MEMOIRE D'ARCHITECTURE - Chris NGOMA SOLY

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REMERCIEMENTS

La relation Ville-Fleuve Comment réconcilier une population avec son fleuve au moyen d’une Architecture? cas de Brazzaville et le Fleuve Congo

Mémoire d’Architecture élaboré par NGOMA SOLY Nathsy Chris , Tunis 2016-17

Ce mémoire d’Architecture marque une grande période de ma vie en tant qu’étudiant. Par cet occasion, je voudrai d’abord remercier le Seigneur pour le souffle de vie et les miracles qu’Il ne cesse de faire dans nos vies. Ainsi, je tiens à remercier les universités qui ont assuré ma formation en Architecture: L’université ESAD qui a finalisé ma formation et l’université ULT qui a débuté ma formation. Mes remerciements sont aussi adressés à mon directeur de mémoire Mr Sami MIMITA, pour m’avoir guidé dans cette étape de ma formation. Ainsi qu’à Mme Afef KHOUFI, Mr Ghazi Ben ISMAI, Mr Rached TRIKI, Mme Rym Ben YOUNES, Mr Ghassen OUADERNI, Mr Mouldi CHABANI et Mme Karelle KOUBATIKA ainsi que tous les enseignants et les administrations de diverses universités qui ont joué un grand rôle dans ma formation et n’ont cessé de me transmettre leur savoir. Mes remerciements s’adressent aussi à Mr Claude PRELORENZO et Mme Ines MIMITA, qui m’ont fait part de leurs connaissances en urbanisme et sociologie pour l’élaboration de mon mémoire d’Architecture.

DÉDICACES

«Il y a quelque chose de plus audacieux et de plus magistral dans les traits grossiers et désordonnés de la nature que dans les touches de pinceau et les embellissements de l’art»

Je dédie ce mémoire à mes parents (Gaspard NGOMA et Pélagie MVOULA) et la famille NGOMA (mes frères: Byzances, Telly, Randy, Gasparick, Merveil), ceux qui ont sans cesse cru en moi et m’ont soutenu dans toutes les étapes de ma vie, ainsi qu’à ma famille au Congo et ailleurs. Ce mémoire n’aurait pas pu être élaboré sans le soutien de mes amis, ma petite famille et compagnons: Axelle BATOUNGUIDIO, Cédric BAKOUMBA, Eric AGUIAR, Espérance NKENGUE, Franck TODOZAN, Yoro GADO, Nathalie TRAORE, Rayan AMIRA, Adem ELOUZI, Vahid NGANYADE, Bedis HANINI, Maher Ben YOUNES, Kobenan NGARKETE, Rachid AHMED, Mauried ATAYI, Romaric NGUESSAN, Valdo MAYOULOU, El Hakam ADEJOUMA, Begny BOUANGA, Christian KITADI, Gelda MATHAS, Meil DINGHA, Armel BATI, Guelesse MOUGANI, Ludiche DIELLA, Victor NONON SAA, Carloce ATOEME, Exaucé DUBON, Sept Xavi, Ranya Raiina, Sabrine et Dalel JERTILA, Maryse Edna, Henrielle OUBADIA, Ruthe LOUEMBA et Rose B., Doria BATOUNGUIDIO, Chris BONO, Junior NGUEIBILI, Pharel O. , Mira J., Stephanie M. , Cécilia K., Hilda B., Colombe B., Olfa BELFEKI, Raluca T., Sethline POATI, Allégra TCHIKAYA, Kael DIRAT, Grace TCHIKAYA DIRA, Richard SIANARD,... Ainsi qu’à LADDUA, AESCT (B.E. 2015-2016) et Afri-Act.

Philip Jodidio, LANDSCAPE, Architecture now! , Introduction, édition Taschen, Bonn 2012, P.37


SOMMAIRE : Introduction • •

P.06

Problématique

P.08 Constat sur la relation : Ville et Littoral..........................................................P.08 Questionnements relatifs à la problématique.............................................P.09

Méthodologie d’approche

P.10

Partie I : NOTIONS ET CAS SOCIAUX RELATIFS AU LITTORAL

III. Résumé d’analyses de la Ville de Brazzaville 1. Synthèse et point de vue sur l’état des lieux................................................P.52 2. Choix du terrain.....................................................................................................P.53 3. Choix du projet.......................................................................................................P.53 4. Les enjeux d’un Parc Urbain à Brazzaville....................................................P.54

Chapitre 4: Choix et Analyses des projets de référence

Chapitre 1: Ville et Littoral: Généralités sur les notions

P.55 1- Projet N°1 : Dryline - Big U.................................................................................P.56 2- Projet N°2 : Cabecera Park.................................................................................P.66 3- Projet N°3 : Les Folies de Bernard Tschumi - Parc de la Villette..............P.74

P.11

1. Définitions des termes a- Littoral..............................................................................................................P.12 b- Fleuve...............................................................................................................P.12 c- Ville...................................................................................................................P.12 2. Développement d’une ville..............................................................................P.13 3. Problèmes des villes du littoral......................................................................P.15

Chapitre 2: Fleuves et littoraux: espaces de vie incontournables

P.18 4. Importance d’un cours d’eau dans une ville..............................................P.19 5. Interaction entre population et cours d’eau..............................................P.21

6. Les littoraux: a- Espaces de vie?.............................................................................................P.23 b- Les littoraux au fil du temps......................................................................P.24 c- Littorale et Architecture..............................................................................P.25

Partie II : ÉTUDE DES MOYENS DE RECONCILIATION DE LA VILLE ET LE FLEUVE Chapitre 3: Historique et analyses de Brazzaville

3- Tissu urbain de Brazzaville.................................................................................P.44 4- Équipements (activités du littoral)...................................................................P.47 5- Structure urbaine et transports en commun................................................P.50

P.26

I. Présentation de Brazzaville 1- Situation géographique...........................................................................................P.27 2- Données statistiques et environnementales.....................................................P.28 3- Historique de la ville de Brazzaville P.29 a- Premières occupations...............................................................................P.29 b- Évolution du tissu urbain...........................................................................P.32 c- Activités sur le littorale...............................................................................P.35 II. Analyses de la ville de Brazzaville 1- Hydrographie et caractéristiques climatiques de la ville..........................P.37 2- Topographie et relief de Brazzaville................................................................P.39

Partie III : CONCEPTION DU PROJET (PARC URBAIN COMME HYPOTHESE)

P.84

1. Choix du type de projet : a- Choix du site...............................................................................................P.85 b- Choix du projet: description..................................................................P.87 c- Analyses environnementales du site...................................................P.89 2. Programme et Organigramme a- Déduction du programme en fonction des besoins........................P.93 b- Programme.................................................................................................P.94 c- Organigramme............................................................................................P.95 3. Idées de conception a- Parti architectural......................................................................................P.96 b- Implantation...............................................................................................P.97 4. Volumétrie et Forme..............................................................................................P.100 5. Relations spatiales..................................................................................................P.103 6. Séquences visuelles................................................................................................P.105

Conclusion o o o o

P.108

Bibliographie...............................................................................................................P.109 Vidéographie...............................................................................................................P.110 Tableaux des Figures.................................................................................................P.111 Webographie...............................................................................................................P.118


INTRODUCTION Les littoraux, définis comme étant une zone sinueuse où s’établit le contact entre la mer ou un lac et la terre (selon le dictionnaire LAROUSSE). En effet, ils sont considérés comme espaces de vies (aussi bien humaine que végétale et animale), ainsi que des espaces indispensables et peut-être un des plus importants sur terre. Ceux-ci ont joué un rôle important dans le développement des civilisations, car les villes se multiplient, les cités naissent, les places font apparition et les hommes s’y installent portant avec eux toutes activités liées au cours d’eau : commerce, pêche, industrie, culture, tourisme, conquête…

Dans ce mémoire, nous allons donc développer et proposer des interventions pour faire face aux problèmes relatifs à la relation entre la Ville et son littoral tout en gardant un regard d’observateur et d’analyste. En effet, Carlo Scarpa disait : « Je dessine parce que je veux voire»3, c’est donc pour justifier le fait qu’il ne s’agit pas seulement de dire ou de pointer du doigt les problèmes, mais d’agir en dessinant des desseins et en les réalisant; tel est notre devoir en tant qu’Architecte.

A travers les mots de Hérodote qui disait : « l’Égypte est un don du Nil »1, celui-ci montre l’importance du fleuve dans le développement d’une ville ou d’un pays. Depuis des années, les cours d’eau ont souvent été les sources d’alimentation des villes, ils ont joué un rôle important dans l’accessibilité, l’économie et l’urbanisation de ces villes, mais aussi source de conquête et d’insécurité. En effet, certaines villes du littoral ont toujours eu une relation étroitement liée ou intime avec les cours d’eau qui les alimentent. Il ne suffit que d’avoir un regard analytique sur ces métropoles qui ont accès à un cours d’eau, c’est le cas de : Hongkong, Rotterdam, Tunis, Casablanca, Brasília, Cotonou… Le cas du fleuve Congo qui est classé selon son débit : deuxième fleuve le plus puissant au monde après l’Amazonie (en Amérique Latine), et celui séparant les deux capitales les plus proches du monde soit : Brazzaville et Kinshasa. En effet, le fleuve a contribué au développement de Brazzaville et au mode de vie de sa population. Mais la relation entre la ville et son fleuve qui change au fils du temps, suivant les fonctions attribuées à son littorale devient d’autre part critique. Or l’urbanisation de la ville de Brazzaville qui était un tout petit village de pêcheurs et chasseurs suit aussi son cours. Il faudrait remonter le temps afin d’y trouver des solutions pour le futur comme l’indique le philosophe Nietzsche : « L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue »2. Pour lui la prise de connaissance du passé et de ses erreurs est très importante pour l’établissement d’un meilleur avenir.

1. Hérodote, historien grec, surnommé le «Père de l’Histoire», vers 480 av. notre ère. Cf. Hérodote, Histoires, Livre II, Euterpe, § 5, Texte établi et traduit par Ph. E. Legrand, Paris, Société d’Édition « Les Belles Lettres », Collection des Universités de France publiée sous le patronage de l’Association Guillaume Budé, 1972, pp. 68-69 2. Friedrich Nietzsche (1844-1900) Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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3. Carlo SCARPA, Los, Sergio (2002). Carlo Scarpa. Köln ; Paris : Taschen, p.13 Cf. TP1-ÉTUDE D’UNE PENSÉE CONSTRUCTIVE D’ARCHITECTE, Carlo Scarpa Musée du Castelvecchio (19561973), Par : Léa Paquet et Marilie Perron

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PROBLÉMATIQUE Depuis toujours, le fleuve Congo et la ville de Brazzaville demeure étroitement liés. Comme tout autre cours d’eau alimentant une ville du littoral, le fleuve joue un rôle important dans l’importation et l’exportation des marchandises vers la Capitale. Le bois est la principale ressource utilisant le transport fluvial au Congo car le Nord du pays constitue un gisement forestier. À cela s’ajoutent les autres produits à destination commerciale et industrielle. Le fleuve assure également la communication entre Brazzaville et les autres villes ou villages. Le transport de la population s’effectue aussi suivant le cours du fleuve, car il lie le Nord du pays à certaines régions du sud et surtout du centre (tel est le cas de Brazzaville). Le développement économique et urbain de la capitale du pays dépend du fleuve Congo. Certes, la ville et le fleuve forment « UN », mais la population de Brazzaville subit la transformation de sa ville, ce qui marque une distance entre elle et son fleuve suite à l’occupation de son littoral et certains projets qui y voient le jour. Cette relation étant partiellement « Tabou » dans le sens où l’on prétend dire que « le fleuve regorge des esprits surnaturels » suivant certaines coutumes congolaises. Cette étique mystérieuse se poursuit dans la croyance en l’existence d’une déesse des eaux nommée « MAMI WATA ». L’urbanisation de la ville a toujours suivi le cours du fleuve, au départ le littoral servait pour une agriculture vivrière car les zones marécageuses le constituant, offrent un univers favorable pour cette agriculture qui jusque-là est à petit échelle. A cela s’ajoute : la pêche et bien d’autres activités liées au littoral. En effet, la population pouvait au moins avoir accès au fleuve. Aujourd’hui le littoral se voit envahir par certains projets, car sa privatisation cause une rupture de relation entre le fleuve et la population de Brazzaville.

Certains habitants des rives du fleuve sont contraints d’être délocalisés sous pression du foncier, d’autres vivent en oubliant l’existence du fleuve car ils n’ont pas accès à celui-ci. Or le fleuve serait un atout pour la population. Le fleuve pourrait être considérer comme « symbole de l’unité » de la population. Il faut donc pousser sa réflexion loin afin de trouver certaines solutions architecturales et urbaines comme l’indique Gaston BACHELARD : « l’imagination augmente les valeurs de la réalité »2, il est donc donné à tout concepteur de rêver, d’imaginer et de réfléchir afin de se projeter dans l’avenir pour en tirer des solutions d’ordre sociales, architecturales, urbaines… Afin de trouver certaines solutions, il faut donc aller dans la profondeur des choses et s’interroger. C’est pourquoi Louis KAHN relatait : « un énoncé de problème demeure un système ouvert »3, celui-ci voulait justement élever le questionnement au-dessus des sempiternelles embûches de la conception, il faut que l’objet architectural soit en relation non seulement avec son sujet mais aussi avec le projet. A cela, plusieurs questions font apparitions, telles :

Comment réconcilier la population avec son fleuve au moyen d’une Architecture?

La ville de Brazzaville, évolue-t-elle au détriment du fleuve Congo?

Quel serait le moyen propice pour inviter la population vers le fleuve?

?

Quelle serait l’interaction du fleuve Congo avec le mode de vie des Brazzavillois Comment intervenir?

En effet, d’après le rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de BRAZZAVILLE pour l’actualisation des Schémas Directeurs d’Urbanisme établit par le bureau KEIOS en Décembre 2014 : « En outre, on observe que la ville s’est développée en donnant pratiquement dos au Fleuve Congo, car aucun aménagement n’est fait pour permettre aux populations de profiter quotidiennement de cet important cours d’eau tant du point de vue des loisirs que des activités lucratives. »1 ici la problématique du rapport de la ville avec son littoral refait surface.

1. ACTUALISATION DES SCHÉMAS DIRECTEURS DES VILLES DE BRAZZAVILLE ET POINTE NOIRE, Rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de BRAZZAVILLE, KEIOS, Décembre 2014, p. 01 (introduction) Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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2. GASTON BACHELARD, la poétique de l’espace, Edition Quadrige/P.U. F, 1981, P.23 3. Louis KAHN I (1996), silence et lumière, les éditions du Linteau, Paris, P.299 Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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MÉTHODOLOGIE D’APPROCHE

• LA DEUXIÈME PARTIE, elle concerne les analyses et traite le cas de Brazzaville de manière approfondie pour en déduire le choix du site et le choix du type de projet en réponse à la problématique de réconciliation. Cette partie concerne aussi les analyses de projet pris comme exemples partout dans le monde et ayant un rapport: soit avec la problématique, soit avec la nature du projet ou la méthodologie de conception.

Dans ce chapitre de: Ville et Littoral: Généralités sur les notions, nous développons de façon générale les notions de base relatives à l’urbain et le littoral. Ce chapitre définit les termes les plus utilisés dans le mémoire, traite les problèmes de certaines villes du littoral ainsi que les moyens de développement de certaines villes en Afrique.

• Enfin, LA PARTIE CONCEPTUELLE, c’est la conception d’un projet qui sera la réponse à la problématique posée tout en gardant la logique résultant des analyses faites et synthèses.

Espace public, Lagos - NIGERIA, Copyright| www.nationalgeographic.fr

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Ville et Littoral: Généralités sur les notions

Ce mémoire est structuré suivant une organisation progressive qui traite la notion de ville et littoral d’un cas général, à des analyses particulières de Brazzaville et les projets de référence, pour aboutir à une étude approfondie d’un projet de parc urbain comme moyen de réconcilier la population avec son fleuve. Il se divise en trois grandes parties: • LA PREMIERE PARTIE, elle contient deux chapitres et traite de façon générale les notions de base de la ville, le littoral et le fleuve. Elle développe aussi l’aspect social de la relation entre population et fleuve Congo.


2. Développement d’une ville

1. Définitions des termes a- Littorale

Figure 1|Les plages du littorale Vendéen, vue aérienne

Zone sinueuse où s’établit le contact entre la mer ou un lac et la terre. (Le terme a un sens plus large que rivage et côte, qui désignent respectivement les domaines du littoral soumis directement ou indirectement à l’action de la mer). (D’après le dictionnaire LAROUSSE) En effet le littoral concerne la liaison entre terre et cours d’eau au sens plus large qu’uniquement la mer et les côtes. On rencontre plusieurs types de littoral, dont: les côtes, les mangroves, les dunes, les galets, ...

c- Fleuve

Figure 2|vue aérienne, fleuve Congo

On définit un fleuve comme étant un cours d’eau permanent et d’importance significative qui peut aboutir à un désert ou qui se jette dans la mer ou l’océan ou encore un autre fleuve En revanche, la différence entre un fleuve et une rivière est que : -Le fleuve a un régime hydrographique plus important que la rivière -Une rivière peut être l’affluent d’un fleuve et pas le sens inverse

b- Ville Dans son sens étymologique, le mot « Ville » vient du latin « Villa » qui signifie maison de compagne. Mais avec le temps, le terme de Ville évolue. Aujourd’hui, on désigne par Ville : un milieu urbain comprenant une forte population et aménagé de façon à trouver des activités comme : l’habitat, le commerce, l’industrie, l’éducation, la politique, la culture. De nos jours, certaines qualifications sont attribuées aux villes en fonction des activités dominantes dans celles-ci, on y trouve : les capitales politiques, les capitales économiques, les villes touristiques ou cultuFigure 3|Vue aérienne, Brazzaville , CONGO relles... Par ailleurs, les critères de qualifications d’une Ville varient d’un pays à un autre. Certains pays comme l’Algérie qualifie une ville du fait que ce soit une agglomération de plus de 20 000 habitants, d’autres la définissent en fonction des provinces, de son histoire, de l’écart entre les habitations, … En effet, une Agglomération est un ensemble comprenant une ville-centre (centre administratif) et les banlieues (ou quartiers périphériques). Ainsi une mégalopole est un ensemble d’agglomérations regroupés dont les banlieues finissent par se joindre, ce qui est différent d’une mégapole, définie comme étant une agglomération de plus de 10 millions d’habitants selon l’ONU.

Figure 4 | Carte de l’urbanisation par pays en 2006 (www.wikipedia.com)

Le début du XXème siècle se caractérise par l’étalement urbain et la métropolisation (concentration de la population et des activités dans les principales villes). Avec l’exode rurale, grand nombre de la population venant de l’arrière-pays migre vers les villes à la recherche d’emplois, on observe une grande croissance démographique dans les zones urbaines. Les villes du littorale, souvent convoitées, deviennent des grands pôles urbains dans certains pays vu leurs situations stratégiques et leurs atouts économiques. C’est le cas de Rio de Janeiro, New-York, Casablanca, et autres… L’Afrique demeure le continent le moins urbanisé du globe terrestre, ainsi le taux d’urbanisation du continent est réparti de sorte à ce que : les pays du Nord et quelques du Sud (comme la République Sud-africaine) ont un taux d’urbanisation de plus de 50% dans, celui des pays peu peuplés du littoral occidental environne les 50% et un faible taux dans les pays du Sahel et ceux de l’Est. On recense une concentration de la population dans les villes principalement dont les capitales politiques et les villes du littoral. Cette concentration de la population est d’autre part le résultat de l’exode rurale qui est un phénomène incontournable dans cette zone du globe terrestre. Le continent possède un dynamisme urbain classé parmi les plus élevé au rang mondial. En République

Figure 5|Vue aérienne, Cape-Town, Afrique-du-sud.

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3. Problèmes des villes du littorale

Figure 6|Vue aérienne, zone urbaine, Brazzaville

du Congo par exemple, 40% de la population du pays habite à Brazzaville (la capitale). Avec une croissance démographique qui ne cesse d’augmenter ces dernières décennies, on recense que l’expérience de vie en Afrique est moins élevée qu’en occident, cela est dû au manque des équipements sociaux et de première nécessité. Ainsi dans les pays africains, plus de 50% de la population est jeune, cela pourrait être un atout du fait d’une main-d’œuvre permanente mais aussi d’une grande demande d’emplois. Il faut donc prendre des mesures et profiter des avantages de ce facteur démographique. Vu la croissance urbaine et démographique, certaines mesures doivent être prises. Certaines villes s’orientent vers le développement durable, le tourisme, l’écotourisme et les loisirs ainsi que le développement du secteur industriel et agroalimentaire. Ceux-ci deviennent un des défis majeurs pour ces Fig. 7 |Schéma du développement durable (www.wikipedia.com) villes. On parle alors d’un taux d’urbanisation environnant les 40% dans certaines régions d’Afrique. Dans certaines périphéries (banlieues) des villes, se localisent des bidonvilles et des zones d’habitat précaires ou spontanés. Les bidonvilles deviennent un fléau qui d’autre part empêche le développement d’une ville. Ainsi le développement d’une ville dépend d’un bon aménagement urbain tout en tenant compte du mode vie des habitants, aussi de la mixité sociale, d’un bon réseau de voies de communication, d’une diversité d’emplois et d’activités ; ceux sur les plans économiques, sociaux, industriels, culturels, éducatifs, sportifs… De nos jours, on parle de développement durable et parfois d’écoquartiers, des concepts contemporains qui œuvrent pour un bon équilibre social, économique et la protection de l’écosystème.

Ils ont pour objectifs : • Préserver et gérer durablement les ressources de la planète (énergie, air, eau, sol, climat, matériaux, biodiversité) • Améliorer la qualité de l’environnement local (qualité sanitaire, réduction des nuisances et des risques) • Améliorer l’équité sociale en renforçant l’accessibilité pour tous à l’emploi, aux logements, à l’éducation, à la santé, aux services et équipements collectifs et en luttant contre les inégalités sociales et écologiques • Améliorer l’équité et la cohésion entre les territoires (à l’échelle infracommunale, celle des quartiers, mais aussi à l’échelle intercommunale et dans le cadre de la coopération décentralisée) • Améliorer l’efficacité et l’attractivité du tissu économique Confère : http://www.assistancescolaire.com/eleve/2nde/geographie/reviser-le-cours/villes-et-developpement-durable-2_geo_05 http://www.suden.org/fr/developpement-urbain-durable/ville-durable/

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Figure 8 |Zone urbaine, Cotonou, BÉNIN

L’on ne saura parler des problèmes des villes du littoral sans énoncer certains problèmes des villes en générale et en particulier les villes africaines, ainsi que ceux des littoraux en général et d’Afrique en particulier. Car énoncer les problèmes de villes du littoral serait faire une synthèse entre ceux des villes et des littoraux. En général, les problèmes majeures ou sources des problèmes des villes sont : l’exode rurale qui entraine une surpopulation, une urbanisation ralentie et le réchauffement climatique. Ces sources de problèmes entraînent plusieurs problèmes dans les villes du monde. En Afrique par exemple, on recense que de 1950 à 1995 la population du continent a triplé et celle des villes a été multipliée par neuf. La République du Congo ainsi que la ville de Brazzaville n’en sont pas épargnées ; car durant les années 2000 on recense 2 893398 habitants pour le pays et 870 155 habitants (sans migrants) pour la ville soit 1/3 (3,32) de la population du pays et en 2015 les recensements résultent des statistiques équivalentes à 4 755 097 habitants pour le pays et 1 695 392 habitants pour la ville capitale soit 1/3 (2,8) de la population du pays. On remarque bien que durant ces 15 années, la population de la ville de Brazzaville a doublé et celle du pays a été multipliée par 1,64. 1

Figure 9|Zone publique, Lagos, NIGERIA

D’après ces statistiques, on comprend bien que la croissance démographique a bien évolué ces dernières années, ceci entraine la densification de l’espace habité. Or avec le ralentissement de l’urbanisation des villes d’Afrique causé par le manque d’infrastructures de base (voirie, eau potable, électricité, assainissement …) et les infrastructures socio-économiques (dispensaires, écoles, transports, etc.). Ce qui entraine la création des habitats spontanés et des bidonvilles.

