BELGIQUE BELGIË
P.P. P.B. B386
MARS 2014
70e année - n°3- mars 2014 (mensuel) dépôt CHARLEROI X | P402047 | retour : CGSP place Fontainas, 9/11 1000 Bruxelles
ENSEIGNEMENT
s e r v u a p s
e d e u q i r b
la fa
DOSSIER P.4
ÉDITO
LE MOT QUI PUE
ENSEIGNEMENT
SERVICES PUBLICS : L’heure d’un choix de société P. 3
L’idéologie P. 7
Nous préférons les grands soirs aux matins pâles P. 9
enseignement cover mars 2014.indd 1
24/02/14 10:43
ACTUALITÉS Paiement de la prime syndicale 2013
Bureau des femmes de la CGSP wallonne
Comme chaque année, le moment est venu de renvoyer le formulaire de demande de paiement de la prime syndicale, dûment complété. Voici comment procéder.
Les violences socio-économiques faites aux femmes
Tout qui travaille dans un service public, qu’il soit statutaire ou contractuel, reçoit le formulaire de prime syndicale 2013 en janvier, février ou mars 2014. Le formulaire comporte deux parties. Dans la partie « à compléter par l’administration », vérifier si les données sont exactes. Dans la partie « à compléter par le membre du personnel », il faut obligatoirement indiquer le nom, l’adresse, la date de naissance et le numéro de compte IBAN (que l’on trouve à la rubrique B du formulaire de demande). Ne pas oublier de signer le formulaire ! Renvoyez-le ou donnez-le à votre délégué CGSP, au secrétariat de votre secteur ou au secrétariat de votre régionale intersectorielle avant le 1er juillet 2014 ! La prime syndicale 2013 sera réglée avant le 30 septembre 2014 et elle s’élève à 90 euros maximum. Même si vous avez reçu plusieurs formulaires de demande, un seul peut être introduit pour une même année de référence.
L’austérité touche de plein fouet les travailleurs. Au premier rang desquels, de nombreuses femmes vont subir tout particulièrement les licenciements, les reculs de la protection sociale, la régression de nos droits. Ces violences socio-économiques faites aux femmes seront analysées lors d’un Comité interrégional au sein duquel s’intégrera un colloque organisé par le Bureau des femmes de la CGSP wallonne. Animé par Eddy Caekelberghs (RTBF), le débat s’organisera autour de trois intervenants principaux : - Christine Vanden Daele (CADTM), - Yves Martens (CSCE) - et le Dr Dominique Roynet (ULB, Planning familial de Rochefort, Maison médicale Verte de Schaerbeek). À l’issue du Comité, une motion de soutien aux camarades espagnoles dans leur combat contre l’interdiction de l’avortement sera proposée. Rendez-vous donc le 12 mars prochain dès 9h à la régionale CGSP de Namur, rue de l’Armée Grouchy, 41.
Fin des duplicatas Depuis 2012, votre service du personnel ne peut plus donner de duplicatas (même si vous avez égaré le formulaire, ne l’avez jamais reçu ou s’il comporte des erreurs structurelles). Si vous vous trouvez dans une telle situation et que vous avez droit à une prime syndicale, deux possibilités s’offrent à vous. : - soit vous contactez par mail ou par téléphone votre régionale, votre délégué, votre secteur ou vous vous rendez directement sur place pour informer la CGSP de votre problème ; - soit vous envoyez un mail à l’asbl Prime syndicale (via l’adresse sec.asbl-vzw@cgspacod.be). Vous y mentionnez votre nom, prénom, date de naissance, numéro de membre de la CGSP si vous le connaissez, la référence de votre (vos) employeur(s) en 2013 et les dates éventuelles d’entrée en service et de fin pour l’année de référence. Nous vous ferons alors parvenir un formulaire de remplacement que vous devez nous renvoyer corrigé, complété et signé. Dès réception de celui-ci, nous entamerons les démarches administratives auprès du Secrétariat de la Commission des primes syndicales afin que le paiement soit effectué. Attention : le formulaire de remplacement concerne uniquement 2013 ! Suite aux dispositions légales relatives au paiement des primes syndicales, les formulaires de remplacement 2012 ne sont plus acceptés par la Commission des primes syndicales.
2
générale mars 2014.indd 2
DANS NOS RÉGIONALES Charleroi Conférence : « Le wallon survivra-t-il au 21e siècle ? » La Commission intersectorielle des Pensionné(e)s a le plaisir de vous inviter le 3 avril à 10h, à la CGSP, 42 rue de Montigny, à une conférence ayant pour sujet les langues régionales de Wallonie, présentée par le professeur Michel Francard, linguiste à l’UCL. Renseignements : Alphonse Vanden Broeck au 0495/340 928 ou Jacques Maes au 0476/890 076 Huy Conférence Dans le cadre du cycle de rencontres ATTAC, la Régionale recevra, le 5 mars à 19h30, en ses locaux, Ricardo Petrella pour sa conférence « Vers une mondialisation humaine ». Liège Après-midi récréatif La Commission intersectorielle de la CGSP des Pensionnés et Prépensionnés de la Régionale de Liège organise une après-midi récréative le 4 avril à 14h30 au Trocadero, rue Lulay, 6A à Liège. Au programme : la revue « Coup de balai ». PAF : 10 €. Inscriptions avant le 21 mars auprès des secteurs ou au secrétariat 04/221 97 66.
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CGSP - maRS 2014
24/02/14 09:08
ÉDITO
SERVICES PUBLICS : L’heure d’un choix de société Si ce n’était que de parler de l’emploi public, cette tribune autre loi que celle du plus fort ! Les classes moyennes se n’aurait aucun sens. La diminution des effectifs de la fonc- voient mises à contribution de manière excessive alors tion publique se fait de manière « soft », c’est-à-dire sans que les cadeaux fiscaux et les réductions de cotisations licenciement. Ceux qui partent sont, en général, assez continuent d’inonder les entreprises et les riches. heureux d’en avoir fini et ceux qui restent voient bien leurs Cette politique approfondit la crise sociale et conduit conditions de travail se détériorer mais voient également irrévocablement à la rupture radicale avec ces politiques… leurs collègues du secteur privé connaître des sorts bien moins enviables. L’urgence écologique Non, ce qui est en jeu est bien un choix de société ! Il s’opère L’impasse de ce système d’accumulation devient évidente. sans débat démocratique et sans même qu’une majorité Aujourd’hui, ni les travailleurs ni l’environnement n’arde citoyens ne s’en rende compte. Depuis des années, de rivent à supporter un productivisme à outrance qui les tue mesures d’ajustements à la technique de la râpe, de contrôles chaque jour un peu plus. L’intérêt général est devenu celui budgétaires en modernisation de la de tout notre écosystème. Prendre fonction publique, les services publics en compte à la fois les besoins Transformer l’intérêt général servent de marge de manœuvre pour humains et les limites de la planète résoudre les contraintes budgétaires implique de mettre en cause tout en moyens collectifs que se sont auto-imposés les responautant nos modes de production est au cœur des missions que nos modèles de pensée, pour sables politiques européens. Certains des services publics. ne pas dire nos pensées modelées le font par idéologie, les autres parce qu’ils ne voient plus d’alternatives. autour de la seule consommation. Cela révèle un choix de société. Transformer cet intérêt général en moyens collectifs est déjà au cœur des missions actuelles des services publics. Ils sont les mieux à même à pouvoir répondre aux défis et aux Too big to fail Il n’y a pas très longtemps, tout le monde s’accordait à enjeux que représentent la finalité sociale de la production, expliquer que ce qui différenciait le service public du la manière de produire et l’indispensable redistribution secteur privé était qu’un service public ne faisait jamais des richesses produites. faillite, alors que le secteur privé, lui, prenait des risques et notamment celui de faire banqueroute. Quelle révolution C’est donc bien vers des choix cruciaux que nous nous discrète avons-nous connue ces dernières années ? Alors orientons. Les responsables de gauche ne peuvent rester qu’aux Etats-Unis on sauvait les banques « too big to fail » au balcon ! Il est temps de se mobiliser, d’expliquer et de à renforts de milliards de dollars, ils laissaient périr une convaincre : oui une autre politique est possible, a fortiori métropole entière : Detroit. si une majorité veut changer de système économique. N’était-elle pas « too big to fail » cette ville désormais fantôme, recroquevillée sur quelques quartiers sans plus Nous sommes les 99 % ! d’accès aux services publics essentiels : écoles, hôpitaux, Il est temps de faire des alliances ! Ils sont le 1 %, police, administration, voirie, etc. ? nous sommes les 99 % ! Encore faut-il que nous en soyons conscients et que nous voulions trouver les Voilà donc l’intérêt général sacrifié sur l’autel de celui alliances pour que ces 99 % soient bien plus que des nantis. Malheureusement, la crise n’est pas finie Une l’addition d’individualités, mais un groupe humain, nouvelle crise bancaire est non seulement possible mais une classe sociale, celle des travailleurs, qui prennent hautement probable. en main leur destin. Poursuivre sur cette voie nous conduira à la barbarie, c’està-dire à l’abandon de tous les principes qui nous ont fait Tous ensemble, le combat ne fait que commencer ! échapper à l’état de nature, à la cruauté d’un monde sans
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CGSP - maRS 2014
générale mars 2014.indd 3
3
24/02/14 09:08
DOSSIER
Au chômage comme au travail, ce gouvernement fabrique des pauvres Notre camarade Daniel Richard, Secrétaire régional interprofessionnel de la FGTB de Verviers, dénonce la catastrophe sociale qui se prépare La réforme du chômage a rendu son accès plus difficile pour les jeunes qui sortent de l’école. Elle a étendu le contrôle de la disponibilité – et les sanctions possibles – aux plus âgés, aux temps partiels, aux travailleurs affectés d’une incapacité de 33 %… En renforçant la dégressivité des allocations, elle a organisé de lourdes pertes de pouvoir d’achat pour des centaines de milliers de chômeurs. Elle va exclure, à partir du 1er janvier 2015, pas moins de 50 000 allocataires dont 35 000 en Wallonie.
