Sensibilis[Action] - ENSACF 2014_2015
Ens. : S. THUILLIER
Etudiants : M. CAMBOURIEU C. COMPAIN M. DUESO A. DUMAS E. FICUET A. MARECHAL G. MONGEAT R.MENDEZ C. SALLO
Le cours de «Sensibilis’action» est un cours optionnel qui s’insère dans le cadre du cycle de master à l’école nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand. Les étudiants présents au sein de cet enseignement ont donc choisi (parmi d’autres options possibles) de participer et de s’engager activement dans ce projet. Le projet de l’enseignement «Sensibilis’action» est tout simplement d’amener une classe d’une école primaire à découvrir et à appréhender l’architecture et le paysage. L’idée est donc de sensibiliser les élèves à un domaine qu’il ne connaissent pas à proprement parler mais qu’ils arpentent tous les jours dans leur vie quotidienne. Pour les étudiants l’objectif premier est de partager leurs connaissances et de mener à bien un projet. Pour y parvenir, ils doivent concevoir ce projet pédagogique d’une durée d’environ six mois, en imaginant et en créant des scénarios et ateliers susceptibles de transmettre des savoirs. Ils doivent également utiliser un vocabulaire adapté aux enfants pour expliquer des choses parfois complexes. Ils sont relativement libres et travaillent de manière autonome, tout en se confrontant aux principes de réalité d’un projet, aux demandes de l’enseignante et des professeurs de l’école primaire. Ce projet est réalisé en collaboration avec l’école Charles Perrault à Clermont-Ferrand, et plus particulièrement avec la classe de CM1 de Mme Barroux et de Mme Bonnefont. L’école Charles Perrault se situe dans un quartier nord de Clermont-Ferrand, un espace très urbain composé principalement de barres HLM. De manière générale, les élèves ne sortent pas souvent de leur quartier et ne connaissent pas les paysages naturels environnants. Le thème donné est donc «La Nature en Ville». Un thème vaste pour lequel il faut dégager l’important et l’essentiel. Les étudiants porteurs du projet sont : Marie Cambourieu, Charline Compain, Magda Dueso, Astrid Dumas, Estelle Ficuet, Adeline Maréchal, Gaëlle Mongeat, Roberto Mendez et Clara Sallo. L’enseignante responsable et à l’origine de l’optionnel «Sensibilis’action» est Sabine Thuillier.
Pour réaliser ce projet, nous avons dans un premier temps réfléchi individuellement à des scénarios. Certains avaient l’intention de fabriquer des cabanes, d’autres de travailler sur l’énergie durable, d’autres encore de visiter des sites d’explorations... En confrontant nos idées, un projet a commencé à se dessiner progressivement. Il a évolué au fil des séances préparatoires, se nourrissant de recherches, prenant en compte les demandes et remarques des professeurs, se confrontant à la réalité objective. Pour alimenter nos connaissances en termes de pédagogie active et de médiation culturelle, notre enseignante nous a fourni de nombreux documents et références à consulter. Elle a également organisé un voyage d’études à la biennale d’architecture de Venise. Lors de ce voyage, nous avons pu participer d’une part à la biennale d’architecture en tant qu’étudiant archtiecte. Mais nous avons aussi pu assister à une visite commentée et un atelier dédiés aux enfants. Cela nous a donc permi d’avoir une première approche et vision de ce que nous devions réaliser avec la classe de CM1 de l’école Charles Perrault. La visite en question était avec un groupe d’enfants âgés de 4 à 5 ans. L’animatrice leur a expliqué ce qu’était l’architecture, ce qu’était un musée en posant des questions. La visite s’est ensuite déroulée sous forme de jeu, les enfants devaient mettre des idées de constructions ou de mobiliers dans leur tête afin de réaliser par la suite une maison en collectif. Chaque fois que les enfants mettaient une idée dans leur tête, ils effectuaient un geste avec les mains pour montrer l’élément dont ils voulaient se souvenir et l’amener dans leur mémoire en se touchant la tête du bout des doigts. Ce séjour à Venise, nous a donc permi d’observer une façon de sensibiliser les enfants à l’art, et à l’architecture.
Photographies lors de la visite commentÊe et lors de l’atelier avec les enfants - Biennale d’architecture de Venise
Afin de faire connaissance avec les élèves de la classe de CM1, nous nous sommes rendus à tour de rôle à l’école Charles Perrault. Nous avons assisté à une matinée ou une après-midi de cours pendant laquelle nous avons pu observer et prendre des notes sur le comportement des élèves et sur la manière d’enseigner des professeurs. Quelques temps après, nous avons participé à une journée de découverte du quartier et de sensibilisation à l’architecture réalisée par Cécile, une ancienne étudiante à l’école d’architecture, qui travaille aujourd’hui à l’école Charles Perrault. Lors de cette séance, nous avons pris conscience du travail à fournir, de la préparation et de l’organisation sans failles qu’il fallait pour que l’intervention se déroule correctement. C’était d’ailleurs une chance de pouvoir assister à une intervention comme celle-ci et un moment très formateur pour l’élaboration de notre projet. Ainsi, après plusieurs phases de travail et de réflexion, nous avons établi un projet pédagogique sur le thème de la nature en ville intitulé «Ma ville à découVert». Prenant appui sur l’intervention menée par Cécile, dans laquelle elle définissait la notion d’échelle, nous avons décidé que le lien entre chacune des séances s’effectuerait en procédant du macro au micro. C’est-à-dire de la plus grande échelle à la plus petite. Le projet se compose en quatre séances majeures, zoomant de plus en plus : le grand paysage, l’agglomération clermontoise, le centre-ville et la matière.
Sensibilis[Action] - ENSACF 2014_2015
Ens. : S. THUILLIER
Etudiants : M. CAMBOURIEU C. COMPAIN M. DUESO A. DUMAS E. FICUET A. MARECHAL G. MONGEAT R.MENDEZ C. SALLO
OBJECTIFS GENERAUX -
comprendre la relation entre ville et nature comprendre la relation entre proche et lointain assimiler la notion d’échelle comprendre les différents types de plans
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES -
se familiariser avec les outils de l’architecte (photographie, cartes/plans, son, maquette, dessin) travailler en groupe être autonome se repérer dans l’espace / savoir se situer et situer les choses développer l’imaginaire transmettre ses connaissances
OBJECTIFS OPERATIONNELS - réalisation d’une maquette /se familiariser avec la topographie - reconstitution des cartes /introduire la notion d’histoire et aborder le développement d’une ville - élaboration d’une histoire avec sons et images/apprendre à mettre des mots/notions sur ce que l’on voit et entend - construction de maquettes avec des matériaux naturels /récolter de la matière pour la transformer
LE CARNET DE BORD A chaque séance on demande à 1 groupe d’effectuer des dessins concernant ce qu’ils ont fait pour la séance suivante. En parallèle, les étudiants font développer les photos d’une séance à l’autre. Travail de collage en début de séance prochaine pour remettre en tête ce qu’on a fait et pour enchaîner sur la nouvelle séance. LES REFERENCES Présentation d’une référence architecturale, artistique... en rapport avec l’échelle abordée - séance 1 : la grande échelle - séance 2 : l’agglomération - séance 3 : le centre-ville
Une pochette élastique A5 afin qu’ils y rangent les éléments à garder à chaque séance, leurs dessins, cartes, photos, ou cartes postales.
