5 février > 4 mars
N°091
février 2014
Film italien de Roberto Andò
Viva La Libertà
(2014 - 1h34min - VOST - dcp) avec Toni Servillo, Valerio Mastandrea, Valeria Bruni Tedeschi...
Voilà un film drôle, frais et revigorant qui réanime tout bonnement le cadavre de la comédie à l’italienne teintée de satire politique ! Enrico Oliveri, secrétaire général du parti de l’opposition est inquiet : les sondages le donnent perdant. Un soir, il disparaît brusquement laissant une note laconique. C’est la panique au sein du parti, tout le monde s’interroge pour essayer de comprendre les raisons de sa fuite pendant que son conseiller Andrea Bottini et sa femme Anna se creusent la tête pour trouver une solution. L’idée de génie viendra de cette dernière : Enrico a un frère jumeau, Giovanni, philosophe bipolaire, même allure, même classe avec en plus un petit grain de folie qui l’a conduit à se faire soigner dans un institut psychiatrique pendant quelque temps et qui justement va mieux, mais garde avec la réalité et la société des hommes une
distance ironique et s’autorise à ce que nous appellerons une certaine liberté de comportement et de paroles… Giovanni, double parfait d’Enrico, va donc prendre la place de son frère, a priori jusqu’à son retour aux affaires… Sans langue de bois, légèrement farfelu et néanmoins fichtrement visionnaire, il va séduire les électeurs et déstabiliser les politiciens parce qu’il apporte un petit air de vérité qui faisait cruellement défaut, donnant ainsi un nouvel élan à un discours politique convenu et usé. Pendant ce temps, Enrico s’est réfugié à Paris chez une ancienne amoureuse et n’est guère pressé de faire son come back… Derrière la comédie, Viva la Libertà distille un vrai discours politique, d’une simplicité et d’une lucidité qui nous paraissent essentielles au quotidien : la remise en cause des principes sur lesquels se fondent nos sociétés ! En effet, si crise économique il
5 février > 4 mars y a, elle est bien évidemment indissociable d’une crise politique et d’une crise de la pensée collective et il est grand temps de bousculer l’hypocrisie d’un système auquel plus grand monde ne croit (sauf ceux qui en profitent ?) et qui échappe au peuple pour lequel il était supposé fonctionner… Léger, plein d’entrain et de fantaisie, porté par le talent double du génial Toni Servillo (n’ayons pas peur des mots, ici encore il est dément !), Viva la Libertà est un film bienveillant, jamais amer, irrigué par un délicieux parfum d’optimisme : pour changer la politique, il faut d’abord rendre à la culture le noble rôle d’élever les esprits, de requinquer les consciences…
mardi 11 février à 19h30 Discussion avec le réalisateur via Skype
Horaires des films en pages centrales
2
Sommaire
Les films
Viva La Libertà
p.1
Lulu femme nue
p.9
Un beau dimanche
p.8
5 février > 4 mars 5 > 18 février
5 février > 4 mars
12 Years a Slave
jusqu’au 25 février
p.10
The Spectacular Now / R
Cerise sur le gateau : 3 séances par film
p.28 & 29
Rétrospective Rohmer 6 février > 1er mars
p.7/p.4
Mère et fils /Philomena jusqu’au 11 février
Nymphomaniac / 12 Years... p.4/p.3 jusqu’au 25 février
Tonnerre / Walter Mitty
p.6
Le Vent se Lève
p.5
jusqu’au 18 fév. / jusqu’au 11 fév. jusqu’au 11 février
Le Manoir magique
p.30
Abus de faiblesse
p.12
jusqu’au 9 février 12 > 25 février
Les Grandes Ondes
p.13
Beaucoup de bruit pour rien
p.12
12 février > 4 mars 12 > 25 février
Ida
à partir du 12 février
Tante Hilda !
b
à partir du 12 février
p.32
p15 & p.30
Au bord du monde / At Berkeley p.10 Cerise sur le gateau : 3 séances par film
Gloria
p.14
Only Lovers Left Alive
p.16
à partir du 19 février à partir du 19 février
Minuscule
à partir du 26 février
p21 & p.30
The Grand Budapest Hotel
p.25
La Femme du ferrailleur
p.21
Nuit Retour vers le futur
p.24
Dallas Buyers Club
p.29
American Bluff
p.29
Phantom of the Paradise
p.28
à partir du 26 février à partir du 26 février
vendredi 28/02 à 21h à partir du 26 février à partir du 26 février à partir du 26 février
Film américain de Steve McQueen (2014- 2h15min - VOST - dcp) avec Chiwetel Ejiofor, Brad Pitt, Michael Fassbender, Paul Dano...
Il était une fois pas si lointaine, quelques années avant la guerre de Sécession, aux États-Unis. Saratoga, État de New York, vers 1840. Solomon Northup, violoniste populaire et heureux père de famille respecté de la classe moyenne, est dupé par des escrocs qui le kidnappent et le confient à un marchand d’esclaves opérant dans le Sud du pays. Transporté par bateau jusqu’en Louisiane puis vendu à un planteur, il va être dépouillé de son identité pour partager avec nombre d’autres Afro-Américains la souffrance des humiliations quotidiennes, du labeur exténuant et des familles divisées. Une situation d’autant plus cauchemardesque pour Solomon que sa femme et ses enfants ignorent tout de son triste sort. Vite contraint de ravaler sa colère pour s’éviter le pire, il devra aussi cacher sa bonne éducation dans ce Sud où quoi qu’il arrive il est considéré par tous, du fait de sa couleur de peau, comme un sous-homme. Au plus profond de luimême, toutefois, le nouvel esclave rebaptisé Platt est résolu à reconquérir sa liberté. Mais ses chances d’y parvenir s’amenuisent lorsqu’un affrontement avec un contremaître sadique force son propriétaire à le vendre à un rival, Edwin Epps (composition formidable de Michael Fassbender !). Réputé pour sa folie et sa violence, ce dernier met vite Solomon sous sa botte, lui faisant peu à peu oublier son aspiration à la liberté et le contraignant à petit à petit accepter sa nouvelle condition… Dès son premier film, Hunger (coup de cœur Méliès novembre 2008), on savait que Steve McQueen deviendrait l’un des plus grands cinéastes de sa génération. Si Shame, son second film, reste à nos yeux l’un des immenses moments de l’année 2011, le public était resté de glace devant ce monument sur la sexdualité. Rassurezvous si vous faisiez partie des sceptiques face à cet OVNI qu’était Shame, 12 Years a Slave risque fort de mettre tout le monde d’accord, à commencer par les Oscars où il part comme archi-favori après avoir renversé la critique lors de sa présentation au Festival de Toronto. Rares sont les films qui vous rivent à votre siège en vous serrant le cœur de tout leur long, 12 Years a Slave est de ceux là... et Steve McQueen de confirmer tout le bien qu’on pensait de lui avec l’une des plus limpides explorations du racisme et de l’esclavage qu’il nous ait été donné de voir sur grand écran.
Votre pub dans la gazette :
Contactez Gisèle Grataloup au 04 77 32 32 01 ou via gisele_melies@yahoo.fr PAO : Le Méliès - Impression: Rotogaronne Tirage : 25 000 exemplaires - 421 points de dépots + main à main
3
Meilleur scénario Mostra de Venise 2013
jusqu’au 11 février
Philomena
Film britannique de Stephen Frears (2013 - 1h38min - VOST - dcp) avec Steve Coogan, Judi Dench, Sophie Kennedy Clark...
Sept ans après y avoir présenté The Queen, Stephen Frears a reçu un accueil triomphal à la Mostra de Venise cette année pour Philomena. En mêlant de manière inextricable comédie et drame, le nouveau film de Stephen Frears écrit par Steve Coogan est un petit bijou qui émeut autant qu’il suscite la réflexion. Tout simplement brillant ! Il était une fois en Irlande, en 1952. Philomena Lee, une adolescente comme les autres, a une brève aventure amoureuse et se retrouve enceinte. Sa famille ne plaisante pas avec la morale et la place dans un couvent où les religieuses prennent en charge les filles-mères. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Cinquante ans plus tard, Philomena, qui a toujours espéré retrouver le fils qui lui a été enlevé, rencontre Martin (Steve Coogan), un journaliste intéressé par son histoire. Il va mener l’enquête avec elle aux États-Unis. Le film raconte autant la tragique expérience de Philomena que le lien nouveau qui se crée entre l’intello sceptique et cette femme modeste mais hors du commun, qui bouscule tous ses préjugés. Il est touché, charmé, subjugué par sa force et sa foi. Le spectateur aussi !
Nymphomaniac - volume 1 Film danois de Lars von Trier (2013 - 1h57min - VOST - dcp)
jusqu’au 7 février
avec Charlotte Gainsbourg, Stacy Martin, Stellan Skarsgård, Shia LaBeouf, Willem Dafoe, Uma Thurman... Interdit aux moins de 16 ans
La folle et poétique histoire du parcours érotique d’une femme, de sa naissance jusqu’à l’âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s’est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l’avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours. Le génie de von Trier est de tisser un fil directeur sous forme d’une conversation philosophico-érotique fascinante, digne du divin marquis, autour des questions du désir, de l’amour, du péché… et de le nourrir, de l’aérer par des saynètes qui jonglent allègrement avec les genres les plus divers. Pour nous c’est un grand film… et pour vous ?
NYMPH()MANIAC l’integrale - vendredi 7 Février à 21h15 - tarif : 8€ jusqu’au 25 février
Nymphomaniac - volume 2 Film danois de Lars von Trier (2013 - 2h04min - VOST - dcp) avec Charlotte Gainsbourg, Stacy Martin, Stellan Skarsgård, Shia LaBeouf, Willem Dafoe, Uma Thurman... Interdit aux moins de 16 ans
La suite du superbe Nymphomaniac volume 1. Suite des aventures de Joe ! Sa folle et poétique histoire érotique nous emmène cette fois-ci jusqu’à l’âge de la maturité et c’est bien là que ça se corse… On connaît le goût immodéré du Danois pour les débordements outranciers et la provocation faussement repentie. Mais il faut aussi lui reconnaître un talent indéniable doublé d’une volonté jamais démentie de renouveler son cinéma et d’oser des expériences « borderline ». Ce serait un tort de réduire le film à son côté sulfureux (sur lequel la promotion joue savamment). Nul doute, même si à l’heure de boucler la gazette nous n’avons pas eu l’occasion de voir ce volume 2, que ses qualités proprement cinématographiques nous le feront regarder comme une œuvre à part entière et pas comme un effet de mode porno chic. 4
Les films jusqu’au 11 février
Le Vent se lève
Film japonais de Hayao Miyazaki (2013 - 2h06min - VOST et VF - dcp)
Inspiré par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entreprise d’ingénierie en 1927. Son génie l’impose rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde… Après 10 films, dont 9 peuvent se targuer d’être des œuvres majeures du cinéma d’animation, Hayao Miyazaki réalise avec Le vent se lève ce qui restera son dernier en tant que réalisateur. Un film-testament pour le maître ayant annoncé sa retraite, à 72 ans, et un ultime chef-d’œuvre. Délaissant quelque peu la fantaisie qui aura rythmé toute sa carrière, il livre sans doute son film le plus personnel, se livrant frontalement, dans ce qui restera comme une des plus belles et complexes histoires d’amour au cinéma, tout en prolongeant de façon inattendue la longue réflexion sur la puissance des rêves.