Ces mesures sont totalement discriminatoires ! Alors que les femmes représentent moins de 50 % des chômeurs complets indemnisés, elles constitueront 66 % des exclus et… 80 % dans la catégorie des « chefs de ménage ». Les mères de famille monoparentale, prototype de la pauvreté chez nous, sont au cœur de la cible ! Ces mesures traduisent une volonté de « communaliser » la prise en charge d’une solidarité jusque-là assumée au niveau fédéral. Elles vont grever des finances communales déjà mal en point et noyer plus d’un CPAS. Tout ça pour quoi ? Des économies de bouts de chandelles. Pour mieux faire pression sur les conditions de travail et de rémunération des actifs. Pour satisfaire les fantasmes de la Commission européenne et de l’OCDE… Chômeur, citoyen hors zone « Je ne serai entière que lorsque j’aurai un travail ». La sentence claque. Elle est formulée, à l’issue d’une formation, par une jeune femme. Ce sentiment d’incomplétude correspond à la froide analyse sur la place des « chômeurs » dans notre société. Ils ne sont pas des travailleurs comme les autres : producteurs hors champ « mar-
4
générale mars 2014.indd 4
chand », ils sont « sortis » ou exclus, du « marché de l’emploi ». Ils ne sont pas citoyens comme les autres : ils sont des « sujets de droit » mais leur sort échappe de façon systématique aux débats parlementaires ; leurs conditions de vie sont dictées, « sous pouvoirs spéciaux » permanents, par arrêtés. Même le Conseil d’État considère cette situation comme « un abus de délégation de pouvoir »…
Ainsi, les chômeurs sont-ils bien sûr des adultes majeurs mais traités comme des mineurs sociaux. Les sociétés civilisées ne consentent pas spontanément à de telles maltraitances. Elles doivent y être préparées par un travail de l’opinion dégradant la représentation de ceux que l’on destine à un « mauvais quart d’heure ». Ainsi, les instruments de notre domination idéologique nous martèlent-ils que le comportement Ils ne sont pas salariés des chômeurs expliqueLes chômeurs sont comme les autres : leur rait le chômage. Ainsi forcés de faire la revenu est une allocation démonstration de leur nous parle-t-on des notamment financée « insuffisances de forrecherche active de ce au départ d’une partie mation », des « pièges à qui n’existe pas pour « socialisée » du salaire l’emploi », des « fonceux : de l’emploi… des actifs. Ils sont l’objet tions critiques » et autres de lourdes contraintes « pénuries »… spécifiques ; leur reconnaissance et leur Alors que ces discours culpabilisateurs s’enracinent jusque dans les rangs des droit sont de plus en plus conditionnés. Ils portent notamment la charge de la personnes stigmatisées elles-mêmes, preuve d’une « disponibilité » pour un il est urgent de montrer combien les marché qui ne leur fait pas de… place. mesures gouvernementales… ne visent pas à régler le problème du chômage. Ainsi sont-ils forcés de faire la démonstration de leur recherche active de ce qui Les chômeurs ne sont pas la n’existe pas pour eux : de l’emploi… Et les contrôles réguliers leur rappellent cause du chômage qu’il est interdit de se décourager face L’économiste Michel Husson a révélé au silence des entreprises, sous peine une corrélation forte entre un indice de… sanctions. de financiarisation des entreprises non-
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CGSP - maRS 2014
24/02/14 09:08
financières1 et le taux de chômage dans l’Union européenne. Laurent Cordonnier, autre économiste, souligne l’importance de cette contribution2. Le taux de financiarisation donne la mesure d’une ligne grossière des profits qui ne sont pas réinvestis. « C’est, en quelque sorte, explique Cordonnier, le traceur du régime d’accumulation financiarisée qui a voulu promouvoir le profit sans l’accumulation. Ce graphique montre une corrélation saisissante entre la financiarisation et le chômage. À ma connaissance, on n’a jamais pu observer un tango aussi serré, et peut-être aussi indécent, entre deux phénomènes économiques qu’on essaie de mettre en corrélation… Et pour en inférer une sérieuse causalité de l’un sur l’autre, de la financiarisation de l’économie au chômage, on a quand même derrière nous deux siècles d’une solide tradition qui explique que lorsque les revenus chôment entre les mains de leurs détenteurs, ils sont improductifs voire néfastes. Cette longue tradition va de Quesnay à Malthus, à Marx en passant par Keynes… ». « Ce graphique de Michel Husson est sans doute une des choses les plus importantes à montrer en macroéconomie, depuis les 25 dernières années », conclut l’économiste de l’Université de Lille ! Il est donc évident que les arrêtés structurant la réforme du chômage ne règlent d’aucune manière le problème créé par cette financiarisation de l’économie. Pour une poignée d’euros ! Tout ça pour ça ? S’il apparaît clairement que l’objectif du gouvernement n’était pas de réduire le chômage, quel a-t-il pu être ? Une impé-
rieuse nécessité de contraindre les budgets de la sécurité sociale ? L’hypothèse est difficile à soutenir : le budget total des allocations versées par l’ONEM se monte à quelque 7 milliards € alors que les réductions de cotisations sociales et les cadeaux fiscaux ont atteint en 2012 un niveau de… 10,8 milliards €. La FGTB wallonne a montré que l’économie brute escomptée pour les finances publiques par cette hécatombe sociale qui se profile pour 2015 peut se chiffrer à quelques 460 millions ! Seuls les isolés et les chefs de ménage auront un droit quasi automatique au revenu d’intégration. L’économie nette doit dès lors être réduite à moins de 150 millions ; voire à moins de 125 millions d’euros si l’on prend retranche les recettes de TVA correspondant à une consommation totale des allocations… Et encore ! Nous ne prenons pas en compte les montants que les CPAS pourraient verser sous forme d’aide sociale (chèque mazout, colis alimentaires…) en compensation des pertes de revenus, ni les frais de personnel occasionnés par un évident accroissement de travail. Tout ça pour ça ! ? En réalité, le gouvernement semble avoir surtout choisi de réformer le marché de l’emploi au départ du droit du/au chômage. Apurer le « marché » de l’emploi Les conditions de travail et de rémunération sont soumises à une pression par l’activation de « l’armée de réserve des travailleurs », selon l’expression de Karl Marx. Un rapport du Conseil supérieur de l’emploi en 2004 en réactualisait l’idée : « L’existence d’une main-d’œuvre compétente et en nombre suffisant est […]
nécessaire pour éviter qu’apparaissent des tensions salariales qui, en se répercutant sur le coût du travail, fragiliseraient la position compétitive des entreprises opérant en Belgique ». Soulignons toute l’importance de disposer d’une réserve de main-d’œuvre, certes « quantitativement » suffisante, mais également « qualitativement » compétente. Les études de la Fédération des CPAS de l’Union des villes et des communes de Wallonie soulignent combien les populations versées dans l’aide sociale par les exclusions du chômage sont les plus éloignées de l’emploi. Ces politiques d’activation ont donc, à l’évidence, un « effet d’épuration » de la main-d’œuvre disponible dans le chômage même… La réforme s’inspire de la même philosophie. Elle va donc orienter vers les Centres publics d’action sociale les moins « adaptés » – qui seront présentés comme les moins « disponibles » – en reliftant, au passage, les statistiques. Cette stratégie va également désencombrer les couloirs de l’insertion socioprofessionnelle. La compétition sur ce marché pourra alors s’exprimer sans concurrence faussée… L’équation du gouvernement sonne comme un calcul froid : moins de chômeurs, plus de pauvres, cela fait des travailleurs plus pauvres et des propriétaires d’entreprises heureux… Un rêve européen ? ¡ Une action dans chaque régionale le 10 mars prochain La FGTB wallonne appelle tous ses militants et tous ceux qui s’opposent à ces mesures injustes et inégalitaires à se mobiliser encore une fois, le 10 mars prochain. Des rassemblements seront organisés dans chacune des 9 régionales de la FGTB wallonne. 1. Michel Husson, Un pur capitalisme, Cahiers libres, Éditions Page deux, Lausanne, 2008. Cet indice est construit sur la différence entre l’excédent brut d’exploitation et la formation brute de capital, c.-à-d. en gros entre les bénéfices et les investissements d’une entreprise.
Financiarisation et chômage dans l’Union européenne 1961-2007 TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CGSP - mars 2014
générale mars 2014.indd 5
2. Laurent Cordonnier, L’économie des Toambapiks. Une fable qui n’a rien d’une fiction, Éd. Raisons d’agir, Paris, 2010.
5
24/02/14 09:08
MARCHE DES FEMMES
La Marche mondiale des Femmes
L
a marche mondiale des Femmes est une initiative qui a pour objectif de fédérer les femmes du monde entier autour de revendications communes. Elle a été créée en 1996 par la Fédération des femmes du Québec et rassemble aujourd’hui 6 000 groupes de 163 pays différents. La marche mondiale articule son action autour de deux revendications majeures : éliminer la pauvreté et les violences faites aux femmes.
La Marche mondiale des Femmes prend et national et voté lors des rencontres son origine dans la marche pour « Du internationales. Chaque pays a égalePain et des roses » organisée au Québec ment développé ses propres revendicaen 1995 par la Fédération des femmes tions précises en fonction de sa situation sociopolitique et des lois qui le goudu Québec. Suite à cette action, dont la clôture avait rassemvernent. blé 15 000 personnes, La dette des Les femmes l’organisation féministe gouvernements est paient toujours avait fait pression sur le gouvernement autour de plus envers les femmes neuf revendications sur Ces dernières années, et non les banques l’amélioration des condile mouvement artitions socio-économiques cule ses actions sur des femmes. Fortes de leur succès, les les effets de la crise économique sur les femmes du Québec avaient souhaité femmes avec ce slogan : « La dette des partager leurs expériences avec d’autres gouvernements est envers les femmes et femmes et élargir ainsi la portée de leur non les banques ». En effet, les mesures action collective. d’austérité adoptées pour faire face à la crise du secteur financier et bancaire de 2008 ne cessent de creuser les inégalités Une marche de plus en plus entre les hommes et les femmes. Les suivie Lors des premières rencontres interrestrictions sur le chômage poussent nationales de la Marche mondiale en les femmes vers des emplois précaires 1998, 145 femmes de 65 pays avaient caractérisés par des salaires bas et des conditions de travail pénibles. L’autoparticipé collectivement à la rédaction nomie financière des femmes est fortedes 17 revendications qui furent adoptées une par une en séance plénière. ment mise en péril, les plaçant soit dans une relation de dépendance financière Elles s’engagèrent également à organiser une marche mondiale en 2000 vis-à-vis de leur conjoint, soit dans des qui débuterait le 8 mars à l’occasion de conditions de pauvreté. Les nombreuses coupes budgétaires la Journée internationale de la femme dans les services publics aggravent le pour s’achever le 17 octobre lors de la Journée internationale pour l’éradicaphénomène puisque, privées d’accès aux tion contre la pauvreté. Le mouvement structures d’accueil de la petite enfance était en marche et le nombre de pays et ou des personnes âgées, les femmes d’organisations qui allaient se joindre à sont contraintes de cesser de travailler. la Marche n’allait cesser d’augmenter. Outre la poursuite des évènements médiatiques internationaux comme la marche en 2000, et les rencontres de 2005 et 2010, l’association éphémère a décidé de s’établir en mouvement permanent et s’est ainsi doté de structures internationales et nationales, d’un plan d’action et d’une charte. Chaque document, fruit d’une construction collective, est discuté et écrit au niveau local
6
générale mars 2014.indd 6
En effet, lorsqu’un des deux conjoints doit cesser de travailler faute de services d’accueil, le choix se porte le plus souvent sur le plus bas salaire et donc, dans la plupart des cas, sur la femme. Lutter contre les violences socioéconomiques faites aux femmes À l’initiative de son Bureau wallon des femmes, la CGSP wallonne se joint à cette mobilisation et à celle de la campagne d’Acteurs des Temps Présents en organisant un colloque qui s’intégrera à un Comité wallon élargi ce mercredi 12 mars. Lors de ce colloque, nous examinerons les violences socio-économiques faites aux femmes et leur place dans les mouvements de contestation. Une motion de soutien aux camarades espagnoles dans leur combat contre l’interdiction de l’avortement sera également proposée. Cette matinée sera animée par Eddy Caekelberghs (RTBF) et enrichie par les interventions de Christine Vanden Daele (CADTM), Yves Martens (CSCE) et du Dr Dominique Roynet (ULB, Planning familial de Rochefort, Maison médicale Verte de Schaerbeek). Rendez-vous donc le 12 mars dès 9h à la régionale CGSP de Namur, rue de l’Armée Grouchy, 41.
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CGSP - maRS 2014
24/02/14 09:08
LE MOT QUI PUE
L'idéologie Entre Noël et Nouvel An, un feuilleton haletant est venu interrompre la trêve des confiseurs. Après le départ de Johnny Thijs de bpost, le ministre des Entreprises publiques a souhaité que l’État, actionnaire majoritaire, fixe des règles dans le domaine salarial. Cette sortie, visant simplement à dire que l’État souhaitait s’occuper de ce qui le regarde, a provoqué des cris d’orfraie du patronat, l’accusant de faire de… l’idéologie.
Souvent au cours des débats électoraux le pragmatisme se mue en une idéologie (et la campagne imminente n’y coupera qui ne reconnaît d’autres lois que celles pas), un bretteur tente et tentera de disdu marché. Or, le présent n’est pas éterqualifier les propos de son adversaire en nel, ni le marché naturel. lui assénant un vigoureux « ce que vous Mais les tenants de cette vision des choses essaient d’imposer leur vocabudites est idéologique ». Ces deux illustrations montrent que laire et de maintenir ainsi le discours ce recours au substantif ou à l’adjecpolitique dans un schéma de pensée tif « signifie à la fois dans des énoncés dont l’évidence nous apparaît telle qu’on ne remet plus rien en question. Les disfortement polémiques, 1° partisan (en regard des intérêts politiques d’un parti cours qui ne correspondent pas au cadre adversaire, 2° démagogique et 3° antidu débat légitime ou jugé comme tel pragmatique ou idéaliste (le mot ne rensont appelés à disparaître. Et c’est ainsi voie plus à la réalité mais à une certaine que le marché des mots tend à se réduire rêverie dénoncée comme utopiste) »1. aux mots du marché ! Les tenants d’une Le mot prend ainsi l’allure d’une invecalternative, contraints de s’en tenir à la tive commode. Cette dégradation réalité imposée, ne se définissent plus que par rapport aux présupposés domidu terme en une injure a pour effet nants. Car, dans ce de rendre imposcadre-là, le réalisme sible toute solution Ce nouvel contraire aux intérêts c’est accepter un obscurantisme des dominants. Et en problème dans les tend à indiquer agissant de la sorte, termes posés par qu’il est interdit l’idéologie dominante l’adversaire, c’est de sortir des clous. (selon le Larousse, la lutter là où il proreprésentation de la pose que la lutte ait lieu. Or, « les mots et réalité que la classe les idées qui se prédominante s’efforce d’imposer aux autres classes pour asseoir sentent comme une réalité neutre et sa domination) cherche moins à idéaobjective alors qu’ils expriment les intéliser son règne qu’à diaboliser toute rêts particuliers d’un groupe dominant alternative et ce faisant, celle-ci essaie portent un nom : idéologie »2. de nous convaincre de l’impossibilité d’un changement. Pour le dire autreLa pensée mal chaussée ment, ce nouvel obscurantisme tend à Ladite idéologie produite dans les discours politiques et médiatiques clamant indiquer qu’il est interdit de sortir des clous sous peine d’adopter des positions précisément la fin des idéologies, n’est idéologiques passées de mode. pas neutre et par ailleurs suscite les questions suivantes : à n’adopter que des discours gestionnaires, peut-on Marché des mots, mots du arriver quelque part ? Peut-on encore marché Loin de son acception essentielle dans la discuter des fins ou se cantonne-t-on définition de la lutte des classes, l’idéoaux moyens ? Et par rapport à ces mots logie serait ainsi devenue un ensemble dévoyés dont fait partie l’idéologie, ne de représentations chimériques inutiles conviendrait-il pas de garder les mots ou contraires à l’activité économique où de notre langage, de leur donner un
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CGSP - maRS 2014
générale mars 2014.indd 7
nouveau sens, de les critiquer, de pouvoir les utiliser sans être considérés comme des dinosaures. Il faut en finir avec le terrorisme langagier qui nous livre à nos adversaires : abdiquer dans le langage est une oppression intolérable : « les mots sont les chaussures de la pensée. Neufs, ils sont durs à l’esprit, mais leurs crampons tiennent la route. Vient le moment où ils vont bien, mais ils s’usent. L’étymologie s’éloigne. Les chaussures glissent, la pensée avec. La précision échappe. Il faut aller chez le cordonnier. Procéder à la restauration du sens étymologique ou changer de chaussures».3 ¡
1. Jean-Pierre Bertrand, « idéologique » in Les nouveaux mots du pouvoir, Pascal Durand (dir.), Bruxelles, Aden, 2007, p. 271. 2. John Collins, « Terrorism » in John Collins/ Ross Glover (dir), Collateral Language, p. 157. 3. Jean-Claude Besson-Girard, Decrescendo Cantabile, petit manuel pour une décroissance harmonique, Parangon , 2005, p. 57.
