CHUMAGAZINE - Numéro spécial - Automne 2018

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CENTRE HOSPITALIER DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

L'INNOVATION AU SERVICE DES PATIENTS

Innover dans les soins aux patients : un travail d’équipe L'innovation : basée sur la recherche 10 innovations qui contribuent à votre santé

AUTOMNE 2018 - NUMÉRO SPÉCIAL


Sommaire 4

Entrevue avec le Dr Brunet

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Innover dans les soins aux patients : un travail d'équipe

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10 innovations qui contribuent à votre santé

10 L'innovation : basée sur la recherche 12 La Direction de l'enseignement et de l'Académie CHUM en mode innovation 14 Fondation : 20 ans de santé et de succès, ça se fête!

ÉDITRICE Irène Marcheterre RÉDACTRICE EN CHEF Dorothée Philippon COLLABORATEURS Laurence Grenier, Bernard Lebeuf CONCEPTEUR GRAPHIQUE André Bachand PHOTOGRAPHES Luc Lauzière, Stéphane Lord RÉVISEURE Johanne Piché IMPRIMEUR Imprimerie JB Deschamps

COMITÉ D’ORIENTATION DU CHUMAGAZINE Irène Marcheterre, directrice des communications et de l’accès à l’information (DCAI) Claudette Lambert, gestionnaire de communauté, médias sociaux, DCAI Dorothée Philippon, conseillère en communication, DCAI Caroline Loranger, directrice adjointe, volet qualité et évolution de la pratique, Direction des services multidisciplinaires Bernard Lebeuf, chef de service, Centre d’apprentissage et technologies, Direction de l’enseignement et Académie CHUM Nathalie Folch, adjointe à la directrice – recherche, partenariat et gestion, Direction des soins infirmiers Isabelle Paré, conseillère en communication, Direction de la recherche, Centre de recherche du CHUM Lynda Piché, patiente ressource du CHUM Louise Deschamps, bénévole du CHUM

Le CHUMAGAZINE est publié par la Direction des communications et de l’accès à l’information. Centre hospitalier de l’Université de Montréal 1051, rue Sanguinet, Montréal (Québec) H2X 3E4 Centre de recherche du CHUM 900, rue Saint-Denis, pavillon R, Montréal (Québec) H2X 0A9 Sauf pour les infirmières, le masculin est utilisé dans les textes afin de faciliter la lecture, et désigne aussi bien les hommes que les femmes.

Le CHUMAGAZINE est publié par la Direction des communications et de l’accès à l’information du CHUM Pavillon S 850, rue Saint-Denis Montréal (Québec) H2X 0A9

Les articles du CHUMAGAZINE peuvent être reproduits sans autorisation, avec mention de la source. Les photos ne peuvent pas être utilisées sans autorisation. ISSN 1923-1822 CHUMAGAZINE (imprimé) ISSN 1923-1830 CHUMAGAZINE (en ligne) POUR JOINDRE LA RÉDACTION, COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS chumagazine.chum@ssss.gouv.qc.ca DISPONIBLE SUR LE WEB www.chumagazine.qc.ca

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Derrière chaque machine, un être humain

INNOVE

ACTION

Centre hospitalier de l’Université de Montréal

2018

L'événement INNOVE-ACTION, qui se tient au 13 au 15 novembre 2018, met l'innovation et l'intelligence artificielle à l'honneur. Un hôpital résolument innovant et des projets prometteurs pour un avenir en santé à découvrir dans cette édition spéciale du CHUMAGAZINE!

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Ce que l'on vit ici, c'est unique! On construit le futur, quotidiennement. Les équipes du CHUM peuvent en être fières. —Dr Fabrice Brunet  Président-directeur général

Depuis son inauguration il y a tout juste un an, tant de défis techniques, logistiques et organisationnels ont été relevés. Hôpital innovant et résolument tourné vers l’avenir, le CHUM est l’un des fleurons de la santé au Québec. Le Dr Fabrice Brunet, président-directeur général du CHUM, nous partage son point de vue.

Quels sont les plus grands défis auxquels vous faites face depuis l'ouverture du nouvel hôpital? Dr Fabrice Brunet : Le premier grand défi a été de mettre à disposition des patients et des équipes un environnement de qualité, tant sur le plan de l ’innovation que du fonctionnement quotidien. L’autre grand défi portait sur la gestion du changement. Avec un environnement aussi innovant, les équipes devaient, et doivent encore, s’adapter à une nouvelle réalité physique, à de nouveaux processus, à de nouvelles technologies ou façons de faire. Défi supplémentaire, les équipes provenaient de trois hôpitaux ayant des repères et des valeurs quelquefois divergents. Leur adaptation a surpassé mes attentes! Et que dire de la mobilisation générale... Après seulement sept ou huit mois, nous avions un niveau d’adaptation plus rapide comparativement à d'autres organisations. C'est une belle surprise. Tout n’est pas encore réglé, bien sûr. Il reste encore des travaux à réaliser, que ce soit sur le plan des infrastructures, de la gestion du changement ou de l'accompagnement des

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équipes. Ceci est tout à fait normal pour un hôpital neuf et innovant. Néanmoins, nous avons déjà atteint des résultats exceptionnels.

