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PRATIQUE

Organisations professionnelles

Capeb Formations janvier → 4, 5, 6, 14 et 15 janvier 2021 : installation pompe à chaleur → 4, 5, 6, 7, 8 janvier 2021 : manipulation des fl uides frigorigènes → 21, 22, et 25 janvier 2021 : habilitation BR – recyclage → NOUVEAU 27 et 28 janvier 2021 : Cré-Art-Bât Formations février → 24, 25 26 février 2021 : Feebat – module rénove Formation mars → 25, 26, 31 mars et 1er et 2 avril 2021 : manipulation des fl uides frigorigènes

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POUR TOUT RENSEIGNEMENT : Laurence Boisard 05 55 26 59 91 ou 06 80 00 36 68 Nouveau président et nouveau Conseil d’Administration pour la Capeb Corrèze → Francis Sermadiras, président, menuisier à Lubersac, → Frédéric Da Silva, 1er vice-président, peintre à Brive, → Rui Carreira, 2e vice-président, couvreur à Lubersac, → Jérome Reyrole, 3e vice-président, plombier chauffagiste à Lubersac, → Cyril Mainie, trésorier, électricien-domoticien, à Sainte Fortunade, → Frédéric Mounet, secrétaire, électricien à Arnac Pompadour, → Sébastien Demarche, administrateur, plombier chauffagiste à Cosnac, → Nicolas Gioux, administrateur, plombier chauffagiste à Meymac, → Jean-Jacques Goulmy, administrateur, peintre à Objat, → Jean-Luc Masdupuy, administrateur, peintre à Lubersac, → Jean-Pierre Veyssiere, administrateur, plombier chauffagiste à Brive.

Capeb 19 : Laurence Boisard - 05 55 26 59 91 ou 06 80 00 36 68 - capeb19@wanadoo.fr

GE19

Créé en juin 2018 avec le soutien de la FFB Corrèze. Il a conclu déjà 22 contrats depuis sa création. Le Groupement d’employeurs est une association loi 1901 à but non lucratif qui réunit plusieurs entreprises pouvant ainsi employer une main-d’œuvre qualifi ée, qu’elles n’auraient pas, seules, les moyens de recruter à temps plein. Le groupement est l’employeur des salariés qui sont liés au groupement par un contrat de travail. Le Groupement d’Employeurs, construit des emplois stables en prenant compte les besoins en maind’œuvre de ses adhérents, le projet professionnel de ses salariés et les spécifi cités du bassin d’emploi.

GROUPEMENT D’EMPLOYEURS 19 Immeuble Consulaire-Le Puy Pinçon BP30 19000 Tulle 05 55 21 55 27 BTP 19 Les Rubans du Patrimoine 2020

Les prix du 26e concours « les Rubans du Patrimoines » ont été décernés aux communes et intercommunalités ayant réalisé des opérations de rénovation ou de mise en valeur de leur patrimoine bâti. Les jurys (régionaux et national) ont fait leur choix en fonction de l’intérêt de la valeur du patrimoine, du parti architectural et de la qualité de la mise en œuvre, des retombées sociales, économiques, culturelles, environnementales et touristiques. 12 prix régionaux ont également été attribués aux communes dont les dossiers ont été sélectionnés par les jurys régionaux pour concourir au niveau national. Les Rubans du Patrimoine 2021

Les inscriptions pour la 27e édition sont ouvertes.

Téléchargez le formulaire de candidature sur www.rubansdupatrimoine.ffbatiment.fr

Vous pouvez aussi l'obtenir en téléphonant au 01 40 69 51 73 ou par mail : contact@ rubansdupatrimoine.ffbatiment.fr

Élaborez un dossier présentant l'opération, accompagné de tous les éléments de description demandés et de photos prises avant et après travaux.

ENVOYEZ VOTRE DOSSIER COMPLET ¡ AVANT LE 31 JANVIER 2021 À : Fédération française du bâtiment 27e édition des rubans du patrimoine 33 avenue Kléber, 75784 Paris Cedex 16

Assemblée générale du BTP Le contexte sanitaire actuel ne nous a pas permis de maintenir notre Assemblée Générale prévue le 6 novembre 2020. Celle-ci est reportée à une date ultérieure. Toutefois il sera prévu une visioconférence courant décembre 2020 avec nos adhérents afi n de faciliter les échanges.