7
24/02/14 09:08
IRB - INTERRÉGIONALE DE BRUXELLES
Accident du travail : les juges rappellent un principe important Le service juridique de la CGSP est de plus en plus consulté par des affiliés, victimes d’accidents du travail, qui sont confrontés à des décisions de refus de reconnaissance de l’accident. Dans les trois cas, la CGSP a soutenu un recours devant les juridictions du travail. Les juridictions ont donné raison aux victimes dans chacun des cas.
Ces décisions semblent s’inscrire dans un contexte général de crise et de limitation des dépenses de sécurité sociale – il y a en effet matière à s’interroger sur le fait de savoir si ce n’est pas dans un souci d’économie que ces décisions sont intervenues. À titre d’exemples, la reconnaissance d’un accident du travail (ou sur le chemin du travail) avait été refusée dans les situations suivantes : - Un délégué syndical avait été convoqué inopinément à une réunion par son supérieur hiérarchique. Au sortir de la réunion, il s’était effondré, victime d’une rupture d’anévrisme. Il avait demandé la reconnaissance des faits comme accident du travail. Celle-ci lui avait été refusée au motif que la réunion n’aurait rien eu de stressant. - Un sapeur-pompier qui rentrait chez lui en train avait trébuché après avoir été déséquilibré par son matériel en descendant du train. Il s’était tordu la cheville et avait demandé la reconnaissance de ce fait comme accident sur le chemin du travail. Celle-ci lui avait été refusée au motif qu’il était seul au moment des faits et qu’il ne démontrait pas que l’accident avait bien eu lieu sur le chemin du travail. - Une policière s’était tordu le bras dans le cadre d’exercices d’autodéfense. Elle avait demandé la reconnaissance de ces faits comme accident du travail. Celle-ci lui avait été refusée au motif que la séance d’exercices était une séance banale et qu’elle ne démontrait pas d’événement particulier à l’origine de sa lésion.
En matière d’accident du travail, la victime doit prouver trois éléments : 1. L’accident doit survenir dans ou par l’exécution du contrat de travail. 2. Un événement soudain doit pouvoir être épinglé (c’est-àdire que sa survenance doit pouvoir être déterminée dans le temps et dans l’espace). 3. Et il doit causer une lésion. À partir du moment où ces trois éléments sont prouvés, la victime bénéficie d’une présomption de lien entre les trois. Cette présomption peut, certes, être renversée mais, en cas de doute, celui-ci profite à la victime. En l’espèce dans chacun des trois cas ci-dessus, ce qui posait problème était la preuve de l’événement soudain. La jurisprudence a ainsi confirmé qu’un simple geste banal accompli dans l’exercice de son travail peut constituer un événement soudain. Il n’est donc pas nécessaire de prouver la survenance d’un événement extraordinaire. Il semble enfin bon de rappeler quelques démarches utiles en cas d’accident du travail : • avertir votre responsable par écrit et déclarer l’accident le plus vite possible ; • avertir votre délégué syndical ; • consulter un médecin très rapidement ; • le cas échéant, récolter les témoignages de personnes ayant assisté à votre accident. En cas d’accident du travail ou face à une décision défavorable d’un employeur ou de son organisme assureur, la CGSP est toujours là pour vous conseiller et vous accompagner dans les différentes démarches. Contribution de Mes Eliot Huisman et Romain Leloup, conseils de la CGSP-Bruxelles. Jean-Pierre Knaepenbergh Secrétaire général de l’IRB
www.cgsp-acod-bru.be
8
générale mars 2014.indd 8
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CGSP - maRS 2014
24/02/14 09:08
édito
enseignement Nous préférons les grands soirs aux matins pâles
Lors d’une conférence de presse organisée le 31 janvier, nous avons lancé avec des associations (29), des experts académiques (5), la FGTB et la CSC un appel au monde politique pour une refondation de l’école. Nous avons en premier lieu rappelé les constats de carence de notre système éducatif : disparités importantes entre écoles, reproduction et transformation des inégalités sociales en inégalités scolaires, hiérarchisation des filières, taux dramatique de redoublement et manque d’adéquation entre les savoirs enseignés et les enjeux de société. Nous avons ensuite, dans la perspective des élections à venir, demandé aux femmes et aux hommes politiques et au prochain gouvernement : • d’analyser la situation de l’enseignement avec toutes ses composantes ; • d’évaluer objectivement ce qui a été fait ; • d’identifier les freins au changement ; • de débattre avec les acteurs en levant les tabous qui empêchent toute évolution globale du système : -- le quasi-marché scolaire, -- la complexité du système en particulier du fait des réseaux, -- l’articulation des différents niveaux scolaires, -- la hiérarchisation des filières, -- les modes d’évaluation des élèves, des professionnels et du système, -- le temps scolaire des enseignants et des élèves ; • de proposer un projet global concerté et cohérent pour l’enseignement obligatoire et la formation des enseignants ; • de planifier la mise en œuvre de ce projet sur deux législatures au moins et d’en assurer la pérennité. Les réactions des principaux intéressés, nos ministres de l’Enseignement, ne se sont pas fait attendre mais elles sont, c’est le moins que l’on puisse dire, très contrastées. Marie-Martine SCHYNS dit non. Pour elle, c’est le genre d’appel qui doit plaire à un certain public (merci au passage de taxer d’opportunistes les centaines de milliers d’affiliés de la FGTB et de la CSC, toutes deux signataires !). Elle ne croit pas au grand soir ou à la révolution. Elle est adepte de la politique des petits pas consistant à faire bouger les lignes sur le terrain. Les réformes ne doivent pas tomber sur la tête des enseignants car pour fonctionner, il faut qu’ils y croient. Elle dit non à un réseau unique et constate qu’il y a chez nous une culture de l’échec qu’il convient de changer mais avec l’adhésion des acteurs de terrain ; si on décide d’interdire le redoublement, les enseignants chercheront des échappatoires. Elle reconnaît que l’école doit s’inscrire dans une évolution permanente, étalée sur plusieurs législatures – le temps scolaire n’est pas le temps politique. Jean-Claude MARCOURT dit oui. Il partage notre point de vue : notre système éducatif a besoin d’une mobilisation générale, faisant de l’enseignement une priorité absolue pour la prochaine législature. Il a la conviction que notre enseignement a besoin de son Plan Marshall : définir des objectifs communs, travailler collectivement pour les atteindre, sortir des concurrences entre et au sein des réseaux, placer la réussite des élèves au cœur de notre action, valoriser une profession qui remplit des missions sociétales immenses et dont on n’a pas suffisamment conscience, etc. Il s’agit pour lui de repenser les enjeux, les contenus et la structure de la formation des enseignants en allant jusqu’à oser revoir la structure même du système éducatif, pour plus de cohérence et moins d’injustice sociale. Nous devons à la fois faire preuve de plus d’exigences, repenser l’articulation entre la formation initiale et en cours de carrière, soutenir les formateurs d’enseignants. Nous actons ces positions et ne manquerons pas de les analyser avec nos affilié(e)s. Que Madame la Ministre me permette cependant de paraphraser Louis XVI et le duc de La Rochefoucauld lors de la prise de la Bastille : « C’est une révolte que vous espérez ? » « Non, Madame, c’est une révolution. » Pascal Chardome Février 2014 TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - cgsp - mars 2014
enseignement mars 2014.indd 9
9 24/02/14 10:40
enseignement
traitement de janvier 2014 pour les définitifs Vous trouverez ci-dessous les tableaux des traitements pilotes pour les membres du personnel nommés à titre définitif. Ces échelles ont été adaptées en raison d’une réduction des précomptes professionnels en janvier 2014. Nous rappelons que : • s’agissant du précompte professionnel, depuis le 1er janvier 2004, les « cohabitants légaux » sont assimilés aux « personnes mariées » et un « cohabitant légal » est assimilé à un conjoint ; • les allocations familiales sont directement liquidées par l’ONAFTS. Pour tout problème relatif à cellesci, il y a lieu de s’adresser à l’Office national d’Allocations familiales pour Travailleurs salariés (ONAFTS), rue de Trèves, 70 à 1040 Bruxelles. Réduction du précompte pour enfants à charge et isolé Pour appliquer cette réduction, il suffit d’ajouter au traitement net la somme correspondant au cas envisagé. Isolé (*) 1 enfant 2 enfants 3 enfants 4 enfants 5 enfants 6 enfants 7 enfants 8 enfants Suivants
24 € 34 € 92 € 246 € 450 € 665 € 879 € 1 094 € 1 325 € 1 325 € + 228 € / enfant
(*) Pas de réduction si les revenus se composent de pensions.
Bénéficiaire est lui-même handicapé 34 € Conjoint du bénéficiaire est handicapé 34 € Bénéficiaire des revenus est un isolé 24 € Veuf non remarié ou père avec enfant 34 € Conjoint avec revenus < = 195 €/mois 107 € Conjoint avec pension < = 390 €/mois 214 €
10
enseignement mars 2014.indd 10
Lecture des tableaux Dans les cinq dernières colonnes, certaines rangées comportent deux lignes. La première correspond à l’attribution de l’allocation de foyer et la seconde à celle de l’allocation de résidence. Chaque montant net est égal au montant imposable diminué du précompte professionnel ET de la cotisation spéciale de sécurité sociale. En matière de précompte professionnel, l’isolé est assimilé à la situation d’un ménage à deux revenus avec toutefois une réduction de précompte. Pour l’application de la cotisation sociale, il est assimilé à la situation d’un ménage à revenu unique. Compte tenu de cette complexité, nous avons opté pour une présentation des revenus nets en trois colonnes : 1 revenu, 2 revenus et isolé. NB : - la réduction de précompte pour « isolé » a déjà été intégrée ; - les réductions pour « enfants à charge » n’ont pas été intégrées ; il y a donc lieu, le cas échéant, d’augmenter le net en fonction du nombre d’enfants concernés. Allocation de foyer ou de résidence Les traitements-limites pour le paiement de ces allocations et leurs montants sont fixés par un décret du 4 mai 2005. Rappel des règles d’attribution
avec un membre du personnel qui bénéficie d’une allocation de foyer. Une allocation de résidence est attribuée dans le respect des limites fixées au membre du personnel qui ne bénéficie pas d’une allocation de foyer. Remarques 1. Lorsque les 2 membres du ménage ou du couple sont tous deux agents d’un service public allouant une allocation de foyer, celle-ci est attribuée à celui des deux qui bénéficie du traitement le moins élevé (comparaison des échelons barémiques). Une déclaration sur l’honneur est à transmettre à l’Administration. En cas d’égalité, les intéressés doivent choisir qui bénéficiera de l’allocation de foyer. 2. Les agents en disponibilité ne bénéficient ni de l’allocation de foyer, ni de l’allocation de résidence. 3. Les allocations ne sont pas attribuées pour les fonctions accessoires. 4. Les allocations sont attribuées aux agents à temps partiel au prorata des prestations effectuées. 5. Les allocations sont soumises à l’index. P. Chardome
Une allocation de foyer est attribuée dans le respect des limites fixées : - au membre du personnel marié ou qui vit en couple ; - au membre du personnel ayant la charge d’un ou de plusieurs enfants bénéficiant d’allocations familiales, sauf s’il est marié ou vit en couple
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
24/02/14 10:40
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
enseignement mars 2014.indd 11
11
24/02/14 10:40
20.530,29 €
21.444,35 €
22.358,41 €
23.272,47 €
24.186,53 €
25.100,59 €
26.014,65 €
26.928,71 €
27.842,77 €
28.756,83 €
29.670,89 €
30.584,95 €
31.499,01 €
9
11
13
15
17
19
21
23
25
27
57 ans
58 ans
18.720,92 €
2
7
17.627,94 €
1
19.617,25 €
17.081,45 €
0
5
Annuel 100%
Anc.
57 ans 58 ans
1 1 1 1 10 1 1
1
1
2
2
3
1
1
0,00 € 0,00 €
298,27 €
0,00 €
141,18 €
0,00 €
289,08 €
0,00 €
136,83 €
0,00 €
279,89 €
0,00 €
132,48 €
0,00 €
128,13 €
0,00 €
270,70 €
0,00 €
261,51 €
0,00 €
123,78 €
0,00 €
119,43 €
0,00 €
252,32 €
0,00 €
115,08 €
0,00 €
243,14 €
0,00 €
110,73 €
0,00 €
233,95 €
0,00 €
224,76 €
0,00 €
106,39 €
0,00 €
215,57 €
0,00 €
102,04 €
0,00 €
97,69 €
206,38 €
0,00 € 0,00 €
93,34 €
0,00 €
197,20 €
0,00 €
89,08 €
24,12 €
188,19 €
48,25 €
83,88 €
24,12 €
177,20 €
48,25 €
81,28 €
Foyer Résidence
171,71 €
A.M.S. C.V.O.
