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l-ecole-a-la-maison.com Votre enfant vous reflète. Les dernières découvertes en matière de psychologie infantile montrent que l’enfant calque son attitude sur les forces et les faiblesses de ses parents. Ceux-ci peuvent en déduire un travail pour leur propre bien-être. Si aucun parent ne peut se vanter de n’avoir aucun problème, tous peuvent trouver une voie de salut dans l’observation de leur enfant. L’enfant peut apporter au parent une thérapie par simple observation de son attitude. « Ma fille est crispée depuis quelques temps ». « Mon fils est nerveux ». « Mon enfant est nonchalant ». « Mon grand est agressif ». « Mon bout’chou ne dort pas ».
Vous entendez ça régulièrement, n’est-ce pas ? Aussitôt, vous en parlez avec la maman ou le papa qui vous fait cette confidence. Vous avez des choses à dire, des conseils à prodiguer à ces parents attristés. Et souvent, cela fait du bien, ça marche. Parce que vous savez quelle est la faille, vous avez une réponse. Vous êtes prudent(e) tout de même parce que vos trucs ne marchent pas avec tous les autres enfants. Mais en revanche, pour vous-même, c’est souvent le trou noir, vous ne savez pas. Vous aussi, vous avez un souci avec votre enfant, fille ou garçon. Aucun parent ne peut dire “je n’ai pas et n’aurai jamais de problème avec mon enfant.” Lorsque ça vous arrive, vous vous énervez. Il arrive même que vous criiez. C’est vrai, de nos jours, les mamans crient trop. Elles qui devraient être des modèles de douceur dans un monde de violence et de fureur, elles crient. Sans douceur, sans cette alcôve de deux bras doux, sans une délicatesse qui élève, comment pouvons-nous regretter un monde brutal ? Tout ce que nous faisons se multiplie dans le monde. Le monde est ce que nous sommes. Mais revenons-en à nos problèmes. Les enfants, souvent, pas toujours mais souvent, ont des problèmes qui reflètent les nôtres. Nous en reparlerons mais il y a toujours lieu de travailler sur soi pour le bonheur de ses enfants. Leur santé dépend de la nôtre. Leur moral aussi. Nous en reparlerons, promis.
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Ce dont nous allons parler dans cet article, c’est « pourquoi ai-je tant de mal à régler ces problèmes ? » Aucun d’entre nous n’est vraiment bon pour régler ses propres problèmes L’une des grandes découvertes que nous avons faites, tout au long des dix ans d’école à la maison, c’est que nous ne sommes pas très forts pour aider nos propres enfants. Cela, nous l’avons vécu, nous nous sommes rendu compte que sur des problèmes bien précis, des amis faisaient mieux que nous. Et puis, ouf ! nous nous sommes aperçus qu’ils pensaient la même chose que nous, de manière réciproque: ils nous trouvaient très bons pour leurs problèmes. Elever les enfants des autres, c’est facile ! En fait, et c’est important de le savoir, nos enfants sont d’extraordinaires observateurs, et il ne leur faut pas 5 ans pour déceler nos failles. C’est avec eux que c’est le plus dur. Chaque parent a plus de mal avec son enfant. Posez-vous la question: pourquoi ? Nos failles, nos enfants les connaissent Dès lors, ils vont jouer avec, comme le chat avec la souris cabossée. Ils vont jouer avec nous. Ils vont chercher la limite et mettre le doigt là où ça fait mal. Et ça marche très bien. Vous réagissez au quart de tour. Vous vous emportez. Vous criez. Vous “pêtez un câble”, comme disent nos plus grands. Pour eux, c’est un spectacle des plus amusants. Ils orchestrent la mise en boîte, ils font des paris: “Je te parie 5 euros que papa s’énerve dans les deux prochaines minutes.” Ce sont des experts… de nous-mêmes. Alors, est-ce que nous sommes condamnés, est-ce un malheur ? Non. C’est une bénédiction. D’abord, nous allons vous expliquer pourquoi et ensuite, nous allons vous livrer quelques parades imparables. Une bénédiction Si les enfants sont si difficiles à nos yeux, c’est parce qu’ils procèdent par nos faiblesses (nos péchés pour les croyants). Colère, jalousie, complexes de toutes sortes, frustrations variées: ils montent tout ça en épingle, ils le mettent en scène, en font des statues monumentales, bien visibles. ça nous déplaît. Mais, songeons-y un instant: n’est-ce pas génial d’avoir des détecteurs de nos faiblesses ? Quoi de tel pour nous améliorer ? Cette capacité qu’ils acquièrent année après année à vous tester, vous coincer, vous énerver, vous combattre au-milieu de moments agréables et pleins d’amour, c’est une bénédiction. Pour eux, parce que cela les habitue à ajuster leur jugement, la situation, savoir quand aller assez loin et où ne pas aller trop loin. C’est un exercice vital. Cela fait travailler leur cerveau et leur cœur. Cela les polit intérieurement.