PRATIQUE Les petites annonces corréziennes

CÉDANTS

→ À vendre, cause retraite, Tulle, situé dans un quartier dynamique avec entreprise et université, restaurant de 284 m² avec deux salles de 80 couverts, bar, avec terrasse couverte de 52 couverts, le tout aux normes d’accessibilité et hygiène – cuisine entièrement équipée avec réserve - matériel complet aux normes en vigueur et en bon état – 2 serveuses et 1 commis de cuisine – CA HT au 30/09/2019 de 390 000 € - bail commercial avec loyer de 1 740 €/ mois - Prix de cession du fonds de 250 000 €. (à débattre), idéal pour couple. → À vendre, entre Brive et Tulle, pour cause retraite, scierie (3/4 CA) avec palette, implantée depuis 4 générations – 2 bâtiments en structure acier dont 1 de 250 m² avec scie à grume automatisée de 140, avec chariot de 7 m, et un 2e bâtiment de fabrication de 420 m², sur un terrain de 1 hectare - matériel complet, opérationnel et entretenu – clientèle fi dèle de professionnels et quelques particuliers - CA Ht. 31/03/2020 de 519 000 € avec 4 salariés expérimentés – bail commercial avec loyer de 2 000 €/mois - Prix du fonds de 230 000 € (à débattre). → Recherche, proche Tulle suite reprise d’un salon de coiffure, un (e) coiffeuse, un barbier, un (e) esthéticienne, une prothésiste ongulaire…, exclusivement en auto entreprise, société ou indépendant, dans le cadre d’une mise à disposition d’un espace aménagé et dédié à chacune de ces activités (concept novateur de soins à la personne et bien être) – avec forfait journalier fi xe, sans pourcentage du CA - clientèle rattachée à chacun, avec totale autonomie. → À louer, à Aubazine, entre Brive et Tulle, idéalement situé en zone artisanale, ancienne menuiserie (fabrication de cuisines, salles de bain,…) avec matériel complet (scie à format, scie à ruban, dégauchisseuse…) si souhaité - atelier de 200 m² en parpaings, avec magasin de 60 m², dépôt de 190 m² avec cabine à peinture, et réduit de 115 m², sur terrain avec parking – Possibilité de louer tout ou partie en fonction du besoin et de l’activité – étudie toutes propositions. → A vendre, cause retraite, bassin de Brive, garage automobile sous enseigne nationale, avec mécanique, vente véhicules, dépannage et forte activité de carrosserie – idéalement situé sur l’un des axes les plus passants, avec parking, pouvant accueillir clientèle et véhicules à la vente - entièrement équipé, avec matériel aux normes et en bon état - locaux de 3 673 m² avec showroom, bureaux et vestiaires, sur un terrain de 5 500 m² – CA HT au 31/12/2019 de 1 303 000 € (EBE de 54 949 €) - 9 salariés expérimentés et autonomes – clientèle fi dèle de particuliers et de professionnels - Loyer de 5 000 € /mois - Prix des parts sociales de 650 000 €, avec possibilité vente murs si souhaité. → À vendre, cause retraite, bassin de Brive, entreprise de fabrication gâteaux, biscuits « Bio » , tapenade, et apéritif – sans arôme artifi ciel et sans conservateur, avec produis primés à différents concours général – atelier de fabrication 100 m², avec local de stockage, situé en zone artisanale et aux normes hygiène – matériel complet et en bon état, dont four, dresseuse coupe fi l, doseuse pneumatique. - sans salarié – bail commercial avec loyer de 320 €/mois - Prix de cession du fonds de 60 000 € (dont exclusivité de recettes). → À vendre, entre Brive et Terrasson, salon de coiffure mixte avec institut de beauté, idéalement situé en centre-ville et entièrement refait – salon de 62 m², avec espace esthétique de 45 m², cuisine/salle de repos, local de stockage et parking à proximité – une salariée titulaire du BP – CA HT au 31/03/2019 de 89 106 € - clientèle fi dèle avec une bonne rentabilité (EBE de 31 292 €) - bail commercial avec loyer de 600 HT €/ mois – prix de cession du fonds de commerce de 40 000 € (à débattre). → À vendre, Corrèze, cause retraite, entreprise de découpe gros et demi gros, avec fabrication et commercialisation de charcuterie et viande – 3 salariés – immeuble de 95 m², comprenant atelier de découpe et de fabrication avec 3 chambres froides, magasin, bureau, et vestiaire, sur terrain avec parking - matériel complet et en bon état dont 2 véhicules (bétaillère de 10 000 km et camion frigo) - locaux aux normes en vigueur dont électricité, hygiène et accessibilité – CA HT au 31/10/2019 de 520 144 € – clientèle fi dèle dont collectivités et professionnels (cantines scolaires, restauration.), et particuliers – Prix du fonds de commerce de 200 000 € (à débattre), avec vente de l’immeuble souhaitée à 80 000 €.