Max. : 31.499,01 € x x x x x x x
3.537,44 €
3.428,47 €
3.319,49 €
3.210,51 €
3.101,54 €
2.992,56 €
2.883,58 €
2.774,61 €
2.665,63 €
2.556,65 €
2.447,68 €
2.338,82 €
2.231,96 €
2.125,77 €
2.149,90 €
2.060,62 €
2.084,75 €
Impos.
546,49 € 1.092,98 € 896,33 € 913,04 € 914,06 € 914,06 € 914,06 €
2.596,88 €
2.538,29 €
2.479,71 €
2.421,11 €
2.369,35 €
2.305,86 €
2.242,37 €
2.185,18 €
2.121,59 €
2.056,46 €
1.991,34 €
1.932,40 €
1.867,49 €
1.801,60 €
1.814,68 €
1.759,36 €
1.777,96 €
1 Rev
4.221,92 €
4.099,40 € 0,00 € 0,00 €
316,64 €
0,00 €
307,46 €
149,88 €
0,00 €
145,53 € 3.755,40 €
3.646,42 € 2.707,06 €
2.648,46 €
Augmentation intercalaire après avoir atteint le traitement maximum
3.976,89 €
3.854,37 €
3.731,86 €
3.609,34 €
3.486,83 €
3.364,32 €
3.241,80 €
3.119,29 €
2.996,77 €
2.874,26 €
2.751,74 €
2.629,37 €
2.509,23 €
2.362,73 €
2.289,48 €
Mens. Indexé
Min. : 17.081,45 € 216 301 22 1,6084
Définitif
2.380,63 €
2.327,48 €
2.282,13 €
2.228,99 €
2.170,57 €
2.111,97 €
2.060,39 €
2.001,81 €
1.943,22 €
1.891,63 €
1.833,04 €
1.774,46 €
1.715,87 €
1.664,40 €
1.607,91 €
1.552,37 €
1.562,49 €
1.516,04 €
1.533,17 €
Net 2 Rev
2.404,63 €
2.351,48 €
2.306,13 €
2.252,99 €
2.194,57 €
2.135,97 €
2.084,39 €
2.025,81 €
1.967,22 €
1.915,63 €
1.857,04 €
1.798,46 €
1.739,87 €
1.688,40 €
1.631,91 €
1.576,37 €
1.586,49 €
1.540,04 €
1.557,17 €
Isolé
Au 1er janvier 2014
Code A.R : Code C.T.I. : Classe : Index :
Prof sec inf (T requis) - Surv Educ Ext (CTI 358) - Surv Educ Int (CTI 598) - Assit Soc (CTI 337) - Infirm Kine Logop (CTI : 15) - Aux CPMS (CTI : 186) - Maternelle (CTI : 121) - Primaire (CTI : 171)
58 ans
57 ans
27
25
23
21
19
17
15
13
11
9
7
5
2
1
0
Anc.
36.256,25 €
35.342,16 €
34.428,07 €
33.513,98 €
32.599,89 €
31.685,80 €
30.771,71 €
29.857,62 €
28.943,53 €
28.029,44 €
27.115,35 €
26.201,26 €
25.287,17 €
24.373,08 €
23.458,99 €
22.344,33 €
21.787,00 €
Annuel 100%
57 ans 58 ans
Min. :
346,09 €
163,82 €
336,90 €
159,47 €
327,71 €
155,12 €
318,52 €
150,77 €
309,33 €
146,42 €
300,14 €
142,07 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 € 290,95 €
137,72 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
Foyer Résidence
36.256,25 €
0,00 €
x x x x x x
281,77 €
133,37 €
272,58 €
129,02 €
263,39 €
124,67 €
254,20 €
120,32 €
245,01 €
115,97 €
235,82 €
111,62 €
224,62 €
106,32 €
219,01 €
103,67 €
A.M.S. C.V.O.
Max. : 1 1 3 2 1 1
4.104,61 €
3.995,63 €
3.886,65 €
3.777,67 €
3.668,68 €
3.559,70 €
3.450,72 €
3.341,74 €
3.232,76 €
3.123,78 €
3.014,80 €
2.905,82 €
2.796,84 €
2.663,95 €
2.597,50 €
Impos.
557,33 € 1.114,66 € 914,09 € 914,09 € 914,09 € 914,09 €
2.890,81 €
2.832,22 €
2.773,62 €
2.722,04 €
2.663,45 €
2.604,86 €
2.546,26 €
2.494,68 €
2.436,09 €
2.377,50 €
2.321,52 €
2.258,03 €
2.194,54 €
2.119,93 €
2.078,59 €
1 Rev
4.859,55 €
4.737,03 €
364,47 €
172,51 €
355,28 €
168,16 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
4.322,57 €
4.213,59 €
2.999,59 €
2.949,40 €
Augmentation intercalaire après avoir atteint le traitement maximum
4.614,51 €
4.491,99 €
4.369,47 €
4.246,95 €
4.124,43 €
4.001,92 €
3.879,40 €
3.756,88 €
3.634,36 €
3.511,84 €
3.389,32 €
3.266,81 €
3.144,29 €
2.994,89 €
2.920,18 €
Mens. Indexé
21.787,00 € 1 1 1 11 1 1
Chargé de cous CTPP PromSoc (CAPAES)
2.668,98 €
2.623,62 €
2.570,48 €
2.517,34 €
2.464,19 €
2.418,83 €
2.365,69 €
2.312,55 €
2.259,40 €
2.209,54 €
2.150,95 €
2.092,36 €
2.040,77 €
1.982,18 €
1.923,59 €
1.855,39 €
1.817,78 €
Isolé
enseignement
2.644,98 €
2.599,62 €
2.546,48 €
2.493,34 €
2.440,19 €
2.394,83 €
2.341,69 €
2.288,55 €
2.235,40 €
2.185,54 €
2.126,95 €
2.068,36 €
2.016,77 €
1.958,18 €
1.899,59 €
1.831,39 €
1.793,78 €
Net 2 Rev
Code A.R : 249/1 Code C.T.I. : 849 Classe : 22 Index : 1,6084 Au 1er janvier 2014
Définitif
12
enseignement mars 2014.indd 12
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
24/02/14 10:40
21.194,37 €
22.121,70 €
23.049,56 €
23.963,62 €
24.877,68 €
25.791,74 €
26.705,80 €
27.619,86 €
28.533,92 €
29.447,98 €
30.362,04 €
31.276,10 €
32.190,16 €
33.104,22 €
5
7
9
11
13
15
17
19
21
23
25
27
57 ans
58 ans
19.201,98 €
1
20.294,92 €
18.655,51 €
0
2
Annuel 100%
Anc.
57 ans 58 ans
1 1 1 1 1 9 1 1
1
1
2
2
2
3
1
1
0,00 € 0,00 €
314,40 €
0,00 €
148,82 €
0,00 €
305,21 €
0,00 €
144,47 €
0,00 €
296,03 €
0,00 €
140,12 €
0,00 €
286,84 €
0,00 €
135,77 €
0,00 €
277,65 €
0,00 €
131,42 €
0,00 €
268,46 €
0,00 €
127,07 €
0,00 €
259,27 €
0,00 €
122,72 €
0,00 €
118,37 €
0,00 €
250,08 €
0,00 €
114,02 €
0,00 €
240,89 €
0,00 €
231,71 €
0,00 €
109,67 €
0,00 €
222,38 €
0,00 €
105,26 €
0,00 €
213,06 €
0,00 €
100,85 €
0,00 €
96,57 €
0,00 €
204,01 €
0,00 €
91,37 €
0,00 €
193,03 €
7,80 €
88,77 €
Foyer Résidence
187,53 €
A.M.S. C.V.O.
Max. : 33.104,22 € x x x x x x x x
3.728,82 €
3.619,84 €
3.510,87 €
3.401,89 €
3.292,91 €
3.183,94 €
3.074,96 €
2.965,98 €
2.857,01 €
2.748,03 €
2.637,41 €
2.526,85 €
2.419,61 €
2.289,31 €
2.224,16 €
2.231,96 €
Impos.
546,47 € 1.092,94 € 899,45 € 927,33 € 927,86 € 914,06 € 914,06 € 914,06 €
2.694,81 €
2.636,23 €
2.577,64 €
2.526,06 €
2.467,47 €
2.408,88 €
2.355,72 €
2.292,23 €
2.228,74 €
2.165,24 €
2.105,86 €
2.039,17 €
1.975,76 €
1.901,72 €
1.859,79 €
1.867,59 €
1 Rev
4.437,07 €
4.314,55 € 0,00 € 0,00 €
332,78 €
0,00 €
323,59 €
157,52 €
0,00 €
153,17 € 3.946,77 €
3.837,80 € 2.804,99 €
2.753,41 €
Augmentation intercalaire après avoir atteint le traitement maximum
4.192,04 €
4.069,53 €
3.947,01 €
3.824,50 €
3.701,98 €
3.579,47 €
3.456,95 €
3.334,44 €
3.211,92 €
3.089,41 €
2.965,05 €
2.840,75 €
2.720,20 €
2.573,71 €
2.500,46 €
Mens. Indexé
Min. : 18.655,51 €
Educ. Économe - Sec de Direction
153 359 22 1,6084
2.468,44 €
2.423,09 €
2.369,94 €
2.316,80 €
2.263,67 €
2.216,92 €
2.158,33 €
2.099,74 €
2.048,16 €
1.989,57 €
1.930,99 €
1.872,39 €
1.819,18 €
1.759,04 €
1.702,16 €
1.636,53 €
1.600,20 €
1.608,00 €
Net 2 Rev
2.492,44 €
2.447,09 €
2.393,94 €
2.340,80 €
2.287,67 €
2.240,92 €
2.182,33 €
2.123,74 €
2.072,16 €
2.013,57 €
1.954,99 €
1.896,39 €
1.843,18 €
1.783,04 €
1.726,16 €
1.660,53 €
1.624,20 €
1.632,00 €
Isolé
Au 1er janvier 2014
Code A.R : Code C.T.I. : Classe : Index :
Définitif
58 ans
57 ans
27
25
23
21
19
17
15
13
11
9
7
5
2
1
0
Anc.
33.678,65 €
32.764,59 €
31.850,53 €
30.936,47 €
30.022,41 €
29.108,35 €
28.194,29 €
27.280,23 €
26.366,17 €
25.452,11 €
24.538,05 €
23.623,99 €
22.709,93 €
21.795,87 €
20.881,81 €
19.767,15 €
19.218,75 €
Annuel 100%
57 ans 58 ans
1 1 1 11 1 1 1
1
2
3
1
1
320,18 €
151,55 €
310,99 €
147,20 €
301,80 €
142,85 €
292,61 €
138,50 €
283,42 €
134,15 €
274,23 €
129,80 €
265,05 €
125,46 €
255,86 €
121,11 €
246,67 €
116,76 €
237,48 €
112,41 €
228,29 €
108,06 €
219,10 €
103,71 €
209,91 €
99,36 €
198,71 €
94,06 €
193,20 €
91,45 €
A.M.S. C.V.O.
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
Foyer Résidence
Max. : 33.678,65 € x x x x x x
3.797,30 €
3.688,33 €
3.579,35 €
3.470,37 €
3.361,40 €
3.252,42 €
3.143,44 €
3.034,47 €
2.925,49 €
2.816,51 €
2.707,54 €
2.598,56 €
2.489,58 €
2.356,69 €
2.291,31 €
Impos.
548,40 € 1.114,66 € 914,06 € 914,06 € 914,06 € 914,06 €
2.727,43 €
2.675,85 €
2.617,25 €
2.558,67 €
2.500,08 €
2.448,50 €
2.389,90 €
2.328,34 €
2.264,85 €
2.207,66 €
2.144,16 €
2.079,64 €
2.020,59 €
1.937,91 €
1.903,69 €
1 Rev
4.514,06 €
4.391,55 €
338,55 €
160,25 €
329,37 €
155,90 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
4.015,26 €
3.906,28 €
2.844,60 €
2.786,01 €
Augmentation intercalaire après avoir atteint le traitement maximum
4.269,03 €
4.146,52 €
4.024,00 €
3.901,49 €
3.778,97 €
3.656,46 €
3.533,95 €
3.411,43 €
3.288,92 €
3.166,40 €
3.043,89 €
2.921,37 €
2.798,86 €
2.649,46 €
2.575,95 €
Mens. Indexé
Min. : 19.218,75 €
Prof PP-CTPP-CT sec sup (T requis)
222/1 382 22 1,6084
2.504,94 €
2.451,80 €
2.398,66 €
2.353,31 €
2.300,16 €
2.247,03 €
2.190,94 €
2.139,36 €
2.080,76 €
2.022,18 €
1.963,59 €
1.912,01 €
1.853,42 €
1.794,83 €
1.743,25 €
1.668,04 €
1.638,50 €
Net 2 Rev
2.528,94 €
2.475,80 €
2.422,66 €
2.377,31 €
2.324,16 €
2.271,03 €
2.214,94 €
2.163,36 €
2.104,76 €
2.046,18 €
1.987,59 €
1.936,01 €
1.877,42 €
1.818,83 €
1.767,25 €
1.692,04 €
1.662,50 €
Isolé
Au 1er janvier 2014
Code A.R : Code C.T.I. : Classe : Index :
Définitif
enseignement
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
enseignement mars 2014.indd 13
13
24/02/14 10:40
22.024,15 €
23.406,41 €
24.699,48 €
25.992,55 €
27.285,62 €
28.578,69 €
29.871,76 €
31.164,83 €
32.457,90 €
33.750,97 €
35.044,04 €
36.337,11 €
37.630,18 €
38.923,25 €
40.216,32 €
2
5
7
9
11
13
15
17
19
21
23
25
57 ans
58 ans
21.333,02 €
0
1
Annuel 100%
Anc.
