants, de mutualiser nos efforts afin de créer un environnement sécuritaire et judiciaire propice à la prévention et la protection des droits de l’enfant dans le contexte du conflit armé en RDC », a déclaré le chef de la MONUSCO, Maman Sidikou à l’occasion de cette journée.
La commémoration de cet important évènement a été marquée par : le lancement officiel des clips vidéo « Briser le silence » et « Plus jamais de Kadogo ». Ces vidéos attention l’attention sur le sort des enfants, y compris les filles, utilisés par les groupes armés, la collecte de mains rouges,
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INTERNATIONALEJOURNEE
DE LA MAIN ROUGE
l’Organisation de sessions de sensibilisation (concert musical, pièce de théâtre, de cinéma montrant, caravane motorisée, parade/défilé) dans toutes les provinces du territoire congolais.
Les groupes armés sont responsables de 98% de ces violations contre les enfants. Les auteurs les plus persistants, comme en 2015, sont les FDLR (responsables pour 209 cas), suivi par les Nyatura, Rayia Mutomboki, FDP (ex-Maï Maï Shetani), NDC Cheka et NDC Rénové, et 457FRPI.enfants ont été séparés de groupes et/ou forces armés en 2016, y compris 68 filles. 96 de ces enfants ont été utilisés comme combattants et 23 filles ont été victimes de violence sexuelle durant leur association. Parmi ces cas 9 nouveaux recrutements ont été documentés durant la périodeenfants457 36 cas de meurtre et mutilation d’enfants ont été répertoriés en 2016 dont 16 meurtres et 20 mutilations au total. Les victimes ont été tuées ou blessés par balle ou machette. 77 % des incidents se sont produits dans le Nord-Kivu 4 cas de viol et violences sexuelles ont été enregistrés durant la période incluant un garçon, dont 16 cas (37%)
2016 «J’ai suivi un entraînement militaire, après quoi, j’étais surtout utilisé comme cuisinier et comme domestique. Mon groupe était composé de 40 éléments, y compris 10 filles dont l’âge se situait entre 16 et 17 ans. Ces filles étaient utilisées comme épouses des combattants. Nous avons tous combattu sur les champs de bataille» Témoigne d’un enfant ex- associée à un groupe armé 577 violations graves des droits de l’enfant dans le contexte du conflit armé en RDC ont été identifiées. Ces violations ont été commises sur 513 enfants; soit une moyenne d’environ 171 enfants victimes par mois et près de 5 à 6 victimes par jour.
STATISTIQUES SUR LES VIOLATIONS DES DROITS DE L’ENFANT JANVIER-FEVRIER-MARS
qui ont été perpétrés par des agents de l’état.4 98%171 desmeurtre36parviolaionsmoiscasdeetmutilationcasdevioletviolencessexuellesenfantsséparés des forces et groupes armés par auteur APCLSADFFARDCFDRL- FOCA FDRL - RUD FPDUPCP(SHETANI)FRPI GA NON IDENTIFIÉ NDC/MMMACKIFUAFUARÉNOVÉ (GUIDON) NDC/ UPDIRAYIANYATURACHEKAMUTOMBOKI 5 GA BURUNDAIS 2 separation recruitement 10 0 1 0 172 3 37 0 17 0 43 0 17 2 4 0 33 0 1 0 2 0 6 0 9 0 66 2 32 0 2 0 FARDCPNCFDLR- FOCA FDRL - RUD FPD GANONFRPI(SHETANI)-IDENTIFIÉNDC/CHEKANYATURAUPDI 11553482221 violet violences sexuelles par auteur auteur enfant newsletter.indd 4 15/08/2019 15:58:08
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Nous avons du mal à abandonner les enfants. Nous faisons donc de notre mieux pour leur apporter notre soutien avec l’appui de nos partenaires financiers,qu’UNICEFtel Un proverbe africain dit qu’il faut tout un village pour éduquer et protéger un enfant.
J’ai pris part des formations sur la communication positive avec les enfants sortis des forces et groupes armés ; les techniques de vérifications, la protection de l’enfant en général, les mécanismes MRM, etc. Ces formations et l’expérience de terrain me donne d’être un agent outillé en matière de protection de l’enfant.