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D’autre part, l’Exode rurale est un fléau qui influence l’évolution des villes. Ainsi, avec l’exode rurale, la population des zones rurales migre vers les zones urbaines à la recherche de l’emploi comme raison principale ce qui entraine la densification de l’espace habité, la surpopulation des villes et une demande d’emploi non-satisfaisante. Dans le cas de la ville de Brazzaville dont le pays produit peu de denrée alimentaire, on remarque une forte dépendance alimentaire surtout de l’intérieur du pays et du voisin Kinshasa, d’où le fait que le fleuve Congo et le chemin de fer Congo-Océan (reliant la capitale Brazzaville à la ville maritime et capitale économique PointeNoire à l’extrême Sud-Est du pays). Le fleuve Congo constitue alors un axe important pour le trafic du pays et son économie.

Figure 12|CARTE du réchauffement climatique © www.lexpress.fr

En effet d’après le constat de l’UNESCO effectué en 1998, intitulé « 1998 Année internationale de l’océan » portant sur : les zones côtières et petites îles : lieu de vie des deux tiers de la population mondiale, l’augmentation de la population a causé un déséquilibre détruisant les richesses du littoral. De ce fait, le dragage des estuaires, la construction des barrages (dans des fleuves comme : le Nil, le Danube, le Mississippi, le Gange et le Colorado) et les systèmes d’irrigation sont à l’origine de : la privatisation des régions côtières en limon, le manque de sédiments nécessaires de lutte contre l’érosion naturelle. Ceux-ci causent aussi un bouleversement dans le secteur de la pêche car la migration des poissons n’est plus assurée. Le littoral subi des conséquences de toutes ces activités de l’homme sur les cours d’eau, c’est ainsi que près de 80 millions de dollars furent investis pour un plan de sauvetage de Miami Beach en Floride, USA. La réduction de 75 % du débit du Gange au Bengladesh est causée par le barrage Franklin qui traumatise les terres agricoles et fertiles. Ceux-ci deviennent de véritables déserts, on remarque aussi la destruction de la forêt de palétuviers ainsi ce bouleversement naturel cause une baisse de l’économie du pays qui se justifie par une perte de 4 millions de dollars pour l’état. Vers les années 1950, 30 000 barrages furent construits dont près de la moitié est située en Chine. La construction de ces barrages a réduit de 13 % le débit fluvial vers la mer. Figure 10|radeau de bois et son pousseur sur le fleuve Congo © YANN A. B.

Figure 11|Bidonvilles, Lagos, NIGERIA

En 1998, sur 23 mégapoles dans le globe terrestre, 16 sont situés sur le littoral. En effet, d’après un constat fait en 1998 par l’UNESCO : « Environ 60 pour cent (3,6 milliards d’habitants) de la population mondiale vit à moins de 60 kilomètres du littoral. D’après le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNEU), cette proportion sera de 75 pour cent (6,4 milliards) d’ici trente ans, soit près d’un milliard de plus que la population mondiale actuelle. Plus de 80 pour cent de l’ensemble des ressources océaniques mondiales sont concentrées sur le plateau continental »3. Car, les activités industrielles de l’homme et la déforestation entraînent l’émission des gaz à effet de serre, ces gaz constituent un bouclier gazeux sur l’atmosphère, ce qui cause le réchauffement climatique et la pollution de l’air. Dans les pays occidentaux la fonte des glaces entraine les inondations. La température du globe augmente et dans les pays désertiques et sahéliens on remarque la sécheresse et l’avancée du désert ce qui cause une mauvaise production agricole et d’élevage, on remarque un bouleversement de l’écosystème et la menace de certaines espèces animales et végétales. Ainsi, les villes du littoral constituent un lieu de refuge pour les populations migrantes des zones atteintes par le réchauffement climatique. La population se concentre en zone du littoral espérant jouir des activités du littoral (pêche, élevage, agriculture, industrie, transport, usage ménager, sports nautiques…). Mais celle-ci exploite les littoraux sans en prendre entretien. Le rejet des déchets organiques et industriels dans les cours d’eau cause la pollution de l’eau et la menace de l’écosystème aquatique, voilà ainsi les problèmes majeurs des villes du littoral. Pour faire face à ces fléaux, certaines villes s’orientent vers le développement durable et l’écologie. Confère : 1 : Démographie de Brazzaville 2015 : http://www.cnsee.org/Donnees/structurelle/Demographie/RepartPop.htm [archive] Démographie Congo 2015 : http://www.statistiques-mondiales.com/congo_brazzaville.htm Document UNESCO « 1998 Année internationale de l’océan : http://www.unesco.org/bpi/fre/98iyo/coastal.htm

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Figure 13| 15 lieux les plus menacés d’Afrique par le réchauffement climatique © www.jeuneafrique.com

La déforestation est un phénomène qui n’a pas été épargné par l’UNESCO, car celle-ci cause une importante accumulation d’alluvions dans les estuaires entraînant ainsi le blocage des ports, l’élévation du coût des opérations de dragages et une baisse d’économie. Le déversement des eaux usées dans les cours d’eau cause la pollution des eaux car sans traitement, ces eaux rendent impropres les plages et la prolifération des algues réduit le taux d’oxygène dans les cours d’eau, d’où la mort de certains poissons et la perte des vies aquatiques. Afin d’y remédier, la conférence de Nations Unies sur l’environnement et le développement tenue en 1992 à Rio de Janeiro a plaidé sur la gestion des zones côtières afin de permettre son développement et préserver les ressources des générations futures. La protection de l’environnement, le développement des régions côtières et les petites îles fut mis en vigueur en 1994 et lancé en 1996, ce qui a fortifié la relation entre les hommes et la mer, l’élargissement du territoire côtier ou du littoral. Le cas de l’Australie où 11 millions de Km2 a été élargi du fait que 80 % de la population vit en zone côtière.

Figure 14|Feu de Brousse

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4. L’importance d’un cours d’eau dans une ville

Fleuves et Littoraux: espaces de vie incontournables

Le chapitre précédant étant axé sur les notions urbaines, celui de : Fleuve et littoraux: espaces de vie incontournables, traite les besoins de l’homme ainsi que la relation que l’homme entreprend avec les cours d’eau à travers les activités de celui-ci sur les rives du fleuve (le cas de Brazzaville et du fleuve Congo étant les principaux sujets d’étude). Ici, la question du littoral étant le principal sujet de recherche, l’on étudie l’importance du littoral à travers des interrogations comme: Littoral, espace de vie? . L’évolution des activités du littoral et de l’architecture suivant les besoins humains sur le littoral sont aussi des sujets qui font apparition dans ce chapitre.

Un cours d’eau se définit comme étant : un écoulement naturel d’eau partant d’une source à une embouchure avec un débit à module supérieur à zéro. Le flux d’écoulement d’eau peut être continu (on fait allusion à : les océans, mers, fleuves, rivières, marigots…) ou temporaire (on fait allusion aux : lacs, oueds…). Celui-ci peut être souterrain, on parle de « nappe phréatique » ou artificiel, le terme idéal est « canal ». En effet, On définit un fleuve comme étant un cours d’eau permanent et d’importance significative qui peut aboutir à un désert ou qui se jette dans la mer ou l’océan ou encore un autre fleuve. L’importance d’un cours d’eau se détermine suivant plusieurs secteurs d’activités, parmi lesquelles : - Les besoins vitaux de l’homme - L’écosystème - Le transport fluvial ou maritime - Les activités économiques - Les activités industrielles - Les activités sportives - Les activités religieuses - Les activités socioculturelles - La production énergétique - Le développement durable - Le besoin militaire A présent, le littoral devient convoité par le tourisme qualifié comme étant première industrie de croissance au monde. Ainsi les villes du littoral assurent la liaison avec l’arrière-pays. D’où la forte concentration démographique dans les villes du littoral. D’après l’UNESCO, En 1998, sur 23 mégapoles dans le globe terrestre, 16 sont situés sur le littoral, soit 70%, les chiffres ne font qu’augmenter au fil du temps. Ménage

Figure 17|© elcubanoblogue

Sous la pression de l’eau, les turbines des barrages électriques tournent et produisent de l’électricité utile pour les besoins industriels et les besoins domestiques.

Alimentation

Les cours d’eau sont utilisé pour la production d’eau utile à l’usage ménagère (pour faire la lessive et la vaisselle).

La pêche y est pratiquée. L’eau des cours d’eau est utilisée pour l’hydratation des plantes en agriculture.

Figure 18|Cycle d’utilisation de l’Eau, analyse complétée par Chris NGOMA SOLY, source: BIG Architecture

Act. Loisirs

Boisson

Les opérations d’épuration des eaux sont effectuées afin de les utiliser comme boisson.

Besoins humains

Toilette

Les cours d’eau sont essentiels car certaines personnes s’y baignent et pour la production d’eau à usage ménagère.

Certains sports nautiques y sont pratiqués.

Certaines activités culturelles (danse, chant,...) et religieuses (cultes animistes) y sont pratiquées.

L’eau est utilisée dans le domaine industriel pour le nettoyage des appareils, certains procédés chimiques, le refroidissement des machines,....

L’eau est le milieu de vie de plusieurs êtres vivants, ce pendant sa pollution peut causer un déséquilibre. Cet équilibre est fait de sorte à ce que les producteurs (plantes) produisent les aliments et l’oxygène nécessaire, les décomposeurs décomposent les cellules mortes et fournissent les nutriments aux producteurs et consommateurs consomment.

Transport fluvial ou maritime

Les trafiques fluviaux et maritimes sont les moyens de transport les plus utilisés pour le déplacement des marchandises et des ressources naturelles. En dehors de cela, il y a le transport des hommes qui s’y fait.

Cataractes, fleuve Congo, Brazzaville, ©| www.gettyimages.com/Marco Longari

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Activités industrielles

Figure 19|© brazzamag.com

Act. Sociales

Figure 15|Les besoins humains en EAU, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Figure 16|© www.leplus.tv

Production énergétique

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Écosystème aquatique: la chaîne alimentaire

Figure 20|Chaîne alimentaire, source: d’après «Fleuves, source de vie» par Monique Coulet

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5. L’interaction entre population et cours d’eau Le littoral, espace de vie pour certains, centre d’activités tant socioculturelles qu’économiques. Ce milieu de vie a toujours été celui d’échange de cultures, civilisations et même développement urbain. En effet, l’homme ne peut s’en passer car un adage dit : « l’eau c’est la vie », c’est dans ce sens que les cours d’eau constituent un gisement d’eau donc un espace qui ne pourrait être réfuté, tant important sur le plan : économique, industriel, socioculturel, sportif, énergétique, religieux… Le fleuve Congo n’en fait pas une exception, d’abord classé deuxième fleuve du monde après l’Amazone en Amérique latine par son débit, celui-ci est situé dans le bassin du Congo (un des plus grands vestiges forestiers). A Brazzaville, le fleuve constitue un vaste bassin d’eau ayant l’allure d’un lac, celui-ci constitue un avantage du fait de sa position stratégique pour l’importation et l’exportation des marchandises vers l’arrière-pays et les pays frontaliers du Congo qui n’ont pas accès à la mer. Plusieurs échanges commerciaux se sont effectués sur le territoire, la pêche y est aussi exercée d’où le fait que l’homme en général, le brazzavillois en particulier tisse une relation intime avec le fleuve Congo.

Figure 27|Quartier périphériques de Brazzaville

Figure 28|Les rapides ©THOMAS TVERGAARD

Figure 29|Inondations à Ndjili (même phénomène à Brazzaville)

- D’autre part, vu la montée des eaux (en saison pluvieuse), certaines habitations construites anarchiquement subissent l’inondation, d’où le fait que certains habitants fuient le littoral pour s’installer en zone de terre sèche (plaine, colline, plateaux…)

Aujourd’hui cette relation homme-fleuve, qui était soudée commence à se détacher. Plusieurs causent sont à l’origine de cette rupture, parmi tant d’autres :

Figure 30|Agriculture sur le littorale, Brazzaville

Figure 31|Agriculture maraîchère, Brazzaville

Figure 32| Ceinture verte, Brazzaville

- On rencontre quelques agriculteurs le long du littoral, ceux-ci pratique une agriculture vivrière à petite échelle et ont constitué ce qu’ils appellent la « ceinture verte ».

Figure 21|Vue de Brazzaville et le fleuve Congo

Figure 22|Pont haubanais sur la corniche, Congo

Figure 23|Vue sur la corniche de Brazzaville

- Une des principales raisons de la rupture de cette relation est le foncier. Le littoral se voit envahi par des projets architecturaux et urbains qui ne sont pas destinés du moins à la classe moyenne de la population urbaine de Brazzaville plutôt qu’aux étrangers ou touristes qui sont moindres à cause du manque d’activités de loisir. Rares sont les projets publics qui invitent la population au bord du fleuve, les quelques existants sont privés en plus chers.

Figure 24|Bords du fleuve Congo © Chris N. S.

Figure 25|Inondation © gabonview.com

Figure 33|Pirogues,porte de yoro © GERARD LEBEC

Figure 35|Cataractes , plage du fleuve Djoué

- La pêche est aussi une des activités la plus répondue sur le fleuve Congo, c’est plutôt une pêche pratiquée de manière archaïque sur des pirogues en bois. Ainsi que quelques carrières de grès indispensables pour la construction. D’autres viennent se baigner.

Figure 26| Centre-ville de Brazzaville © Chris N. S.

- Le coût du foncier sur le littoral est en hausse, du coup pas d’accès pour la population. Seul les riches ont le droit de s’approprier le littoral, on remarque quelques bidonvilles en zone marécageuse, mais ceux-ci deviennent des zones classées dangereuses. Du fait des constructions archaïques, d’insécurité et de la présence du paludisme (les marres d’eaux ou milieux marécageux sont des milieux propices pour la reproduction des moustiques, dont l’anophèle : agent vecteur du paludisme).

Figure 36|Port de brazzaville © jeuneafrique.com

Figure 37|Port de brazzaville © www.leplus.tv

Figure 38|Port de brazzaville ©voyage-congo

- Quelques industriels datant de l’époque coloniale y sont installés pour l’exploitation des ressources venant de l’arrière-pays à travers l’écoulement du fleuve (du Nord vers le Sud) - Le port fluvial de Brazzaville est le centre des activités commerciales sur le littoral car la ville de Brazzaville dépend de sa voisine Kinshasa pour le ravitaillement en denrée alimentaire ainsi que l’arrière-pays et de quelques marchandises venant des du Nord du Congo parmi tant d’autres : le Cameroun (les fruits et légumes), le Tchad (pour le bétail) …

Confère : 1 : Démographie de Brazzaville 2015 : http://www.cnsee.org/Donnees/structurelle/Demographie/RepartPop.htm [archive] Démographie Congo 2015 : http://www.statistiques-mondiales.com/congo_brazzaville.htm 3 : Document UNESCO « 1998 Année internationale de l’océan : http://www.unesco.org/bpi/fre/98iyo/coastal.htm

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Figure 34|Carrière sur les rives du fleuve Congo

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6. Les littoraux:

b- Les littoraux au fil du temps

a- Espaces de vie?

c- Littoral et Architecture L’architecture s’est développé et adapté en fonction des activités liées au littoral. Elles ont été crées au fur et à mesure de l’évolution de l’histoire du littoral. Ces activités ont en parallèle entraîné la création d’espaces architecturaux spécifiques adaptés aux besoins des habitants des berges.

Au départ, l’homme était nomade (vivant de la chasse et la cueillette), puis il devient sédentaire (pratiquant l’agriculture, l’élevage…). Etant sédentaire, il se met à la quête des milieux de vie essentiels pour leur survie, il s’avère que le littoral est un milieu propice à sa survie et à la pratique des activités telles que l’agriculture. Figure 41|Village au Congo © pulitzercenter.atavist.com

Figure 46|Architecture du village de Ganvier, Bénin © larousse.fr

Au fil des temps, les campements deviennent des villages puis des royaumes et des empires, ceux-ci évoluent, le besoin en ressource devient plus fort. Certains empires se lance à la conquête des autres territoires, les uns envahissent les autres et les littoraux deviennent des lieux dangereux car ils sont ouverts à tout attaque des autres civilisations. On voit alors naître des forteresses, des ribats et des fars afin de se protéger et de contrôler l’arrivée des civilisations étrangères.

Figure 47|Maison sur pilotis © archidaily.com

Figure 42| Louxor et la vallée du Nil © www.leclercvoyages.com

Avec la révolution industrielle, l’homme se réapproprie du littoral, pour lancer toutes activités liées à l’industrie, car le transport des marchandises se fait plus facilement en voie marine ou fluviale. C’est dans ce cadre que certaines populations se sont réinstallées sur littoral.

Figure 39|Village sur les rives du fleuve © Yann Arthus Bertrand

Figure 40|Sur le fleuve Congo © Francis Kodia

Les cours d’eau constituent un écosystème aquatique, car ils sont considérés comme espaces de vie pour les êtres vivants. Les hommes y vivent et pratiques certaines activités commerciales, transport et des activités liées à la nutrition (pêche, agriculture). Les animaux aquatiques y vivent, se reproduisent et se nourrissent, d’autres animaux (oiseaux, reptiles, batraciens, mammifères…) viennent se ravitailler en proies, certaines viennent se reproduire ou trouver refuge. De ce fait plusieurs espèces animales et végétales y cohabitent et constituent une chaîne alimentaire. La perturbation de cette chaîne alimentaire entraîne celle de l’écosystème d’où la disparition de certaines espèces. La chaîne alimentaire assure l’équilibre et la répartition des êtres vivants. De ce fait, la disparition d’une espèce peu entraîne celle d’une ou plusieurs autres, l’excès d’une espèce peut entrainer la disparition d’une ou plusieurs autres. Par ailleurs, les Mangroves constituent les espaces de reproduction de certaines espèces aquatiques et le refuge des autres. Les algues produisent de l’oxygène essentiel à la vie aquatique. Les littoraux sont nécessaires pour les besoins vitaux (ménage, boisson, toilette, nutrition et la pêche) de l’homme ainsi que la fertilisation des sols grâce à l’apport en eau.

Avec le temps, l’architecture littorale a connu une évolution entre la nécessité de fournir, à l’origine, des espaces de vie (habitations, marché etc) et par la suite des espaces de loisirs. Ainsi, de l’époque des premiers hommes à celui de l’homme contemporain, les littoraux ont vu se succédé divers types d’espaces ou d’éléments architecturaux : - Les Pallafites - Village au bord de l’eau - Village sur l’eau (maisons sur pilotis) - Grande cité (Ziggourat, Egypte, Venise etc) - Les phares, les tours, les ribats - Les moulins - Les usines et chantiers navals

Figure 48|The Mirador House by Gubbins Arquitectos © architizer.com

Figure 43|Bateau de conquête © geomitchell.weebly.com

- Musée au bord de l’eau - Parc urbain sur l’eau - Théâtre en plein air - Restaurant avec vue sur l’eau - Les barrages hydrauliques - Les ponts - Les stations balnéaires - Les villes littorales

- Les maisons et villages flottants,...

Avec l’évolution de l’architecture et du paysage, l’on privilège maintenant la vue sur un paysage naturel afin de procurer le désir de liberté aux habitants d’un bâtiment quelconque. La relation que l’homme a toujours eu avec la nature se fortifie et l’Architecture ne constitue plus un enclos ou simple abri en guise de protection. La conception des espaces ouverts vers l’extérieur se multiplie. On parle maintenant de stations balnéaires et de Marinas, qui sont des grands pôles de loisirs où l’homme retrouve sa liberté (la nature).

Figure 49|Villa avec vue sur le paysage © feedly.com

Figure 51|Coupe d’un littoral en zone urbaine © insolites architecture

Figure 44|Une villa by Rudy Ricciotti © plastolux.com

Certaines activités nautiques qui à la base servaient pour le déplacement des hommes ou le ravitaillement, se transforment en loisirs et surtout en sport. On parle alors de sports nautiques comme : le voilier, le canoë Kayak, la natation… Mais l’activité de l’homme sur le milieu aquatique détériore cet écosystème d’où la notion de protection de l’environnement, d’écologie et de développement durable.

Figure 50|Ecole flottante, Nigeria © Kunle Adeyemi

Figure 52|Coupes de différentes approches d’implatation sur le littoral (transgare routiere) © www.utopies-ligeriennes.org

Figure 45|Canoë kayak © www.la-croix.com

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I. Présentation de la ville de Brazzaville 1- Situation géographique

Carte de Brazzaville, vue d’une partie du littoral, Copyright| Google map 2016

Historique et Analyses de Brazzaville

Après avoir appréhendé les notions de base sur l’urbain et l’importance du littoral, ce chapitre remet la ville de Brazzaville en question. Il retrace son évolution historique en relation avec le littoral du fleuve Congo. Il analyse la Ville pour en tirer les sites ou lieux propices pour assurer la réconciliation des brazzavillois avec leur fleuve. Des analyses de la ville effectuées dans ce chapitre, sont déduis les besoins des brazzavillois et le projet architectural idéal pour assurer la réconciliation de la population avec son fleuve. Le Parc urbain étant l’hypothèse déduite, ce chapitre développe les enjeux de celui-ci sur la ville de Brazzaville.

Figure 53|Carte du Congo, traitement d’image par Chris NGOMA SOLY source: Google earth

Figure 55|Carte- vue de Brazzaville, Kinshasa et le fleuve Congo (Rendu vue satellite), Source: Google earth

Figure 54|Carte d’Afrique © Afrique/fr.123fr

La République du Congo est un pays situé en Afrique central, et se limite au Nord par La République Centrafricaine et le Cameroun, au Sud par le Cabinda (une région de l’Angola), en majeure partie du Sud-ouest par la République Démocratique du Congo (R.D.C) et à l’Est par le Gabon et l’Océan Atlantique. Le pays est situé à cheval de l’équateur (c’est-à-dire que l’équateur traverse le pays), le pays est doté d’une côte étendue sur 170 Km. L’accessibilité du Congo à l’Océan Atlantique et son grand réseau de cours d’eau ou fleuves font de lui un «pays de transit», car les marchandises provenant des autres continents y font le transit pour être envoyer vers les pays enclavés et frontaliers du Congo. Brazzaville (capitale de la République du Congo) forme avec Kinshasa: les deux capitales les plus proches au monde. Et se séparent par le fleuve Congo qui est classé deuxième fleuve le plus puissant au monde après l’Amazonie. Les villes sont situées à proximité du Stanley Pool, seul lieu où le fleuve Congo forme un bassin. Au sud du Stanley Pool, se situe l’embouchure du fleuve Djoué (qui se déverse dans le fleuve Congo).