SEBRA/ADOBESTOCK

Vous souhaitez ou vous envisagez de recruter ?

Procéder à un recrutement effi cace n’est pas un exercice si simple. Comment s’y prendre ? Quelles sont les obligations et les démarches à suivre ? Un recrutement mal organisé vous coûte de l’énergie, du temps et de l’argent. La CMA 19 vous assiste dans vos démarches ! Nous vous accompagnerons dans la défi nition de vos besoins (peut-être au travers d’un diagnostic), la mise en place d’outils utiles et effi caces, la rédaction et la communication de l’offre d’emploi, le tri des candidatures et le déroulement des entretiens ou encore l’ensemble des obligations en matière de recrutement.

Vous avez des questions sur la gestion de personnel ?

¡ Sur le recrutement ? Contacter le pôle entreprises de votre

chambre de métiers de la Corrèze au 05 55 29 95 95.

Activité partielle : anticipez les contrôles

AIDE. Généralisé dans le cadre de la crise sanitaire, le dispositif d’activité partielle est soumis à inspection. Afin d’anticiper un éventuel contrôle, préparez votre dossier avec la plus grande vigilance !

Massivement déployé en mars dernier pour venir en aide aux entreprises affectées par la crise sanitaire, le dispositif d’activité partielle a été très largement sollicité : 1,1 million de comptes créés en mars (contre 100 000 avant la crise). Accompagnées d’une procédure simplifiée de demande (sous 48 heures), les démarches ont permis aux entreprises d’être indemnisées en moins de dix jours. Une simplification qui va de pair avec des contrôles renforcés, tout au long du processus d’indemnisation (déjà plus de 270 000*).

Le déroulé des contrôles Les inspecteurs s’appuient notamment sur un « puits de données » de l’Agence de services et de paiement (ASP). Depuis le début des inspections, les délais de contrôle ont en outre été rallongés de 2 à 15 jours, pour limiter « la délinquance astucieuse ». Lors du contrôle, l’entreprise devra fournir tous les justificatifs liés à la mise en œuvre du dispositif et prouver : → la réduction ou suspension d’activité qui l’a impactée ; → son origine (arrêté de fermeture, suspension de tout ou partie des contrats à l’initiative des clients, problèmes d’approvisionnement…) ; → ses effets (importance, postes concernés…) ; → l’impossibilité de mettre en place les mesures de prévention nécessaires pour la protection de la santé des salariés (recours au télétravail, mesures barrières…) ; → les modalités de calcul de l’allocation de chômage partiel demandée à l’ASP pour chaque salarié concerné par le dispositif. L’entreprise devra également démontrer que le salarié mis au chômage partiel n’était pas parallèlement en congés payés, en arrêt maladie ou en RTT. Une entreprise ayant eu recours à ce système uniquement, par exemple, pour ne pas réduire ses bénéfices pourra être considérée comme ayant abusé du dispositif.

Les risques encourus L’entreprise ayant commis une erreur de bonne foi sera simplement invitée à régulariser sa situation (les Direccte prendront en compte la situation financière de l’entreprise pour fixer les modalités de remboursement). En revanche, l’entreprise considérée comme coupable de fraude avérée sera passible de très lourdes sanctions, pénales et/ou administratives : → exclusion pour une période maximale de cinq ans à l’accès à certaines aides publiques (emploi, formation professionnelle, notamment l’aide au titre de l’activité partielle) ; → remboursement des aides accordées dans les douze mois précédant l’établissement du procès-verbal ; → sanctions pénales à l’encontre de l’entreprise et/ou de son responsable légal prévues en cas de travail illégal (deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende). Au total, les fraudes à l’activité partielle ont déjà été évaluées à 225 millions d’euros, «dont plus de la moitié a déjà été bloquée ou récupérée »*. Le dispositif avait été doté au départ d’une enveloppe de 30milliards d’euros.

