La voie dees coopérativves dans les se ecteurs de l’inndustrie et des services
PL LAN D D’ACT TION POUR R UNE E DÉC CENN NIE DES COO OPÉR RATIV VES
INTROD DUCTION : OPPORT TUNITÉS E ET DÉFIS Le mom ment est ven nu pour les coopérativees industrielles et de se ervices (prinncipalement pour les coopératives de traavail associé é et les co opératives sociales, ma ais aussi poour les coopératives d'artisan ns, les coopéératives de m micro‐entrep rises, les coo opératives de professionnnels et les d différents types dee coopérativves de multii‐parties preenantes) d’o opérer la plu us grande peercée que ja amais au niveau m mondial. ont apparue es comme uune réponse e historique e de personnnes ordinaires à la Les coopératives so d base, suiite à l'avène ement de la a modernitéé avec la ré évolution satisfacttion de leurrs besoins de industrieelle et à une première va ague de monndialisation. Toutefois, e en dehors dee quelques pays et de régions ((comme l’Itaalie, l’Espagn ne, la France,, l’Uruguay o ou le Québecc, la Chine d ans les anné ées 30’ et 40’, l'Ind de dans les aannées 50’ et 60’), les cooopératives aactives dans les secteurss de l’industrrie et des services n’ont comm mencé à se dé évelopper coonsidérablem ment qu'à pa artir des annéées 80’. En rréponse à olution, un ccertain nomb bre de fédéraations coopé ératives ont été mises enn place (Cana ada, USA, cette évo Japon, B Brésil, Argen ntine, Corée e du Sud, FFinlande, etcc.) ou rétab blies (Polognne, Chine, etc.). e Les coopératives industtrielles et de services ssont devenu ues aujourd’’hui l'une ddes principales sous‐ e développeer dans le monde enttier, commee ce fut le cas des familles des coopératives à se coopératives de créd dit agricole a au cours du 19eme siècle et des coopé ératives de cconsommate eurs dans ème la première moitié du 20 siècle. nières annéees ont encore connu un nouveau staade dans le d développem ment de notre e secteur Ces dern coopératif en raison des facteurss suivants :
nanciarisée, en les eexcès de l'économie fin dépiit de leur effet e de destruction de la richeesse et le fait qu'ilss sont resttés pressque inchanggés depuis que q la crisee a éclatté en 2007‐2 2008, ont pro ogressivemeent ameené une con ntre‐réaction décisionnaiire (ex. en France le projet de d loi Ham on porttant principalement sur le transfert ddes entreprises auxx travailleu urs) et daans l'opinion publique un retour veers et l'éco onomie réellle, l'esprit d'entreprise d l'industrialisation n ;
l’impressionnante crooissance dess chaînes mondialess de prroduction et de distributio on, en dépitt de leur mo ontée en puissance, a aussi crééé une tenda ance à la relocalisattion, notaamment da ans les produits de base ccomme les denrées alimentairres et l’habil lement ; on consta ate une tenddance croissante à la sous‐traitance des serrvices aux in ndustries, comme la logistique eet l’ingénierie e ; les chan ngements ddémographiq ques et sociaux da ans toutes lees régions du monde ont créé é de nou veaux besoins en particulierr dans le doomaine des services communa autaires (ouu services d’intérêt 1
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génééral), dans des secteurrs tels que la santté, des serrvices sociaux, éducatiifs, cultu urels et envvironnementtaux. Dans le mêm me temps, un courant de privatisatioon danss ces secteu urs accélère également la tend dance à la création de e PME activves danss ceux‐ci ; les artisans locaux – charpentie rs, mécaniciens, bo oulangers, etc. e – sont de plus en plus app pelés à rejoindre une teelle me d'association économique poour form survvivre et se développer en dépit ddes chaînes mondiaales activess dans leuurs secteeurs ; le ttourisme ett la réappropriation ddu patrimoine cultu urel et indu ustriel régionnal consstituent unee tendance croissante à l'origgine de la création de e nombreusses nouvvelles entreeprises et d'emplois, et notaamment so ous la forme f d’u ne coop pérative ; les opportunitéés pour tra ansformer lles entreprises indu ustrielles ou de services en crisee ou sans su uccesseur se multiplient,, à causse de raison ns à la fois économiquues (resttructuration diale) mond et dém mographiquess (les baby‐boomeers atteignent l'âge de la retraite e) ; périence accquise ces 30 dernièrres l'exp annéées dans l'établisssement de coop pératives viables dans les secteuurs indu ustriels et de services les plus variiés (du nettoyagee des bureaux b aaux otechnologiees, de la resstauration aaux nano travaaux publiccs) nous donne u ne créd dibilité suffisaante pour uttiliser la form me coop pérative daans tous les secteuurs indu ustriels et dee services, dans d le mon de entieer ; les eexpériences des groupe es coopérattifs plus avancés que l’on trouuve majo oritairementt ou totalement daans l’industrie et less services no ous fournisseent une forte prom messe de pérennité p ddes