Figure 56|Carte- vue de Brazzaville, Kinshasa et le fleuve Congo (Rendu vue carte), Source: Google earth

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2- Données statistiques et environnementales

3- Historique de la ville de Brazzaville

Le Congo est un pays doté d’une superficie de 342 000 km² et une population de 4 755 097 hab en 2015. Ainsi, Brazzaville sa capitale politique est une agglomération peuplée par 1 696 392 habitants en 2015, 1/3 de la population du pays et étendus sur une superficie de 26 390 ha ou 263,9 Km² , puis une densité de 6 428 hab/Km². On note que 76,3 % de la population de la ville a moins de 35 ans. -Climat: Tropical humide Le sable domine le sol brazzavillois, on y trouve aussi les sols de types: grès argileux, des sables noirs, suite aux mélanges du sable blanc au limon.

Pour comprendre le rapport ou la relation entre le fleuve et la ville, il faut remonter l’histoire, car afin de mieux construire l’avenir ou le futur, il est important de maîtriser son passé ou son histoire. C’est ainsi que le philosophe congolais nommé Théophile Obenga disait : « Aucun peuple du monde qui vit aujourd’hui n’ignore ou feint d’ignorer son passé, son histoire. Tout peuple du monde qui vit aujourd’hui vit avec sa mémoire culturelle. Il est nécessaire et utile de connaître son histoire, l’évolution culturelle de son peuple, dans le temps et dans l’espace, pour mieux saisir et comprendre le progrès incessant de l’humanité, y contribuer aussi, en toute lucidité et responsabilité. »1, Celui-ci met un accent sur la connaissance de l’histoire pour mieux saisir l’avenir. Ainsi, il faut aller dans les profondeurs de l’histoire de Brazzaville pour comprendre le rôle qu’a joué le fleuve dans la construction de la ville, ce qu’est devenu (ou était) la relation entre la ville et son littoral ainsi que l’évolution de la ville suivant le temps

a- Premières occupations

La moyenne annuelle de jours d’orage est 118,5

- Au XIXème siècle, Brazzaville était un village de pêcheurs et chasseurs appelé MFOA. Dans ce lieu, le Fleuve Congo (cours d’eau) formait ce que l’on appelle le « Stanley Pool », un vaste bassin d’eau L’Afrique, ce grand continent qui était au départ inaccessible aux occidentaux, est devenu lors de la révolution industrielle un champs d’accès de certaines nations occidentales grâce à la recherche des ressources minières et surtout de l’huile de palme (pour le graissage des machines), du Caoutchouc (fabrication des pneus) et de l’ivoire (confection de bijoux)2.

En moyenne, il y a 100 jours de pluie durant une année

La température moyenne à Brazzaville est de 25°C. Elle varie au cours de l’année sur une amplitude comprise entre 16°C et 36°C ces dernières années (données anac 2014).

Le tau de pluviométrie annuelle dans la ville est de 1200 mm

Les précipitations annuelles varient selon les saisons. Il existe une saison sèche et une saison de pluies. Les précipitations de Juin-Août varient de 3mm à 80mm

A Brazzaville, les vents dominants sont plutôt d’une sensibilité agréable. En architecture, ils sont utilisés pour l’aération. Ils peuvent atteindre une vitesse >3,5m/s et une température qui varie entre 20°C et 30°C. Et viennent du Nord-ouest et Sud-ouest.

1. 2.

Source: http://www.statistiques-mondiales.comt/congo_brazzaville

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C’est dans ce contexte qu’un jeune explorateur nommé Pierre Savorgnan De Brazza effectue un voyage à Libreville (un ancien comptoir des esclaves) et borde le fleuve Ogoué, traverse des forêts, longe le fleuve Congo et découvre le village Mfoua situé sur un lieu stratégique : Le bassin du fleuve Congo (seule lieu où le fleuve prend la forme d’un lac et auquel en allant vers le nord le fleuve est navigable et du sud le fleuve présente des rapides difficiles à naviguer et se verse dans l’océan). Le fleuve n’y constituait pas une frontière, plutôt un boulevard. Si bien que les autorités étatiques chevauchaient le fleuve.2 Celui-ci signe un traité de protectorat avec le Roi Makoko le 10 Septembre 1880 garantissant la paix et la sécurité du territoire pour une occupation de terre.2

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Figure 57|Carte de la migration des colons, composition d’images par Chris NGOMA SOLY , source: delcampe.net

Théophile Obenga, La géométrie égyptienne. L’Harmattan / Khepera, Paris, 1995 p. 14 Source : Documentaire CENT ANS EN AFRIQUE BRAZZA, Jean AUTIN, FR3 Jeunesse,1981, ina.fr

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Ainsi le 3 Octobre 1880, la ville de Brazzaville fut fondée et baptisée au nom de l’explorateur. En 1891 fut créée la colonie du Congo français (l’un des quatre États de l’Afrique Équatoriale Française) et Brazzaville en devient la capitale. Un récit stipule: « Le fleuve était à 200 mètres de l’accord du plateau. Les habitants conduits par leur chef Nguia, refusaient de vendre leurs cases, M. De Brazza parlementera avec le chef Nguia. Conclusion : les 17 paillotes et les plantations sont achetées pour 920 barrettes. Arrivée à Mfoa des révérends pères Pâris et Kraft qui viennent de la mission de Linzolo. » C’est ainsi que Charles De Chavannes présente l’installation du poste français du Pool sur l’étroite et abrupte colline du Plateau, où ce même De Chavannes allait inaugurer le 30 septembre 1884 la première maison « européenne » de Brazzaville. Nous savons par ailleurs que dès le 2 mai de cette année-là lui et ses aides locaux tracent une sente qui sera la première rue de la ville naissante, l’actuelle rue Edouard Renard qui prend dans l’axe du portail du Palais du Peuple et descendait jadis au wharf de la briqueterie (actuelle Ecole des BeauxArts, ex-Mafoua Virgile) avant d’être coupée en 1934 par le premier Tennis-Club et après 1982 par la nouvelle résidence présidentielle. 3 Les premières implantations européennes furent installées sur les hauteurs du quartier dit du Plateau. La mission chrétienne se trouvait sur la colline du quartier de l’aiglon, les armées entre les deux pôles sur le plateau du Tchad et les comptoirs des grandes maisons commerciales le long du fleuve pour faciliter le stockage et le transbordement des marchandises. Les premiers quartiers africains furent installés à Bacongo et Poto-poto, en marquant le départ de deux pôles d’installation des populations qui venaient de Boko et de Kinkala. Vers 1916, le « quartier village » sénégalais « Dakar » était peuplé de premiers ouest-africains accompagnant la colonisation et le «quartier village» de l’actuel Yoro, fondé par les pêcheurs du Stanley Pool, se créait.4

Figure 58 et 59| Première case coloniale construite à Brazzaville, source: delcampe.net Figure 60|Ville de Brazzaville (1893), composition d’images par Chris NGOMA SOLY , source de photos: delcampe.net

3. http://historiensducongo.unblog.fr/histoire-contemporaine/ 4. ACTUALISATION DES SCHÉMAS DIRECTEURS DES VILLES DE BRAZZAVILLE ET POINTE NOIRE, Rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de BRAZZAVILLE, KEIOS, Décembre 2014, page 10

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b- Évolution du tissu urbain

Parmi tant d’autres : Université Marien Ngouabi, écoles, Avenue de Indépendance, Avenue de Trois martyrs, Avenue des Trois francs, Stade de la Révolution, Palais des Congrès, pont du Centenaire, extensions de l’Hôpital général, création de la banque du commerce, immeuble Elf, etc.

A partir de 1884, la ville de Brazzaville commence à voir le jour à travers certains bâtiments coloniaux qui se construisent, la première case devenue le palais du gouverneur (actuel palais du peuple) en 1901 et le premier édifice publique en 1910 qui était le premier hôpital (devenu le Commissariat central). Tous ces bâtiments s’édifient suivant le cours du fleuve mais à quelques kilomètres du littorale. Ainsi la construction des infrastructures de base commence à être entreprise. Elles servent de liaison entre Brazzaville et les autres villes (tant pour le déplacement des hommes que pour les marchandises).

En 1980, un nouveau plan d’aménagement urbain est établi, mais leurs prévisions ne sont pas mises en œuvre. C’est en 1991 que l’on connait la chute du régime socialiste et de 1993 à 1999 une succession de guerres civiles dévaste une partie de la ville. En 2000 la ville connait une renaissance et plusieurs travaux sont entrepris jusqu’à nos jours. Le centre-ville de Brazzaville devient un théâtre de constructions et le littorale parfois délaissé commence à changer de visage suite à certaines activités qui lui sont infligées. Ainsi, selon le PEEDU - G2 (Réforme du Code de l’Urbanisme et de l’Aménagement, Rapport Diagnostic 2014) : « De vastes espaces péri-urbains sont ainsi transformés progressivement en zones urbaines irrégulières ou anarchiques. Des lotissements privés sont créés et des parcelles distribuées en grand nombre à l’intérieur et à la périphérie du périmètre urbain. Leur quadrillage prolonge les espaces déjà bâtis jusqu’aux limites constructibles des sites »5 Ainsi, la ville s’est développée suivant ces pôles jusqu’à ce que certains quartiers autrefois « quartier-villages » s’agrandissent et développent des fonctions suivant leur histoire et la population qui les occupe.

En 1910, Brazzaville est déclaré capitale de l’AEF (Afrique Équatoriale Française). L’objectif des premiers plans d’urbanisme était surtout d’organiser la ville européenne en lotissant les terrains et en créant progressivement des grandes avenues pour le trafic automobile, l’embellissement des espaces urbains, la création de jardins publics et de réserves forestières (foret de la Patte d’Oie). Par ailleurs, selon les principes de l’occupation coloniale, certaines zones tampons sont construites pour assurer la séparation entre les quartiers des colons et ceux des autochtones. Le cas de Brazzaville s’est mis en vigueur suivant la construction des grandes voies, des grands bâtiments et du chemin de fer traversant la ville. Vers 1934, la construction du chemin de fer Congo-Océan (CFCO) fut terminée. Celui-ci lie le port fluvial de Brazzaville au port Maritime de Pointe-Noire et fut une des interventions urbaines qui densifiera le quartier de la plaine, aujourd’hui devenu une partie du centre-ville, une partie du quartier industriel et portuaire de Mpila, ainsi que le quartier populaire de Poto-poto. La construction du port de Brazzaville en 1932 (à Mpila) a favorisé l’échange entre la ville et l’arrière-pays ainsi que les villes étrangères (d’où le fait que le Congo soit un pays de Transit). Après la deuxième guerre mondiale, Brazzaville fut nommé Capitale de la France-Libre (en 1940), cette période fut une période de gloire pour cette ville car l’objectif des autorités était de faire valoir la ville en tant que capitale et grâce aux Architectes comme Chomette, Berruet, Calsat, Normand et surtout Roger Erell, plusieurs grands projets furent entrepris parmi tant d’autres : le nouveau palais présidentiel, la Basilique Sainte-Anne, le stade Felix Eboué, le Trésor publique, le lycée Savorgnan de Brazza (premier établissement d’études secondaires de la ville), l’école militaire, la place De Gaulle,… La majorité de ces œuvres furent signées Roger Lelièvre (alias Errell). En effet, ces interventions ponctuelles sur la ville ont changé la morphologie de la ville et le tissu urbain, menant ainsi à une densification de certains quartiers de la ville. D’où un doublement démographique en moins de dix ans. En 1960, la République du Congo a connu son indépendance avec Brazzaville comme capitale politique du pays. L’indépendance change la politique d’occupation du territoire, avec le schéma directeur produit par Legrand en 1964, la politique de l’habitat fut mise en avant. Par ailleurs, suite à la révolution, un régime socialiste fut instauré en 1968. Celui-ci fait valoir la propriété nationale sur les terres et on assiste à une instauration des autorités municipales ayant pour but de contrôler les occupations anarchiques. Avec la découverte du pétrole, plusieurs travaux furent entrepris, voulant ainsi élever la ville de Brazzaville au cercle des villes africaines exemplaires ou en pleines croissance. Le centre-ville fut un champ de constructions dans le but de mettre la capitale en concurrence des autres villes africaines, en particulier sa voisine Kinshasa. En effet plusieurs infrastructures et équipements furent bâtis

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Figure 61|Carte de l’évolution de la Tache urbaine, analyse établie par Chris NGOMA SOLY , source: document d’élaboration du plan directeur de Brazzaville par Keios, rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de Brazzaville, décembre 2014, Page 12

5.PEEDU - G2 2014, Source : ACTUALISATION DES SCHÉMAS DIRECTEURS DES VILLES DE BRAZZAVILLE ET POINTE NOIRE, Rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de BRAZZAVILLE, KEIOS, Décembre 2014, page 11

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L’évolution de la ville de Brazzaville suivant des années

c- Activités sur le littoral - Au XIXème siècle, avant l’arrivée des colons Brazzaville était un village appelé MFOA. Dans ce village de pêcheurs et chasseurs, le Fleuve Congo (cours d’eau) était considéré comme un lieu où logeait des esprits (un monde surnaturel), de ce fait les habitants du village avaient un recul pour ce monde mystérieux. Par ailleurs rien n’empêchait les habitants de ce village d’y pratiquer la pêche et aussi la navigation fluviale. Ce lieu stratégique de par sa position géographique a toujours été le carrefour des commerçants tant avant la colonisation car c’était le lieu de rencontre des pistes de caravanes et de la fin la voie navigable, ainsi que lors de la colonisation ce lieu était le carrefour où toutes ressources puisées dans l’arrière-pays se regroupait pour être transporter via le chemin de fer, vers l’occident. On y comptait quelques résidences coloniales, le port et certaines compagnies concessionnaires coloniales Le quartier de la plaine (devenu le centre-ville) a toujours été un lieu des affaires, car celui-ci était avant la colonisation un lieu de commerçants et lors de la colonisation, il a été un quartier destiné aux compagnies concessionnaires tirant profit des ressources de l’arrière-pays. L’immeuble city-center fut longtemps le bâtiment dominant le secteur pour sa hauteur et l’un des premiers ayant une vue sur le littoral sans oublier sa situation à prêt de 3 Km du littorale. Actuellement, la tour Nabemba est le bâtiment dominant le littorale.

Figure 62|Vue panoramique du littorale de Brazzaville avant la construction de la corniche| source d’image: google.com

Le fait que le littorale présentait des secteurs marécageux constituait aussi une barrière car la population s’en éloignait. Le fleuve augmentait son niveau d’eau pendant les saisons pluvieuses, ces zones devenaient inondées et regorgeaient des moustiques susceptibles de transmettre le paludisme. Ces zones du littorale étaient plutôt propices à l’agriculture et certaines femmes y pratiquaient la lessive. On compte certaines zones devenues « des plages » tel est le cas des cataractes situées dans les quartiers Sud de Brazzaville et constiFigure 63|Cataractes, fleuve Congo, Brazzaville, | source: www.gettyimages.com tuant l’embouchure du fleuve Djoué et © Marco Longari le fleuve Congo. Par ailleurs, cette zone constitue un vaste gisement de roches granite et sable blanc utile pour la construction. C’est ainsi que la population s’y ressource ou puise les matériaux de construction et les commercialise. On y compte quelques restaurants et espaces touristiques qui essaient de mener la cadence malgré le fait que la population n’y fréquente pas très souvent comme le célèbre restaurant au bord du fleuve nommé « MAMI WATA », déesse des eaux. Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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II. Analyse de la ville de Brazzaville

Aujourd’hui, le littorale subit une transformation à un rythme exponentiel comparé aux années antérieures, car on assiste à la construction des projets comme la voie de la corniche qui d’après son aménagement attire la population susceptible de profiter du paysage fluvial et des lumières éclatant l’eau la nuit du côté de Kinshasa, un viaduc et un pont haubanais sont construits aux deux extrémités de la ville et le littorale. Par ailleurs d’autres projets de marina et d’habitats collectifs y voient le jour, sans oublier les hauts bâtiments du centre-ville. Or le coût du foncier étant actuellement élevé, la population ne peut pas s’approprier de certains terrains, ce qui fait qu’actuellement la population ne profite pas parfaitement des activités du littorale , bien qu’on remarque un manque et une insuffisance des activités liées au fleuve d’autre part.

1- Hydrographie et caractéristiques climatiques de la ville D’après l’histoire, la ville de Brazzaville présentait des limites physiques ou hydrographiques qui s’illustrent: au Nord par le fleuve Djiri (d’un débit d’en moyenne 300 m3/seconde), au Sud par le fleuve Djoué (d’un débit d’en moyenne 500 m3/seconde) et le grand fleuve Congo (avec un débit moyen de 60 000 m3/seconde, classé deuxième fleuve le plus puissant au monde après l’Amazonie) à l’Est où il forme un bassin appelé le Stanley Pool. Par ailleurs, la ville se laisse aussi alimentée par des petites rivières d’un débit moyen de 0,5 m3/seconde dont: Tsiémé, Madoukou, Mfoa et Mfilou. Ainsi, le Fleuve Congo constitue un bassin sur presque la grande étendue Est de la ville, celui-ci présente des rapides à partir de son embouchure avec le fleuve Djoué au Sud-Est de Brazzaville car cette zone constitue un gisement de grosses roches sédimentaires et est non-navigable. Par ailleurs la population vient s’y baigner, elle constitue actuellement une «Plage». En effet, on remarque que la ville de Brazzaville est densément alimentée d’eau car ce-ci est le résultat de sa localisation dans un Climat tropical Humide avec une température moyenne de 25°C (varie entre 15°C et 36°C, d’après la Station de Brazzaville ANAC 2014), d’une pluviosité d’en moyenne 100 jours par année et d’une végétation quasi « sempervirente » de type forestier au nord et à l’est avec des savanes arborées puis arbustives en net recul devant une urbanisation anarchique et accélérée, puis d’une aire protégée (forêt dense et artificielle) au milieu de la ville.

Figure 64|Situation des Grands projets sur le littorale de Brazzaville, analyse par Chris NGOMA SOLY | source: google map ©2016

Figure 65|Skyline de Brazzaville (fleuve Congo) © static2.evaneos.com

Figure 66|Fleuve Djoué (barrage) © delcampe.net

Figure 67|Rivière Madoukou ©mwt4.mwinda.org

Selon l’ordre chronologique des images : o Un Pont Haubanais o La corniche o Un centre-ville dédié aux affaires et tourisme balnéaire o Des logements sociaux (nouvelles cités) et une marina o Un viaduc

Figure 68|Carte de l’Hydrographie, analyse établie par Chris NGOMA SOLY , source: document d’élaboration du plan directeur de Brazzaville par Keios, rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de Brazzaville, décembre 2014, Page 05

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Synthèse

a-) Zone marécageuse

Le fleuve Congo est le principal cours d’eau qui alimente la ville. Cependant, la ville de Brazzaville se regorge de plusieurs rivières qui se déversent dans les fleuves venant de l’Ouest de la ville et qui eux aussi se déversent dans le fleuve Congo. L’ensemble de l’hydrographique de Brazzaville présente donc une ramification dont la branche principale est le fleuve Congo de par son débit et sa grandeur par rapport aux autres cours d’eaux.

Figure 72|Hiérarchie des quartiers en zone marécageuse ©Chris N. S.

La topographie en zone marécageuse est de manière croissante (des collines aux plaines marécageuses et aboutie au fleuve). Par ailleurs, les habitations sont situées sur la zone surélevée ou non-marécageuse, on remarque une végétation aquatique et du recul par rapport au littorale. Les habitants des quartiers voisins ont du recul pour contempler le paysage fluvial.

Figure 69|Hiérarchie des cours d’eau, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

2- Topographie et relief de Brazzaville Le sol de Brazzaville est en générale sableux. Par ailleurs, on recense sur la partie Nord-Est de la ville des zones marécageuses et des collines, théâtre de plusieurs ramifications du fleuve Congo. Un relief plat (Plaine à 280m d’altitude) est dominant sur les quartiers Nord de la ville et une partie du centre-ville, avec un sol composé de sable et de limon dû à la montée du niveau d’eau lors des saisons pluvieuses, car cette zone présente plusieurs rivières. Les plateaux de 310-325m d’altitude domine le centre de la ville avec une aire protégée de près de 100ha, on remarque un sol sableux résultant du déboisement de certaines zones. Les collines de près de 400-475m serpentent la zone Nord de la ville avec une végétation de forêt.

Figure 73|Zone marécageuse ©gettyimages.com

Figure 74|voie en zone marécageuse ©Chris N.

Figure 75|Nord de brazzaville ©Fréderic LEROUDIER

b-) La plaine

Figure 76|Hiérarchie des quartiers en zone marécageuse ©Chris N. S.

Le littorale présente une plaine surélevée par rapport au niveau d’eau succédée par un plateau à un niveau plus élevé. On remarque une croissance topographique et du point de vu social ou urbain, les quartiers sont organisés selon le rang social, du centre-ville aux quartiers chics et aboutie aux quartiers périphériques. Les habitants situés sur les plateaux et au centre-ville (aux rivages) ont une vue sur le paysage fluvial.

Figure 77|Agriculture maraichère © afriqueinvisu.org Figure 70|Carte de l’Hydrographie et Relief, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

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Figure 71|Carte de la Topographie et Relief, analyse établie par Chris NGOMA SOLY , source: document d’élaboration du plan directeur de Brazzaville par Keios, rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de Brazzaville, décembre 2014, Page 05

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Figure 78|Pont haubanais sur les rives du fleuve Congo ©escom

Figure 79|La corniche de Brazzaville ©inconnu

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c-) Les plateaux

Synthèse

Figure 80|Hiérarchie des quartiers en zone marécageuse ©Chris N. S.

Sur un relief de plateaux, le littorale présente une grande différence de niveau entre l’eau et la terre ferme, le sol est directement surélevé par rapport au fleuve. L’accès des habitants au fleuve se fait difficilement à cause d’une monté et descente pratiquées difficilement, une pente trop raide mais une vue directe sur le fleuve pour les habitants situés sur les rivages.

Figure 86|Topographies et bâtiments existants, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Site marécageux (quartiers Nord) Dans cette zone, la relation entre la ville et le fleuve n’est pas directe, car la zone marécageuse étant non-occupée par les habitions établie la liaison entre terre ferme et eau, de ce fait les habitants ont du recul pour profiter de la vue sur le paysage fluvial. Une hypothèse serait de construire sur pilotis afin d’inviter la population au littorale.