Vue de Clermont-Ferrand depuis le plateau de Gergovie
Vue du plateau de Gergovie depuis Le Crest
OBJECTIFS DE LA SEANCE Se repérer dans un territoire Comprendre l’échelle de représentation des hauteurs Reconstituer un parcours effectué TIMING 9h : présentation en classe 9h30 : départ en bus 10h30 : début du jeu de piste 11h30 : débrief + départ du bus 12h15 : repas 14h - 15h : activité maquette DEROULEMENT - Explications du thème La Nature en Ville, rappeler que la Nature « sauvage » est aussi présente proche de la ville, le grand paysage et la référence. - Départ en bus à 9h30/45 – Arrivée sur le plateau de Gergovie vers 10h15 - Arrivée sur le plateau : explication du site, le contexte, où l’on est, son histoire (les gaulois, vercingeto-
rix…) - Départ commun, puis par petits groupes trouver les points repères identifiés sur la carte par des numéros à l’aide de la boussole et des cartes repères photos. A chaque point repère trouvé, mettre une attache parisienne sur la carte au bon endroit. Retrouver la carte repère photo qui correspond à l’endroit où l’on se trouve. Puis se poser les questions selon les différents thèmes (à l’arrière de la carte
Matériel par groupe : 1 carte (fond de plan collé sur carton mousse), 1 pack de gommettes logos (réalisées par les étudiants en amont), 1 pack d’attaches parisiennes, 1 pack cartes repères avec les photographies des différents points repères.
- Retracer sur la carte, le parcours effectué dans le bon sens en entourant le fil autours des attaches parisiennes. Comparer les parcours avec les autres équipes. Matériel : les cartes utilisées préalablement avec les attaches parisiennes placées + un fil de laine
- Fin d’activité vers 11h30 Faire un point sur ce que l’on voit depuis le plateau de Gergovie : notion de grand paysage, vue sur la ville, Puy de Dôme... - 14h : Cours (10 mn) Explication des courbes topographiques, comment passer du plan au volume.
REFERENCES - maquette du Mézenc, L3 ENSACF - Yann Arthus Bertrand, photographe
- Activité maquette (60 min) : 4 groupes, 1 grande maquette du plateau de Gergovie à grande échelle avec repérage du parcours en fil. Repérage des paysages, de la ville de Clermont-Ferrand et des différents points de vues identifiés sur place, avec des piques en bois qui donne la direction. Mettre le nord/sud/est/ouest. Repérer avec un fil les parcours effectués, et les différents points repères avec des piques+photos. Une courbe de niveau par plaque de carton plume fin qui puisse se couper avec cutter ou ciseaux. Les courbes de niveau seront numérotées, dessinées par les étudiants au préalable.
- Restitution des cartes postales et pochettes A5 en fin de séance.
: L’échelle d’une carte est le rapport entre une longueur sur la carte et la longueur réelle sur le terrain. L’échelle doit être indiquée sur toutes les cartes, afin que le lecteur puisse se faire une idée de la réduction de la réalité représentée. L’échelle 1/20 000 veut dire que 1 centimètre sur la carte représente 20 000 centimètres sur le terrain (soit 200 mètres). L’orientation définit la position des objets dans l’espace. Action de s’orienter, de déterminer sa
technique de représentation sur un plan des formes du terrain, avec les détails des éléments naturels ou artificiels qu’il porte. Disposition, relief d’un lieu : Une topographie montagneuse.
Altitude en mètres
190m
Une courbe de niveau est une ligne imaginaire reliant plusieurs points se situant à une même altitude sur le plan. Elles permettent de déterminer le relief d’un terrain. On prend comme niveau 0 le niveau de la mer. La superposition de chaque courbe permet de preprésenter la
180m 170m 160m 150m 140m 130m
: Une boussole est un instrument qui permet de s’orienter sur la mer, dans la nature ou en ville à l’aide des quatre points cardinaux (le nord, le sud, l’ouest et l’est). Cet objet est de forme circulaire et fonctionne grâce à une aiguille aimantée, montée sur un pivot. L’aiguille
: Une carte géographique est une représentation d’un lieu, d’une région, d’un pays ou du monde à une dimension réduite. Elles sont très utilisées pour se repérer, pour chercher son chemin. Elles permettent aussi de présenter en géologie la nature des sols, en économie la répartition des richesses ou des secteurs d’activité, en histoire les mouvements de troupes au cours d’un combat... Les cartes sont réalisées pour transmettre une information. Savoir lire une carte demande un apprentissage.
Mots clés : topographie, l’échelle, l’orientation. Outils utilisés : boussole, cartes, maquette, courbe de niveaux.
120m 110m
Cours > Qu’est-ce qu’une courbe de niveau ? Références > Maquette topographique du Mézenc, étudiants en L3 de l’ENSACF > Yann Arthus Bertrand
85
90
95 100
100
Une courbe de niveau est une ligne imaginaire en plan qui relie des points qui se situent à une même altitude. En reliant tous les points d’une même altitude, on obtient une courbe. Les courbes de niveau permettent de représenter le relief d’un terrain sur une carte. 2 courbes de niveaux qui se succèdent, comme 2 marches d’escalier sont espacées d’une certaine hauteur = 1m, 2m, 5m, 10m. 10m
10m 10m
40m 30m 20m 10m
Toutes les altitudes de France sont calculées à partir d’un niveau. Le niveau 0 correspond au niveau de la mer.
+95m +80m
0m - 20m
Les courbes de niveau permettent d’estimer la difficulté d’un parcours, pentu ou non. Sur une carte, elles permettent de voir on sont les montagnes et les plateaux. Plus Les courbes sont serrées, plus la pente est abrupte, plus elles sont éloignées, plus la pente est douce.
