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FORMATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P

Echanges entre auto-entrepreneuses lors d'un atelier au Bois-l'Abbé

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FORMATION ELLES OSENT !

Redonner confiance et ouvrir le champ des possibles : pour se lancer dans une activité professionnelle. La formation "Elles osent créer!", proposée par la ville, donne sens aux compétences, avec bienveillance.

ANNIE,

jeune retraitée

«Mon projet, qui s’est précisé grâce à la formation, c’est de proposer, en autoentreprise ou en association, des sorties à des personnes isolées et vulnérables. Je sais que je vais être utile. Et redonner le sourire à d’autres, ça me motive! ».

«Explique ton projet à Josette comme si elle était ton financeur», conseille la formatrice. Face à la caméra, Laurence explique son idée… un peu de trac, quelques hésitations… mais l’essentiel est posé. «N’hésite pas à mettre plus en avant ta vision des choses, ce que tu peux apporter, toi ». Le ton est bienveillant, la parole rassurante et ciblée. Et les échanges fusent. On entend l’émulation et le partage. Nous sommes à la Maison pour tous Joséphine-Baker, lors de l’avant-dernier des huits ateliers de la formation "Elles osent créer", proposée par la ville avec l’association Créations omnivores. Autour de la table, des habitantes et Cécile IVORRA, la formatrice, mais aussi Jerry, 25 ans, qui voudrait lancer un atelier de couture-recyclage. Il y a Laurence, la quarantaine, et son projet de crèche d’entreprise; Angelica, intéressée par la vente de vêtements; et Josette, Annie, Nicole, Marthe, jeunes retraitées en chemin vers un nouveau projet de vie. Kela MATRAPAZI, chargée de mission d'Economie sociale et solidaire à la ville, explique la démarche : «Au départ, nous avons proposé aux membres des ateliers couture des MPT de se former à la création d’entreprise et de coopérative, car la couture est une activité en développement, qui manque de main d’œuvre. Mais cette formation aborde la création d’activité en général, avec des personnes éloignées de l’emploi». Une formation sur mesure donc, ouverte aux retraités, demandeurs d’emploi, personnes en reconversion… qui soit concrète et qui redonne confiance. Etude de marché, visite de la coopérative parisienne Migracoop, échanges avec des financeurs, communication… jusqu’au plan d’actions, tout est questionné et expliqué. «On donne des clefs et des méthodes et, comme bénéfice secondaire, ensemble, on s’encourage, on ose s’exprimer et passer à l’action. J’ai vu des craintes se lever et de belles avancées, facilitées par la cohésion du groupe», constate Cécile. «J’avais des idées reçues : la création d’entreprise me paraissait inaccessible, et ce n’est plus du tout le cas désormais», témoigne Jerry. «Maintenant, on sait qu’on peut vraiment faire quelque chose. A tout âge, on peut avoir des objectifs et on a des possibilités», se réjouit Marthe. «Quand on essaie, on peut y arriver », conclut Josette. Elles ont la volonté, la ville leur a mis le pied à l’étrier. Elles vont oser!

BÉATRICE LOVISA

Retrouvez sur le site et les réseaux de la ville l’interview-vidéo de Josette, qui nous parle de son projet de food-truck.

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