Figure 87|Implantation en zone marécageuse, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Figure 81|Axe de la conrniche de Brazzaville et les ponts haubanais ©inconnu

Figure 82|La corniche de Brazzaville ©inconnu

Figure 88|Topographies et bâtiments existants, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

d-) Les plateaux et collines Dans cette zone, le relief est plutôt accidenté. On relève des roches sédimentaires servant de grava pour les constructions en béton. La population y accède pour se baigner car c’est la seule zone non-navigable du fleuve et l’embouchure du fleuve Djoué et le fleuve Congo. On remarque certaines petites îles sur le fleuve Congo. La végétation est plutôt arbustive.

Zone de plateau et plaine (centre-ville) La plaine du littorale établie une liaison directe avec le fleuve car la population ne fait pas face à un obstacle naturel pour y accéder, mais l’enjeu serait sur la manière architecturale d’inviter la population au littorale. Vue la situation du centre-ville administratif sur la partie de la plaine, les hauts bâtiments constituent un obstacle pour certaines habitations. L’idéal est de construire bas.

Figure 89|Implantation en zone de plaine, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Figure 90|Topographies et bâtiments existants, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Zone de plateaux (quartiers Sud) Sur la zone des plateaux, le littorale est difficilement accessible vue la grande différence de niveau entre la terre ferme et le fleuve. Afin d’inviter la population au fleuve, une hypothèse serait de construire en gradins. De ce fait, la vue panoramique sur le fleuve sera toujours privilégiée et la relation avec le fleuve sera directe.

Figure 91|Implantation dans les plateaux, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Figure 83|Site des cataractes, Brazzaville ©gettyimages.com / Marco Longari

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Figure 84|©getty images

Figure 85|©voyage-congo

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3- Tissu urbain de Brazzaville

Figure 93|Carte d’évolution de Brazzaville 1951-77, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source: Document historique de «la forêt de la Patte d’Oie»

Évolution du tissu urbain 1951-1977

Les années 60 ont été des années dures pour le pays, car la période d’indépendance à laissé un impact aussi bien sur le plan économique que social et urbain. On remarque un ralentissement de l’activité urbaine.

Figure 94|Carte d’évolution de Brazzaville 1964-77, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source: Document historique de «la forêt de la Patte d’Oie»

Figure 95|Carte d’évolution de Brazzaville 1972-77, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source: Document historique de «la forêt de la Patte d’Oie»

Évolution du tissu urbain 1964-1977

Évolution du tissu urbain 1972-1977 Le tissu urbain de la ville se densifie vu la situation stable du pays. On remarque toujours un recul par rapport au littorale dans certains quartiers résidentiels dû

Le Schéma Directeur d’Urbanisme produit par Legrand en 1964 change l’aspect de la ville. Le contrôle d’occupations anarchiques fut instauré aux autorités municipales. La ville croit suivant les axes principaux.

Carte des grands équipements et du tissu urbain

Figure 92|Site et carte de Brazzaville des années 1893, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source d’images: delcampe.net

La ville s’est développée suivant plusieurs pôles qui sont au départ des petits villages ou des campements puis des quartier-villages et enfin des quartiers constitutifs de la ville de Brazzaville. La majorité des quartiers-villages se situaient à quelques kilomètres du littorale, en dehors du quartier-village des pêcheurs situé sur les rive du fleuve Congo et devenu aujourd’hui le quartier industriel dans lequel se localise la gare ferroviaire et le port fluvial de Yoro, le quartier religieux des missionnaires en est épargné car il se situe sur les plateaux (en hauteur, du point de vu topographique) et plus loin que les autres. Ces quartier-villages ont commencé à changer d’aspect et de vocation avec la construction de quelques grands équipements. Ainsi chaque quartier présentait alors une fonction liée à son histoire et aux équipements qui s’y trouvent d’où le quartier des pêcheurs devenu le quartier industriel avec son port, le quartier de Bacongo au sud devenu un quartier densément peuplé grâce à son marché populaire, le premier quartier colonial devenu le centre-ville et quartier religieux garde son étique (on y construit la Cathédrale et un couvant). Le littorale était plutôt considéré comme des zones non-vivables car ils sont premièrement marécageux, difficile à construire des bâtiment avec la montée et descente du niveau d’eau du fleuve et une zone rouge dans laquelle se regorge des moustiques faisant office de la transmission du Paludisme.

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Synthèse ités de la ville connaît un problème de déplacement. Suivant le long du littorale, on remarque certaines activités aux deux extrémités de la ville et principalement au centre de la ville, le tout segmenté par des zones résidentielles et des zones marécageuses.

Figure 96|Carte du tissu urbain et des grands équipements, analyse établie par Chris NGOMA SOLY , source: document d’élaboration du plan directeur de Brazzaville par Keios, rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de Brazzaville, décembre 2014, Pages 43-46-47

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4- Équipements (activités du littorale)

Synthèse

Comme certaines villes, la grande majorité des activités à Brazzaville se concentre au centre-ville et les quartiers environnant celui-ci. Dans cette zone du centre-ville, les activités sont plus dirigées vers le secteur administratif et commercial, on recense un nombre retrait d’hôtels et restaurants profitant du littoral. En outre, le port fluvial constitue un grand pôle économique et un moteur pour certaines activités liées au fleuve tant sur l’aspect commercial ou économique que sur le secteur industriel. Dans les quartiers Nord de la ville se trouve la nouvelle cité sportive de Kintélé, l’université et le nouveau CHU (Centre Hospitalier Universitaire), et un espace dédié au loisir et au tourisme Naturel (Espace Elonda) situés à quelques kilomètres des rives du fleuve Congo, mais le problème serait que la population située au sud de la ville l’en profitera pas totalement. la zone sud-ouest de la ville regorge de certaines potentialités, mais les activités sont plutôt limitées, le littorale est presque vide d’activités à part les carrières de concassage dans-lesquelles certains hommes viennent puiser des gravats utiles pour la construction. On y trouve aussi la seule zone dite «plage», où une partie des habitants se baigne.

La grande partie des activités du littorale sont plus commerciales et industrielles vu la proximité de ces activités avec le port fluvial. On compte un certains nombre d’équipements administratifs dans la périphérie du littorale (un majorité au centre-ville), ces administrations sont situées à quelques kilomètres du fleuve. Certains équipements culturels se localisent sur le littorale ainsi qu’un minimum d’hôtels et de restaurants tel est le cas du Radisson blue et du restaurant Mamie-Wata qui sont parmi les seules à profiter du fleuve. On compte certains espaces publiques et des carrières de concassage dans les quartiers Sud de la ville.

Figure 97|Carte des équipements situés sur le littoral de Brazzaville, analyse établie par Chris NGOMA SOLY , source: document d’élaboration du plan directeur de Brazzaville par Keios, rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de Brazzaville, décembre 2014, Pages 31-32-36-41

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Activités économiques L’ensemble des activités commerciales et industrielles se concentre autour du port. On peut remarqué quelques marchés dispersés dans la ville, principalement sur l’axe de la RN1 et la RN2, car ces axes sont avant tout des axes de ravitaillement des denrées alimentaires venant de l’arrière-pays. Par ailleurs, les carrières de concassage pour le grava utile dans la construction sont localisées à l’extrémité Sud de la ville.

Figure 98|Carte d’activités économiques, source: document d’élaboration du plan directeur de Brazzaville par Keios, rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de Brazzaville, décembre 2014, Pages 32

Figure 99|Carte de sites et équipements touristiques, source: document d’élaboration du plan directeur de Brazzaville par Keios, rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de Brazzaville, décembre 2014, Pages 36

Équipement touristiques

5- Structure urbaine et transports en commun La structure urbaine de ville s’inscrit sur un schéma plus ou moins Chaotique, mais organisé dans certaines zones. La route nationale traversant la ville constitue l’artère principale de la ville vu que d’autres voies à caractères principales ou secondaires voir même tertiaires viennent s’articuler. les habitations suivent la même trajectoire car la viabilisation des routes à Brazzaville entraine installation des Habitations. Le chemin de fer (perpendiculaire à l’axe de la route nationale RN1 et RN2) constitue aussi une artère importante pour la ville, car construite pendant la période coloniale, au départ il constituait une séparation entre les quartiers de colons et ceux des autochtones. on y trouvait des zones tampons qui constituaient le carrefour des hommes et des activités. Certaines habitations ont suivi le cours du chemin du chemin de fer au fil du temps. Aujourd’hui on le considère comme zone d’insécurité ou à risque. De nos jours, le littorale voit naître une ceinture de la ville, c’est-à-dire deux voies situées sur le littoral. la première est un viaduc dans les quartiers Nord de la ville et situé en zone marécageuse, celui-ci parcours quelques kilomètres. La seconde est une voie située dans les quartiers Sud de la ville, il constitue une corniche parfois aménagée pour accueillir les visiteurs, un pont haubanais et surtout un autoroute. un pont est en vu pour faire la connexion entre la ville et l’île Mbamou (une île qui jusque là n’est pas encore aménagé, on y trouve quelques habitants et en grande partie des espaces non-occupés).

Du point de vu des équipements touristiques, la ville de Brazzaville est plus concentrée sur le tourisme d’affaire avec quelques grands hôtels localisés en général au centre-ville et certains à Kintélé (extrémité Nord de la ville) qui devient la nouvelle extension de la ville. Rares sont les hôtels qui profites de la vue sur le fleuve ou des activités fluviales. Certains équipements culturels se localisent sur le littorale et en majorité au centre de la Ville. Les activités liées à la nature ne sont pas aussi développées, on prélève: un parc Zoologique abandonné et quelques espaces vers au cœur de la ville et le site des cataractes (gisement des roches sédimentaires) au littorale Sud de la ville.

Patrimoines

Figure 100|Carte du Patrimoine, source: document d’élaboration du plan directeur de Brazzaville par Keios, rapport d’étude et d’analyse

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Les équipements liés au patrimoine culturel de la ville se localisent principalement au centre de la ville, sur les axes principaux parallèles au littorale, certains équipements suivent le long du littorale, mais à quelques Kilomètres. Les patrimoines naturels de la ville se situent aux deux extrémités Nord-Est et SudOuest de la ville.

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Synthèse La ville regorge des potentialités et des espaces qui jusque là ne sont pas encore occupés. Certes que la ceinture de la ville vient pour alléger la circulation dans la ville, mais elle constitue aussi une barrière pour les habitants des rives du fleuve Congo. Car ceux-ci font face à une barrière qui les empêcherait de se rapprocher du fleuve ou peut-être même de développer certaines activités liées au fleuve, l’économie de la ville en dépend aussi. il faut donc trouver un moyen afin que la population aie accès au fleuve et profite du littoral. Le transport en commun serait un attout pour le déplacement de la population vers certaines zone, vu son réseau assez ramifié et élargi.

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Figure 101|Carte des transports en commun et grands projets, analyse établie par Chris NGOMA SOLY , source: document d’élaboration du plan directeur de Brazzaville par Keios, rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de Brazzaville, décembre 2014, Pages 51-65

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Figure 105|Carte des grands projets, analyse établie par Chris NGOMA SOLY , source: google map © 2016

III. Résumé d’analyses de la Ville de Brazzaville 1- Synthèse et point de vue sur l’état des lieux

Diagramme 102|Pyramide des âges de Brazzaville (2013), source: document rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de Brazzaville par Keios

D’après la pyramide des âges de la population de Brazzaville, en 2013 les jeunes dominent la population de la ville, ce qui conduit à un pourcentage d’environ 76,3% pour l’ensemble de la population ayant moins de 35 ans. La jeunesse de la population devient un paramètre important sur le type de la population à cibler pour toute occupation d’une œuvre architecturale à caractère publique. En effet, on compte près de 42,1 % pour la population de 0 à 17 ans, celle de 15 à 24 ans représente: 21,7 % ; la population de 25 à 34 ans : 19,0 % ; celle de 35 à 54 : 18,2 % et celle de 55 ans et plus : 5,5 %.

Grands projets d’équipements Grands projets de voirie

2. Choix du terrain

Nous remarquons un certain nombres de grands projets dans la ville de Brazzaville, mais aucun n’invite la population au fleuve. Par ailleurs les axes de la corniches constituent parfois une barrière pour les habitants de la ville. C’est dans ce contexte le terrain choisi au centre de la ville, sur l’aboutissement des axes les plus importants de la ville et entre deux axes bordants le littoral du fleuve Congo est adéquat pour inviter les habitants situés dans les quartiers de tout genre de la ville de Brazzaville. ce terrain fait face à la capitale voisine et peut subir une extension sur un banc de sable situé sur le fleuve Congo.

Figure 106

Figure 107

Figure 108|Carte des sites naturels et touristiques de Brazzaville, analyse établie par Chris NGOMA SOLY , source: google map © 2016

Figure 103|Centre-ville de Brazzaville (2015), source: site officiel de la mairie de Brazzaville

Figure 104| Diagramme des activités à proximité du littoral, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

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On remarque que les patrimoines culturels de la ville de Brazzaville sont en majorité à proximité du littoral, ce qui est dû au fait que la ville a été bâtie sur le littoral et s’est étendu vers l’intérieur. Les équipements administratifs dominent le littoral, ce qui explique le manque d’activités culturelles et de loisirs liés directement au fleuve Congo. On dénombre quelques Hôtels, mais ceux-ci sont plus destinés aux étrangers plutôt qu’aux habitants de la ville, dû au coût de la vie à Brazzaville. 20% des hôtels ont des activités liées à l’eau (le fleuve). En effet, l’ensemble des activités existantes et introduites après le XIXème siècle n’ont pas de lien direct avec le fleuve. Il faut donc implanter un projet qui a une liaison directe et forte avec le fleuve, un projet qui lie nature et ville et qui vise la mixité sociale. Il y a donc un besoin d’activités de loisirs, culturels, et sportifs liées au fleuve.

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Site du projet

3. Choix du projet

La ville de Brazzaville manque d’espaces verts et d’espaces de loisirs. Or le pays possède un potentiel naturel extrêmement important. À Brazzaville par exemple, l’on trouve certains site naturels qui ne sont pas mis en valeur et qui pourraient être des points focaux pour l’épanouissement et l’éducation des habitants de la ville. Les brazzavillois manquent d’espaces d’épanouissement, de détente et certains espaces commerciaux. Dans le but de développer ce secteur encore en phase embryonnaire dans la ville, ce projet vient apporter une solution aussi bien sur les plans sociaux, urbains, économiques...

Fig. 109

Fig. 110

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Le parc Zoologique: est un espace vert situé en plein cœur de la ville. Et constitue le seul poumon vert de la ville. Celui-ci est localisé dans une forêt dense et d’autre part artificielle d’une superficie de 100 ha. Le site Elonda: c’est un site privé construit dans le but d’inviter la population afin de profiter du paysage naturel et certaines activités de loisir ou de détente. Mais celui-ci ne peut qu’accueillir un nombre limité de visiteurs.

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4. Les enjeux d’un Parc Urbain à Brazzaville

Figure 112|Parc urbain et mobilier urbain, Source: www.landezine.com

L’hypothèse de Parc urbain étant déduite dans le chapitre précédant, dans celui-ci, l’on s’appréhende des méthodologies de conception et des moyens utilisés par certains architectes pour répondre à la question de réconciliation entre cours d’eau et urbain. L’on s’appréhende aussi de la notion de parc urbain perçu sous différentes idéologies selon les architectes. Ce chapitre nous effectue un voyage vers d’autres villes qui ont fait du parc urbain une solution sociale et spatiale. De ce chapitre, seront tirés les notions retenues pour la conception d’un parc urbain à Brazzaville.

Plan |The dryline, New-York, ©BIG

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Choix et Analyses des Projets de référence

Figure 111|Parc urbain: Vanke Cloud City, Chine, Source: www.landezine.com

Au Congo, près de 2/3 de la population étant urbaine, les villes représentent le miroir des changements de notre société qui tant à l’individualisation. Les parcs urbains sont des espaces qui favorisent la mixité sociale. De nos jours, la densité fait l’objet d’une perception négative liée notamment aux images qu’appelle son expression, mais également à des questions d’ordre culturel. Il faut faire renaître le désir du naturel dans les villes et renouer le lien entre la population et son fleuve. Le parc urbain ne peut se concevoir que dans la complexité de son programme, la mixité et l’hétérogénéité de l’espace. Les enjeux d’un Parc urbain à Brazzaville sont de: - Transformer une zone stratégique en pôle attractif, - Revaloriser un site délaissé, - Renouer les liens culturels, - Favoriser l’équilibre social à travers des espaces de loisir éducatif, - Revaloriser la nature, - Favoriser la liaison entre population et nature, - Bannir la barrière de séparation entre la ville et le fleuve, - Favoriser la mixité sociale, - Développer l’esprit créatif des congolais à travers des activités artistiques, - Redonner vie aux activités de pêche, - Favoriser le bien-être de la population à travers un parcours de santé, - Favoriser la culture de la transmission orale, - L’épanouissement de la population à travers des espaces de loisirs, - Favoriser les activités culturelles et artistiques


IV. Projets de référence

Le problème posé: causes ayant suscitées l’intervention urbaine Cause naturelle: En 2012, L’ouragan Sandy plonge la ville de New York dans un désastre, ainsi avec la montée des eaux due au réchauffement climatique et les inondations suite aux orages, le littorale de Manhattan est la zone la plus ouverte à l’infiltration de l’eau dans la ville.

1- Projet N°1: Dryline, BIG U

B

jarke Ingels, né le 2 Octobre 1974 (42

ans en 2016) à Copenhague au Danemark. Il est d’abord diplômé à ‘Ecole d’Architecture de l’Academie Royale des Beaux-arts de Copenhague en 1999 et suit également les cours à l’Ecole d’Architecture ETSAB (Barcelone). Il est avant tout Architecte mais pratiquant aussi dans l’urbanisme, le design et conférencier. D’abord collaborateur à l’agence OMA de Rem Koolhaas, il fonde en 2001 l’agence PLOT associé à Julien De Smedt. Grace au projet des logements VM ayant un coût de moins de 1 000 euros/m², ils se font le tour du Danemark ainsi que la popularité internationale et construise juste en face le projet The Figure 113|© www.dezeen.com MOUTAIN. Celui-ci enchaine après plusieurs concours succédés par des victoires et se fait connaître, se sépare de PLOT.

Figure 117|Inondation à New York, ©BIG, extrait du livre: HOT TO COLD, Bjarke Ingels, 2015, P264

Il fonde l’agence BIG (Bjarke Ingels Groupe) implanté à Copenhague en 2005. Il reçoit plusieurs prix, parmi tant d’autres : le prix logement du World Architecture Festival, le prix Forum Aid et le prix MIPIM développement résidentiel et réalise des projets comme : Two World Trade center à New york, 8 house à Copenhague, le pavillon danois pour l’exposition universelle de Shanghai en 2010…

Figure 114|Vue de l’ensemble du projet, image de synthèse ©BIG , big.dk Figures 119 -120|Interprétation de la problématique du projet, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Dryline, Big U,

Logements VM , Copenhague, Danemarque, 2005

Le pavillon danois pour l’expo-

sition universelle de Shanghai en 2010

Hôpital Psychiatrique, HELSINGØR, Danemarque, 2006

8 house, Copenhague, Danemarque, 2010

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The MOUTAIN, Copenhague, Danemarque, 2008

West 57th Street, New York, en cours de construction

New-york , Etats Unis d’Amérique | 2015 The Dryline est un projet lauréat du concours «Rebuild by Design» (reconstruire par la conception) , un concours organiser par les autorités de la ville de New-york et auquel certaines grandes figures de l’architecture comme OMA de Rem Koolhaas et WXY y participèrent. L’agence BIG remporte le concours. Ainsi dans la ville de la High line (un jardin suspendu construit suit à la rénovation d’une ancienne voie ferrée) et la Low line, le projet fut baptisé «Dryline» qui signifie colonne sèche en français. C’est donc une barrière de protection qui s’étend sur 10mile = 16,09Km le long du littoral de Manhattan, sur la East River. Les concepteurs apportent une idée innovante qui sort du cadre classique des simples barrières de protection combinant les idées de Robert Moses et Jane Jacobs. Ainsi l’architecte Bjarke Ingels déclare pour s’expliquer: «Nous nous sommes demandé: si nous pouvions envisager l’infrastructure de résilience pour Lower Manhattan d’une manière qui ne serait pas comme un mur entre la ville et l’eau, mais plutôt un collier de perles d’équipements sociaux et environnementaux sur mesure dans leurs quartiers spécifiques, cela se produit aussi pour protéger leurs communautés contre les inondations. L’ infrastructure sociale comprise comme une grande stratégie globale enracinée dans les communautés locales.»1 1: www.archidaily.com

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Figure 118|Les courants marins, ©BIG, extrait du livre: HOT TO COLD, Bjarke Ingels, édition Taschen, 2015, P265

Cause sociale: Comme sur l’image à droite, on remarque que les murs de protection font obstacle entre cours d’eau et la vie urbaine. Ainsi, Bjarke Ingels déclare: «Vous ne serez pas le voir comme un mur d’inondation qui sépare la vie de la ville à l’eau»1, explique. «Quand vous y allez, vous verrez le paysage, vous verrez des pavillons, mais tout cela sera secrètement l’infrastructure qui protège Manhattan contre les inondations.»2

Principe de base: intervention de l’Architecte

Figure 115|Placettes sur gradins, image de synthèse ©BIG , big.dk

Figure 116|The reverse aquarium , image de synthèse ©BIG , big.dk

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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L’intervention s’est faite suivant le littoral

Les espaces isolés du littoral furent réadaptés en espaces verts et de loisirs

L’intégration des fonctions s’est faite suivant l’accord des habitants, des fonctions approximatives, des types de quartiers que la Dryline traverse et des besoins urbains de la ville. Un projet axé sur l’infrastructure sociale et la durabilité Hédoniste 1-2: www.dezeen.com

Figures 121-122-123-124|Interprétation du concept du projet, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Compartiment C3: du Pont de Brooklyn à The Battery

Figures 132|Analyse des axes de circulation, établie par Chris NGOMA SOLY

Figure 127|Plan du compartiment C3 ©BIG

Figure 125|Organigramme des activités, ©BIG, extrait du livre: HOT TO COLD, Bjarke Ingels, édition Taschen, 2015, P267

Programme et activités

Le projet de «The Dryline» consiste à construire une barrière continue contre la tempête autour du littoral de Manhattan. Il transforme les espaces isolés ou sous-utilisés du littoral en beau ruban de protection, tout en instaurant des activités liées au parc, en créant des espaces ouverts ainsi que des passerelles surélevées, des pistes cyclables, des terrains de sport, des cafés, des commerces, des espaces multimédias , des espaces pour enfants et bien d’autres... Le tout sur un bord de 15 pieds = 4,57m de hauteur.

Figure 128|Coupe de «The reverse aquarium»

Le compartiment C3 constitue la partie centrale du U formé par le «Dryline». L’extrémité droite on a un axe de corniche qui devient une plateforme surélevée au dessus d’un axe de voie principale, puis progressivement, l’axe on trouve le «The reverse aquarium» qui est un musée maritime ou centre d’éducation environnemental faisant face à la mer et en partie enterré sous un grand espace vert comme l’illustre les images de rendu ci dessous établies par BIG. Celui-ci fait face à l’eau sur une hauteur de 40 pieds (12,19m), sur une façade vitrée afin d’observer la montée des eaux tout en faisant office de barrière contre celle-ci.

