3 Japon avril 2015 Kyoto Inari Himeji Format A5

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Dimanche 19 avril Le Nozomi pour Kyoto Comme toujours quand on doit prendre un moyen de transport dans la matinée, on est réveillés très tôt, de peur de le manquer. Il est cinq heures, je suis réveillé. Tout va bien. Je paresse au lit en attendant sept heures. Douche, bouclage des valises et des sacs. Cela s'avère difficile. On va devoir se délester de quelques affaires non indispensables pour le retour. Petit déjeuner et départ pour la gare de Tokyo. Notre chemin est établi, avec escalators ou ascenseurs. Quinze minutes et c'est Tokyo station. La foule se déplace en tous sens, de façon erratique. On est en avance. On achète nos bentos pour le voyage. On adore les bentos dans le train. C'est beau, léger et bon. 10h25 on est installés en 6 D et 6E, dans la voiture 13. À 10h30, une petite mélodie nous informe que le départ est imminent. Le démarrage se fait en douceur. Tous les sièges sont placés dans le sens de la marche. C'est propre, non, c’est impeccable et plus d'un siège sur deux est inoccupé, pour l'instant. On doit faire un arrêt à Shinagawa dans la banlieue de Tokyo, puis à Shin-Yokohama, Nagoya et à Kyoto. Il poursuivra sa route sans nous vers Kobé, Hiroshima... Le ciel est gris et les banlieues traversées n'en finissent pas.

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Nous sommes partis depuis près d'une heure, la jeune fille passe avec son chariot garni de friandises sucrées et salées, de boissons chaudes et froides. Un parfum de poisson fumé et de sauce soja flotte dans le wagon. Après le passage de la demoiselle nous sortons nos bentos pour déjeuner. Elle nous a donné le signal.

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La demoiselle des bentos et des rafraĂŽchissements.

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Mon bento...

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Le mont Fuji apparaît soudain à droite. On en voit le pied et le bas des pentes enneigées. Le sommet parfait est perdu dans les nuages. On l'a vu !

Le mont Fuji… enfin le pied seulement !.

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Le contrôle des billets.

À chaque entrée et sortie dans le wagon, le contrôleur ou les vendeuses se retournent vers les passagers et s'incline pour saluer. J'avais oublié ce détail. Arrêt à Nagoya. Presque tous les sièges sont occupés. Il ne reste plus qu'une demi-heure. Il pleut maintenant. On est arrivés à Kyoto. Il nous faut prendre le métro jusqu'à notre studio aux Citadines Karasuma Gojo. On sait que la sortie de la station est à côté, mais quelle station déjà ? C'est la ligne qui va vers le nord. Il n’y en a que deux qui se croisent au centre de la ville... Direction l'office de tourisme dans la gare. Il y a foule. On entend, en suivant la file d'attente que les hôtels sont complets à Kyoto ! On est réservés. Ouf ! C'est notre tour, l'une des dix préposées et préposés nous accueille avec un large sourire. On lui explique notre problème. Elle nous indique la station et en profite pour nous vanter un ou deux site(s) à voir 126


absolument dans la ville. On la remercie, non sans lui avoir demandé le chemin du métro. En effet, il faut sortir de la gare et entrer dans la bouche de métro qui est sur le parvis... Une station plus loin on est déjà arrivés : Dojo. La résidence n'a pas bougé depuis la dernière fois. À la réception on trouve nos réservations sans problème, mais on nous demande qui prévenir au Japon ou à l'étranger en cas de besoin... C'est la première que l'on nous demande cela. On indique le téléphone de Stéphanie au Canada. On nous donne finalement nos cartesclefs et nous voilà au cinquième étage. Studio 505. Parfait. Il donne sur l'avenue mais est parfaitement insonorisé; et en plus les voitures ne sont pas des diesel, donc peu de nuisances sonores et ... olfactives. Il est 14 heures. On se repose, traîner les bagages n'est pas une sinécure à nos âges.

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Notre quartier Ă Kyoto : Karasuma-Gojo.

