L’Odyssée Janvier 2013
Le secteur Vidéothèque de la Médiathèque de l’Odyssée vous propose une sélection de films où le réalisateur se fait peintre, où le peintre se fait héros de cinéma, où le cinéma devient un art pictural essentiel.
S'intéresser aux liens qui unissent le cinéma et la peinture, c’est aborder un beau mais (très) vaste sujet. Une simple définition du propos comporte de nombreuses difficultés : s'agit-il d'évoquer les « biopics » de peintres à l'écran (du Van Gogh de Pialat au Klimt de Ruiz en passant par le Pollock d’Ed Harris) ou de ces films évoquant des figures d'artistes en projetant les spectateurs au cœur de leurs toiles? S'agit-il de se concentrer sur la façon dont les cinéastes ont filmé le geste de peindre, que ce soit sous la forme du documentaire comme Clouzot dans Le mystère Picasso ou de la fiction comme Jacques Rivette avec sa Belle Noiseuse ? Mais il peut exister encore bien d'autres manières d'aborder ce sujet : comment les tableaux s'invitent au cœur des films (c'est particulièrement flagrant chez Godard mais n'oublions pas Rohmer utilisant Mondrian dans Les nuits de la pleine lune pour exprimer la froideur et la désincarnation de l'univers qu'il décrit) ou comment les cinéastes s'amusent à reproduire de véritables tableaux vivants (Godard dans Passion). D'une manière générale, un courant pictural peut également influencer un certain nombre de films, que ce soit l'impressionnisme (qui irrigue les films des frères Lumière ou ceux de Renoir), l'expressionnisme qui a tant influencé le cinéma allemand des années 20 ou encore le cubisme (voir Godard). Il faudrait aussi ne pas oublier les films où les tableaux deviennent de véritables « personnages », que ce soit chez Hitchcock (Vertigo), Lewin (Le portrait de Dorian Gray), Preminger (Laura) ou Fritz Lang )...
LONGS ET COURTS METRAGES DE FICTION ___________________________________________________
Aloïse, Liliane de Kermadec, 1 h 52, 1975 Cote FA KER D’origine modeste, mais pleine d’ambitions artistiques, Aloïse est gouvernante en Allemagne. La guerre l’oblige à regagner la Suisse, sa patrie. Malade mentale, elle sera internée et pourra enfin se livrer à sa passion, la peinture.
About Fakes = F for Fake! Vérités et mensonges, Orson Welles, 1 h 25, 1973 Cote FA WEL Un film essai d’Orson Welles sur l’origine de l’inspiration, sur « le délicieux mensonge »de l’oeuvre d’art, une variation sur les rapports du créateur avec sa création.
Les amants du Pont-Neuf, Leos Carax, 2 h 01, 1991 Cote FA CAR Alex, jeune clochard dans Paris, est, une nuit, ramassé et conduit, au centre d’accueil de Nanterre, le pied écrasé par une voiture. Soigné, boitant, il revient
squatter sur le Pont-Neuf, fermé à la circulation. Au matin, lui et son seul compagnon, le vieux Hans, trouvent une jeune femme, endormie elle aussi sur le pont. Michèle, privée d’un œil et certaine de perdre l’autre, craint de ne plus pouvoir exercer son art de peintre et dessinatrice...
Un américain à Paris, Vincente Minnelli, 1 h 49, 1951 Cote FA MIN Une des plus célèbres comédies musicales où la fin constitue un hommage à Lautrec.
Les âmes perdues, Dino Risi, 01 h 29, 1976 Cote FA RIS Un jeune homme vient étudier la peinture à Venise chez son oncle Fabio. Il entend des bruits étranges et apprend qu’un frère de Fabio, devenu fou, serait enfermé dans une pièce.
Andreï Roublev, Andreï Tarkovski, 2 h 55, 1966 Cote FA TAR (réserve)
L'Arche russe, Alexandre Sokourov, 1 h 35, 2002 Cote FA SOK
Accompagnant un visiteur étranger sans être vu des personnages, le narrateur visite le musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Lors de sa visite, le narrateur et l'étranger rencontrent les héros de quatre cents ans d'histoire russe, comme le tsar Pierre le Grand ou le poète Alexandre Pouchkine.