Figures 133|Analyse Fonctionnelle, établie par Chris NGOMA SOLY

Le premier axe en Jaune constitue une colonne vertébrale pour le projet car il longe le littorale suivant le projet et distribue les espaces. Sur le compartiment C3, il constitue d’abord une corniche, puis s’affine pour devenir une simple circulation au dessus de la plateforme et traverse le WhiteHall terminale, et un axe ondulé qui devient une circulation dans l’espace vert en partie au dessus du «reverse aquarium». Les seconds axes discontinus en rose forment un réseau de circulation dans l’espace vert. À leurs croisements, ils épaississent et deviennent des places et placettes qui jouent le rôle d’espaces de rencontre. Suivant l’axe constituant une sorte de colonne vertébrale, on aperçoit d’abord un quai qui est sur le prolongement d’un axe de la ville vers le cours d’eau. En suite, la plateforme en orange, elle est surélevée au dessus de la voie principale de la corniche et permet d’avoir une sur les axes de la ville et sur la ville, et se compose de restaurants et espace vert. En plus le «Reverse aquarium» qui vient s’installer comme un ensemble de 4 espaces formant des doigts et assurent le prolongement de l’urbain vers le cours d’eau (d’environ 80m de long). Il est en partie enterré sous l’espace vert. L’axe vertébrale prend la forme ondulée dans l’espace vert et chaque partie ondulée organise un jardin circulaire.

Compartiment C1: de la East 23rd street à la Montgomery street

Figure 130|Vue extérieure de The reverse aquarium ©BIG

Figure 134|Vue des jardins, image de synthèse ©BIG Figure 135|Vue des espaces sportifs, image de synthèse ©BIG

Figures 129|Analyse des accès, établie par Chris NGOMA SOLY

L’ensemble des accès au Dryline se fait suivant les axes de la ville qui aboutissent au projet. On assiste à une continuité entre l’urbain et le projet. Deux accès sur élevé (en train discontinu, sur le prolongement des axes venant du Nord) sur des marches d’escaliers mènent vers la plateforme surélevée au dessus de la voie principale de la corniche (en Jaune). une qui devient enterrée afin de permettre des accès direct au projet.

Figure 126

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

Figure 131|Vue intérieure de The reverse aquarium ©BIG

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Figure 136|Plan du compartiment C1 ©BIG

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Figure 137|Coupe de l’espace vert en liaison avec les ponts

Le compartiment C1 constitue une sorte d’intégration de l’espace vert entre cours d’eau et la ville. On remarque le prolongement de la verdure du littoral vers la ville à travers les axes qui mènent à la mer. La végétation et la topographie font office de barrière contre la montée des eaux. La végétation utilisée est capable de survivre lors de la crue des eaux. Cet espace qui était la clé lors de l’ouragan Sandy devient une infrastructure camouflée protégeant la voie et ville, et qui offre un paysage unique avec des jardins de classe mondiale qui se compose de plusieurs types de loisirs.

Compartiment C2: de la Montgomery street au pont de Brooklyn

Figure 141|Aménagement sous le pont, image de synthèse ©BIG

Figure 142|Marché temporaire, image de synthèse ©BIG

Figures 146|Analyse des accès, établie par Chris NGOMA SOLY

Dans cette partie du Dryline, l’accès au projet se fait directement en traversant la voie parallèle au projet.

Figures 138|Analyse des accès, établie par Chris NGOMA SOLY

À ce niveau, l’ensemble des accès au projet se font à travers des ponts comportant la verdure, ils sont le prolongement des axes de la ville dans le projet et enjambent la voie principale de la corniche. Ils assurent la communication entre Ville, Projet et cours d’eau.

Figure 143|Plan du compartiment C2 ©BIG

Le compartiment C2 constitue essentiellement l’axe en dessous de la FDR drive (une voie surélevée longeant le littoral). Ainsi, la partie en dessous est constituée par un mur de déploiement qui pivote pour protéger l’espace de la montée des eaux. Ce mur ondulé longe le dryline tout en formant des espaces et est décoré de graffiti par les artistes de la ville. La nuit, la lumière des projecteurs de la voie en dessus traverse la voie et fournir de l’éclairage aux espaces qui étaient autrefois obscures et hors sécurité. Figures 147|Analyse des axes de circulation, établie par Chris NGOMA SOLY

Ici, on remarque deux axes, le premier qui borde le cours d’eau et qui est utilisable pendant des périodes agréables auxquelles le temps est favorable. Et le second qui est le plus utilisé par les visiteurs car il traverse les différents espaces qui composent le Dryline et assure la communication entre ceux-ci. Figures 139|Analyse des axes de circulation, établie par Chris NGOMA SOLY

La première circulation en pointillés rouges assure la liaison entre les accès au projet. Le visiteur longe cet axe qui communique avec l’axe vertébrale en orange. L’axe vertébral longe le projet et l’espace vert, et distribue les espaces. Les axes verticaux mènent le visiteur vers le bord de l’eau et certains se termines par des quais de stationnement de bateaux ou des espaces de baignade.

Figure 144|Coupe| mur déployable ouvert

Quand le mur est ouvert, on a un accès du littoral à la mer avec certains espaces de loisir qui le bordent. Le niveau normal de l’eau est de -6 pieds, ce qui équivaut à -1,828m. Et celui-ci peut augmenter jusqu’à +9 pieds (+2,74m) en 2050.

Figure 145|Coupe| mur déployable fermé

Lors de la montée des eaux, le mur se referme pour éviter les inondations dans la ville. Pendant l’hiver, celui-ci peut être aussi fermé et un marché temporaire prend place dans l’espace en dessous de la voie FDR Drive.

Figures 140|Analyse Fonctionnelle, établie par Chris NGOMA SOLY

Sur le plan fonctionnelle, on a d’abord la colonne verte à l’horizontale qui distribue plusieurs types d’espaces de loisirs, parmi tant d’autre: un théâtre en plein aire (en rouge et gauche de l’image ci-dessus), certains espaces de rencontre (en rouge), les terrains de sport (en jaune et orange) et les quais (en bleu). Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Figures 148|Analyse Fonctionnelle, établie par Chris NGOMA SOLY

L’ensemble des espaces est généré par l’ondulation du mur de déploiement. Les retraits et les saillis du mur organisent l’espace, ainsi on a une succession d’espaces qui longent le Dryline. On a donc en rouge des restaurants et commerces, des parking pour Bicyclettes (en orange) à proximité de la voie principale parallèle au projet, ainsi qu’un quai et des terrains de sports qui semble déborder vers l’eau. On remarque aussi une proximité de l’arrêt de bus au projet. Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Résumé d’analyses THE DRYLINE est un projet à caractère socio-urbain qui s’inscrit parfaitement dans l’urbain et l’axe du littoral de Manhattan. Un projet qui s’intègre dans son site, car toute fonction (programme et organigramme) de celui-ci prend en compte la fonction des quartiers à proximités du projet et les besoins des habitants de la ville. Le projet fut choisi en fonction de sa problématique liée à la relation entre les habitants d’une ville et cours d’eau qui la borde, son programme qui s’adapte aux besoins des habitants de la ville et l’intervention sur le littoral de la Ville de New York. Ici les concepteurs ont su intégrer une infrastructure sociale ayant pour rôle primordial de protéger la ville à la montée des eaux. Cet infrastructure se camoufle par un espace vert et de loisirs, qui invite les habitants au littoral. L’infrastructure sociale n’est pas perçue comme une barrière qui assure la rupture entre les habitants et leur cours d’eau.

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2- Projet N°2: CABECERA PARK

E

duardo De Miguel,(à l’extrémité gauche de la photo) est né en 1959 à Pampelune (Espagne). Il débute sa carrière architectural aussi bien dans la pratique du métier que l’enseignement en 1994 à Valence et enseigne la conception architecturale dans des universités comme: l’Université polytechnique de Valence, l’Université de Navarre, l’Université polytechnique de Madrid et l’Université ibéro-américaine de Mexico. Et collabore avec Arancha Munoz (ancienne étudiante de Figure 149|© Philip Jodidio, LANDSCAPE, architecture now l’université de Navarre et Harvard GSD, elle s’occupe depuis 2007 du département du territoire et du paysage de la région de Valence) et Vicente Corell (né en 1954 et diplômé de l’université de Valence en 1978, année pendant laquelle il fonde aussi sa propre agence nommée Corell y Monfort arquitectos) pour le projet de la Cabecera Park.

Figures 153|Plan du parc, complété e par Chris NGOMA SOLY , source: livre, LANDSCAPE ARCHITECTURE par Philipp Jodidio

Eduardo De Miguel Arbonés, fonde son agence AA51 (Architecturas de Autor). Et entame plusieurs dont la majorité est en Espagne. Parmi tant d’autres: Figure 150|Vue du site , image extraite du livre: LANDSCAPEA, Architecture now, Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P245

Cabecera Park

Marché aux poissons de Benicarlo , Benicarlo, Espagne,

Palau de la Mùsica , Valence, Centre culturel el Musical,

1997-2006

Espagne, 2001-02

Le traitement paysager de la ligne de tramway N°1, Alicante, Espagne, 2005-09

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Valence, Espagne, 1999-2003

La promenade en front de mer de Serra Grossa , Alicante, Espagne

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Valence, Espagne | 2002-04 Le Parc Cabecera est un parc urbain conçu sur le lieu d’un parc métropolitain reliant l’ancien lit de la rivière Turia avec la rivière à la périphérie de la ville. Ainsi, en 1973, la rivière fut détournée de son cours d’origine. Cette zone à la périphérie de la ville devient une zone délaissée et dégradée par les décharges. Après approbation du «plan d’urbanisme de 1988» , il fut décidé qu’elle soit réservée pour un parc. De ce fait, la construction et la conception de ce parc à fait recours à plusieurs intervenants parmi tant d’autres: Deux architectes (Arancha Muñoz et Eduardo de Miguel) ont travaillés pour l’étude et la rédaction des documents conformes à la transformation de la zone d’intervention ainsi que le projet et Vicente Corell pour l’exécution du projet. Ils ont travaillé avec une équipe multidisciplinaire, coordonnée par le Service des projets urbains du Conseil de Valence. Une consultation publique fut ouverte. Les défis majeurs pour le projet furent: - Redonner vie à la zone du parc métropolitain, devenue insalubre par des décharges suite au détournement du cours de l’ancienne rivière, - Transformer une zone construite au XVIIIème siècle pour protéger les avenues ainsi que le lieu de transition entre le lit de la rivière et le canal, - Restaurer la morphologie du site et la rivière tout en relatant la mémoire des lieux.

Intervention des Architectes Les architectes ont intervenu sur un site qui constitue l’ancien lit d’une rivière (Turia) ainsi que la délimitation de la ville et des champs de culture maraîchères. Dans un interview, l’architecte s’exprime en disant: «l’idée du parc a été de transformer cet espace en bois au bord de l’eau [...] en fusionnant la végétation, l’eau et la topographie»1, ces trois éléments ont donc été les éléments forts lors de la conception. Le projet met donc en harmonie les éléments du paysage et les éléments architecturaux. L’eau, la végétation, la topographie et les murs en pierre sèche font donc partis des éléments structurants sur lequel repose la conception du projet. L’eau et la topographie dans le parc La présence de l’eau et la modification topographique sont mis en évidence dans le Parc, et sont utilisés pour recréer la morphologie typique de la rivière dans la campagne.

Figure 151|Vue du pavillon , image extraite du livre: LANDSCAPEA, Architecture now, Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P247

L’utilisation des murs Les murs de contre-fort en pierre sèche s’imprègnent dans la topographie du site et constituent des formes arrondies et organiques tel un paysage naturellement formé. Ceux-ci stabilisent la topographie et organisent les espaces et les allées.

Figure 154|Intégration

Figure 155|Délimitation

Figure 156|Intégration

de l’eau

par les Murs

de topographie

La végétation dans le parc La végétation fait partie intégrante des outils de conception. Elle accentue la visibilité des allées et forment des surfaces de formes organiques entre arbres, arbustes, plantes herbacées et aquatiques.

Figure 152|Vue du belvedaire , image extraite du livre: LANDSCAPEA, Architecture now, Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P245

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1: EDUARDO DE MIGUEL, interview, cité dans Philip Jodidio, Landscape, Architecture now, édition Taschen, 2012, page N°244

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Figure 157|Implantation

de la végétation

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B

B`

A

A`

Figures 158|Plan du parc, complétée par Chris NGOMA SOLY , source: www.via-architectura.net Figure 166|Murs de contre-fort et délimitation des axes de circulation, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source d’image: www.valencia.es

Les constituants du programme

Sur un terrain d’environ 1Km de long et une surface de 169 256 m2 (soit 16,9 ha). Le parc qui réinterprète la voie naturelle de la rivière et non celle façonnée par l’intervention humaine se compose de: structures murales formant des sortes de terrasses, une montagne-belvedère, un lac, une chute d’eau, de la végétation riveraine, un réseau de sentiers piétonniers et cyclables, un auditorium en plein air, une jetée, un bar, deux airs de jeux dédiées aux enfants, un centre d’exposition sur les «Paysages du Turia» , un pavillon et un parking souterrain (sous le parc)... Des formes d’îlots rappellent la topographie naturelle et ponctuent le parc. Figures 159

Circuit de piste cyclable: Distance: 2357 mètres. Il longe le périmètre du Parc. Figures 161

Figure 163|implantation du bâti et continuité des axes, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source d’image: LANDSCAPE ARCHITECTURE par Philipp Jodidio

Certains espaces (pavillon et parking) demeurent camouflés par la topographie du site, laissant ainsi une ouverture à travers les murs de pierre. Ainsi, la résolution des problèmes de transition entre la rigidité architecturale des quais du Turia, construits au XVIIIème siècle pour protéger la ville des inondations puis le lit naturel du fleuve en amont. Ce qui se caractérise par une continuité du chemin piétonnier sur le bord de l’eau, de sorte qu’il devienne le point de référence pour d’autres voies.

Figures 167

Le visiteur déambule à travers ces murs de forme organique qui limites les espaces, mais qui favorisent aussi une continuité visuelle sur la perception du paysage. Les murs jouent simultanément le rôle de garde-corps et de contre-fort, c’est ainsi que Philip Jodidio déclare: «Les architectes ont sculpté l’eau et l’espace. Les parties construites et les allées sont autant de limites qui retiennent l’eau et la végétation»2 , ce sont donc ici des éléments linéaires contribuant à la conception du parc.

Figures 160

Circuit 1 pour la Marche: Senda de la Ribera. Distance: 1375 mètres. Durée approximative: 20 minutes Figures 162

Figure 164|Auditorium et espaces en gradins, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source d’image: LANDSCAPE ARCHITECTURE par Philipp Jodidio

Figure 168|Circulation dans le parc et implantation de l’eau, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source d’image: www.valencia.es Figures 165

Circuit 1 pour la Marche: Paseo del Moli del Sol, 1758 mètres de distance. Durée approximative: 30 minute

Déplacement du point de vue de la montagne. Distance: 782 mètres. Durée approximative: 15 minutes

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Les espaces sur gradins s’imprègnent de la topographie du site. Ainsi, un auditorium en plein air pouvant accueillir 700 personnes y est construit avec comme toile de fond la rivière et le paysage organique du parc. Une colline culminant à 15m par rapport au niveau de la rue, de forme ovale et ouvrant à 90° sur le fleuve et relié à la ville, elle constitue le point le plus haut et le repère du parc. Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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L’aménagement du site s’est fait à travers: Des bancs en ipé, les sols sont en béton lavé, les allées en graviers ronds et les cheminements en travers de chemin de fer recyclées. Les allées (en jaune sur l’image en dessus) forment un circuit clos et deviennent à certains moments parallèles aux bords du lac. 2: Philip Jodidio, Landscape, Architecture now, édition Taschen, 2012, page N°246

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Résumé d’analyses

Figure 169|Implantation de la végétation, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source d’image: www.valencia.es

La disposition de la végétation (composée de saules, peupliers, frênes ...) contribue à enrichir la séquence visuelle de sentiers. Ainsi, la sélection et le placement des espèces prend en compte: le climat méditerranéen de la région, la topographie, le besoin d’eau pour les plantes et la disponibilité des espèces conforme aux critères économiques et de gestion. Ainsi, près de 2930 arbres furent plantés et la surface tapisante composée des plantes herbacées couvre 71934 m2, on y trouve: la prairie d’herbe, la prairie trèfle, le pâturin, la prairie dans les îles et les plantes aquatiques.

Cabecera Park est un projet qui vient revaloriser un site historique qui fut délaissé et devenu le lieu de stockage des ordures et décharges de la ville de Valence. Les concepteurs ont su redynamiser le lit du fleuve Turia et lui infliger un programme et des activités en accord avec les habitants de la ville. L’intégration du projet dans un site marécageux et de topographie accidentée est l’un des éléments retenu dans ce projet. Ici, topographie, végétation, murs et eau font parti les éléments de conception. Les architectes ont su mettre en harmonie tous ces éléments de conception et favoriser une continuité visuelle du paysage naturel dans le parc.

Figure 170|Utilisation de l’eau dans le parc, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source d’image: www.valencia.es

L’eau est aussi un élément important dans le parc, car toute l’histoire du site en dépend, elle est donc utilisée comme élément de conception aussi bien sur le point de vu formel que la création des ambiances. D’où la présence d’un lac et une petite chute d’eau. Les matériaux utilisés ont été soigneusement sélectionnés afin qu’ils soient intégrés dans l’environnement naturel et créent une ambiance spécifique au lieu ce qui se compose par: les murs porteurs en pierre, les routes d’argile et de traverses en bois, ainsi que le choix du type de végétation.

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3- Projet N°3: Les Folies de TSCHUMI- Parc de la Villette

B

ernard TSCHUMI, né le 25 Janvier 1944 (72 ans en 2016) à Lausanne en Suisse et diplômé à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (en Suisse) durant l’année 1969. Il est avant tout un Architecte puis enseignant débutant sa carrière dans l’enseignement de 1970-1980 à l’ «Architecture Association» de Londres, en suite de 1980 à 1981 à l’Université de Princeton, en plus de 1980 à 1983 à la Cooper Union et enfin à la «Graduate School of Architecture, Planning and Preservation» de l’université de Columbia à New York de 1988 à 2003. Il est aussi bien théoricien de l’Architecture qu’un pilier du mouvement déconstructiviste, ayant écrit plusieurs ouvrages touchant la question d’Architecture et de spatialité, parmi tant d’autres : « Architecture and disjunction » en 1994, « The Manhattan transcripts » en 1981, « Event-ciFigure 171|© www.frac-platform.com ties 1, 2 et 3 », « Acropolis Museum, Athens » en 2010, « Notations : Diagrams and sequences » en 2014 et bien d’autres livres à découvrir. Bernard Tschumi relate sa carrière d’Architecture dans son ouvrage «Red is not a color». Après 15 ans dans la recherche théorique, il est lauréat au concours international avisant le Parc de la Villette à Paris, un projet qui le propulsa dans sa carrière d’Architecture avec son agence BERNARD TSCHUMI ARCHITECTS et gagne le second prix du concours pour l’aéroport international de Kansai en 1988. Maître d’œuvre et concepteur de plusieurs projets architecturaux, parmi tant d’autres :

Athletics Center, University of

BLUE Residential Tower New

M2 Metro Station, Lausanne,

Acropolis Museum, Athens,

Cultural Center Bordeaux Cenon, France, 2006-2010

Le rosey Concert Hall 2009-2014

Cincinnati, USA, 2001-2006

Grèce, 2001-2009

York, 2004-2007

Figure 172|Situation géographique, analyse établie par Chris N. S.

Figure 173|Situation urbaine du projet, analyse établie par Chris N. S.

Contexte Urbain

Le projet se situe au Nord-Est de la ville. Et bordé par la ceinture de la ville. Le site est avant tout un lieu historique, car au départ baigné de Sang, c’était le lieu d’un ancien abattoir accueillant des visiteurs venants des quatre coins du pays. Situation géographique Certains passants se retrouvaient les pieds souillés pendant la Le projet se situe en France (Europe), dans la période de Napoléon 1er, d’où le nom des rues comme «Rue ville de Paris (capitale politique), une ville plu- de la tuerie» et «rue de l’Ecorcherie». tôt située au cœur du pays et accueillant des On dénombre plusieurs constructions sur le site entre les milliers de visiteurs chaque année. années 1865 et 1984 parmi tant d’autres: les pavillons des Halles (premier édifice du site contenant des «abattoirs généraux»), puis une succession de bâtiments; d’où le «scandale de Villette» en 1959-1971, survenu après un chantier sur le site, ce qui causa un déficit financier. Situation du projet

Figure 175|Analyse des circulations, établie par Chris NGOMA SOLY

Figure 176|Analyse du tissu urbain, établie par Chris NGOMA SOLY

Le Parc de la Villette se localise dans un site plutôt enclavé entre plusieurs catégories d’axes de circulation, dont la voie ferrée du côté Nord, un autoroute (ceinture de la ville) sur les côtés Est au Nord et plusieurs axes le bordant. On remarque aussi les deux canaux (Canal de l’Ourcq et Canal Saint-Denis) qui traversent le site.

Le site se situe sur une zone plutôt multifonctionnelle, on dénombre certains équipements sur les côtés Est et Nord, ainsi que des habitations, commerces et services sur les zones Sud et Ouest. Par ailleurs, le site était déjà occupé par certains bâtiments avant l’intervention de Bernard Tschumi. Comme l’indique l’image d’analyse ci-dessous:

France, 2006-2008

Figure 174|Situation urbaine du projet, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source d’image: Google map ©2016 Figure 177|Bâtiments existants sur le site de la Villette, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source d’image: www.lavillette.com

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Superposition d’éléments

Les Folies

Bâtiments existants

Espaces verts

Les axes Figure 183|Implantation des Folies, analyse établie par Chris NGOMA SOLY | source d’image: www.lavillette.com

Les points: folies

Figure 178|Vue du site de la villette, @ www.lavillette.com

Les Folies de TSCHUMI- Parc de la Villette

Les canaux

Paris, France | 1982-1998

Un concours fut lancé afin faire renaître le site de la Villette, un site contenant déjà des bâtiments qui ne communiquent pas directement. Ainsi,la conception du Parc de la Villette a été choisi parmi plus de 470 concurrents internationaux. Les objectifs de la compétition étaient tous deux pour marquer la vision d’une époque et d’agir sur le développement économique et culturel future d’une zone clé dans Paris. Comme décrit dans la compétition, La Villette n’a pas été conçu comme une réplique de simple paysage; au contraire, le mémoire de ce «parc urbain pour le 21e siècle» a développé un programme complexe d’équipements culturels et de divertissement. Un projet plutôt osé d’après son époque de conception à travers les choix de l’Architecte, comme l’indique B. Tschumi: «un projet conçu au coin d’une table». Celui-ci suscite plusieurs idéologies et un choix de couleur plutôt marquant. Le parc de la Villette invite à la détente, au jeu, au songe et à la découverte. Comme l’indique un passage de presse: «conçu par l’architecte Bernard Tschumi, le Parc de la Villette offre à tous les citadins en mal d’oxygène, un immense domaine à explorer à pieds ou à vélo, selon une multitude de scénarios possibles»1 1: www.equipement.paris.fr/parc-de-la-villette-1809

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Les folies font moins référence aux architectures et fabriques présentes dans les jardins anglais du XVIIIème siècle, plutôt qu’à la folie définie par la psychanalyse comme disjonction et l’éclatement fragmenté d’un tout. Elles sont Rouge vif et ponctuent l’espace,servent d’élément signalétique ou de repère dans le Parc de la villette. Chacune des 26 folies porte un nom suivant un repère allant de J à V (J,L,N,P,R,T,V) suivant l’axe des abscisses et de 1 à 9 suivant l’axe des ordonnées. Cellesci ont chacune une forme différente, elles sont donc des pavillons qui ont une fonction parfois décorative ou suivant la liaison aux activités diverses. On y trouve: restaurant, observatoire, horloge, kiosque de musique, théâtre....Elles sont composées suivant une trame orthonormée (5 rangés et 9 colonnes) espacée les unes des autres de 120m et sont à la base des cubes déconstruits de 10,8m de côté. Elles incitent le promeneur à s’échapper des sentiers battus.