coopératives industriielles et de services au cœur de l'éconoomie mondialisée, y compris dans les secteeurs principa aux et les plus avanccés. e temps, not re secteur co oopératif Dans le même do oit égalemen nt faire face àà des défis d de taille :
la financia arisation déjàà citée de l'é économie et le renfo orcement dees chaînes m mondiales de producction et de ddistribution, en dépit positives des contre‐réacctions provoquées, restent parmi les défis les plus fortts à relevver pour le type d'entrepriise que promeuve ent les coopératives ; les réducttions drastiq ues dans less budgets publics ett le non‐paieement ou les retards de paieme ents des pouuvoirs publicss ; les besoins clé de capitaux aux fins nalisation d'innovatiions et dd’internation pour les P PME coopéraatives dissém minées ; la montée e du chômaage et de l'e exclusion sociale, y compris cheez les jeuness, devient le problè ème centrall dans un nombre croissant de pays euroopéens
SION approuuvée par l'asssemblée CIICOPA – VIS gé énérale 2007 7 de CICOPA Po our être recconnue com me l'organissation de ré éférence qu ui fournit une voix globale efffective et efficace et un forum pour les co onnaissancess, l’expertisse et une e action co oordonnée pour et suur les coopératives in ndustrielles, d’artisans, de servicces, des co oopératives sociales et des coopéra atives de trravaille. LARATION ap pprouvée CIICOPA MISSION – DÉCLA paar l'assemblé ée générale 2007 de CIC COPA and le es ajouts à la a déclarationn de mission n de l’ACI offficiellementt insérée au début des n nouveaux sttatuts de l’ACI, appprouvée avvec des modifications m syntaxiquues mineures à l’aassemblée générale extrraordinaire d de l’ACI à 2
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Rome, 66 juin 2008; les termes "industriellees, d’artisan ns, de servicces, coopéra atives socialles et coop pératives propriété p du travailleuur" correspo ondent à la définition n du secteeur coopératif couvert par p CICOPA mentionnéee à l'article 11.3. du règleement de CIC COPA. CICOPA sert, promeut et unit les coopérativves industrieelles, d’artisaans, de services et socialles et les co oopératives propriété des travailleuurs du mond de entier en n respectant les valeurs et les princcipes coopératifs, et pla aide pour leeur modèle économique fondé su ur les valeuurs distinctivves qui fournit f également ddes individuss et des communautés avec un instrumeent d’auto‐assistance, la créatioon d'emplois durabless et l’impact sur leeur pement éco onomique ett social à lo ng développ terme. CICOPA dééfend les intérêts et la
éussite des coopéraatives indu ustrielles, ré d’’artisans, de d servicess, sociales et les co oopératives propriété dees travailleurrs, diffuse le eurs meilleurres pratiquess et leur savvoir‐faire, re enforce leu ur développpement et e leurs caapacités et surveille leeur perform mance et le eurs progrès au fil du tem mps. TRATÉGIE ST Po our nous con nformer à la vision et à la a mission ci‐dessus, pour profiteer pleinem ment de l'o occasion historique qui s’offre ainsi à notre se ecteur coopératif et poour relever les défis cités précédemment, nouus vous proposons les liggnes d’action suivantes,, dans le cadre de 5 prrincipaux objectifs énooncés dans le plan d’’action de l’ACI poour une décennie co oopérative
1. PAR RTICIPATIO ON [adhéssion et miise en rése eau] « Augmeenter la partticipation pa armi les mem mbres et la g gouvernance » es membres dans les cooopératives 1.1. Partticipation de Les coop pératives satisfont les be esoins des inddividus à travers le contrrôle démocraatique des m membres. Les coop pératives ind dustrielles et de services (coopérative es de travail associé, soc iales, d’artisans et de multi‐paarties prenan ntes) satisfo ont principallement l'em mploi, la pro oduction et les besoins d'intérêt général à travers le contrôle démocratiqque des traavailleurs ett des produucteurs. Le contrôle démocraatique par le personnel de l'entrepprise et par les productteurs qui onnt mis leurss propres moyens de subsistan nce en jeu esst particulièrrement difficcile à atteindre et il est m malaisé de co onvaincre les indivvidus à s'eengager dan ns ce genree d'entreprise (start‐up ps, conversiion des en ntreprises conventionnelles ou u autres mod dalités). Celaa exige un im mportant efffort de prom motion pour attiser la du travailleuur‐membre devra être motivation des indivvidus à agir de la sorte. D avantage dee promotion d faite au niveau mondial, en géénéral et daans les cas spécifiques des travailleeurs qui preennent le et des travaiilleurs physiq quement, contrôle de leurs enttreprises parr le biais de ttransferts d'entreprises e mentalement ou soccialement déffavorisés. Dans le domaine dees services communaut aires, la ten ndance croisssante vers une particip pation de multi‐paartie prenan ntes (à savo oir l'inclusio n des diffé érents types de partiess prenantes dans la gouvernance de la coopérative) c m , doit être eencouragée, en conformité avec les standards mondiaux 3