L’Aurore: A song of two humans, Friedrich Wilhelm Murnau, 1 h 32, 1927 Cote FA MUR
L’Avventura, Michelangelo Antonioni, 2 h 23, 1960 Cote FA ANT
L'Aventure de Mme Muir = The ghost and Mrs. Muir, Joseph L. Mankiewicz, 1 h 40, 1947 Cote FA MAN
Le Ballet mécanique de Fernand Léger et Dudley Murphy, in « Dada Cinéma », Hans Richter, 1 h 15, 1921-1927 Cote CM DAD
Barry Lyndon, Stanley Kubrick, 2 h 58, 1975 Cote FA KUB Dans ce film, chaque décor, costume, accessoire et geste a fait l’objet d’une recherche picturale. On peut s’amuser à rechercher les principaux artistes britanniques dont Kubrick s’est inspiré pour composer ses impressionnantes scènes-tableaux : Thomas Gainsborough (portraits de Robert et Mary Andrews et de William et Elisabeth Hallet), John Constable (paysages de Malvern Hall et de Warwickshire), William Hogarth (série du Mariage à la mode), George Stubbs (scènes d’attelage de chevaux avec Les Familles Melbourne et Milbanke), mais aussi des peintres comme Watteau et Chardin. L’importance dramatique du jeu des regards comme un hommage à Georges De La Tour.
Bande à part, Jean-Luc Godard, 1 h 32, 1964 Cote FA GOD
La Belle et la bête, Jean Cocteau, 1 h 31, 1946 Cote FA COC Film fantastique où tout est enchantement visuel et inspiré dans certaines scènes par Vermeer.
La belle noiseuse, Jacques Rivette, 3 h 49, 1990 Cote FA RIV Le temps d'une toile, nous suivons l'évolution des rapports d'un peintre et de son modèle, l'élaboration de son oeuvre avec tout ce que cela comporte de difficultés, de renoncement, de persévérance.
Belphégor ou le fantôme du Louvre, Claude Barma, 4 h 51, 1965 TV BAR
Blow-up, Michelangelo Antonioni, 1 h 46, 1967 Cote FA ANT
Blue Velvet, David Lynch, 2 h, 1986 Cote FA LYN
Le Cabinet du docteur Caligari, Robert Wiene, 1 h 13, 1919 Cote FA WIE
Ce film marque l’apparition de l’expressionnisme au cinéma : décors en toiles peintes, maquillage stylisé, erreurs volontaires de perspectives…
Camille Claudel, NUYTTEN Bruno, 2 h 48, 1988 Cote FA NUY Biographie de la sculpteuse Camille Claudel, sœur du poète, dramaturge et diplomate Paul Claudel et égérie de Rodin. Ce film ambitieux voulu par Adjani, réalisé par son compagnon de l’époque Bruno Nuytten, contribua à faire connaître l’œuvre de Camille Claudel. Plusieurs biographies avaient été écrites sur elle, mais le film s’appuie principalement sur le livre écrit par sa petite-nièce Reine-Marie Paris, petite-fille de Paul Claudel.
Ce que mes yeux ont vu : le mystère Watteau, Laurent de Bartillat, 1 h 19, 2007 Cote FA BAR Une étudiante en histoire de l’art cherche à percer le mystère des toiles du peintre Watteau. Son enquête l’amènera à rencontrer Vincent, muet de naissance, qui bouleversera ses recherches. Une enquête policière bien menée et un hommage au monde des experts, collectionneurs, conservateurs...
Un chien Andalou, Luis Bunuel, 16 mn, 1929 Cote FA BUN
Premier film de la coopération avec Salvador Dali. Une lame tranche l’œil d’une femme au même moment qu’un nuage traverse la lune...« Le cinéma paraît avoir été inventé pour exprimer la vie du subconscient dont les racines pénètrent si profondément la poésie ». Luis Bunuel.
Da Vinci code, Ron Howard, 2 h 32, 2006 Cote FA HOW
Le Désert rouge, Michelangelo Antonioni, 1 h 53, 1953 Cote FA ANT (réserve)
Les Deux Fragonard, Philippe Le Guay, in « Vingt ans de courts métrages : festival européen du film court de Brest », 2 h 55, 1986 Cote CM VIN
Un Dimanche à la campagne, Bertrand Tavernier, 1 h 31, 1989 Cote FA TAV
Dreams, Akira Kurosawa, 1 h 55, 1990 Cote FA KUR Le cinéaste Kurosawa nous adresse ici huit rêves qui se veulent être son testament et le récit de sa vie : de l’enfance à la mort. Poétiques ou macabres. L’avant dernier rêve raconté évoque la dernière peinture de Van Gogh.
Du crime considéré comme un des beaux-arts, Frédéric Compain, in « Clermont Ferrand : 25 ans de courts métrages », 4 h 48, 1980 Cote CM CLE
Edvard Munch, Peter Watkins, 1 h 46, 1974 Cote FA WAT Le film dépeint la vie de l'artiste, fuyant les critiques pour qui son œuvre n'est que non-sens et laideur, cherchant sa propre vérité artistique. Nous le voyons travailler à Paris, à Nice, exposer à Berlin, à Copenhague.