Figure 182

Figure 181|Plan de la villette ©pinterest.com

Intervention de l’Architecte

Dans un site d’environ 55 hectares et ne contenant ni porte, ni mur, ni grillage sur le périmètre; l’Architecte eut l’idée de superposer: les points qu’il appelle les folies, les lignes illustrant les axes de circulation et les surfaces ou plans qu’il identifie comme étant des espaces verts. La superposition de ces trois éléments dans un site contenant déjà bâtiments et canaux, forme une composition qui met en liaison tous les éléments spatiaux composants le site de la Villette. Tout devient unifié en une seule composition, aucun élément situé dans le Parc de la Villette n’est isolé. Le Parc de la Villette allie Nature et Architecture dans le sens où La Villette pourrait être conçue comme l’un des plus grands bâtiments jamais construit - un bâtiment discontinu, mais une structure unique néanmoins, chevauchement des fonctions existantes du site et d’articuler de nouvelles activités. Il oppose la notion de paysage de Olmsted, largement répandue au cours du 19ème siècle, déclarant que «dans le parc, la ville est pas censé exister.» Au lieu de cela, Bernard Tschumi propose un parc social et culturel. Il conjugue cultures scientifiques, techniques et artistiques. On le qualifie de «prototype de la Ville-jardin du XXIéme siècle».

Figure 179|Folie ©slash-paris.com

Programme et activités

Le Parc de la Villette inclue des activités comme: des ateliers, gymnase et installations de salle de bain, terrains de jeux , des expositions, des concerts durant les événements musicaux comme: Villette Jazz festival, des expériences scientifiques, des jeux et des concours, en plus du Musée des sciences et de la technologie et de la Cité de la musique. On y trouve trois types de cinémas: Cinaxe dont la salle bouge avec les images, Louis-lumière avec des images en relief et la Géode avec un écran hémisphérique de 1000 m2. La nuit, pendant l’été, les terrains de jeu larges deviennent une salle de cinéma en plein air pour 3000 spectateurs avec projection sur écran gonflable. Le parc accueille actuellement environ huit millions de visiteurs par an. Figure 180| Folie ©vincent-fillon.fr Figure 184|Plan d’implantation des Folies, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Fig 185 © rafaelconde.over-blog. com

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

Figure 186|©mapio.com

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Les lignes: parcours du parc

Les Volumes: La déconstruction du Cube ROUGE

-Les galeries: elles sont marquées par des pointillés rouge, et ont été imaginées pour les visiteurs pressés. La première traverse le parc de la porte Pantin à la porte de la Villette et la seconde surélevée, longe la rive sur du canal.

Les folies sont la résultante de la décomposition d’un cube de 10,8m de côté en 27 cubes de 3,6m de côté tout en suscitant des pleins et des vides. Un mouvement dit dé-constructiviste émanant d’une théorie de Jacques Derrida.

-Les prairies: elles forment un cercle et un triangle dans lequel s’organise un jardin de plantes basses (pelouse). -Les axes courbes: Ils serpentent le jardin de grands arbres et forme des allées d’arbres (un parcours bordé d’arbres et d’une bande jaune.).

Figure 189|©

Figure 187|Les axes du Parc, analyse établie par Chris NGOMA SOLY Figure 193|Axes courbes et Végétation, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Les surfaces: espaces verts

3,6m

3,6m

3,6m

Les lignes organisent les jardins

L’ensemble des lignes forme un parcours cinématographique.

Figure 188|© Pinterest.com

27 cubes

On y trouve des jardins à grands arbres et ceux à petites plantes. En général, 10 jardins thématiques composent le parc de la villette. Afin d’inciter les visiteurs à se traverser certains espaces, 3 espaces de jeu pour enfants sont installés au cœur du parc. Les prairies dites du cercle et du triangle, vastes et planes comme de grandes plages vertes, invitent au jeu, à la détente et à la fête. Les végétaux ne sont pas seulement pensés pour eux-mêmes, mais deviennent un matériau de construction à part entière. Car certains Architectes les considèrent comme compléments (model décoratif, constructif ou structurel) à l’Architecture plutôt que sujet d’étude ou source d’inspiration.

Les lignes courbes génèrent des jardins à grands arbres qui tantôt forment des allées cadrées. Les prairies organisent les jardins souvent composés de pelouse qui pendant l’été servent d’espaces de projection de films en plein air. On assiste à une succession de séquences visuelles telle une bande de cinéma. Les folies cadrent l’espace et par leurs couleurs vives, elles attirent les visiteurs dans la découvertes de certains espaces.

Figure 195

Échelle Humaine

On remarque qu’allant sur la base de 1,8m comme la taille moyenne d’un humain, les folies de 10,8m de côté font 6 fois la taille de l’homme et leurs répartitions (division des folies en cube de 3,6m) font 2 fois la taille moyenne d’un homme.

Utilisation de la couleur ROUGE

Figure 191|©laure samana

Figure 192|©france-voyage.com

Figure 190|Implantation de la végétation, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

Figure 196|Analyse des échelles, établie par Chris NGOMA SOLY

Figure 194|Les prairies et la végétation, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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On raconte qu’elle rappelle la couleur rouge du sang pendant la période à laquelle le site était un abattoir. Par ailleurs, B Tschumi déclare dans un interview: «j’ai voulu le rouge pour les folies du parc de la villette, c’est qu’il fallait accentuer, attirer l’attention. Ces pavillons ponctuent l’espace, ils ne doivent pas s’y intégrer mais faire contraste. A l’inverse, le Musée Parc d’Alésia, tout en sois, se fond, lui dans le paysage.»

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Résumé d’analyses Le PARC DE LA VILLETTE est un parc inscrit dans un site à caractère historique et multifonctionnel. Le choix de ce projet parmi les projets de référence s’est fait en dépit de la méthodologie de conception de l’Architecte. Celui-ci a su mettre en liaison plusieurs bâtiments à fonctions différentes dans un site à caractère historique et situé dans un milieu dense. La communication des différents bâtiments composants le site de la Villette s’est faite à travers les Folies symbolisées par les points, les axes du parc représentés par les lignes et les surfaces qui font référence aux différents jardins. Les folies de Bernard Tschumi sont des pavillons multifonctionnels qui ponctuent l’espace , servent de repère dans le parc. A travers ce projet, l’on a su tirer la méthodologie de conception dans un site dense et multifonctionnel. La communication des différents espaces éparpillés dans un parc d’environ 55 hectares à travers les Folies, les axes et les jardins, est l’un des points fondamentaux du choix de ce projet.

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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I. Choix du site et du type de projet 1- Choix du site

Figure 199|Carte de l’Hydrographie et Relief, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Le terrain se situe donc sur la plaine, dans une zone parfois inondée. Suivant le relief de la ville, il se situe sur la zone la plus basse, ce qui constituera un atout pour les vues du paysage. Avec un sol constitué de grès argilites, une température moyenne de 25°, une pluviométrie annuelle de 1200mm et 100 jours annuelles de pluies et 118,5 jours annuels d’orages.

Figure 197|Contraintes urbaines relatives au choix du site, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

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Le terrain choisi se situe dans une zone plutôt enclavée de la ville: entre la zone industrielle et le centre-ville, ainsi qu’à moins d’un kilomètre des quartiers les plus denses de la ville dont: Poto-poto et Moungali. Il est sur l’aboutissement de l’ «avenue de la paix», un des axes les plus importants de la ville (Cf. Page 73, analyse du tissu urbain). Ce sont ici, les lieux et les axes les plus fréquentés de la ville de Brazzaville, donc ceux-ci constituent un atout pour inviter la population aux Rives du fleuve Congo. On remarque bien que sur la carte en dessous, la majorité des axes de transport en commun (Bus en jaune et train en pointillé) sont drainés vers les environs du site choisi, ce qui constituerait un atout pour le Figure 198|Carte des lignes de Bus, analyse établie par Chris transport des visiteurs au projet. NGOMA SOLY Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris Page86

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Conception du Projet

Croquis de recherche|© MGOMA SOLY Nathsy Chris

(Parc urbain comme hypothèse)

Eu égard de ce qui précède, cette partie est la réponse à toutes questions posées, elle met en application les besoins des brazzavillois, la zone d’intervention idéale et les notions tirées des analyses utiles pour la conception d’un parc urbain à Brazzaville. Cette partie traite le parc urbain dans sa conception et met en place des stratégies de réconciliation de la population avec le fleuve.

Figure 200|Topographie du site, cartes complétées par Chris NGOMA SOLY

Figure 201

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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2- Choix du Projet: Description

Figure 204|Vue du site d’intervention, en arrière plan: un paysage urbain Kinshasa et le sublime Fleuve Congo © TELLY NGOMA MAVOUNGOU, 12-09-2016

Face à un paysage sublime situé entre deux capitales se faisant face (Brazzaville et Kinshasa), l’on se demande quel projet architectural à impact urbain serait adéquat pour réconcilier la population et son fleuve? Ainsi, ce site qui regorges des potentialités aussi bien sur ses proximités au port fluvial de Brazzaville, sa situation au centre-ville de Brazzaville (entre équipements publics, commerces, services et des quartiers densément habités) et sur le littoral, qui lui offre le jour un paysage de verdure et un fleuve qui coule traînant avec lui quelques plantes aquatiques, des bateaux et pirogues qui font la navette ainsi qu’un Skyline de la ville de Kinshasa, puis la nuit un spectacle de lumière urbaine venant de Kinshasa et reflété par le sublime Fleuve Congo. Figure 202|Vue de la Zone d’intervention et une partie du littoral (Centre-ville de Brazzaville)

Figure 205|les enfants s’amusant dans les rues de Brazzaville © EL HAKAM ADEDJOUMA, 22-10-2016

Figure 206|les enfants s’amusant dans une canalisation insalubre © EL HAKAM ADEDJOUMA, 22-10-2016

Le manque d’espaces verts dans une ville surnommée «Brazza la vert» serait un point à ne pas sauter. Ainsi à cela, s’ajoute le manque d’espaces de loisirs dédiés aux enfants qui sont l’avenir du pays si non de la ville, certains brazzavillois ne trouvent pas de lieux où s’asseoir et contempler le fleuve, d’autres pratiquent du jogging dans des voies plutôt polluées par les véhicules et certains artiste sont à la quette de lieux publics pour s’exprimer. Combiner espace de loisir , éducation, culture et sports dans un espace vert sur le littoral du fleuve Congo et en zone urbaine serait aussi audacieux, mais aussi une solution faisant face à certains enjeux socioculturels. D’où le choix d’un Parc Urbain, dans lequel nous assistons à l’union entre Urbain-espace vert-fleuve. Par définition, le parc urbain est: «un parc qui est aménagé dans les villes et les autres collectivités locales en vue d’offrir des loisirs et des espaces verts aux résidents et aux visiteurs de la municipalité. [...] ouvert prévu à l’usage récréatif...»1 . Ici, on ne parlerait pas de parc urbain passif à l’image de Central-Park à New York (USA) ou du parc Jouvet à Valence (France), mais plutôt d’un parc actif à l’image de Superkilen Urban Park à Copenhague (Danemarque) ou du parc Bois-Badeau à Bretigny-sur-Orge-Essone (France) où plusieurs activités se lient et dans lequel architecture et paysage forment une UNION.

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Figure 203|Carte de la Zone d’intervention, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

1- www.wikipedia.com/parc|parcs urbains

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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3- Analyses environnementales du site Axe à circulation dense Axe à circulation moyennement dense Axe à circulation moinsdense Chemin de fer Trafic fluvial Intersections à flux important

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Déversement des eaux usées dans le Fleuve et dans le Terrain

Déversement des eaux usées dans le Fleuve et près du Terrain

Rivière Canalisation

Figure 109|Carte des Infrastructures de drainage, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Figure 207|Carte de Transport en commun et gares à proximité, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Etat des lieux

Le site se situe au centre-ville de Brazzaville, une zone où le trafic routier est accru. Mais on remarque la non-accessibilité directe au site. Par ailleurs, tout arrêt de transport en commun (bus, gare de train et port fluvial) à proximité se situe à moins de 500m du lieu d’intervention.

Objectifs

- Connexion directe avec le fleuve - Relier les zones privées - publiques - Assurer la continuité des axes principaux - Rendre le parc accessible à tous

Figure 208

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

Etat des lieux

On remarque que certaines canalisations d’eaux pluviales et usées se déversent dans les cours d’eau (Rivière et Fleuve). Ce qui entraine l’accumulation de certains déchets, rendant ainsi le site insalubre.

Objectifs

- Rendre les lieux vivables du point de vu sanitaire, - Faire pénétrer le fleuve dans le site à travers des canaux qui ont aussi pour rôle de luter contre l’inondation, - Canaliser les vents dominants agréables vers le parcours de santé à travers l’orientation des bâtiments

Figure 210

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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bASILIQUE Sainte-Anne

gARE DE bRAZZAVILLE

Stade Felix Eboué

Ambassade de russie

Tour Nabemba Port du Beach

Trésor public

Ancien entrepot

MTN Congo Eqpmt. de transport

Eqpmt. commercial

YES CLUB

Banques

ELBO Hotel Mbamu palace Banque crédit du Congo

Equipement public

Radisson blue

Eqpmt. de loisir

rESTAURANT mAMI-WATA

Supermarché CASINO

Etat des lieux

Eqpmt. Religieux Eqpmt. Sanitaire

0

50m 100m

Figure 211|Carte des équipements à proximité, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

La zone d’intervention se laisse enclaver par plusieurs types d’équipements. En lui infligeant une fonction nouvelle, celle-ci pourrait rendre la zone plus attractive et multifonctionnelle. On remarque certains équipements publics à droite et ceux de loisir à gauche, ainsi que le port qui se situe à proximité du site et banc de sable qui pourrait être aussi un atout.

Objectifs

- Assurer la continuité entre l’urbain et le parc (vice-versa) - Mixité fonctionnelle et sociale de la zone d’intervention.

Figure 212

Figure 213|Carte du Tissu urbain, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

90°

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Activités

Sport

Education et culture

Parcours de santé

Qualité

Quantité

Nombre d'espaces

Espace d'exposition

Espace mutimédia | Espace polyvalent

Espace en liaison avec la mémoire des lieux (ancien entrepot reaménagé)

Espace ouvert et en plein air, orienté vers le fleuve

Espace clos ou en plein air, ouverture vers les jardins

Espace couvert labyrinthique, parcours historique

Espace clos ou en plein air, ouvert au public, ambiance cinatographique

4

1

1

3

1

1

Espaces 1

Théâtre en plein air

Espaces ouverts ou couverts, inclus dans les jardins 1

1

Restaurant / Bar

Verdure, arbres, Ambiance tropicale 4

Espace ouvert sur l'espace vert, traversant la majorité des composantes du parc Espace ouvert sur le fleuve, parcours, extension sur le Fleuve

Placette

Espaces ouverts ou couverts, inclus dans les jardins 1

Canoé Kayak

Jardin

Espace à proximité du port, dédié à la vente de poisson et aux pêcheurs 1

Administration

Nombre d'usagers/visiteurs

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Page95 Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

Ateliers culturels (danse, musique, peinture,

Espace de jeux pour enfants

Espace clos et ouvert au public 2

Ajout d’activité sportive comme le CANOË KAYAK

sculpture)

Marché temporaire

Espace clos et discrêt 2

Liaison au Fleuve

Au par avant: Pêche, Baignade, Activités commerciales

Loisirs

Service de nettoyage Espace clos et discrêt 1 ou 2

Implantation d’une station d’épuration dite: «Jardin filtrant»

Commerce

Sanitaires privés Espaces clos, discrêts, cahés et isolés

Conformité au site

Déversement des eaux usées dans la zone d’intervention

Non défini

Difficultés d’accès au lieu d’intervention

Gestion / Maintenance Locaux techniques 4 3

Espace clos et discrêt Non défini

Cas urbain

Implantation d’une voie piétonne et d’un tunnel entre la tour Nabemba et le trésor public

Non défini

Implantation d’un parcours de santé, des espaces de jeux pour enfants, des jardins et des ateliers dédiés aux activités culturelles.

Cas social

Page94 Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

Figure 217|Organigramme d’activités, carte établie par Chris NGOMA SOLY

90°

-Manque d’espaces verts -Manque d’espaces de loisirs, éducations, cultures - Manque d’espace d’activité sportives en plein aire

Figure 215

Figure 216|Recherche d’organigramme d’activités, carte établie par Chris NGOMA SOLY

Solutions spatiales

Etat des lieux

Sanitaires publics| toilette, douche, vestiaires Non défini

1- Déduction du Programme en fonction des besoins

Besoins humains Usage future

Figure 214|Intégration du programme par rapport aux besoins des habitants, analyse établie par Chris NGOMA SOLY

3- Organigramme 2- Programme II. Programme et Organigramme


III. Idées de conception

2- Implantation dans le site

1- Parti architectural UNION

Afin de répondre à la problématique de la réconciliation entre la ville et son fleuve, le projet s’est axé sur l’Union, une union qui prend en compte plusieurs aspects.

Fleuve

Espace vert

Dans un parc urbain situé entre le fleuve et la ville, l’union s’est effectuée par une intégration du projet dans son site. L’espace vert qui est mis en valeur et qui envahit l’urbain, la continuité des axes de l’urbain vers l’espace vert et la relation entre les équipements urbains les espaces d’activités à proximité de ceux-ci, ainsi que la continuité et la relation étroite des espaces constituants le parc urbain avec le fleuve.

Urbain

Eau

Végétation

Figure 219|Continuité des axes, carte établie par Chris NGOMA SOLY

Végétation, eau et topographie sont en harmonie. Ceux-ci font parti des éléments de conception du parc urbain.

Les axes verticaux (en Orange sur le plan) sont des axes qui assurent la continuité urbaine dans le parc urbain et aboutissent à des événements liés au fleuve et les axes horizontaux (en Jaune sur le plan) de forme courbe sont des ramifications assurent la liaison entre les espaces composant le Parc urbain.

Topographie

Végétation

Parcours

Les axes ou parcours du parc assurent la continuité et la liaison entre végétation et bâtiments. à certains endroits, les axes sont confondus dans la végétation et certains axes traverses les bâtiments et créent des placettes couvertes.

Architecture Figure 218

Figure 220|Relations spatiales, carte établie par Chris NGOMA SOLY

Les axes verticaux organisent les séquences visuelles et entre ces axes, s’implante une activité parmi tant d’autre: un théâtre en plein-air, restaurant et espace ludique, espace culturel. À ceux là, s’ajoute les petits espaces comme: les espaces de jeux pour enfants, les espaces d’exercices physiques, les placettes. Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Dans le but de réconcilier les brazzavillois avec leur fleuve, le Parc urbain est conçu de sorte à ce que la concentration des visiteurs soit sur le littorale et invite les visiteurs à profiter des différentes vues du paysage. Sur le plan à gauche, l’on remarque la concentration des visiteurs illustrée par des points rouges.

Figure 221|Concentration des visiteurs, carte établie par Chris NGOMA SOLY

Afin de se repérer dans le parc, les éléments signalétiques du parc sont conçus comme étant des monuments de couleurs vives et inspirés des objets d’art congolais venant des 10 grands départements du pays. Un pavillon est conçu sur la jetée afin d’inviter les visiteurs venant de la ville d’apercevoir les activités du parc.

Figure 224|Croquis d’esquisse, Etat des lieux, dessiné par Chris NGOMA SOLY

Le site demeure une zone stratégique pour la ville en raison des équipements à proximité, mais aussi une zone qui jusqu’à nos jours n’est exploitée. On dénombre certains bâtiments publics et d’autres en ruine, ainsi qu’une végétation non entretenue.

Figure 222|Éléments signalétiques dans le parc urbain, carte établie par Chris NGOMA SOLY

Figure 223|Parcours de santé, carte établie par Chris NGOMA SOLY

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

Dans ce parc, le parcours de santé n’est pas conçu comme un élément clos et isolé, mais plutôt comme un élément qui assure la liaison entre les espaces et qui incite les visiteurs à se déplacer dans le parc afin de découvrir les espaces composant le parc urbain. Le parcours de santé se compose de trois types de parcours selon les usagers: un parcours court, un parcours moyen et un parcours long. Ceux-ci sont rythmés par des points d’exercices physiques (échauffement, durcissement d’activités et étirements).

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Figure 225|Croquis d’esquisse, Évolution dans le temps après intervention, dessiné par Chris NGOMA SOLY

Après intervention, la zone pourrait être un grand pôle attractif pour la ville de Brazzaville. Cette ville qui se surnomme «Brazza la verte» pourrait revaloriser ce surnom à travers son futur Parc urbain. On assistera à une réconciliation entre la ville et son fleuve. Le parc urbain situé au centre-ville de Brazzaville offrira un paysage exceptionnel pour la ville et les hauts bâtiments à proximité, mais aussi un espace vert et de loisir où la mixité sociale est l’élément principal. Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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IV. Volumétrie et Formes

Figure 228|Zone d’intervention, © Google map , image 2016

Le projet se situe sur une zone plutôt dense, entre équipements de loisirs, centre-ville administratif, zone industrielle et embarcadère (petit port menant vers Kinshasa). Le principe de base fut d’assurer la liaison entre les espaces éclatés dans le parc ainsi qu’une intervention urbaine assurant la liaison entre les équipements à proximité de la zone d’intervention à travers les axes du parc. Sur une zone d’intervention d’environ 11 ha et longeant le littoral sur près de 700m et 150m de large.