Qu’est-ce qui l’a motivé à embrasser le métier d’agent de protection ? « Je travaille, en ce moment, pour le compte du Programme d’Appui à la lutte contre la Misère (PAMI) en qualité de Point focal MRM et vérification des enfants associés aux forces et groupes armés. A la fin de mon cursus académique, je me suis mis, comme tout le monde, à la recherche d’un emploi pour gagner ma vie. Lorsque PAMI a publié en 2005 un poste d’encadreur chargé de la documentation des enfants sortis des forces et groupes armés dans les CTO, je me suis hâté de postulé. Et j’ai été recruté. Au départ, l’obtention de ce poste était plus dans le but de subvenir à mes besoins. Mais très vite lorsque vous êtes au contact des enfants, vous êtes positivement transformé. Protéger les enfants ne devient plus une charge ou une tâche assigné par son superviseur mais plutôt une passion. Je suis désormais très passionné par ce métier.
BUHENDWA KIKUNI a accepté, depuis bientôt 11 ans, d’être compté parmi les protecteurs des droits de l’enfant qui œuvrent à garantir à ces êtres vulnérables un environnement sain et sécurisé pour leur développement.
Portrait de BUHENDWA KIKUNI, Point focal MRM et vérification des enfants associés aux forces et groupes armés au Programme d’Appui à la lutte contre la Misère (PAMI)
J’ai débuté ma carrière d’agent de protection de l’enfant en tant qu’Encadreur chargé de la documentation des enfants sortis des forces et groupes armés dans les CTO, puis Superviseur et enfin Point focal MRM.»
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La journée d’agent de protection de l’enfant peut être caricaturée comme celle d’une mère. Elle reçoit des sollicitations de partout et de tout le monde. Pendant qu’elle prépare le repas, elle s’occupe des enfants, du mari, du ménage, etc. Et tout cela en même temps. C’est un peu comme ça que je vois mon travail. La protection est un programme d’urgence qui demande de la disponibilité et la flexibilité à tout moment. Je suis appelé à accomplir plusieurs tâches durant une journée, y compris la réunification, la vérification, la documentation et le référencement. Même en dehors des heures de services, je suis sollicité pour faire face à des urgences. Et je le fais avec plaisir. Ma récompense est de savoir que je vais contribuer à donner un sourire à un enfant. Cette idée me remplit de dynamisme et de passion pour mon travail. Mon organisation, PAMI, a du mal à abandonner les enfants. Nous faisons donc de notre mieux pour leur apporter notre soutien avec l’appui de nos partenaires financiers, tel qu’UNICEF
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Quelles sont ses meilleurs moments ?
Quels sont les défis auxquels il doit faire face ? Dans l’exercice de mes fonctions, je me retrouve, très régulièrement, dans des situations où les enfants que PAMI accompagne ne sont pas dotés d’actes de naissance me permettant de déterminer sans aucun équivoque leur âge. Il est difficile, pour l’agent de terrain que je suis, d’établir l’âge véritable de l’enfant du fait que la plus part des enfants interviewés ne possèdent pas d’actes de naissance pendant les entretiens de vérification de l’âge. L’autre défi majeur est la réintégration sociale et économique. En effet, il est difficile de pérenniser des projets dans un contexte conflictuel et imprévisible. En 2011 avec l’attaque du M23, des enfants qui avaient bénéficié de projets pour leur réinsertion économique ont perdu tous leur biens en raison des pillages et aussi parce qu’ils ont dû abandonner leur activité pour sauver leur vie. Durant la période d’accalmie, il a fallu leur apporter à nouveau une assistance pour reprendre leur activité. Ce sont des fonds qui auraient pu servir à la réintégration d’autres enfants qui attendent encore d’être assistés. De plus, avec l’expérience, j’ai pu constater qu’un certain nombre d’enfants que nous parvenons à sortir des groupes/forces armés et à réunifier avec leurs familles, sont à nouveau recruté par les forces armées et par ces innombrables groupes armés qui naissent et disparaissent. Ces enfants reviennent à nouveau dans le processus. Cela se présente comme un cercle vicieux. Le fait, pour moi, de savoir qu’à partir de mon travail, je pouvais contribuer à permettre aux enfants ex-associés aux forces et groupes armés de bénéficier du programme DDR et reprendre une vie normale me procurait une grande joie et satisfaction.