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Ils savent très bien que si vous rentrez un jour en pleurs à la maison, ce n’est pas le moment de vous charrier: ils ont acquis le sens de la situation, du discernement. Instantanément, ils vont être sympas. Franchement, votre enfant ne va pas se mettre à ricaner si vous pleurez, si ? (si c’est le cas, appelez-nous d’urgence parce que vous avez des mesures à prendre). En principe, ils s’adaptent. Si vous êtes trop cool, ils vous charrient. Si vous êtes mal, ils vont être sympas. Si vous êtes grave, ils vont être joyeux. Si vous êtes sévère, ils vont être plus prudents. Premier truc donc , au passage: sachez faire comme eux, et jouez; pas toujours, mais de temps en temps. Le jeu est un art bénéfique Comme le dit l’immense Lawrence Olivier dans Le Limier (1972) (un film à acquérir grâce au lien chez Amazon), le jeu est un art, une manière d’être, un visage de vous-même, et non forcément un mensonge. Il peut être profitable. Vous vous dites: “Non, je veux toujours être vraie avec ma fille.” Mais lorsque vous êtes très malheureux ou très malheureuse, est-ce que vous allez le dire à votre fille systématiquement, pour qu’elle se retrouve avec un poids sur le cœur ? Bien sûr que non. Vous allez jouer à “tout va très bien, madame la Marquise”. Et c’est juste, comme attitude. C’est important de préserver votre enfant. Eh bien, s’il est juste et pertinent, moralement fondé de protéger votre enfant, il l’est tout autant de lui présenter une attitude, éventuellement jouée, qui va contribuer à le grandir. C’est une forme du jeu, appelé ainsi en psychologie. Il ne s’agit pas de mentir, le mensonge, nous l’avons dit, est à proscrire. Entendons-nous bien, ce n’est pas le jeu infantile où l’on est dans la dissimulation ou la tromperie. Nous parlons de jeu assumé, volontaire, pour préserver l’autre et l’amener plus haut. Lorsque vous allez au travail, vous revêtez un costume pour le jeu “travail” et votre attitude est totalement différente de celle que vous avez à la maison. Et c’est ce qu’il faut. A responsabilité différente, jeu différent. C’est grâce à cette adaptation automatique et instinctive que les relations et les responsabilités s’exercent. La société sait très naturellement tout ça, elle joue l’officialité en revêtant les gendarmes d’un uniforme alors qu’il n’est pas indispensable pour dresser un PV. L’uniforme est une manifestation d’un jeu sérieux, dans lequel il y a un rôle assumé de l’autorité publique. De même, vous allez parfois vous investir d’un rôle. Pour vous aussi, leur capacité à détecter vos faiblesses, c’est une bénédiction, car vous allez justement travailler votre attitude et vos mots. Vous n’allez plus vous laisser aller. Et vous allez voir, votre mari (ou votre femme) verra très vite la différence. Donc, désormais, lorsque votre enfant vous charrie, vous ne vous énervez plus, vous savez qu’il fait ça dans le cadre de son apprentissage de la vie, et pour obtenir de votre part des signaux, tantôt d’amour, tantôt de sagesse, tantôt de joie, etc. Mais vous pouvez aussi prendre les devants: échanger avec votre enfant une discussion. Proposez-lui de prendre votre place dans la conversation et vous la sienne, demandez-lui de défendre votre point de vue et vous défendez le sien. Mais sérieusement, pas dans la
