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Bruxelles, le 12 juin 2015
Informatique au spf finances – la patience a des limites
Citoyens, fonctionnaires et clients demandent au management et au gouvernement fédéral de prévoir des budgets suffisants. Depuis plusieurs semaines, les agents du SPF Finances doivent faire face à de nombreux incidents informatiques qui entravent leur travail. Ainsi, fréquemment, les programmes sont ralentis de manière importante (parfois plus de 15 minutes pour qu’une page demandée s’affiche enfin), quand les agents ne sont pas « éjectés » du programme, ce qui nécessite de se reconnecter de nombreuses fois pour pouvoir mener à bien une opération simple. Les conséquences de ces disfonctionnements ne se répercutent pas uniquement sur le personnel du SPF Finances, mais aussi sur les citoyens utilisateurs des services publics et les professionnels de la comptabilité. Ce phénomène frappe toutes les administrations composant le SPF Finances :
A la fiscalité, secteur Contributions Directes, des personnes ayant fait de longues files pour remplir leur déclaration se sont retrouvées face à des agents qui n’avaient plus accès à Tax on Web et ce, précisément en cette période de l’année. A la fiscalité, secteur TVA, certains assujettis ont dû parfois attendre plusieurs jours afin d’obtenir la réponse à une question simple concernant leur compte courant, à laquelle il est habituellement répondu immédiatement. Au recouvrement, il était impossible de consulter la situation des dettes des contribuables, et donc de leur accorder les plans d’apurement sollicités. A la documentation patrimoniale, l’accès aux programmes était aussi perturbé, ce qui a mis à mal l’enregistrement des actes. Les comptables utilisant les logiciels de dépôt de déclaration se trouvent confrontés à des lenteurs du système et voient des déclarations rejetées par le système sans raison apparente.
Ces disfonctionnements sont-ils les conséquences directes des mesures linéaires d’économie décidées en 2014 par le gouvernement (pour 2015 : 4% sur les frais de personnel, 22% sur les crédits d’investissement et 20% sur les frais de fonctionnement) ? C’est à craindre et dès lors il est légitime de se poser la question suivante : la diminution de ses moyens permettra-t-elle au SPF Finances d’encore effectuer ses missions de service au public dans de bonnes conditions ? La CGSP ne peut qu’en douter.
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