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des coop pératives socciales qui reccommandennt un total de e 30 % minim mum de pouuvoir de vote e pour les travailleurs dans les des coopéra atives qui réuunissent diffé érentes catégories de meembres. nuels élaborrés au niveau national sur s la manièère d'établir de telles Dans le sillage de plusieurs man COPA devraitt éditer des manuels « m matriciels » un premier pour les entreprises et de lees gérer, CIC opératives sociales s et ( quand les standards s coopératives de traavail associé,, un autre ppour les coo ntes sont dééfinis, voir 2.3 2 ci‐dessoous « Identité ») et un n dernier poour les coopératives pertinen d'artisan ns, éventuellement avec l'OIT. Un syystème mond dial de certiffication pourr les coopératives de travail associé et less coopérative es sociales, basé sur l'exxpérience de es membres dans l'évalu uation de omique des ccoopérativess (audit social, etc.) devrrait progresssivement êtrre mis en l'impact socio‐écono bres. place avec les memb on entrepren neuriale 1.2. Inteer‐coopératio Notre seecteur coopéératif est celui où l’on ttrouve le plu us de PME disséminées d alors qu’il est e parmi ceux qu ui ont le plu us besoin de regroupem ment dans de plus gra ands systèm mes entrepre eneuriaux (consorttia, groupes, réseaux). é une culturee d’entreprisse essayant de faire aff ffaire avec une u autre Au niveaau le plus élémentaire, coopérative devrait d d’abord êtree retenue com mme une preemière optio on (aux mêm mes condition ns de prix et de qualité que les autres entreprises cconcurrentess bien enten ndu). CICOPPA devrait la argement encourager cette culture : aprèss avoir propoosé une réso olution en ce e sens au nivveau de l'ACII, CICOPA membres devvraient conce evoir les moodes et les m moyens de la a mettre en œuvre et éttablir des et ses m critères pour la mesu urer. Cela de evrait faire paartie du systtème de certification menntionné ci‐de essus. upements d'eentreprises ccoopératives de toutes ssortes devraiient être acttivement pro omus par Les grou des écritts, des renco ontres et dess échanges pparmi les groupes coopérratifs et par la mise en p place d'un groupe d de travail déd dié. oopératifs, lee manuel mentionné m ci‐dessus dev rait comprendre des Pour encourager less groupes co upes coopératifs, ou un manuel spé écifique sur le groupe cooopératif devvrait être sections sur les grou écifique sur le e système dee certificatio on. rédigé. Il conviendrait égalementt d’avoir unee section spé d coopératives aux fédérationss et soutien à la crééation de nouvelles n 1.3. Parrticipation des fédératio ons Dans la p plupart des p pays du mon nde et mêmee dans la plu upart des payys où l’ACI coompte des m membres, il n'existe aucune orgganisation co oopérative ddans notre se ecteur. Dans une partie dde ces pays (Malaisie, Indonésiie, Thaïlandee, Myanmarr, Inde, Banggladesh, Niggeria, Ghana a, Botswana , Costa Rica a, Serbie, Croatie, Bosnie, etc.), il existe e une orga nisation inttersectorielle e de coopéératives qui pourrait oopératives ddans le payss, comme da ans le cas rééussi du Para aguay où promouvvoir les orgaanisations co une orgganisation in ntersectorielle, Compaccoop, est devenue d me embre de CCICOPA et promeut aujourd’’hui l'établisssement d'une fédérationn dans notre secteur. 4
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CICOPA continuera ainsi d'enccourager la création dee fédération ns capables de représe enter les coopératives de notrre secteur, lo orsque ces féédérations n n'existent pas, c’est‐à‐dirre dans la plu upart des pays du monde, et d d’aider à con nsolider et àà affilier de ttrès petites fédérations naissantes. Selon les circonstaances nation nales, une première p étaape serait de d rendre le es organisatiions intersectorielles nationales (où elles eexistent) ressponsables dde la promotion et de la ffédération dde notre sectteur ; une secondee étape seraitt de créer de es organisatiions sectorie elles spécifiques à celui‐cci. Mais danss d'autres environn nements nattionaux, les organisationns sectorielle es doivent être ê créées dde zéro, com mme cela s’est passsé au courss de ces 20 d dernières annnées dans d de nombreuxx pays (voir ci‐dessus). C Ce travail devra être poursuivi sans relâche e. uvelles techn nologies quii peuvent fa aciliter la CICOPA devrait ausssi encouragger la diffus ion des nou participa ation des coo opératives lo ocales dans les fédératio ons (surtout dans les conntextes natio onaux où elles son nt disséminéées et séparé ées par de ggrandes distaances) ainsi q que l'échangge de pratiqu ues entre les fédérrations membres concern nant leurs m odalités de ggouvernance e et de particcipation. 