L'Eté de Kikujiro, Takeshi Kitano, 1 h 56, 1999 Cote FA KIT
L'extase et l'agonie, Carol Reed, 2 h 14, 1965 Cote FA REE Michel-Ange est à Rome où le Pape Jules II l'oblige à peindre le plafond de la Sixtine. Leur opposition symbolise la lutte de l'artiste pour s'affranchir de toute tutelle.
Frida, Julie Taymor, 2 h, 2002 Cote FA TAY Frida dépeint la vie mouvementée de l'artiste peintre mexicaine connue autant pour son œuvre surréaliste que pour son engagement politique en faveur du communisme.
Gigi, Vincente Minnelli, 1 h 51, 1958 Cote FA MIN Un film d’un réalisateur peintre dont chaque décor et accessoire relèvent d’études drastiques du monde de Renoir
Le Goût du saké, Yasujirô Ozu, 1 h 53, 1962 Cote FA OZU
Le Guépard, VISCONTI Luchino, 2 h 50, 1962 Cote FA VIS 1860. La Sicile est la proie des luttes intestines déclenchées par Garibaldi et ses "chemises rouges". Tandis que les hommes du chef révolutionnaire débarquent dans l’île, le prince Salina se rend avec toute sa famille dans sa résidence secondaire de Donnafugata. Son neveu Tancrède, qu’il estime, s’est engagé dans les rangs de Garibaldi. A la fin, pendant le bal qui marque la consécration de la génération montante, le prince Salina médite longuement devant le tableau de Greuze La Mort du vieillard, où il lit son avenir proche, la fin d’une époque et d’une classe sociale.
Guernica, Alain RESNAIS et Robert Hessens, in « Hiroshima mon amour », 1 h 27, 1959 Cote FA RES 12mn.A travers les toiles, les dessins et les sculptures de Pablo Picasso, l’évocation du drame de Guernica, petite ville espagnole bombardée par l’aviation allemande le 26 avril 1937, faisant deux mille morts. Guernica est le premier film d’Alain Resnais qui présente un discours engagé : « Guernica nous paraissait la première manifestation de la volonté de destruction pour le plaisir de la destruction : faire une expérience sur du matériel humain, pour voir. Cela commence par Guernica, et l’on voit où cela aboutit. Le film aurait du être fait dix ans avant, mais au cinéma, les films sont faits après... » (Alain Resnais). Le texte de Paul Eluard, dit par Maria Casarés et Jacques Pruvost, fait mouche, et avant Nuit et brouillard, Alain Resnais démontre une première fois l’efficacité de son cinéma pour dénoncer l’horreur et la barbarie. On est saisi par l’essence même de l’horreur, sans que la toile soit corrompue du discours, sans que la démonstration soit d’école, le talent du monteur devenu cinéaste est éclatant. Une réussite totale sur un sujet terrible, révélant un nouvel aspect du cinéma, opposé dans sa structure même à toutes les mystifications de la propagande.
Hana-Bi, Takeshi Kitano, 1 h 39, 1997 Cote FA KIT
Histoire(s) du cinéma, Jean-Luc Godard, 1988 Cote 791.43 GOD
Histoire d'un secret, Mariana Otero, 1 h 30, 2003 Cote 306.85 OTE
Une histoire vraie, David Lynch, 1 h 47, 1999 Cote FA LYN
L'Hypothèse du tableau volé, Raoul Ruiz, in « La Vocation suspendue », 1 h 03, 1979 Cote FA RUI (réserve)
Le spectateur du film est invité à s'identifier à un visiteur invisible, attaché aux pas d'un homme qui l'emmène dans la visite d'une collection de tableaux.
Ivre de femmes et de peinture, Kwon-Taek IM, 1 h 53, 2002 Cote FA IM Le film dresse le portrait de "Ohwon" Jang Seung-Up, artiste peintre coréen connu du XIXe siècle qui chercha à s'affranchir des règles et des standards de la peinture coréenne classique.
La Jeune fille à la perle, Peter Webber, 1 h 36, 2003 Cote FA WEB Au XVIIe siècle, Griet, une jeune fille de seize ans, est engagée comme servante par le peintre néerlandais Johannes Vermeer. Le maître va rapidement la remarquer, tomber sous son charme, et faire d’elle sa jeune fille à la perle. Le réalisateur rend un hommage aux peintres hollandais du XVIIe siècle à travers un épisode de la vie de Vermeer.