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caricature. Il veut un I-Pod touch, vous allez défendre son point de vue (même si vous n’y croyez pas), et il va défendre le vôtre (même s’il n’y croit pas). Vous pouvez aussi jouer sur l’auto-dérision, avec les plus grands. Ils vont aimer. Et cela leur dira: “Tu vois, ta mère sait bien qu’elle a des défauts, elle n’est pas idiote.” Savoir rire de soi-même est une source de plaisir interminable. Vous ne devez pas être toujours de la même manière Dans la relation avec l’enfant, dès qu’il a le sentiment de vous “connaître par cœur”… vous êtes “cuit” ! (si vous nous permettez cette familiarité): il n’aura plus rien à apprendre, il saura tout ou croira tout savoir, vous ne l’étonnerez plus et vous savez très bien que sans faculté d’étonnement, un être humain devient beaucoup moins avenant. Un enfant qui se sent blasé, las de ses parents est pratiquement irrattrapable, il est déjà parti. Le moment en est peut-être venu, mais pas forcément. Donc, étonnez-le, diversifiez-vous, rencontrez du monde, entendez d’autres point de vue, cultivez vos vertus, ouvrez votre cœur, pratiquez des langues, des arts, instruisez-vous, commencez des activités qui n’ont RIEN A VOIR avec ce que vous faites d’habitude; bref, changez de monde, décloisonnez, faites travailler votre cerveau, votre meilleur allié dans la relation aux autres. Faites appel à quelqu’un d’autre Mais comme nous le disions plus haut, il y a des impasses pour vous. Ces problèmes les plus récurrents que vous ayez avec vos enfants, sont ceux ne s’arrangeront pas tout seuls, sinon ils seraient derrière vous depuis longtemps. Depuis le temps que vous y pensez ! En fait, vous n’avez pas les moyens de régler ces problèmes et si vous ne faites rien, ils resteront à vie. Votre enfant dira: “Maman et moi (ou papa et moi), on a toujours eu un problème sur le plan de […]” Est-ce ce que vous voulez ? Non, bien sûr. Eh bien voici le secret: consultez un excellent accompagnant. Il va vous aider, vous poser des questions, vous allez vous apercevoir que votre manière de voir manquait de quelque chose et vous allez trouver une solution. Nous ne sommes pas très forts pour régler les problèmes de nos enfants, disions-nous, sauf… sauf si quelqu’un nous permet de voir clair. Lorsque nous voyons clair, alors nous sommes les meilleurs du monde pour nos enfants ! Donc, il faut prendre conseil. Pas n’importe qui, quelqu’un qui ait de l’expérience et en qui vous ayez confiance. Prendre un accompagnant, c’est comme prendre un père spirituel, mais dans un domaine spécialisé. Ce n’est pas facultatif ou à décider quand tout va mal. Ce n’est pas permanent non plus, ça peut être une fois par an. Mais c’est souvent indispensable. Vous demandez votre route quand vous êtes perdu ou vous consultez une carte ou le GPS, pourquoi refuser de prendre une aide sur le chemin de la vie ? Parce que vous craignez de dire “je suis perdu ?” C’est moins problématique de dire “je suis perdu” que de dire “je ne suis pas perdu”. Parce qu’avec son enfant, on n’est jamais sûr d’être sur le bon cap. Refuseriez-vous de dire, naturellement et comme tout le monde “il m’arrive d’être perdu et avec mon enfant, c’est évident que parfois je le suis ?” Tout accompagnant personnel se fait accompagner, ce n’est pas pour rien.
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Vous savez ce qu’il vous reste à faire. Bonne chance, capitaine ! Cet article vous a plu ? Dites-le ci-dessous:
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