* Selon un communiqué commun publié le 17 septembre par les ministères des Comptes publics et du Travail.

COVID-19

VOTRE DOCUMENT UNIQUE EST-IL À JOUR ? Suite à la pandémie de Covid-19, identifiée comme un risque biologique, l’actualisation du Document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) est nécessaire. Elle consiste à : → identifier le risque en analysant les situations de travail dans lesquelles les conditions de transmission de la Covid-19 peuvent se trouver réunies et les mesures de protection adaptées ; → anticiper les risques liés à la pandémie ; → intégrer les « nouveaux » risques générés par l’adaptation du fonctionnement de l’entreprise (aménagement des locaux, réorganisation du travail, affectation sur un nouveau poste de travail, télétravail…). La mise à jour de ce document conditionne le versement d’aides telles que la subvention pour soutenir les TPE et PME à prévenir la Covid-19 au travail, ou l’embauche des apprentis. Ne la négligez pas ! Pensez aussi à consulter votre Chambre de métiers et de l’artisanat ou le médecin du travail qui peuvent vous accompagner dans le processus d’actualisation.

SELON VOTRE SECTEUR ¡ D’ACTIVITÉ, des fiches « santé et sécurité » sont disponibles sur le site dédié du ministère : travail-emploi.gouv.fr.

LE BON MOMENT POUR rénover vos locaux

Dans le cadre du plan France Relance, les TPE et PME bénéficient d’un crédit d’impôt pour la rénovation énergétique de leurs locaux professionnels. Égal à 30 % des dépenses éligibles, dans la limite de 25 000 €, il est applicable aux devis établis depuis le 1er octobre.

Inciter les petites entreprises à prendre le virage de la transition énergétique, tout en les soulageant financièrement : telles sont les ambitions de ce nouveau crédit d’impôt destiné aux artisans, commerçants et indépendants. Un coup de pouce de 200 M€ inscrit au plan France Relance, présenté début septembre par le Gouvernement.

Qui est concerné ? D’un montant de 30% des dépenses éligibles, dans la limite de 25 000 € par entreprise, ce crédit d’impôt est précisément destiné aux TPE et PME : → soumises à l’impôt sur le revenu (IR) ou l’impôt sur les sociétés (IS) ; → propriétaires ou locataires de leurs locaux ; → qui engagent des travaux d’amélioration d’efficacité énergétique de leurs bâtiments (bureaux, commerces, entrepôts…). L’aide est ouverte aux dépenses engagées entre le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2021, et est cumulable avec d’autres aides, telles que les certificats d’économies d’énergie (CEE).

Les travaux éligibles Sont concernés les travaux d’amélioration énergétique suivants : → isolation : combles ou toitures, murs, toitures-terrasses ; → chauffe-eau solaire collectif ; → pompe à chaleur (PAC), chaudière biomasse collective ; → ventilation mécanique ; → raccordement d’un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur ou à un réseau de froid ; → systèmes de régulation/programmation du chauffage et de la ventilation ; → en outre-mer uniquement : réduction des apports solaires par la toiture, protections des baies contre le rayonnement solaire ; climatiseur performant.

Comment obtenir ce crédit d’impôt ? Pour être éligibles, les travaux doivent être réalisés par un professionnel qualifié reconnu garant de l’environnement (RGE). Les dépenses éligibles engagées (devis signé) devront être déclarées au cours de l’année concernée par la déclaration d’impôt (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés). En outre, l’assiette de la dépense éligible intégrera le montant total hors taxe des dépenses (incluant le coût de la main-d’œuvre, une éventuelle assistance à maîtrise d’ouvrage).

POUR DEMANDER CONSEIL, contactez les conseillers FAIRE : 0 808 800 700 - www.faire.gouv.fr.

MAPRIMERÉNOV’: PEUT MIEUX FAIRE?