Kagemusha : l'ombre du guerrier, Akira Kurosawa, 2 h 34, 1980 Cote FA KUR
Klimt, Raoul Ruiz, 1 h 34, 2006 Cote FA RUI
Laura, Otto Preminger, 1 h 24, 1944 Cote FA PRE L’inspecteur Mc Pherson enquête sur le meurtre de Laura Hunt, une brillante publicitaire, découverte atrocement défigurée dans son appartement newyorkais. Il interroge Waldo Lydecker, chroniqueur mondain et protecteur de Laura, Shelby Carpenter, son ex-fiancé, et Ann Treadwell, sa tante, qui lui tracent le portrait de cette femme fascinante. Le portrait est vraiment au centre de ce film : véritable obsession, incarnant l’héroïne qu’on suppose morte, qui fascine le spectateur et l’entraîne sur de fausses pistes quant à la résolution du mystère… Pour l’importance des portrait de Jacobi.
La Maison du docteur Edwards, Alfred Hitchcock, 1 h 47, 1945 Cote FA HIT
Mais qui a tué Harry?, Alfred Hitchcock, 1 h 35, 1955 Cote FA HIT
Metropolis, Fritz Lang, 2 h 00, 1927 Cote FA LAN
Meurtre dans un jardin anglais = The Draughtsman 's contract, Peter Greenaway,1 h 43, 1982 Cote FA GRE Réflexion sur l'art, cette fiction est une invitation à considérer le problème de la représentation picturale en comparant l'image et la réalité au travers de la représentation filmique.
Mina Tannenbaum, Martine Dugowson, 2 h 04, 1993 Cote FA DUG
M le Maudit, Fritz Lang, 1 h 47, 1932 Cote FA LAN
Moulin rouge, John Huston, 1 h 55, 1952 Cote FA HUS
A la Belle Époque, la vie tumultueuse et riche à Montmartre du peintre Henri de Toulouse-Lautrec. Sa peinture, dont les modèles sont les danseuses du Moulin Rouge, les prostituées et les gens modestes, est le vrai sujet du film, au delà des habituels déboires amoureux.
Moulin Rouge, Baz Luhrmann, 2 h 03, 2001 Cote FA LUH Le cinéaste australien Baz Luhrmann de proposer sa vision de la vie de Toulouselautrec.
Le mystère Picasso, Henri-Georges Clouzot, 1 h 15, 1955 Cote 759.06 CLO Pour la première fois, une caméra enregistre la genèse d’une œuvre. Grâce au talent de Clouzot, le spectateur assiste au génie créateur de Picasso.
Nosferatu, Friedrich Wilhelm Murnau, 1 h 00, 1 h 30, 1922. Cote FA MUR Un chef d’œuvre du cinéma expressionniste tourné en décors naturels. Il s'agit de la première adaptation filmée du roman Dracula de Bram Stoker.
N'oublie pas que tu vas mourir, Xavier Beauvois, in « Nord »1 h 57, 1995 Cote FA BEA
Les nuits de la pleine lune, Eric Rohmer, 1 h 38, 1984 Cote FA ROH
Oncle Yanco, Agnès Varda, in « Varda tous courts », 1967 Cote CM VAR C’est un portrait-reportage du peintre Jean Varda. Dans les faubourgs aquatiques de San Francisco, il navigue à la voile latine et peint des villes célestes et byzantines, car il est grec. Il est aussi très lié au jeune mouvement américain et reçoit des hippies et des contestataires dans son bateau-maison.
Une partie de campagne, Jean Renoir, 00 h 39, 1946 Cote FA REN (réserve)
Passion, Jean-Luc Godard, 1 h 29, 1981 Cote FA GOD (réserve)
Paul Gauguin, Alain Resnais, in « Muriel ou le temps d'un retour » 1 h 56, 1963 Cote FA RES Alain Resnais tourne ce film consacré à Paul Gauguin en noir et blanc. Ce diaporama d’œuvres se caractérise par un montage très rapide, des travellings tremblants ou accélérés, et une caméra qui saisit des détails de tableaux sans nous en montrer l’ensemble. Un traitement résolument novateur pour l’époque.
Peindre ou faire l'amour, Arnaud Larrieu, 1 h 33, 2005 Cote FA LAR Madeleine, peintre, et son mari William vivent en ville au pied des montagnes. Un jour, ils achètent une vieille maison située sur une colline. Une étrange relation se noue alors avec leurs voisins, Adam, qui est aveugle, et sa jeune compagne Eva.
Pierrot le fou, Jean-Luc Godard, 1h 45, 1965 Cote FA GOD
Sur le thème éternel de l'amour et de la mort, Jean-Luc Godard signe un film éclatant, coloré et poétique. Les références à la peinture, la littérature et la bande dessinée sont nombreuses.
Pollock, Ed Harris, 1 h 59, 2000 Cote FA HAR Ce portrait d'un des principaux représentants de l'expressionnisme abstrait, Jackson Pollock, nous dépeint sur une quinzaine d'années la progression de son œuvre. Un film de création sur la création artistique elle-même, un film sur l’art dans le contexte du cinéma américain, une très heureuse surprise.