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La vue de notre studio aux Citadines.

Une heure de calme et de détente. Et si on allait faire un tour du côté des galeries couvertes, à vingt minutes d'ici ? On y va. La foule du dimanche soir déambule tranquillement. On passe 129


devant le magasin où l'on achète notre thé vert matcha, devant la boutique à 100 yens, celle à 300 yens, le magasin où nous avions trouvé des jinbeis pour Arthur et Léonard, il y a un an et demi. Cette fois-ci, on ne trouve pas notre bonheur pour Arthur. Il n’y a pas sa taille. Mais un peu plus loin, un autre magasin propose exactement ce que nous cherchons. Gagné !

La folie des petits personnages dans les magasins..

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AllĂŠe couverte.

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Rencontre inattendue avec un personnage que nous connaissons bien‌ Arthur et LÊonard aussi.

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Machine à fabriquer des gâteaux.

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On termine notre balade en empruntant les petites ruelles qui conduisent chez nous. C'est calme, c'est coquet, il y a des fleurs devant les maisons, même s'il n'y a que trente centimètres disponibles sur le trottoir, des plantes agrémentent la ruelle. On s'arrête au petit supermarché Fresco et on achète notre repas du soir : brochettes de poulet au saté, riz cuit, edamames (des 134


sortes de fèves cuites) et puis de la bière, de l'ananas frais en tranches, du lait, du beurre, de la confiture... pour le petitdéjeuner. Douche, apéritif au Champagne (apporté de France pour célébrer notre voyage au Japon), repas et un coup d'œil à la télévision : CNN, BBC, FOX... De la « daube ». Rien de ce que l'on pourrait avoir envie de regarder. Bonne nuit.

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Lundi 20 avril Il pleut toute la journée

On a bien dormi. La chambre est confortable. Dehors c'est un vrai lundi matin de m... Heureusement on ne travaille pas. Que va-t-on faire de cette journée prévue par la météo avec de la pluie qui forcit en matinée, puis qui est abondante l'aprèsmidi et qui se maintient en soirée ! On va refaire des galeries 136


couvertes et du shopping dans la ville souterraine près de la gare. On constate que la ville est infestée de Français de tous âges, même avec des enfants... ce sont les vacances scolaires en France. La galerie Nishiki sent le poisson fumé ! Les étals proposent toutes sortes de victuailles... et notamment du poisson sous les formes les plus variées, cuit ou cru, fumé ou non. Un petit expresso chez Doutor (non je ne fais aucune publicité pour cette chaine de cafés !). C'est celui dont les murs sont cachés par des rideaux imprimés représentant des rayonnages de bibliothèque. On s'y sent merveilleusement bien. Retour au studio puis nous allons sous et autour de la gare en métro. Retour du shopping bredouille..., on a déjà tout acheté et nos bagages explosent ! Apéritif avec le reste de Champagne de la veille. C'est bon ! Repas. Douche et détente en yukata. Le vêtement du confort. Demain le soleil doit revenir.

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Mardi 21 avril Le Temple Kiyumisu Dera et puis Fushimi Inari Avec le retour du soleil, dès le matin, nous sommes plein d'entrain. Après un solide petit déjeuner, nous partons à l'assaut du temple Kiyomisu-Dera, celui qui surplombe la ville. On s'y rend à pied. C'est à peine trois quarts d'heure de marche. Tout droit depuis notre hébergement, on traverse la rivière et puis... là on s'emmêle un peu. Si bien qu'on se retrouve dans un immense cimetière où s'étagent les tombes sur les flancs de la colline. Des psalmodies et des paroles nous laissent penser que des cérémonies sont en cours. Et puis, une tour, comme un clocher apparaît au détour du chemin escarpé. On reconnaît un bâtiment du temple. On se dirige vers lui. C'est bien ça. On arrive à l'entrée du Kiyumizu-Dera. La foule est là, notamment de nombreux touristes chinois qui suivent le fanion de leur guide en passant devant tout le monde sans aucun égard. Il y a aussi beaucoup de jeunes collégiens et collégiennes par groupes de 4 à 10 qui visitent cette merveille de leur patrimoine national. La foule est dense. On se photographie partout à l'aide de son téléphone intelligent (ou pas...), l'appareil placé au bout d'un bras ressemblant à un pied photographique. C'est "moi devant tout et n'importe quoi" !