Quelles sont les principales innovations que le nouvel hôpital a apportées? FB : Le propre du réseau de la santé est d ’être en transformation constante : progrès médicaux, changements sociodémographiques ou évolution des besoins de la population. L’innovation n’est pas une option, c’est une obligation. Le CHUM est basé sur l'innovation. La première grande innovation réside dans notre vision renouvelée de la prise en charge des patients. Celle-ci ne se limite plus à un épisode de soins. Désormais, elle se poursuit tout au long de la maladie d’un patient jusqu’à son rétablissement. On parle de trajectoire de soins ou de trajectoire de vie d’une personne. Il y a un avant et un après les soins au CHUM. Nous agissons de concert avec les partenaires multiples du réseau de la santé pour assurer une prise en charge optimale des patients.


Les innovations sont également humaines. Les chambres individuelles ont transformé les relations entre les patients, leurs proches et les soignants. Le nouvel hôpital a permis de nouvelles pratiques et formes de communication. De notre collaboration avec nos patients partenaires1 , nos patients ressources2 ou nos patients traceurs3 naissent des innovations qui ne pourraient avoir lieu autrement. Ces personnes nous permettent de les adapter à leurs besoins. C’est une grande fierté pour nous. Les innovations technologiques apportent de grandes améliorations dans l’offre de soins et des transformations de notre travail, notamment grâce aux robots ou aux nouvelles technologies. À titre d’exemple, nous avons réuni, en un seul et même lieu, toutes les spécialités médicales, chirurgicales et d'investigation pour effectuer des tests radiologiques ou de laboratoire et intervenir, sans que le patient ait besoin de se déplacer de service en service.

Quel regard portez-vous sur l’avenir du CHUM? FB : L’avenir du CHUM, c’est maintenant. Ce que l'on vit ici, c'est unique! On construit le futur, quotidiennement. Les équipes du CHUM peuvent en être fières. Nous construisons non seulement le futur du CHUM, mais aussi celui du réseau de la santé. D’ici trois à cinq ans, le CHUM aura totalement changé par rapport à celui d'aujourd'hui. Tout un réseau de partenaires va s’établir autour de l’hôpital pour maximiser ce que nous sommes en train de créer. Le CHUM continuera de jouer un rôle de phare de l'innovation, notamment par l’intégration de l’intelligence humaine augmentée. Celle-ci permet d’accroître les capacités de diagnostic ou thérapeutiques de nos professionnels de la santé, ou d'offrir des soins et services hors des limites de notre hôpital. Le rôle de nos soignants sera le même, mais avec plus de possibilités. Dans cet horizon, le CHUM sera probablement le premier hôpital au monde à utiliser l'intelligence humaine augmentée dans tous ses secteurs.

Patient partenaire : Au CHUM, patients et proches sont considérés comme des partenaires de soins. Le patient participe activement aux décisions cliniques qui le concernent. Il est invité à exprimer ses besoins et ses priorités au personnel soignant. Recevant l’information et le soutien essentiels à ses choix de santé libres et éclairés, le patient du CHUM est encouragé à acquérir, à son rythme, les connaissances et les compétences nécessaires à l’amélioration de son mieux-être global et à la réalisation de son projet de vie.

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Patient ressource : Recrutés et formés par le CHUM, les patients ressources souhaitent, au terme d’une ou de plusieurs périodes de soins, mettre leur expérience et leur apprentissage au service de notre établissement. Nos patients peuvent ainsi devenir une ressource pour l’organisation, en prenant part à des activités d’amélioration des pratiques, ou en devenant une ressource auprès d’autres patients pour l’organisation, en prenant part à des activités d’amélioration des pratiques, ou en devenant une ressource auprès d’autres patients avec lesquels ils partagent un parcours de soins similaire.

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Patient traceur : Il s’agit d’une méthode permettant d’analyser la qualité et la sécurité de la prise en charge d’un patient tout au long de son parcours dans l’établissement, ainsi que la collaboration interprofessionnelle et interdisciplinaire. Elle prend en compte l’expérience du patient et de ses proches et vise à identifier et à mettre en œuvre des actions d’amélioration. Source : Haute Autorité de santé

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INNOVER DANS LES SOINS AUX PATIENTS : UN TRAVAIL D’ÉQUIPE Chaque année, plus d’un demi-million de patients sont suivis au CHUM par près de 7 000 professionnels de la santé (médecins, infirmières, infirmières auxiliaires, psychologues, ergothérapeutes, radiologistes, etc.). Il va sans dire que la collaboration entre tous ces professionnels est indispensable. Cette mise en commun de leurs forces et de leurs idées contribue à la naissance d’innovations, décuplées à l’ère de l’intelligence artificielle.