Le portrait de Dorian Gray, Albert Lewin, 1 h 46, 1945 Cote FA LEW Un grand film, mais aussi un film sur le portrait. Tous les personnages apparaissent à l’écran à l’intérieur de cadres fermés, comme des peintures : Lord Henry Wotton, encadré dans l’habitacle de sa calèche au tout début du film ; Dorian Gray, bien sûr, dont on voit d’abord une esquisse de visage accrochée au chevalet de Sir Basil Hallward ; Sibyl Vane, sur la scène des Two Turtles, dans un tableau vivant qui s’anime bientôt ; Gladys, en jeune femme- portrait encadré contemplé par Dorian Gray. Seul Sir Basil Hallward échappe à cette règle. Il est le peintre.
Rembrandt, Alexander Korda, 1 h 34, 1936 Cote FA KOR
Le film retrace une période de la vie du peintre alors que sa réputation est déjà établie, jusqu'à sa mort. Une oeuvre d’une grande intensité où Charles Laughton donne toute la mesure de son talent. Alexander Korda se penche dans son Rembrandt sur les conséquences pour le peintre de son célèbre tableau La ronde de nuit, peint en 1642
Rembrandt, Charles Matton, 1 h 40, 1999 Cote FA MAT Amsterdam, 1669. A la fin de sa vie Rembrandt évoque son passé : le succès du début, son atelier, ses premières commandes, les amis qui l’ont aidé puis trahi, ses femmes et les notables qui l’ont abandonné et acculé à la faillite… Charles Matton, lui-même peintre reconnu, réalise une biographie qui est un régal pour l’œil. Il réussit à donner l’impression que les tableaux vont s’animer à l’écran. Le film a été récompensé en 2000 par le César des meilleurs décors.
La Révolution française, Robert Enrico, Richard T. Heffron, 2 h 45, 1989, 2 DVD Contient : 1ère partie, "Les Années Lumière" réalisé par Robert Enrico ; 2ème partie, "Les Années terribles" réalisé par Richard T. Heffron Cote FA ENR
La Rue rouge, Fritz Lang, 1 h 42, 1945 Cote FA LAN (réserve)
Un film noir où un peintre du dimanche finit meurtrier alors que sa côte ne cessera de grimper.
La Reine Margot, Patrice Chéreau, 2 h 23, 1993 Cote FA CHE Un film largement inspiré de tableaux du Louvre méticuleusement étudiés. La vie à la Cour et à Paris, entre les noces de Marguerite de Valois et le massacre de la Saint-Barthélemy.
Scarface, Howard Hawks, 1 h 31, 1932 Cote FA HOW
Séraphine, Martin Provost, 2 h, 2008 Cote FA PRO En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.
Shadows, John Cassavetes, 1 h 19, 1959 Cote FA CAS
Les Statues meurent aussi, Alain Resnais, in « Hiroshima mon amour », 1 h 27, 1959 Cote FA RES Alain Resnais et Chris Marker développent par le biais de l’art un discours anticolonialiste profond et juste dans une France qui mettra dix ans encore à régler, en théorie tout au moins , son problème colonial. Ils dénoncent l’ ethnocentrisme culturel de l’Occident, le mercantilisme, la production d’art en série, la veulerie de l’européen riche et persuadé de pouvoir tout acquérir à coups de billets, et ne sait que tout corrompre. Rarement film aura été à la fois aussi poétique et politiquement dénonciateur. Les statues meurent aussi reçut le Prix Jean Vigo en 1954, mais fut interdit par la censure pendant dix ans et demeura amputé d’un tiers. Preuve s’il en fallait de la justesse de son discours.
Sueurs froides = Vertigo, Alfred Hitchcock, 2 h 04, 1958 Cote FA HIT A San Francisco, Scottie est un homme qui ne supporte pas l'altitude et a souvent des crises de vertige (titre anglais du film), très gênantes dans sa fonction de policier. Après la mort d'un de ses collègues, accident qui déclenche son acrophobie, il quitte la police. Une de ses connaissances, Gavin Elster, le contacte afin de suivre sa femme, qu'il prétend possédée par son aïeule, Carlotta Valdes.
Madeleine en proie à la folie et aux pulsions suicidaires contemple régulièrement dans un musée le portrait de son ancêtre, à qui elle ressemble étrangement physiquement et psychologiquement. Le portrait symbolise le thème du trouble identitaire, du double et de l’illusion : y-a-t-il une femme « réelle » dans le film, car chacune des femmes est un faux, une création, un fantasme…
Le testament du Dr Mabuse, Fritz Lang, 1 h 56, 1933 Cote FA LAN (réserve)
Le Temps de l’innocence, SCORSESE Martin, 2 h 12, 1997 Cote FA SCO On y voit de nombreux tableaux, Duel après le bal de Gérôme est emblématique du sujet du film car le tableau trouve son origine dans le duel auquel il fut contraint à quelques jours de son mariage avec Marie Goupil, pour une histoire de femme ; dans le film, le héros Newland Archer trompe May Welland avec la comtesse Olenska le jour même de ses fiançailles.