Figure 226|Maquette de recherche, conçue par Chris NGOMA SOLY

Figure 227|Maquette de recherche, Vue de dessus, conçue par Chris NGOMA SOLY

Comme modélisé sur les maquettes d’esquisse, le projet de parc Urbain à Brazzaville se constitue d’un ensemble de volumes éclatés qui s’intègrent dans la végétation. Ces volumes définissent chacun une activité liée au parc ou fleuve, parmi tant d’autres: une administration, une grande place (théâtre en plein-aire), un espace ludique et restauration et des ateliers destinés à l’émancipation culturelle puis une salle polyvalente. Les formes courbes assurent la liaison entre les espaces. Ces lignes courbes sont destinées à la circulation pour visiteurs dans le parc, un parcours de santé et des passerelles. Le choix de la forme courbe pour la circulation est dû au fait que l’homme se déplace en déambulant sur des axes courbes dans la nature. Et celui des volumes rigides à angles droit est dû au fait que c’est l’homme qui invente l’angle droit et ses activités.

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Figure 229|Zone d’intervention, conçue par Chris NGOMA SOLY

Figure 230|Conception du plan, conçue par Chris NGOMA SOLY Figure 231|Axonométrie, modélisation établie par Chris NGOMA SOLY

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

90°

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IV. Relations spatiales

Figure 236|Continuité visuelle dans l’espace Culturel, modélisation établie par Chris NGOMA SOLY

L’implantation des espaces est effectuée de façon à suivre la topographie du site et assurer une continuité visuelle vers le fleuve Congo.

Figure 232|Intégration du bâti et la végétation suivant la topographie du site, dessiné par Chris NGOMA SOLY

Figure 233|Continuité visuelle dans le parc urbain, dessiné par Chris NGOMA SOLY

Les passerelles assurent la liaison en hauteur entre les espaces. Car l’homme perçoit mieux un paysage quand il se situe en hauteur. Les quais sont des éléments qui conduisent vers un événement lié à l’eau, mais assurent aussi une liaison directe avec le fleuve.

Le bâtiment accueillant les activités culturelles est un bâtiment de forme arrondie qui illustre l’expression artistique à travers des mouvements de torsion. Chaque espace composant le bâtiment abouti à une ouverture vers l’espace vert ou le fleuve, ce qui fortifie le lien entre le bâtiment et la nature qui l’entoure.

Figure 237|Continuité visuelle dans la place et les placettes, modélisation établie par Chris NGOMA SOLY

Les places et placettes du parc urbain épousent la topographie du site et favorisent la continuité visuelle du paysage.

La conception des espaces clos ou des bâtiments situés dans le parc est effectuée de sorte à ce qu’une continuité visuelle soit assurée à travers les grandes ouvertures orientées vers le fleuve. On y trouve des places qui sont des espaces sur gradins longeant le bord du fleuve.

Figure 238|Continuité visuelle dans le Théâtre en plein-air, modélisation établie par Chris NGOMA SOLY

Figure 234|Orientation des bâtiments vers la vue du paysage, dessiné par Chris NGOMA SOLY

Le théâtre en plein-air est un espace qui accueillera les événements de tout genre dans le parc urbain. Les spectateurs situés dans toute partie du théâtre profiterons de la scène qui leur est offerte pendant les événements avec le paysage lumineux de Kinshasa la nuit et celui du fleuve Congo comme toile de fond.

Quelque soit la situation dans le parc urbain, les niveaux de sol sont établis de sorte à assurer une continuité visuelle, l’impression d’être dans la nature et les bâtiments n’assurent pas la rupture, mais organisent plutôt les espaces d’activités diverses.

Figure 235|Différence de niveau favorisant une continuité visuelle, dessiné par Chris NGOMA SOLY

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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1

Placette : vue sur le fleuve

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Placette : vue sur le fleuve

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7

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Sur cette vue, on remarque une passerelle qui mène vers le bâtiment d’activités ludique et restauration. Les axes de circulation se mette en harmonie de sorte à ce que la circulation dans le parc soit fluide et que la continuité visuelle vers le fleuve Congo soit assurée. La végétation s’intègre parfaitement dans le site.

Administration

Vue 3D Batiment culturel

Figure 241|Croquis d’esquisse, Place au bord du fleuve, qui pourrait être un théâtre en plein-aire, dessiné par Chris NGOMA SOLY

Espace de jeux pour enfants

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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1 : 1000 Figure 243|Plan du parc urbain, illustration établie par Chris NGOMA SOLY

2

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Skyline (Façade Sud)

Ce croquis illustre certains pavillons situés dans le parc. Ces pavillons sont des espaces qui servent de repère dans le parc, mais aussi des lieux d’activités. Ils ont diverses fonctions parmi tant d’autres: les espaces de jeu pour enfants, les espaces d’activités physiques liés au parcours de santé et des kiosques pour la vente des produits. Sur ce croquis on remarque une intégration ou mise en harmonie entre végétation, bâti, circulation, espaces d’activités et l’eau. Ce qui génère une ambiance à cheval entre le naturel et l’artificiel. Ce qui justifie le fait d’être en présence d’un parc urbain plutôt actif que passif, car plusieurs activités s’intègrent au site et se mettent en harmonie.

Figure 242|Croquis d’esquisse, Les pavillons servant de repère dans le parc, dessiné par Chris NGOMA SOLY Figure 240|Croquis d’esquisse, Imagination d’un scénario entre activités liées au fleuve et culturelles dans le parc urbain, dessiné par Chris NGOMA SOLY

Ce croquis illustre une place qui raconte l’histoire du fleuve, une place qui met en valeur la liaison spirituel entre les habitants de Brazzaville (les brazzavillois) et fleuve. Le caractère spirituel du fleuve est un élément qui reste encré dans la culture ou la coutume des brazzavillois, plusieurs contes racontent l’histoire du fleuve. Cet espace est conçu afin que cette culture dure dans le temps et dans l’espace. Figure 239|Croquis d’esquisse, Imagination d’une passerelle reliant les parcours à l’ancien entrepôt, dessiné par Chris NGOMA SOLY

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

Page106 Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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VI. Séquences visuelles


Conclusion L’architecture demeure un domaine ouvert aux critiques et qui ne cesse d’évoluer dans le temps et dans l’espace. En effet, Miroslav Sik s’exprime en disant: «L’architecture est un art et devrait fonctionner sur le mode participatif [...] Je suis convaincu que chaque bâtiment doit être en relation avec son quartier; c’est une question de volonté. Il s’agit notamment de lui donner la bonne couleur et la taille adéquate; mais il y a aussi de nombreuses autres manières d’y parvenir»1 . Dans ce mémoire, à travers un questionnement, nous avons pu toucher un cas social pertinent car l’Architecture s’exerce dans la société et un cas urbain qui est un domaine agrandi de l’Architecture. Ce mémoire nous a fait voyager dans le temps et dans l’espace à travers une problématique pertinente sur la ville de Brazzaville qui ne cesse d’accroître et au détriment de son fleuve. Le projet de Parc urbain serait une hypothèse selon laquelle les analyses effectuées nous guident vers un besoin d’espace de loisir, éducatif, culturel et un besoin de retrouver la nature. Un projet qui touche plusieurs aspects (sociaux, culturels, urbains, éducatifs et écologiques), qui répond à plusieurs besoins de la population et qui serait une solution pour la réconciliation des brazzavillois avec le fleuve Congo. Suite à cette diversité, le maître mot serait: Mixité, qu’elle soit formelle, fonctionnelle, sociale ou d’usage

1-Miroslav Sik (architecte et professeur à l’EPF de Zurich, ardent defenseur d’une architecture intégrée au paysage), cité par Guilherme Aquino, Venise, à propos du «Pavillon suisse à la Biennale de Venise», dans: www.swissinfo.ch, 30 août 2012 - 14h57 Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Bibliographie

Vidéo-graphie Histoire de Brazzaville

1- Bibliographie générale GASTON BACHELARD, La poétique de l’espace, Edition Quadrige/P.U. F, 1981, P.23

Date de recherche : 28/04/2016 Histoire du Congo Brazzaville : de la conférence de Brazzaville : https://www.youtube.com/watch?v=XRWSgnbduqY

Hérodote, Histoires, Livre II, Euterpe, § 5, Texte établi et traduit par Ph. E. Legrand, Paris, Société d’Edition « Les Belles Lettres », Collection des Universités de France publiée sous le patronage de l’Association Guillaume Budé, 1972, pp. 68-69

10 septembre 1880 - Traité entre Savorgnan de Brazza et le roi des Bateké Tio : https://www.youtube.com/watch?v=omNb3u1F5g4 Documentaire: CENT ANS EN AFRIQUE BRAZZA, Jean AUTIN, FR3 Jeunesse, ina.fr , documentaire des années 1981.

Carlo SCARPA, Los, Sergio (2002). Carlo Scarpa. Köln ; Paris : Taschen, p.13 Cf. TP1-ÉTUDE D’UNE PENSÉE CONSTRUCTIVE D’ARCHITECTE, Carlo Scarpa Musée du Castelvecchio (1956-1973), Par : Léa Paquet et Marilie Perron

DOC. LES RIVES DU FLEUVE CONGO https://www.youtube.com/watch?v=WhO0D66rnJc

KHAN Louise I (1996), silence et lumière, les éditions du Linteau, Paris, P.299 Théophile Obenga, La géométrie égyptienne. L’Harmattan / Khepera, Paris, 1995 p. 14

Notion de PARC URBAIN

Date de recherche : 13/08/2016 The importance of parks to people and wildlife https://www.youtube.com

Dictionnaire LAROUSE : www.larousse.fr

Parks Build Community https://www.youtube.com

2- Bibliographie spécifique André Gamblin, Les littoraux Espaces de vies, dossiers des images économiques du monde, SEDES, Décembre 1999, p.02

Projets urbains et paysagers Date de recherche : 27/09/2016 THE DRYLINE – BIG’s vision for New York City ©BIG https://www.youtube.com

KEIOS, ACTUALISATION DES SCHÉMAS DIRECTEURS DES VILLES DE BRAZZAVILLE ET POINTE NOIRE, Rapport d’étude et d’analyse de l’état actuel de BRAZZAVILLE, Décembre 2014, 93 pages

Chicago Riverwalk Under Construction ©SASAKI https://www.youtube.com

Philip Jodidio, LANDSCAPE, Architecture now! , édition Taschen, Bonn 2012, 416 pages Bjarke Ingels Groupe, Hot to Cold, édition Taschen, 2015, 710 pages

West Kowloon Cultural District, Hong Kong, Concept ©Norman Foster https://www.dailymotion.com World Landscape of the Year 2016 is _about respect for water_ says landscape architect Grant Bailey ©Grant Bailey https://www.youtube.com

3- Mémoires d’Architecture Virginie TERROITIN, LA FABRIQUE DE LA VILLE, ENSAB, Bretagne, France, Février 2014 Ludmilla CERVENY, ECRITURE-ARCHITECTURE, Réflexivité, opérationnalité et potentialités du travail d’écriture chez l’architecte, ENSAN, Nancy, France, Septembre 2012

Les entretiens

Chadha HAOUAS, ELEMENTS DE RÉFLEXION SUR UN ÉCOQUARTIER À KAIROUAN, conception d’un centre d’artisans, ENAU, Tunis, Février 2015

M. Claude PRELORENZO (SOCIOLOGUE), approche socio-urbaine, 23 Novembre2016 Mme. Afef KHOUFI (ENSEIGNANTE D’ARCHITECTURE), méthodologie de rédaction d’un rapport de mémoire d’Architecture, 20 Décembre 2016

Franck Harold TODOZAN, HABITAT ÉVOLUTIF, HABITAT DURABLE, Proposition de logements évolutifs à Cotonou (Bénin), ESAD, Tunis, Juin 2016

Mme. Ines MIMITA (URBANISTE), approche et intégration urbaine, 09 Janvier 2017

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Liste des figures Sources diverses

Travail personnel

Figure 20: écosystème aquatique - l’équilibre des vies, Page 20. Source: www.septiemecontinent.com/pedagogie/lesson

Figure 86: Topographie et bâtiments existants en zone marécageuse, page 43

Figure 21: Vue de Brazzaville et le fleuve Congo, Page 21. Source: eeas.europa.eu

Figure 87: Implantation en zone marécageuse, page 43

Figure 22: Pont haubanais sur la corniche de Brazzaville, Page 21. Source: google images

Figure 88: Topographie et bâtiments existants sur la plaine, page 43

Figure 23: Vue sur la corniche de Brazzaville, Page 21. Source: google images

Figure 89: Implantation sur la plaine, page 43

Figure 25: Inondation, Page 21. Source: gabonview.com

Figure 90: Topographie et bâtiments existants sur les plateaux, page 43

Figure 1: Les plages du littorale Vendéen, vue aérienne, Page 12. Source: accueillie-vendee. com/territoires/cote-atlantique

Figure 15 : Les besoins humains en EAU, page 19, Sources d’images composées: images de source diverses

Figure 2: vue aérienne, fleuve Congo , République du Congo, Page 12. Source: www.majestic-river.com

Figure 18 : Cycle d’utilisation de l’eau, page 20, Sources d’images composées: BIG architecture

Figure 3: vue aérienne de Brazzaville , République du Congo, Page 12. Source: www. queveren.es

Figure 24 : Bords du fleuve Congo, page 21, Photo prise en 2015

Figure 4: CARTE de l’urbanisation par pays en 2006, Page 13. Source: ww.wikipedia.com

Figure 26 : Centre-ville de Brazzaville, page 21, Photo prise en 2015

Figure 27: Quartier périphérique de Brazzaville , Page 22. Source: www.gettyimages. com ©Roger De La harpe

Figure 91: Implantation les plateaux, page 43

Figure 5: vue aérienne de Cape-Town, Afrique du Sud , Page 13. Source: afriquemonpays. blogspot.com/2014/09/afrique-du-sud

Figure 53 : Carte du Congo, page 27, Source d’image composée: google earth

Figure 28: Les rapide du Djoué, Page 22. Source: www.panoramio.com © THOMAS TVERGAARD 21-12-1996

Figure 92: Ville de Brazzaville (1892), page 44, Source d’image composée: www.delcampe.net

Figure 6: Quartiers nord de Brazzaville , République du Congo, Page 14. Source: www. gettyimages.com

Figure 57 : Carte de la migration des colons, page 28, Source d’image composée: www. delcampe.net

Figure 29: Inondations à Ndjili (même phénomène qu’à Brazzaville), Page 22. Source: dkm-tv.com

Figure 93: Carte de l’évolution de Brazzaville 1951-77, page 45, Source: document historique sur «la forêt de la Patte d’Oie»

Figure 7: Schéma du développement durable, Page 14. Source: www.wikipedia.com

Figure 60 : Ville de Brazzaville (1892), page 31, Source d’image composée: www.delcampe.net

Figure 30: Agriculture sur le littoral, Page 22. Source: www.afriqueinvisu.org/les-maraichers-de-brazzaville-au,2228.htm

Figure 94: Carte de l’évolution de Brazzaville 1964-77, page 45, Source: document historique sur «la forêt de la Patte d’Oie»

Figure 8: vue aérienne, Cotonou,Bénin Page 15. Source: beninhotelguide.com

Figure 61 : Carte de l’évolution de la tache urbaine, page 33, Source d’image composée: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville,

Figure 31: Agriculture maraîchère, Brazzaville Page 22. Source: www.afriqueinvisu.org/lesmaraichers-de-brazzaville-au,2228.htm

Figure 95: Carte de l’évolution de Brazzaville 1972-77, page 45, Source: document historique sur «la forêt de la Patte d’Oie»

Figure 9: Lagos , NIGERIA, Page 15. Source: www.nationalgeographic.fr/wp-content/ uploads/2015/03/photo-de-une

Figure 64 : Carte de la situation des grands projets sur le littoral de Bzv, page 36, Source d’image composée: Google map ©2016

Figure 32: Ceinture verte , Brazzaville, Page 22. Source: www.afriqueinvisu.org/les-maraichers-de-brazzaville-au,2228.htm

Figure 96: Carte du tissu urbain et des équipements de Brazzaville, page 46, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 10: radeau de bois et son pousseur sur le fleuve Congo , Page 16. Source: www. gettyimages.com ©Yann Arthus Bertrand

Figure 68: Carte de l’hydrographie de Brazzaville, page 38, Source d’image composée: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 33: Pirogues, port de Yoro, Brazzaville Page 22. Source: image google earth © GERARD LEBEC

Figure 97: Carte des équipements situés sur le littoral de Brazzaville, page 47-48, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 11: Bidonvilles, Lagos, NIGERIA, Page 16. Source: www.gettyimages.com

Figure 69 : Hiérarchie des cours d’eau à Brazzaville, synthèse d’analyse, page 39

Figure 34: carrière sur les rives du fleuve Congo, Page 22. Source: www.yannarthusbertrand2.org

Figure 101: Carte des transports en commun et grands projets de Bzv, page 50-51, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 12: CARTE du réchauffement climatique, Page 17. Source: www.lexpress.fr

Figure 70: Carte de l’hydrographie et le relief de Brazzaville, page 39, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 35: Cataractes, plage du fleuve Djoué, Page 22. Source: voyage-congo.over-blog. com/article-brazzaville-plage-cataractes

Figure 104: Diagramme des activités à proximité du littoral de Brazzaville, page 52

Figure 13: 15 lieux les plus ménacés d’Afrique par le réchauffement climatique, Page 17. Source: www.jeuneafrique.com

Figure 71: Carte de l’hydrographie et le relief de Brazzaville, page 40, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 36: Port de Brazzaville , Page 22. Source: www.jeuneafrique.com

Figure 105: Carte des grands projets de Bzv, page 53, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 14: Feu de brousse, Page 17. Source: www.gettyimages.com

Figure 72: Hiérarchie des quartiers en zone marécageuse, page 41

Figure 37: Port de Brazzaville , Page 22. Source: www.leplus.tv

Figure 108: Carte des sites naturels et touristiques de Brazzaville, page 53, Source: Google earth @2016

Figure 16: Transport fluvial à Brazzaville, Page 19. Source: www.lecongolais.cd/le-beachngobila-delocalise-au-port-de-kinshasa

Figure 74: Voie en zone marécageuse, page 41

Figure 38: Port de Brazzaville , Page 22. Source: www.voyage-congo.over-blog.com

Figure 109: Parc zoologique, Page 53. Prise de vue 2015

Figure 17: Barrage d’Imboulou , Page 20. Source: elcubanoblogue.blogspot.com/ 2013_03_31_archive.htm

Figure 76: Hiérarchie des quartiers sur la plaine, page 41

Figure 39: village sur les rives du fleuve, Page 23. Source: www.yannarthusbertrand2.org

Figure 110: Site Elonda, Page 53. Prise de vue 2015

Figure 19: Industrie, Brazzaville , Page 20. Source: brazzamag.com/ 9-filieres-pour-investir-au-congo

Figure 80: Hiérarchie des quartiers sur les plateaux, page 42

Figure 40: Sur le fleuve Congo, Page 23. Source: afriphoto.com © Francis KODIA

Figure 120: Illustration graphique, Interprétaion de la problématique du projet , page 58

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Figure 41: village au congo, Page 24. Source: pulitzercenter.atavist.com

Figure 121: Illustration graphique, Interprétaion du concept du projet , page 58

Figure 65: skyline de BRAZZAVILLE (fleuve Congo), Page 37. Source: static2.evaneos. com/images/reduction

Figure 166: Murs de contre-fort et délimitation des axes de circulation, Page 71. Source d’image: www.valencia.es

Figure 42: Louxor et la vallée du Nil, Page 24 Source: www.leclercvoyages.com

Figure 122: Croquis, Interprétaion du concept du projet , page 58

Figure 66: Fleuve DJOUE (Barrage), Page 37. Source: www.delcampe.net

Figure 168: Circulation dans le parc et implantation de l’eau, Page 71 source d’image: www.valencia.es

Figure 43: Bateau de conquête, Page 24. Source: geomitchell.weebly.com

Figure 129: Analyse des accès, compartiment C3,page 60, Source de l’image: www. lafargeholcim-foundation.org/the-dryline

Figure 67: Rivière Madoukou, Page 37. Source: mwt4.mwinda.org/images/stories/ bonana/madoukou

Figure 169: Implantation de la végétation, Page 72. Source d’image: www.valencia.es

Figure 44: une villa by Rudy Ricciotti, Page 24. Source: www.plastolux.com

Figure 132: Analyse des axes de circulation, cmptnt C3,page 61, Source de l’image: www. lafargeholcim-foundation.org/the-dryline

Figure -: Topographie en zone marécageuse, Page 41. Source: Google earth

Figure 170: Utilisation de l’eau dans le parc, Page 72. Source d’image: LANDSCAPE, Philip Jodidio, Taschen, 2012, P246

Figure 45: Canë Kayak, Page 24. Source: www.la-croix.com

Figure 133: Analyse fonctionnelle, compartiment C3,page 61, Source de l’image: www. lafargeholcim-foundation.org/the-dryline

Figure 73: Zone marécageuse, Page 41. Source: www.yannarthusbertrand2.org

Figure 172: Situation géographique, Page 75. Source d’image: non identifiée

Figure 46: Architecture du cillage de Ganvier, Bénin, Page 25. Source: www.larousse.fr

Figure 138: Analyse des accès, compartiment C1,page 62, Source de l’image: www. lafargeholcim-foundation.org/the-dryline

Figure 75: Nord de Brazzaville, Page 41. Source: Fréderic LEROUDIER (image google earth)

Figure 173: Situation urbaine du projet, Page 75. Source d’image: non identifiée

Figure 47: Maison sur pilotis, Page 25. Source: www.archidaily.com

Figure 139: Analyse des axes de circulation, cmptnt C1,page 62, Source de l’image: www. lafargeholcim-foundation.org/the-dryline

Figure -: Topographie de la plaine, Page 41. Source: Google earth

Figure 174: Situation urbaine, Page 75. Source d’image: Google earth ©2016

Figure 48: The mirador house by Gubbins arquitectos, Page 25. Source: www.architizer. com

Figure 140: Analyse fonctionnelle, compartiment C1,page 62, Source de l’image: www. lafargeholcim-foundation.org/the-dryline

Figure 77: Agriculture maraîchère, Page 41. Source: www.afriqueinvisu.org/les-maraichers-de-brazzaville

Figure 175: Analyse de la circulation, Page 76. Source d’image: Google earth ©2016

Figure 49: Villa avec vue sur le paysage, Page 25. Source: www.feedly.com

Figure 146: Analyse des accès, compartiment C2,page 64, Source de l’image: www. lafargeholcim-foundation.org/the-dryline

Figure 78: Pont haubanais sur les rives du fleuve Congo, Brazzaville, Page 41. Source: escom

Figure 176: Analyse du tissu urbain, Page 76. Source d’image: Google earth ©2016

Figure 50: Ecole flottante, Nigeria, Page 25. Source: © Kunle Adeyemi

Figure 147: Analyse des axes de circulation, cmptnt C2,page 64, Source de l’image: www. lafargeholcim-foundation.org/the-dryline

Figure 79: Corniche de Brazzaville, Page 41. Source: Google images ©non identifié

Figure 177: Bâtiments existants sur le site de la Villette, Page 76. Source d’image: www. lavillette.com

Figure 51: Coupe d’un littoral en zone urbaine, Page 25. Source: © insolites architectures