5
jusqu’au 18 février
Tonnerre
Film français de Guillaume Brac (2014- 1h40min - dcp) avec Vincent Macaigne, Solène Rigot, Bernard Ménez...
Un rocker trop sentimental, une jeune femme indécise, un vieux père fantasque. Dans la petite ville de Tonnerre, les joies de l’amour ne durent qu’un temps. Une disparition aussi soudaine qu’inexpliquée et voici que la passion cède place à l’obsession… Après son très bon moyen-métrage Un monde sans femmes, ce premier long-métrage de Guillaume Brac est aussi humble que son titre est pétaradant : Tonnerre ! Tonnerre est le nom d’une petite ville de l’Yonne où se déroule l’histoire du film. Le tonnerre gronde également dans le cœur de l’antihéros incarné par Vincent Macaigne, rockeur blessé et décoiffé, retourné vivre chez son père, et qui rencontre l’amour là où il ne l’attendait pas. En surface, dans cette ville paisible, sur le visage de Maxime, rien ne transparaît. Brac trouve la distance idéale pour parler avec grâce d’une profonde tristesse, mélangeant avec subtilité une douceur à fleur de peau et une amertume recouverte d’un lit de neige.
La Vie rêvée de Walter Mitty
jusqu’au 11 février Film américain de Ben Stiller (2013 - 1h35min - VOST - dcp) avec Ben Stiller, Kristen Wiig, Shirley MacLaine...
Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l’action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu’il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais. A la fois drôle, intelligente, nostalgique, voire carrément mélancolique et même poignante, cette comédie aux limites du fantastique est une ode à ceux qui pensent qu’il faut rêver sa vie pour la rendre extraordinaire. Une belle façon de nous enchanter pour cette nouvelle année. 6
jusqu’au 11 février
Ours d’Or Berlinale 2013
Les films
Mère et fils
Film roumain de Calin Peter Netzer (2014 - 1h52min - VOST - dcp) avec Luminita Gheorghiu, Bogdan Dumitrache, Ilinca Goia...
Récompensé par l’Ours d’Or du festival de Berlin 2013 et désigné pour représenter la Roumanie dans la course à l’Oscar du meilleur film étranger 2014, Mère et fils s’impose comme un drame familial intense porté par une actrice au sommet. On met tout de suite les pieds dans le plat, le film débute en pleine conversation durant laquelle une mère, Cornelia, se lamente auprès de sa sœur du comportement de son ingrat de fils. Dans cette famille bourgeoise bien comme il faut, on se dit tout, personne n’a de secret. Il y a évidemment du non-dit en pagaille dans ce clan et tout ça va bien évidemment voler en éclats. Cornelia fait partie de la classe dirigeante roumaine, à tous points de vue : entourée de ses amis riches et puissants, parmi lesquels des membres du gouvernement, elle distille une autorité glaçante sur ses employés, son mari et surtout son fils unique, Barbu, qui, après un excès de vitesse, renverse un adolescent de quatorze ans. C’est le début d’un long combat pour Cornelia, qui fera jouer ses relations afin d’éviter la prison à son fils. Barbu, de son côté, fait tout pour se détacher d’elle, tout en lui demandant de l’aide afin de se sortir de cette situation. Au risque qu’ils oublient tous les deux la portée du crime…
7
5 février > 4 mars
Un beau dimanche
Film français de Nicole Garcia (2014- 1h35min - dcp) avec Louise Bourgoin, Pierre Rochefort, Dominique Sanda...
Pour son septième long-métrage, Nicole Garcia nous propose un film indépendant sensible, lumineux et captivant. Baptiste est un solitaire. Instituteur dans le Sud de la France, il ne reste jamais plus d’un trimestre au même poste. À la veille d’un week-end, il hérite malgré lui de Mathias, un de ses élèves, oublié à la sortie de l’école par un père négligent. Mathias emmène Baptiste jusqu’à sa mère, Sandra. C’est une belle femme qui, après pas mal d’aventures, travaille sur une plage près de Montpellier. En une journée, un charme opère entre eux trois, comme l’ébauche d’une famille pour ceux qui n’en ont pas. Ça ne dure pas. Sandra doit de l’argent, on la menace, elle doit se résoudre à un nouveau départ, une nouvelle fuite. Pour aider Sandra, Baptiste va devoir revenir aux origines de sa vie, à ce qu’il y a en lui de plus douloureux, de plus secret… Dans ce Beau dimanche, on retrouve les thèmes chers à Nicole Garcia : la filiation, le «fils préféré», le secret familial, l’enfance comme blessure qui ne guérit jamais, l’espace qu’on se donne ou qu’on nous donne pour exister, l’héritage des siens qu’on refuse ou s’approprie. Le scénario co-écrit comme toujours avec son complice Jacques Fieschi laisse en plus entrevoir un arrière-plan politique qui double l’histoire des personnages : mépris des classes dirigeantes pour le professeur des écoles ou la restauratrice qui exercent de leur point de vue «des métiers d’infirmes», expulsion brutale de ceux qui ne trouvent pas leur place ou leur compte dans la société. Mais le film reste avant tout romanesque, intime et optimiste : un beau dimanche !
Perus Crew - Get the Fucking Beers in Dickhead Vidéo de Skateboard du Perus Crew (2014 - 40min - VO - vidéo)
Perus Crew est la meilleure marque de Finlande et compte parmi les plus notoires d’Europe ! Avec son team boards et wheels, Perus rassemble la crème de la scène européenne : Pirkka Pollari, Eero Antilla, Jesse Turunen, Madars Apse, Dallas Rockvam, Eniz Fazliov, Barney Page, Ross McGouran ou encore Flex O’Conner. La dose de talent de cette bande de jeunes n’est autre qu’extraordinaire et fait souvent trembler ! Revoyez vos bases à l’occasion de la projection de leur dernière vidéo. 8
séance unique lundi 10 Février à 19h30
3€ 3€ 3€ 3€
Les films 5 > 18 février
Lulu femme nue
Film français de Solveig Anspach (2014 - 1h27min - dcp) avec Karin Viard, Bouli Lanners, Claude Gensac...
À la suite d’un entretien d’embauche qui se passe mal, Lucie que tout le monde appelle Lulu décide de ne pas rentrer chez elle et part en laissant son mari et ses trois enfants. Elle n’a rien prémédité, ça se passe très simplement. Elle s’octroie quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que d’en profiter pleinement, et sans culpabilité. En chemin, elle va croiser des gens qui sont, eux aussi, au bord du monde : un drôle d’oiseau couvé par ses frères, une vieille qui s’ennuie à mourir et une employée harcelée par sa patronne… Trois rencontres décisives qui vont aider Lulu à retrouver une ancienne connaissance qu’elle a perdue de vue : elle-même… Lulu femme nue, c’est une échappée belle habitée de personnages fantasques tous plus attachants les uns que les autres. Lulu femme nue, c’est le cheminement intérieur d’une femme qui, pour échapper à son carcan de mère au foyer, va se laisser aller, dans le meilleur sens du terme. On peut dériver sans être perdu pour autant. Lulu femme nue, c’est donc une épopée féminine tonique, émouvante et encourageante.
9
C’est LE super rendez-vous du Méliès ! Chaque semaine, venez épancher votre soif de découverte... Cette programmation alternative est né du constat qu’il devenait de plus en plus difficile de défendre un cinéma dit « différent », un cinéma qui sort des sentiers battus et qui regroupe pourtant énormément d’œuvres de qualité capable d’emballer le public stéphanois. La cerise sur le gateau vous offrira donc un film chaque semaine proposé à hauteur de 3 séances fixes le vendredi à 14h, le dimanche à 11h et le lundi à 20h. Sous ce label nous vous offrirons ainsi la possibilité de voir des films singuliers, rares, voire inédits, dans les meilleures conditions, à savoir au cinéma. Étonnants, atypiques, bizarres… Les films présentés sous ce label seront issus de tous les genres. Du fantastique au drame, l’expérimental côtoiera aussi bien le documentaire que le conte poétique, pour le plaisir de tous. Courez-y les yeux fermés vous y ferez de très belles rencontres !
The Spectacular Now Film américain de James Ponsoldt (2014 - 1h35min - VOST - dcp) avec Miles Teller, Shailene Woodley, Brie Larson...
vendredi 7/02 à 13h50 dimanche 9/02 à 11h & lundi 10/02 à 20h
Sutter est un jeune homme brillant, drôle, charmant. Il a tout pour plaire et sort d’ailleurs avec une des plus jolies filles du campus. Mais voilà, Sutter, jamais sérieux, est très porté sur la boisson et sur les fêtes. Alors que sa copine le laisse tomber pour un élève stable et sportif, son quotidien se voit chamboulé par sa rencontre avec la timide Aimee, une jeune fille totalement différente de lui… Enfin une romcom qui ne cherche pas l’adhésion immédiate du spectateur aux personnages et à des situations sur-écrites et prévisibles ! Avec son ado ordinaire ni beau ni vraiment sympathique mais très cool (version mal dégrossie de Michael Madsen), ce premier film de James Ponsoldt réussit le pari de l’originalité en s’aventurant sur un terrain inédit et assez casse-gueule : l’alcool chez les jeunes. Il le fait avec beaucoup de pudeur et sans pathos. Sutter est juste un mec paumé qui boit depuis l’enfance pour oublier un contexte familial pourri, lui aussi traité avec ce qu’il faut de justesse et de discrétion. Son histoire avec Aimee, fille simple et saine (autre entorse au penchant de la comédie actuelle pour l’exagération des traits), n’est rythmée par aucune musique à la mode et n’est relancée par aucun rebondissement incongru. Le réalisateur s’attache uniquement à la vérité des personnages, et c’est bouleversant ! (merci Première !)
vendredi 14/02 à 14h dimanche 16/02 à 11h & lundi 17/02 à 20h
Au bord du monde Film français de Claus Drexel (2014 - 1h38min - dcp)
Paris, la nuit. C’est ici que vivent Jeni, Wenceslas, Christine, Pascal et les autres. Sans-abri, ils hantent trottoirs, ponts et couloirs du métro, au bord d’un monde où la société ne protège plus. Ils nous font face, ils nous parlent… Loin de tout misérabilisme, Claus Drexel fait des beaux quartiers de Paris l’écrin paradoxal d’une déshérence sociale. L’auteur recueille la parole d’une poignée de sans-abri, introduction à leur quotidien (manuel de survie en milieu hostile : trouver à se nourrir, à s’abriter du froid ou à passer le temps ; se préserver aussi de la folie qui guette, possible corollaire d’une marginalité prolongée). Drexel replace au cœur de son dispositif ceux qui, le plus souvent, se voient relégués à la périphérie du regard : ce simple recadrage fait toute la valeur du film, dont les protagonistes semblent des spectres dans la nuit parisienne, certes pas invisibles, mais privés du regard de leurs concitoyens - au bord du monde, précisément. Ces êtres humains se confient au cinéaste, lui disent leurs subsistances, leurs peines, leurs espoirs. La parole est là, puissante, folle, mais toujours sophistiquée, elle prend enfin sa place dans le décor. (merci Thomas Fouet !)
lundi 18 février à 20h - soirée débat « Un toit c’est un droit ? Un toit c’est la Loi ? » 10
Quelle est la réalité du logement et de l’hébergement d’urgence à St-Etienne et dans la Loire ? Quelles solutions sont-elles possibles ? Avec la participation de militant-e-s associatifs (du collectif « Pour que personne ne dorme à la rue », du Réseau Solidarité Rroms...), et de travailleurs sociaux de l’urgence sociale.