57 ans 58 ans
1 1 1 10 1 1
1
1
2
3
1
1
0,00 € 0,00 €
378,28 €
0,00 €
179,05 €
0,00 €
365,28 €
0,00 €
172,90 €
0,00 €
352,28 €
0,00 €
166,75 €
0,00 €
339,28 €
0,00 €
160,59 €
0,00 €
326,28 €
0,00 €
154,44 €
0,00 €
313,28 €
0,00 €
148,29 €
0,00 €
300,29 €
0,00 €
142,14 €
0,00 €
287,29 €
0,00 €
135,98 €
0,00 €
274,29 €
0,00 €
129,83 €
0,00 €
261,29 €
0,00 €
123,68 €
0,00 €
117,52 €
0,00 €
248,29 €
0,00 €
111,37 €
235,29 €
0,00 € 0,00 €
104,79 €
221,40 €
0,00 € 0,00 €
101,51 €
Foyer Résidence
214,45 €
A.M.S. C.V.O.
Max. : 40.216,32 € x x x x x x
4.486,37 €
4.332,21 €
4.178,04 €
4.023,88 €
3.869,72 €
3.715,55 €
3.561,39 €
3.407,23 €
3.253,06 €
3.098,90 €
2.944,74 €
2.790,57 €
2.625,78 €
2.543,38 €
Impos.
691,13 € 1.382,26 € 1.293,07 € 1.293,07 € 1.293,07 € 1.293,07 €
3.075,75 €
3.009,11 €
2.928,31 €
2.846,12 €
2.770,92 €
2.688,72 €
2.606,53 €
2.524,32 €
2.449,13 €
2.366,75 €
2.277,55 €
2.188,35 €
2.094,38 €
2.049,42 €
1 Rev
5.390,33 €
5.217,01 € 0,00 € 0,00 €
404,27 €
0,00 €
391,28 €
191,36 €
0,00 €
185,20 € 4.794,70 €
4.640,53 € 3.224,57 €
3.150,16 €
Augmentation intercalaire après avoir atteint le traitement maximum
5.043,70 €
4.870,38 €
4.697,07 €
4.523,76 €
4.350,44 €
4.177,13 €
4.003,81 €
3.830,50 €
3.657,18 €
3.483,87 €
3.310,55 €
3.137,24 €
2.951,97 €
2.859,34 €
Mens. Indexé
Min. : 21.333,02 €
Prof CG sec sup (dip AESS)
415 501 24 1,6084
2.872,12 €
2.795,79 €
2.721,13 €
2.654,50 €
2.580,09 €
2.505,68 €
2.439,04 €
2.364,63 €
2.290,22 €
2.215,18 €
2.139,99 €
2.057,79 €
1.975,59 €
1.893,40 €
1.807,70 €
1.768,35 €
Net 2 Rev
2.893,96 €
2.819,54 €
2.745,13 €
2.678,50 €
2.604,09 €
2.529,68 €
2.463,04 €
2.388,63 €
2.314,22 €
2.239,18 €
2.163,99 €
2.081,79 €
1.999,59 €
1.917,40 €
1.831,70 €
1.792,35 €
Isolé
Au 1er janvier 2014
Code A.R : Code C.T.I. : Classe : Index :
Définitif
58 ans
57 ans
25
23
21
19
17
15
13
11
9
7
5
2
1
0
Anc.
42.624,10 €
41.331,03 €
40.037,96 €
38.744,89 €
37.451,82 €
36.158,75 €
34.865,68 €
33.572,61 €
32.279,54 €
30.986,47 €
29.693,40 €
28.400,33 €
27.107,26 €
25.814,19 €
24.431,93 €
23.740,80 €
Annuel 100%
57 ans 58 ans
1 1 1 10 1 1 1
1
2
3
1
1
402,48 €
190,51 €
389,48 €
184,36 €
376,48 €
178,20 €
363,49 €
172,05 €
350,49 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 € 165,90 €
0,00 € 337,49 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
Foyer Résidence
159,74 €
324,49 €
153,59 €
311,49 €
147,44 €
298,49 €
141,29 €
285,49 €
135,13 €
272,50 €
128,98 €
259,50 €
122,83 €
245,60 €
116,25 €
238,65 €
112,96 €
A.M.S. C.V.O.
Max. : 42.624,10 € x x x x x x
4.773,43 €
4.619,27 €
4.465,11 €
4.310,94 €
4.156,78 €
4.002,62 €
3.848,45 €
3.694,29 €
3.540,13 €
3.385,96 €
3.231,80 €
3.077,64 €
2.912,84 €
2.830,44 €
Impos.
691,13 € 1.382,26 € 1.293,07 € 1.293,07 € 1.293,07 € 1.293,07 €
3.211,36 €
3.144,72 €
3.070,31 €
2.995,90 €
2.914,31 €
2.839,12 €
2.756,93 €
2.674,72 €
2.592,53 €
2.517,33 €
2.435,13 €
2.352,06 €
2.258,66 €
2.215,10 €
1 Rev
5.713,05 €
5.539,74 €
428,48 €
202,81 €
415,48 €
196,66 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
0,00 €
5.081,76 €
4.927,59 €
3.360,18 €
3.285,77 €
Augmentation intercalaire après avoir atteint le traitement maximum
5.366,42 €
5.193,11 €
5.019,79 €
4.846,48 €
4.673,16 €
4.499,85 €
4.326,53 €
4.153,22 €
3.979,91 €
3.806,59 €
3.633,28 €
3.459,96 €
3.274,69 €
3.182,06 €
Mens. Indexé
Min. : 23.740,80 €
Proviseur, sous-directeur (dip 3°) - Maître assistant (H.E.)
422 502 24 1,6084
3.029,57 €
2.955,16 €
2.880,74 €
2.814,11 €
2.739,70 €
2.665,29 €
2.590,87 €
2.524,24 €
2.449,83 €
2.375,41 €
2.301,00 €
2.232,19 €
2.149,99 €
2.067,80 €
1.982,11 €
1.942,75 €
Isolé
enseignement
3.011,28 €
2.934,96 €
2.858,63 €
2.790,11 €
2.715,70 €
2.641,29 €
2.566,87 €
2.500,24 €
2.425,83 €
2.351,41 €
2.277,00 €
2.208,19 €
2.125,99 €
2.043,80 €
1.958,11 €
1.918,75 €
Net 2 Rev
Au 1er janvier 2014
Code A.R : Code C.T.I. : Classe : Index :
Définitif
enseignement
enseignement supérieur : mise en place du décret « Paysage » Rencontre avec Yves Roggeman, conseiller du Cabinet Marcourt sur le Décret « Paysage » (suite)
Question 7 : Dans le paramédical, la suppression de l’année d’étude va poser problème puisque nous dépendons d’arrêtés royaux fédéraux sur la pratique de l’art de guérir où ces années d’études sont stipulées. La collaboration avec le fédéral n’est pas toujours optimale. Vu l’urgence, comment allez-vous faire, hiérarchie des normes oblige, pour éviter les hiatus avec la législation fédérale dès la délibération de juin ? Yves Roggeman : Je ne vais pas pouvoir répondre complètement à cette question, qui en plus doit être étudiée, à mon avis, au cas par cas. Mais, il y a deux éléments importants que je voudrais rappeler : d’une part, théoriquement, si des arrêtés royaux ont été adoptés, ils l’ont été conformément à la loi en vigueur à l’époque, d’autre part, depuis 2012, la durée des études et l’organisation de l’année ont été abrogées. Dans la législation fédérale, les concepts de durée minimale des études et d’année d’études n’existent plus. C’est une proposition de loi qui a été adoptée au Sénat et à la Chambre en 2012. C’était sur la pression de la Flandre qui s’est rendue compte que cette modification était indispensable, parce qu'ils sont passés dans un système d’accumulation de crédits totalement libre, ce qui pose d’ailleurs pas mal de problèmes par rapport aux professions réglementées. Dans ce domaine, la majorité des arrêtés royaux essayent de traduire dans la législation belge des recommandations, des directives européennes. C’est une situation paradoxale, parce qu’au sein de la commission, deux législations différentes coexistent, l’une parle en crédits (le secteur enseignement) et l’autre parle en heures (le domaine d’accès professionnel). Ce sujet reste encore en Belgique une prérogative fédérale, mais plus pour longtemps. C’est pour cela qu’un article dit qu’un crédit vaut
14
enseignement mars 2014.indd 14
30 heures, exclusivement pour répondre à ces contraintes extérieures, comme la majorité des pays le font. Ceci étant, ce que vous évoquez par rapport aux différentes commissions, dans lesquelles siègent essentiellement des représentants de la profession, est vrai. Ils raisonnent encore comme quand ils ont suivi leurs cours, donc ils ont encore suivi des candidatures, des licences, ils avaient des heures de cours, etc. Nous ne pouvons pas les forcer à se mettre à jour, même si c’est intellectuellement souhaitable. Mais ce que je peux quand même vous dire - ça c’est une réponse claire - c’est qu’il n’y a pas de hiérarchie entre les normes, qu’un décret vaut une loi et que l’organisation des études et, en particulier, la découpe chronologique qui est de l’organisation fine, est une compétence exclusivement communautaire. Donc un texte fédéral ne peut pas nous imposer de donner tel cours en 1re ou en 2e année. Il peut dire que l’on doit avoir telle et telle compétence ou suivre autant d’heures de pratique, mais nous mettons cette pratique où nous voulons dans notre cycle d’études et nous l’organisons, nous l’évaluons comme nous l’entendons. Question 8 : Les processus d’aide à la réussite, de remédiation, de valorisation des acquis sont très bien, mais à quoi servent-ils si les étudiants sont dans de mauvaises conditions pour suivre les cours ? Qu’il s’agisse de nous équiper en tableaux interactifs, de nous fournir des locaux adéquats, nous sommes
toujours confrontés à un manque de moyens. Comment faire de la prévention dans ces conditions ? Y.R. : Je n’en ai pas beaucoup parlé et c’est une excellente question. C’est évidemment le nerf de la guerre et c’est aussi pour ça que les pôles ont des compétences à ce niveau. Comme il s’agit potentiellement de réorientation, ce n’est pas nécessairement l’établissement dans lequel tu es finalement inscrit qui est le premier concerné. Quand on parle d’aide à la réussite - et le décret l’aborde à plusieurs endroits - c’est un processus très long. Cela recouvre d’abord l’information, un certain nombre de dispositions relatives à une information claire et objective par rapport aux études est garanti. C’est un rôle que joue l’ARES aussi. Il y a ensuite l’orientation, qui est une démarche individuelle, évidemment, et qui est un vrai métier : savoir orienter un jeune vers les bonnes études. Puis, il y a la préparation aux études qui est prévue et, là aussi, les pôles ont un rôle à jouer en collaboration avec l’enseignement obligatoire, notamment pour des activités au cours de la rhéto et des activités d’été. Enfin, il y a l’organisation de tests et l’information claire pour un étudiant sur sa situation réelle est fondamentale. Je pense que le test d’orientation que l’on a mis en place en médecine est un exemple idéal. Cela va mettre un certain temps pour pouvoir le généraliser ou l’étendre à d’autres filières, si c’est pertinent. Je suis convaincu personnellement que c’est quelque chose de très utile, qu’un
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
24/02/14 10:40
Question 9 : Comment va se faire l’affectation des moyens en terme d’heures sur un programme défini en terme de crédits, crédits qui sont définis en activités d’apprentissage. Les grilles-horaires sont amenées à disparaître. Selon quels critères établir l’horaire de l’enseignant. Qui a autorité en cas de différends en cette matière ? Y.R. : Selon les filières et selon le type d’établissement, un certain nombre de spécificités existent, mais je vais essayer de répondre de manière générale. Il y a certains critères, certains règlements,
certaines dispositions particulières et il est clair qu’un temps plein selon tel type d’établissement ne correspond pas au même nombre d’heures que dans un autre, comme vous le savez. Il n’y a pas de lien entre l’ECTS et la charge de l’enseignant. On peut être titulaire d’une unité d’enseignement qui vaut 10 crédits pour l’étudiant et ne prester que 10 heures. Ce n’est donc pas lié. A contrario, certaines activités, certaines unités, peuvent être de la pratique et pour acquérir ces 5 crédits-là, on va se balader pendant 3 semaines en immersion professionnelle, en ce compris éventuellement des ateliers qui correspondent à une formation professionnelle dans une ESA même si le mot « professionnel » n’était peut-être pas adéquat dans ce contexte. Mais l’ECTS est une mesure, comme vous l’avez rappelé, de la charge relative que représente l’acquisition des compétences d’une unité d’enseignement pour un étudiant normal, un étudiant moyen. C’est une fiction, cela n’a donc rien à voir avec les activités mises en œuvre par l’établissement pour faire acquérir ces compétences à l’étudiant. La responsabilité est une responsabilité pédagogique de l’établissement et de ses structures. L’établissement doit établir un profil d’enseignement correspondant à un programme d’études et décider que, pour acquérir les compétences ainsi définies, dans telle unité, il faut tel et tel type d’activités, parmi lesquelles il y a éventuellement la participation directe de l’enseignant, des séances présentielles. À côté, il y a éventuellement des séances d’atelier, des activités de recherche personnelle en bibliothèque et même l’envoyer assister à des expositions et rédiger un rapport critique sur ce qu’il y a vu, et des choses comme ça. Vous pouvez imaginer n’importe quelle activité qui est de nature à faire acquérir les compétences qui sont certifiées par les évaluations de l’unité d’enseignement et répartir ainsi les tâches pour les enseignants pour effectivement encadrer cette activité, encadrer au sens large, c’est-à-dire éventuellement assurer des permanences de réponse aux ques-
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
enseignement mars 2014.indd 15
tions, des évaluations intermédiaires de projets, etc. Y compris à distance, via un média virtuel. Question 10 : Aujourd’hui les grilles-horaires sont soumises à vérification. Qui procédera aux vérifications à l’avenir ?
