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l-ecole-a-la-maison.comMême si vous ne faites pas l’école à la maison mais seulement des cours de rattrapage pour votre enfant, ce que nous allons dire sur la chambre de l’enfant vous concerne aussi. Si vous suivez ces conseils, 1/ le niveau de votre enfant s’améliorera 2/ il s’en trouvera mieux. Quand on a décidé de faire des cours à la maison, on commence par organiser les espaces. Aujourd’hui, nous verrons comment organiser la chambre de l’enfant. Sa chambre est l’endroit où il se retrouve, où il se repose, où il a un temps de silence, où il peut se défouler, où il a des
où il peut être activités qui n’appartiennent qu’à lui, quelqu’un d’autre que l’enfant que vous connaissez, où il a une vie privée et une vie intime. C’est un jardin secret, où se concentrent des trésors qui n’appartiennent qu’à lui (ou elle). Naturellement nous écrivons “il” mais vous pouvez remplacer par “elle” dans le cas d’une fille.
Doit-il être seul ou non ? C’est vous qui le décidez, selon vos revenus ou votre plan éducatif. Tout se défend, pourvu que le choix soit cohérent. Par exemple, ne choisissez pas la chambre commune en expliquant à vos enfants que vous n’avez pas les moyens de faire autrement: l’autre serait considéré comme un fardeau, un gêneur. Si vous choisissez de mettre plusieurs enfants dans une chambre, c’est que vous avez un plan éducatif cohérent, que c’est bon pour lui, et vous allez leur exprimer pourquoi. Ne dites pas non plus à un enfant qu’il a droit à sa propre chambre parce que vous en avez les moyens depuis la dernière augmentation de salaire: ça n’a aucun
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intérêt éducatif. Non, chaque décision est motivée par quelque chose de bon, et vous allez l’exprimer, qu’il s’agisse d’indépendance, de créativité, de solidarité, de partage etc. Si vous souhaitez que les enfants développent une solidarité entre eux et un sens de la vie en société, le choix de la chambre commune est excellent. En ce cas, vous travaillerez à développer entre eux diverses solidarités et notions de partage des tâches par exemple. Si vous souhaitez que l’enfant ait sa chambre pour lui tout seul, vous serez enclin à privilégier son autonomie et son indépendance. Bref: vous avez une logique et l’enfant le sait, cela le porte. Où va notre préférence ? Par manque de place, nous avons dû mettre les enfants ensemble quand ils étaient petits. Ils ont eu leur chambre à partir de la sixième en moyenne. Pour ceux qui ont été en pension dans la semaine, ça nous semblait juste qu’ils aient leur intimité en fin de semaine. Avec le recul, nous aurions tendance à considérer qu’il est bon que les enfants soient ensemble jusqu’à un âge avancé, et même au-delà de 15 ans. Nous avons connu des exemples de parents qui ont vécu dans la même chambre que leur frère ou sœur et ils en avaient un très bon souvenir, ils défendaient très bien ce point de vue sur le plan de la construction de l’enfant. En fait, être seul dans une chambre a plutôt des désavantages pour le développement de l’enfant; la vie en commun avec un frère ou une sœur est plus bénéfique. La mode est plutôt à la chambre seul et ce sont les milieux plutôt défavorisés qui mettent les enfants à plusieurs par chambre, mais les enfants élevés à plusieurs dans une chambre ont moins de mal à rencontrer les autres et trouver leur place dans la société, ils sont plus aptes sur le plan relationnel. A plusieurs dans une chambre, on parle davantage, on lit plus, on affirme ses choix, on apprend le respect de l’autre et la vie en commun, le travail dans le silence… Voilà pourquoi, si vous nous demandez votre avis, nous aurions tendance à préférer la chambre à deux. Même si nous préférions être seuls dans notre chambre à l’âge de nos enfants ! Précision: une fois que les enfants ont atteint 6 ou 7 ans, on veillera à mettre les garçons ensemble et les filles ensemble. Chaque enfant a sa pudeur et il faut la respecter. Dans les faits, nous