Titanic, James Cameron, 3 h 08, 1997 Cote FA CAM
Tous les matins du monde, Alain Corneau, 1 h 54, 1991 Cote FA COR
Twin Peaks, David Lynch, 2 h 09, 1992 Cote FA LYN
Van Gogh : courts mètrages, Alain Resnais, In « Muriel ou le temps d'un retour », 1 h 56, 1963 Cote FA RES Illustré avec des peintures et des dessins de Van Gogh, c'est un des premiers fils du genre "film sur l'art". Il a été primé à Venise en 1948 et a reçu l'Oscar du meilleur court métrage deux bobines en 1949.
Van Gogh, Maurice Pialat, 2 h 33, 1991 Cote FA PIA Le réalisateur évoque les trois derniers mois de la vie du peintre à Auvers-surOise. Le réalisateur entremêle la réalité et la peinture. Pialat, peintre lui-même, enfonce Van Gogh dans l’ombre, joue avec la lumière de la vie intérieure. Dutronc sous-joue la folie avec une tranquillité inquiétante et merveilleuse à la fois. Indispensable et beau
Voyage en Italie, Roberto Rossellini, 1 h 19, 1954 Cote FA ROS
Voyage Ă Tokyo, Yasujiro Ozu, 2 h 15, 1953 Cote FA OZU
Zatoichi, Takeshi Kitano, 1 h 52, 2003 Cote FA KIT
DOCUMENTAIRES : CINEMA
Alberto Giacometti, qu'est-ce qu'une tête? ; Un homme parmi les hommes, Alberto Giacometti, Michel Van Zele, 1 h 57, 2000 Cote 735.23 GIA Jamais je n'arriverai à mettre dans un portrait toute la force qu'il y a dans une tête. Le seul fait de vivre ça exige déjà une telle volonté et une telle énergie...". Cet aveu que fait Alberto Giacometti à Jean Genet, qui fut son modèle entre 1954 et 1957, sous-tend l'ensemble de cet essai documentaire qui dévoile à travers le témoignage de ceux qui furent ses amis ou ses modèles toute l'originalité du parcours artistique d'Alberto Giacometti.
Le Siècle d'or des Pays-Bas, Rubens, Rembrandt, Vermeer : La Gloire de la chair, portraits d'Hélène Fourment ; Le Miroir des paradoxes, autoportraits ; Le Grain de la lumière, l'astronome, 1668, Alain Jaubert, 1 h 27, 1995 Cote 759.04 JAU Trois oeuvres décomposées : "La gloire de la chair" sur les portraits d'Hélène Fourment de Pierre-Paul Rubens, "Le miroir des paradoxes" à propos de Rembrandt et de ses autoportraits,"Le grain de lumière" à propos de "L'astronome" (1668) de Vermeer.
La Naissance de l'impressionnisme, Manet, Monet, Renoir : Le Modèle au chat noir, Olympia, 1963 ; La Couleur de l'instant, la série aux nymphéas ; Les Beaux dimanches d'été, le bal du moulin de la galette, 1876, Alain Joubert, 1 h 31, 1998 Cote 759.054 JAU
De Duchamp au pop art, Duchamp, Klein, Warhol : Le Temps spirale, nu descendant un escalier, 1912 ; Traces de l'époque bleue, anthropométrie de l'époque bleue, 1960 ; Images d'une image, ten Lizes, 1963, Alain Jaubert, 1 h 31, 1999 Cote 759.06 JAU
Du Romantisme au réalisme, Delacroix, Ingres, Courbet : Sous les pavés, l'image, la liberté guidant le peuple, 1830 ; Le Regard captif, le bain turc, 1862-1863 ; La Place du mort, un enterrement à Ornans, 1849 Alain Jaubert, 1 h 27, 1996 Cote 759.05 JAU
Après l'Impressionnisme, Alain Jaubert, 3 x 30 mn, 2003 759.06 JAU
Frida Kahlo, entre l'extase et la douleur, Ana Vivas, 53 mn, 2002 759.06 VIV
Paul Gauguin, Dominique Mougenot, 52 mn, 2004 759.05 GAU
Paul Cézanne, Dominique Mougenot, 52 mn, 2004 Cote 759.057
La Révolution Cézanne, Alain Jaubert, 1993, 2003, 3 x 30 mn, 1995 759.05 JAU
Michelangelo, Dominique Mougenot, 46 mn, 2003 759.03 MOU
Edvard Munch, Dominique Mougenot, 52 mn, 2004 759.06 MUN
Les Grands modernes, Bonnard, Matisse, Picasso, Alain Jaubert, 1 h 33, 1998 759.06 JAU
Jackson Pollock, Dominique Mougenot, 46 mn, 2003 759.06 MOU
La vie cachée des œuvres, Stan Neumann, Juliette Garcias, 4 h 20, 2010 708 GAR
Van Gogh, Dominique Mougenot, 51 mn, 2004 759.05 MOU
Vies et morts d'Andy Warhol, Jean-Michel Vecchiet, 1 h 21, 2005 Cote 759.06 WAR Voici un documentaire sur cet incontournable artiste. Le maître du pop-art a également révolutionné la manière de filmer par ses expériences visuelles et temporelle.
