4 décembre > 7 janvier
N°089
décembre 2013
Film britannique de Clio Barnard (2013 - 1h31min - VOST - dcp) avec Conner Chapman, Shaun Thomas, Sean Gilder...
Il était une fois l’histoire d’une formidable amitié… Arbor, 13 ans, et son meilleur ami Swifty habitent un quartier populaire de Bradford, au nord de l’Angleterre. Renvoyés de l’école, les deux adolescents rencontrent Kitten, un ferrailleur du coin. Ils commencent à travailler pour lui, collectant toutes sortes de métaux usagés. Kitten organise de temps à autre des courses de chevaux clandestines. Swifty éprouve une grande tendresse pour les chevaux et a un véritable don pour les diriger, ce qui n’échappe pas au ferrailleur. Arbor, en guerre contre la terre entière, se dispute les faveurs de Kitten, en lui rapportant toujours plus de métaux, au risque de se mettre en danger. L’amitié des deux garçons saura-t-elle résister au géant égoïste ? C’est l’un de nos coups de cœur de l’année ; ce Géant égoïste a raflé pas moins de trois
récompenses au récent Festival du film britannique de Dinard. Outre le Prix de l’image et le Prix « Coup de cœur du public », le film s’est vu décerner le Hitchcock d’or, soit la plus haute distinction du festival. Dans chacun de ses plans, Le Géant égoïste évoque le travail de Ken Loach. Tout particulièrement du formidable Kes, deuxième film du cinéaste anglais, qui marqua le début de sa reconnaissance internationale. Même décor, même contexte social, même type de personnage principal, et même issue de secours représentée par la nature. Mais si le style visuel de la réalisatrice et plasticienne Clio Barnard s’inscrit directement dans la tradition du cinéma social anglais (utilisation d’une profondeur de champ réduite pour focaliser l’attention sur les personnages, caméra épaule, etc…), Le Géant égoïste laisse heureusement entrer
à partir du 18 décembre une véritable tendresse, un vrai spectacle, voire littéralement du merveilleux. La force de l’amitié des jeunes garçons et la beauté de la nature, en particulier des chevaux auxquels se raccroche le jeune Swifty, contrastent avec l’univers glacial, presque carcéral, dans lequel ils évoluent : usines, lignes à haute tension, amas de ferrailles comme autant d’ombres menaçantes (autres géants) qui planent sur eux. Dickens n’est pas loin. mercredi 18 décembre à 19h30 Rencontre avec la réalisatrice CLIO BARNARD au Méliès Café à l’issue de la projection.
jeudi 19 décembre à 20h00 Soirée-débat Enfance & Partage Animée par M. ANDRIOLO, psychologue (avec le soutien du Crédit Agricole Loire Haute Loire)
Horaires des films en pages centrales
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Sommaire
Les films
Casse-tête chinois
p.6
Henri
p.9
4 décembre > 6 janvier 4 > 17 décembre
La Grâce
jusqu’au 17 décembre
prolongation au
à partir du 18 déc.
The Immigrant
p.10
dim 8 à 11h & lun 9 à 20h
Les Interdits / The Immigrant p.4/p.2 jusqu’au 11 déc. / jusqu’au 17 déc.
Les Garçons et Guillaume...
p.5
La Vénus à la fourrure
p.4
Inside Llewyn Davis
p.4
jusqu’au 29 décembre jusqu’au 10 décembre jusqu’au 10 décembre
The Lunchbox
11 décembre > 7 janvier
b
p.32
All is Lost
p.13
La Maison à La Tourelle
p.10
A Touch of Sin
p.12
11 décembre > 7 janvier dim 15 à 11h & lun 16 à 20h
Film américain de James Gray (2013 - 1h57min - VOST - dcp) avec Marion Cotillard, Joaquin Phoenix, Jeremy Renner...
Borgman
p.10
Suzanne
p.14
Loulou - L’incroyable secret
p.30
L’Apprenti Père Noël
p.30
Aladdin
p.30
Le Loup de Wall Street
p.22
Tel père, tel fils
p.16
Le Livre de la jungle
p.30
Le jour où Mishima...
p.11
1921. Ewa et sa sœur Magda quittent leur Pologne natale pour la Terre promise, New York. Arrivée à Ellis Island, Magda, atteinte de tuberculose, est placée en quarantaine. Ewa, seule et désemparée, tombe dans les filets de Bruno, un souteneur sans scrupules. Pour sauver sa sœur, elle est prête à tous les sacrifices et se livre, résignée, à la prostitution. L’arrivée d’Orlando, illusionniste et cousin de Bruno, lui redonne confiance et l’espoir en des jours meilleurs. Mais c’est sans compter sur la jalousie de Bruno... The Immigrant est certainement le film le plus personnel de James Gray. Contant l’histoire terrible de deux sœurs polonaises débarquant aux Etats-Unis par New York, plus précisément par Ellis Island qui disposait jusqu’en 1954 d’un centre d’immigration via lequel transitaient des milliers d’immigrants, le film s’inspire directement de l’histoire des grands-parents du cinéaste, eux aussi arrivés aux Etats-Unis en 1920. Les thématiques habituelles du réalisateur sont donc de nouveau mises en scène. James Gray nous parle ainsi de la filiation, de la famille, mais aussi du devoir moral qu’impose la citoyenneté – déjà abordé dans La Nuit nous appartient. Le virage sentimental entamé par Two Lovers, laissant une place très faible au polar (cœur du récit « grayien »), se retrouve clairement prolongé dans The Immigrant, puisqu’il est à nouveau question de triangle amoureux, et plus précisément d’affections inconscientes et inavouées. Très rapidement, les différents personnages de cette peinture baroque du New York des années 20 apparaissent en effet sous un jour nouveau et viennent alors briser les certitudes très vite établies par le spectateur à leur encontre. James Gray s’amuse en ce sens à brouiller les pistes, à la manière d’un classique thriller, tout en ménageant la possible éclosion d’une romance où chacun des personnages, caché derrière ses fausses apparences, constitue une victime… Malgré quelques maladresses regrettables, The Immigrant est le film que l’on attendait : beau, subtil dans son message politique, interprété par des acteurs formidables, il confirme avec la manière que James Gray reste plus que jamais l’un des meilleurs cinéastes de sa génération.
2 automnes 3 hivers
p.23
Votre pub dans la gazette :
Nymphomaniac
p.25
Rêves d’or
p.24
11 décembre > 6 janvier
Cartel
p.4
11 > 16 décembre
Le Géant égoïste
à partir du 18 décembre dim 22 à 11h & lun 23 à 20h à partir du 18 décembre à partir du 18 décembre à partir du 18 décembre à partir du 18 décembre à partir du 25 décembre à partir du 25 décembre à partir du 25 décembre
dim 29 à 11h & lun 30 à 20h à partir du 1er janvier à partir du 1er janvier 1er > 21 janvier
p.1
Contactez Gisèle Grataloup au 04 77 32 32 01 ou via gisele_melies@yahoo.fr PAO : Le Méliès - Impression: Rotogaronne Tirage : 29 000 exemplaires - 421 points de dépots + main à main
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prolongation au
à partir du 11 déc.
jusqu’au 10 décembre
Les Interdits
Film franco-allemand de Anne Weil et Philippe Kotlarski (2013- 1h40min - dcp) avec Stéphanie Sokolinski, Jérémie Lippmann, Vladimir Friedman...
1979. Carole et Jérôme ont 20 ans et partent en voyage organisé à Odessa, derrière le rideau de fer. Ils sont cousins et se prétendent fiancés. Le jour, simples touristes, ils visitent monuments et musées. Le soir, ils faussent compagnie au groupe et rencontrent clandestinement des refuzniks juifs harcelés par le régime soviétique pour avoir voulu quitter le pays. Ils découvrent un monde inconnu, brutal et absurde. Si Carole est animée par l’engagement et le goût du risque, pour Jérôme la vraie motivation de ce voyage, c’est Carole…
jusqu’au 10 décembre
jusqu’au 10 décembre
11 > 16 décembre
La Vénus à la fourrure
Inside Llewyn Davis
Cartel
Film français de Roman Polanski (2013 - 1h33min - dcp) avec Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric
Film américain de Ethan et Joel Coen (2013 - 1h45min - VOST - dcp) avec Oscar Isaac et Carey Mulligan
Film américain de Ridley Scott (2013 - 1h51min - VOST - dcp) avec Michael Fassbender, Penélope Cruz, Cameron Diaz, Javier Bardem, Brad Pitt... La descente aux enfers d’un avocat pénal, attiré par l’excitation, le danger et l’argent facile du trafic de drogues à la frontière américano-mexicaine. Il découvre qu’une décision trop vite prise peut le faire plonger dans une spirale infernale, aux conséquences fatales.
Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit... 4
Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d’un jeune chanteur de folk dans l’univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu’un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu’il se crée lui-même.
4 séances : merc 11 à 22h / vend 13 à 22h / lundi 16 à 11h40 et 22h
Les films jusqu’au 29 décembre
prolongation au
à partir du 1 janv.
Les Garçons et Guillaume, à table !
Film français de Guillaume Gallienne (2013 - 1h25min - dcp) avec Guillaume Gallienne, André Marcon, Françoise Fabian...
Chers spectatrices et spectateurs, attention à vos zygomatiques ! Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Guillaume Gallienne, vous pourrez difficilement l’oublier après avoir vu Les Garçons et Guillaume, à table ! Sociétaire de la Comédie-Française, formidable conteur de Ca peut pas faire de mal sur France Inter, Guillaume Gallienne aime avec les personnages. Dans Les Garçons et Guillaume, à table !, il est à la fois Guillaume à tous les âges et... sa mère. En adaptant son propre one man show au cinéma, ce pitre génial aux manières efféminées signe un premier film en forme de désopilante comédie du genre. L’histoire est celle d’un malentendu fondateur : un petit garçon fasciné par sa mère, à qui il rêve de ressembler, grandit dans le fantasme (largement entretenu) d’être une fille. Au théâtre, l’acteur endossait le rôle de tous les personnages de sa comédie familiale ; dans le film, donc, il porte perruque, lunettes et tailleurs pantalon pour incarner sa mère chérie, adorée, regardée, imitée sous toutes les coutures. Très belle idée qui, au-delà du plaisir du travestissement et de sa puissance comique, incarne littéralement l’amour fusionnel. Le rire naît de la collision entre la virilité maternelle et le maniérisme du fils. Parsemé de quelques scènes d’anthologie, cette comédie désopilante vise juste : le face-à-face entre Guillaume, essayant d’échapper au service militaire, et le psy de l’armée, est un pur régal par exemple. Réjouissant… (merci Télérama !)
Alex BEAUPAIN 1ère partie Yvan
MARC
VENDREDI 13 DECEMBRE
Nolwenn LEROY
Goran BREGOVIC
« O TOUR DE L’EAU »
et l’orchestre des mariages et des enterrements
SAMEDI 21 DECEMBRE
MERCREDI 15 JANVIER
SAINTSAINT-CHAMOND / SALLE ARISTIDE BRIAND Réservations Direction des Affaires Culturelles 04 77 31 04 41 ou billetterie en ligne : www.saint-chamond.fr rubrique culture-spectacles
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4 décembre > 6 janvier
Casse-tête chinois
Film français de Cédric Klapisch (2013 - 1h54min - dcp) avec Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France, Kelly Reilly...
