Gazette Méliès #95 - Juin 2014

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4 juin > 1er juillet

N°095

juin 2014

tristesse club Film français de Vincent Mariette (2014 - 1h30min - dcp) avec Ludivine Sagnier, Laurent Lafitte, Vincent Macaigne...

Si vous aimez les jeux de pistes, les vieilles Porsche, les sœurs qui n’en sont pas, les pères pas vraiment morts, les lacs et leurs secrets, alors bienvenue au club. Léon et Bruno, deux frères, reviennent dans leur ville natale pour les funérailles de leur père. Arrivés sur place, ils ne trouvent rien, excepté une fille étrange, Chloé. Cette dernière prétend être leur demi-sœur. Intrigués par cette révélation, les deux frères vont tenter d’en apprendre davantage. C’est alors qu’ils vont se retrouver dans une intrépide histoire, remplie d’aven-

tures rocambolesques et de secrets. Ne vous fiez pas qu’à son titre, car Tristesse Club est une vraie comédie aux dialogues aussi drôles qu’acérés. Du rire d’abord, de la tristesse ensuite, car il en sera bien entendu aussi un peu question avec cette apparente absence de deuil qui révèle des blessures plus enfouies chez nos deux frangins pas piqués des hannetons. Une comédie douce-amère donc, un peu belge sur les bords, bien qu’elle nous entraîne sur les route ensoleillées de Haute-Savoie. Comédie, douceur, amertume et road movie,

4 juin > 1er juillet voilà le programme de ce film mené tambour battant dont le titre met en valeur à la fois le sujet du longmétrage et sa tonalité : là où il est question de mort, de deuil et de drame familial, le film marque sa différence en prenant un ton résolument léger ! Tant dans l’humour que dans l’esthétique de certains plans, vous ne manquerez sûrement pas de penser à Wes Anderson… et d’ailleurs, Vincent Macaigne ne serait-il pas une sorte de Bill Murray français ?

Horaires des films en pages centrales



Les films

Sommaire

Les Drôles de poissons-chats

Adieu au language

p.23

Baby Cart 1 & 2

p.4

Bird People

p.9

Black Coal

jusqu’au 17 juin

b

p.32

Comme le vent

p.16

Capelito et ses amis

p.30

Computer Chess

p.10

Conversation avec Chomsky p.7 Deux jours, une nuit

p.6

Gaudi, Le Mystère de...

p.10

Good Morning England

p.27

Jersey Boys

p.21

Khumba

p.30

La Princesse Kaguya

p.25

La Ritournelle

p.14

Le Procès de V. Amsalem

p.24

Le Vieux qui ne voulait...

p.5

Les Dents de la mer

p.26

Les Drôles de poissons-chats p.3 Les Poings contre les murs

p.8

Les rencontres du cinéma indépendants

p.28/29

Les Trois soeurs du Yunnan

p.22

Maïdan

p.11

Man From Tomorrow

p.12

Maps To The Stars Résistance naturelle The Homesman The Rover Tristesse Club

p.4 p.13 p.4

Film mexicain de Claudia Sainte-Luce (2014 - 1h29min - VOST- dcp) avec Ximena Ayala, Lisa Owen, Sonia Franco...

Quel titre alléchant à l’image de ce bien joli film frais, joueur et émouvant. Il est en effet difficile de ne pas être conquis par cette comédie douce-amère , centrée sur la famille tant elle distille de tout son long un pur bonheur aux 5 sens du spectateur par son grand mélange de rire tout en gravité. Claudia a 22 ans et vit seule dans une grande ville du Mexique. Une nuit, elle atterrit aux urgences pour une crise d’appendicite. Elle se lie d’amitié avec Martha, qui occupe le lit voisin. Martha a 46 ans, 4 enfants, et une inépuisable joie de vivre. A sa sortie de l’hôpital, Martha invite Claudia à habiter chez elle. D’abord désorientée par l’organisation chaotique de la maisonnée, Claudia trouve progressivement sa place dans la tribu. Et tandis que la santé de Martha s’affaiblit, le lien de Claudia avec chaque membre de la famille se renforce jour après jour… L’histoire autobiographique d’une rencontre, de l’adoption sentimentale de Claudia par cette famille fouillie, paumée, mais si accueillante. Une famille tumultueuse et soudée où l’on rigole de tout et de tous, qui va s’accrocher ensemble à la vie plutôt qu’à sa fatalité. Profiter du moment présent, tous ensemble sans compromis, entièrement et pleinement. Une manière élégante de ne pas s’apitoyer sur son sort, et d’en ressortir plus fort. C’est un hommage à ces personnes exceptionnelles qui, même au bout du rouleau, se passionnent pour la vie. C’est un film touchant et beau, dont en ressort avec l’envie de profiter de chaque seconde qui nous est offerte.

p.15 p.1

Ugly

p.11

Under The Skin

p.24

Xenia

p.16

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Prix d’interprétation féminine pour Julianne Moore - Cannes 2014

Maps to the Stars

jusqu’au 17 juin

Film canadien de David Cronenberg (2014 - 1h51min - VOST- dcp) avec Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson, John Cusack...

A Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star ; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités ; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice. La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité. Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchainement des pulsions et l’odeur du sang.

The Homesman

jusqu’au 17 juin Film américain de Tommy Lee Jones (2014 - 2h02min - VOST- dcp) avec Tommy Lee Jones, Hilary Swank, Meryl Streep, Hailee Steinfeld...