Mise en place le 1er janvier 2020, MaPrimeRénov’ contribue au financement des travaux d’isolation, de chauffage, de ventilation ou d’audit énergétique de maison individuelle ou d’appartement en habitat collectif. Dans le cadre du Plan France Relance, cette aide a été dotée d’une enveloppe de 2 milliards d’euros supplémentaires sur deux ans, afin d’accélérer la rénovation des 4,8 millions de « passoires thermiques ». Le dispositif a été élargi à tous les ménages, à l’exception des deux derniers déciles, aux propriétaires bailleurs et aux copropriétés. De nouveaux barèmes seront applicables à partir du 1er janvier 2021. Une opportunité dont doivent se saisir les artisans du Bâtiment même si, pour l’heure, les organisations professionnelles émettent quelques réserves. La Fédération française du bâtiment (FFB) a fait savoir qu’elle regrettait que l’ouverture aux ménages intermédiaires et aisés des barèmes 2021 de MaPrimeRénov’ reste « très partielle ». La Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), de son côté, tout en saluant la hausse du budget, a estimé que « si ces mesures sont nécessaires, elles ne sont pas suffisantes pour répondre de manière efficace à une relance pérenne de l’activité de l’artisanat du bâtiment. »

Six clés pour relancer votre activité

RÉSEAU. Le réseau des CMA a lancé mi-septembre, sur tout le territoire, une nouvelle offre de prestations structurée autour de six clés. Objectif : accompagner 1,3 million d’entreprises artisanales, les aider à se consolider et à pérenniser leur activité dans cette période de crise sanitaire et économique de grande ampleur.

Profi ter de cette période charnière pour redonner des perspectives ou un nouveau souffl e à votre activité, telle est la vocation de l’offre construite par le réseau des CMA autour du mot d’ordre #RelancerMonEntreprise. Comme l’explique Joël Fourny, le président de CMA France : « Notre mission est d’accompagner, former et amener à faire évoluer nos modèles d’entreprises et de services dans ce contexte de crise très incertain. »

Agir au plus près des besoins À travers un programme d’actions sur site et en ligne (bilan, analyses, conseil, formations…), le réseau des CMA a mis en place un accompagnement au plus près des besoins et des réalités de terrain des entreprises artisanales. Six domaines d’intervention ont ainsi été identifi és : 1. LA RELANCE (diagnostic des besoins en situation de crise sanitaire, aide à l’application de mesures barrières, interface avec la Médiation du Crédit…) ; 2.LA DYNAMIQUE LOCALE ET RESPONSABLE (accès au dispositif de diagnostic et d’accompagnement pour l’accélération de la transition écologique du plan France Relance…) ; 3. LE DIGITAL (accès aux mesures prévues dans le cadre du plan France Relance, conseil en matière d’outils numériques, de sécurité informatique, d’accès aux marketplaces…) ; 4. LES NOUVEAUX MARCHÉS (appui à la stratégie commerciale, accompagnement sur le marketing digital, opérations collectives, accès aux marchés publics, soutien à l’export…) ; 5.L’INNOVATION (appui à la concrétisation de vos projets, recherche de financement, de partenaires, valorisation par le biais de prix ou de concours…) ; 6. L’APPRENTISSAGE (information générale, veille juridique, appui à la recherche d’un apprenti…). Des solutions concrètes d’aides à la relance de l’activité dont vous pouvez bénéfi cier auprès de votre conseiller-expert CMA !

DÉCOUVREZ L’INTÉGRALITÉ de ce programme à travers la plaquette de présentation et les six fi ches détaillées sur www.artisanat.fr

DÉVELOPPEMENT DURABLE

RELOOKING POUR LES RÉPAR’ACTEURS ! La marque « Répar’Acteurs », lancée il y a quelques années par l’Ademe et déployée depuis par le réseau des CMA, s’offre un nouveau look, plus frais et plus moderne, dévoilé notamment à l’occasion de la Semaine européenne de la réduction des déchets, du 21 au 29 novembre 2020. Cette campagne de communication doit rappeler aux artisans de la réparation l’intérêt d’intégrer cette démarche : prouver son engagement dans la réduction de la consommation de ressources, agir vertueusement pour l’économie de proximité… et créer du lien avec une clientèle soucieuse de prolonger la vie de ses appareils électroménagers, vêtements, chaussures, bijoux ou vélo. 4 500 artisans sont déjà labellisés et mis en avant sur l’annuaire de la réparation, parmi les 100 000 artisans de la réparation répertoriés partout en France. Suivez le mouvement ! ¡ www.annuaire-reparation.fr

Trajets professionnels : pas de petites économies !