avons acheté une maison qui avait beaucoup de chambres et nous n’allions pas laisser ces pièces vides, donc rapidement chacun a eu sa chambre; ça s’est bien passé, dans l’ensemble, avec quelques difficultés. Nous serions plus enclins à les mettre deux par deux maintenant. Cela dit, ce n’est pas une question rédhibitoire. Dangers de l’électronique Il reste à dire sur ce point que les appareils électroniques (ordinateurs, tablettes, télés, téléphone etc.) sont nocifs dans les chambres. D’abord, ils multiplient les ondes, qui sont mauvaises. Ensuite, ils favorisent une coupure avec la famille et une dépersonnalisation de l’enfant. Le mieux serait de mettre ces appareils de côté aussi longtemps que possible. Ne donnez pas un téléphone à un enfant de 5 ans comme nous l’avons vu ! (suite ci-dessous)
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S’il en est encore temps, demandez à votre enfant qu’il laisse son téléphone dans la cuisine en rentrant. Pensez à le faire éteindre la nuit en retirant la batterie (le téléphone qui sert de réveil est une mauvaise idée). Proscrivez absolument le téléphone au lit ou près de la tête, sur la table de chevet durant la nuit car les ondes perturbent son sommeil. Ne laissez évidemment pas un enfant téléphoner toute la nuit, les filles de 14-18 ans y sont souvent abonnées, ce n’est guère meilleur pour leur santé physique que pour leur esprit… L’ordinateur n’est pas obligatoire dans la vie de l’enfant; si vous voulez, à juste titre, qu’il soit bon en informatique, ce qui va devenir incontournable, faites-lui faire de l’ordinateur à des heures convenues, régulières, et avec un contrôle parental de qualité. La télé est à proscrire totalement, votre enfant n’a rien, mais alors rien à y gagner. Ne croyez pas que vous le rendrez heureux avec ça ni que ça va le socialiser, c’est plutôt le contraire: la télé désocialise. La chaîne hi-fi personnelle n’est pas indispensable dans la chambre, alors qu’elle est très utile dans le salon ou la pièce commune. Tous ces appareils, l’enfant peut y avoir accès de manière règlementée quand vous le décidez et dans le bureau ou le salon, dans une pièce où il évitera inconsciemment de verser dans la négativité, la tristesse, l’abattement ou la solitude. S’il a un ou plusieurs de ces appareils, soyez vigilant, planifiez des horaires, apprenez à votre enfant à vous en servir avec parcimonie. Le tout est qu’il ne tombe pas dans un monde virtuel, une perte de temps, une atrophie intellectuelle, une perte des valeurs. Nous reviendrons sur ce sujet dans un autre article consacré plus exclusivement à l’électronique et sur les moyens de supprimer une addiction à l’ordinateur. Donc, faisons attention à toutes ces machines qui coupent l’enfant de ses proches, spécialement celles qui les mettent au contact de chatrooms, forums, serveurs et sites internet divers. Regardez “Chatroom”, le film, si vous voulez vous en convaincre. Les enfants ne sont pas capables d’assumer une juste distance et une vraie confidentialité sur un forum (c’est déjà très difficile pour un adulte), ils sont facilement dans des conversations négatives, destructrices même, ils lisent des propos chargés émotivement, très relativistes, très critiques vis-à-vis des parents, très diminuateurs, restrictifs, focalisés, intolérants. Nous ne parlons pas des jeunes qui vous poussent au suicide, votre enfant sait faire la part des choses certainement, mais des discussions plus subtiles ou les valeurs que vous avez transmises à vos enfants sont laminées, discréditées, galvaudées. Entre eux, les jeunes sont la plupart du temps dans le sentiment et dans l’instinct, or l’une des missions éducatives est de les hisser, sans nier tout cela, dans une responsabilité qui intègre aussi la raison, la quête et la spiritualité. Les jeunes ont souvent réponse à tout, et c’est là se priver d’une grande liberté, ils ont tout comme les adultes, de toutes façons, une vision proportionnelle à leurs capacités, et cette vision est partielle.