Martin Demers : Les médecins, les infirmières et infirmiers ainsi que les différents professionnels de la santé travaillent en interdisciplinarité et en interaction dans la trajectoire de soins d’un patient. L'ensemble de l'épisode de soins constitue un tout où chacun est mis à contribution et apporte son expertise dans la prise en charge des différents besoins du patient.

Le Dr Luigi Lepanto, directeur des services professionnels à la Direction des affaires médicales et universitaires, Renée Descôteaux, directrice des soins infirmiers, et Martin Demers, directeur des services multidisciplinaires, partagent avec nous leur vision de l’interdisciplinarité et de l’innovation au CHUM.

Comment s’intègre l’innovation au sein des équipes de soins du CHUM?

Qu’apporte l’interdisciplinarité dans les soins et services aux patients? Dr Luigi Lepanto : L’interdisciplinarité dans la prestation de soins est une activité d'équipe. Personne, ni aucun groupe spécifique de professionnels, n’est en mesure de répondre à tous les besoins des patients sans la collaboration d’autres professionnels. C'est la combinaison des expertises qui permet de répondre le mieux aux besoins de nos patients. L'interdisciplinarité est une nécessité. Renée Descôteaux : Effectivement, ni le médecin, ni l’infirmière, ni l’ergothérapeute ne sont capables de tout faire seuls. L’union de nos expertises et le fait de mettre à profit le talent de chacun sont les clés de la réussite. C’est en se concertant que les professionnels peuvent offrir aux patients un plan d’accompagnement de soins intégrés. La collaboration interprofessionnelle et même intraprofessionnelle est essentielle. Le propre d’un centre hospitalier universitaire est de faire toujours mieux dans les soins aux patients. Cela passe aussi par l'amélioration constante de cette collaboration. 6 CHUMAGAZINE

LL : L'innovation se manifeste par l'introduction de nouvelles technologies, et par de nouvelles façons d'organiser les activités. Souvent, ce sont les deux à la fois. La technologie contribue également à modifier les rôles traditionnels des intervenants. Occasionnellement, ceci peut engendrer de la tension entre certains professionnels. Une approche collaborative facilite l'introduction de technologies et de façons de faire innovantes. L'intégration de l'innovation passe donc par la compréhension des objectifs et l'évaluation des structures, des processus et des acteurs. L'alignement de ces trois éléments permet une intégration réussie.

L’une de nos missions est d’innover (…) d’aller toujours plus loin et d’avoir une longueur d’avance sur les autres pour créer de nouvelles façons de faire qui permettent d’offrir le meilleur en termes de soins et de services à nos patients. —Martin Demers, directeur des  services multidisciplinaires


RD : L'innovation est notre moteur. Elle doit faire partie de chacun de nos gestes. De la gestion aux soins, nous remettons continuellement en question nos pratiques pour nous assurer qu'elles répondent aux besoins changeants des patients et de leurs proches. Nos professionnels sont des apprenants perpétuels et tout est sujet à recherche. Dans un centre hospitalier universitaire, nous avons une responsabilité envers la population, la science, la progression de nos disciplines respectives, parce que nous avons l’ambition d’être un modèle à suivre dans toutes ces sphères. MD : En tant que centre hospitalier universitaire, l’une de nos missions est d’innover. Nous pouvons nous inspirer des meilleures pratiques, mais nous ne sommes pas là pour regarder faire les autres. Tant les gestionnaires que les médecins, les infirmières et infirmiers et les autres professionnels de la santé se doivent d’aller toujours plus loin et d’avoir une longueur d’avance sur les autres pour créer de nouvelles façons de faire qui permettent d’offrir le meilleur en termes de soins et de services à nos patients.

C'est la combinaison des expertises qui permet de répondre le mieux aux besoins de nos patients. L'interdisciplinarité est une nécessité. —Dr Luigi Lepanto, directeur des   services professionnels à la Direction  des affaires médicales et universitaires