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Le Kiyumisu Dera, apparaĂŽt au dĂŠtour du chemin.

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Jeunes filles en yukatas dans les ruelles menant au Kiyumisu Dera. 140


Quelques jeunes filles portent un yukata, généralement loué pour la journée. C'est très joli dans ce cadre. Un loueur se trouve tout près de là où nous logeons. On voit les jeunes filles et parfois les jeunes hommes arriver en taxi en tenue "normale" et ressortir en "japonaise traditionnelle". Un petit tour autour du temple puis nous redescendons par la rue des boutiques de souvenirs, de thé, de gâteaux, de glaces et les restaurants. La rue de la foule.

Les groupes scolaires et la foule des touristes au Kiyumisu Dera.

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L'après-midi, nous allons à Fushimi Inari. Un sanctuaire qui se trouve en périphérie de la ville. Un train nous y dépose en moins de dix minutes depuis la gare de Kyoto. L'entrée du temple est face à la sortie de la gare. Il n'y a pas plus simple. Le torii orange nous accueille. Les bâtiments se profilent derrière lui en orange et or. C'est magnifique.

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Le torii à l’entrée du sanctuaire de Fushimi Inari. Fontaine pour la purification.

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Accrochage des voeux.

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Le temple de Fushimi Inari.

On se purifie aux sources en se passant de l'eau sur les mains à l'aide des louches en bois. Après quelques esplanades, nous attaquons la montée par les escaliers. C'est un chemin de plusieurs kilomètres à flanc de montagne qui ressemble à une galerie formée par des milliers de toriis offerts par des familles ou des entreprises dans le but d'obtenir un quelconque avantage céleste.

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Enfilade de portiques.

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Portiques formant un couloir dans la montée de la colline.

Ce temple est consacré aux divinités de l'agriculture. Des renards trônent un peu partout, ils protègent contre les prédateurs des moissons. La marche est difficile au début de la montée. Les groupes encombrent l'étroit passage. Puis, peu à peu, au fil de la montée, la densité devient plus faible. À plusieurs reprises des embranchements permettent de redescendre en faisant une boucle. C'est dur. C'est très beau. Et puis après une heure de marche en serpentant sous les portiques orange, nous atteignons le sommet. Des petits autels ont parsemés la montée. Des bougies y brûlent. Des fontaines s'offrent pour les ablutions. On va maintenant redescendre. C'est plus dangereux que la 148


montée, à cause de la fatigue musculaire et les talons tapent à chaque pas sur les marches où ruisselle parfois de l'eau. On est dans la forêt sous des toriis vermoulus, parfois il ne subsiste que le socle en ciment. C'est maintenant le retour sur les esplanades du départ. La cohue est là. C'est un beau pèlerinage. Mais on va s’en souvenir dans les jours suivants… Retour à la gare. Sur le quai le monde attend le prochain train pour Kyoto Station. Il y a beaucoup de monde. À mesure que les gens arrivent, ils se placent en arrière de ceux qui sont présents sur le quai. Impressionnant ce savoir vivre et ce respect. Dans la gare de Kyoto, on cherche l'entrée du « subway », pas bien claire. On en profite pour aller boire un expresso, le premier de la journée !... chez qui vous savez. Retour aux Citadines en passant par le supermarché pour le repas du soir : salade mixte et œuf dur.