Les films vendredi 21/02 à 14h dimanche 23/02 à 11h lundi 24/02 à 20h
R Film danois de Tobias Lindholm et Michael Noer (2014 - 1h39min - VOST - dcp) avec Pilou Asbæk, Dulfi Al-Jabouri, Roland Møller... Interdit aux moins de 12 ans
La prison, au cinéma en tout cas, on commence à savoir à peu près ce que c’est. Turque, américaine, polonaise, française, russe, etc… de Midnight Express à Un prophète, on pensait connaître tout par cœur. Et, devinezquoi, au Danemark, c’est kif-kif… Sauf que ! Même si R donne sur le papier l’impression d’entrer en territoire familier, ne vous y fiez surtout pas ! L’école cinématographique danoise étant un peu givrée par essence, du point de vue de la mise en scène en tout cas rien ne se passe ici comme d’habitude. Par son approche frontale et sa mise en scène immersive qui est celle que les deux coréalisateurs (dont c’était ici le premier film, tourné en 2010) utiliseront par la suite avec les excellents Hijacking de Tobias Lindhom et Northwest de Michael Noer, tous deux sortis au Méliès en 2013. Leur cinéma fait naître un sentiment d’amertume assez proche de celui que laissent certains films d’Alan Clarke, comme Scum ou Made in Britain, avec même une dose de fatalisme supplémentaire : c’est dire à quel point R est incontournable selon nous.
lundi 24 février à 20h Discussion avec les 2 réalisateurs via Skype en direct du Danemark (à l’issue de la projection)
At Berkeley
lundi 3/03 à 19h30 Film américain de Frederick Wiseman (2014 - 4h04min - VOST - dcp)
Un semestre sur le campus de la plus prestigieuse université publique américaine : Berkeley. Frederick Wiseman nous montre les principaux aspects de la vie universitaire et plus particulièrement les efforts de l’administration pour maintenir l’excellence académique et la diversité du corps étudiant face aux restrictions budgétaires drastiques imposées par l’Etat de Californie. Désengagement de l’Etat, crise financière, hausse des frais de scolarité… Quand Frederick Wiseman a foulé les couloirs de l’université de Berkeley, le contexte politico-économique n’était donc pas des meilleurs. Comme toujours dans sa démarche de documentariste engagé, il a voulu donner un coup de projecteur sur ce lieu de vie célèbre pour sa liberté d’expression (le Free Speech Movement, l’opposition à la guerre du Vietnam, le mouvement hippy, etc…) et son excellence en matière d’enseignement (29 prix Nobel ont été décernés à des chercheurs issus de cette université). Aussi, au travers des différentes facettes de cette institution mythique, son film At Berkeley nous donne accès au débat sur l’avenir de l’enseignement supérieur - aux Etats-Unis évidemment, mais aussi de manière beaucoup plus universelle.
Cerises de mars... Courts aux Oscar L’éclat du jour Démocratie Zéro6 À ciel ouvert
11
12 > 25 février
Abus de faiblesse
Film français de Catherine Breillat (2014- 1h44min - dcp) avec Isabelle Huppert, Kool Shen, Laurence Ursino...
Après des films aussi sulfureux que brillant comme Une vraie jeune fille, Romance ou encore le superbe Parfait Amour !, Catherine Breillat cultive encore le malaise, cette fois-ci en évoquant à la sauce fictive ses drames personnels, AVC et... abus de faiblesse par Christophe Rocancourt, le célèbre arnaqueurs de stars. Le résultat est surprenant, tant le ton est apaisé, à la lisière de la comédie. Victime d’une hémorragie cérébrale, Maud, cinéaste, se réveille un matin dans un corps à moitié mort qui la laisse hémiplégique, face à une solitude inéluctable. Alitée mais déterminée à poursuivre son projet de film, elle découvre Vilko, arnaqueur de célébrités, en regardant un talk-show télévisé. Son arrogance crève l’écran avec superbe : Maud le veut pour son prochain film. Ils se rencontrent. Il ne la quitte plus. Elle aussi, il l’escroque et lui emprunte des sommes astronomiques. Il lui prend tout mais lui donne une gaieté et une sorte de chaleur familiale. Ce film raconte l’abus de faiblesse dont Maud est victime…
Beaucoup de bruit pour rien
12 > 25 février Film américain de Joss Whedon (2014 - 1h48min - VOST - dcp) avec Amy Acker, Alexis Denisof, Clark Gregg...
De retour de la guerre, Don Pedro et ses fidèles compagnons d’armes, Bénédict et Claudio, rendent visite au seigneur Léonato, gouverneur de Messine. Dans sa demeure, les hommes vont se livrer à une autre guerre. Celle de l’amour. Et notamment celle qui fait rage entre Béatrice et Bénédict, que leur entourage tente de réconcilier tout en essayant de déjouer les agissements malfaisants de Don Juan… 20 ans après Kenneth Branagh, Joss Whedon, connu du grand public (et du public jeune en particulier) pour la réalisation de films ou séries à succès (The Avengers, Buffy contre les vampires, Angel, Firefly, Dollhouse), livre une interprétation très personnelle et contemporaine du grand classique de Shakespeare. Filmée en seulement 12 jours d’après le texte original, l’histoire des amoureux contrariés Béatrice et Bénédict dévoile la part sombre, frivole et parfois absurde du jeu complexe qu’est l’amour… Enseignants: Réservez vos séances scolaires au 04.77.32.32.01 ou sur contact@lemelies.com
12
Les films 12 février > 4 mars
Les grandes ondes (à l’ouest)
Film suisse de Lionel Baier (2014 - 1h24min - dcp) avec Valérie Donzelli, Michel Vuillermoz, Patrick Lapp...
C’est le grand retour de la comédie suisse ! Avec cette satire, Lionel Baier renoue avec l’esprit et l’humour d’Alain Tanner et Michel Soutter pour notre plus grand plaisir. Avril 1974. Deux journalistes de la radio suisse romande sont envoyés au Portugal pour un reportage. Julie, féministe convaincue, et Cauvin, grand reporter de guerre qui a perdu la mémoire, sont accompagnés d’un technicien, Bob, qui voyage avec son inséparable Combi VW, et de Pelé, jeune traducteur. Objectif plus ou moins affiché : présenter une image positive de la Suisse avec pour prétexte l’aide suisse au développement au Portugal. La proposition vient d’en haut, de très haut. Un conseiller fédéral sans nom, à la fois grave et plein d’humour, suggère candidement de ne pas ennuyer les auditeurs avec une nouvelle polémique sur la centrale nucléaire de Mühleberg ou sur le rôle des banques suisses durant la Seconde guerre mondiale. «Que diriez-vous du portrait d’un alpiniste? Ou d’un sujet sur le ‘Made in Switzerland’ dans un des pays les moins développés, mais néanmoins très sympathique?» La petite équipe déclare vite forfait en constatant que l’objet de leur reportage est bien loin de l’image qu’ils s’en faisaient. Surtout, ils tombent en pleine révolution des Œillets et autant vous dire que la petite histoire de nos bien-pensants suisses va vite être rattrapée par l’Histoire avec un grand H dans cette folle nuit du 24 avril 1974, et c’est parti pour la valse des convictions… Les grandes ondes (à l’ouest) est le deuxième épisode d’une tétralogie sur les quatre points cardinaux, «une sorte de cartographie des relations affectives qui unissent les citoyens européens», explique le réalisateur de 38 ans. En plus d’une délicieuse comédie il s’agit d’un film sur la mémoire, sur l’identité et les racines dans mercredi 12 février à 20h une époque cruciale pour la construction de l’Europe. Une comédie intelligente et hilarante, comme on en voit peu dans le panorama cinématographique helvétique. Discussion avec le réalisateur via Skype
13
à partir du 19 février
Gloria
Film chilien de Sebastián Lelio (2014 - 1h50min - VOST - dcp) avec Paulina García, Sergio Hernandez, Marcial Tagle...
A 58 ans, Gloria se sent toujours jeune. Célibataire, elle fait de sa solitude une fête et passe ses nuits dans les dancings de Santiago du Chili. Quand elle rencontre Rodolfo, tout change. Elle tombe amoureuse et s’abandonne totalement à leur passion tumultueuse. Traversée tour à tour par l’espoir et les désillusions, ce qui pourrait la faire sombrer va au contraire lui permettre d’ouvrir un nouveau chapitre de sa vie… Nouveau long-métrage du Chilien Sebastián Lelio, repéré il y a quelques années à la Quinzaine des réalisateurs avec Navidad, Gloria est un superbe conte sur l’ultra-moderne solitude, et le film qui devrait faire exploser un nouveau grand cinéaste sur le devant de la scène internationale. Gloria, c’est l’histoire toute simple d’une femme divorcée comme tant d’autres, dont les enfants sont grands, qui est active et qui approche de la soixantaine. Gloria est bien dans sa peau et s’offre une deuxième jeunesse : elle sort, danse, saute à l’élastique, chante à tue-tête les chansons sirupeuses qui passent dans sa voiture. Mais derrière l’entrain, l’audace et l’enthousiasme se cache une certaine amertume. Le film pourrait être une fable mièvre ou une recette didactique, mais Sebastián Lelio se montre particulièrement habile dans les nuances, doué dans les ruptures de ton. Rien n’est jamais tout noir ou rose dans Gloria, les deux se côtoient, et le cinéaste tient cet art du doux-amer jusqu’au bout. Un très très beau film, futur chouchou des spectatrices du Méliès ???
14
Les films à partir du 12 février
Tante Hilda !
Film français de Jacques-Rémy Girerd et Benoît Chieux (2014- 1h35min - dcp)
6 ans
avec les voix de Sabine Azéma, Josiane Balasko, François Morel, Bruno Lochet...
Tante Hilda, amoureuse de la nature, conserve dans son musée végétal des milliers de plantes du monde entier. Beaucoup sont en voie de disparition. Parallèlement, une nouvelle céréale, Attilem, mise au point par des industriels, se cultive avec si peu d’eau, sans engrais, et produit des rendements si prodigieux, qu’elle apparaît comme la solution miracle pour enrayer la faim dans le monde et prendre le relais du pétrole dont les réserves s’épuisent. Bien sûr, les potentiels dommages collatéraux de cette nouvelle super-agriculture ne sont pas connus et très vite celle-ci va dominer le marché mondial de l’agroalimentaire. Face à cette domination progressive et alors que les politiques sont incapables d’agir… seule résiste Hilda en vraie amoureuse de la nature. Monsanto n’est pas loin et il a l’apparence et la mentalité de la bande des pirates des Mondes engloutis ! Au Méliès, on aime beaucoup le travail de Jacques-Remy Girerd, le fondateur des Studios Folimage à Valence. Grâce à ses deux premiers longs, La Prophétie des grenouilles et Mia et le Migou, nombreux sont les Stéphanois, petits et grands, à être également tombés sous le charme de son univers qui propose un rendu typique de l’animation traditionnelle 2D à contre-courant du style des studios US. Et ce style si particulier, cette French touch (ou plutôt Valence touch) est, en plus de son scénario poétique, inventif et engagé, la deuxième grande qualité de Tante Hilda. Ici, aucun ordinateur, tout a été réalisé « à l’ancienne » en dessin sur papier, ce qui lui confère un côté très volatile, léger, et permet des envolées lyriques réellement saisissantes : qu’est-ce que c’est beau et comme ça fait du bien !!!