Comment l’intelligence humaine augmentée vous aide-t-elle dans vos activités de soins aux patients? LL : L'intelligence artificielle est aussi un outil d'analyse qui permet d'établir des corrélations là où les données sont trop abondantes ou pour lesquelles les méthodes d'analyse traditionnelle prennent beaucoup plus de temps. L'abondance de données peut se situer autant au niveau du volume que de la variété. C’est lorsque le savoir-faire humain s'ajoute à cette puissance analytique que l’intelligence humaine augmentée émerge. Présentement, les projets visant les soins sont ponctuels et disparates. Ces projets permettent de déceler certaines tendances dans l'utilisation des ressources et font le lien avec des résultats de santé. D'autres projets visent à donner un soutien à la prise de décision. Ce secteur est en émergence et il reste beaucoup à faire. RD : Pour bien des professionnels, la santé est une science et un art. Longtemps, nous avons accordé plus d'énergie à maîtriser le volet scientifique (analyse des données, diagnostic, traitements, etc.) que le volet artistique de nos interventions au sens humain, relationnel, interactionnel. Si l’intelligence artificielle nous permet de gagner en temps et en efficacité, il est important que cela se fasse au profit d’une plus grande humanisation des soins et services aux patients. En tant que centre hospitalier universitaire, nous devons également innover dans cette sphère. MD : Dans certains domaines d’activité, l’intelligence artificielle sera un outil facilitant pour les différents professionnels de la santé, tant sur le plan des traitements que des diagnostics. En pleine expansion, ces différentes applications pourront de plus en plus être au service de la santé, pour le bénéfice des patients. Nous allons devoir demeurer à l’affût dans ce domaine afin d’être en mesure de maximiser les différentes technologies utilisées au CHUM.

De gauche à droite : Dr Luigi Lepanto, directeur des services professionnels à la Direction des affaires médicales et universitaires, Renée Descôteaux, directrice des soins infirmiers, Martin Demers, directeur des services multidisciplinaires, CHUM

Si l’intelligence artificielle nous permet de gagner en temps et en efficacité, il est important que cela se fasse au profit d’une plus grande humanisation des soins et services aux patients. —Renée Descôteaux, directrice   des soins infirmiers CHUMAGAZINE 7


10 INNOVATIONS

QUI CONTRIBUENT À VOTRE SANTÉ

Des innovations, il y en a partout au CHUM! En voici dix, implantées ou en voie de l’être, au service des patients!

Prédire les crises d’épilepsie comme on prédit la météo

Finies les cartes d’hôpital!

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Une innovation simple en apparence, mais qui facilite grandement la vie des patients! Lors d’un rendezvous, il suffit de s’enregistrer à l’une des bornes d’enregistrement, situées à proximité des cliniques, en passant sa carte d’assurance maladie sous le lecteur de la borne et de prendre le coupon.

Une imprimante 3D pour des traitements de radio-oncologie personnalisés Des patients suivis en radio-oncologie bénéficient déjà de l’impression 3D. Certains, souffrant de cancer oculaire, utilisent des prototypes pour immobiliser leurs yeux pendant le traitement. François DeBlois, chef du Service de physique en radio-oncologie au CHUM, et son équipe, travaillent également à la création de bolus personnalisés pour optimiser les traitements de radiothérapie. Ce matériel vise à ajuster la dose sur une surface précise de peau. Lorsque préfabriqué il est moins adaptable à la morphologie des patients (seins, visage, nez, etc.). L’imprimante 3D peut, à partir d’un scan du patient, créer un bolus épousant la partie du corps à traiter. Les possibilités étant quasi infinies et les coûts avantageux, de nombreuses applications sont en cours de développement.

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Un projet de recherche vise à utiliser l’intelligence artificielle pour prédire les probabilités qu’une crise sur vienne, comme on prédit les probabilités de précipitations. Grâce à un enregistrement continu de l’activité du cerveau combiné à un logiciel d’analyse, le patient recevrait sur son téléphone un signal l’informant de la probabilité qu’une crise survienne dans les prochaines heures. Un délai suffisant pour se mettre en sûreté. Il serait même envisageable, à long terme, de créer un système intracrânien responsable de libérer localement un traitement ciblé pour empêcher la crise.

L’idéarium : au-delà des idées, un espace pour les développer Inauguré par la Direction de l'enseignement et de l'Académie CHUM (DEAC), l’idéarium vient de voir le jour! La DEAC est fière de mettre à la disposition des professionnels du CHUM et de ses partenaires un lieu de rencontre pour mettre à profit l’intelligence collective. La DEAC souhaite solliciter une communauté innovante afin de résoudre des problématiques et trouver des solutions pour améliorer la santé de la population.

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Cet espace ser vira notamment à organiser des rencontres pour la communauté du CHUM (patients, étudiants, médecins, personnel clinique et non clinique) et des partenaires externes (entreprises privées et organismes divers). Nous sommes heureux de vous annoncer que le premier partenaire à y collaborer est Hacking Health.


L’intelligence artificielle dans l’assiette des patients Le CHUM et Nutritek projettent d’utiliser un logiciel d’intelligence artificielle pour élaborer des menus individualisés. Grâce à des algorithmes, les aliments et quantités seront sélectionnés avec précision pour combler les besoins nutritionnels tout en respectant les goûts alimentaires des patients. Nutritionnistes et techniciennes en nutrition gagneront en temps et en précision. Elles seront plus longtemps auprès des patients pour ef fec tuer de l ’enseignement et dépister la malnutrition. Pour les patients, une meilleure alimentation signifie une meilleure réponse aux traitements, une diminution des risques de complications ou du temps d’hospitalisation. Le CHUM servira de modèle aux autres centres hospitaliers désirant implanter ce logiciel.