Cédric Klapisch nous livre la suite des aventures de ses jeunes adultes entamées en 2001 avec L’Auberge espagnole. Nous sommes heureux de retrouver Xavier (Romain Duris), Wendy (Kelly Reilly), Isabelle (Cécile de France) et Martine (Audrey Tautou) pour ce troisième épisode, comme on prend des nouvelles d’amis chers, perdus de vue depuis quelques années mais avec qui on renoue aussi naturellement et avec autant d’entrain que si on s’était quittés la veille. Cette fois-ci, c’est à New York que les destins croisés et compliqués, forcément compliqués, de cette joyeuse bande aujourd’hui quasi quarantenaire nous entraînent. New York où Xavier a choisi de déménager pour continuer à voir ses enfants après sa séparation d’avec Wendy qui s’y est installée avec son nouveau fiancé. New York où Isabelle vit avec sa nouvelle girlfriend, enceinte d’un bébé dont le père biologique n’est autre que... Xavier. New York où Martine va se rendre pour un rendez-vous de boulot qui va se transformer en opération de reconquête d’un ex : encore et toujours Xavier… Bref, « Mes amis, mes amours, leurs amours, nos emmerdes » pourrait être, pour paraphraser Aznavour, le sous-titre de cette nouvelle comédie générationnelle. Après la vie étudiante et frivole à Barcelone façon Erasmus dans L’Auberge espagnole (2001), les premiers engagements amoureux et professionnels dans Les Poupées russes (2004), Klapisch filme ici le temps des illusions perdues, des erreurs qui ne se rattraperont sans doute plus, des aspirations à un retour au bonheur apaisé, incompatibles avec les méandres qui dominent la vie de ses personnages... Le tout dans un New York totalement bobo, loin des clichés de carte postale puisqu’aussi naïvement qu’amoureusement filmé par celui qui débuta sa carrière à la New York University au coté d’un certain Todd Solondz. Aussi, avant d’aller vous régaler devant sa nouvelle comédie qui clôt une trilogie des plus divertissantes, nous vous invitons chaudement à découvrir In Transit (1986), premier film new yorkais de Klapisch (disponible entre autres sur Dailymotion ou à l’Agence du court-métrage) dont le héros n’est autre que le sieur Todd. Alors oui, Klapisch, on adore ou on déteste, certes… mais c’est tellement agréable de retrouver les personnages que nous avions laissés 8 ans plus tôt que nous ne boudons pas notre plaisir d’en demander encore une suite : Truffaut avait bien fait son Amour en fuite… 6
Les films Anna
vendredi 6 décembre à 21h Film français de Pierre Koralnik (1967 - 1h27min - video) avec Anna Karina, Jean-Claude Brialy et Serge Gainsbourg
Serge est tombé amoureux d’une fille qu’il n’a jamais vue qu’en photographie. Il la cherche partout mais ignore qu’il la connaît déjà… Malgré son modeste statut de téléfilm, Anna est un monument de la culture des années 1960, au même titre que le Blow-Up d’Antonioni ou l’émission Dim, Dam, Dom. Mêlant un peu de Nouvelle Vague à la culture pop, voire psychédélique, le film baigne dans la musique « anglaise » de Serge Gainsbourg. L’argument scénaristique est très mince - aucun scénariste n’est d’ailleurs crédité - mais l’image est, elle, particulièrement soignée. Quant aux airs de Gainsbourg, on retiendra surtout « Sous le soleil exactement » et « Roller girl », tous deux interprétés par Anna Karina. L’image la plus marquante, à ranger au rayon des étrangetés, reste sans doute celle de Gainsbourg en jeune cadre publicitaire propre sur lui (cravaté et rasé de près !) entonnant « C’est la cristallisation, comme dit Stendhal ! ». Un téléfilm comédie musicale sans scénario mélangeant Nouvelle Vague et culture pop avec Anna Karina et Serge Gainsbourg, comment ça pourrait ne pas être intéressant ? ça tombe bien, c’est réjouissant, drôle, les chansons composées par Gainsbourg sont géniales et génialement interprétées par Karina (entre autres). C’est du pur divertissement, une vraie curiosité (le film est rare) qui fait un bien fou ! Anna, le spectacle d’Emmanuel Daumas avec Cécile de France à découvrir à La Comédie de Saint-Etienne du 10 au 14 décembre à 20h. + d’infos sur www.lacomedie.fr
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4 > 8 décembre
Toute la mémoire du monde - Festival international du film restauré
Du 3 au 8 décembre, le Méliès s’associe à La Cinémathèque française pour mettre à l’honneur la restauration de films, soit le travail des archives, des détenteurs de catalogues, des historiens et des mécènes, pour permettre aux spectateurs stéphanois de découvrir ou redécouvrir les œuvres dans une forme proche de leurs origines. Pour sa deuxième édition, le festival parisien Toute la Mémoire du Monde propose plus de 40 séances à travers trois sections de programmation, ainsi que des ateliers, conférences, tables rondes, ciné-concerts et démonstrations. Modestement, le Méliès, en collaboration avec l’AFCAE et l’ADRC, a choisi deux avant-premières de films restaurés issus de l’ample programmation concocté par La Cinémathèque française.
mercredi 4 décembre à 20h « La conservation et la restauration des films à l’heure du numérique » - 20h : Conférence-débat animée par Paul Jeunet (Rencontres Cinématograhiques de Marcigny) et en présence d’Olivier Dutel (Gran Lux) et Philippe Léonard (Directeur de la Cinémathèque de St-Etienne) - 20h30 : Initiation au cinéma de Yasujiro Ozu et introduction de Fleurs d’Equinoxe par Paul Jeunet - 20h45 : projection de la copie restaurée de Fleurs d’Equinoxe
FLEURS D’EQUINOXE (Higanbana)
Film japonnais de Yasujiro Ozu (1958 – 1h55 - VOst - dcp) Réédition : Carlotta Films en 2014 (à dater) Restauration : Shochiku Wataru Hirayama prend très mal l’affront que lui fait sa fille Setsuko en refusant le mariage qu’il a arrangé pour elle. Il va néanmoins lui rendre visite et découvre son amoureux… C’est sur le tard, en 1958, qu’Ozu signe son premier film en couleur. Thème de société, le mariage arrangé, l’amour vieux jeux d’un père pour sa fille qui s’’inquiète et prend mal le fait qu’elle refuse le mari potentiel qu’on lui propose. Superbe réalisation de Ozu, chaque cadre intérieur, objets, postures des protagonistes est en ordre, modéré et mesuré. L’acteur Shin Saburi qui malgré sa réserve fâcheuse envers la décision de sa fille va au final ouvrir les yeux et faire preuve d’une grande humanité. Que dire aussi du voyage tant pour nos oreilles que pour l’esprit de la scène ou un personnage chante une poésie japonaise autour d’une table basse. Ozu nous offre une bien belle fleur.
LA PROPRIÉTÉ, C’EST PLUS LE VOL (La Proprieta non è piu un furto) Film italien de Elio Petri (1973 – 2h00 - Vost - dcp) Réédition : Tamasa en 2014 (à dater) Restauration : Cineteca di Bologna, Museo Nazionale del Cinema di Torino, Titanus. Laboratoire : Imagine Rittrovata Après vous avoir proposé La classe ouvrière va au paradis (palme d’or à Cannes en 1972) il y a 3 ans, nous vous proposons le film suivant du génial Elio Petri. Dans un registre plus déjanté, proche de Marco Ferreri, voici La propriété, c’est plus le vol : l’histoire d’un employé de banque allergique aux billets (!) Trouvant sa vie monotone il souhaite démissionner mais se rend compte que la richesse de certains de ses clients n’a rien à voir avec leur talent. Il trouve ainsi vite un malin plaisir à déposséder un ignoble et riche boucher (le grand Ugo Tognazzi) de ses plus chers objets de désir… 8
Les films 4 > 17 décembre
prolongation au
à partir du 18 déc.
Henri
Film français de Yolande Moreau (2013 - 1h47min - dcp) avec Pippo Delbono, Miss Ming, Jackie Berroyer...
D’origine italienne, comme bien des gars de cette banlieue de Charleroi, terre d’immigration du plat pays, Henri a connu son heure de gloire autrefois. Il fut champion cycliste. En témoignent les quelques trophées et photos jaunies ornant le bar qu’il tient désormais jour après jour. A ses côtés il y a Rita, sa tonitruante et autoritaire épouse (Lio au mieux de sa forme), mais les deux anciens amoureux s’ignorent depuis longtemps et sont devenus des étrangers l’un pour l’autre, Rita le moulin à paroles infantilisant Henri le taiseux à longueur de journée… Quand Rita meurt subitement, Henri, qui a toujours vécu dans l’ombre de l’omniprésente disparue, se retrouve seul. Et ce n’est pas sa fille, encore plus désagréable que la défunte, qui va lui être d’un grand secours, ni ses copains dont le seul coup de main qu’ils lui donnent consiste à l’aider à vider ses fûts de bière… Alors il se résout à prendre pour le seconder au bar un « papillon blanc », une de ces filles considérées comme handicapées mentales légères qui assurent des petits emplois chez des commerçants à droite et à gauche. Et Rosette arrive. Passées les traditionnelles blagues lourdingues que le bistrotier et ses potes pas finauds peuvent faire à cette fille un peu différente et désarmante de naïveté, Rosette, jeune, radieuse, pleine d’allant et de générosité, rentre peu à peu dans la vie d’Henri, et lui en redonne même le goût. La sympathie tourne vite à la tendresse, et peu à peu chacun sent bien qu’il est devenu indispensable à l’autre…
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C’est LE super rendez-vous du Méliès ! Chaque semaine, venez épancher votre soif de découverte... Cette programmation alternative est né du constat qu’il devenait de plus en plus difficile de défendre un cinéma dit « différent », un cinéma qui sort des sentiers battus et qui regroupe pourtant énormément d’œuvres de qualité capable d’emballer le public stéphanois. La cerise sur le gateau vous offrira donc un film chaque semaine proposé à hauteur de 2 séances fixes le dimanche à 11h et le lundi à 20h. Sous ce label nous vous offrirons ainsi la possibilité de voir des films singuliers, rares, voire inédits, dans les meilleures conditions, à savoir au cinéma. Étonnants, atypiques, bizarres… Les films présentés sous ce label seront issus de tous les genres. Du fantastique au drame, l’expérimental côtoiera aussi bien le documentaire que le conte poétique, pour le plaisir de tous. Courez-y les yeux fermés vous y ferez de très belles rencontres !