15
à partir du 19 février
Only Lovers Left Alive
mercredi 19/01 à 21h00 / Séance présentée par Christophe Chabert (critique cinéma au Petit Bulletin) Film américain de Jim Jarmusch (2014- 2h03min - VOST - dcp) avec Tom Hiddleston, Tilda Swinton, Mia Wasikowska...
Only Lovers Left Alive est un grand film, un voyage esthétique et envoûtant, tout à la fois réjouissant d’inventivité et réflexif sur l’état actuel de la vie humaine. C’est au fond une histoire d’amour entre un homme et une femme, Adam et Eve, mais une histoire radicalement non conventionnelle. De Tanger à Detroit, ce couple millénaire, qui a côtoyé un tas de personnages célèbres, illustres et cultivés, s’aime à distance. Ces deux amants sont l’archétype des êtres en marge, ils mènent une vie de bohème, ils sont suprêmement intelligents et sophistiqués, et pourtant toujours pleinement habités par leur instinct animal. Ils ont parcouru le monde et connu une multitude de choses extraordinaires, vivant toujours aux confins les plus obscurs de la société. Tout comme leur propre histoire d’amour, la vision qu’ils ont de l’histoire humaine est vieille de plusieurs siècles pour la simple raison qu’ils sont vampires et condamnés à l’immortalité. Mais ici les vampires ne sont pas d’affreux oiseaux de proie, dotés de supers pouvoirs ou longeant les murs les dents en avant, prêts à mordre une vierge au clair de lune. Adam et Eve ont besoin de sang humain pour survivre, voilà tout. Mais ils vivent à présent au XXIe siècle, une époque où mordre le cou d’un étranger serait à la fois dangereux et régressif : pour survivre, ils doivent être certains que le sang qui les fait vivre est pur, non contaminé. Et presque comme des ombres, ils ont appris depuis fort longtemps à échapper habilement aux autorités. Le duo, follement amoureux, est à la fois sensuel, romantique et terriblement drôle. Deux êtres d’exception que la sagesse acquise avec le temps ne prive pas pour autant d’une curiosité toute naïve face à ce monde qui ne cesse de changer, face à ces humains qui ne se fatiguent pas de s’agiter… Mais voilà que leur sérénité est menacée avec l’arrivée inopinée d’Ava, sœur cadette d’Eve, encore en pleine adolescence et pour le coup pas tout à fait sage… Après les réussites de Dead Man, Ghost Dog et Broken Flowers, dans lesquels Jim Jarmusch ne cessait de questionner, entre autres, notre rapport au monde, au bonheur, à l’art et à la littérature avec une incroyable inventivité et un humour exquis, il nous livre à nouveau ses interrogations sur la place de l’homme, de la création artistique et du bonheur dans notre monde tel qu’il avance aujourd’hui. Heureusement pour nous, Jarmusch est un incorrigible dandy et ses films lui ressemblent, ils sont sublimement beaux et souvent habillés de noir, ils professent un humour élégamment désabusé, ils dégagent une classe folle et surtout ils témoignent d’une exigence artistique, d’un souci du style sans faille. Only Lovers Left Alive est de cette veine, magnifiquement élégant, sombre mais pas désespéré, bien au contraire. Le beau titre à lui seul donne le ton du film tout entier et résonne comme une promesse follement romanesque. (merci Utopia !) 16
Les horaires
les musiques que vous entendez en salles 1 & 2 ont été sélectionnées par
5 > 11 février Mercredi
5
Jeudi
6
Vendredi
7
Samedi
8
Dimanche
9
Lundi
10
Mardi
11
5€
la place avant 13h et à 22h
5€
la place avant 13h et à 22h
5€
la place avant 13h et à 22h
5€
la place avant 13h et à 22h 11h00 (d) Le manoir magique 11h00 Tonnerre 11h00 VF Le Vent se lève 11h 00 The Spectacular now 12h10 Lulu femme nue 11h50 Tonnerre 11h00 12 years a slave 11h50 Philomena
5€
la place avant 13h et à 22h
(d) : dernière séance du film
Les nouveautés de la semaine : Viva La Libertà ; Lulu femme nue ; Un beau dimanche ; The Spectacular Now ; La Collectionneuse
14h00 Le manoir magique 14h00 Un beau dimanche 13h50 VF Le Vent se lève 13h50 Viva la liberta! 14h00 Lulu femme nue 14h00 Un beau dimanche 13h50 VOST Le Vent se lève
15h45 Lulu femme nue 16h00 Un beau dimanche 16h20 12 years a slave 15h45 Philomena 15h50 Mère & fils 16h00 Tonnerre 16h20 12 years a slave
17h45 Mère & fils 18h00 Tonnerre 18h50 VOST Le Vent se lève 17h40 Viva la liberta! 18h00 Lulu femme nue 18h00 Un beau dimanche 18h50 VOST Le Vent se lève
20h00 Lulu femme nue 20h00 Un beau dimanche 21h15 12 years a slave 19h30 Viva la liberta! 19h50 Mère & fils 20h00 Tonnerre 21h15 12 years a slave
13h50 Viva la liberta! 14h00 Lulu femme nue 14h00 Un beau dimanche 13h50 12 years a slave 13h50 The Spectacular now 14h00 Lulu femme nue 14h00 Un beau dimanche 13h50 VF Le Vent se lève 13h50 Viva la liberta ! 13h50 Mère & fils 14h00 Un beau dimanche 13h50 12 years a slave 13h50 Viva la liberta ! 14h00 Lulu femme nue 13h50 Un beau dimanche 13h50 VF Le Vent se lève 13h50 Viva la liberta ! 13h45 Walter Mitty 14h00 Un beau dimanche 13h50 12 years a slave 13h50 Viva la liberta !
15h45 La Collectionneuse 15h50 Mère & fils 16h00 Un beau dimanche 16h20 VOST Le Vent se lève 15h45 Philomena 15h50 Le manoir magique 16h00 Un beau dimanche 16h20 12 years a slave 15h45 Viva la liberta ! 16h00 Lulu femme nue 16h00 Un beau dimanche 16h20 VOST Le Vent se lève 15h45 Philomena 15h50 Mère & fils 15h45 Un beau dimanche 16h20 12 years a slave 15h45 La Collectionneuse 16h00 Lulu femme nue 16h00 Tonnerre 16h20 VOST Le Vent se lève 15h45 Philomena (d)
17h40 Viva la liberta! 18h00 Lulu femme nue 18h00 Tonnerre 18h50 12 years a slave 17h40 Viva la liberta ! 17h45 Mère & fils 18h00 Tonnerre 18h50 VOST Le Vent se lève 17h40 Philomena 17h50 Lulu femme nue 18h00 Tonnerre 18h50 12 years a slave 17h40 Viva la liberta ! 18h00 Lulu femme nue 17h30 Tonnerre 18h50 VOST Le Vent se lève 17h40 Viva la liberta ! 17h45 Mère & fils (d) 18h00 Un beau dimanche 18h50 12 years a slave 17h40 Viva la liberta !
19h30 Viva la liberta! 19h50 Walter Mitty 20h00 Un beau dimanche 21h15 VOST Le Vent se lève 19h30 Viva la liberta ! 20h00 Lulu femme nue 20h00 Un beau dimanche 21h15 12 years a slave 19h30 Viva la liberta ! 19h40 Walter Mitty 20h00 Un beau dimanche 21h15 VOST Le Vent se lève 19h30 La Collectionneuse 19h50 Mère & fils 19h30 (cf. page 8) SKATEBOARD 21h15 12 years a slave 20h00 The Spectacular now 20h00 Lulu femme nue 20h00 Tonnerre 21h15 Nymphomaniac 2 19h30 Viva la liberta !
21h45 Walter Mitty 22h00 Tonnerre
21h15 Nymphomaniac 2 22h00 Walter Mitty 22h00 Un beau dimanche
21h15 Nymphomaniac 2 22h00 Lulu femme nue 22h00 Tonnerre 21h15... Nymph()maniac 1 ...23h15 Nymph()maniac 2 22h00 Walter Mitty 22h00 Tonnerre
21h15 Nymphomaniac 2
21h15 Nymphomaniac 2 22h00 Walter Mitty 21h00 Un beau dimanche
22h00 Nymphomaniac 2 21h45 Walter Mitty (d) 22h00 Un beau dimanche
21h15 VOST Le Vent se lève (d)
17
MéliMélodie 13 rue Notre Dame 42000 St Etienne 04 77 33 25 96
les musiques que vous entendez en salles 3 & 4 ont été sélectionnées par MéliMélodie et Le Bar de Lyon
12 > 18 février
Les nouveautés de la semaine : Abus de faiblesse ; Les Grandes Ondes ; Ida ; Beaucoup de bruit pour rien ; Tante Hilda ! ; Au bord du monde ; Pauline à la plage
Mercredi
12
Jeudi
13
Vendredi
14
Samedi
15
Dimanche
16
Lundi
17
Mardi
18
18
12h00 Pauline à la plage 12h00 Les grandes ondes 11h40 Beaucoup de bruit... 12h00 Tante Hilda ! 12h00 Un beau dimanche 12h00 Tonnerre 11h40 12 years a slave
14h00 Viva la liberta ! 14h00 Abus de faiblesse 13h50 12 years a slave 14h00 Tante Hilda ! 14h00 Un beau dimanche 14h00 Les grandes ondes 14h10 Beaucoup de bruit..
16h00 Un beau dimanche 16h00 Les grandes ondes 16h20 Beaucoup de bruit.. 15h45 Ida b 16h00 Viva la liberta ! 16h00 Abus de faiblesse 16h20 12 years a slave
18h00 Viva la liberta ! 18h00 Abus de faiblesse 19h00 Lulu femme nue 17h30 Tante Hilda ! 18h00 Pauline à la plage 18h00 Les grandes ondes 19h00 Lulu femme nue
20h00 Un beau dimanche 20h00 Les grandes ondes 21h00 12 Years A Slave 19h20 Ida b 20h00 Viva la liberta ! 20h00 Abus de faiblesse 21h00 Beaucoup de bruit..
21h50 Nymphomaniac 2 22h00 Tonnerre
12h00 Lulu femme nue 12h00 Pauline à la plage 12h00 Les grandes ondes 11h40 Beaucoup de bruit... 12h00 Ida b 12h00 Un beau dimanche 12h00 Abus de faiblesse 11h40 Beaucoup de bruit... 12h00 Tante Hilda !