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Mercredi 22 avril Le sentier des philosophes et le quartier de Gion dans Kyoto Ce matin, le réveil est difficile, les exploits de la veille se font sentir. Les mollets sont douloureux. Mais on a planifié une promenade le long du sentier des philosophes. Alors on se fait un peu violence et on part en métro pour la station Keage. On sort en face de l'hôtel Westin Miyako. On connaît bien cet endroit maintenant, on s'y est un peu perdus au cours de l'été 2013. On avait voulu voir le sentier des philosophes le soir, à la lumière de lampions ou quelque chose de romantique comme ça. Rien. Dommage car ça pourrait être beau. Donc on traverse la rue et on passe un petit tunnel sous une ancienne ligne de chemins de fer désaffectée. On débouche en bonne direction pour le temple Nanzen-Ji. Il suffit de marcher trois minutes en suivant la rue qui serpente. Soudain il est là, entre les feuillages. Majestueux, colossal et élégant. Tout en bois, de couleur brune, presque noire. Le parc qui l'entoure est planté d'érables verts ou rouges. C'est paisible et tout simplement beau. Peu de monde dans ce sanctuaire, ce n'est pas déplaisant. On le traverse et on continue vers le temple Eikan-Do, tout aussi élégant et calme. C'est vraiment le matin qu'il est le plus agréable de visiter ces temples.

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Le temple Nanzen-Ji.

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Le temple Nanzen-Ji.

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Le temple Eikan-Do.

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Dans les rues près du sentier des philosophes.

Par des petites ruelles, on continue. Elles sont bordées de maison basses précédées d'un porche en bois et d'un minuscule jardin. De charmants petits univers accueillent les visiteurs. Et 154


puis, un gazouillis se fait entendre... On approche du ruisseau. On tourne à gauche et c'est ici que commence le sentier des philosophes.

Le sentier des philosophes et son ruisseau.

Un ruisseau dont on aperçoit le fond coule doucement, bordé par un chemin piétonnier de chaque côté et une piste pour vélos. Des arbres bordent le sentier. Ils semblent se pencher sur l'onde pour s'y regarder, ce sont des cerisiers, des prunus et des érables. Seuls les prunus offrent encore leurs fleurs roses, les pétales blancs des fleurs de cerisiers sont tombés à terre ou dans l’eau et ils ont laissé place au vert frais des nouvelles feuilles. Dans le ruisseau, des poissons bien dodus ondulent doucement face au courant en faisannt du sur-place. Sur le 155


chemin des philosophes, il n’y a pas beaucoup de monde... Les seuls touristes semblent être encore des Français, particulièrement nombreux à Kyoto !

Un pont sur le ruisseau que longe le sentier.

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Une ĂŠchoppe sur le sentier des philosophes.

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Ça et là , des passerelles enjambent le ruisseau. Un peintre est installÊ sur la berge avec ses feuilles de papier, ses pinceaux, et ses couleurs. 158


La promenade philosophique se poursuit dans la sérénité. Une petite heure de marche. Des bancs, des cafés, des maisons de thé, des restaurants et quelques magasins pour touristes invitent à faire une pause et à méditer. Les heureux propriétaires des petites maisonnettes qui bordent le sentier peuvent profiter à loisir de cet environnement exceptionnellement poétique. La promenade touche à sa fin. Le ruisseau vire à gauche. On retrouve l'animation de la ville avec ses automobiles. Une mauvaise idée nous passe par la tête : regagner le métro à la station Imadegawa-Dori à pied. En fait c'est près de trois kilomètres que nous allons parcourir en suivant une grande avenue sans grand charme. Nos jambes vont nous maudire… Retour à notre studio. Un bon repos mérité n'est pas superflu. En fin d'après-midi, c'est dans le quartier de Gion, celui des geishas autrefois, que nous avons prévu une visite. On s'y rend encore à pied en longeant les berges de la rivière Kamo-gawa, littéralement la « rivière aux canards ». À cette heure c'est agréable. Des couples en yukatas sont assis sur l'herbe des berges. C’est le rendez-vous des amoureux.

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Promenade sur les bords de la « rivière aux canards ». Quatre jeunes filles en yukata.

Sur le pont à l’entrée du quartier de Gion. 160


Arcades couvertes dans la partie moderne de Gion.