La Grâce Film allemand de Matthias Glasner (2013- 2h12min - VOST - dcp) avec Birgit Minichmayr, Jürgen Vogel, Henry Stange ...
dimanche 8/12 à 11h & lundi 9/12 à 20h
Un couple d’Allemands et leur fils s’installent en Norvège, pays au jour sans fin l’été et à la nuit infinie l’hiver. Il a une aventure avec une femme, à son travail. Elle renverse une jeune fille en rentrant un soir de l’hôpital où elle travaille, et s’enfuit. De ce noyau de culpabilité et de non-dits, Matthias Glasner, cinéaste à surveiller de près (on se souvient de son très casse-gueule mais magnifique Le libre arbitre, sur la seconde vie d’un violeur en série à sa sortie de détention), fait la ligne conductrice et délétère de ce drame en latence. La lumière aveuglante qui conclut le film, métaphore de celle d’une certaine vérité ambiguë, participe de la tension sourde, envoûtante et oppressante (relayée par la mise en scène) de cette fiction, où la morale finale échappe aux évidences pour se placer dans une complexité humaine et émotionnelle superbement saisie par le cinéaste. (merci Xavier Leherpeur !)
dimanche 15/12 à 11h & lundi 16/12 à 20h
La Maison à La Tourelle Film ukrainien de Eva Neymann (2013 - 1h20min - VOST - dcp) avec Dmitriy Kobetskoy, Katerina Golubeva, Mikhail Veksler...
Ce très beau film ukrainien suit les traces de Tarkovski et de Bela Tarr en s’imposant comme une œuvre forte, exigeante et visuellement hypnotique. Hiver 1944. Une mère et son fils de huit ans traversent l’Union soviétique à bord d’un train pour rejoindre leur famille. Au cours du voyage, la mère tombe gravement malade et doit être hospitalisée d’urgence. L’enfant se retrouve alors livré à lui-même dans une ville inconnue et rapidement confronté au règne de la misère et l’indifférence… La Maison à la tourelle, c’est une odyssée de la dernière chance faite de sublimes plansséquences dans un noir et blanc magnifique, une œuvre radicale qui joue à fond la carte du mélo avec la plus belle distance esthétique qui soit.
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Les films dimanche 22/12 à 11h & lundi 23/12 à 20h
Borgman Film néerlandais de Alex Van Warmerdam (2013 - 1h53min - VOST - dcp) Interdit aux moins de 12 ans avec Jan Bijvoet, Hadewych Minis, Jeroen Perceval...
Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d’une banlieue cossue, pour sonner à la porte d’une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un démon, une allégorie, ou l’incarnation bien réelle de nos peurs ? Tout droit sorti de l’Etrange Festival, à la croisée du théâtre de l’absurde, de la comédie loufoque et du thriller, Borgman est un film inclassable à ranger éventuellement du côté des contes subversifs dont l’interprétation est laissée à l’appréciation de chacun. Une piste, suggérée en début de film par une citation d’apparence biblique, donne une vague idée du but de Borgman et des autres intrus (se multiplier), mais leur nature (anges, démons ou extraterrestres) est incertaine. Tels le joueur de flûte de Hamelin, ils entraînent avec eux les enfants et provoquent désirs et frustrations chez les adultes. Si l’absence de mode d’emploi ou d’explication peut laisser perplexe (probablement parce que nous n’avons plus l’habitude d’être invités à penser par nous-mêmes), il est difficile de résister au spectacle étrangement euphorisant de cette cruauté nécessaire. Retrouvez « Les Habitants » du même réalisateur sur Vidéo en Poche (cf. page 29)
25 nov. 1970 : Le jour où Mishima choisit son destin
dimanche 29/12 à 11h & lundi 30/12 à 20h
Film japonais de Koji Wakamatsu (2013 - 1h59min - VOST - dcp) avec Arata, Shinnosuke Mitsushima, Shinobu Terajima...
De Quand l’embryon part braconner à United Red Army, Koji Wakamatsu s’est construit une réputation de parrain du cinéma punk tant il a marqué la génération actuelle de Takashi Miike à Sono Sion. Fauché par un accident de la circulation en octobre 2012, à 76 ans, cet immense cinéaste nippon disparaît sur un coup d’éclat avec cette chronique d’événements contestataires ayant eu pour point d’orgue le suicide politico-théâtral du célèbre écrivain Yukio Mishima le 25 novembre 1970. Mishima, à la tête d’un groupe paramilitaire qu’il avait créé, le Tatenokaï, prend en otage le général en chef de l’armée de défense nippone et tente de soulever les recrues. Il échoue et décide de se suicider à la façon de son héros de fiction (Yûkoku en 1966), en sanctionnant son échec par un hara-kiri. Yûkoku n’aura été que la répétition de sa propre mort…
« Le cinéaste montre froidement le caractère absurde de sa cause perdue, tout en ne cessant de s’interroger, accordant aussi à sa démarche une certaine grandeur, fût-elle noire et suicidaire. Son film, dans sa ferveur déchirante, ne manque pas de séduire, surtout grâce à la performance d’Arata Iura qui, de manière stupéfiante, donne corps à ce singulier destin. » Télérama
dimanche 5/01 à 11h & lundi 6/01 à 20h
Le Démantèlement Film canadien de Sébastien Pilote (2013 - 1h52min - VOST - dcp) avec Gabriel Arcand, Gilles Renaud, Lucie Laurier...
Avec Le Démantèlement (Prix SACD à la Semaine de la critique à Cannes), Sébastien Pilote nous offre un film splendide sur la paternité. C’est l’histoire de Gaby, un agriculteur québécois de 63 ans, qui décide de vendre sa ferme, ses terres et sa maison pour subvenir aux besoins de sa fille aînée, exilée de la campagne pour la ville depuis longtemps et qui n’arrive plus à joindre les deux bouts du côté de la vie moderne… Sébastien Pilote transpose ici, dans une ferme du Québec, la figure du père Goriot. Il filme la nature comme un paradis perdu, avec bienveillance et nostalgie. Les moutons, les grandes étendues, la lumière du soir, Gaby contemple tous ces trésors dont il doit se défaire, sans dévier de sa ligne. Les photos de ses deux filles sont encore plus précieuses pour lui. Autant le dire tout de suite : vous sortirez de ce film en larmes. Et pourtant, la sobriété, la retenue imprègnent ce récit humaniste. Héros des temps modernes, Gaby compose avec la crise, avec les désillusions, bradant sans regret ses biens matériels pour donner tout l’amour qu’il peut donner. Le film est magnifique, simple et bouleversant. 11
11 décembre > 6 janvier
A Touch of Sin
Film chinois de Jia Zhang Ke (2013 - 2h10min - VOST - dcp) avec Wu Jiang, Wang Baoqiang, Zhao Tao... Interdit aux - de 12 ans
Dahai, mineur exaspéré par la corruption des dirigeants de son village, décide de passer à l’action. San’er, un travailleur migrant, découvre les infinies possibilités offertes par son arme à feu. Xiaoyu, hôtesse d’accueil dans un sauna, est poussée à bout par le harcèlement d’un riche client. Xiaohui passe d’un travail à un autre dans des conditions de plus en plus dégradantes. Quatre personnages, quatre provinces, un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d’une société au développement économique brutal peu à peu gangrenée par la violence. Avec A Touch of Sin, un vent nouveau souffle sur le cinéma de Jia Zhang-ke. Le film est d’un côté d’une parfaite cohérence avec le reste de sa filmographie dans son auscultation des métamorphoses de la Chine d’aujourd’hui, mais renouvelle également totalement le style de Jia par sa décontraction narrative et visuelle. Dès sa première scène, le film étonne et surprend par sa liberté : on reconnaît bien la patte de Jia Zhang-ke et de son directeur de la photographie Yu Lik-Wai, mais on est surpris de se retrouver dans un film de genre, qui s’ouvre par un étonnant gunfight. On connaissait l’amour de Jia pour le cinéma populaire, ses films citant fréquemment ceux de John Woo, mais c’est la première fois qu’il filme lui-même l’action. La principale surprise de A Touch of Sin est donc de voir Jia Zhang-Ke faire de réguliers détours vers le film de genre. Mieux, il explore différents genres dans ses histoires successives, du western à cowboy solitaire au rape & revenge féminin. A chaque fois, des éclats formels, un électrochoc magnifié par le travail remarquable du chef opérateur Yu Lik-Wai (notamment à la scène du sauna et à son dénouement sur le bitume tandis que la nuit est éclairée par quelques phares de voitures). On sait que le cinéaste travaille depuis longtemps à la réalisation d’un wu xia, et c’est comme si A Touch of Sin, dont le titre lui-même fait référence à King Hu, avait intériorisé les codes du film de sabre pour les transposer dans l’époque contemporaine. Les personnages qui peuplent les quatre tableaux qui composent le film sont caractérisés comme des archétypes de film en costumes, dont certaines situations sont également reprises, des bagarres dans des bars qui remplacent les auberges de bandits aux thématiques de la vengeance du héros bafoué par la collectivité. Et le miracle est que ces canons du genre reflètent parfaitement sous la caméra de Jia l’époque contemporaine, et traduisent l’état d’esprit de la Chine d’aujourd’hui, des patrons qui s’enrichissent grâce aux délocalisations et échanges commerciaux entre Taïwan, Hong Kong et la Chine Mainland, du désœuvrement de la jeunesse sans repère moral, de la difficulté des femmes à trouver un espace pour exister librement. La Chine est comme toute entière dans ce film, d’une inépuisable richesse : complexe, ambiguë, multiple. A Touch of Sin évite aussi le piège du film à sketches en faisant preuve d’une cohérence totale dans les liens qu’il tisse entre ses personnages, et les résonances thématiques qui se créent entre les quatre parties qui composent le film. Quatre destins parallèles qui se terminent dans une explosion de violence, et interrogent ce que l’on peut définir comme un péché dans leur échappatoire sanguinaire. Si un des personnages avoue prier les démons, et donc assumer sa part de responsabilité dans le déchaînement de violence qu’il va provoquer, la touche de péché qui traverse le film semble également être celui d’un pays entier, qui pousse sa population à ces extrémités. (merci Victor Lopez !) 12
Les films 11 décembre > 7 janvier
All Is Lost
Film américain de J. C. Chandor (2013 - 1h46min - VOST - dcp) avec Robert Redford
J.C. Chandor ! Ce nom ne vous dit rien, mais son premier film, si : Margin Call a été l’une des révélations et succès-surprise de 2012. Dans ce premier film épatant, on sentait, déjà, la passion du jeune cinéaste pour la performance : une grande entreprise en faillite, un huis clos d’une nuit et une dizaine de personnages à faire exister simultanément. L’exercice de style n’était pas loin… Le pari est encore plus audacieux dans All is lost : un seul personnage (Robert Redford) sur un yacht en perdition au milieu de l’océan. Ça sent, évidemment, la performance, question mise en scène et interprétation. Et Chandor et Redford relèvent tous deux brillamment le défi : le réalisateur fait preuve d’un talent de vieux briscard. Et Redford... eh bien, c’est Redford, attachant et fragile, maître et victime des événements, inventif et dépassé : bref, magnifique. Gravity, Captain Phillips et maintenant All is lost ont pour point commun de raconter l’histoire d’un personnage qui doit faire face seul à l’adversité pour assurer sa survie. All is lost est pourtant le seul des trois à pousser l’expérience à l’extrême avec une radicalité qui force le respect : il se déroule entièrement en mer ! Du début à la fin. On y voit un homme, dont on sait très peu de choses, voguer en solitaire sur un yacht au beau milieu de l’océan Indien. vendredi 13 déc. à 20h00 Son bateau a subi des dommages importants à cause d’une collision avec un gros conteneur métallique à la dérive. Tous les instruments de navigation sont au point Séance présentée par Christophe Chabert mort. La radio aussi. Un orage s’annonce. L’eau s’infiltre partout… Le tournage d’All is lost s’est déroulé quasi intégralement dans le gigantesque réser- (Critique cinéma au Petit Bulletin) voir des studios Baja au Mexique, conçu dans les années 90 par James Cameron Séance “Et après...” pour le tournage de Titanic. L’acteur, âgé de 77 ans, a été brassé, secoué et trempé jusqu’aux os quotidiennement pendant toute la durée du tournage, du coup on s’y Un mardi dans le mois, après la séance, au croirait. Il en va ici de même que pour l’anecdote de Gravity, dont un spectateur Mélies Café, viens échanger autour d’un verre et voir ce qui nous reste du film.... nous demandait comment ils avaient fait pour tourner dans l’espace... Rendez-vous le 17/12 après la séance de 20h
13
à partir du 18 décembre
Suzanne
Film français de Katell Quillévéré (2013 - 1h34min - dcp) avec Sara Forestier, François Damiens, Adèle Haenel...