14h00 Ida b 14h00 Viva la liberta ! 14h00 Abus de faiblesse 13h50 12 years a slave 14h00 Au bord du monde 14h00 Un beau dimanche 14h00 Les grandes ondes 13h50 12 years a slave 14h00 Tante Hilda !
15h40 Ida b 16h00 Un beau dimanche 16h00 Les grandes ondes 16h20 Beaucoup de bruit.. 16h00 Ida b 16h00 Viva la liberta ! 16h00 Tonnerre 16h20 Beaucoup de bruit.. 15h45 Ida b
17h30 Tante Hilda ! 18h00 Viva la liberta ! 18h00 Abus de faiblesse 19h00 Lulu femme nue 17h40 Ida b 18h00 Un beau dimanche 18h00 Les grandes ondes 19h00 Lulu femme nue 17h30 Tante Hilda !
19h20 Ida b 20h00 Un beau dimanche 20h00 Les grandes ondes 21h00 12 Years A Slave 19h20 Tante Hilda ! 20h00 Viva la liberta ! 20h00 Abus de faiblesse 21h00 12 Years A Slave 19h20 Ida b
11h00 Nymphomaniac 2 11h00 Au bord du monde 11h40 12 years a slave 11h00 Tante Hilda ! 12h00 Pauline à la plage 12h00 Les grandes ondes 11h40 12 years a slave 12h00 Lulu femme nue 12h00 Un beau dimanche 12h00 Les grandes ondes 11h40 Beaucoup de bruit... 12h00 Lulu femme nue
14h00 Viva la liberta 14h00 Les grandes ondes 14h10 Beaucoup de bruit.. 14h00 Ida b 14h00 Viva la liberta ! 14h00 Abus de faiblesse 14h10 Beaucoup de bruit.. 14h00 Ida b 14h00 Un beau dimanche 14h00 Abus de faiblesse 13h50 12 years a slave 14h00 Ida b
16h00 Un beau dimanche 16h00 Abus de faiblesse 16h20 12 years a slave 15h45 Tante Hilda ! 16h00 Un beau dimanche 16h00 Les grandes ondes 16h20 12 years a slave 15h40 Ida b 16h00 Viva la liberta ! 16h00 Les grandes ondes 16h20 Beaucoup de bruit.. 15h40 Ida b
18h00 Viva la liberta ! 18h00 Les grandes ondes 19h00 Lulu femme nue 17h30 Ida b 18h00 Viva la liberta ! 18h00 Abus de faiblesse 19h00 Lulu femme nue 17h30 Tante Hilda ! 18h00 Pauline à la plage 18h00 Abus de faiblesse 19h00 Lulu femme nue (d) 17h30 Tante Hilda !
20h00 Un beau dimanche 20h00 Abus de faiblesse 21h00 Beaucoup de bruit.. 19h20 21h00 Tante Hilda ! Ida b 20h00 Un beau 21h50 dimanche Nymphomaniac 2 20h00 22h00 Les grandes ondes Tonnerre 21h00 Beaucoup de bruit.. 20h00 Au bord du monde + débat 20h00 21h50 Viva la liberta ! Nymphomaniac 2 20h00 22h00 Les grandes ondes Tonnerre (d) 21h00 12 Years A Slave 19h20 21h00 Ida b Ida b
21h00 Ida b 21h50 Nymphomaniac 2 22h00 Les grandes ondes
21h00 Ida b 21h50 Nymphomaniac 2 22h00 Tonnerre
21h00 Ida b 21h50 Nymphomaniac 2 22h00 Les grandes ondes
21h00 Ida b
(d) : dernière séance du film
Les horaires
les musiques que vous entendez en salles 1 & 2 ont été sélectionnées par
19 > 25 février Mercredi
19
Jeudi
20
Vendredi
21
Samedi
22
Dimanche
23
Lundi
24
Mardi
25
Les nouveautés de la semaine : Only Lovers Left Alive ; Gloria ; Le Genou de Claire ; R
12h00 Un beau dimanche 12h00 Les grandes ondes 11h50 Beaucoup de bruit.. 12h00 Viva la liberta ! 12h00 Un beau dimanche 12h00 Ida b 11h40 12 years a slave
14h00 Un beau dimanche 14h00 Tante Hilda ! 13h50 12 years a slave 14h00 Only lovers left... 14h00 Abus de faiblesse 14h00 Ida b 14h10 Beaucoup de bruit..
16h00 Abus de faiblesse 15h45 Ida b 16h20 Gloria 16h30 Only lovers left... 16h00 Un beau dimanche 15h45 Les grandes ondes 16h20 Gloria
18h00 Un beau dimanche 17h30 Tante Hilda ! 18h30 12 Years A Slave 19h00 Viva la liberta ! 18h00 Abus de faiblesse 17h30 Tante Hilda ! 19h00 Le Genou de Claire
20h00 Abus de faiblesse 19h20 Ida b 21h00 Gloria 21h00 Only lovers left... 20h00 Un beau dimanche 19h20 Les grandes ondes 21h00 Gloria
12h00 Viva la liberta ! 12h00 Un beau dimanche 12h00 Les grandes ondes 11h50 Le Genou de Claire 12h00 Viva la liberta ! 12h00 Un beau dimanche 12h00 Les grandes ondes 11h50 Beaucoup de bruit.. 12h00 Viva la liberta ! 11h00 R 11h00 Tante Hilda ! 11h50 Beaucoup de bruit.. 11h00 Only lovers left... 12h00 Abus de faiblesse 12h00 Les grandes ondes 11h40 12 years a slave 12h00 Viva la liberta ! 11h40 Nymphomaniac 2 12h00 Ida b 11h50 Beaucoup de bruit... (d) 12h00 Viva la liberta !
14h00 Only lovers left... 14h00 R 14h00 Ida b 13h50 12 years a slave 14h00 Only lovers left... 14h00 Abus de faiblesse 14h00 Tante Hilda ! 13h50 12 years a slave 14h00 Only lovers left... 14h00 Un beau dimanche 14h00 Tante Hilda ! 13h50 12 years a slave 14h00 Viva la liberta ! 14h00 Un beau dimanche 14h00 Ida b 14h10 Beaucoup de bruit.. 14h00 Only lovers left... 14h00 Abus de faiblesse 14h00 Ida b 13h50 12 years a slave 14h00 Only lovers left...
16h30 Only lovers left... 16h00 Abus de faiblesse 15h45 Les grandes ondes 16h20 Gloria 16h30 Only lovers left... 16h00 Un beau dimanche 15h45 Ida b 16h20 Gloria 16h30 Only lovers left... 16h00 Abus de faiblesse 15h45 Ida b 16h20 Gloria 16h30 Only lovers left... 16h00 Abus de faiblesse 15h45 Les grandes ondes 16h20 Gloria 16h30 Only lovers left... 16h00 Un beau dimanche 15h45 Les grandes ondes 16h20 Gloria 16h30 Only lovers left...
19h00 Viva la liberta ! 18h00 Un beau dimanche 17h30 Tante Hilda ! 18h30 Beaucoup de bruit.. 19h00 Viva la liberta ! 18h00 Abus de faiblesse 17h30 Tante Hilda ! 18h30 12 Years A Slave 19h00 Viva la liberta ! 18h00 Un beau dimanche 17h30 Les grandes ondes 18h30 12 Years A Slave 19h00 Viva la liberta ! 18h00 Un beau dimanche 17h30 Tante Hilda ! 19h00 Le Genou de Claire 19h00 Viva la liberta ! 18h00 Abus de faiblesse (d) 17h30 Tante Hilda ! 18h30 12 Years A Slave (d) 19h00 Viva la liberta !
21h00 Only lovers left... 20h00 (cf. page 23) Se Battre (soirée débat en présence du réalisateur) 19h20 21h00 (cf. p. 22) Ida b Iron Sky 21h00 0h00 Gloria avant-première Wrong Cops (cf. p. 26) 21h00 (sortie nationale le 19/03) Only lovers left... 20h00 22h00 Un beau dimanche Nymphomaniac 2 19h20 21h00 Ida b Les grandes ondes 21h00 Gloria 21h00 Only lovers left... 20h00 Abus de faiblesse 19h20 21h00 Ida b Les grandes ondes 21h00 Gloria 21h00 Only lovers left... 20h00 22h00 R Nymphomaniac 2 19h20 21h00 Ida b Les grandes ondes 21h00 Gloria 21h00 Only lovers left... 20h00 22h00 (d) Un beau dimanche Nymphomaniac 2 (séance 21h00 19h20 Les grandes ondes Ida b «Et après») 21h00 Gloria 21h00 Only lovers left...
(d) : dernière séance du film
22h00 Nymphomaniac 2 21h00 Les grandes ondes
22h00 Nymphomaniac 2 21h00 Ida b
19
MéliMélodie 13 rue Notre Dame 42000 St Etienne 04 77 33 25 96
les musiques que vous entendez en salles 3 & 4 ont été sélectionnées par MéliMélodie et Le Bar de Lyon
Les nouveautés de la semaine : The Grand Budapest Hotel ; Minuscule ; At Berkeley ; La Femme du ferrailleur ; Perceval le Gallois ; Dallas Buyer Club ; American Bluff
Mercredi
26
Jeudi
27
Vendredi
28
Samedi
1er
Dimanche
2
Lundi
3
Mardi
4
20
26 fév.> 4 mars
12h00 Les grandes ondes 12h00 Viva la liberta ! 11h40 Only lovers left... 11h40 Dallas Buyer Club 12h10 La femme du ... 12h00 Grand Budapest ... 11h40 Only lovers left...
14h10 Minuscule 14h00 Grand Budapest ... 14h00 Only lovers left... 14h00 Tante Hilda ! 14h00 Les grandes ondes 14h00 Grand Budapest ... 14h00 Gloria
16h00 La femme du ... 16h00 Grand Budapest ... 16h20 Gloria 15h45 Ida b 15h50 La femme du ... 16h00 Grand Budapest ... 16h20 Only lovers left...
18h00 Les grandes ondes 18h00 Grand Budapest ... 18h40 Only lovers left... 17h30 Tante Hilda ! 17h30 Perceval le Gallois 18h00 Viva la liberta ! 18h40 Gloria
20h15 La femme du ... 20h00 Grand Budapest ... 21h00 Gloria 19h20 Ida b 20h00 Phantom of the ... 20h00 Grand Budapest ... 21h00 Only lovers left...
11h40 American Bluff 12h10 Phantom of the ... 12h00 Viva la liberta ! 11h40 Only lovers left... 11h30 Dallas Buyer Club 11h40 Perceval le Gallois 12h00 Viva la liberta ! 11h40 Only lovers left... 11h40 Dallas Buyer Club
14h00 Ida b 14h00 La femme du ... 14h00 Grand Budapest ... 14h00 Only lovers left... 13h50 Ida b 14h15 La femme du ... 14h00 Grand Budapest ... 14h00 Gloria 14h00 Tante Hilda !