On arrive à Gion. La foule a envahi le quartier. C'est vraiment très touristique. De nombreux groupes bloquent le passage et se photographient devant les entrées des maisons. Une "geisha", le visage blanchi attend pour traverser la rue. Droite, raide dans son kimono. Sur sa nuque, la poudre blanche absente laisse voir la peau nue en formant comme deux dents. Elle traverse à petits pas sous le regard des touristes. Un ruisseau, des ponts, des maisons de bois et de très nombreux restaurants ou maisons de thé, voilà le quartier de Gion… avec, parfois en fin d’après-midi la silhouette d’une geisha.

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La silhouette d’une « geisha » passe… 162


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Un couple en yukata passe. Elle consulte son tĂŠlĂŠphone !

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Brocanteur Ă Gion.

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Gion. Les anciennes maisons.

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Ruelles de Gion.

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Les bonnes affaires c’est ici !

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Jeudi 23 avril Le château d'Himeji

Un soleil éclatant brille, tout neuf dans le ciel. Les jambes encore un peu raides et douloureuses, on se lève pour aller à Himeji. Il est six heures du matin. À sept heures, on se rend à la gare de Kyoto pour prendre un train JR, rapide mais omnibus quand même. On attrape à 7h32 un train qui relie les deux villes en s'arrêtant une dizaine de fois. Il est bondé. La première demi-heure se fait debout mais ensuite les salarymen étant descendus on peut s'asseoir, très confortablement. Une 172


heure trente plus tard nous arrivons à Hmeji. Depuis la gare ultramoderne on aperçoit le château. C'est une sorte de piècemontée blanche avec des toits gris empilés les uns sur les autres. Il est à un kilomètre de la gare. Une large avenue bordée d'arbres et de fleurs, des rhododendrons et des azalées, nous y conduit.

Des groupes scolaires posent pour la photo de classe au pied du château. Voilà qui sera un beau souvenir pour l'année 2015.

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Les douves et le château d’Himeji. Photo de classe devant le château.

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Nous faisons la visite du château en évitant la montée par les échelles de meuniers et la descente. On juge cela un peu trop dangereux et fatigant pour nous. L'intérieur est vide et la vue sur la ville n'est pas ce qui nous a amenés ici. On est dans une construction médiévale avec meurtrières, coins et recoins, un endroit pas très sympathique pour des assaillants. Tout est fait pour les estourbir, les embrocher, les découper.

Cours intérieures, portes et recoins dans le château d’Himeji.

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On poursuit par les jardins, Koko-en. Ils sont au nombre de neuf et chacun est différent par sa végétation ou sa destination : jardin de fleurs, de bambous, maison de thé, pépinière, bonsaïs...

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Futurs mariÊs dans les jardins du château.

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Dans les bassins pullulent les carpes, plus de deux cent cinquante et elles sont énormes. Au détour d'un chemin, nous rencontrons de futurs mariés posant pour les traditionnelles photos de mariage. Les kimonos sont sublimes, les marié(e)s aussi ! Ils se laissent photographier avec complaisance. Nous traversons un à un tous les jardins. La foule n'est pas encore là, visiter et photographier ne pose aucun problème.

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Carpes dans les bassins du parc du château d’Himeji.

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Photos de mariage dans l’un des jardins.

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Voilà, c'est la fin de la visite. On retourne tranquillement vers la gare. D'autant plus tranquillement qu'une petite douleur s'est invitée à mon côté gauche, vers les reins et que je crains de ne plus pouvoir bouger demain matin lors de notre déménagement pour Osaka avec les valises ! La ville de Himeji semble agréable, calme et sereine. Très provinciale. C'est un peu Versailles avec son château et la certitude d'être un endroit comme aucun autre. Il est 11h30 et nous sommes à la gare. À 11h40, un train nous ramène à Kyoto. Le dos va plutôt bien. Comme on est en tête de ligne, on est assis et en plus on a changé la position du dossier pour être dans le sens de la marche. Dans ces trains, les groupes de deux sièges ont un dossier articulé, ce qui permet de placer le dossier en avant ou en arrière, donc dans le sens de la marche ou en carré si on le souhaite. Une idée simple et bien pratique.

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