Suzanne, c’est évidemment le nom de l’héroïne du nouveau film de Katell Quillévéré découverte avec Un Poison violent en 2010. Mais Suzanne, c’est aussi l’histoire d’une famille modeste du sud de la France pour qui le destin a très tôt battu les cartes. Suzanne (Sara Forestier) et sa sœur aînée Maria (Adèle Haenel) fleurissent dès l’enfance la tombe de leur mère et grandissent près d’un père routier, attentif mais débordé. Le film nous les présente en écolières dansant comme des princesses pour la fête de fin d’année, mais nous propulse vite ailleurs. De crises en douceurs, l’enfance passe en coup de vent aux côtés des amis, voisins et surtout de cette sœur attentionnée et complice, et de ce père (François Damiens, étonnant !) qui tente tant bien que mal de combler le vide. La vie n’attend pas, et surtout pas la liberté et la joie que les filles appellent de tous leurs vœux avec une énergie exubérante, sifflant les garçons qui passent sous leurs fenêtres. L’enfance passe vite, l’adolescence aussi… Suzanne tombe enceinte à 17 ans, elle choisit de garder le bébé. Son fils grandit avec elle, dans le tintamarre d’une jeunesse encore en marche, trimballé de bars en soirées, d’un appartement à l’autre, au gré des élans de la jeune mère qui se cherche et finira par partir trop loin… Avec son deuxième film, la Bretonne Katell Quillévéré, 33 ans, confirme son talent de cinéaste en filmant le destin chaotique de son héroïne, de 7 ans à 25 ans. Suzanne est donc le récit d’un destin. Celui de Suzanne et des siens. Les liens qui les unissent, les retiennent et l’amour qu’elle poursuit jusqu’à tout abandonner derrière elle. Katell Quillévéré procède par ellipses, montrant différents stades de l’existence de Suzanne, ses hauts, ses bas, sans jamais appuyer son propos et sans aucun manichéisme. Ce film sur la résilience est porté par des interprètes au meilleur de leur art. Sara Forestier en premier lieu. Elle est exceptionnelle, aussi crédible en adolescente fougueuse, vulnérable et paumée qu’en jeune mère possessive ou en femme passionnée, prisonnière d’un amour viscéral et fatal qui la conduira en prison à deux reprises. François Damiens est ce père camionneur, bloc de granit à l’extérieur mais tout en tendresse et émotion à l’intérieur. L’acteur n’est plus cet amuseur public numéro un mais, comme l’avait imaginé Katell Quillévéré, un homme rugueux et fragile de la dimension d’un Maurice Pialat.
Loulou - L’incroyable secret film français de Éric Omond
6 ans
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à partir du 18 décembre
(2013 - 1h20min - dcp) avec les voix de Malik Zidi, Stéphane Debac, Anaïs Demoustier...
Loulou est un loup. Tom est un lapin. Etonnamment, Loulou et Tom sont inséparables depuis leur tendre enfance. Aujourd’hui adolescents, ils se la coulent douce au Pays des Lapins. Mais Loulou qui se croyait orphelin apprend d’une bohémienne que sa mère est vivante. Les deux amis partent alors à sa recherche dans la principauté de Wolfenberg, le Pays des Loups. Ils arrivent en plein Festival de Carne, rendez-vous annuel des plus grands carnassiers du monde. L’amitié de Loulou et Tom survivrat-elle dans ce pays où les herbivores finissent esclaves ou au menu du jour ? Quel incroyable secret entoure la naissance de Loulou ? Retrouvez « Loulou et autres loup » sur Vidéo en Poche (cf. page 29)
à partir du 25 décembre
Tel père, tel fils
Film japonais de Hirokazu Koreeda (2013 - 2h00min - VOST - dcp) avec Masaharu Fukuyama, Machiko Ono, Lily Franky...
Ryoata, un architecte obsédé par son évolution professionnelle, forme avec sa jeune épouse et leur fils de 6 ans une famille typique des classes sociales nippones « privilégiées ». Tous ses repères volent en éclats lorsque la maternité de l’hôpital où est né leur enfant leur apprend que deux nourrissons ont été échangés à la naissance : le garçon qu’il a élevé n’est pas le sien et leur fils biologique a grandi dans un milieu beaucoup plus modeste… Vainqueur du Prix du Jury au dernier Festival de Cannes, Tel père, tel fils s’est immédiatement vu acheter ses droits d’adaptation par le Président du Jury, un certain Monsieur Spielberg. Le nouveau film d’Hirokazu Kore-eda, dont vous aviez été nombreux à plébisciter le très beau Still Walking (coup de cœur du Méliès en avril 2009), nous pose des questions poignantes sur la paternité en auscultant le rapport au père dans les sociétés contemporaines. Une question nous est posée : la paternité se détermine-t-elle par le sang ou par l’éducation ? Si le film peut faire penser, sur le papier, à une relecture de La vie est un long fleuve tranquille d’Etienne Chatillez, la sensibilité de Kore-eda ainsi que d’évidentes différences culturelles font que Tel père, tel fils finit par s’en éloigner. La filiation entre ces deux films ayant tout de même 25 ans d’écart se résume vite à l’opposition entre deux familles. Opposition sociale, culturelle, mais surtout une opposition d’éducation et de mode de vie. D’un côté la figure patriarcale japonaise de référence, souvent exploitée au cinéma, avec une mère au foyer et un père totalement dévoué à son travail, absent du domicile et résumant son concept d’éducation à quelque chose de très strict et dénué d’humanité. Une famille qui produit ces petits soldats bien propres sur eux évoluant dans la grande machine professionnelle. En face, une famille qui n’a rien à voir, avec un père qui se la coule douce et participe activement à l’éducation de ses enfants. Une éducation beaucoup moins cadrée, beaucoup plus libre, passant plus par le cœur que par le cerveau. Cette opposition naît autant par le récit que par le cadre, Kore-eda en jouant volontiers de façon subtile et toujours juste. Le film possède un côté bicéphale, sa première partie jouant essentiellement sur l’aspect surréaliste de la situation, développant ainsi un humour qui n’a rien de bien nouveau (la vie des comédies est vraiment un long fleuve tranquille…) mais qui reste toujours très efficace. La seconde partie est quant à elle beaucoup plus sérieuse, et la fibre de l’émotion y fonctionne à plein régime. Il y est question de paternité, à savoir : qu’est-ce qu’être un père ? Qu’est-ce qu’être un fils ? Le réalisateur n’apportant pas de réponse toute faite et laissant beaucoup de place au spectateur, c’est une vraie réussite.
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les musiques que vous entendez en salles 1 & 2 ont été sélectionnées par
4 > 10 décembre Mercredi
4
Jeudi
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Vendredi
6
Samedi
7
Dimanche
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Lundi
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Mardi
10
5€
la place avant 13h et à 22h
5€
la place avant 13h et à 22h
5€
la place avant 13h et à 22h
5€
la place avant 13h et à 22h 11h00 Fleur d’équinoxe (d) 11h00 Sur le chemin... 11h00 La Sorcière... 11h00 La Grâce 12h00 Les garçons et G ... 11h40 Casse-tête chinois 11h50 Henri 12h00 Inside Llewyn Davis
5€
la place avant 13h et à 22h
(d) : dernière séance du film
Les horaires
Les nouveautés de la semaine : Casse-tête chinois ; Henri ; La Grâce
14h00 & 15h10 La Sorcière... 14h00 Casse-tête chinois 14h00 Henri 14h10 The Immigrant 13h50 Les garçons et G ... 14h00 Casse-tête chinois 14h00 Henri
16h15 Les garçons et G ... 16h30 Casse-tête chinois 16h20 Henri 16h30 The Immigrant 15h40 Les garçons et G ... 16h30 Casse-tête chinois 16h20 Henri
14h10 The Immigrant 13h50 Les garçons et G ... 14h00 Casse-tête chinois 14h00 Henri 14h10 The Immigrant 13h50 Les garçons et G ... 14h00 Casse-tête chinois 13h50 Henri 14h10 The Immigrant 13h50 Les garçons et G ... 13h45 Casse-tête chinois 14h00 Henri 14h10 The Immigrant 13h50 Les garçons et G ... 14h00 Casse-tête chinois 14h00 La Propriété c’est plus le vol 14h10 The Immigrant 13h50 Les interdits (d) 14h00 Casse-tête chinois 14h00 Henri 14h10 The Immigrant
16h30 The Immigrant 15h40 Les garçons et G ... 16h30 Casse-tête chinois 16h20 Henri 16h30 The Immigrant 15h40 Les garçons et G ... 16h30 Casse-tête chinois 15h50 La sorcière dans ... 16h30 The Immigrant 15h40 Les garçons et G ... 16h05 Casse-tête chinois 16h25 Henri 16h30 The Immigrant 15h40 Les garçons et G ... 16h30 Casse-tête chinois 16h20 Henri 16h30 The Immigrant 15h40 Les garçons et G ... 16h30 Casse-tête chinois 16h20 Henri 16h30 The Immigrant
18h00 Les interdits
19h00 Les garçons et G ... 19h00 Inside Llewyn Davis 17h30 Les garçons et G ...
19h00 Vénus à la fourrure 19h00 Mes séances de ... 17h30 Les interdits
19h00 Vénus à la fourrure 19h00 Inside Llewyn Davis 17h30 Les interdits
17h00 Henri 19h00 Inside Llewyn Davis 17h25 Les garçons et G ... 18h30 Casse-tête chinois 18h30 Vénus à la fourrure 18h45 Mes séances de ... 17h30 Les interdits
19h00 Vénus à la fourrure
17h30 Les garçons et G ...