enseignement
jeune qui s’est toujours fait évaluer dans son établissement secondaire à un moment ait quelque chose de neutre : une évaluation de l’extérieur par un autre évaluateur dans le bon contexte. Il ne s’agit pas de certifier les compétences qu’il a acquises dans le secondaire, mais d’évaluer ses compétences par rapport à une filière dans laquelle il voudrait rentrer. C’est extrêmement limité, mais c’est une évaluation précise, qui peut effectivement être très informative. Ainsi, il peut suivre des activités pendant l’été, avant qu’il ne rentre, des activités pendant le premier quadrimestre, en parallèle avec les cours, quand il doit compléter, compenser les lacunes qui ont été identifiées à l’aide de ces tests, parce qu’il n’avait éventuellement pas choisi la bonne option dans le secondaire, par exemple. Cela peut arriver. Nous ne voulons pas de sélection et d’orientation précoce, mais aider quelqu’un qui s’est fourvoyé dans une filière, à trouver sa voie. Quand quelqu’un se dit « j’envisage de faire autre chose l’année prochaine » ou « je dois absolument redémarrer sur de meilleures bases pour réussir l’année prochaine », on le met en situation avec des outils de remédiation. Ce n’est qu’à la fin du processus d’information, orientation et préparation que l’établissement et la filière d’étude concernée sont mis à contribution ; tout ce qui précède ne dépend pas d’un établissement particulier et a tout intérêt à être solidaire, et aussi s’organiser là où se trouvent les élèves.
Y.R. : Bien sûr, vous devez rentrer un programme détaillé à l’ARES au 1er juin. Dans le programme détaillé se trouve la liste des unités, la liste des activités dans chaque unité, l’horaire, etc. Le commissaire ou délégué auprès de l’établissement doit ainsi vérifier que vos programmes sont conformes et les transmettre. À l’autre bout, une chose dont les personnes qui ont participé aux négociations se souviennent bien, il faut éviter une tentation de profiter de ces réformes pour réduire l’encadrement ou agir sur le volume de l’emploi. À chaque nouveau programme qui remplacera les grilles, le Gouvernement pourra définir le nombre minimum de prestations du personnel enseignant pour une filière. Question 11 : Le conseil est de rentrer doucement dans le système, en commençant par les premières. Vous avez parlé de liberté des établissements. Pourrait-on envisager de rentrer tout de suite dans le système ? Pédagogiquement, cela a-t-il plus de sens ? Y.R. : Formellement oui, mais cela veut dire que vous devez tout adapter. Je pense que ce n’est pas possible. Vous devez penser, bien entendu, le programme du cycle au moment où vous allez éventuellement ne faire que la mise en place de la première année. Mais ce qui a d’ailleurs été rajouté c’était du bon sens, mais c’était mieux encore en le disant explicitement dans le texte - quand un étudiant s’inscrit dans le programme du cycle, il ne doit pas savoir quel prof il aura dans 2 ans. À la limite, cela bloquerait tout, je ne pourrais jamais changer, remplacer un cours par un autre. Ce que l’on doit faire, c’est évidemment donner un canevas, mais quand il y a des réformes en cours c’est uniquement le détail
15
24/02/14 10:40
enseignement
de ce qui va être organisé durant l’année académique donnée. Une manière simple, concrète de faire, c’est d’établir un programme de base pour votre cycle, mais vous ne donnez les détails que pour ce que va suivre l’étudiant, c’est-àdire la première année, le premier bloc et éventuellement décider qu’on finalise le programme de toute la suite du cycle en une fois. Cela me semble le plus simple intellectuellement. Et s’il y a encore des difficultés à imaginer le nouveau régime pour une partie, alors on la laisse en brouillon, en communiquant que ces unités-là ne sont pas organisées dans l’année académique qui vient et donc que l’étudiant ne peut pas les prendre. Question 12 : Dans mon établissement, des simulations sont faites pour restructurer la première année en modules. Se posent des problèmes liés au temps de travail (l’enseignant preste 20/10 au premier quadrimestre) et aux fonctions mixtes (prestations de coordinateur pendant un quadrimestre puis d’enseignant au second). Les situations deviennent inextricables et on fait de la tuyauterie. Y.R. : Je n’ai pas une réponse générale. C’est chaque fois au cas par cas, mais vous savez, vous pouvez effectivement avoir des charges de types différents au cours de l’année. Question 13 : La réforme est censée harmoniser pour permettre une meilleure mobilité. Mais s’il y a des unités d’enseignement différentes selon les établissements, comment va-t-on assurer cette mobilité ? Le travail sur les unités et les compétences devrait se faire par cycle et non uniquement pour le 1er bac et il ne sera pas finalisé d’ici le 1er juin. Pour ce qui est du financement, envisagez-vous de modifier le décret ? Y.R. : Le décret financement qui viserait à revoir le mécanisme global de financement de l’Enseignement supé-
16
enseignement mars 2014.indd 16
rieur et la hauteur de ces enveloppes ne sera pas voté en 2014. Il est en préparation et sera le chantier de la prochaine législature. Il faut être cohérent, ce décret ne peut être finalisé sans savoir de quels moyens disposera la FW-B dans son budget. L’organisation du budget annuel et pas en années académiques, nous en souffrons tous car le budget des entités fédérées, comme le budget de l’État, est basé sur l’année civile. Nous vivons donc avec un système qui essaye d’adapter l’un sur l’autre, c’est malheureusement comme ça dans toutes les structures publiques. Par rapport à la gestion d’unités et de mobilité, moi je voudrais vous renvoyer la question : qu’est-ce que vous faites quand vous avez un étudiant « Erasmus » ? Aujourd’hui vous êtes obligé de comparer l’analyse de ce qu’il a été acquis et la convention qui devait l’accompagner quand il est parti. Donc mettre en rapport les cours qu’il a suivis dans un autre établissement, ce qui devient parfois des fictions et de malheureux étudiants se trouvent à devoir re-présenter un cours parce qu’il ne recouvrait pas exactement la même chose. Le regroupement en unités permet de définir les acquis et pour un étudiant venant d’ailleurs, si on est dans une situation de passerelle, vous lui créditez 60 crédits correspondants à un premier bloc parce qu’il a un certain nombre d’acquis transversaux, peu importe dans quelle unité il les a acquis.
est instaurée. La difficulté du passage secondaire/supérieur est évidemment un des sujets majeurs que cette commission a explicitement dans ses missions. Ce sujet est également important au niveau des pôles. Il est prévu que les relations entre Enseignement secondaire et Enseignement supérieur sur la zone en particulier sont de leur compétence. J’ai évoqué tout à l’heure un exemple : les activités de préparation durant la rhéto. On étudie également la capacité d’augmenter les possibilités de prestations pédagogiques de certains enseignants du secondaire comme support des activités d’aide à la réussite ce qu’on appelle parfois des assistants pédagogiques. C’est déjà parfois possible mais les réalités sont très différentes selon les réseaux, or cette mesure devrait être transversale et généralisée.
Question 14 : Beaucoup d’entre nous sommes confrontés aux échecs dus au passage du secondaire au supérieur. A-t-on prévu au sein de l’ARES un endroit de dialogue avec les responsables de l’Enseignement secondaire afin que l’on puisse répercuter les difficultés ?
Un cursus plus rapide est tout à fait possible mais soyez attentifs aux professions réglementées. Certaines contraintes d’accès professionnel exigent d’un candidat qu’il ait suivi des études pendant 3 ans au moins. Il y a effectivement un certain nombre de titres qu’on ne peut acquérir qu’après 3 ans d’études. Voilà un exemple bien précis. Faites donc attention, il y a parfois des réglementations d’accès professionnel particulières.
Y.R. : La réponse est oui et même encore plus loin que ce que vous suggérez. Non seulement au sein de l’ARES, les PO de l’Enseignement obligatoire se retrouvent dans son Conseil d’orientation, mais en plus une Commission permanente, chargée d’étudier les parcours et les réussites,
Question 15 : Un étudiant qui veut prendre plus de 60 crédits, est-ce possible ? Peut-il réaliser son cursus plus rapidement ? Cela se met-il en place au niveau européen ? Y.R. : Oui, un étudiant doit prendre 60 crédits, s'il veut en prendre 90, 100, il le peut. Mais ne le poussez pas à ça. Nous avons été prudents dans le décret : il est prévu que si un étudiant a pris trop de crédits et qu’il a des échecs, ce qui est assez prévisible, on doit le juger sur les 60 crédits qui font qu’il réussit.
En ce qui concerne votre troisième question, au niveau européen, cela se discute parce que la majorité des pays ont un système fort proche voire beau-
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
24/02/14 10:40
Question 16 : Le décret prévoit la représentation syndicale au sein de l’ARES et au sein des Pôles. Dans les Pôles, il est question de représentants du personnel à hauteur d’au moins 20 %. Dans les chambres thématiques, ce sont des représentants du personnel proposés par les OS. Des interprétations différentes sont possibles. Le risque de confusion au détriment des OS est réel. Y.R. : Au niveau des Chambres de l’ARES, comme toutes les autres commissions et toutes les autres structures, c’est le Conseil de l’ARES qui détermine et où siègent les syndicats. C’est à ce niveau-là que la bataille devra avoir lieu. Tout membre du Conseil de l’ARES peut participer aux Chambres et Commissions à sa demande. Au niveau des pôles, la question est plus
délicate parce que l’on n’est pas parvenu à trouver une réponse générale vu la disparité de structure des pôles, en nombre d’établissements ou de types d’établissements, et en termes d’affiliations différentes selon le type d’établissement dans des zones différentes. Dans certains établissements, il est évident qu’il y a des structures représentatives du personnel où les représentations syndicales rassemblent une grosse majorité du personnel. Là je pense qu’il n’y aura aucun souci. Je pense qu’il va falloir être très attentifs au niveau de la définition des statuts des pôles. Je peux vous rassurer, je pense que le texte est clair, le gouvernement n’est pas un simple notaire : ce n’est pas une simple prise d’acte du statut des pôles, il peut même se substituer aux pôles s’ils ne réagissent pas dans les délais. De toute façon, il doit véritablement l’accepter, donc il y aura un dialogue et une concertation avec les organisations syndicales sur le pro-
jet de statut. On sera attentifs pour que la représentation soit correcte. Question 17 : Dans certaines ESA, de nombreuses options coexistent. Dans le cadre des modifications qui doivent intervenir pour la 1re année, doit-on comprendre que les 60 % d’enseignement commun sont communs à toutes les options ?
enseignement
coup plus libre encore que celui qui est proposé ici.
Y.R. : Non, commun entre toutes les filières, menant au même grade académique, dans tous les établissements qui organisent ces filières-là. La présentation Powerpoint d'Yves Roggeman et la 1re partie de la séance de questions-réponses (Tribune de février 2014) sont consultables sur notre site Internet : www.cgsp-enseignement.be ¡
enseignement fondamental ordinaire officiel subventionné Puéricultrices, posez votre candidature pour postuler un emploi à titre définitif Le décret du 2 juin 2006, relatif au cadre organique et au statut des puéricultrices des établissements d’Enseignement maternel ordinaire organisés et subventionnées par la Communauté française, règle les conditions d’accès à la nomination des puéricultrices. Qui est concerné ? Les puéricultrices qui souhaitent faire valoir leur priorité auprès d’un Pouvoir organisateur (PO) et dans le classement interzonal. Cette démarche équivaut à postuler un emploi à titre définitif. Comment faire ? Les puéricultrices intéressées doivent poser deux candidatures par lettre recommandée : - une auprès de leur PO ;
- l’autre auprès du Président de la centrale de gestion des emplois. À cette fin, les puéricultrices doivent utiliser le document « candidature » annexé à la circulaire envoyée à toutes les directions. Les actes de candidature sont également repris à la fin de cet article. Ces deux candidatures sont obligatoires. Dans quel délai ? Les candidatures sont à poser avant le 15 avril 2014.