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Eviter les visites intempestives La chambre de mon enfant est presque un sanctuaire; c’est le sanctuaire de son identité. Vous pouvez y entrer de temps à autre, pour y faire du rangement et du ménage, mais de moins en moins avec l’âge. Peu à peu, au fur et à mesure qu’il va grandir, vous n’allez y entrer que très rarement. Sur son invitation par exemple, s’il a besoin d’aide pour un devoir, ou pour vous montrer quelque chose. C’est lui qui fera son ménage et son rangement. Laissez-le décorer sa chambre comme il le veut. Vous pouvez lui faire des propositions. Mais il est important qu’il fasse ce qu’il veut de cet espace. C’est l’apprentissage du territoire propre. Ce ne sera pas toujours de bon goût et vous aurez sûrement droit aux poncifs du moments ou à l’affiche classique de Che Guevara (nous y avons échappé, Dieu merci…). Sa déco : vous avez un altimètre sous les yeux
Quand vous aurez l’occasion d’entrer dans sa chambre, regardez la décoration qu’il s’est choisie plutôt que le désordre. Vous avez un altimètre de son moral sous les yeux ! Vous avez une part de son “moi” profond, ses engouements, ses angoisses, ses opinions. Tout cela, il vous l’affiche alors qu’il se garde bien, la plupart du temps, de vous en parler. Avec ces éléments, vous allez pouvoir vous rapprocher de lui, lui proposer des sorties et activités qui vont lui convenir, discuter sur des points d’opinions ou de politiques (avec modération), redresser le cap si vous voyez qu’il est dans une impasse, réveiller sa joie de vivre, lui apporter de l’humour, déblayer des principes flous etc. Responsabiliser Que l’enfant se sente chez lui dans sa chambre est bon et vous pourrez lui expliquez que sa chambre est le monde qu’il peut aménager comme il l’entend. S’il partage sa chambre avec un frère, si elle partage sa chambre avec une sœur, dans son jeune âge, vous vous occupez de tout; peu à peu vous lui passez la main. Un espace de travail Enfin, la chambre de l’enfant est aussi son espace de travail pour les devoirs. Attention: vous avez intérêt à demander à l’enfant qu’il fasse son travail dans la salle commune ou la cuisine, pour des raisons que nous expliquerons dans un prochain article. Mais certains devoirs devront se faire seul, car il faudra qu’il acquière la capacité à travailler seul, il aura aussi besoin parfois de se concentrer et sa chambre sera idéale pour ça.
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Vous veillerez donc, avec votre enfant et d’un commun accord, à aménager un espace de travail cohérent. Sa table doit être bien éclairée et si possible par la lumière naturelle et des éclairages sains, plutôt indirects et assez forts; il faut éviter absolument un éclairage insuffisant. Il lui faut un bon matelas, un lit où il dorme bien. Le sommeil, rappelez-vous, est fondamental. Habituez-le à un couvre-feu avant 22h00. Le sommeil après minuit est de moins bonne qualité. Le temps qu’il éteigne, 22h00 est une échéance raisonnable. Ne laissez pas un enfant éteindre après minuit. On ne peut demander un effort à un enfant fatigué. La fatigue du corps entraîne celle de l’esprit, la diminution de la positivité, la culture d’idées noires et négatives, d’opinions douteuses et relativistes (la France est un pays fatigué, depuis 130 ans on se couche tard). Lire avant de dormir La santé du cerveau exige qu’il n’y ait aucun écran une heure au moins avant le sommeil. Votre enfant se plaint de ne pas arriver à s’endormir ? Il était peut-être sur un écran moins d’une heure avant de se mettre au lit, ou il s’est couché tard la veille ! Le sommeil revient naturellement, à partir du deuxième coucher tôt. Le cerveau maintient éveillé à l’heure équivalente à celle de la veille où l’on était encore éveillé. Si vous vous couchez 4 heures plus tôt, vous ne trouvez pas le sommeil ! En général, mieux vaut se coucher de plus en plus tôt. Sans le moindre somnifère, bien sûr ! Un bain de pieds chauds aidera, ou un bouillon, une tisane, et surtout… un bon livre. Avant de s’endormir, faites en sorte que votre enfant lise. La lecture est excellente pour un bon sommeil, elle favorise une vie du cerveau, une méditation, un équilibre général. Nous en reparlerons ! Ce blog a besoin de vous. Cet article vous a plu ? Dites-le ci-dessous:Quelques moments avec mon enfant Incoming search terms: possession d une liseuse chez l\enfants
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