1.4. Partticipation de es organisations membrees de l'ACI dans CICOPA Le systèème d'adhéssion mondial approuvé en 2008 a ouvert d’im mportantes nnouvelles po ossibilités d'étendrre le réseau u CICOPA par p des affi liations secttorielles. Un n certain noombre de nouvelles n organisaations, y com mpris de no ouveaux payys, sont devvenues mem mbre de CICCOPA depuiss que ce système a été instauré. Pourtan nt, les résulttats ont été plus bas qu ue ce qui pouuvait être attendu. Il ncore de nom mbreuses orrganisations nationales in ntersectorielles qui sont membres de l’ACI et existe en qui n'on nt pas fait une u priorité de la prom otion de no otre secteur coopératif. CICOPA devra donc convainccre de telles organisation ns à rejoindree CICOPA. nt, CICOPA d devra leur faire comprenddre l'importaance stratégiique de notrre secteur co oopératif. Ce faisan Dans le même temp ps, CICOPA d devrait donneer des expliccations plus claires aux m membres de l’ACI sur atives qui font partie dee notre secteeur coopératif. En particuulier, CICOPA A devrait les typess de coopéra souligneer qu’elle esst la seule organisation o n sectorielle de l’ACI pe ertinente poour les coopératives d’artisan ns, les coop pératives de micro‐entreeprises, les coopérative es de professsionnels, le es écoles coopératives et les coopérative es de producction activess dans le domaine de l'eenvironneme ent. Avec l’IHCO, cc'est aussi une organisattion de référrence pour les coopératives de santté (voir les a adhésions croisées avec l’IHCO dans la section suivantee). 1.5. Créeer et consolider des orgganisations rrégionales ett sous‐régionales de CICCOPA comme entités participaant aux fédé érations nationales L’organissation région nale (CICOPA A‐Amériquess) et les orgaanisations so ous‐régionalees (CICOPA‐M Mercosur et CICOP PA‐Amériquee du Nord) de e CICOPA dooivent être fo ortement ren nforcées sur le plan opérrationnel. Tandis q que CICOPA‐‐Amériques a a besoin d'aaffirmer son rôle au sein n du conseill d’administrration de l’ACI‐Am mériques (dan ns lequel notre secteur aa récemmen nt obtenu une représentaation permanente), à l’assemb blée généralee, aux conférences périoodiques et aux séminaire es (comme eelle a commencé à le faire avvec succès), CICOPA Mercosur et CICOPA‐Améérique du Nord N devraieent progresssivement reprendrre toutes less fonctions des d fédératiions transfro ontalières en ngagées danns une entre eprise de 5
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réseautaage dans les pays voisinss semblable à celle dans laquelle CEC COP a été enngagée en Europe au cours dees 30 dernièrres années. enforcée au ccours des 5 dernières an nnées (en déépit de la crisse dont a Bien qu'elle ait été ffortement re souffert l'Europe depuis lors), CECOP a besooin d’une consolidation ssupplémentaaire pour continuer à assurer lle secrétariat de CICOPA. En effet, CEECOP est acttuellement la a seule entitéé de CICOPA A qui peut gérer so on secrétariat. Dans le même tem mps, la conssolidation de e CICOPA‐M Mercosur et CICOPA‐ Amériqu ue du Nord soulageraitt le personnnel de CECO OP d'une partie imporrtante de ce e travail, participaant ainsi indirectement à à la consolidaation de CECOP et du seccrétariat conjjoint CECOP‐CICOPA. Des stru uctures régio onales et so ous‐régionalees de CICOP PA devraient être mises progressive ement en place dans d'autres p parties du monde, là où l’on trouve aau moins 2 ou 3 pays me mbres de CICOPA. PA elle‐mêm me en tant quue coordonn natrice d'un réseau monndial 1.6. Renforcer CICOP blement sa capacité dee réseautagge et de CICOPA elle‐même a besoin d'améliorer considérab que le renforcement dess organisatio ons régionale es et sous‐réégionales de e CICOPA, coordinaation. Ainsi q cette miission devra être de plus en plus déévolue aux entités e régionales et souus‐régionaless. Celle‐ci prendra néanmoins plusieurs années pour coouvrir toutess les régions du monde eet les sous‐ré égions, et ndant, seule la structure mondiale dee CICOPA se era capable d de faire le traavail de coordination en atten dans les parties du m monde qui ne e sont pas orrganisées en structures régionales ouu sous‐région nales. nsolidation d es structures régionales et sous‐régiionales de CIICOPA ne La créatiion progresssive et la con diminuent en rien le rôle de CICOPA C elle‐‐même : à l'heure de la mondialissation, la peertinence mondiale et le travaiil de coordination de CICO OPA sont de plus en pluss importants.. pres capacittés techniquees afin d'aider les membbres des qua atre coins CICOPA devra améliiorer ses prop de à participer à ses réun nions mondiaales et en paarticulier auxx réunions duu comité exé écutif et à du mond l’assemb blée généralee. unions physiq ques sont esssentielles. La L rencontre e biennale aiinsi que les réunions Pour auttant, les réu avec l’AC CI devraientt continuer à à être hauteement valorisées et CICO OPA devrait faire tous le es efforts institutio onnels possibles pour s'assurer s quue la pluparrt des membres du moonde entier peuvent assister à ces rencon ntres. Dans lle même tem mps, CICOPA A devrait mettre en placee un système de plus grande rréunion du tyype congrès tous les 4 a ns, parce qu u’il est très d difficile de m mobiliser les m membres tous les deux ans. Bien que de ttelles réunio ns devraientt peut‐être ê être organiséées dans le ccadre des de l’ACI, il fa audrait préseerver le caraactère des co onférences dde CICOPA (ccomme à réunionss biennales d Oslo en 22003, à Carthagène en 2005, à Cancúún en 2011 e et à Marseille e en 2012). 