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
enseignement mars 2014.indd 17
Faire valoir sa priorité auprès d’un PO Les conditions à remplir Pour faire valoir sa priorité auprès d’un PO, il faut comptabiliser, au 30 juin 2014, 360 jours d’ancienneté auprès de lui, répartis sur deux années scolaires au moins. Cette ancienneté doit être acquise au cours des 5 dernières années scolaires (2009-2010, 2010-2011, 2011-2012, 2012-2013 et 2013-2014).
17
24/02/14 10:40
enseignement
Les règles de classement Les puéricultrices sont classées entre elles selon le nombre de jours d’ancienneté. Faire valoir sa priorité dans le classement interzonal Les conditions à remplir Pour faire valoir sa priorité dans le classement interzonal, il faut comptabiliser, au 30 juin 2013, au moins 600 jours d’ancienneté dans l’ensemble des PO de l’Enseignement officiel subventionné. Les règles de classement Une fois cette condition des 600 jours remplie, les puéricultrices sont classées selon le nombre de jours qu’elles ont prestés à partir de janvier 1982. Et s’il y a une égalité au niveau de l’ancienneté ? à La priorité sera accordée à la puéricultrice la plus âgée. Et s’il y a une égalité au niveau de l’âge ? à C’est l’année de délivrance du diplôme qui départagera les candidates. En 2006, les commissions zonales ont établi des classements qui ont servi de « références » pour les années scolaires suivantes. Si une puéricultrice, après avoir obtenu son classement interzonal, en fait la demande, la CGSP-Enseignement, sur base de l’état de services, introduit une demande de révision du calcul auprès du (de la) président(e) de la Commission centrale de gestion des emplois qui statuera sur leur admissibilité. Comment calculer son ancienneté ? L’ancienneté dans un PO est constituée de tous les jours prestés auprès de ce PO à partir du 1er janvier 1982. L’ancienneté interzonale se compose de tous les jours prestés auprès de l’ensemble des PO de l’Enseigne-
18
enseignement mars 2014.indd 18
ment officiel subventionné à partir du 1er janvier 1982. Le nombre de jours acquis dans une fonction à prestations incomplètes qui ne comporte pas au moins la moitié du nombre requis pour la fonction à prestations complètes est réduit de moitié. Une année scolaire compte 300 jours. Qu’entend-on par « jours prestés » ? Il s’agit de tous les jours rémunérés en vertu du contrat de travail y compris : - les prestations PTP en qualité d’aide aux institutrices maternelles pour autant que le membre du personnel soit porteur du titre de puéricultrice ; - les jours prestés dans un intérim de 10 jours ouvrables au moins en remplacement d’une puéricultrice nommée ou de sa remplaçante ; - les jours prestés à partir du 1er septembre 2010 dans le cadre d’un engagement à titre contractuel tel que le prévoit le Décret du 30 avril 2009 organisant un encadrement différencié (Article 9, § 1er, 7°). Sont compris également : - les congés de détente ainsi que les vacances de Noël et de Pâques ; - les congés de maternité pour leur totalité ; - les congés d’accueil en vue de l’adoption pour leur totalité; - les congés de maladie ou infirmité (limités aux 30 premiers jours subventionnables avant la prise en charge de la mutuelle) ; - dans le cadre de la protection de la maternité, les prestations que la puéricultrice a accomplies dans d’autres tâches compatibles avec son état qui lui ont été confiées par son employeur ; - les congés de circonstances : événements familiaux : • mariage du travailleur (2 jours), • mariage d’un parent (1 jour), • congé de paternité (avec un maxi-
mum de 3 jours valorisables sur les 10 jours autorisés), • décès d’un parent (3-2-1 jours en fonction du degré de parenté), • fête de la jeunesse laïque de l’enfant de la puéricultrice ou de son conjoint ou communion solennelle (1 jour) ; - les congés de circonstances : obligation civique : • élections (5 jours max.), • justice (jury, témoin, comparution : 5 jours max. - conseil de famille 1 jour), • milice (3 jours max.). Ces congés sont pris en considération à condition qu’ils soient englobés dans la période d’activité rémunérée. Le classement interzonal : pour quelles finalités ? Le classement interzonal est établi afin de donner : • une priorité à l’engagement à titre définitif à la puéricultrice comptant la plus grande ancienneté interzonale ; • une priorité à l’engagement dans la zone ou dans une autre zone à une puéricultrice qui n’a pas obtenu un poste dans son PO. En effet, un PO qui engage une puéricultrice alors que sa liste de puéricultrices prioritaires est épuisée doit faire appel à la puéricultrice qui figure en tête de la liste du classement interzonal. N’oubliez pas d’envoyer une copie de vos candidatures à votre/vos secrétaire(s) régional(aux) (pas de recommandé).
C. Cornet – 10/02/2014
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
24/02/14 10:40
enseignement
ACtes de CAndidAtURes Auprès du Pouvoir organisateur – par lettre recommandée – avant le 15 avril 2014 Madame l’Échevine, Monsieur l’Échevin, (1) Je, soussigné(e) ......................................................................................... (NOM, prénom) Né(e) le ................... / ................... / ................... Domicilié(e) rue ............................................................................................................. n°................. Code postal .......................... Localité ................................................................................................. N° de téléphone et/ou de GSM ........................................................................................................ Détentrice/teur du titre de ................................................................................................................. Obtenu le ................... / ................... / ................... (jour, mois, année) souhaite faire valoir ma priorité dans le classement des puéricultrices de l’enseignement fondamental ordinaire. Je comptabilise, au 30 juin 2013, ................... jours d’ancienneté de service dont 360 au moins acquis au cours des cinq dernières années. Je vous remercie de prendre ma demande en considération et vous prie d’agréer, Madame l’Échevine, Monsieur l’Échevin, (1) l’expression de mes salutations distinguées. Date et Signature :
(1) Biffer la mention inutile
Auprès du président de la Commission centrale de gestion des emplois – par lettre recommandée – avant le 15 avril 2014 Le modèle de candidature se trouve à l’annexe 3 de la circulaire 4361 pour l’année 2013-2014. La circulaire reprenant les informations relatives à l’année 2014-2015 n’a pas encore été publiée au moment où ces lignes sont écrites. Elle sera disponible dès parution sur notre site Internet www.cgsp-enseignement.be, sur celui de l’Administration générale de l’Enseignement et de la Recherche scientifique www.adm.cfwb.be et auprès de votre direction.
Appel aux candidatures à des emplois vacants dans les Hautes écoles organisées par la FW-B Chaque année, dans le courant du mois de mars, un appel aux candidats est lancé pour les fonctions de rang 1 exercées dans les Hautes Écoles organisées par la Communauté française À savoir : - maître de formation pratique ; - maître assistant ; - chargé de cours. Il vise les emplois déclarés vacants. Ces emplois sont déclarés vacants par le Gouvernement suite à une décision du Conseil d’Administration (l’avis du COCOBA est requis). Suite à la pression des OS, le Décret du 24 juillet 1997 a été modifié afin d’obliger les Directions à procéder à des déclarations plus rapidement qu’auparavant. Ainsi lorsqu’un emploi vacant non
déclaré est occupé pendant 2 années successives par un même membre du personnel, il doit faire l’objet d’une déclaration. L’attribution de l’emploi se fait selon les règles en vigueur. Ces emplois sont accessibles aux membres nommés à titre définitifs par : - changement d’affectation : l’affectation nouvelle qu’obtient le membre du personnel mis en disponibilité par défaut d’emploi dans une Haute École autre que celle où il est affecté à titre définitif. Ce changement d’afTRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
enseignement mars 2014.indd 19
fectation est d’abord provisoire puis éventuellement définitif ; - changement de fonction : pour les fonctions de rang 1, le changement de la fonction de maître-assistant à celle de chargé de cours et inversement, sur base volontaire ; - mutation : le transfert, dans la même fonction que celle à laquelle il est nommé à titre définitif, d’un membre du personnel d’une Haute École organisée par la Communauté française où il est affecté vers une autre Haute École du même réseau. La mutation est d’abord provisoire pour une période probatoire d’une année académique ;
19
24/02/14 10:40
enseignement
- extension de charge : l’extension de la charge d’un membre du personnel nommé à titre définitif ou désigné à titre temporaire pour une durée indéterminée, dans la même fonction et les mêmes cours à conférer ou dans la même fonction et d’autres cours à conférer, et à concurrence d’une charge complète au maximum, respectivement à titre définitif ou à titre
temporaire pour une durée indéterminée.
Les candidatures sont à envoyer par lettre recommandée.
Aux membres du personnel temporaires désignés pour une durée indéterminée par extension de charge (voir plus haut).
La circulaire n° 4729 du 7 février 2014, fixant l’échéancier des opérations à effectuer, est accessible sur notre site : www.cgsp-enseignement.be
Aux candidats à une désignation à titre temporaire à durée indéterminée (TDI) et à durée déterminée (TDD).
C. Cornet – 13/02/2014
écoles supérieures des Arts Appel aux candidatures pour les emplois vacants des fonctions à pourvoir dans les écoles du réseau organisé par la FW-B La circulaire n° 4729 du 7 février 2014 fixe l’échéancier des opérations à effectuer à la fois pour les personnels enseignant et administratif. La publication des emplois au Moniteur belge est prévue le 3 mars 2014, la clôture du dépôt des candidatures est annoncée le 17 mars 2014, date de la poste faisant foi. Les camarades intéressés devront donc être particulièrement attentifs en respectant scrupuleusement, comme d’habitude, les formes et les délais. Ph. Jonas – 11/02/2014
Changement d’affectation des temporaires prioritaires non nommés dans l’enseignement obligatoire (FW-B) Application de l’article 33 du statut du 22 mars 1969.
plus atteindre au moins un tiers de charge.
Le fait d’avoir bénéficié d’une désignation en tant que temporaire prioritaire doit normalement déboucher sur une nomination, soit le premier janvier si l’emploi est vacant au moment des réunions des commissions d’affectation de novembre, soit le premier juillet si l’emploi devient vacant après le premier janvier.
Dans ce cas, les camarades concernés sont invités à introduire, dans le courant du mois de mars, une demande de changement d’affectation en tant que temporaires prioritaires non nommés.
Toutefois, d’autres cas de figure peuvent se présenter : - la désignation a eu lieu dans un emploi non vacant qui tarde à le devenir ; - ou encore parce que le nombre d’heures a diminué au point de ne
20
enseignement mars 2014.indd 20
Les Commissions d’affectation ne sont compétentes qu’en matière de proposition de temporaires prioritaires. C’est donc le ministre qui attribue ou pas le changement. Le principe étant que l’on remet en concurrence le temporaire prioritaire non nommé, en lui ajoutant une candidature, avec les nouveaux candidats de l’année scolaire en cours.
Il est évident que cette opération n’a de sens que si le membre du personnel « candidate » pour un ou plusieurs emplois qui sont vacants. Comme pour les autres opérations statutaires, il est indispensable de conserver une copie de la demande et des récépissés des envois recommandés. Ph. Jonas – 11/02/2014
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
24/02/14 10:40
Le mois de janvier a vu paraitre de nombreuses circulaires, votre Tribune se propose de vous exposer les plus pertinentes. Vous pouvez consulter la liste complète et les contenus de ces documents sur le site de l’Administration générale de l’Enseignement et de la Recherche scientifique (AGERS) : www.adm.cfwb.be. opérations statutaires
cice organisé par la FW-B - année scolaire 2013-2014.
HE et ESA
Fondamental et Secondaire
4729 – Échéancier des opérations à effectuer pour :
4691 – Dispositions relatives à l’octroi du Certificat d’études de base (CEB) à l’issue de l’épreuve externe commune pour l’année scolaire 2013-2014.
• l’appel aux candidatures pour les emplois vacants des fonctions de rang 1 à pourvoir dans les Hautes Écoles organisées par la FW-B (année académique 2014-2015) ; • l’appel aux candidatures pour les emplois du personnel administratif à pourvoir dans les Hautes Écoles organisées par la FW-B (année académique 2014-2015) ; • l’appel aux candidatures pour les emplois du personnel administratif à pourvoir dans les Écoles supérieures des Arts organisées par la FW-B (année académique 2014-2015) ;
4713 – Respect des dispositions de la loi du 30 juin 1994 relative au droit d’auteur et aux droits voisins. Promotion sociale 4700 – Recours contre les décisions des Conseils des études et des jurys dans l’Enseignement de Promotion sociale. Secondaire supérieur
• l’appel aux candidatures pour les emplois vacants des fonctions à pourvoir dans les Écoles supérieures des Arts organisées par la FW-B (année académique 2014-2015).
4734 – Dispositions relatives à l’épreuve externe certificative commune au terme de l’Enseignement secondaire supérieur pour l’année scolaire 2013-2014.
emplois vacants
Secondaire inférieur
Fondamental et Secondaire, organisés par la FW-B
4735 – Directives relatives à l’épreuve externe certificative « CE1D » de l’année scolaire 2013-2014.
4684 – Publication au Moniteur belge des emplois restant vacants à l’issue des opérations de réaffectation dans l’enseignement obligatoire (fondamental et secondaire) et dans les internats et homes d’accueil de l’enseignement organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. gestion des carrières et des dossiers Officiel subventionné
enseignement
Le point sur les circulaires du mois
Projets Fondamental et Secondaire 4685 – Collaboration entre culture et enseignement - appel à projets.