A quoi ressemble sa journée de travail ?
Cette dernière étape passe par la phase de vérification, laquelle nous permet de dissocier les adultes des enfants. Le fait, pour moi, de savoir qu’à partir de mon travail, je pouvais contribuer à permettre aux enfants ex-associés aux forces et groupes armés de bénéficier du programme DDR et reprendre une vie normale me procurait une grande joie et satisfaction. Je rencontre, parfois, d’ex-enfants soldats qui ont bénéficié de l’assistance de PAMI et qui, aujourd’hui, ont réussi leur réintégration. Dans mes activités quotidiennes, je ne manque pas de présenter ces exemples pour inciter d’autres enfants à sortir de la brousse, des camps militaires.
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Dans le courant de 2009 à 2011, PAMI était la seule organisation outillée pour la vérification de l’âge des enfants. La première étape du processus DDR est la séparation et la détermination du statut.
L’éducation aux risques de mines en RDC : défis et perspectives
Durant l’entretien avec les enfants, je me base sur le croisement de quatre questions pour estimer l’âge de l’enfant. Il s’agit de la date naissance de l’enfant, le jour et la date du recrutement de l’enfant, l’âge de l’enfant lors du recrutement et la durée dans l’armée de l’enfant.
Celebration de la journee internationale sur la sensibilisation au probleme des mines et de l'assistance a la lutte antimines, 4 avril 2016, Kinshasa, RDC
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En 2014 et 2015, le Monitoring Reporting Mechanism (MRM)¹ a documenté les cas de 49 enfants tués ou blessés par les restes d’explosifs de guerre (REG). Cette situation a placé la RDC comme étant le pays comportant le nombre le plus élevé d’enfants victimes de REG au monde. Le premier trimestre de 2016 a déjà enregistré 13 enfants dont 4 filles blessés par des REG à l’Est du pays. A l’occasion de la Journée Internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte antimines, le 4 avril 2016, l’UNICEF, en collaboration avec l’autorité congolaise chargée de la lutte antimine, le CCLAM (Centre Congolais de Lutte Antimines), UNMAS² et les autres acteurs principaux du domaine, avaient organisé une table ronde de réflexion et renforcement du plaidoyer sur l’urgence de la problématique en soulignant les impacts sur les enfants et le besoin de mesures de protection renforcées. Les risques liés à la contamination des mines et des REG restent une problématique sérieuse. Elle est loin d’être résolue, ou correctement estimée, surtout au Nord et Sud Kivu et dans l’ex-province de l’Equateur. Il s’agit d’une contamination liée aux conflits anciens et qui se sont empirés dans les années plus récentes par les interventions militaires intensives et prolongées menées dans l’est du pays et dans l’ex province du Katanga. Aussi, l’impact du conflit en République Centrafricaine (RCA) dans l’ex province de l’Equateur (Nord et Sud Ubangi) a affecté la nature et le niveau des menaces, le nombre d’accidents ainsi que la capacité d’évaluation, de collecte de données et d’intervention à cause des contraintes sécuritaires et logistiques.
Comment procède-t-il à la vérification de l’âge des enfants en l’absence d’extrait de naissance ?
Les armes à sous-munition (grenades à mains et à fusil, roquettes, projectiles, ..) sont les causes les plus fréquentes d’accidents, dont la plupart sont attribués non seulement à la manipulation par ignorance ou par curiosité, mais aussi à la méconnaissance des engins et des comportements à tenir face à eux.
L’éducation aux risques des mines et des REG (ERM) est conçue comme l’ensemble des activites d’éducation, de formation et de sensibilisation visant à réduire les risques d’accidents tout en promouvant une meilleure prise de conscience des risques et un changement de comportements. Dans ce contexte, elle s’avère être prioritaire pour les enfants ainsi que pour leurs communautés, qui sont les plus exposés aux risques. ¹ Il s’agit du mécanisme de surveillance et communication sur les six graves violations des droits des enfants en temps de conflit armés dont a la Résolution du Conseil de Sécurité des nations Unies 1612/2005. ² United Nations Mine Action Service
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