Lescourbesdeniveaus’expliquentenplan et en coupe. Entre chaque ligne qui se suit, il y a un espace. Cet espace correspond a une distance qui va varier. Cette distance va nous donner une déformationsurlacarte.Cettedéformation correspond à l’intensité de la pente. Chaque mètre est identifiée sur la bute en coupe et on vient la repérer en plan. Si la pente est forte, les points sont plus rapprochés,silespointssontplusdistants, la pente est plus douce.
Altitude en mètres
Lescourbesdeniveaus’expliquentenplan et en coupe. Entre chaque ligne qui se suit, il y a un espace. Cet espace correspond a une distance qui va varier. Cette distance va nous donner une déformationsurlacarte.Cettedéformation correspond à l’intensité de la pente.
190m 180m 170m 160m 150m 140m 130m 120m 110m
Chaque mètre est identifiée sur la bute en coupe et on vient la repérer en plan. Si la pente est forte, les points sont plus rapprochés,silespointssontplusdistants, la pente est plus douce.
Lescourbesdeniveaus’expliquentenplan et en coupe. Entre chaque ligne qui se suit, il y a un espace. Cet espace correspond a une distance qui va varier. Cette distance va nous donner une déformationsurlacarte.Cettedéformation correspond à l’intensité de la pente.
Altitude en mètres
190m 180m 170m 160m 150m 140m 130m 120m 110m
Chaque mètre est identifiée sur la bute en coupe et on vient la repérer en plan. Si la pente est forte, les points sont plus rapprochés,silespointssontplusdistants, la pente est plus douce.
Altitude en mètres
Lescourbesdeniveaus’expliquentenplan et en coupe. Entre chaque ligne qui se suit, il y a un espace. Cet espace correspond a une distance qui va varier. Cette distance va nous donner une déformationsurlacarte.Cettedéformation correspond à l’intensité de la pente. Chaque mètre est identifiée sur la bute en coupe et on vient la repérer en plan. Si la pente est forte, les points sont plus rapprochés,silespointssontplusdistants, la pente est plus douce.
190m 180m 170m 160m 150m 140m 130m 120m 110m
altitude en mètres 1150m 1140m 1130m 1120m 1110m 1100m 1090m
Yann Arthus-Bertrand entreprend de faire l'inventaire des plus beaux paysages du monde vus du ciel. Il a également mis en place La Fondation GoodPlanet, qui a pour mission de sensibiliser et éduquer le public à la protection de l’environnement. Elle incite à un mode de vie plus respectueux de la Terre et de ses habitants. Elle propose des solutions réalistes et optimistes et encourage chaque individu à s’engager pour la planète en s’appuyant sur une série de programmes pour «mettre l’écologie au cœur des consciences».
UE 7.3a - Sensibilis(actions) - Ens : Sabine THUILIER - ENSACF 2014_2015
Jeux de piste > plan du plateau de gergovie avec repères > cartes repères photographies des lieux à trouver > images des repères à coller sur des fanions pour disposer sur la maquette du site
PLAN DU PLATEAU DE GERGOVIE échelle 1/500 chemin piéton route parking
nord
départ arrivée
Cours > photographies lors du cours en classe Activités > photographies lors du jeux de piste au plateau de Gergovie > photographies lors de la réalisation de la maquette du plateau de Gergovie
La sortie sur le plateau de Gergovie s’est très bien passée. Réaliser des petites équipes de trois à quatre élèves pour le jeu de piste a permi un bon déroulement de l’activité. Les élèves ont compris et su utiliser les outils pour s’orienter afin de trouver les points repères. Ils ont su distinguer les différents éléments, répondre aux questions demandées, se repérer dans l’espace, tout en s’amusant. A la fin du jeux, les élèves ont pu comparer leurs résultats et différents parcours avec enthousiasme. Pour la deuxième phase, le retour au calme dans la classe n’a pas été compliqué. Les élèves ont écouté avec attention le cours - plutôt complexe - sur les courbes de niveau. Pour la réalisation de la maquette du plateau de Gergovie, nous avions anticipés le découpage dans la mousse avec des ciseaux, par sécurité. Cependant, les élèves ayant moins de force que nous n’arrivaient pas à faire un découpage propre et régulier. Nous leur avons donc confié des cutters. Ils savaient, à notre surprise, très bien les utiliser. Ils respectaient les règles élémentaires de sécurité et partageaient le cutter à tour de rôle. Ils ont vraiment apprécié l’atelier maquette, que nous -étudiants architectes - réalisons à chaque projet. Après l’assemblage des morceaux de maquette, les élèves étaient fiers et contents de repositionner les repères trouvés lors de la sortie, au bon endroit. La séance s’est ainsi très bien déroulée dans l’ensemble et nous a permis d’apprendre à connaitre les enfants dans un contexte positif.
Vue de Clermont-Ferrand depuis le parc Bargoin
ParcBargoin
OBJECTIFS DE LA SEANCE Imaginer un parc Comprendre le développement d’une ville Utiliser un appareil photo et le dessin TIMING 9h : cours + activité 9h40 : départ pour le parc Bargoin (en transport en commun ou en bus privé) 10h30 : arpentage du parc Bargoin + photographie et dessins 11h30 : débrief + retour à l’école 12h15 : repas 14h - 15h : activité de restitution DEROULEMENT - Faire le lien avec la séance 1 et le grand paysage. Sous forme de questions : où on était la séance d’avant ? qu’est-ce qu’on a fait ? le thème général et les notions abordées. - Explication sur le principe d’implantation de la ville Clermont, son agglomération, qu’est-ce que c’est ? Evolution de l’emprise de la ville qui vient grignoter la nature. La Nature « sauvage » a disparu au fur et à mesure à cause de l’étalement urbain. La Nature « construite » a alors été réintégrée.
Outils : projection de cartes, photos, schémas... (carte puzzle) Agglomération ppt avec arrivée des différents « morceaux » l’un après l’autre. Croquis /schémas de la nature grignotée
- Activités en classe entière (10min) Sur une carte à grande échelle, projetée au tableau, repérer à l’aide d’aimants, les différents éléments naturels tels que le plateau de Gergovie, le Puy de Dôme. Sur une carte à une plus petite échelle, projetée au tableau, repérer à l’aide d’aimants, les différents éléments naturels présents dans l’agglomération clermontoise tels que le Parc Monjuzet, le Parc Bargoin… - Départ de l’école direction Parc Bargoin vers 9h40 en tram A +bus 5 (ou solution minibus T2C ?), Arrivée sur place vers 10h40. REFERENCES Andrius Aleksandravicius, photographe Calligrammes de Guillaume Apollinaire Centre Pompidou, Metz, Shigeru Ban - Activités au Parc Bargoin par petit groupe (1h) Prise de photographies et réalisation de dessins avec thèmes, et modes graphiques défini. Materiel photo : 1 appareil photo, 1 carton-cadrage (carton rectangulaire peint en noir avec un rectangle extrudé au centre) L’idée est de venir cadrer ce que l’on veut prendre en photo. (Exemple : un arbre, un banc, une fontaine ou paysage du parc) Materiel dessin : Feuilles de calque assez épaisses format A6, feutres noirs Selon les références montrées, réaliser des dessins d’un élément du parc (arbre, banc, fontaine) Modes graphiques de représentation : pointillés, petit trait, mots... avec deux modes de représentation : réel et imaginaire.