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Montres et téléphones intelligents pour mieux diagnostiquer et traiter les maladies mentales Nos montres et téléphones intelligents enregistrent de nombreuses données sur nos comportements. Questionner le patient pour colliger des symptômes subjectifs est trop souvent le seul moyen diagnostique disponible en santé mentale. En couplant téléphone et montre, une nouvelle approche apparaît : le phénotypage digital. Le Département de psychiatrie et la clinique de neuromodulation innovent en créant un programme de recherche sur ce thème : si un patient déprimé échange plus de textos, sort-il de son isolement social? S’il semble plus calme la nuit, dort-il mieux? Cette révolution technologique pourrait favoriser l’émergence d'une psychiatrie prédictive de précision qui changera notre façon de voir les pathologies et leurs traitements.

Thérapie orale contre le cancer à domicile : une formation pour les patients

Grâce à Nathalie Rouchet, assistante infirmière-chef de l ’unité des G rands brûlés, plusieurs patients ont évité une amputation ou des complications plus sérieuses. Elle a utilisé le V. A .C .™ et le V. A .C . VERAFLO™, parfois de manière combinée, pour des conditions médicales nouvelles et pendant des périodes prolongées, ce à quoi le fabricant n’avait pas songé! La première machine réactive la microcirculation pour reconstituer les tissus et favoriser la cicatrisation. L’autre nettoie la plaie, aspire les impuretés et réactive la microcirculation encore plus vite! Le fabricant suit chaque intervention de près tant les résultats sont exceptionnels. Le CHUM pourrait devenir un centre de référence au Canada en la matière.

Le CHUM offre une formation aux patients débutant une thérapie orale contre le cancer à domicile et à leurs proches pour qu’ils acquièrent les connaissances in disp e ns a bles p o ur un traite m e nt ef f ic a ce et sécuritaire. Elle comprend notamment des vidéos et un jeu-questionnaire validant les connaissances et compétences acquises. Les quatre vidéos1 portent sur l’assiduité au traitement, la manipulation sécuritaire et la gestion des déchets, la gestion des ef fets secondaires et les professionnels de la santé pouvant les soutenir. Audrey Chouinard, conseillère en soins spécialisés, et une équipe interdisciplinaire l’ont conçue entièrement téléchargeable et personnalisable. D’ailleurs, plusieurs hôpitaux sont en voie de la mettre en place et d’autres ont démontré leur intérêt. www.chumontreal.qc.ca/patients/cicc.

Photo : veraflo.com

Les soins de plaies : une innovation qui sauve des vies

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Le projet a été rendu possible grâce à la subvention des compagnies pharmaceutiques Novartis et Pfizer.

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L’intelligence artificielle pour diminuer le temps d’attente à l’urgence Avec plus de 70 000 patients par année à l’urgence du CH U M , l'accès aux patients est un enjeu de tous les instants . Le CH U M et DX A collaborent pour déployer un projet pilote utilisant un logiciel d’intelligence artificielle. Il s'agit d'un questionnaire aux patients dont les questions s'adaptent en fonction des réponses précédentes. Cet outil, qui ne remplace pas les professionnels de la santé, vise, dans une première phase, à donner le maximum d'informations pertinentes aux médecins avant même qu'il ne rencontre le patient. Ceci permet d'aller plus rapidement au cœur du sujet et l'échange patient-médecin s'en trouve enrichi. Ultimement, l'outil devrait permettre d'optimiser l'épisode de soins du patient.

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Rendez-vous simplifiés!

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Bonjour la gestion des rendez-vous en ligne! Apporter u n c h a n g e m e n t à s e s c o o r d o n n é e s (a d r e s s e , téléphone, RAMQ), prendre, modifier, annuler un rendez-vous, vérifier son inscription à une liste d'attente, indiquer une indisponibilité, indiquer que l'on a passé les examens préalables : tout se fait en ligne! Un système simple, rapide et sécuritaire. https://formulaires.chumontreal.qc.ca CHUMAGAZINE 9


Que ce soit un outil de gestion, un traitement, un appareil ou un médicament, tout ce qui se fait à l’hôpital est issu de travaux de recherche. —Dr Vincent Poitout, directeur de la recherche au CHUM

L’INNOVATION : BASÉE SUR LA RECHERCHE

Les plus grandes percées médicales sont le fruit de la recherche. Dans leur laboratoire, chercheurs, étudiants et stagiaires du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM) se donnent la mission de comprendre les maladies pour mieux les détecter, les prévenir et les traiter afin d'améliorer les soins aux patients. La passion, l’audace, la détermination et l’innovation sont leurs moteurs. Le Dr Vincent Poitout, directeur de la recherche au CHUM, se fait leur porte-parole le temps d’une entrevue.