Quelques dispositifs liés à la gestion de vos véhicules professionnels peuvent vous permettre d’alléger vos contraintes administratives ; car en vous concentrant sur votre métier, vous gagnez indirectement de l’argent. Ici, vous trouverez aussi quelques astuces pour réaliser des économies concrètes.

Sophie de Courtivron

© JRCASAS

La carte carburant : toujours plus loin Les cartes carburant, qui coûtent entre 5 à 36 € par an (hors dépôt de garantie), évitent l’émission et le traitement des notes de frais (ce coût est estimé entre 30 et 50 € par salarié) ; l’entreprise est directement facturée. « Choisissez votre carte carburant selon vos priorités : la densité du réseau, le prix du carburant, si elle est multi-enseigne et/ou multi-énergie, les services associés (parkings…). Naviguez sur les simulateurs en ligne (Leclerc, Ticket Fleet Pro d’Endered…) », avise Alexandra Legendre, responsable du Pôle études et communication de la Ligue de défense des conducteurs. Chez Total (dont la carte a convaincu plus de 100 000 TPME), « l’espace client permet d’accéder à l’ensemble des données liées à la mobilité et à la gestion de la fl otte : transactions, coût global de possession de chaque véhicule, alerte si le véhicule roule trop ou pas assez en cas de leasing, documents fi scaux pour la TVS1… et même le montant des kilowatts chargés via les bornes électriques que nous commercialisons », énumère Gaëtane Pujol, chef de département Ventes locales chez Total. « Et on ne s’arrête pas là, prochainement une carte avec de nouvelles fonctionnalités va bientôt arriver, toujours dans le but de simplifi er la gestion de la mobilité ! »

Des astuces concrètes Pour optimiser les trajets sur autoroute, il est possible de fractionner les trajets en sortant et rentrant à nouveau (autoroute-eco.fr, l’appli Péago…). « On gagne 4,10 € sur le trajet Paris-Lille, illustre Alexandra Legendre. Il est bon de savoir aussi qu’il y a des heures creuses avec certaines sociétés d’autoroutes (comme Sanef), sur des trajets très précis. » Évitez de faire le plein sur l’autoroute (jusqu’à 20 centimes de plus par litre) ; à suivre cependant, l’arrivée des stations à bas prix (« Fulli » lancé par l’APRR2…). En outre, « il y a 30 % de réduction au péage via un abonnement télépéage (2,50 € par mois) si vous faites vingt trajets similaires par mois dans un sens ou dans l’autre », pointe Alexandra Legendre.

Quelques points de réfl exion « Les artisans auraient beaucoup à gagner en comparant les prix entre un contrat de leasing avec maintenance et un achat, car l’entretien coûte cher au bout de cinq ans », évoque Gaëtane Pujol. « Il n’y a pas beaucoup de capital à sortir au début, le coût d’investissement est lissé, et on peut changer pour un véhicule plus adapté si besoin », surenchérit Aymeric Weyland, spécialiste de la mobilité (co-fondateur de Mobility makers). « Si vous changez de voiture, penchez-vous sur la prime à la conversion (jusqu’à 5 000 € ; valable pour tous les carburants s’ils émettent maximum 109 g de CO2 par km3). Elle est valable pour la LOA et la LDD4 », poursuit Alexandra Legendre. Outil intelligent, le boîtier télématique connecté de Total permet « depuis l’entreprise, d’optimiser les trajets et de re-router les salariés », ajoute encore Gaëtane Pujol.

1. Taxe sur les véhicules des sociétés. 2. Fulli est 8 à 10 centimes moins chère que les autres stations d’autoroute, selon la société Autoroute-Paris-Rhin-Rhône (APRR). 3. Ou 137 g avec les nouvelles normes WLTP, en vigueur pour les véhicules acquis depuis le 5 mars 2020. 4. Location avec option d’achat et location longue durée.

COMPAREZ LE PRIX DES CARBURANTS (Diesel, SPE95-E10, GPL, SP98, SP95, E85) sur www.prix-carburants.gouv.fr

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