LES BIOGRAPHIES DE PEINTRES ____________________________________ Les biographies de peintres existants Corbaz Aloïse: Aloïse, Liliane de Kermadec, 1 h 52, 1975 Cote FA KER
Claudel Camille : Camille Claudel, NUYTTEN Bruno, 2 h 48, 1988 Cote FA NUY
Dalí Salvador : Un chien Andalou, Luis Bunuel, 16 mn, 1929 Cote FA BUN
David
Jacques-Louis :
La Révolution française, Robert Enrico, Richard T. Heffron, 2 h 45, 1989, 2 DVD Contient : 1ère partie, "Les Années Lumière" réalisé par Robert Enrico ; 2ème partie, "Les Années terribles" réalisé par Richard T. Heffron Cote FA ENR
Fragonard Honoré : Les Deux Fragonard, Philippe Le Guay, in « Vingt ans de courts métrages : festival européen du film court de Brest », 2 h 55, 1986 Cote CM VIN
Gauguin Paul: Paul Gauguin, Alain Resnais, in « Muriel ou le temps d'un retour », 1 h 56, 1963 Cote FA RES
Klimt Gustav : Klimt, Raoul Ruiz, 1 h 34, 2006 Cote FA RUI
Kahlo Frida: Frida, Julie Taymor, 2 h, 2002 Cote FA TAY
Michel-Ange : L'extase et l'agonie, Carol Reed, 2 h 14, 1965 Cote FA REE
Séraphine Louis : Séraphine, Martin Provost, 2 h, 2008 Cote FA PRO
Munch Edvard : Edvard Munch, Peter Watkins, 1 h 46, 1974 Cote FA WAT
Picasso Pablo: Guernica, Alain RESNAIS et Robert Hessens, in « Hiroshima mon amour », 1 h27, 1959 Cote FA RES Le mystère Picasso, Henri-Georges Clouzot, 1 h 15, 1955 Cote 759.06 CLO
Pollock Jackson : Pollock, Ed Harris, 1 h 59, 2000 Cote FA HAR
Rembrandt : Rembrandt, KORDA Alexander Sandor, 1 h 34, 1936 Cote FA KOR Rembrandt, Charles Matton, 1 h 40, 1999 Cote FA MAT
Rivera Diego : Frida, Julie Taymor, 2 h, 2002 Cote FA TAY
Roublev Andreï: Andreï Roublev, Andreï Tarkovski, 2 h 55, 1966 Cote FA TAR
Seung-eop Jang : Ivre de femmes et de peinture, Kwon-Taek IM, 1 h 53, 2002 Cote FA IM
Toulouse Lautrec (Henri de) : Moulin rouge, John Huston, 1 h 55, 1952 Cote FA HUS Moulin Rouge, Baz Luhrmann, 2 h 03, 2001 Cote FA LUH Cote FA LUZ (texte lu)
Varda Jean Oncle Yanco, Agnès Varda, in « Varda tous courts », 1967 Cote CM VAR
Van Gogh Vincent : Dreams, Akira Kurosawa, 1 h 55, 1990 Cote FA KUR Van Gogh : courts métrages, Alain Resnais, In « Muriel ou le temps d'un retour », 1 h 56, 1963 Cote FA RES Van Gogh, Maurice Pialat, 2 h 33, 1991 Cote FA PIA
Vermeer Johanne : La Jeune Fille à la perle, WEBBER Petter, 1 h 36, 2003 Cote FA PET
Watteau Jean Antoine : Ce que mes yeux ont vu : le mystère Watteau, Laurent de Bartillat, 1 h 19, 2007 Cote FA BAR
LES BIOGRAPHIES DE PEINTRES ____________________________________ Les biographies de peintres de fiction
La belle noiseuse, Jacques Rivette, 3 h 49, 1990 Cote FA RIV L'Hypothèse du tableau volé, Raoul Ruiz, in « La Vocation suspendue », 1 h 03, 1979 Cote FA RUI Mais qui a tué Harry?, Alfred Hitchcock, 1 h 35, 1955 Cote FA HIT Un américain à Paris, Vincente Minnelli, 1 h 49, 1951 Cote FA MIN Blow-up, Michelangelo Antonioni, 1 h 46, 1967 Cote FA ANT
LE PEINTRE AU TRAVAIL ____________________________________