15h40 Un beau dimanche 15h40 Les grandes ondes 16h00 Grand Budapest ... 16h20 Gloria 15h30 Un beau dimanche 16h00 Minuscule 16h00 Grand Budapest ... 16h20 Only lovers left... 15h45 Un beau dimanche
17h30 Tante Hilda ! 17h30 La femme du ... 18h00 Grand Budapest ... 18h40 Only lovers left... 17h20 Tante Hilda ! 18h00 Les grandes ondes 18h00 Grand Budapest ... 18h40 Gloria 17h30 Tante Hilda !
19h20 Ida b 20h00 Les grandes ondes 20h00 Grand Budapest ... 21h00 Gloria 19h00 Viva la liberta ! 20h15 La femme du ... 20h00 Grand Budapest ... 21h00 Only lovers left... 19h20 Ida b
11h00 Minuscule 11h00 Viva la liberta ! 11h00 Only lovers left... 11h00 Tante Hilda ! 11h00 Minuscule 11h00 Grand Budapest ... 11h40 Only lovers left... 11h00 Tante Hilda ! 11h00 Minuscule 11h00 Viva la liberta ! (d) 11h40 Only lovers left... 11h00 Ida b
14h00 La femme du ... 14h00 Grand Budapest ... 14h00 Only lovers left... 14h00 Tante Hilda ! 14h10 Minuscule 14h00 Grand Budapest ... 14h00 Gloria 14h00 Tante Hilda ! 14h10 Minuscule 14h00 Grand Budapest ... 14h00 Gloria 14h00 Tante Hilda !
16h00 Minuscule 16h00 Grand Budapest ... 16h20 Gloria 15h45 Ida b 16h00 Les grandes ondes 16h00 Grand Budapest ... 16h20 Only lovers left... 15h45 Ida b 16h00 La femme du ... 16h00 Grand Budapest ... 16h20 Only lovers left... 15h45 Ida b
18h00 Phantom of the ... 18h00 Grand Budapest ... 18h40 Only lovers left... 17h30 Dallas Buyer Club 17h50 La femme du ... 18h00 Viva la liberta ! 18h40 Gloria 17h20 Un beau dimanche 18h00 Les grandes ondes (d) 18h00 Grand Budapest ... 18h40 Gloria 17h20 Tante Hilda !
20h00 Les grandes ondes 20h00 Grand Budapest ... 21h00 Gloria 19h45 American Bluff 19h30 At Berkeley 20h00 Grand Budapest ... 21h00 Only lovers left... 19h20 Ida b 20h15 La femme du ... 20h00 Grand Budapest ... 21h00 Only lovers left... 19h10 Un beau dimanche (d)
22h00 Phantom of the ... 22h00 Grand Budapest ...
21h00 American Bluff 22h00 Les grandes ondes 22h00 Grand Budapest ...
21h00 Dallas Buyer Club 22h00 Phantom of the ... 22h00 Grand Budapest ...
21h00 NUIT (cf.p. 24)
Retour vers le futur
22h00 Phantom of the ... 22h00 Grand Budapest ...
21h00 American Bluff 21h40 La femme du ... 22h00 Grand Budapest ...
22h00 Ida b
22h00 Grand Budapest ...
21h00 Dallas Buyer Club 22h00 Phantom of the ... 22h00 Grand Budapest ...
21h00 American Bluff
(d) : dernière séance du film
Les films à partir du 26 février
La Femme du ferrailleur
Film bosniaque de Danis Tanovic (2014- 1h15min - VOST - dcp) avec Nazif Mujic, Senada Alimanovic, Semsa Mujic...
Une famille de Roms vit en milieu rural en Bosnie-Herzégovine. Nazif est ferrailleur. Il vit en avec sa femme Senada qui attend un bébé, et leurs 2 filles. Un jour, Senada se plaint de terribles maux de ventre et doit se faire hospitaliser d’urgence. Mais faute de couverture sociale, le couple doit payer l’opération : une somme considérable qu’ils n’ont pas. Pendant 10 jours, Nazif va tout faire pour sauver la vie de Senada en cherchant de l’aide auprès des institutions et en tentant de trouver toujours plus de fer à vendre… Un épisode dans la vie d’un cueilleur de fer, titre original du nouveau film de Danis Tanović l’auteur du sublime No Man’s Land (2001) est basé sur une histoire vraie. Mais attention, ça ne s’arrête pas là : les acteurs amateurs du film sont les vrais protagonistes de l’histoire en question, rejouant leurs propres rôles devant la caméra. Tanović rapproche ce tournage de son expérience de reporter de guerre, cela donne un film étonnant de réalisme, une expérience singulière, quasi inédite et en tout cas étonnante jusqu’au bout.
Minuscule - La vallée des fourmis perdues
à partir du 26 février
Film français de Thomas Szabo et Hélène Giraud (2014 - 1h29min - dcp)
3 ans
Dans une paisible forêt, les reliefs d’un pique-nique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin : une boîte de sucres! C’est dans cette tourmente qu’une jeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges... Dire que nous sommes fans de la série télé Minuscule à la rédaction est un euphémisme. Ces 2 saisons chez les insectes, constituées de programmes courts d’une poignée de minutes, étaient à chaque fois un paroxysme de burlesque à la Tex Avery, une toile de poésie bucolique irrésistible, implantant des protagonistes animés irrésistibles au cœur de décors réels, de campagnes françaises, extérieurs ou intérieurs, avec parfois un cadre domestique rustique. La joie d’apprendre qu’un film de cinéma était en chantier fut par conséquent immense. Le résultat est à la hauteur de nos attentes ; nos minuscules héros affrontent avec brio le défi du grand écran avec un vrai scénario carrément jubilatoire. 21
vendredi 21 février à 21h
Iron Sky
Film finlandais de Timo Vuorensola (2014- 1h29min - VOST - dcp) avec Julia Dietze, Götz Otto, Christopher Kirby...
En 2018, lors d’une mission sur la Lune, des astronautes américains se font attaquer par des soldats sortis de nulle part. Ramenés pour certains dans leur base située sur la face cachée du satellite terrestre, ils découvrent qu’il s’agit en fait de nazis préparant leur grand retour sur Terre et l’établissement du Quatrième Reich... Le film qui a vendu ses places plus vite que n’importe quel autre fut tout simplement la première œuvre d’un jeune réalisateur finlandais qui a suscité le buzz (les internautes ont même participé à son financement à hauteur d’1 million d’euros) et dont le pitch est aussi con que ce qu’il annonce. Et c’est tant mieux! Car contre toute attente Iron Sky tient toutes ses promesses. Comme quoi, même quand on pond un film au script n’ayant rien à envier aux vieilles bandes de SF des drive-in des 50s, pour peu que la technique et le savoir-faire soient au rendez-vous, le public suivra (il faut avouer que l’idée de base y est pour beaucoup aussi). Dirigé de manière aussi convaincue que l’ineptie de son pitch, Iron Sky dépasse pleinement son statut de simple série B, et son réalisateur profite à fond de tous les moyens mis à sa disposition (pourtant pas nombreux) pour emballer son affaire de la manière la plus sincère possible afin d’offrir à son audience la bobine la plus cool où de méchants cons nazis, bornés et convaincus des bienfaits de leurs méthodes, affrontent de méchants cons ricains autosuffisants aux combines de propagande plus que douteuses. Bref, ici tout le monde en prend pour son grade, comme ça pas de jaloux. Jamais prétentieux dans sa démarche ni dans l’exécution de son film, Timo Vuorensola s’amuse donc comme un p’tit fou à préparer son invasion, comme un enfant qui construirait une base Lego géante tout en cherchant le raccourci le plus bête pour envoyer ses GI Joe tout casser, en n’oubliant surtout pas de nous faire une bataille spatiale totalement nawak (dans son propos) au milieu de tout ça. Bien sûr, le manque de moyens empêche le jeune metteur en scène d’assurer un spectacle digne d’un blockbuster hollywoodien, mais la sincérité de son entreprise excuse vraiment toutes les petites fautes que l’on pourrait y trouver. On évitera par contre de rentrer dans la polémique stérile circulant autour du film et son exploitation de l’image parodique des nazis en se contentant juste de vous dire que si vous avez envie de vous poiler, de passer 1h30 en compagnie d’un aspirant führer, d’un savant fou à la tête d’Einstein, d’un héros black dépigmenté, d’une nunuche blonde au costume SM (on en passe et des meilleures), vous savez ce qu’il vous reste à faire : découvrir ce film de fan, fait pour les fans (et en plus produit par les fans). Que demander de plus? (merci www.filmdeculte.com)
Séance unique «you tube fait son cinéma» vendredi 21 Février à 21h Et si on vous disait que les critiques de film n’étaient pas tous journalistes ? Que sur un site Internet appelé You Tube on trouve aussi des gens qui aiment le cinéma ? Sept de ces « You Tubeurs » ont accepté la difficile mission de chroniquer ce film atypique au moyen de critiques, d’analyses ou tout simplement de sketches vidéos, loin, très loin des canons de la critique cinéma. Alors attendez-vous à des surprises avec nos invités qui viennent des quatre coins de France avec leurs productions pour montrer que sur You Tube aussi on fait son cinéma ! en partenariat avec START PROD 22
Les films soirée en partenariat et animée par
Se battre Film français de Jean-Pierre Duret et Andréa Santana (2014- 1h33min - dcp)
Aujourd’hui, pour plus de 13 millions de Français, la vie se joue chaque mois à quelques euros près. Derrière ces statistiques, se livrent au quotidien des combats singuliers menés par des hommes et des femmes qui ont la rage de s’en sortir et les mots pour le dire. À leurs côtés, des bénévoles se donnent sans compter pour faire exister un monde plus solidaire…
« Au départ de ce film il y a le constat, ressenti chaque jour un peu plus, que nous sommes engagés aujourd’hui sur la voie d’une société à deux vitesses, comme si nous en acceptions déjà l’évidence : en effet, selon le Médiateur de la République, 13 millions de français (qu’il nomme les invisibles), ont des fins de mois difficiles et sont en situation de fragilité, déclassés et marginalisés. Ils survivent au quotidien et ce combat se joue dans une indifférence quasi générale. Dans le bruit médiatique de la crise, leurs voix et leurs visages s’estompent, ils ne comptent plus. Nous nous sommes installés plusieurs mois à Givors, une ville de province de 20 000 habitants. Nous avons voulu regarder au plus près ces visages devenus si lointains, écouter leurs mots. »
Avant première (sortie nationale le 5/03) vendredi 21 Février à 20h soirée débat « se battre... »
en présence du réalisateur Jean-Pierre Duret tarif unique : 4€
23
La nuit « POPCORN » RETOUR VERS LE FUTUR - Hé, attendez un peu, Doc. Est-ce que j’ai bien entendu ? Vous dites que vous avez fabriqué une machine à voyager dans le temps… à partir d’une DeLorean ? - Faut voir grand dans la vie ! Quitte à voyager dans le temps au volant d’une voiture, autant en choisir une qui ait de la gueule ! Marty Mc Fly, Emmett « Doc » Brown & Einstein s’affichent à nouveau sur grand écran et en VOST s’il vous plait pour une intégrale popcorn de folie. Pour cette nuit qui va fleurer bon le vinyle et la gomina, avis à tous les Pierre pour qu’ils enfilent leurs slips mauves... Nom de Zeus c’est tipar pour 2.21 gigowatts de bonheur vintage ! PS : au fait c’est quoi un gigowatt ?