19h00 Vénus à la fourrure (d) 19h00 Inside Llewyn Davis (d)
20h00 Fleur d’équinoxe (cf. page 8) + conférence-débat sur le cinéma 19h30 22h00 Casse-tête chinois Casse-tête chinois 21h00 Henri 21h00 The Immigrant 19h30 21h15 Les garçons et G ... Les interdits 19h30 22h00 Casse-tête chinois Casse-tête chinois 21h00 Henri 21h00 The Immigrant 19h30 21h15 Les garçons et G ... Les garçons et G ... 19h30 22h00 Casse-tête chinois Casse-tête chinois 21h00 Henri 21h00 Anna (cf. page 7) En partenariat avec La Comédie 19h30 21h15 Les garçons et G ... Les garçons et G ... 19h30 22h00 Casse-tête chinois Casse-tête chinois 19h10 21h00 Vénus à la fourrure Henri 21h00 The Immigrant 19h15 21h00 Les garçons et G ... Les interdits 20h50 Casse-tête chinois 20h15 La Propriété c’est plus le vol (d) 20h50 The Immigrant 19h30 21h15 Les garçons et G ... Les interdits 19h30 Casse-tête 22h00 chinois Casse-tête chinois 21h00 Henri 20h00 22h30 La Grâce Les garçons et G ... 19h30 21h15 Les garçons et G ... Les garçons et G ... 19h30 22h00 Casse-tête chinois Casse-tête chinois 21h00 Henri 21h00 The Immigrant
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les musiques que vous entendez en salles 3 & 4 ont été sélectionnées par MéliMélodie et Le Bar de Lyon
MéliMélodie 13 rue Notre Dame 42000 St Etienne 04 77 33 25 96
Les nouveautés de la semaine : The Lunchbox ; All is Lost ; A Touch Of Sin ; Cartel
Mercredi
11
Jeudi
12
Vendredi
13
Samedi
14
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15
Lundi
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Mardi
17
18
11h50 Henri 12h00 All is lost
5€
la place avant 13h et à 22h 11h50 The Lunchbox b 12h00 All is lost
5€
la place avant 13h et à 22h 11h00 La maison à la... 11h00 All is lost 11h00 Sur le chemin de l’école (d) 11h00 La Sorcière... 11h50 The Lunchbox b 12h00 All is lost 11h40 Cartel 11h50 Casse-tête chinois
5€
la place avant 13h et à 22h
11 > 17 décembre
14h00 La Sorcière... 14h00 All is lost 13h50 A touch of sin 14h10 Casse-tête chinois 13h50 The Lunchbox b 14h00 All is lost 13h50 The Immigrant
15h00 The Lunchbox b 16h00 Les garçons et G... 16h20 The Immigrant 16h30 Casse-tête chinois 15h50 Henri 16h00 Les garçons et G... 16h10 A touch of sin
17h00 Henri 18h00 All is lost 18h40 The Immigrant 19h10 Les garçons et G... 18h00 The Lunchbox b 18h00 All is lost 18h40 The Immigrant
19h10 The Lunchbox b 20h00 All is lost 21h00 A touch of sin 21h00 Casse-tête chinois 20h00 Henri 20h00 All is lost 21h00 A touch of sin
21h15 The Lunchbox b 22h00 Cartel
14h10 Casse-tête chinois 13h50 The Lunchbox b 14h00 All is lost 13h50 A touch of sin 14h10 Casse-tête chinois 13h50 The Lunchbox b 14h00 All is lost 13h50 The Immigrant 14h10 Casse-tête chinois
16h30 Casse-tête chinois 15h50 Henri 16h00 Les garçons et G... 16h15 The Immigrant 16h30 Casse-tête chinois 15h50 Henri 16h00 Les garçons et G... 16h10 A touch of sin 16h30 Casse-tête chinois
19h10 Les garçons et G... 18h00 The Lunchbox b 18h00 All is lost 18h30 A touch of sin 19h10 Les garçons et G... 18h00 The Lunchbox b 18h00 All is lost 18h40 The Immigrant 19h10 Les garçons et G...
21h00 Casse-tête chinois 20h00 The Lunchbox b 20h00 All is lost 21h00 The Immigrant 21h00 Casse-tête chinois 20h00 The Lunchbox b 20h00 All is lost 21h00 A touch of sin 21h00 Casse-tête chinois
13h50 Henri 14h00 Les garçons et G... 13h50 A touch of sin 14h10 Casse-tête chinois 13h50 The Lunchbox b 14h00 All is lost 13h50 The Immigrant 14h10 Casse-tête chinois 13h50 The Lunchbox b 14h00 All is lost 13h50 A touch of sin 14h10 Casse-tête chinois
16h00 The Lunchbox b 16h00 All is lost 16h20 The Immigrant 16h30 Casse-tête chinois 15h50 Henri 16h00 Les garçons et G... 16h10 A touch of sin 16h30 Casse-tête chinois 15h50 Henri (d) 16h00 Les garçons et G... 16h20 The Immigrant 16h30 Casse-tête chinois
18h00 The Lunchbox b 18h00 All is lost 18h40 A touch of sin 19h10 Les garçons et G... 18h00 The Lunchbox b 18h00 All is lost 18h40 The Immigrant 19h10 Les garçons et G... 18h00 The Lunchbox b 18h00 All is lost 18h40 The Immigrant (d) 19h10 Les garçons et G...
20h00 Henri 20h00 All is lost 21h00 The Immigrant 21h00 Casse-tête chinois 20h00 22h00 La maison à la... Henri 20h00 22h00 All is lost Cartel (d) 21h00 A touch of sin 21h00 Casse-tête chinois 20h00 20h00 All is lost All is lost 20h00 Baiser d’encre (cf. page 28) en présence de la réalisatrice 21h00 A touch of sin 21h00 Casse-tête chinois
22h00 The Lunchbox b 22h00 All is lost
22h00 Henri 22h00 Cartel
22h00 Henri 20h00 All is lost
(d) : dernière séance du film
Les horaires
les musiques que vous entendez en salles 1 & 2 ont été sélectionnées par
18 > 24 décembre Mercredi
18
Jeudi
19
Vendredi
20
Samedi
21
Dimanche
22
Lundi
23
Mardi
24
12h00 The Lunchbox b 12h00 Suzanne 11h40 A touch of sin 11h40 Casse-tête chinois
5€
la place avant 13h et à 22h
5€
la place avant 13h et à 22h
5€
la place avant 13h et à 22h 11h00 All is lost 12h00 Apprenti Père Noel 11h00 Loulou... 11h00 Borgman 11h00 All is lost 11h00 Suzanne 11h00 A touch of sin 11h00 Les Goonies 11h00 All is lost 11h00 Aladin 11h00 A touch of sin 11h00 Casse-tête chinois
(d) : dernière séance du film
Les nouveautés de la semaine : Le Géant égoïste ; Suzanne ; Borgman ; Loulou ; L’Apprenti Père Noël
14h00 All is lost 14h10 Apprenti Père Noel 14h10 Loulou... 14h00 Le géant égoiste 14h00 The Lunchbox b 14h00 Suzanne 14h10 Casse-tête chinois
16h00 The Lunchbox b 16h00 Suzanne 15h40 Loulou... 15h50 Les garçons et G... 16h00 All is lost 16h00 Suzanne 16h30 A touch of sin
18h00 All is lost 18h00 Suzanne 17h20 Casse-tête chinois 17h40 Le géant égoiste 18h00 All is lost ... 18h00 Suzanne 19h20 Les garçons et G...
20h00 All is lost 20h00 Suzanne 19h40 A touch of sin 19h30 Le géant égoiste 20h00 The Lunchbox b 20h00 Soul of America (cf. p. 28) 21h00 A touch of sin
22h00 The Lunchbox b 22h00 Borgman 22h00 Les garçons et G... 21h15 Casse-tête chinois 22h00 All is lost 22h00 Suzanne
14h00 Le géant égoiste 14h00 All is lost 14h00 Suzanne 14h10 Casse-tête chinois 14h00 Le géant égoiste 14h00 The Lunchbox b 14h00 Suzanne 14h10 Loulou... 14h00 Le géant égoiste 14h00 The lunchbox 14h10 Aladin 14h00 A touch of sin 14h00 Le géant égoiste 14h00 All is lost 14h10 Apprenti Père Noel 14h10 Loulou... 14h00 Le géant égoiste 14h00 The Lunchbox b 14h10 Apprenti Père Noel 14h10 Loulou... 14h00 Le géant égoiste
15h50 Les garçons et G... 16h00 The Lunchbox b 16h00 Suzanne 16h30 A touch of sin 15h50 Les garçons et G... 16h00 All is lost 16h00 Apprenti Père Noel 15h40 Loulou... 15h50 Les garçons et G... 16h00 All is lost 16h00 Suzanne 16h30 Loulou... 15h50 Les garçons et G... 16h00 The Lunchbox b 16h00 Suzanne 15h40 Loulou... 15h50 Les garçons et G... 16h00 All is lost 16h00 Suzanne 15h40 Loulou... 15h50 Les garçons et G...
17h40 Le géant égoiste 18h00 All is lost 18h00 Suzanne 19h00 The lunchbox 17h40 Le géant égoiste 18h00 All is lost ... 18h00 Suzanne 17h20 Casse-tête chinois 17h40 Le géant égoiste 18h00 The lunchbox 18h00 Suzanne 18h10 Casse-tête chinois 17h40 Le géant égoiste 18h00 All is lost 18h00 Suzanne 17h20 Casse-tête chinois 17h40 Le géant égoiste 18h00 The Lunchbox b 18h00 Suzanne 17h10 A touch of sin 17h40 Le géant égoiste
20h00 Le géant égoiste + débat Enfance & Partage (cf. page 1) 20h00 22h00 All is lost The Lunchbox b 20h00 22h00 Suzanne Les garçons et G... 21h00 Les Goonies soirée Popcorn (cf. page 27) 19h30 21h15 Le géant égoiste Casse-tête chinois 20h00 22h00 The Lunchbox b All is lost 20h00 22h00 Suzanne Borgman 19h40 22h00 A touch of sin Les garçons et G... 19h30 21h15 Le géant égoiste Casse-tête chinois 20h00 All is lost 20h00 Suzanne 20h30 A touch of sin 19h30 21h15 Le géant égoiste Casse-tête chinois 20h00 22h00 The Lunchbox b All is lost 20h00 22h10 Borgman Suzanne 19h40 22h00 A touch of sin Les garçons et G... 19h30 21h15 Le géant égoiste Casse-tête chinois 20h00 All is lost 20h00 BON Suzanne 19h40 RÉVEILLON Casse-tête chinois 19h30 Le géant égoiste
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les musiques que vous entendez en salles 3 & 4 ont été sélectionnées par MéliMélodie et Le Bar de Lyon
MéliMélodie 13 rue Notre Dame 42000 St Etienne 04 77 33 25 96
Les nouveautés de la semaine : Le Loup de Wall Street ; Tel père, tel fils ; Le Livre de la jungle
Mercredi
25
Jeudi
26
Vendredi
27
Samedi
28
Dimanche
29
Lundi
30
Mardi
31
20
11h00 All is lost 11h00 Loulou... 11h00 Casse-tête chinois
14h10 Le livre de la jungle 14h10 Loulou... 14h00 Tel père, tel fils
16h00 Apprenti Père Noel 16h00 Loulou... 16h20 Tel père, tel fils 16h15 La sorcière dans... 16h00 The Lunchbox b 16h00 Le géant égoiste 16h20 Tel père, tel fils
11h00 A touch of sin 11h00 The Lunchbox b 11h00 Loulou... 11h00 Casse-tête chinois 11h00 Aladin 11h00 All is lost 11h00 Loulou... 11h40 Casse-tête chinois 11h00 A touch of sin
13h50 Le loup de Wall... 14h10 Apprenti Père Noel 14h10 Loulou... 14h00 Tel père, tel fils 13h50 Le loup de Wall... 14h10 Le livre de la jungle 14h00 Le géant égoiste 14h00 Tel père, tel fils 13h50 Le loup de Wall...