4726 – Déroulement du stage du directeur dans l’Enseignement officiel subventionné : accès, durée, modalités d’évaluation et voies de recours - dispositions nouvelles introduites par le décret du 17 octobre 2013 modifiant diverses dispositions en matière d’Enseignement obligatoire et de promotion sociale (OS).
M. Mahy – 13/02/2014
organisation Secondaire, organisé par la FW-B 4686 – Grilles horaires de référence des options de base groupées. Enseignement secondaire ordinaire de plein exer-
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
enseignement mars 2014.indd 21
21
24/02/14 10:40
enseignement
L’activité parlementaire du mois Voici quelques questions et interpellations adressées par nos Parlementaires aux ministres de l’Enseignement, durant le mois janvier 2014. L’intégralité des interventions est consultable sur le site du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, www.pfwb.be :
À Jean-Claude marcourt, Vice-président et ministre de l’enseignement supérieur Test en Médecine : résultats de la session de janvier en 1re année Question : La presse nous a récemment appris que le taux de réussite en 1ère année de Médecine lors de la session de janvier avait sensiblement progressé dans l’une des cinq facultés de Médecine que compte la FW-B. Confirmez-vous ces informations ? Les inscriptions d’étudiants de première génération en Médecine se sont-elles maintenues à leur niveau habituel ? À quoi imputez-vous une éventuelle évolution favorable des taux de réussite ? Les contenus évalués en janvier ont-ils fait l’objet d’une harmonisation entre les cinq facultés ? Le test d’orientation a-t-il encouragé les étudiants à remédier à leurs difficultés ? Il serait utile de distinguer la réussite des étudiants de première génération, des redoublants et des étudiants ayant étalé leur 1re année pour mesurer clairement l’évolution de la situation et l’impact de la réforme. Vous aviez souligné la nécessité d’une évaluation permanente des nouvelles mesures. Cette évaluation a-t-elle pris de tels éléments en compte ? Pouvez-vous nous en fournir les détails ? Si vous confirmez les informations
publiées, êtes-vous prêt à ouvrir le débat sur le contenu du programme de 1re année de Médecine ? Quelle est votre analyse de la population étudiante dans cette filière ? Un récent reportage de la RTBF faisait état d’une baisse sensible du nombre d’étudiants dans les Facultés de Médecine. Certains l’attribuent à la mise en œuvre de la réforme, d’autres à la démographie ou au décret relatif aux étudiants non-résidents. Disposezvous d’éléments statistiques à même de nous éclairer sur cette question ? Quel est votre point de vue sur les conséquences du test d’entrée pour l’avenir des futurs jeunes médecins ? J.-C. Marcourt : Les questions posées sont extrêmement pertinentes mais je crains de devoir vous décevoir. Avec l’ensemble des doyens des facultés de Médecine, nous avions convenu d’analyser collectivement les résultats de la session de janvier. C’est avec étonnement que j’ai pris connaissance de la communication d’une faculté dans la presse. Selon elle, les doyens se seraient vus, auraient examiné les données et m’auraient adressé le résultat de leurs travaux. Actuellement, je ne dispose
d’aucune donnée des autres facultés, il m’est impossible de répondre à vos questions. Je ne pourrai vous informer qu’à l’issue de la réunion avec les doyens qui se tiendra cette semaine. L’article suggère également qu’il y a eu une corrélation entre les inscriptions en septembre et les résultats aux examens de janvier. Il sera difficile de tirer des conclusions scientifiques, à moins de sonder individuellement chaque élève inscrit. Les inscriptions ont connu des fluctuations. Elles ont légèrement diminué. J’ai demandé aux facultés de Médecine si elles avaient identifié les causes de cette diminution et si les étudiants avaient évoqué des raisons possibles. À ce stade, nous ne pouvons que constater cette diminution. Nous avons changé de nombreux éléments au cursus de Médecine. Nous avons réduit la durée des études, modifié le test et l’accompagnement. Quel élément a favorisé les inscriptions, lequel a éloigné des candidats ? Nous l’ignorons encore et le regrettons. À la fin du mois de février, les doyens m’auront fait part de leur point de vue et je pourrai vous communiquer mon analyse éventuelle de la situation.
À marie-martine schyns, ministre de l’enseignement obligatoire et de Promotion sociale Appropriation des épreuves externes par les équipes éducatives Question : La presse a relayé les résultats des élèves de la FW-B aux épreuves externes d’octobre 2013. Quelle est la finalité de ces évaluations et la transmission des résultats à l’école ? Com-
22
enseignement mars 2014.indd 22
ment sont-ils transmis aux écoles ? Procédez-vous à d’autres traitements des résultats ? Quelles démarches sont entreprises pour soutenir les écoles qui souhaiteraient développer des initiatives pédagogiques particulières tenant compte des résultats de leurs élèves ? Quels services pédagogiques
proposez-vous aux écoles ? En tant que Pouvoir organisateur (PO), la FW-B pourrait décider d’accompagner en priorité des écoles enregistrant les résultats les plus faibles, avez-vous entamé de telles démarches ? Dans le cas contraire, ne serait-il pas judicieux d’envisager ce
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
24/02/14 10:40
M.-M. Schyns : Les évaluations externes non-certificatives sont une précieuse source d’information pour le pilotage de notre enseignement. Elles nous informent sur l’état des acquis des élèves. Chaque équipe pédagogique peut apprécier l’efficacité de son action. De plus, ces évaluations permettent d’apprécier l’efficacité de l’action éducative par zone, par année d’étude et par classe d’âge, et d’en informer les autorités et l’ensemble des acteurs. Le service de pilotage du système éducatif met en ligne sur le site www. enseignement.be des grilles permettant un repérage rapide des résultats et une comparaison simultanée avec les moyennes. La communication de ces résultats est suivie de propositions de pistes didactiques et d’outils pédagogiques visant à répondre aux difficultés décelées. Ce document propose, par groupe de compétences testées, des modèles de séquences d’apprentissage susceptibles de mettre en jeu ces compétences, ainsi que des grilles d’observation et d’évaluation qui tiennent compte des difficultés mises en lumière par l’évaluation. Ces pistes restent, selon les rapports d’inspection, encore trop peu connues. Certains établissements présentent un écart significatif par rapport aux indicateurs. Dans le cadre du futur plan Horizon 2022, nous estimons qu’il faut agir sur le volet enseignement et prendre des mesures relatives à ces écarts. Dans l’avant-projet de décret pour le Premier Degré, j’ai prévu un dispositif d’accompagnement pour les écoles se trouvant dans cette situation. La Commission de pilotage (Copi) est invitée à définir la notion d’écart : à partir de quand un établissement estil largement au-dessus ou en dessous ? La Copi devra procéder à l’examen des pratiques pédagogiques des écoles pré-
sentant un écart vers le haut afin de les diffuser, tandis qu’elle proposera aux établissements ayant un écart significatif vers le bas, des pistes ou un plan stratégique d’utilisation des ressources internes à l’établissement, comme l’encadrement différencié, ou des ressources externes, comme la formation continuée, les conseillers pédagogiques, la médiation, l’inspection, la recherche-action avec une université. Les plans stratégiques seront définis localement pour chaque établissement, ils seront valables six ans et associeront des mesures concrètes et des indicateurs de réalisation. Après trois ans et à l’échéance des six ans, l’inspection livrera un rapport sur l’exécution de ce plan stratégique. Il sera accompagné de l’auto-évaluation rédigée par le PO. Ces mesures complèteront l’analyse des résultats des épreuves externes non certificatives. Elles entreront progressivement en vigueur à partir du 1er septembre 2014 et seront inscrites dans les décrets sur les missions, le pilotage et l’inspection. Inspecteurs : précisions et décision du Gouvernement Question : Voici une dizaine de jours, le Gouvernement a annoncé une piste pour régler le problème causé par la décision du Conseil d’État (CE) reconnaissant le bien-fondé des recours contre la FW-B. Pouvez-vous nous détailler l’accord du Gouvernement ? Quelles sont les prochaines étapes ? Quand le projet d’arrêté serat-il soumis au CE ? Une date est-elle déjà fixée pour le nouveau concours ? Sur quelles matières/compétences portera ce nouvel examen ? Quelle forme prendra-t-il ? Qui pourra s’y présenter : ceux qui ont raté l’examen précédent et/ou de nouveaux candidats ? Que deviennent les lauréats de l’examen précédent ? Comment s’effectuera le classement entre ceux qui ont réussi l’examen et ceux qui réussiront le nouvel examen ? Sur quelle base seront attribuées les fonctions d’inspecteur ? Quel est le calendrier des diverses étapes du processus ? Avez-vous toutes
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
enseignement mars 2014.indd 23
les assurances d’un point de vue juridique ? M.-M. Schyns : Je vous confirme que le 16 janvier dernier, le Gouvernement a approuvé une note d’orientation qui établit notamment les suites à donner aux arrêts du CE de septembre dernier. Il a décidé d’adopter un nouvel arrêté modifiant l’arrêté relatif aux compétences génériques des inspecteurs. L’Administration s’attelle à la rédaction du texte qui suivra le parcours règlementaire classique : trois lectures au Gouvernement, entrecoupées de négociations avec les organisations syndicales (OS) et demande d’avis au CE. Il est inutile de vous préciser que nous serons particulièrement attentifs à l’avis de la section de législation de ce Conseil. Même si une attention particulière sera portée à la sécurité juridique du texte, le droit n’est pas une science exacte comme ce dossier nous l’a déjà démontré. Nous réorganiserons ensuite l’épreuve en deux volets : connaissances institutionnelles administratives de base et compétences génériques. Tout candidat à l’épreuve de mai dernier pourra repasser l’examen. Il sera permis aux lauréats de valoriser le résultat déjà obtenu ou de l’améliorer en représentant l’épreuve. À l’issue du nouvel examen, dont il serait prématuré de fixer la date, un nouveau classement sera établi sur la base duquel les lauréats commenceront leur stage en fonction des départs à la retraite. La solution retenue atteint les objectifs de l’ensemble des parlementaires, à savoir la compétence des inspecteurs, l’objectivité et la transparence de la procédure de sélection. Je rencontrerai cette semaine les deux groupes d’inspecteurs (lauréats et faisant fonction) afin de les informer clairement de l’état du dossier.
enseignement
suivi, en partenariat avec les PO, plutôt que se limiter à transmettre des informations ? Comment comptezvous atteindre cet important objectif de la Déclaration de politique communautaire (DPC) ?
M. Mahy – 13/02/2014
23
24/02/14 10:40
enseignement
dans nos régionales Liège - Commission des Prépensionnés et des Pensionnés, activités pour les 2e et 3e trimestres : Activité n°4 - en février « L’Europe, à quelle sauce sommes-nous mangés ? » À Seraing avec la délégation FGTB Métallos/Arcelor Avec la participation de ATTAC Liège Activité n° 5 - en mars « Quel avenir pour notre système de Sécurité Sociale ? » À la Cité Miroir à Liège Avec la participation du CEPAG et du CPAS Activité n° 6 – en mai « Impact des médias sur l’opinion publique de 1914 à nos jours » Visite de l’exposition : « La Radio a 100 ans » et Conférence d’Anne Morelli, historienne à l’ULB. Activité n° 7 – en juin Réunion conviviale avec repas et spectacle. Ces activités sont réservées aux membres de la Régionale de Liège, les détails (lieux, jours, heures…) paraîtront dans les bulletins n° 33 et 34. ¡
SOmmaIRE
tRiBUne
infos généRALes
infos enseignement
2 / Actualités – Dans nos régionales 3 / Édito • Services publics : l’heure d’un choix de société 4 / Dossier • Au chômage comme au travail, ce gouvernement fabrique des pauvres 6 / Marche des Femmes • La Marche mondiale des Femmes 7 / Le mot qui pue • L’idéologie 8 / IRB • Accident du travail : les juges rappellent un principe important
09 / Édito • Nous préférons les grands soirs aux matins pâles 10 / Traitement de janvier 2014 pour les Définitifs 14 / Enseignement supérieur : mise en place du Décret « Paysage » (suite) 17 / Enseignement fondamental ordinaire officiel subventionné • Puéricultrices, posez votre candidature pour postuler un emploi à titre définitif 19 / Appel aux candidatures à des emplois vacants dans les Hautes Écoles organisées par la FW-B 20 / Écoles supérieures des Arts • Appel aux candidatures pour les emplois vacants des fonctions à pourvoir dans les écoles du réseau organisé par la FW-B 20 / Changement d’affectation des Temporaires prioritaires non nommés dans l’Enseignement obligatoire (FW-B) 21 / Le point sur les circulaires du mois 22 / L’activité parlementaire du mois 24 / Dans nos régionales – Liège
www.cgsp-wallonne.be
www.cgsp-enseignement.be Membre de l'Union des Éditeurs de la Presse Périodique Mensuel de la Centrale générale des services publics (CgSP) de la FGTB Éditeur responsable : Gilbert Lieben - Place Fontainas, 9/11 - 1000 Bruxelles - tél. 02 508 58 11
24
enseignement mars 2014.indd 24
TRIBUNE DES SERVICES PUBLICS - CgSP - maRS 2014
24/02/14 10:40