- Activités restitution (30min) Sur un fond de plan (noir et blanc, format A0), de la Gauthière avec un terrain vague mis à blanc, venir coller les dessins effectués précédemment afin de créer et imaginer un parc dans leur quartier. Travail qui s’effectue en 3 groupes de 7 ou 8 enfants pour pouvoir ensuite comparer les différents projets. Un temps de tri, un temps d’imagination, un temps de collage (scotch), un temps pour raconter l’histoire du parc. Les photos effectuées dans le Parc Bargoin seront sélectionnées et mise en valeurs par les étudiants en parallèle, pour créer des photos suspendus lors de la restitution finale. Travail de tri à faire avec les enfants lors de la séance.
: L’urbanisme est l’art de construire la ville. L’urbanisation est un mouvement historique d’évolution de la ville. On peut le définir comme l’augmentation du nombre de ceux qui habitent en ville. L’urbanisation est faite autour de villes existantes.
Une agglomération se constitue d’une ville centre (Clermont-Ferrand) autour de laquelle sont disposées ses banlieues. Ce sont plusieurs entités administratives connéctées entre elles.
C’est le contraire d’une nature sauvage. Une nature domestique provient de la création de l’homme. Elle est maitrisée et évolue selon ce que souhaite l’homme.
Un appareil photo est un objet permettant la capture de vues d’objets réels, de paysage. Il permet de conserver un moment particulier.
: crayons, feutres, calques, carnet de croquis sont autant d’outils de l’architecte. Ils permettent de realiser des dessins et des croquis pour transmettre une idée, de explications.
Mots clés : urbanisme, agglomération, nature domestiquée Outils utilisés : appareil photo, dessins, cadre
: le cadre est la limite de l’image. Initialement, il fait référence aux bords d’un tableau en peinture. Puis, il désigne ce qui est montré à l’intérieur de ces limites mais aussi souvent l’encadrement réalisé par une bordure. Dans la photographie, ce terme désigne ce que l’artiste capture durant la prise de vue.
Cours > Qu’est-ce que l’agglomération clermontoise ? Références > Andrius Aleksandravicius > Guillaume Appolinaire, caligramme > Centre Pompidou à Metz
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C Andrius Aleksandravicius photographie les espaces d’une manière différente et innovante à travers une boule de verre. Il se sert de cet élément pour cadrer et sélectionner ce qu’il souhaite montrer et pour apporter une qualité esthétique à ses photographies.
UE 7.3a - Sensibilis(actions) - Ens : Sabine THUILIER - ENSACF 2014_2015
Un calligramme est un poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet du texte, mais il arrive que la forme apporte un sens qui s'oppose au texte. Cela permet d'allier l'imagination visuelle à celle portée par les mots.
UE 7.3a - Sensibilis(actions) - Ens : Sabine THUILIER - ENSACF 2014_2015
Le centre Pompidou-Metz est un établissement public de coopération culturelle d’art situé à Metz. Sa création est la première expérience de décentralisation d’un établissement public culturel, en l’occurrence le centre national d'art et de culture Georges-Pompidou de Paris. Le Centre Pompidou-Metz est conçu comme une expérience unique, un espace de découverte de la création artistique sous toutes ses formes, un lieu de vie où se succèdent toute l’année des événements. C’est un lieu exceptionnel, grâce à l’architecture de Shigeru Ban et de Jean de Gastines ; généreux, car les publics sont au cœur du projet ; d’excellence, par une programmation pluridisciplinaire fondée sur des expositions temporaires innovantes et de niveau international. Les différents éléments bâtis, viennent cadrer un paysage particulier et offrir des vues pour les visiteurs.
UE 7.3a - Sensibilis(actions) - Ens : Sabine THUILIER - ENSACF 2014_2015
Activités > photographies lors de la réalisation des parcs imaginaires, en classe
Le matin, la sortie dans le parc Bargoin a été mitigée. Le froid a vite déranger les élèves. L’activité photo a bien marché, les élèves s’amusaient à trouver les éléments correspondant à la couleur de leur équipe, mais les croquis ont difficilement pu être réalisés. D’une part l’activité était un peu complexe : dans un premier temps tracer au crayon de papier, puis dans un second temps faire le contour en pointillés/ barres ou lettres au stylo, ce qui a découragé les élèves peu volontaires et appliqués. D’autre part, le froid et le manque d’un support «dur» pour écrire a été rebutant. L’après-midi en revanche a bien fonctionné. Les élèves ont pris plaisir à imaginer un parc, un concept, un nom de projet. Ils ont très bien su se repérer sur le fond de plan du quartier. Le travail par petits groupe de sept ou huit élèves a là encore été efficace et productif. Les élèves se sont répartis les tâches et ont su s’écouter les uns les autres et trouver une idée de parc imaginaire en collectif. Puis ils étaient fiers et appliqués lors de la présentation de leur projet devant le reste de la classe. Le travail en plan puis en élévation et la correspondance entre les deux ont bien été assimilés.
vue de la place de Jaude
Vue de la place de la Poterne
OBJECTIFS DE LA SEANCE Découvrir la nature urbaine Réalisation d’un montage sonore urbain Réalisation d’un récit audio TIMING 9h : cours + activité 9h40 : départ pour le centre ville (en tram jusqu’à Jaude) 10h00 : déambulation urbaine, prises de sons 11h30 : retour à l’école 12h15 : repas 13h30 - 14h30 : activité de restitution DEROULEMENT - Cours classe entière (20 min) Faire le lien avec la séance 2 et l’agglomération clermontoise. Sous forme de questions : où on était la séance d’avant ? qu’est-ce qu’on a fait ? le thème général et les notions abordées. - Explication de la nature en centre ville. En quoi elle est différente des parcs et en particulier du parc Bargoin.