1.7. Partticipation de e CICOPA dan ns l’ACI CICOPA doit améliorrer sa particiipation danss l’ACI et son n interaction avec les auttres organes de celle‐ mblée générrale extraorddinaire de l’’ACI de 200 08 ait mis CCICOPA et le es autres ci. Bien que l'assem CI sur un pieed d'égalité aavec les régions de l’ACII, cette parité n'a pas organisaations sectorrielles de l’AC 6
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encore éété entièrem ment appliqu uée après 5 ans. De vigoureux efforts devront donc être faits pour augmentter la participation et l'in nteraction dee CICOPA à l’’intérieur de la structure de l’ACI. Dans la mesure où l'interaction n avec les réégions de l’A ACI est conccernée, la cooopération avec a ACI‐ ues et Cooperatives Eurrope doit êttre consolidée par le biais respectiivement de CICOPA‐ Amériqu Amériqu ues et de CEC COP. L’intera action avec ll’ACI‐Asie‐Paacifique et l’A ACI‐Afrique ddevra être fo ortement intensifiéée avec l'aid de des memb bres de CICO OPA dans cess deux régions, et si néccessaire, mêm me avant que les organisation ns régionaless et sous‐réggionales de C CICOPA puissent être éttablies dans ces deux régions. CICOPA devrait coop pérer encore e plus étroiteement avec les autres org ganisations ssectorielles d de l’ACI à ur du SOLG (groupe de liaison dess organisatio ons sectorielles) à la foiis pour atte eindre un l’intérieu consensus institutio onnel et pour travaillerr sur des questions concrètes de collaboratio on et de transfertt des connaissances. CIC COPA devraitt promouvoir l'utilisation n de télécon férence de p plus haut niveau p pour le SOLG. O devrait êtrre renforcée e. La proposition de praatiquer une adhésion La relatiion spéciale avec l'IHCO croisée eentre les deux organisattions a été cconsacrée paar un mémo orandum d'acccord et devvrait être progresssivement misse en place.
2. DUR RABILITÉ [[Développ pement] « Positio onner les coo opératives e en bâtisseurss de la durab bilité » Dans less commentaiires de CICO OPA sur la prremière verssion du plan d’action poour une déce ennie des coopératives, le dévveloppementt durable étaait considéré é comme le p principal objjectif à long terme et externe (tourné vers le monde en générral et pas seulement s pour p le réseeau internattional de coopération existantt). Logiquem ment donc, l’iinterprétatio on de CICOPA A de la partiie « durabilitté » de la décenniee des coopérratives est prrincipalemennt axée sur le e développem ment, un typpe de développement qui est d durable sur lee plan écono omique, sociaal et environ nnemental. biais de la décennie d des coopérativves, CICOPA A devra dém montrer que les coopéra atives en Par le b général et celles de notre secteur en particculier sont esssentielles pour le dévelloppement tterritorial monde entieer. dans le m d suivantes s dee la contribu ution des co oopératives de notre se ecteur au En particulier, les dimensions pement territorial devraient être mieeux mises en n exergue et encouragée s : développ
es et les servvices comme e un moteur fondamentaal de développement l’acccent mis sur les industrie et de création de d richesses,, juste aprèss le développement de l'agriculture,, y compris dans des activvités complémentaires à celle‐ci ; l’acccent mis sur la propriété du travailleuur et la figure e du travaille eur‐membre comme une e clé pour le développemeent entrepre eneurial et sur la partiicipation éco onomique ddes citoyenss dans le déveeloppement territorial ; 7
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le rô ôle des coopéératives offra ant des posssibilités pour l'inclusion sociale des grroupes margginalisés ; l'acccent mis surr la stabilité é de l'emplooi et sur la production écologiquem ment et soccialement duraable comme le préconise ent le modèlee coopératif et ses valeurs ; l'acccent mis sur les services de haute quualité, y com mpris en parttenariat avecc le secteur public, le déveeloppement durable des services d'intérêt général (en nseignementt, santé ma ais aussi infraastructures, transports, eau, assainisssement, etc.) est un enjeu centrall pour la cré éation de richeesses et le dééveloppement territoriall ; le rô ôle des coop pératives dans l'éducatioon et le renforcement des d capacité s, ce qui correspond