RETOUR VERS LE FUTUR Film américain de Robert Zemeckis (1985 - 1h56min - VOST - dcp) avec Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson...
Le jeune Marty McFly mène une existence anonyme auprès de sa petite amie Jennifer, seulement troublée par sa famille en crise et un proviseur qui serait ravi de l’expulser du lycée. Ami de l’excentrique professeur Emmett Brown, il l’accompagne un soir tester sa nouvelle expérience : le voyage dans le temps via une DeLorean modifiée.
RETOUR VERS LE FUTUR II Film américain de Robert Zemeckis (1989 - 1h47min - VOST - dcp) avec Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson...
Lors de son premier voyage en 1985, Marty a commis quelques erreurs. L’avenir qu’il s’était tracé n’est pas si rose, et son rejeton est tombé sous la coupe du voyou Griff Tannen, qui veut régner sur la ville. En compagnie de son ami Emmett « Doc » Brown et de sa fiancée Jennifer, Marty va devoir entreprendre un voyage vers le futur, pour tenter de donner un peu plus de moralité à son héritier.
RETOUR VERS LE FUTUR III Film américain de Robert Zemeckis
SOIRÉE POPCORN Saison 3 Ep 6 vendredi 28 février à 21h
popcorn à volonté + bonus vidéo + concours de costume
7 , 50 € 24
prévente des places à partir du 12/02 (attention prévoir une pièce de 2€ (ou 2 de 1, etc...) pour la consigne du gobelet popcorn recyclable)
www.mescouillesdanstonslip.com
(1990 - 1h59min - VOST - dcp) avec Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Thomas F. Wilson...
Après son voyage mouvementé entre passé, présent et futur, Marty McFly apprend par une lettre vieille de cent ans que son vieil ami Emmett « Doc » Brown se serait crashé en 1880 au volant de sa DeLorean, restant ainsi prisonnier du far-west, sous la menace de Buford « Molosse » Tannen qui s’est juré de le tuer. Il n’a que cinq jours pour retrouver Doc et le ramener vivant vers le présent...
Les films à partir du 26 février
The Grand Budapest Hotel
Film américain de Wes Anderson (2014 - 1h40min - VOST - dcp) avec Ralph Fiennes, Tony Revolori, Saoirse Ronan, Jude Law, Bill Murray, Léa Seydoux, Mathieu Amalric, Adrien Brody, Tilda Swinton...
Après avoir ouvert la 65ème édition du Festival de Cannes avec son film de troupe Moonrise Kingdom, c’est un autre festival de cinéma de renom, celui de Berlin, qui fait confiance au génial Wes Anderson en ouvrant sa 64ème édition avec son nouveau film The Grand Budapest Hotel. Embargo festivalier oblige nous ne l’avons pas encore vu à l’heure où nous écrivons ces lignes. Même si le dicton célèbre annonce « jamais deux sans trois »*, gageons que le comité de sélection de la Berlinale (les seuls à voir vu le film pour le moment) annonce ce nouvel opus comme une immense partie de Cluédo étourdissante, drôle et haletante. Pendant l’entre-deux guerres, le légendaire concierge d’un grand hôtel parisien et son jeune protégé se retrouvent impliqués dans une histoire mêlant le vol d’un tableau de la Renaissance, la bataille pour une énorme fortune familiale, et le lent puis soudain bouleversement qui transforme l’Europe en cette première moitié de XXème siècle… * La Berlinale avait déjà accueilli deux de ses précédents longs-métrages, La Famille Tenenbaum en 2002 et La Vie aquatique en 2007.
25
Phantom of the Paradise
à partir du 26 février Film américain de Brian De Palma (1975 - 1h32min - VOST - dcp - Version restaurée) avec Paul Williams, William Finley, Jessica Harper... Interdit aux moins de 12 ans
Winslow Leach, jeune compositeur inconnu, tente désespérément de faire connaître l’opéra qu’il a composé. Swan, producteur et patron du label Death Records, est à la recherche de nouveaux talents pour l’inauguration du Paradise, le palais du rock qu’il veut lancer. Il vole la partition de Leach, et le fait enfermer pour trafic de drogue. Brisé, défiguré, ayant perdu sa voix, le malheureux compositeur parvient à s’évader. Il revient hanter le Paradise... Phantom of the Paradise emprunte la forme extravagante d’un opéra rock fantastique et plonge dans la démesure visuelle la plus totale. Mais attention ce n’est pas un simple film culte et kitsch, puisque Phantom… reste, au-delà de son décorum et de sa musique disco, un vrai film de cinéaste. En grand paranoïaque, De Palma s’identifie à son anti-héros, fantasme de l’artiste génial et méconnu dépossédé de son œuvre par l’industrie hollywoodienne. Le film emprunte à la littérature (Le Fantôme de l’Opéra, Le Portrait de Dorian Gray, La Belle et la Bête, Faust), et cite Psychose (la scène de la douche détournée de manière hilarante) et Le Cabinet du docteur Caligari. Débordant d’émotions contradictoires, de l’humour potache au romantisme noir, de l’amour fou au Grand Guignol, Phantom… est le grand film de notre adolescence, mais aussi un chef-d’œuvre de ce cinéma adolescent. séan (merci Olivier Père !)
Jeudi 27 février à 20h
Wrong cops Film français de Quentin Dupieux (2014 - 1h25min - VOST - dcp) avec Mark Burnham, Marilyn Manson, Eric Judor...
Los Angeles 2014. Duke, un flic pourri et mélomane, deale de l’herbe et terrorise les passants. Ses collègues au commissariat: un obsédé sexuel, une flic maître chanteur, un chercheur de trésor au passé douteux, un borgne difforme se rêvant star de techno… Leur système fait de petites combines et de jeux d’influence se dérègle lorsque la dernière victime de Duke, un voisin laissé pour mort dans son coffre, se réveille… Voici le nouvel opus déjanté de Quentin Dupieux, une histoire de dope vendu dans des rats scotchés, de slip kangourou pas tout à fait net, de flic qui urine sous les yeux de Marylin Manson, de porno gay, de maitres chanteurs pas franchement doués et bien évidemment de musique électro signé Mr Oizo.
séance de minuit en avant première (sortie nationale le 19/03)
vendredi 21 Février à 0h00 26
Les films American Bluff
10 nominations aux Oscars 2014
à partir du 26 février
Film américain de David O. Russell (2014- 2h17min - VOST - dcp) avec Christian Bale, Bradley Cooper, Amy Adams, Jeremy Renner, Jennifer Lawrence...
Après ses excellents Roi du désert et Fighter et son franchement moyen Happiness Therapy, David O Russel revient au top de sa forme avec cette plongée très glam dans l’Amérique des années disco au cœur d’une affaire de corruption ou se mélangent FBI, escrocs et quelques mafieux. Entre fiction et réalité, American Bluff nous plonge dans l’univers fascinant de l’un des plus extraordinaires scandales qui ait secoué l’Amérique dans les années 70. Un escroc particulièrement brillant, Irving Rosenfeld, et sa belle complice, Sydney Prosser, se retrouvent obligés par un agent du FBI, Richie DiMaso, de nager dans les eaux troubles de la mafia et du pouvoir pour piéger un homme politique corrompu, Carmine Polito. Le piège est risqué, d’autant que l’imprévisible épouse d’Irving, Rosalyn, pourrait bien tous les conduire à leur perte…
à partir du 26 février
6 nominations aux Oscars 2014
Dallas Buyers Club
Film américain de Jean-Marc Vallée (2014 - 1h57min - VOST - dcp) avec Matthew McConaughey, Jennifer Garner, Jared Leto...
1986, Dallas, Texas, une histoire vraie. Ron Woodroof a 35 ans, des bottes, un Stetson, c’est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il lui reste 30 jours à vivre.Révolté par l’impuissance du corps médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels. Au fil du temps, il rassemble d’autres malades en quête de guérison : le Dallas Buyers Club est né. Mais son succès gêne, Ron doit s’engager dans une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales. C’est son combat pour une nouvelle cause...et pour sa propre vie. Étrangement méconnue, l’histoire de Ron Woodroof est pourtant vraie. Au milieu des années 80, alors que l’Amérique apprenait la mort de Rock Hudson, ce Texan pur souche déjoua tous les diagnostics et resta sept ans en vie alors que les médecins ne lui donnaient qu’un mois. À travers le parcours édifiant d’un redneck homophobe qui a vaincu ses préjugés pour se réinventer en dealer philanthrope, le toujours étonnant JeanMarc Vallée (le génial C.R.A.Z.Y., le râté Café de Flore) retrace la prise de conscience du pays tout entier face au virus. Là où de nombreux cinéastes seraient tombés dans le panneau du drame solennel « inspiré de faits réels », le réalisateur a choisi l’option la plus courageuse : autoriser son film, malgré le poids du sujet, à fonctionner comme un divertissement décomplexé où l’humour a le droit de côtoyer la douleur et où les thèmes, aussi importants soient-ils, n’interdisent pas une mise en scène audacieuse. Lorsque l’émotion prend le dessus, l’impact est d’autant plus fort que Vallée a eu l’intelligence rare de ne jamais s’apitoyer sur ses personnages. (merci Première !) 27
Rétrospective
Éric Rhomer
jeudi 6 à 15h45 / dimanche 9 à 19h30 / lundi 10 à 15h45
La Collectionneuse
Film français de Éric Rohmer
Éric Rohmer en quelques mots... Éric Rohmer est un réalisateur français, né à Tulle en Corrèze en 1920 et mort en 2010 à Paris. Il a réalisé au total 23 longs métrages qui constituent une œuvre atypique et personnelle, en grande partie organisée en trois cycles : les Contes moraux, les Comédies et proverbes et les Contes des quatre saisons. Considéré avec Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol et Jacques Rivette comme l’une des figures majeures de la Nouvelle Vague, il a obtenu en 2001 à la Mostra de Venise un Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière. Comme ses camarades de la Nouvelle Vague, Éric Rohmer a commencé sa carrière dans le cinéma comme critique. Après avoir rédigé ses premiers articles à la fin des années 1940, il rejoint les Cahiers du cinéma peu après leur création au début des années 1950. Il est rédacteur en chef de la revue de 1957 à 1963. Parallèlement à sa carrière de critique, il réalise des courts métrages et son premier long métrage Le Signe du lion en 1959. Évincé des Cahiers du cinéma par Jacques Rivette en 1963, il travaille pour la télévision scolaire, pour laquelle il réalise des films pédagogiques. Dans le même temps, il entame la réalisation de ses Six contes moraux et s’assure une indépendance financière en créant avec Barbet Schroeder sa propre société de production Les films du losange. Il rencontre un premier succès d’estime en 1967 avec La Collectionneuse puis accède à une notoriété internationale avec les trois films suivants : Ma nuit chez Maud (1969), Le Genou de Claire (1970) et L’Amour l’après-midi (1972). Au cours des années 1980, après deux films d’époque, adaptés d’œuvres littéraires (La Marquise d’O… et Perceval le Gallois), il réalise les six films du cycle Comédies et proverbes puis au cours des années 1990 le cycle des Contes des quatre saisons. Dans les années 2000, il revient à la réalisation de films d’époque avec un film sur la Révolution française (L’Anglaise et le Duc, 2001), un film sur une histoire d’espionnage dans les années 1930 (Triple agent) et une adaptation de l’Astrée (Les Amours d’Astrée et de Céladon).