Intégrer la notion d’emprises (comparer l’emprise du parc = surface, et demander quelle type nature il y a en ville et quelle emprise cela représente t’il ? (exemple : humain/arbre=ponctuelle) Outils : à travers une projection de cartes simplifiés, à la même échelle (ex : 1/20000) on montre l’emprise du parc Bargoin et celle d’un arbre et d’un square. A travers la maquette réalisée avec Cécile, leurs montrer le type de végétation (hauteur et emprise).
- Explication du projet/sortie : lors du parcours en ville, les enfants devront prendre des sons afin de raconter une histoire. Prise de sons sur place sans voix des enfants. Puis en classe, les enfants racontent l’histoire avec un travail de mémoire. Outils : Introduit le travail L2 ENSACF avec Pressmann sur les sons à Paris. Ecoute active des enfants avec arrêt et questions aux enfants. Ecoute. (5-10 min)
- Par petit groupe 4-5 enfants (10 min) : Explication du matériel de prises de sons et son fonctionnement. Essais en classe par petit groupe du matériel.
REFERENCES Urbanité sonore, L2 ENSACF - 10h15 : activités en centre ville (1h30) Parcours dans le centre ville de la place de Jaude jusqu’à la place Delille. Outils : Carte de Clermont - Ferrand Les points d’arrêts : place jaude/square Poséidon/place de la victoire/place de la poterne/place d’Espagne/place Delille/arrêt tram les carmes Matériel par groupe : Matériel pour le son par groupe : 1 appareil de prise de son L’idée est de venir capter un son urbain seul et une prise de récit dans chacun des points repérés. Puis en classe un travail de mémoire est effectué. Et sur place regarder le paysage lointain.
- Fin activité vers 11h30 Retour à l’école en tram A vers 12h - 13h30 : Activités restitution En classe et par petit groupe (les mêmes que le matin), travail de mémoire sur ce qu’ils ont pris en sons et vu le matin. Sous forme d’un interrogatoire, chaque groupe s’isole dans un endroit et raconte le parcours du matin en décrivant la nature (centre ville et lointaine) et ce qui s’y passe. - Fin de la séance 14h30
: Surface occupée au sol par un élément. L’emprise peut être ponctuelle, réduite (ex.: arbres, fleurs) mais aussi étendue, ce qui est vaste (ex.: pelouse, forêt) La nature ponctuelle porte sur un point, un lieu, un milieu précis ou n’existe qu’en un nombre restreint de cas. On voit ce phénomène place de Jaude ou se trouve quelques arbres
C’est ce que l’on peut observer en regardant autour de soi. Depuis la ville, on peut voir ce qu’il se passe au loin, les montagnes, les forêts.
appareil capable d’enregistrer un ou des sons en particulier. Le but est de capter des ambiances dans des lieux différents.
: le récit ou intrigue est la mise dans un ordre chronologique ou non des faits d’une histoire que l’on veut raconter. Cela peut etre descriptive, analytique, etc.
Mots clés : emprise, nature ponctuelle, paysage lointain. Outils utilisés : capture de son, récit
Cours > Quels sont les enjeux de la nature en ville ? Références > Documentaires sonores réalisés par les étudiants d’architecture et Frédérique Pressmann
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Activités > photographies lors de la sortie dans le centre ville de Clermont-Ferrand, prise de sons
Le matin en classe, les élèves ont apprécié manipuler un nouvel outil et découvrir le monde sonore. Sur le terrain, en centre-ville, les élèves étaient très enthousiastes mais le froid et la neige les ont vite dérangé. Ils ont tout de même su capter des sons, regarder ce qui les entouraient et rester concentrés sur l’objectif de la sortie. Nous avions peur que le centre-ville soit lieu de divertissement mais le parcours s’est finalement déroulé dans le calme, l’amusement et malheureusement dans le froid. L’après-midi a été beaucoup plus productive, les élèves ont respectés les consignes pour la réalisation des interviews. Ils ont pu faire travailler leur mémoire et leur imaginaire en s’exprimant lors des enregistrements. Le matériel -pourtant professionnel- a été parfaitement utiliser et respecter. Lors de l’écoute des sons qu’ils avaient réalisé, ils ont été surprise par le montage, et s’amuser à reconnaitre quel camarade parlait. Ils se sont tout à fait prêtés au jeux et à l’exercice sonore, nous tenons a les féliciter pour cela. D’autres part, ils ont fait l’exercice de l’écriture. Ils devaient rédiger un texte descriptif en se servant de leurs souvenirs et un texte imaginatif sur la base de ce qu’ils avaient découvert lors de la sortie. Les élèves se sont appliqués et ont réussi à réaliser des textes pertinents, originaux et singuliers. Le résultat
OBJECTIFS DE LA SEANCE Aborder la notion de l’écologie Découvrir ce qu’est l’éco-construction Appréhender la matière TIMING 9h : Cours 9h30 : Atelier sous forme de jeux de famille autour de la matière 10h00 : Pause récréation 10h30 - 11h30 : Activité de fabrication de briques : en chanvre/pisé/chanvre+pisé DEROULEMENT - Faire le lien avec la séance 3 et le centre ville. Sous forme de questions : où on était la séance d’avant ? Qu’est-ce qu’on a fait ? Le thème général et les notions abordées. - Cours classe entière (30min) Explication du terme écologie afin d’introduire la notion d’éco-construction.
Demander aux enfants quels gestes écologiques ils connaissent ou pratiquent ? Aborder la notion d’écologie liée à l’architecture. Expliquer le concept d’éco-construction. (éco-construction= bâtiment qui respect au mieux l’écologie dans toutes les étapes de sa création). Introduction du terme éco-matériaux : qu’est-ce qu’un éco-matériau ? (matériau que l’on trouve à l’état naturel). Exemple : le bois est un matériau que l’on trouve à l’état naturel, le béton non (il demande une transformation). Dans le quartier, quels sont les matériaux que l’on peut trouver ? Existent-ils à l’état naturel ? RÉFÉRENCES architecture écologique/vernaculaire workshop pisé - 9h30 : activités en classe (30min) Par petits groupes de 3-4, les élèves disposent d’un jeux de carte sur les matériaux avec des cartes images et des cartes mots. Les enfants doivent alors rassembler l’image et le mot correspondant. Exemple : une photographie d’une architecture en bois avec le mot «bois». Une fois les cartes rassemblées par paires, les élèves comparent leur résultat. Puis un tableau est accroché dans la classe, il dispose de différentes colonnes caractérisant les matériaux dits «naturels», «métalliques», «transformés»... Chacun leur tour, les élèves placent leurs paires de cartes dans la bonne colonne. Les enfants échangent sur les avis divergents. Ainsi, on se retrouve avec un tableau désignant d’une part les matériaux «transformés» et d’autre part les matériaux « naturels » qui pourraient être utilisés dans l’éco-construction. Outils : petites cartes de jeux de «famille». Une image et un mot qui fonctionne ensemble. Outils : tableau afin de classer les matériaux selon leur provenance et leurs caractéristiques. Sont-ils issu du sol (chaux, l’argile, ..) de la sylviculture (bois, liège, …) ou de l’agriculture et de l’élevage (chanvre, lin, paille, laine, etc) ? Sont-ils naturels (bois/chanvre), transformés (béton, plastique, verre) ou métalliques (bronze, acier) ?