Comment, concrètement, la recherche améliore-telle les soins et services aux patients? Dr Vincent Poitout : La recherche permet de mettre de nouveaux traitements à la disposition des patients, d’implanter de nouvelles pratiques à l’hôpital, mais aussi dans la communauté pour la détection et la prévention des maladies, et d’en évaluer leur efficacité ou leur réussite. Concrètement, par exemple, les nouveaux traitements contre l’hépatite C, auxquels les chercheurs du CRCHUM ont contribué, ont permis de considérablement diminuer le nombre de patients devant recevoir une greffe de foie.

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Un autre exemple, les patients du CHUM souffrant d’un cancer du poumon, du sein, ou de la prostate ont accès à des nouveaux traitements grâce à nos recherches. Les interventions chirurgicales du rachis ou des tumeurs cérébrales sont beaucoup plus précises grâce aux outils technologiques mis au point par les chercheurs du CRCHUM.

Qu’est-ce qui distingue le CRCHUM des autres centres de recherche en Amérique du Nord ou dans le monde? VP : Le CRCHUM se distingue de plusieurs manières. Tout d’abord, il est l’un des plus grands centres francophones en Amérique du Nord. Le CRCHUM est également doté d’installations à la fine pointe de la technologie. Nous avons des équipes de recherche de renommée mondiale dans des domaines de pointe comme le cancer, la transplantation ou les neurosciences. Nous réalisons des recherches dans l’ensemble des secteurs de la santé adulte dont la portée dépasse nos frontières. Je pense notamment à l’épilepsie, aux AVC, à la sclérose en plaques, à la toxicomanie, aux infections virales (VIH, hépatite C), à l’hypertension, au diabète, et à plusieurs cancers (cancer du sein, de l’ovaire, de la prostate, du poumon), etc.


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L’innovation est donc un élément fondamental pour appliquer les découvertes issues de la recherche à la pratique médicale et à la prévention, au diagnostic, et à la prise en charge des maladies.

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Elle est à la base même de l’innovation. La recherche, c’est la découverte ou l’invention. L’innovation, c’est l’implantation de ces découvertes ou inventions.

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VP : Que ce soit un outil de gestion, un traitement, un appareil ou un médicament, tout ce qui se fait à l’hôpital est issu de travaux de recherche.

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Pourquoi l’innovation est-elle aussi fondamentale en recherche en santé?

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La programmation scientifique du CRCHUM s’appuie sur un continuum de recherche (recherche fondamentale, recherche clinique et recherche sur la santé des populations) dans une approche translationnelle et intégrée. À partir des enjeux de santé observés chez nos patients, nous associons la recherche fondamentale pour comprendre des mécanismes pathologiques, la recherche clinique pour tester des médicaments ou des dispositifs médicaux dans des essais cliniques, et la recherche en santé des populations pour influencer des changements de pratiques notamment en matière de prévention de certaines maladies.

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Les axes de recherche Pour en savoir plus sur toutes les activités accomplies au cours de la dernière année, consultez le rapport d’activités 2017-2018 du CRCHUM : www.rachum.ca/crchum2018

Le CRCHUM en bref : >> 1 861 personnes dont >> 542 chercheurs >> 430 étudiants >> 289 stagiaires >> 35 laboratoires >> 1 688 projets de recherche en cours >> 798 essais cliniques en cours >> 126 projets de recherche avec l’industrie >> Des installations et équipements ultramodernes (laboratoires, salles d’examen clinique, pharmacie spécialisée en recherche, etc.) Source : rapport d’activités 2017-2018 du CRCHUM

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LA DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT ET DE L’ACADÉMIE CHUM EN MODE INNOVATION Le CHUM est un hôpital universitaire. L’enseignement et la formation des professionnels de la santé d’aujourd’hui et de demain sont au cœur de notre mission. La Direction de l’enseignement et de l’Académie CHUM (DEAC) contribue à la qualité et à la sécurité des soins et services aux patients par la mise en place d’activités d’enseignement et de formation répondant, aux besoins des équipes sur le terrain. Les projets au sein de la DEAC sont nombreux, les occasions d’innover dans la transmission des savoirs le sont tout autant. Nathalie Beaulieu, directrice de la DEAC, nous en parle.