17h10 Le loup de Wall... 16h00 All is lost 16h00 Suzanne 16h20 Tel père, tel fils 17h10 Le loup de Wall... 16h00 The Lunchbox b 16h00 Loulou 16h20 Tel père, tel fils 17h10 Le loup de Wall...
11h00 1970...Mishima... 11h00 Loulou... 11h00 Casse-tête chinois 11h00 Aladin 11h00 The Lunchbox b 11h00 Loulou... 11h00 Casse-tête chinois 11h00 A touch of sin 11h00 The Lunchbox b 11h00 Loulou... 11h40 Casse-tête chinois 11h00 Aladin
14h00 The Lunchbox b 14h10 Loulou... 14h00 Tel père, tel fils 13h50 Le loup de Wall... 14h10 Le livre de la jungle 14h10 Loulou... 14h00 Tel père, tel fils 13h50 Le loup de Wall... 14h10 Apprenti Père Noel 14h00 Le géant égoiste 14h00 Tel père, tel fils 14h10 La sorcière dans...
16h00 All is lost 16h00 Suzanne 16h20 Tel père, tel fils 17h10 Le loup de Wall... 16h00 The Lunchbox b 16h00 Le géant égoiste 16h20 Tel père, tel fils 17h10 Le loup de Wall... 16h00 All is lost 16h00 Suzanne 15h45 Tel père, tel fils 15h30 Le loup de Wall...
JOYEUX NOËL
18h00 The Lunchbox b 18h00 Le géant égoiste 18h40 Casse-tête chinois 17h10 Le loup de Wall... 18h00 All is lost 18h00 Suzanne 18h40 Casse-tête chinois
18h00 The Lunchbox b 18h00 Le géant égoiste 18h40 Casse-tête chinois
18h00 All is lost 18h00 Suzanne 18h40 Casse-tête chinois
18h00 The Lunchbox b 18h00 Le géant égoiste 18h40 Casse-tête chinois
18h00 All is lost 18h00 Suzanne 18h40 Casse-tête chinois
18h00 The Lunchbox b 18h00 Le géant égoiste 18h00 Casse-tête chinois
25 > 31 décembre 20h00 All is lost 20h00 Suzanne 21h00 Tel père, tel fils 20h30 Le loup de Wall... 20h00 The Lunchbox b 20h00 Le géant égoiste 21h00 Tel père, tel fils 20h30 Le loup de Wall... 20h00 All is lost 20h00 Suzanne 21h00 Tel père, tel fils 20h30 Le loup de Wall... 20h00 The Lunchbox b 20h00 Le géant égoiste 21h00 Tel père, tel fils 20h30 Le loup de Wall... 20h00 All is lost 20h00 Suzanne 21h00 Tel père, tel fils 20h30 Le loup de Wall... 20h00 1970...Mishima... 20h00 Le géant égoiste 21h00 Tel père, tel fils 20h30 Le loup de Wall... 20h00 All is lost 20h00 Suzanne 20h15 Tel père, tel fils 19h00 Le loup de Wall...
22h00 Les garçons et G... 22h00 Le géant égoiste
22h00 All is lost 22h00 Suzanne
22h00 Les garçons et G... 22h00 Le géant égoiste 00H00 Nymphomaniac
22h00 All is lost 22h00 Suzanne
22h00 Les garçons... (d) 22h00 Le géant égoiste
22h10 All is lost 22h00 Suzanne
BON RÉVEILLON
(d) : dernière séance du film
1er > 7 janvier Mercredi
1
er
Jeudi
2
Vendredi
3
Samedi
4
Dimanche
5
Les nouveautés de la semaine : Nymphomaniac ; 2 automnes 3 hivers ; Le Démantèlement ; Les Petites Marguerites
11h00 All is lost 11h00 Loulou... 11h10 Casse-tête chinois
14h10 Apprenti Père Noel 14h10 Loulou... 14h00 Nymphomaniac
16h00 Le livre de la jungle 16h00 Loulou... 16h20 Nymphomaniac 16h00 (d) La sorcière dans... 16h00 2 automnes 3 .... 16h00 Le géant égoiste 16h20 Tel père, tel fils
11h00 A touch of sin 11h00 2 automnes 3 ... 11h00 Loulou... 11h00 Tel père, tel fils 11h00 A touch of sin 11h00 Apprenti Père Noel 11h00 Loulou... 11h00 Casse-tête chinois 11h00 A touch of sin 11h00 Le démentèlement 11h00 Loulou... 11h00 Casse-tête chinois 11h00 A touch of sin 12h00 The Lunchbox b
13h50 Le loup de Wall... 14h10 Le livre de la jungle 14h10 Loulou... 14h00 Tel père, tel fils 13h50 Le loup de Wall... 14h00 2 automnes 3 ... 14h10 Loulou... 14h00 Nymphomaniac 13h50 Le loup de Wall... 14h10 All is lost 14h00 Le géant égoiste 14h00 Tel père, tel fils 13h50 Le loup de Wall... 14h00 Rêves d’or 14h00 Suzanne 14h00 Nymphomaniac 13h50 Le loup de Wall... 14h00 2 automnes 3 ... 14h00 Le géant égoiste 14h00 Tel père, tel fils 13h50 Le loup de Wall...
17h10 Le loup de Wall... 16h00 2 automnes 3 ... 16h00 Suzanne 16h20 Nymphomaniac 17h10 Le loup de Wall... 16h00 All is lost 16h00 Le géant égoiste 16h20 Tel père, tel fils 17h10 Le loup de Wall... 16h00 The Lunchbox b 16h00 Suzanne 16h20 Nymphomaniac 17h10 Le loup de Wall... 16h00 All is lost 16h00 Le géant égoiste 16h20 Tel père, tel fils 17h10 Le loup de Wall... 16h00 Rêves d’or 16h00 Suzanne 16h20 Nymphomaniac 17h10 Le loup de Wall...
BONNE ANNÉE cinématographique
Lundi
6
Mardi
7
11h40 Casse-tête chinois (d) 11h30 A touch of sin (d)
5€
la place avant 13h et à 22h
(d) : dernière séance du film
Les horaires
les musiques que vous entendez en salles 1 & 2 ont été sélectionnées par
18h00 The Lunchbox b 18h00 Le géant égoiste 18h40 Tel père, tel fils 17h10 Le loup de Wall... 18h00 Rêves d’or 18h00 Suzanne 18h40 Nymphomaniac
18h00 The Lunchbox b 18h00 Le géant égoiste 18h40 Tel père, tel fils
18h00 Rêves d’or 18h00 Suzanne 18h40 Nymphomaniac
18h00 2 automnes 3 ... 18h00 Le géant égoiste 18h40 Tel père, tel fils
18h00 2 automnes 3 ... 18h00 Suzanne 18h40 Nymphomaniac
18h00 The Lunchbox b 18h00 Le géant égoiste 18h40 Tel père, tel fils
20h00 2 automnes 3 ... 20h00 Suzanne 21h00 Nymphomaniac 20h30 Le loup de Wall... 20h00 2 automnes 3 ... 20h00 Le géant égoiste 21h00 Tel père, tel fils 20h30 Le loup de Wall... 20h00 Rêves d’or 20h00 Suzanne 21h00 Nymphomaniac 20h30 Le loup de Wall... 20h00 2 automnes 3 ... 20h00 Le géant égoiste 21h00 Tel père, tel fils 20h30 Le loup de Wall... 20h00 Rêves d’or 20h00 Suzanne 21h00 Nymphomaniac 20h30 Le loup de Wall... 20h00 Le démentèlement 20h00 Le géant égoiste 21h00 Tel père, tel fils 20h30 Le loup de Wall... 20h00 All is lost (d) 20h00 Suzanne 21h00 Nymphomaniac 20h30 Le loup de Wall...
22h00 All is lost 22h00 Le géant égoiste
22h00 The Lunchbox b 22h00 Suzanne
22h00 All is lost 22h00 Le géant égoiste
22h00 The Lunchbox b 22h00 Suzanne
22h10 2 automnes 3 ... 22h00 Suzanne
22h10 2 automnes 3 ... 22h00 Le géant égoiste
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à partir du 25 décembre
Le Loup de Wall Street
Film américain de Martin Scorsese (2013 - 2h59min - VOST - dcp) avec Leonardo DiCaprio, Margot Robbie, Matthew McConaughey, Jean Dujardin...
C’est un sacré cadeau de Noël que nous offre cette année le duo Martin Scorsese – Leonardo Di Caprio. Le Loup-garou de Wall Street s’impose comme le film événement de cette fin d’année 2013. Depuis Gangs of New York (2002) jusqu’à Shutter Island (2010), en passant par Les Infiltrés (2006) ou Aviator (2004), ce génial duo nous a habitués à toujours plus de grands films et d’excellents moments de cinéma. A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous n’avons pas encore vu leur nouvelle collaboration, mais autant vous dire qu’on attend sa découverte avec l’impatience fébrile du cinéphile en manque. Scénarisé avec Terence Winter (son acolyte de Boardwalk Empire), ce nouveau Scorsese s’annonce complètement déjanté, et devrait tenir toutes ses promesses. Scorsese nous conte cette fois l’histoire mouvementée de Jordan Belfort, ce célèbre courtier en bourse qui était juste avant l’affaire Madoff l’incarnation flamboyante de la prétendue réussite à l’américaine. C’est bien sûr Leonardo qui incarne à l’écran le magnat de la finance qui passa vingt mois en prison pour avoir refusé de participer à une gigantesque arnaque, dévoilant la corruption et l’implication de la pègre qui sévit à Wall Street et sur le monde de la finance en général... Son film relate la spectaculaire ascension et la chute vertigineuse de Jordan Belfort à Wall Street. Son style de vie tumultueux d’excès en tous genres : les fêtes, les drogues et l’alcool…
22
Les films à partir du 1er janvier
2 automnes 3 hivers
Film français de Sébastien Betbeder (2013 - 1h31min - dcp) avec Vincent Macaigne, Maud Wyler, Bastien Bouillon...