également à nottre secteur ; on d’entreprises en passee de fermetu ure en entre eprises durabbles et la sau uvegarde la transformatio des activités économiquees qui en dé écoule sur le territoire soont essentiells pour le des emplois et d déveeloppement territorial ; le rô ôle des coop pératives mu ulti‐parties pprenantes rassemblant le es différentss acteurs terrritoriaux danss une action de développ pement locall ; la fo orte tendancce qu’ont le es entreprisees à coopérrer et à se constituer een groupes avec des services communs de promo otion, en parrticulier pour les achats, les ventes, lles offres de produits combinés, l'inno ovation et l'internationa lisation, a un fort impacct sur le dévveloppementt local et régio onal ; le rô ôle clé des coopérativess, en particuulier dans notre secteur, en fournisssant du tra avail, des persspectives de carrière et d de l'espoir auux jeunes gén nérations.
Afin de promouvoir ces points forts f de not re secteur coopératif da ans le dévelooppement te erritorial, en faisant la distinction eentre l'accen nt mis sur une sériee d'initiativees devrait êtrre établie et poursuivie, e le dévelo oppement lo ocal lui‐mêm me d’un côté et la perspe ective d’une coopérationn internation nale pour le dévelo oppement (ccomment dé évelopper le mouvement coopératif au niveau m mondial et m mettre en place dees instrumen nts pour souttenir le déveeloppement des coopéra atives dans lles différents pays et de renfo orcer le réseaau par le biaiis de la coop ération écon nomique) de l’autre :
apprrofondir la sttratégie de d développemeent de CICOP PA adoptée e en 2009 et réédiger un ma anuel sur cettee base (si po ossible en parrtenariat aveec l'OIT) ; créeer et consolid der un résea au mondial des dévelop ppeurs, se re encontrant pprincipalement par le biaiss de moyenss électroniqu ues, qui pourrrait échanger sur une stratégie de ddéveloppem ment pour notrre secteur baasée sur la stratégie de dééveloppeme ent de CICOPA ; déveelopper le rééseau naissan nt avec des O ONGs de dévveloppementt ; créeer un groupe de travail m mondial sur laa promotion des groupess coopératifs s ; créeer un groupe de travail m mondial sur lee transfert dees entreprise es aux travaillleurs ; lanceer une cam mpagne environnementaale et contrô ôler le resp pect par les entreprisess de nos réseaux d’une prroduction respectueuse de l'environnement (selo on des critèrres à établir) ; ner une enqu uête annuellle sur la résiistance des ccoopérativess et éditer uun rapport an nnuel sur men l'évo olution socio‐‐économiquee de notre seecteur dans le monde ; metttre en place un réseau avec les institutions universitairres orienté sur la que estion du déveeloppement durable ; rend dre le site Coopspace C pour p les conntacts d’entrreprise à en ntreprise et l'internation nalisation foncctionnel avecc une grande e participatioon des memb bres.
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3. CAP PITAL [Dévveloppeme ent] « Un cap pital sûr et fiiable sous le e contrôle dees membres » » pement et no ous devrionss donc considérer cet Dans less coopérativees le capital est un outil de développ objectif du plan d’’action pour la décennnie des coo opératives comme c suboordonné à l’objectif précédent (durabilitéé). Ceci étant dit, le bessoin de capittaux dans le s coopérativves industrielles et de seervices va continuer à e. Les coopé ératives, nottamment da ans notre croître eexponentiellement au cours de cettte décennie secteur sont en retard r danss l'ingénieriie des insttruments financiers loocaux, natio onaux et internatiionaux nécesssaires à leur propre dévveloppementt. pital étant ttrouvée dans les entrep prises coopéératives elless‐mêmes, La base de la formaation du cap CICOPA devrait s’intéresser ava ant tout à ccette dimension. Une étude é approffondie mondiale sur l'impact des réserves indivisibless juridiquemeent obligatoires dans notre secteur ccoopératif (ccomme la d être réalisée afin de promouvoir forteement le mo odèle de réalité ssemble le démontrer) devrait réserve iimpartageab ble d'accumu ulation du ca pital au nive eau de l'entre eprise coopéérative. g de trravail mondiial sur le dé éveloppemennt et les instruments CICOPA devrait constituer un groupe financierrs de son résseau, basé sur le groupee de travail e européen et travaillant pprincipaleme ent par le biais dess moyens éleectroniques. ons financièrres et la misee en commu un d'autres m moyens finannciers à réalliser avec Avec cess organisatio les mem mbres de CIC COPA, CICOPA A devrait étaablir un fond ds ou un mé écanisme de financemen nt pour le développ pement de notre n secteu ur de coopé ratives danss le monde. Ce fonds ddevrait être démarré strictement commee un fondss sectoriel et pourraitt éventuelle ement partiiciper au fonds f de développ pement crééé par l'ACI da ans un deuxièème temps, s'il le juge ap pproprié.