Figure 148: Analyse fonctionnelle, compartiment C2,page 64, Source de l’image: www. lafargeholcim-foundation.org/the-dryline

Figure -: Topographie des plateaux, Page 42. Source: Google earth

Figure 183: Implantation des Folies, Page 79. Source d’image: www.lavillette.com

Figure 52: Coupes de différentes approches d’implantation sur le littoral, Page 25. Source: www.utopies-ligeriennes.org

Figure 153: Plan du parc, Page 68. Source d’image: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P244

Figure 81: Axe de la corniche de Brazzaville et pont haubanais, Page 42. Source: Google images ©non identifié

Figure 184: Plan d’implantation des Folies, Page 79. Source d’image: www.tourisme93. com

Figure 54: Carte d’Afrique, Page 27. Source: Afrique/fr.123rf

Figure 158: Plan du parc, Page 69. Source d’image: www.via-architectura.net

Figure 82: Corniche de Brazzaville, Page 42. Source:Google images ©non identifié

Figure 187: Les axes du Parc de la villette, Page 80. Source d’image: www.tourisme93. com

Figure 55: Carte- vue de Brazzaville, Kinshasa et le fleuve Congo (Rendu vue satellite), Page 27. Source: Google earth

Figure 159: Piste cyclable, Page 69. Source d’image: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P244

Figure -: Topographie des plateaux et collines, Page 42. Source: Google earth

Figure 190: Implantation de la végétation, Page 80. Source d’image: www.tourisme93. com

Figure 56: Carte- vue de Brazzaville, Kinshasa et le fleuve Congo (Rendu vue carte), Page 27. Source: Google earth

Figure 160: Circuit 1 marche, Page 69. Source d’image: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P244

Figure 83: Site des cataractes, Brazzaville, Page 42. Source: www.gettyimages.com ©Marco Longari

Figure 193: Les axes courbes et végétation, Page 81. Source d’image: www.tourisme93. com

Figure 58: Première case coloniale construite à Brazzaville, Page 30. Source: delcampe.net

Figure 161: Circuit 2 marche, Page 69. Source d’image: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P244

Figure 84: Carrière de concassage, Page 42. Source: www.gettyimages.com ©Marco Longari

Figure 194: Les prairies et la végétation, Page 81. Source d’image: www.tourisme93. com

Figure 59: Première case coloniale construite à Brazzaville, Page 30. Source: delcampe.net

Figure 162: Parcours 4, Page 69. Source d’image: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P244

Figure 85: Les cataractes, Brazzaville, Page 42. Source: voyage-congo.com

Figure 195: Analyse des proportions, Page 82. Source d’image: non identifiée

Figure 62: Vue panoramique du littoral de Brazzaville avant la construction de la corniche, Page 35. Source: google image

Figure 163: Implantation du bâti et continuité des axes, Page 70. Source d’image: LANDSCAPE, Philip Jodidio, Taschen, 2012, P247

Figure 98: Carte des activités économiques de Brazzaville, page 49, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 196: Analyse des échelles, Page 82. Source d’image: non identifiée

Figure 63: Cataractes, fleuve Congo, Brazzaville, Page 35. Source: www.gettyimages. com ©Marco Longari

Figure 164: Auditorium et espaces en gradins, Page 70. Source d’image: LANDSCAPE, Philip Jodidio, Taschen, 2012, P247

Figure 99: Carte de sites et équipements touristiques de Brazzaville, page 49, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 197: Contraintes urbaines relatives au choix du site, page 85, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Figure 100: Carte du patrimoine de Brazzaville, page 49, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 198: Carte des lignes de Bus, page 85, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 128: Coupe de «The reverse aquarium», Page 60. Source: www.lafargeholcim-foundation.org/projects/the-dryline

Figure 220: Relations spatiales, page 97

Figure 157: Intégration de la végétation, Page 68. Source: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P246

Figure 240: Croquis d’esquisse, Imagination d’un scénario entre activités liées au fleuve et culturelles dans le parc urbain, page 105

Figure 102: Pyramide des âges de Brazzaville (2013), page 52, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 199: Carte de l’hydrographie et le relief, page 86, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Figure 130: Vue extérieure de The reverse aquarium, Page 60. Source: www.big.dk

Figure 221: Plan de la Concentration des visiteurs, page 98

Figure 165: Coupe BB, Page 70. Source: www. queveren.es

Figure 241: Croquis d’esquisse, Place au bord du fleuve, qui pourrait être un théâtre en plein-aire, page 106

Figure 103: Centre-ville de Brazzaville, Page 52. Source: site officiel de la mairie de Brazzaville

Figure 200: Topographie du site, page 86, Source: Document topographique de Brazzaville

Figure 131: Vue intérieure de The reverse aquarium, Page 60. Source: www.big.dk

Figure 222: Éléments signalétiques dans le parc urbain, page 98

Figure 167: Coupe AA, Page 70. Source: www.queveren.es

Figure 242: Croquis d’esquisse, Les pavillons servant de repère dans le parc, page 106

Figure 134: Vue des jardins, Page 61. Source: www.big.dk

Figure 223: Plan du Parcours de santé, page 98

Figure 171: Profile de Bernard Tschumi, Page 74. Source: www.frac-platform.com

Figure 243: Plan du projet de Parc U., page 107

Type de sol: Grès argilites Température moyenne: 25°

Figure 201: Coupe topographique du site, page 86, Source: Google earth ©2016

Pluviosité annuelle: 1200mm Jours annuels de pluies: 100 Jours annuels d’orages: 118,5

-

Parking vélo

Figure 106: Carte des lignes de transport en commun de Brazzaville, page 53, Source: Rapport d’étude et d’analyse de Brazzaville

Point d'information

Toilettes publiques

---

Point d'exercices physiques

Point d'exercices physiques

Bâtiment culturel

Bâtiment existent

Espace de jeux pour enfants

à restaurer en RESTAURANT ‐MUSEE ESPACE LUDIQUE (mémoire des lieux)

Placette

---

Quai pour pêcheurs

Espace de jeux pour enfants

Placette

Marché temporaire

Point d'exercices physiques

Départ es lieux r le fleuve Placette: mémoire d vue panoramique su

Quai d'Exposition d'espèces rares du fleuve

Vue à 180° ---

---

-

-

-

-

physiques

Quai pour petits bateaux Point d'exercices

physiques

Point d'exercices

physiques

Aire de Canoë Kayak

de santé Parking Vélo

Point d'exercices Départ: Parcours

ion

Arrivée

Espace de jeux pour enfants

Point d'informat

Espace de jeux pour enfants

Administration

Espace de jeux pour enfants

Théâtre en plain‐aire

Précipitations Juin-Août: 3-80mm

Zone naturelle

JETEE: placette flottante

Placette : vue sur le fleuve 7 A1

6

Coupe 1 1 : 750 -

1

Figure 202: Vue de la zone d’intervention et une partie du littoral (Centre-ville de Brazzaville), page 87, Source: Instagram.com

Figure 135: Vue des espaces sportifs, Page 61. Source: www.big.dk

Figure 224: Croquis d’esquisse, Etat des lieux, page 99

Figure 178: Vue du site de Villette, Page 77. Source: www.lavillette.com

Figure 111: Parc urbain: Vanke-Cloud-City, Chine, page 54, Source: www.landezine.com

Figure 203: Carte de la zone d’intervention, page 86, Source: Google earth ©2016

Figure 136: Plan du compartiment C1, Page 61. Source: www.lafargeholcim-foundation. org/projects/the-dryline

Figure 225: Croquis d’esquisse, Évolution dans le temps après intervention, page 99

Figure 179: Folie, Page 77. Source: www. slash-paris.com

Figure 113: Profile de Bjarke Ingels, page 56, Source: www.dezeen.com

Figure 207: Carte d’analyse de transports en commun et gares à proximité, page 89, Source: Google earth ©2016

Figure 137: Coupe de l’espace vert en liaison avec les ponts, compartiment C1, Page 62. Source: www.lafargeholcim-foundation.org

Figure 226: Maquette de recherche, page 100

Figure 180: Folie, Page 77. Source: www. vincent-fillon.fr

Figure 114: Vue de l’ensemble du projet THE DRYLINE, page 56, Source: www.big.dk

Figure 208: Hypothèse de solution d’intégration, page 89, Source: Google earth ©2016

Figure 141: Aménagement sous le pont, Page 63. Source: www.big.dk

Figure 227: Maquette de recherche, Vue de dessus, page 100

Figure 181: Plan du parc de la villette, Page 78. Source: www.pinterest.com

Figure 115: Placette sur gradins, Page 57. Source: www.big.dk

Figure 209: Carte d’analyse des infrastructures de drainage, page 90, Source: Google earth ©2016

Figure 142: Marché temporaire, Page 63. Source: www.big.dk

Figure 229: Carte de la zone d’intervention, page 101

Figure 182: Superposition des éléments conceptuels, Page 78. Source: www.pinterest.com

Figure 116: The reverse aquarium, Page 57. Source: www.big.dk

Figure 210: Hypothèse de solution d’intégration, page 90, Source: Google earth ©2016

Figure 143: Plan du compartiment C2, Page 63. Source: www.lafargeholcim-foundation. org/projects/the-dryline

Figure 230: Schéma de Conception du plan, page 101

Figure 185: Folie, Page 79. Source: www.rafaelconde.over-blog.com

Figure 117: Inondation à New York, Page 58. Source: HOT TO COLD, Bjarke Ingels, édition Taschen, 2015, P 264

Figure 211: Carte d’analyse des équipements à proximité, page 91, Source: Google earth ©2016

Figure 144: Coupe, mur déployable ouvert, compartiment C2, Page 63. Source: www.lafargeholcim-foundation.org

Figure 231: Axonométrie du projet, page 102

Figure 186: Folie, Page 79. Source: www.mapio.net

Figure 118: Les courants marins, Page 58. Source: HOT TO COLD, Bjarke Ingels, édition Taschen, 2015, P 265

Figure 212: Hypothèse de solution d’intégration des équipements, page 91, Source: Google earth ©2016

Figure 145: Coupe, mur déployable fermé, compartiment C2, Page 63. Source: www.lafargeholcim-foundation.org

Figure 232: coupe d’Intégration du bâti et la végétation suivant la topographie du site, page 103

Figure 188: Folie, Page 79. Source: www.pinterest.com

Figure 119: Interprétation de la problématique , Page 58. Source: HOT TO COLD, Bjarke Ingels, édition Taschen, 2015, P 268

Figure 213: Carte d’analyse du tissu urbain, page 92, Source: Google earth ©2016

Figure 149: Profile des Architects, Page 66. Source: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P242

Figure 233: coupe de la Continuité visuelle dans le parc urbain, page 103

Figure 189: Folie, Page 80. Source: www.pinterest.com

Figure 123: Interprétation du concept, Page 58. Source: HOT TO COLD, Bjarke Ingels, édition Taschen, 2015, P 268

Figure 214: Intégration du programme en fonction des besoins des habitants, page 93, Source: Google earth ©2016

Figure 150: Vue du site, Page 67. Source: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P245

Figure 234: coupe d’Orientation des bâtiments vers la vue du paysage, page 103

Figure 191: Folie, Page 80. Source: www. lauresamana.ultrabook.com

Figure 124: Interprétation du concept, Page 58. Source: HOT TO COLD, Bjarke Ingels, édition Taschen, 2015, P 268

Figure 215: Programme, page 94

Figure 151: Vue du pavillon, Page 67. Source: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P247

Figure 235: coupe de la Différence de niveau favorisant une continuité visuelle,, page 103

Figure 192: Folie, Page 80. Source: www. france-voyage.com

Figure 107: Vue de la zone d’intervention, Page 53. Source: Google earth

Activités

Espaces Parcours de santé

Sport Canoé Kayak Espace mutimédia | Espace polyvalent Espace d'exposition Education et culture

Commerce

Usage future

1 1 3

Restaurant / Bar

Espace en liaison avec la mémoire des lieux (ancien entrepot reaménagé)

1

Placette

Espaces ouverts ou couverts, inclus dans les jardins

4

Jardin

Verdure, arbres, Ambiance tropicale

1

Espace de jeux pour enfants

Espaces ouverts ou couverts, inclus dans les jardins

Marché temporaire

Service de nettoyage Sanitaires privés

Sanitaires publics| toilette, douche, vestiaires Non défini

4

Espace à proximité du port, dédié à la vente de poisson et aux pêcheurs

1

Espace clos et ouvert au public

1

Espace clos et discrêt

2

Espace clos et discrêt

2

Espaces clos, discrêts, cahés et isolés

1 ou 2

Espace clos et discrêt Non défini

Nombre d'usagers/visiteurs

1 1

1

Locaux techniques Besoins humains

Nombre d'espaces

Espace ouvert et en plein air, orienté vers le fleuve

Administration Gestion / Maintenance

Quantité

Espace clos ou en plein air, ouvert au public, ambiance cinatographique Espace couvert labyrinthique, parcours historique Espace clos ou en plein air, ouverture vers les jardins

Ateliers culturels (danse, musique, peinture, sculpture)

Loisirs

Qualité Espace ouvert sur l'espace vert, traversant la majorité des composantes du parc Espace ouvert sur le fleuve, parcours, extension sur le Fleuve

Théâtre en plein air

4 Non défini

3

1 : 1000

Vue 3D Batiment culturel

Vue 3D Parcours au bord du 3 fleuve

4

Vue 3D Paysage de jardin

5

Vue 3D Théâtre en plein aire

Skyline (Façade Sud) 1 : 1000

Non défini

Figure -: Interprétation du concept, Page 58. Source: HOT TO COLD, Bjarke Ingels, édition Taschen, 2015, P 268

Figure 216: Recherche d’organigramme d’activités, page 95

Figure 152: Vue du belvedaire, Page 67. Source: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P245

Figure 236: Perspective illustrant la Continuité visuelle dans l’espace Culturel, page 104

Figure 204: Vue du site d’intervention, Page 88. Source: Telly NGOMA MAVOUNGOU, 1209-2016

Figure 125: Organigramme des activités, Page 59. Source: HOT TO COLD, Bjarke Ingels, édition Taschen, 2015, P 267

Figure 217: Organigramme d’activités, page 95

Figure 154: Intégration de l’eau, Page 68. Source: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P246

Figure 237: Perspective illustrant la Continuité visuelle dans la place et les placettes, page 104

Figure 205: Les enfants s’amusant dans les canalisations d’eaux insalubres, Page 88. Source: El Hakam ADEDJOUMA, 22-10-2016

Figure 126: Programme des activités, Page 59. Source: HOT TO COLD, Bjarke Ingels, édition Taschen, 2015, P 269

Figure 218: Illustration du Concept, page 96

Figure 155: Délimitaion par les murs, Page 68. Source: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P246

Figure 238: Perspective illustrant la Continuité visuelle dans le Théâtre en plein-air, page 104

Figure 206: Les enfants s’amusant dans les rues de Brazzaville, Page 88. Source: El Hakam ADEDJOUMA, 22-10-2016

Figure 127: Plan du compartiment C3, Page 60. Source: www.lafargeholcim-foundation. org/projects/the-dryline

Figure 219: Continuité des axes, page 97

Figure 156: Intégration de la topographie, Page 68. Source: LANDSCAPE, architecture now! , Philip Jodidio, édition Taschen, 2012, P246

Figure 239: Croquis d’esquisse, Imagination d’une passerelle reliant les parcours à l’ancien entrepôt, page 105

Figure 228: Vue de la zone d’intervention, Brazzaville , République du Congo, Page 101. Source: Google earth ©2016

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

Niveau 1

2

7

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Sites internet

Archives photographiques de Brazzaville

Date : 03/05/2016 www.delcampe.net/page/list/language,E,cat,12085,var,Postcards-Africa-Congo--Brazzaville-Brazzaville.html

Comment présenter une citation Date : 22/02/2016 www.claurendeau.qc.ca/normes-de-presentation/citations-plagiat-et-paraphrase/maitriser-lartde-faire-des-citations-textuelles/mode-de-presentation-de-la-citation-citation-courte-ou-longue

Date : 29/07/2016 Agriculture maraichère à Brazzaville www.afriqueinvisu.org/les-maraichers-de-brazzaville-au,2228.html Activités portuaires www.yannarthusbertrand2.org/index.php?option=com_datsogallery&Itemid=27&func=detail&catid=116&id=3159&p=2&l=1600 Trafic fluvial www.yannarthusbertrand2.org/index.php?option=com_datsogallery&Itemid=27&func=detail&catid=116&id=2982&p=1&l=1600 Carrière sur les rives du fleuve Congo www.yannarthusbertrand2.org/index.php?option=com_datsogallery&Itemid=27&func=detail&catid=116&id=3160&p=2&l=1600

Recherche sur les pensée philosophiques

Date : 25/04/2016 Nietzche: www.hal.archives-ouvertes.fr

Méthodologie de rédaction d’un mémoire

Date : 26/04/2016 Carlo SCARPA: www.everything.explained.today/Carlo_Scarpa/ www.arc.ulaval.ca/files/arc/Carlo-Scarpa_Castelvecchio.compressed.pdf

Date : 05/03/2016 www.methodologie.florence.sarano.fr

Date : 27/04/2016 Hérodote: www.ankhonline.com/ankh_num_14_15/ankh_14_15_b_sall_egypte_eta itelle_un_don_du_nil_.pdf www.egypte-ancienne.fr/le_nil.htm

Mémoire d’Architecture Date : 10/03/2016 www.prezi.com/4nbstenql5jj/le-memoire-darchitecture/#

Essais de projets

Importance d’un cours d‘eau

Date : 04/08/2016 Constat de l’UNESCO « 1998 Année internationale de l’océan » www.unesco.org/bpi/fre/98iyo/coastal.htm Importance d’un cours d’eau fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20111108090419AAxwZnu Importance de l’eau selon la Banque mondiale blogs.worldbank.org/opendata/fr/l-importance-capitale-de-l-eau-pour-le-developpement-durable-en-cinq-points

Dictionnaire Larousse

Date : 12/03/2016 www.arc.ulaval.ca/etudiants/essais-projets.html?annee=2011-2012

Date : 15/04/2016 www.larousse.fr

Archives de mémoires

Informations et statistiques de Brazzaville

Date : 15/03/2016 www.hal.archives-ouvertes.fr

Date : 26/05/2016 www.brazzaville.cg www.cosmovisions.com/CongoBrazzavilleTable.htm www.statistiques-mondiales.com/congo_brazzaville.htm www.cnsee.org/Publication/Annuaire_04.pdf

Histoire de Brazzaville Date : 20/03/2016 www.fr.wikipedia.org/wiki/Brazzaville www.fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Savorgnan_de_Brazza www.ina.fr/recherche/search?search=brazzaville historiensducongo.unblog.fr/histoire-contemporaine/ www.congopage.com/Chronologie-de-l-histoire www.cnsee.org/General/histoire_faits.htm TOULIER Bernard (2013) Kinshasa-Brazzaville, le paysage culturel de villes miroirs sur le fleuve Congo. www.fleuves-et-patrimoines.fr. www.brazza.culture.fr/en/missions/brazzaville_1.htm. w w w. go o g l e .t n /s e a rc h ? q = mfo u a & b i w = 1 5 9 8 & b i h = 8 3 9 & s o u rc e = l n m s & t b m = i s c h & s a = X & v e d = 0 a h U K E w j m 0 p KC l d L L A h Vr w H I K H X H o C _ E Q _ A U I B i g B # t b m = i s c h & q = v i l lage+mfoua+1880&imgrc=_ www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=125&articleLib=Histoire+%3A+1900%2C+l%92Europe+domine+le+monde www.patrimoine-congo-brazzaville.com/tag/brazzaville/ www.patrimoine-congo-brazzaville.com/premiere-maison-de-brazzaville/

Écosystème aquatique Date : 24/08/2016 Les écosystèmes aquatiques www.septiemecontinent.com/pedagogie/lesson/les-ecosystemes-aquatiques/ L’activité néfaste de l’homme-Le phosphore dans l’écosystème canadien www.ec.gc.ca/eaudouce-freshwater/default.asp?lang=Fr&n=0A77A85E-1&printfullpage=true Les jardins aquatiques, conception d’un milieu équilibré jardinsaquadesign.com/services/jardin-deau-aquatique/

Archives d’images

Date : 26/05/2016 www.delcampe.be/items?catLists[0]=12085

Recherches sur la Ville

Projet: The DRYLINE

Date : 20/07/2016 fr.wikipedia.org/wiki/Ville fr.wikipedia.org/wiki/Agglom%C3%A9ration www.statistiques-mondiales.com/congo_brazzaville.htm fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9galopole fr.wiktionary.org/wiki/ville www.assistancescolaire.com/eleve/2nde/geographie/reviser-le-cours/villes-et-developpement-durable-2_geo_05 w w w.amcv.be/index.php?option=com_content&view=article&id=38&Itemid=27&lang=fr www.suden.org/fr/developpement-urbain-durable/ville-durable/

Chronologie de la construction du patrimoine de Brazzaville

Date : 05/10/2016 www.archdaily.com www.dezeen.com www.lafargeholcim-foundation.org/projects/the-dryline

Projet: Cabecersa Park Date : 10/10/2016 www.valencia.es www.via-arquitectura.net data.prismanet.gr

Projet d’extension de la route de la Corniche à Brazzaville

Date : 14/06/2016 www.patrimoine-congo-brazzaville.com/liens-utiles/

Projet: Parc de la Villette

Date : 29/07/2016 www.sitalia.it/en/c/2jx1mjc/extension_of_the_road_ro.html

Œuvres des architectes sur la ville de Brazzaville

Date : 15/10/2016 equipement.paris.fr/parc-de-la-villette-1809 arthur22.free.fr/Folies/Folies.htm mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-Tschumi/#haut www.lavillette.com

La plage des cataractes du DJOUE

Date : 14/06/2016 www.patrimoine-congo-brazzaville.com/achitectes/

Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

Activités liées au fleuve Congo

Date : 29/07/2016 voyage-congo.over-blog.com/article-brazzaville-plage-cataractes-congo-84716674.html

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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Mémoire d’Architecture: NGOMA SOLY Nathsy Chris

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«Seul la foi et la croyance peuvent pousser un homme à déplacer une montagne» Merci Seigneur et à vous de m’avoir soutenu, aidé et appris des expériences de tout genre car «le meilleur n’est vraiment meilleur que si tout est pris en compte» NGOMA SOLY Nathsy Chris

Ce mémoire d’Architecture est le produit d’une recherche ayant duré un an (12 mois). L’ensemble des éléments de recherche a été déduit d’une interrogation principale: COMMENT RÉCONCILIER LA VILLE ET SON FLEUVE AU MOYEN D’UNE ARCHITECTURE? Interrogation qui a suscité un regard critique sur le développement de la ville de Brazzaville au détriment du fleuve Congo, qui constitue un élément historique majeur dans sa création. Un travail progressif qui s’est développé de manière subtile, nécessitant plusieurs critiques et analyses pour aboutir à un projet de PARC URBAIN comme moyen idéal de réconciliation des brazzavillois avec leur fleuve.


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