28
(1967 - 1h30min - dcp) avec Patrick Bauchau, Haydee Politoff, Daniel Pommereulle...
La collectionneuse, c’est Haydée, une jeune fille qui aime jouir de la vie en toute simplicité et qui « collectionne » les garçons. Confrontés à elle lors d’un séjour à la campagne, deux dandys sûrs de leurs convictions sont à la fois séduits et rebutés. Daniel et Adrien ne parviendront finalement qu’à effleurer du doigt l’insaisissable Haydée, que le cinéaste assimile dès le prologue à la nature par le biais de superbes plans du corps de l’adolescente se promenant sur la plage. jeudi 20 à 19h / vendredi 21 à 11h50 / lundi 24 à 19h
Le Genou de Claire
Film français de Éric Rohmer (1970 1h50min - dcp) avec Jean-Claude Brialy, Laurence de Monaghan, Aurora Cornu...
Jérôme, trente-cinq ans, attaché d’ambassade, se rend près d’Annecy pour vendre la propriété familiale. Il y retrouve une ancienne amie, Aurora, romancière qui lui présente son hôtesse, Mme Walter, dont la fille Laura est une jeune lycéenne de seize ans. Après son départ Laura clame qu’elle est amoureuse de Jérôme, mais ce dernier va se laisser séduire par son amie Claire, dont il admire les genoux. Le Genou de Claire est l’avant-dernier volet des Six Contes moraux d’Eric Rohmer. mercredi 12, vendredi 14 et lundi 17 à 12h / jeudi 13 et mardi 18 à 18h
Pauline à la plage
Film français de Éric Rohmer (1983 - 1h35min - dcp) avec Arielle Dombasle, Amanda Langlet, Pascal Greggory...
Marion, styliste à Paris, et Pauline, sa jeune cousine, passent leurs vacances dans une station balnéaire normande. Elles y rencontrent Pierre, amoureux de Marion, Henri, un ethnologue divorcé et séduisant, ainsi que Sylvain, adolescent à la recherche d’une fille de son âge. Des intrigues amicales et amoureuses vont naître entre ces différents personnages.
Les films jeudi 27 à 17h30 / samedi 1er à 11h40
Perceval le Gallois
Film français de Éric Rohmer (1979 - 2h20min - dcp) avec Fabrice Luchini, André Dussollier, Marc Eyraud...
Le jeune Perceval rêve de devenir chevalier. Il quitte le château de sa mère et se rend à la cour du roi Arthur. Il apprend le maniement des armes, venge la reine d’une offense et décide de retourner chez lui. Sur son chemin surgit un bien étrange château où il est invité à demeurer.
... et au France Ma nuit chez Maud Film français de Éric Rohmer (1974 - 1h50min - dcp) avec Jean-Louis Trintignant, Françoise Fabian, Marie-Christine Barrault... Un ingenieur goûtant le calme d’une ville de province éprouve une très grande attirance pour une jeune femme indépendante. Dans la série des Six contes moraux, troisième volet.
Conte d’été Film français de Éric Rohmer (1996 - 1h53min - dcp) avec Melvil Poupaud, Amanda Langlet, Gwenaëlle Simon... Un jeune homme qui attend son amie pendant des vacances d’été à Dinard fait la connaissance de deux autres jeunes filles. Entre les trois, le coeur de Gaspard balance-t-il vraiment ?
29
Du côté des enfants
Les horaires des films à destination du jeune public sont signalés en vert dans les grilles en pages centrales
Le Manoir magique Film belge de Ben Stassen et Jérémie Degruson (2014 - 1h25min - dcp)
6 ans
Tonnerre, un jeune chat, a été abandonné par sa famille. Seul et perdu, il trouve refuge dans un mystérieux manoir appartenant à Lorenz, un magicien retraité. Très vite, Tonnerre se sent comme chez lui dans cette maison enchantée, remplie de petits personnages aussi étranges qu’amusants... Mais lorsque son hôte, Lorenz, est envoyé à l’hôpital, son neveu essaie par tous les moyens de vendre la maison sans que son oncle ne s’en aperçoive. C’est alors que Tonnerre a une idée des plus surprenantes : transformer leur manoir en maison hantée ! La résistance s’organise avec l’aide de ses petits compagnons.
jusqu’au 9 février
Tante Hilda !
Tarifs Abonnement (validité 30 juin 2015) 5,20 € la place
Carte 10 places (Carte : 52 € )
Carte 5 places (Carte : 34 € )
6,80 € la place 4 € la place
Carnet 2 > 18ans (5 tickets : 20 € )
5,20 €
Carnet collectivité (20 billets : 104 €)
Tarif avant 13h & 22h Tarif réduit / Plein tarif Tarif - 18 ans // Supplément 3D
la place
5 € la place 6,90 € la place 8,90 € la place 4 € la place 2€
/ tous les jours pour les étudiants, séniors, chômeurs... et pour tous le mercredi toute la journée // sur présentation d’un justificatif
Le Méliès accepte :
Film français de Jacques-Rémy Girerd, Benoît Chieux (2014 - 1h25min - dcp) avec les voix de
Josiane Balasko, Sabine Azéma, François Morel...
Tante Hilda, amoureuse de la nature, conserve dans son musée végétal des milliers de plantes du monde entier. Beaucoup sont en voie de disparition. Parallèlement, une nouvelle céréale, Attilem, mise au point par des industriels, se cultive avec si peu d’eau, sans engrais, et produit des rendements si prodigieux, qu’elle apparaît comme la solution miracle pour enrayer la faim dans le monde et prendre le relais du pétrole dont les réserves s’épuisent. Mais la catastrophe n’est pas loin…
6 ans
à partir du 12 février
MINUSCULE
Prochainement Diplomatie
Film franco-allemand de Volker Schlöndorff avec André Dussollier, Niels Arestrup, Burghart Klaußner...
à partir du 5 mars
Monuments Men
Film américain de George Clooney avec George Clooney, Matt Damon, Bill Murray...
à partir du 12 mars
Film français de Thomas Szabo et Hélène Giraud (2014 - 1h29min - dcp)
3 ans 30
Dans une paisible forêt, les reliefs d’un piquenique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin: une boîte de sucres! C’est dans cette tourmente qu’une jeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges... Dire que nous sommes fans de la série télé Minuscule à la rédaction est un euphémisme. La joie d’apprendre qu’un film de cinéma était en chantier fut par conséquent immense. Le résultat est à la hauteur de nos attentes ; nos minuscules héros affrontent avec brio le défi du grand écran.
à partir du 26 février
Wrong cops
Film français de Quentin Dupieux avec Mark Burnham, Marilyn Manson, Eric Judor ..
à partir du 19 mars
Her
Film américain de Spike Jonze avec Joaquin Phoenix, Scarlett Johansson, Amy Adams ..
à partir du 19 mars
Notre coup de
b
prochaine gazette disponible le 1er mars
Ida
à partir du 12 février Film polonais de Pawel Pawlikowski (2014 - 1h20min - VOST - dcp) avec Agata Kulesza, Agata Trzebuchowska, Dawid Ogrodnik....
C’est un film irréel de beauté et de lumière sur un épisode appartenant pourtant aux ténèbres de l’Histoire. Nous sommes en 1962, dans la Pologne communiste à peine sortie du joug stalinien. Une Pologne toujours aussi marquée par le poids de l’Église catholique, rempart de l’identité polonaise depuis cent cinquante ans, successivement face aux envahisseurs russes orthodoxes ou prussiens protestants, et désormais face au matérialisme socialiste. C’est d’ailleurs un couvent que l’on découvre dans les premières superbes images en noir et blanc. Un couvent noyé sous la neige, austère et oppressant. La toute jeune Anna, une orpheline, s’apprête à prononcer ses vœux. Mais avant cela, la mère supérieure doit annoncer à la novice qu’elle a non seulement une famille, en l’occurrence une tante prénommée Wanda – qui apparemment ne s’est jamais réellement inquiétée d’elle –, mais qu’elle s’appelle en fait Ida et qu’elle est d’origine juive, ses parents ayant disparu dans le tourbillon de la Shoah dans des circonstances jamais élucidées. Un choc pour la jeune fille dont la vie semblait toute tracée dans la voie du Christ et qui, du jour au lendemain, décide d’aller à la rencontre de cette tante indigne et de remonter le fil de l’histoire douloureuse de sa famille, un parcours qui va vite se transformer en road movie à travers la Pologne et vers l’indicible… La quête de la jeune nonne va être l’occasion de révéler la lâcheté ordinaire, celle de ces bons Polonais catholiques qui avaient dans le meilleur des cas assisté passivement au génocide et dans le pire y avaient collaboré de manière plus ou moins active, dans un pays où l’antisémitisme n’avait pas attendu l’arrivée des nazis pour prospérer. Une histoire oubliée sur l’autel de la réconciliation nationale au profit du mythe du peuple polonais résistant à l’occupant. Mais Paweł Pawlikowski a eu l’intelligence de ne pas tomber dans la simple dénonciation de la culpabilité polonaise. Il montre toute la complexité de la société d’après-guerre, qui voudrait tourner la page sans le pouvoir jamais. Cette complexité est puissamment incarnée dans le personnage de Wanda, Juive marquée à vie par le massacre de ses proches mais devenue, au lendemain de la guerre, procureure des grandes purges staliniennes et bourreau à son tour, tout en imposant ses choix de femme libre et libérée dans une société enfermée dans le carcan religieux. Et le film repose sur la confrontation passionnante des deux figures féminines, remarquablement interprétées par deux comédiennes venues d’horizons très différents : la grande comédienne de théâtre Agata Kulesza, qui donne au personnage de Wanda toutes les modulations de son désespoir teinté d’ironie dramatique, et la débutante Agata Trzebuchowska, choisie sur sa seule aura pour incarner Ida, et dont l’intensité dramatique, tout en émotion retenue, contraste avec le visage angélique de vierge boticellienne. Pawel Pawlikowski fait des choix de mise en scène radicaux, qui mettent splendidement en valeur aussi bien les personnages que les paysages tristes et surannés de la Pologne des années soixante : un noir et blanc épuré, un format d’image carré qu’affectionnaient les réalisateurs de l’entre-deux-guerres, une composition de chaque plan au cordeau, le choix d’une bande-son décalée, le jazz de John Coltrane contrebalançant la gravité du film… Séance “Et après...” Pawlikowski, cinéaste polonais devenu britannique d’adoption (les excellents Transit Palace et Summer of Love), est revenu au pays pour un coup de maître. Chaque dernier mardi du mois, après la séance, au Mélies Café, viens échanger autour (merci Utopia !) d’un verre et voir ce qui nous reste du film.... Rendez-vous le 25/02 après la séance de 19h20
Le Méliès cinéma indépendant 10 place Jean Jaurès 42000 Saint-Etienne
contact@lemelies.com / www.lemelies.com / www.facebook.com/CinemaLeMeliesSaintEtienne