4. IDEN NTITÉ [Com mmunicattion, gestion des do onnées, élaborationn des stand dards] « Constrruire le messsage coopéra atif et garanntir l’identité é coopérative e » mmunication n 4.1. Com Dans less commentaiires de CICOPA sur la preemière version des ligne es directricess pour la déccennie de la coopéération, il a éété fortemen nt souligné qque la comm munication éttait une dimeension fonda amentale qui devaait être dévveloppée po our toucher le monde extérieur, étant donné que le mo ouvement coopératif a une miission qui s’é étend au moonde entier et pas seule ement à sess membres existants. e Dans ce cadre, CICOPA devra suiivre les messsages essenttiels formulés dans le proojet pour la décennie des coop pératives afin n de créer un n message u nique et dess symboles co ommuns. CICOPA devra égalem ment réfléch hir à la manièère de mieuxx communiqu uer avec les jjeunes en am méliorant l'utilisatiion des nouvveaux modess de communnication. 9
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La coord dination de la communication avecc les différentes entitéss mondiales,, régionales et sous‐ régionales et avec les membre es devrait êêtre considé érablement renforcée. LLa couvertu ure de la commun nication devvrait être encouragée comme un des éléments clé à ddévelopper dans les fédératio ons nationalles de memb bres et danss les futures organisations régionalees et sous‐ré égionales. L’inform mation devrait être partaggée à tous le s niveaux afiin de favoriser l'intercooopération. ps, CICOPA devrait considdérablementt renforcer ssa collaborattion dans le domaine Dans le même temp mmunication n avec l'ACI eet les autres oorganisation ns sectorielles de l'ACI. de la com C et ses s comptess sur les médias m sociaux devraiennt être senssiblement Les sitess web de CICOPA intensifiéés et orientéés vers la com mmunicationn, sur et danss le cadre de e la décenniee des coopératives. La publicatiion mondialee de CICOPA A devrait êtree continuée et améliorée e comme insstrument de diffusion régulièree vers le monde extérieu ur. Les organnisations régiionales et so ous‐régionalees devraient partager les informations avec CICOPA afin d'amélioreer la diffusion des nouvelles mondial es. nnes pratiqu ues devrait rrester un auttre objectif fondamentaal de notre travail t de La diffussion des bon commun nication. Les organisations régionalees et sous‐ré égionales devvraient partiiciper à ce processus p afin de rrecueillir les eexemples de e meilleures pratiques. Cela devrait ê être fait, entrre autres, en :
alimentant nos ssites Web avec des texte s et de vidéo os de présentation de cass concrets ; ocumentaire avec des cass repris du m monde entierr ; réaliisant un nouveau film do éditaant un livre d des meilleure es pratiquess mondiales ; partageant les eexpériences d directes des entreprises coopératives et des entrreprises propriété de eaux sociauxx (Facebook & & Twitter). leurss travailleurss sur nos rése
nnées 4.2. Gesttion des don Durant ccette périodee, les donnéees sur les meembres devra aient être se ensiblement aaméliorées, avec une focalisattion sectorieelle précise, par pays, ppar continen nts et au nivveau mondi al. Les organisations régionales et sous‐‐régionales devraient pparticiper au travail de e collecte ddes donnée es et de rétroaction. L’Interacction avec lees autres orrganisations sectorielles de l’ACI su ur la questioon de la gesstion des donnéess devrait êtree développé ée pour perm mettre un se eul système statistique ppour les coopératives du mond de entier. boration de sstandards 4.3. Élab Le début de cette décennie d dess coopérativves devrait être ê consacré é à l'établisssement de standards s ns, les cooppératives de e micro‐entrreprises et les coopéra atives de pour less coopérativves d'artisan professio onnels. Pourr réaliser ce travail avec un niveau ssuffisant d'exxpertise et dde légitimité é, CICOPA devrait ttout d'abord d affilier que elques fédér ations coopé ératives clé de coopérattives d'artisa ans, mais devrait een premier d définir une no ouvelle sériee de critères de base pour les affilier.