- 10h30 : Activité fabrication de briques (1h00) Explication de la mise en œuvre de ces matériaux dans l’architecture. Atelier mise en pratique de matériaux naturels : paille, eau, terre Fabrication de brique en pisé, en chanvre et en chanvre + pisé. Les élèves sont répartis par petits groupes et disposent de coffrage en bois, de maillet en bois, de truelles, de paille, d’eau et de terre ainsi que deux trois notices explicatives pour la réalisation des trois types de briques.
: L’écologie est une science qui étudie l’environnement et les interactions qui existent entre les êtres vivants. L’environnement, c’est tout ce qui nous entoure: les arbres, les fleuves, les animaux, les forêts ou les montagnes. Être écologique c’est faire attention à notre environnement et ne pas le dégrader.
: La matière est ce qui compose tout élément. Elle peut être à l’état solide, liquide et gazeux. À l’état solide, la matière peut prendre différents aspects: rugueux, lisse, piquant, doux.
matériau complétement naturel. Il est constitué de paille de chanvre et est défibré. Ce n’est pas un élément porteur, il doit être associé à une structure porteuse (bois, acier, béton) Le pisé est un système constructif en terre crue. Il consiste à tasser de la terre humide dans un coffrage. C’est une technique utilisée depuis des La paille est un matériau complétement naturel qui présente de très bonnes caractéristiques d’isolation thermique et acoustique. La paille est non-porteuse, elle est utilisée comme isolant dans les ossatures bois.
Mots clés : écologie, éco-matériau Outils utilisés : construction, matière
architecture
vernaculaire
en
la construction est le fait d’assembler différents éléments d’un édifice grâce à différents matériaux avec l’intervention de plusieurs coprs de métiers (éléctricien, peintre, plombier, maçon, etc.) L’éco-construction est le fait de permettre à un bâtiment de respecter au mieux l’écologie à chaque étape de la construction et vise à consommer peu d’énergie pour le chauffage et l’eau chaude. Village algérien en
Cours > L’écologie, l’éco-construction, les éco-matériaux, la matière ? Références > Architectures vernaculaires et architectures de renommées
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Jeux de famille > cartes images et cartes mots sur la matière Fabrication de briques > notices explicatives pour la réalisation des briques
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la technique terre-paille matériaux - terre argileuse - paille - eau
outils - coffrage - truelle - pilon - récipient
1ère étape
2ème étape
1| prendre de la terre et la mettre dans le récipient
1| mettre le mélange au fond du coffrage
2| ajouter un peu d’eau
2| tasser à l’aide du pilon
3| malaxer
3| recommencer la manipulation jusqu’à remplir le coffrage
4| ajouter de la paille 5| malaxer
La technique du pisé matériaux - terre argileuse - eau
outils - coffrage - truelle - pilon - récipient
1ère étape
2ème étape
1| prendre de la terre et la mettre dans le récipient
1| mettre le mélange au fond du coffrage
2| ajouter un peu d’eau
2| tasser à l’aide du pilon
3| malaxer
3| recommencer la manipulation jusqu’à remplir le coffrage
ASTUCE
pour savoir si le mélange terre-eau est bon, tu dois pouvoir faire une boule dans ta main. Cette boule doit se défaire quand tu la manipules.
la construction en paille matériaux - paille
1| mettre de la paille au fond du coffrage 2| tasser à l’aide du pilon
outils - coffrage - pilon
3| recommencer la manipulation jusqu’à remplir le coffrage
Activités > photographies lors de la réalisation de l’activité avec tableau classification et jeux de famille sur la matière > photographies lors de la fabrication de briques
Le jeux de famille a été un moment attractif de découvertes et réflexions. Pour certains élèves cela a été relativement simple, ils ont su assembler images et mots correspondants. Mais pour la plupart, ils ne connaissaient qu’une partie des matériaux et ont donc dû procéder par élimination et par déduction. Ils ont donc pu découvrir de nouveaux matériaux et les classer dans les colonnes appropriées afin de connaitre leur provenance, et caractéristiques. Lors du classement dans le tableau situé au devant de la classe, les élèves venaient chacun leur tour pour positionner un couple de carte. Les autres pouvaient intervenir si ils n’étaient pas d’accord et devaient argumenter leur choix. Ce moment s’est déroulé dans le calme et avec beaucoup d’entrain de la part des élèves. Pour la réalisation des briques, ils étaient par petits groupes ce qui a encore une fois été une bonne idée. Ainsi les élèves se sont sentis responsabilisés et impliqués. Les fiches instructives étaient suffisament explicites pour que les élèves soient autonomes. Expérimenter la matière avec leurs mains, toucher, «mettre la main à la pâte» pour créer, leur a énormément plu. Ils ont été très entoushiasmes et motivés malgré le froid lors de l’atelier. Ils se sont tout de même demandés à quoi ressemblerait le rendu final, une fois les briques sèches. Je penses qu’il aurait été bien de leur montrer quelques jours après le résultat obtenu.
OBJECTIFS DE LA SEANCE Découvrir ce qu’est le métier d’architecte et les études d’architecture Visiter l’école nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand Faire un bilan sur le projet «Ma ville à découVert» Appréhender la séance finale de restitution TIMING 9h30 : Accueil des élèves à l’ENSACF et cours en salle d’arts plastiques 10h30 : Goûter 11h00 : Visite de l’école d’architecture DEROULEMENT - Projection d’un powerpoint (30min) Faire un récapitualitif de toutes les séances du projet «Ma ville à découVert». Sous forme de questions pour chacune des séances : qu’est-ce qu’on a fait ? où est-ce qu’on est allé? quels outils avez-vous utilisés? quelles notions avions-nous abordées ? quels mots-clés avez-vous retenus? - Ecoute des montages des sons réalisés lors de la séance 3.
- Cours classe entière (30min) Explication du métier d’architecte et des études d’architecture. - Pause goûter - Visite de l’école d’architecture en deux groupes. Observation et pratique du mobilier urbain dans la cours, visite des salles de classes, de l’amphitéâtre, de la salle de travail et de la bibliothèque. - Amorce et discussions autour de la restitution finale du projet. Moment de fête avec les parents, les élèves des autres classes et les personnes du quartier, afin de présenter le projet et tout ce qui a été réalisé par les élèves de la classe de CM1 de l’école Charles Perrault. - Retour à l’école Charles Perrault.