A 33 ans, Arman a décidé de changer de vie. Pour commencer il court. C’est un bon début. Amélie poursuit la sienne (de vie) et court, elle aussi. La première rencontre est un choc. La seconde enverra Arman à l’hôpital mais sera le début de leur aventure… Benjamin est le meilleur ami d’Arman. Un soir il s’écroule dans une haie de laurier et se retrouve lui aussi à l’hôpital. Un grave incident qui pourtant fera son bonheur… Durant 2 automnes et 3 hivers, dans les vies d’Amélie, Arman et Benjamin se succèdent les rencontres, les accidents, et beaucoup d’histoires (d’amour mais pas que…) Le film s’ouvre sur un plan découvrant, vautré sur son lit, au réveil, un trentenaire en tee-shirt (Vincent Macaigne : le JeanPierre Léaud de la Nouvelle Nouvelle vague du cinéma français ???) qu’une voix off présente ainsi : Arman vit à Paris, il a 33 ans, son métier est tellement peu intéressant qu’on ne va pas en parler… C’est donc bien l’histoire d’un barbu déprimé, qui ne sait pas quoi faire de ses journées et qui ducoup fait du footing qui va nous être conté. On pourrait s’attendre au pire ! Et le pire arrive en effet. Sauf qu’on en rit beaucoup ! De ce point de vue là, 2 Automnes 3 hivers est une comédie très réussie. C’est un film plein de vie, et qui flirte avec la mort. Alors rien d’étonnant à croiser sur une route enneigée le fantôme de papa. Ni de discuter avec l’esprit de sa sœur. De ce point de vue là, 2 Automnes 3 hivers est un film fantastique. L’histoire est racontée de manière originale : les personnages parlent parfois à la caméra, citant Eugene Green, Judd Appatow, ou Michel Delpech. Pourtant le film n’est jamais prisonnier de ses références. Sincère, personnel, et sans posture, il suit son chemin. Son apparente simplicité rappelle les films de Truffaut. De ce point de vue là, 2 Automnes 3 hivers est un beau film. Je crois que le sujet du film, c’est le couple. Ce que ça implique d’aimer quelqu’un, et ce à quoi il faut parfois renoncer. Mais peut-être pas. En tout cas, c’est une émouvante histoire d’amour. Les moyens. J’imagine qu’il y en a eu très peu. En fait, on ne s’en rend pas compte. C’est même une des réussites du film : la mise en scène est en adéquation avec son économie. De ce point de vue là, c’est une super production. Un film, c’est aussi souvent le portrait de son auteur, de ses acteurs, et aussi de tout ce qui échappe au réalisateur, et qui permet de dresser le portrait d’une époque. Et de ce point de vue là, 2 Automnes 3 hivers est aussi un très beau documentaire. (merci Namir Abdel Messeeh !) 23
1er > 21 janvier
Rêves d’or
Film méxicain de Diego Quemada-Diez (2013 - 1h48min - VOST - dcp) avec Karen Martínez, Rodolfo Dominguez, Brandon López...
Juan, Sara et Samuel, 15 ans, fuient le Guatemala pour tenter de rejoindre les Etats-Unis. Ils vont prendre tous les risques pour parvenir à leurs fins. Au cours de leur traversée dangereuse et épique du Mexique sur le toit d’un train, ils rencontrent Chauk, un Indien tzotzil qui ne parle pas un mot d’espagnol. Alors qu’il a du mal à communiquer avec les adolescents, il a un autre handicap : il n’a pas de papiers. Juan, Sara et Samuel aspirent à un monde meilleur au-delà des frontières mexicaines mais, très vite, ils vont devoir affronter une toute autre réalité. Ils sont stoppés net quand ils sont arrêtés. C’est compter sans leur détermination... Premier long-métrage de l’Espagnol Diego Quemada-Diez, Rêves d’or est une des révélations du dernier cru cannois. Ancien assistant de Ken Loach, Quemada-Diez imprime un sentiment de réalisme dans ce récit d’une traversée extraordinaire, du Mexique jusqu’aux Etats-Unis. C’est un magnifique road movie, touchant et grave. Le Guatemala est un pays luxuriant, la vie pourrait y être si belle… sans ces frontières artificielles, invention récente dans l’histoire de l’humanité qui rend certains humains clandestins sur leur propre terre. Cela renvoie à une analyse plus large de ce qui se passe autour de nous, de la paupérisation qui guette plus rapidement ceux qui sont au bout de la chaîne. Un film vivant, authentique, galvanisant, qu’on devrait montrer à toutes les têtes blondes, brunes ou rousses de nos sociétés riches et capricieuses pour leur donner envie de lutter. Diego Quemada-Diez est indéniablement un réalisateur qu’il faudra suivre de près, il signe un premier film d’une force et d’une maîtrise exceptionnelles. (merci Utopia !)
24
Les films à partir du 1er janvier
Nymphomaniac 1ère partie
Film danois de Lars von Trier (2013 - 1h57min - VOST - dcp) avec Charlotte Gainsbourg, Stacy Martin, Stellan Skarsgård, Shia LaBeouf, Willem Dafoe...
La folle et poétique histoire du parcours érotique d’une femme, de sa naissance jusqu’à l’âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s’est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l’avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours. Le montage initial de The Nymphomaniac durait 5h, que Lars von Trier à peu à peu réduit pour enlever les scènes de sexes trop explicites afin d’éviter le classement X et de pouvoir présenter Nymphomaniac en salle. Le métrage total présenté au public, est ramené à 4h00 réparti sur deux films. Ceci est la première partie, et The Nymphomaniac Part II sortira au Méliès le 29 janvier 2014.
25
séance unique mardi 17 décembre à 20h
Baiser d’encre
Film français de Françoise Romand (2013 - 1h28min) avec Ella & Pitr
Les Papiers Peintres Ella & Pitr puisent leur inspiration dans leur vie quotidienne dont les rêves composent une nouvelle réalité pleine d’humour et de tendresse. Ils sillonnent la planète avec leurs deux jeunes enfants, exposant leurs affiches dans les rues ou galeries, manière généreuse de coller à tous leurs publics. Françoise Romand, inspirée par cette étonnante saga familiale, propose une délicieuse fantaisie montrant qu’il existe mille manières de rendre le monde plus beau à condition de s’en emparer avec l’esprit critique qu’exige toute création.
CYCLE Françoise Romand
mardi 17 déc. à 20h00 AVANT-PREMIERE Avant-première du film Baiser d’encre - une fantaisie avec Ella & Pitr en présence de la réalisatrice Françoise Romand et en visioconférence avec Ella & Pitr en direct d’Onsezou
MELIES / cinémathèque
A l’occasion de la sortie de son film sur Ella & Pitr, nos célèbres papiers-peintres, la cinémathèque, en partenariat avec le Méliès et la Comédie de Saint-Etienne, donne un coup de projecteur sur la réalisatrice Françoise Romand. Dés 1985, ses films ont obtenu une reconnaissance critique aux Etats-Unis qui les classe dans les dix meilleurs films de la décennie. Il faudra attendre 2008 pour que la presse française commence à s’en faire l’écho. Jeudi 19 décembre à la Cinémathèque 18h : Mix-up ou Méli Mélo Mardi 17 décembre à 20h au Méliès de Françoise Romand, France, 1985, 1h03 Baiser d’encre 19h : Rencontre avec Françoise Romand de Françoise Romand, France, 2013, 1h35 20h : Appelez-moi Madame de François Romand, France, 1986, 52’ 26
Les films vendredi 20 décembre à 21h
Les Goonies
Film américain de Richard Donner (1985 - 1h41min - VOST - dcp) avec Josh Brolin, Jeff Cohen, Corey Feldman, Jonathan Ke Quan, John Matuszak...
SOIRÉE POPCORN Saison 3 Ep 4 Vendredi 20 décembre à 21h
7 , 50 €
film + popcorn à volonté + Pré-programme de folie (attention prévoir une pièce de 2f (ou 2 de 1, etc...) pour la consigne du gobelet popcorn recyclable)
prévente des places à partir du 10/12
www.mescouillesdanstonslip.com
Les Goonies sont une bande de jeunes ados en total décalage avec leurs semblables : Mickey et Brand sont deux frangins qui ne peuvent passer cinq minutes sans se molester, Data est un inventeur fou de gadgets foireux à la James Bond, Chunk est un boulimique mythomane aux allures de catastrophe ambulante, Mouth est quant à lui une pipelette spécialisée dans les blagues tendancieuses. Lorsque qu’un promoteur immobilier véreux se met en tête de racheter la maison de la famille Walsh, soit la maison de Mikey et Brand et accessoirement le QG des Goonies, toute la bande se met en branle autour de la découverte inopinée d’une carte au trésor, solution apparemment miracle à leur problème. Réalisé en 85, Les Goonies est un fidèle représentant du cinéma familial haut de gamme alors en vogue à cette époque. Les Goonies est une sorte d’Indiana Jones pour enfants de 7 à 77 ans, un film d’aventure drôle et haut en couleur, en un mot : culte ! Univers fédérateur (le monde des pirates), aventure sans temps mort, héros à fortes personnalités permettant cependant l’identification, direction artistique versant allégrement dans le dégueu (on ne compte plus les squelettes), le tout fédéré autour d’un imparable sens de l’humour… S’il paraît difficile de mijoter une cuisine plus complète, encore faut-il savoir en doser correctement tous les éléments. Spielberg à la production exécutive, Chris Columbus (Gremlins) au scénario et Richard Donner (Superman) à la réalisation, une équipe de choc pour une réussite totale grâce à cette association de talents. Presque 30 ans plus tard, Les Goonies est toujours un monstre d’efficacité rythmique, alignant aussi bien enfants qu’adultes sur un diapason mené tambour battant sans pour autant tomber dans l’inflation de péripéties propre aux films de divertissement de la deuxième moitié des années 90. Et Sinon, comment dire… c’est juste CULTE !!!
27
séance unique jeudi 19 décembre à 20h
Charles Bradley : Soul of America
Film américain de Poull Brien (2013 - 1h15min - VOST - video) avec Charles Bradley
Depuis plus d’une décennie, Daptone est le label soul-funk de référence pour tout amateur du genre. Des productions au son vintage, avec du matériel d’époque. Les enregistrements qui sortent de ces studios de Brooklyn ont une délicieuse saveur sixties-seventies. Et comme durant cet âge d’or, la maison a son groupe résident, les talentueux DapKings. Ces musiciens sont le noyau dur de formations comme The Budos Band, The Sugarman Three, Menahan Street Band, et ils accompagnent la plupart des artistes du label, Sharon Jones ou Naomi Shelton par exemple... et Charles Bradley, que vous pourrez découvrir dans ce film Soul Of America. Dans ce documentaire, on le suit durant les semaines qui précèdent la sortie de son tout premier disque, No Time For Dreaming, en 2011. A l’époque il a 62 ans, le succès ne va pas tarder à lui tomber dessus, grâce à cette bande de jeunes musiciens new-yorkais qui croient en lui. Son rêve va enfin se réaliser, il se trouve alors envahi par les incertitudes et l’angoisse, et dévoile un passé et un contexte familial un peu compliqués...