Comment se démarque la DEAC dans la transmission des savoirs? Nathalie Beaulieu : Nous contribuons directement à former des professionnels de la santé de haut calibre voués à offrir les meilleurs soins et services aux patients. Uniquement dans la dernière année, nous avons donné près de 9 000 formations, que ce soit des formations en classe, des formations en ligne ou des simulations, destinées aux étudiants et équipes interdisciplinaires afin, notamment, d'améliorer la communication au sein des équipes de travail. À titre d’exemple, la création d’une formation en ligne jumelée à des simulations cliniques spécifiquement destinées au personnel de l’urgence aura permis de consolider le travail des nouvelles équipes et d’assurer une plus grande sécurité des soins à la nouvelle urgence du CHUM. La DEAC a aussi le mandat de mesurer les impacts des activités d’enseignement et de formation sur l’amélioration de la qualité des soins prodigués aux patients. Au chapitre des veilles informationnelles, plusieurs s o n t d i s p o n i b l e s s u r n o t r e s i t e We b ( h t t p s : // bibliothequeduchum.ca) et permettent, autant aux patients qu’aux professionnels du CHUM, et de partout dans le monde, d’obtenir des informations à jour sur une panoplie de sujets, comme les toxicomanies (ex. : cannabis), la cardiologie ou l’intelligence artificielle en santé.

Comment se traduit l’innovation à travers les activités d’enseignement et de formation continue? NB : Pour la DEAC, l’innovation veut notamment dire expérimenter de nouveaux moyens de formations en santé. Nous mettons les apprenants en action en utilisant des modes d’apprentissages non conventionnels. Les exercices de simulation font partie de nos stratégies pédagogiques. En collaboration avec la Direction de la qualité, de l'évaluation, de la performance et de la planification 12 CHUMAGAZINE

stratégique, nous avons créé une chambre des erreurs qui permet au personnel d'améliorer leurs pratiques de soins, en plus de les sensibiliser aux enjeux de prévention des infections et de sécurité. Nous avons également eu recours au système Emergo Train System (emergotrain.com) destiné, entre autres, à tester la mise en œuvre de la stratégie et la prise en charge des victimes en cas d'arrivée arrivée massive de sinistrés. En reconstituant des éléments importants, comme le personnel et les équipements, par des avatars et des figurines, nous pouvons observer le déroulement d'un processus ou d'une situation de façon globale afin de l’améliorer. Le CHUM est le seul établissement de santé en Amérique du Nord à avoir reçu la formation d’instructeurs Emergo. Pour joindre les aspects pédagogiques aux aspects ludiques, nous avons ainsi créé des formations sous forme de jeux sérieux.

Quelle place occupe l’intelligence artificielle dans l’enseignement et la formation? NB : L'intelligence artificielle révolutionne(ra) nos façons de travailler, de collaborer et d'apprendre. Parmi tous les secteurs transformés par l’intelligence artificielle (IA), la santé, est possiblement celui qui touche de plus près la population. Au CHUM, plus de 85 projets visent à introduire l’IA pour répondre à des besoins d’amélioration des soins et services. Par exemple, utiliser l'IA pour améliorer la priorisation clinique et la précision diagnostique en radiologie influencera l'enseignement aux stagiaires et résidents en médecine.


LA DEAC en bref :

L'intelligence artificielle révolutionne(ra) nos façons de travailler, de collaborer et d'apprendre. —Nathalie Beaulieu, directrice de l’enseignement et de l’Académie CHUM

Preuve que le CHUM est résolument tourné vers l’IA, une école de l’intelligence artificielle en santé a vu le jour en novembre 2018. Ce projet est une réponse directe à l’évolution rapide des attentes et des besoins des patients, de la population et du personnel de la santé. Elle vise à aider la population, les équipes de soins et services, les médecins, les chercheurs, les étudiants, les gestionnaires et l’industrie à s’approprier l’IA comme nouvelle technologie et à accompagner la transformation des professions, des pratiques et du système de santé. L’angle distinctif de l’école est de placer l’humain au cœur de la transformation : s’approprier et utiliser positivement l’IA pour se concentrer sur ce qui est profondément humain, soit la relation d’aide entre l’équipe soignante et les patients.

>> Plus de 5 200 stagiaires provenant de 96 établissements d’enseignement et de 119 programmes de formation par année; avec pour partenaire principal l’Université de Montréal >> Plus de 9 000 activités de formation annuellement >> Plus de 200 scénarios de simulation élaborés >> Des installations dernier cri : salles de formation et de simulation polyvalentes, bloc opératoire simulé, chambres d’accouchement, laboratoire de microchirurgie, etc.)

L’école de l’intelligence artificielle Une des premières activités publiques de l’école sera une activité de codesign. L’école abordera notamment les thématiques suivantes : >> Acceptabilité (sociale, légale, éthique, etc.). >> Transformation des métiers, professions, pratiques et des équipes. >> Transformation de l’organisation et du réseau de la santé. À ce jour, l'école est issue d’un partenariat entre le CHUM, l’Université de Montréal et HEC. D'autres partenaires sont à venir.