Cours > Récapitulatif du projet «Ma ville à découVert» > Qu’est-ce que le métier d’architecte et les études d’architecture ?
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: L’urbanisme est l’art de construire la ville. L’urbanisation est un mouvement historique d’évolution de la ville. On peut le définir comme l’augmentation du nombre de ceux qui habitent en ville. L’urbanisation est faite autour de villes existantes. Une agglomération se constitue d’une ville centre (Clermont-Ferrand) autour de laquelle sont disposées ses banlieues. Ce sont plusieurs entités administratives connéctées entre elles. C’est le contraire d’une nature sauvage. Une nature domestique provient de la création de l’homme. Elle est maitrisée et évolue selon ce que souhaite l’homme.
Un appareil photo est un objet permettant la capture de vues d’objets réels, de paysage. Il permet de conserver un moment particulier. : crayons, feutres, calques, carnet de croquis sont autant d’outils de l’architecte. Ils permettent de realiser des dessins et des croquis pour transmettre une idée, de explications. : le cadre est la limite de l’image. Initialement, il fait référence aux bords d’un tableau en peinture. Puis, il désigne ce qui est montré à l’intérieur de ces limites mais aussi souvent l’encadrement réalisé par une bordure. Dans la photographie, ce terme désigne ce que l’artiste capture durant la prise de vue.
: Surface occupée au sol par un élément. L’emprise peut être ponctuelle, réduite (ex.: arbres, fleurs) mais aussi étendue, ce qui est vaste (ex.: pelouse, forêt) La nature ponctuelle porte sur un point, un lieu, un milieu précis ou n’existe qu’en un nombre restreint de cas. On voit ce phénomène place de Jaude ou se trouve quelques arbres C’est ce que l’on peut observer en regardant autour de soi. Depuis la ville, on peut voir ce qu’il se passe au loin, les montagnes, les forêts.
appareil capable d’enregistrer un ou des sons en particulier. Le but est de capter des ambiances dans des lieux différents.
: le récit ou intrigue est la mise dans un ordre chronologique ou non des faits d’une histoire que l’on veut raconter. Cela peut etre descriptive, analytique, etc.
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: L’écologie est une science qui étudie l’environnement et les interactions qui existent entre les êtres vivants. L’environnement, c’est tout ce qui nous entoure: les arbres, les fleuves, les animaux, les forêts ou les montagnes. Être écologique c’est faire attention à notre environnement et ne pas le dégrader.
architecture vernaculaire en pierre
la construction est le fait d’assembler différents éléments d’un édifice grâce à différents matériaux avec l’intervention de plusieurs coprs de métiers (éléctricien, peintre, plombier, maçon, etc.) L’éco-construction est le fait de permettre à un bâtiment de respecter au mieux l’écologie à chaque étape de la construction et vise à consommer peu d’énergie pour le chauffage et l’eau chaude. : La matière est ce qui compose tout élément. Elle peut être à l’état solide, liquide et gazeux. À l’état solide, la matière peut prendre différents aspects: rugueux, lisse, piquant, doux.
Village algérien en terre
matériau complétement naturel. Il est constitué de paille de chanvre et est défibré. Ce n’est pas un élément porteur, il doit être associé à une structure porteuse (bois, acier, béton)
Superette et centre médical en pisé et bois
Le pisé est un système constructif en terre crue. Il consiste à tasser de la terre humide dans un coffrage. C’est une technique utilisée depuis des millénaires.
La paille est un matériau complétement naturel qui présente de très bonnes caractéristiques d’isolation thermique et acoustique. La paille est non-porteuse, elle est utilisée comme isolant dans les ossatures bois. Toiture en chaume
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: C’est une comme une oeuvre d’art, dont les éléments sont organisés dans un espace donné et qui sollicite la participation de spectateurs. : C’est le fait de mettre en vue des éléments. C’est un endroit où se font des présentations, où l’on montre des oeuvres artistiques à un public. : C’est un ensemble finalisé d’activités et d’actions entreprises dans un but précis, répondant à un besoin et dans un délais fixé. : Souvent utilisé au théâtre ou au cinéma, ce terme signifie être en charge d’une réalisation, mettre en valeur, organiser, mettre en oeuvre. : C’est l’action de donner de la valeur à des éléments. C’est donner une plus grande importance à un objet, le présenter de façon avantageuse.
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La rétrospective sur le projet a été appréhendée sous forme de question/reponse, qui ont plus ou moins fonctionnées. Les élèves étaient capables de retranscrire ce qu’ils avaient fait et dans quel lieu mais ils se souvenaient un peu moins bien des notions et mots-clés de chacune des séances. Cependant, lorsqu’on leur remettait quelques idées en mémoire, ils étaient capable de les définir. L’objectif de faire passer des notions a donc assez bien marché. Cependant, il faudrait peut-être travailler sur des notions plus ciblées et moins nombreuses afin qu’ils les retiennent parfaitement. Par exemple, revenir sur une notion essentielle durant plusieurs séances. Le cours sur « qu’est-ce qu’un architecte ? » les a sensibilisé aux études et au métier d’architecte. C’était un moment d’échange qui s’est déroulé dans le calme. Etant seulement à l’école primaire, les élèves n’ont pas les mêmes enjeux qu’au collège ou lycée où la présentation des métiers est indispensable afin de les aguiller pour l’avenir. Pour ce qui est de la visite de l’ENSACF, les élèves étaient impressionnés et excités de découvrir un tel lieu avec des salles de classes très grandes comparées aux leurs. Cette séance a permi d’ébaucher des sénarios concernant la restitution finale, et de conclure le projet sur une note positive, décontextualisée, en partageant un moment de goûter convivial et détendu.
OBJECTIFS DE LA SEANCE Présenter le projet et ce qui a été réalisé durant les différentes séances au grand public Réaliser une exposition provisoire mettant en valeur les éléments fabriqués par les élèves Expliquer le projet et la notion de «nature en ville» au grand public (autres élèves, parents, voisins...) Conclure le projet de manière conviviale dans le parc du quartier Inviter les habitants du quartier à découvrir des espaces nouveaux et à regarder autrement la ville TIMING Matin : Mise en place des supports (palettes) pour l’exposition et des éléments réalisés par les élèves Après-midi : Ouverture de l’exposition au grand public, déambulation, présentation... DEROULEMENT L’exposition est composée de 4 parties représentant les 4 séances. Chaque séance détient donc sa zone, qui est symbolisée par un panneau explicatif format A1. Un portique format A1 à l’entrée de l’exposition présente également l’option et les ateliers réalisés avec les élèves. Les quatre séances sont agencées chronologiquement afin d’avoir une déambulation progressive correspondant aux différentes étapes du projet. Pour la mise en place des palettes et des éléments à exposer, les élèves sont répartis en plusieurs petits groupes accompagnés d’un étudiant.