Le mystère Picasso, Henri-Georges Clouzot, 1 h 15, 1955 Cote 759.06 CLO Van Gogh, Maurice Pialat, 2 h 33, 1991 Cote FA PIA La belle noiseuse, Jacques Rivette, 3 h 49, 1990 Cote FA RIV Edvard Munch, Peter Watkins, 1 h 46, 1974 Cote FA WAT
LES MUSEES AU CINEMA
Ce que mes yeux ont vu : le mystère Watteau, Laurent de Bartillat, 1 h 19, 2007Cote FA BAR Da Vinci code, Ron Howard, 2 h 32, 2006 Cote FA HOW L'Arche russe, Alexandre Sokourov, 1 h 35, 2002 Cote FA SOK N'oublie pas que tu vas mourir, Xavier Beauvois, in « Nord »1 h 57, 1995 Cote FA BEA Les nuits de la pleine lune, Eric Rohmer, 1 h 38, 1984 Cote FA ROH Bande à part, Jean-Luc Godard, 1 h 32, 1964 Cote FA GOD Shadows, John Cassavetes, 1 h 19, 1959 Cote FA CAS Sueurs froides = Vertigo, Alfred Hitchcock, 2 h 04, 1958 Cote FA HIT Le portrait de Dorian Gray, Albert Lewin, 1 h 46, 1945 Cote FA LEW La Rue rouge, Fritz Lang, 1 h 42, 1945 Cote FA LAN Laura, Otto Preminger, 1 h 24, 1944 Cote FA PRE
A ECOUTER
Barry Lyndon : bande originale du film de Stanley Kubrick, Georg Friedrich Haendel, Antonio Vivaldi, 1975 Cote 6 BAR Frida : Bande originale du film de Julie Taymor, Elliot Goldenthal, 2002 Cote 6 FRI Hana bi : Bande originale du film de Takeshi Kitano, Joe Hisaishi, 1998 Cote 6 HAN EtĂŠ de Kikujiro (L') : bande originale du film de Takeshi Kitano, Joe Hisaishi, 1999 Cote 6 ETE Da Vinci code : bande originale du film, Hans Zimmer, 2006 Cote 6 DAV Nouvelles vagues : De Godard Ă Audiard, 2007 Cote 6 NOU Titanic : Bande originale du film de James Cameron, James Horner, 1998 Cote 6 TIT 12
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages : Joëlle Moulin, Cinéma et peinture, Paris, Citadelles et Mazenod, 2011 Cote 791.432 MOU Patricia-Laure Thivat (dir.) : Biographes de peintres à l’écran, Presses Universitaires de Rennes, 2011 Collectif, "Peinture et cinéma, Picturalité de l'image filmée, de la toile à l'écran", Ligeia, n° 77 à 80, Association Ligeia, 2008 Alain Bonfand, Le Cinéma saturé. Essai sur les relations de la peinture et des images en mouvement, Paris, PUF « Epiméthée », 2007, 249 p Luc Vancheri, Cinéma et peinture, Paris, Armand Colin « Cinéma », 2007, 188 p
Germain Viatte (éd.), Peinture-cinéma-peinture, cat. expo. (Marseille), Paris, Hazan, 1989 Godard Jean-Luc, Histoire(s) du cinéma, 2 vol., Paris, Gallimard, 1998
Quelques revues: Positif n°189 (janvier 1977): La toile et l'écran d'Alain Masson Cahiers du cinéma n°421 (juin 1989): Le cinéma est la peinture, le cinéma hait la peinture Positif n°353/354 (juillet août 1990): Cinéma et Peinture Art Press n°254 (février 2000): Le récit dans la peinture jusqu'au cinéma
Horaires de la Médiathèque Horaires période scolaire Secteur Adulte (1er étage) Du mardi au vendredi : 10h/12h – 13h30/18h30 Samedi de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30 Secteur Jeunesse (Rez-de-chaussée) Mardi – Jeudi – Vendredi : 16h30/18h30 Mercredi : 10h/12h et 13h30/18h30 Samedi : 10h/12h et 13h30/17h30
Horaires vacances scolaires Tous secteurs confondus Mardi – Mercredi - Jeudi : 13h30/18h00 Vendredi : 10h/12h et 13h30/18h00 Samedi : 13h30-17h30