Mes séances de lutte Film français de Jacques Doillon (2013 - 1h39min - dcp) avec Sara Forestier, James Thiérrée, Louise Szpindel...
jeudi 19 déc. à 20h00 soirée daptone records Projection du film Charles Bradley : Soul of America + mix au Méliès Café
Tarif unique : 5€ soirée en partenariat avec
jeudi 5 dèc. à 19h dimanche 8 dèc. à 18h45
Une jeune femme prétexte l’enterrement de son père pour retrouver un voisin plutôt charmant, et tenter de comprendre pourquoi elle a interrompu le rapport amoureux amorcé avec lui quelques mois plus tôt. Ils se retrouvent et rejouent la scène où sa dérobade a empêché leur histoire de commencer. Ils s’y essaient, se débattent, s’empoignent, tout en se rapprochant. Ils se frottent, se cognent l’un contre l’autre et s’amusent à dialoguer avec autant de fantaisie que de gravité, et à entrer dans une lutte de plus en plus physique. 28
Video en Poche
VIDÉO EN POCHE ! www.videoenpoche.info
1 clé USB + 5 € = 1 film Aller voir un film en salle, voilà une pratique qui vous est chère (sinon vous ne seriez pas en train de tenir la gazette du Méliès entre vos mains) et cela ne vous empêche pas de regarder du cinéma chez vous sur votre télévision, ordinateur, ou même dans les transports grâce votre tablette numérique. Le Méliès, en association avec le réseau Utopia (Avignon, Bordeaux, Toulouse et Saint-Ouen L’Aumone), le cinéma des Cinéastes à Paris et plusieurs autres salles aux quatre coins de la France, participe et anime le réseau Vidéo en Poche. En quelque sorte, il s’agit du trait d’union entre la salle et votre pratique individuelle de visionnage. Vous venez dans votre cinéma préféré (le Méliès donc !) armés de votre clé USB ainsi que de 5€, et après avoir consulté la liste des films présents sur le catalogue (consultable sur www. videoenpoche.info) ou demandé conseil à notre sympathique équipe de caisse, vous pourrez repartir avec un film en format numérique d’excellente qualité ! Le fichier n’est pas protégé par une DRM, c’est à dire par un cryptage, ce qui vous permet de le voir autant de fois que vous le désirez, sur une période de temps illimité.
Une alternative aux systèmes de diffusion impersonnels Ce système est une alternative et une réponse, d’après nous, intelligente et cohérente, à l’impersonnalité d’Internet, des plateformes de VOD et SVOD. Vous n’êtes pas sans ignorer que le DVD tend à disparaître et qu’il faut, dès aujourd’hui, anticiper le mode de diffusion de demain pour un certain cinéma Art et Essai, celui que nous défendons et celui que vous aimez. C’est ce type même de cinéma qui est noyé dans la masse, actuellement, sur les plus grandes plateformes de téléchargement légales, et qui est donc difficilement visible. Pourquoi donc ne pas tenter, avec vous, de faire vivre des films après leur exploitation en salle, tout en préservant un rapport humain indispensable pour le vivre ensemble ?
Free Angela and all political prisoners
Film américain de Shola Lynch avec Angela Devis 2012 - 1h38 - VOSTF - 1,29 Go résolution DVD
Durant sa jeunesse, Angela Davis est profondément marquée par son expérience du racisme, des humiliations de la ségrégation raciale et du climat de violence qui règne autour d’elle. Féministe, communiste, militante du mouvement des droits civiques aux États-Unis, proche du parti des Black Panthers, Angela Davis s’investit dans le comité de soutien aux Frères de Soledad, trois prisonniers noirs américains accusés d’avoir assassiné un gardien de prison en représailles au meurtre d’un de leur codétenu.
Royal Affair
Film danois de Nikolaj Arcel avec Mads Mikkelsen 2012 - 2h18 - VOSTF - 2,68 Go résolution HD 720p (1280X720)
Danemark 1770. La passion secrète que voue la reine Caroline Mathilde au médecin du roi, l’influent Struensee, va changer à jamais le destin de la nation toute entière. Royal Affair relate une page capitale de l’histoire danoise, oubliée des manuels français. La relation amoureuse et intellectuelle entre Caroline Mathilde et Struensee, fortement influencée par les philosophes des Lumières, Rousseau et Voltaire en tête, conduira au renversement de l’ordre social établi, et annoncera les révolutions qui embraseront l’Europe vingt ans plus tard.
LES HABITANTS
Film néerlandais de Alex Van Warmerdam 1992 - 1h42 - VOSTF - 1,36 Go résolution DVD
Une femme qui, sur les conseils dʼune statue de Saint-François, se prive de nourriture pour plaire au Seigneur. Un enfant qui, fasciné par la guerre civile au Congo, se déguise en Noir et se fait appeler Lumumba. Un facteur bien indiscret, un garde-chasse myope et stérile, un boucher à l’appétit sexuel débordant qui ne manque pas dʼimagination pour capturer ses proies. Voici quelques éléments dʼune comédie des plus insolites sur la vie des habitants dʼun lotissement perdu, dans le Nord de lʼEurope.
Loulou et autres loup Film français de Grégoire Solotareff 2003 - 52mn - 705 Mo résolution DVD
Un été, au pays des lapins, tandis que Tom se prélasse sur la plage, un drame se joue dans les sous-bois. Loulou, le jeune loup, se retrouve seul au monde. Comment survivre quand on ne sait ni ce qu’on est ni ce qu’on est censé manger ?
Le Grand Soir Film belge de Benoît Delépine et Gustave Kervern avec Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel 2012 - 1h36 - 2,05 Go résolution HD 720p (1280X720)
Les Bonzini tiennent le restaurant ‘la Pataterie’ dans une zone commerciale. Leur fils ainé, Not, est le plus vieux punk à chien d’Europe. Son frère, Jean Pierre, est vendeur dans un magasin de literie. Quand Jean Pierre est licencié, les 2 frères se retrouvent. Le Grand Soir, c’est l’histoire d’une famille qui décide de faire la révolution... à sa manière.
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Du côté des enfants
Les horaires des films à destination du jeune public sont signalés en rose dans les grilles en pages centrales
La Sorcière dans les airs Film britannique de Max Lang et Jan Lachauer
(2013 - 50min - VF - dcp) avec la voix de Pierre Richard
Une sympathique sorcière, son chat et son chaudron s’envolent sur un balai. Quel bonheur de voler ! Mais le vent se met à souffler très fort, et un dragon affamé vient de se réveiller...
3 ans
jusqu’au 1er janvier
Loulou
- L’incroyable secret
Film français de Éric Omond (2013 - 1h20min - dcp)
avec les voix de Malik Zidi, Stéphane Debac, Anaïs Demoustier...
6 ans
Loulou est un loup. Tom est un lapin. Etonnamment, Loulou et Tom sont inséparables depuis leur tendre enfance. Aujourd’hui adolescents, ils se la coulent douce au Pays des Lapins. Mais Loulou qui se croyait orphelin apprend d’une bohémienne que sa mère est vivante. Les deux amis partent alors à sa recherche au Pays des Loups.
Cette fois, c’est officiel : Nicolas est le nouveau père Noël. Sacrée responsabilité pour un petit garçon de 7 ans ! Mais à deux jours de sa première tournée, Nicolas doit faire face à une terrible crise : Aux quatre coins du monde, la magie de Noël est en train de disparaitre, et c’est lui qui en est la cause ! Car Nicolas a contracté la maladie des enfants qui veulent grandir trop vite : La grande-Personnelose !
à partir du 18 décembre
Classique de chez Walt Disney (1992 - 1h30min - VF)
Au royaume d’Agrabah, le destin d’Aladdin, gamin des rues, plus chapardeur que voleur, se trouve à jamais changé par sa rencontre avec la délicieuse princesse Jasmine. Trop à l’étroit dans le palais du Sultan, notre ingénue a, en effet, entrepris, dans le seul but de prendre contact avec le monde réel, de se promener incognito dans les quartiers populaires...
18 > 31 décembre
Le Livre de la jungle Classique de chez Walt Disney (1967 - 1h18min - VF)
3 ans 30
5,20 € la place
Carte 10 places (Carte : 52 € )
Carte 5 places (Carte : 34 € )
6,80 € la place 4 € la place
Carnet 2 > 18ans (5 tickets : 20 € )
5,20 €
Carnet collectivité (20 billets : 104 €)
Tarif avant 13h & 22h Tarif réduit / Plein tarif Tarif - 18 ans // Supplément 3D
la place
5 € la place 6,90 € la place 8,90 € la place 4,50 € la place 2€
/ tous les jours pour les étudiants, séniors, chômeurs... et pour tous le mercredi toute la journée // sur présentation d’un justificatif
Le Méliès accepte :
L’Apprenti Père Noël et le flocon magique
Aladdin
3 ans
Abonnement (validité 30 juin 2015)
à partir du 18 décembre
Film français de Luc Vinciguerra (2013 - 1h25min - dcp)
3 ans
Tarifs
La panthère Baghéera découvre dans la jungle un jeune enfant abandonné. Elle décide de le confier à une famille de loups qui l’éleve comme un louveteau. Alors que Mowgli a dix ans, le tigre Shere Kahn approche du territoire des loups. Pour éviter à l’enfant une fin inévitable, les loups l’éloignent et décident de le confier aux hommes d’un village proche...
à partir du 25 décembre
Prochainement Philomena
Film britannique de Stephen Frears avec Steve Coogan, Judi Dench, Simone Lahbib...
à partir du 8 janvier
Les Sorcières de Zugarramurdi
Film espagnol de Álex de la Iglesia avec Carmen Maura, Carolina Bang, Hugo Silva...
à partir du 8 janvier
Fruitvale Station
Film américain de Ryan Coogler avec Michael B. Jordan, Melonie Diaz, Octavia Spencer..
à partir du 15 janvier
Festival Télérama
Voir ou revoir les meilleurs films de l’année à 3 € la place. Pass disponible dans le Télérama des 8 et 15 janvier
15 > 21 janvier
Notre coup de
b
prochaine gazette disponible le 4 janvier
The Lunchbox
à partir du 11 décembre Film indien de Ritesh Batra (2013 - 1h42min - dcp) avec Irrfan Khan, Nimrat Kaur, Nawazuddin Siddiqui...
Ce film est un véritable régal, un vrai cadeau que nous sommes heureux de vous servir enfin à l’approche des fêtes de fin d’année… régalezvous ! Chaque matin, Ila cuisine, elle se met en quatre, en dix, pour préparer des plats variés et savoureux. Et chaque midi, elle confie ses travaux d’artiste à un livreur chargé de distribuer des plateauxrepas par dizaines à diverses entreprises. Chaque soir, elle attend de son mari des compliments qui ne viennent jamais. Forcément : par une erreur a priori difficile à imaginer dans ce système hyper-organisé, le mari reçoit une nourriture fade qui l’exaspère. Du chou bouilli ou farci en permanence, à la longue, on s’en lasse... Mais alors, qui profite des merveilles d’Ila ? Un vieux monsieur sec et ronchon, au bord de la retraite, qui, conscient de la méprise, laisse, un jour, un mot dans le panier repas. Ila lui répond. Un flirt épistolaire s’instaure... Un vieux ronchon qui s’humanise, une épouse délaissée qui se met à rêver : on a beaucoup vu ça au cinéma. Seulement, devant l’inventivité de ce jeune cinéaste indien, tous les clichés s’effacent. Ritesh Batra a vu pas mal de films boet ho-llywoodiens, c’est évident, et il se sert de l’exotisme de Bombay pour nous séduire. Pourquoi pas, après tout ? Puisqu’il utilise la beauté des lieux pour créer une tension diffuse et le charme de ses personnages pour créer l’émotion. Ils sont tous attachants, à commencer par l’assistant pot-de-colle du vieux ronchon qui se révèle, peu à peu, plus ambigu que prévu et blessé par la vie. Issus de milieux sociaux et de religions différents, elle, lui et l’autre sont unis, en fait, par une même solitude et l’indifférence que le monde extérieur semble manifester à leur égard. Tout est sur le fil de la mélancolie, mais une mélancolie euphorisante. Des feel good movies comme The Lunchbox, on en redemande. (merci Télérama !)
Le Méliès cinéma indépendant 10 place Jean Jaurès 42000 Saint-Etienne
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