On s’occupe de vos finances. On vous laisse le soin des patients. Économisez jusqu’à 1 035 $* annuellement. Adhérez à l’offre exclusive pour les infirmier(ère)s et infirmier(ère)s auxiliaires.

bnc.ca/infirmier

Fière partenaire de :

* Sous réserve d’approbation de crédit de la Banque Nationale. L’offre constitue un avantage conféré aux détenteurs d’une carte de crédit Platine, World MastercardMD ou World EliteMD MastercardMD de la Banque Nationale. L’économie annuelle potentielle de 1 036 $ est une illustration de ce qui peut être obtenu par un détenteur de l’offre. Elle est basée sur le profil type d’un détenteur de l’offre qui détient ce qui suit : un forfait bancaire équivalent au forfait Le TotalMC; une carte de crédit World Elite Mastercard; une marge hypothécaire Tout-En-Un Banque NationaleMD avec un solde annuel courant de 150 000 $; une marge de crédit personnelle avec un solde annuel courant de 25 000 $, le tout avec une bonne cote de crédit auprès des bureaux de crédit. L’économie a été calculée de la manière suivante : absence de frais mensuels liés aux transactions incluses dans le forfait Le Total (économie annuelle de 311 $), plus un rabais annuel de 0,25 % sur le taux de la marge Tout-En-Un (économie annuelle de 375 $), plus un rabais annuel de 2,00 % sur le taux de la marge personnelle (économie annuelle de 500 $), moins le montant des frais annuels liés à la carte de crédit World Elite Mastercard pour un an. Ces rabais représentent la différence entre ce que pourrait avoir un client ne faisant pas partie de l’offre, et un client qui en fait partie. Certaines conditions d’admissibilité s’appliquent, pour plus de détails, visitez bnc.ca/infirmier. Il se peut que l’économie potentielle ne représente pas l’économie nette que vous obtiendrez, puisqu’elle varie selon votre situation financière. MC RÉALISONS VOS IDÉES et LE TOTAL sont des marques de commerce de la Banque Nationale du Canada. MD MASTERCARD, WORLD MASTERCARD et WORLD ELITE sont des marques de commerce déposées de Mastercard International inc., employées sous licence par la Banque Nationale du Canada. MD TOUT-EN-UN BANQUE NATIONALE est une marque de commerce déposée de la Banque Nationale du Canada. © 2018 Banque Nationale du Canada. Tous droits réservés.

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Fondation du CHUM

20 ans de santé et de succès,

ça se fête!

Depuis sa création en 1998, la Fondation du CHUM a la chance de compter sur le précieux soutien de donateurs animés d’une vision commune : offrir le meilleur de la santé à la population! Pour une deuxième année consécutive, la plus jeune donatrice à vie de la Fondation a décidé d’offrir son anniversaire aux patients du CHUM. Pour ses six ans, plutôt que des jouets, elle aimerait recevoir un cadeau encore plus grand : la santé pour tous! « Pour mon anniversaire, offrez-moi le plus beau cadeau : permettre à des papas et des mamans de guérir pour jouer avec leurs enfants. »

À l’occasion de cet anniversaire, la Fondation souligne l’apport inestimable de deux de ses donateurs. Madame Andrée Dauphinais, 82 ans, donne à la Fondation depuis ses débuts et a le CHUM « tatoué sur le cœur ». « J’avais neuf ans lorsque ma mère a été hospitalisée à l’Hôtel-Dieu de Montréal. Comme nous étions une grande famille, mon père nous avait amenés, mes frères et moi, à l’hôpital. Je me souviens avoir été très impressionnée par le travail des équipes médicales. C’est là que j’ai su que je voulais, moi aussi, offrir des soins et aider les gens. J’ai donc été infirmière au CHUM pendant 40 ans. Toutes ces années, j’ai pu constater concrètement les besoins de l’hôpital et l’importance de soutenir les professionnels de la santé. Avec l’évolution de la qualité des soins, des équipements et de la recherche, les besoins du CHUM sont grandissants. C’est pourquoi le soutien de la Fondation est si essentiel. Chaque don apporte un vent nouveau dans le quotidien des équipes et permet d’aller encore plus loin pour mieux soigner les patients. »

Faites un don dès aujourd’hui www.fondationduchum.com 1 866 DON-CHUM 14 CHUMAGAZINE

Chaque jour, Sofia voit sa maman, médecin au Service de neurochirurgie au CHUM, travailler très fort pour sauver des vies. Elle a donc décidé qu’elle voulait, elle aussi, poser un geste du haut de ses six ans! Merci de faire équipe avec la Fondation du CHUM afin d’offrir les meilleurs soins à la population d’ici. En route pour une 20e année de succès, de découvertes et de percées médicales.



CHRISTOPHER INFIRMIER CLINICIEN

REPOUSSE SES LIMITES POUR LES PATIENTS

JOINS-TOI À L’EQUIPECHUM.CA


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