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5. LÉGIISLATION [et politiq ques publiiques] « Assureer le soutien des cadres jjuridiques poour une croisssance coopé érative » 5.1. Légiislation Les deuxx standards m mondiaux de e CICOPA (poour les coopé ératives de ttravail associié et les coopératives sociales)) devraient être ê promuss beaucoup plus activem ment à des fins législatiives et de politiques p publiquees. on importantte avec laque elle CICOPA devrait intennsifier sa coo opération L’OIT estt la premièree organisatio sur les sttandards dess coopératives de travaill associé et d des coopérattives socialess. Il faudrait ouvrir un débat sttratégique avec l'OIT sur l'utilisationn de ces staandards au niveau n monddial. On devvrait faire campagn ne avec les m membres afin d’obtenir uune législatio on spécifique e pour les cooopératives d de travail associé et les coopéératives sociales dans lee monde (co omme chapittres particuliiers d’une lé égislation généralee ou comme législation sspécifique) een dressant le bilan des cas les plus récents (le Brésil et, espérons‐le, le Japon n pour les co oopératives dde travail asssocié et la France, le Quuébec, l’Urugguay et la Pologne pour les coo opératives so ociales). uridiques devvrait être constitué parm mi nos organ isations mem mbres. Ils Un groupe de travail d'experts ju e ligne et ppar le biais de téléconfé érences. Le travail de lé égislation se réuniiraient princcipalement en comparéée de CICOPA A sur la législation relativve aux coopé ératives de trravail associéé et aux coopératives sociales devrait êtree poursuivi e et inclus pou r le milieu d de la décenn nie un nomb re plus impo ortant de un rapport devrait être p publié à cettee époque. pays et u 5.2. Politiques près des CICOPA devrait s'eengager directement oou en collaaboration avec ses meembres aup andations poolitiques de C CICOPA qui suivent l'Annéée Internatio onale des gouvernements sur lles recomma 1 atives . Un su uivi concret d devrait être ffait à cet égaard. Coopéra ques en mattière d'emplooi devraient rester la prremière prioorité de CICO OPA. Une Les polittiques publiq secondee priorité politique devra ait concerneer les service es communautaires (ou les services d'intérêt on, l’environnement, la pproduction d d'énergie, général, à savoir la ssanté, les serrvices sociauux, l’éducatio etc.). Lees politiquess en faveur de la jeuneesse devraie ent également être enccouragées à tous les niveaux. OPA avec less entités régiionales [l'Union européenne, le Merccosur, ALENA A (Accord Des relations de CICO de libree‐échange nord‐américain), ANASE (Association n des natio ons de l'Asiee du Sud‐Est), etc.] devraien nt être crééees ou consolid dées partoutt où elles exiistent. 1
Recomm mandations po olitiques de CICOPA qui suiivent l'Année Internationale e des Coopéraatives : http://ww ww.cicopa.coo op/IMG/pdf/ccicopa_recom mmendations_ _fr_v09.pdf
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Parmi lees organisatio ons internationales, la co coopération a avec l'OIT de evrait rester la principale e priorité et devraait se concentrer sur la législatioon et les po olitiques, en n ce comprris les politiques de développ pement et le dialogue social. Suitee à la conssolidation de es relations avec le gro oupe des travailleurs de l'OITT (ACTRAV), la relationn de CICOPA A avec la Confédération C n internatio onale des syndicatts (CSI) devraait être réinittialisée. CICOPA représente 80.000 coop pératives de production industrielles et de servvices qui emploient 3 millions de person nnes. Ses membres ttitulaires so ont les organisations représentatives des coopératives de pro oduction de différents ssecteurs : co onstruction, production industrielle,, services d’întérett général, transport, serrvices intelleectuels, activvités artisana ales, santé, sservices sociaux, etc. Ses mem mbres associéés sont des o organisation s d’aide à la promotion d des coopérattives de ces secteurs. Beaucou up de ces coo opératives so ont des cooppératives de travail assoccié, c’est‐à‐ddire, des coopératives où les m membres sontt les travaille eurs de l’ent reprise, dénommés également travaailleurs assocciés. C’est la raison n pour, laqueelle ces entre eprises se caaractérisent par un type de relation de travail pa articulier, appelé « « travail asso ocié », différent de celui des travaille eurs traditionnels ou dess indépendants. Avec la récente transform mation de l’é économie m mondiale, les coopérative es industriellles, artisanales et de services ne sont plu us un phéno omène margginal. Au cou urs de ces dernières d an nées, leur nombre n a augmentté tant danss les pays en voie de d éveloppeme ent que danss les pays inndustrialisés. CICOPA intègre 446 membress dans 31 payys différentss, dont quatrre sont des o organisationss de dévelop ppement. CICOPA comprend deux organisa ations régionnales : CECOP P ‐ CICOPA Europe et CICCOPA Amériq ques.
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