Concernant la première séance, elle est réalisée à l’aide de palettes qui sont empilées les unes sur les autres (deux ou trois blocs) de hauteurs différentes. La maquette du plateau de Gergovie, les jeux de pistes (plans/cartes repères) et les photographies de la séance sont alors disposer dessus. Pour la séance 2, le stand s’organise en deux linéaires créant des galeries qui permettent de déambuler dans l’espace. Pour cela, on utilise des palettes et des tasseaux de bois. Les palettes sont empilés par quatre et les tasseaux sont fixés sur chacun des blocs. On réalise ensuite un système d’affichage entre les deux tasseaux à l’aide de corde. On accroche alors les photographies du Parc Bargoin réalisés par les élèves sur ces cordes afin de les valoriser. Les planches format A0 des parcs imaginaires et les photographies de la séance sont alors installées sur les blocs de palettes. Le stand de la séance 3 s’organise comme un espace beaucoup plus intime formant différents boxes. Des assises réalisées en palettes sont disposées en forme de cercle et séparées par des palettes verticales comme paravents. Ces boxes bénéficient d’un casque audio indépendant afin d’écouter les sons réalisés par les élèves lors de cette séance. Les textes écrits par les élèves seront également présentés dans chacun des boxes. Pour la séance 4, on utilise le même principe que la séance 3. C’est-à-dire deux palettes empilées pour former une table et des palettes servant de paravents. On vient alors fixer les photographies de la séance sur les paravents et exposer les briques et coffrages réalisés par les élèves ainsi que le jeux des matériaux, sur les tables.
Documents liés à l’exposition > Notice de montage des quatre zones d’exposition correspondant aux quatre séances du projet > Panneau format A1 explicatif, pour chaque séance
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HW IRUPHQW XQ EORF SRXU SRXYRLU H[SRVHU OHV EULTXHV
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Séance 1
Séance 2
Séance 3
Séance 4
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PHOTOGRAPHIES
Activité > Photographies lors de la rélaisation de l’exposition au parc de l’ecluse, Clermont-Ferrand
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De manière globale le projet s’est très bien déroulé. Les cartes postales données aux élèves comme restitition de chaque séance ont été importantes et pertinentes. Le fait d’avoir offert une pochette individualisée pour garder les documents au propre a été efficace. Cependant, nous aurions peut-être pu nous appuyer d’avantage sur les supports de cartes postales à chaque début de séance par exemple pour faire le lien entre les interventions. De même, les pochettes plastiques auraient pu être alimentées par des dessins personnels et récoltes durant les sorties tout au long du projet. Le carnet de board est lui aussi un élément essentiel, pour lequel il faut prendre un temps défini afin de le compléter à chaque séance. Le fait d’avoir une variété et indépendance des séances les unes par rapport aux autres tout en ayant un fil rouge conducteur et une organisation structurelle similaire : cours + sortie + activité, a permi une cohérence globale du projet «Ma ville a découVert». La mixité culturelle des élèves a été une richesse pour nous pendant chaque phase du projet. Pouvoir confronter les idées de chacun, leur faire découvrir des lieux inconnus, faire un parallèle avec des architectures qu’ils ont pu voir dans d’autres pays a été un réel enrichissement pour eux comme pour nous. C’est toujours plaisant de pouvoir aider des élèves, à priori extérieur au monde culturel et artistique, à découvrir des références et à regarder autrement la ville. L’implication de notre part - étudiants - a également été remarquable. L’investissement et la démarche active dans le projet, nous a permi d’approcher le monde réel du travail, les contraintes dues aux principes de réalité et d’apprendre à gérer les désaccords et avis divergents. Pour améliorer d’autant plus notre organisation interne de travail, nous aurions pu accentuer la répartition des tâches (tout en restant polyvalents), avec par exemple un poste graphiste, un technicien, un comptable... Nous l’avons fait de manière implicite mais peut-être faut-il définir des rôles précis afin que tout le monde soit mobilisé et impliqué de la même manière.
Nous pouvons prévoir d’autres axes d’amélioration en terme de restitution notamment. En effet, il est indispensable d’avoir un étudiant «volant» qui fait des photographies à chaque séance (et qui ne fait que ça). Ce principe non réalisé à chaque séance engendre des interventions avec peu de visuels. Il serait également intéressant de photographier ou scanner les documents réalisés par les élèves à chaque fin de séance afin d’avoir une trace de tous les travaux. D’autre part, il faudrait prendre le temps à chaque fin de séance de faire un bilan pour voir ce qui a fonctionné ou pas. Cela servirait pour noter les informations au clairs, et rebondir pour les prochaines séances ou prochains projets. Sur la même idée, il serait enrichissant de prévoir des réunions bilans à différents intervalles avec les enseignantes afin d’avoir un retour sur les interventions réalisées, sur les bons fonctionnements et disfonctionnements remarqués. Cela pourrait être de courts moments d’échanges constructifs. Pour conclure, nous sommes enchantés d’avoir pu réaliser ce projet avec les élèves de CM1 de l’école Charles Perrault et avec les enseignantes Mme Barroux et Mme Bonnefont. Cela aura été une expérience très enrichissante, autant au niveau professionnel et scolaire qu’au niveau social. Cet optionnel est, à notre sens, un enseignement tout à fait pertinent et qui mérite une perénité au sein de l’école d’architecture de Clermont-Ferrand. Les écoles d’architectures stigmatisent souvent trop les possibilités d’avenirs : être architecte, travailler au sein d’une agence privée, pour un organisme publique... Ici, Sabine Thuilier à travers son option «Sensibilis’action» ouvre et fait découvrir la médiation culturelle et la sensibilisation à l’architecture avec une pédagogie active. Nous tenons donc à remercier l’ensemble des personnes ayant participées à ce projet d’une manière ou d’une autre. Et nous espérons que le projet «Ma ville à découVert» a été vécu positivement par tous.
Sensibilis[Action] - ENSACF 2014_2015
Ens. : S. THUILLIER
Etudiants : M. CAMBOURIEU C. COMPAIN M. DUESO A. DUMAS E. FICUET A. MARECHAL G. MONGEAT R.MENDEZ C. SALLO