Vers la fin du XIXème siècle, dans une minuscule bourgade du Nebraska, trois femmes sont devenues folles et doivent être conduites dans l’Iowa pour y être recueillies et soignées. Une femme accepte de se charger de cette mission au long cours. Mary Bee Cuddy, c’est son nom, est une fermière indépendante et forte tête qui s’occupe seule de sa petite exploitation. Sans véritable attache, elle n’a ni mari ni enfant et, contre l’avis des quelques bigotes du village qui s’offusquent qu’une femme puisse être en charge d’une telle responsabilité, elle s’embarque dans cette aventure dont elle comprendra très vite qu’elle en avait sous-estimé la rudesse. Par hasard et par nécessité, elle s’adjoint les services d’un vagabond, Georges Briggs, qu’elle sauve in extremis d’une mort certaine par pendaison. Le couple est on ne peut plus mal assorti : elle est une femme de principe, droite et loyale ; il est un rustre, n’a que peu de parole et son honneur se niche parfois là où on ne l’attend pas… Il n’empêche qu’ils vont devoir ensemble affronter maints obstacles et apprendre l’un de l’autre avant d’arriver à destination...

dimanche 8 juin à 21h

Interdit aux moins de 12 ans

dimanche 8 juin à 19h30

BABY CART 1 LE SABRE DE LA VENGEANCE Film japonais de Kenji Misumi (1972 - 1h23min - VOST - 35mm) Ogami Itto est le bourreau du Shogun. Son rôle consiste à décapiter les seigneurs déclarés fautifs par le Shogun, décapitation qui vise à mettre un terme aux souffrances du sepukku auquel ils doivent se soumettre. Seul le Shogun et son représentant sont habilités à porter la main sur un seigneur. Le poste d’Itto est particulièrement convoité par le clan Yagyu, les maîtres d’arme du Shogun, clan mené par le tout puissant Retsudo. Ivre de pouvoir, ce dernier trame alors un complot contre Itto, afin de le destituer et de mettre à sa place un membre de son clan. Acculé par de fausses preuves, le bourreau refuse contre toute attente de se soumettre au seppuku et prend la fuite, emportant son fils Daigoro. Commence alors pour lui une longue errance le long d’un chemin de sang... « Un film sublime, un festival de pyrotechnie visuelle et graphique annonçant les jeux vidéo. » Olivier Père pour Les Inrocks

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BABY CART 2 L'ENFANT M ASSACRE Film japonais de Kenji Misumi (1972 - 1h21min - VOST - 35mm) Le clan Kurokuwa demande aux Yagyu d’Akashi de tuer Ogami Itto, les Yagyu d’Edo n’ayant plus le droit de l’approcher suite à la victoire du Lone Wolf dans l’épisode précédent. Les Yagyu d’Akashi sont un clan de femmes, des amazones guerrières à la sauvagerie sans borne. Itto quant à lui, poursuit son chemin d’assassin, et a pour mission de tuer un homme possédant le secret d’une teinture unique. Ce secret, le Shogun veut l’apprendre au détriment du han (fief) qui en est l’actuel détenteur. L’artisan est amené à Edo sous escorte musclée afin d’y livrer son secret. Itto va devoir affronter les légendaires frères Ben, Ten et Rai… Chanbara impur sous influence du western italien au son d’une musique décalée. Grotesque assumé, violence exagérée, combat fantomatique, cadre envahi de circonvolutions psychédéliques… Duels filmés sans autres bruits que celui de la lame qui tranche la chair.


jusqu’au 10 juin au

continuation au cinéma à partir du 11 juin

Les films

Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Film suédois de Felix Herngren (2014 - 1h54min - VOST- dcp) avec Robert Gustafsson, Iwar Wiklander, David Wiberg...

Après une vie bien remplie où il a côtoyé les personnalités les plus influentes de ce monde, Allan Karllson se retrouve dans une maison de retraite, y voyant là sa dernière demeure. Seulement voilà : il est en très bonne santé et les journées lui paraissent longues et ennuyeuses. Le jour de son 100ème anniversaire, il prend la poudre d’escampette en charentaises pour une cavale rocambolesque, certain qu’il n’est pas trop tard pour toutre commencer à zéro. Débute alors une aventure inattendue aux côtés d’un escroc, d’un vendeur de hot-dogs, d’une rousse et d’un éléphant... Il est apparemment impossible selon certains articles littéraires de ne pas avoir entendu parler du roman éponyme dont Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est l’adaptation à l’écran. Alors tout porte à croire qu’au Méliès nous ne lisons pas suffisamment de best-sellers… Qu’à cela ne tienne, pour rattraper notre retard le succès suédois sort au cinéma ! En résulte un road movie où se mêlent situations comiques et anecdotes historiques dans une histoire farfelue délicieusement peuplée de personnages drôles et attachants. Un peu à la manière de Forrest Gump, Allan Karllson traverse le XXème siècle en accomplissant de grandes choses sans le vouloir. Ainsi vous apprendrez qu’il n’y ait pas pour rien dans l’invention de la bombe atomique. Heureusement le film évite le plus souvent les écueils d’une histoire avec un « h » qui rencontrerait l’Histoire avec « H » pour offrir un scénario hilarant pincé d’humour noir et de tendresse.

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jusqu’au 1er juillet

Deux jours, une nuit

Film franco-belge de Jean-Pierre et Luc Dardenne (2014 - 1h35min - dcp) avec Marion Cotillard, Fabrizio Rongione, Olivier Gourmet...

Sandra, aidée par son mari, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder son travail. On croit tout savoir du cinéma des frères Dardenne. Leur manière de commencer leurs films cash au milieu d’une scène, de déployer un récit au suspense crescendo, de ne pas faire incarner un personnage mais de simplement être celui-ci, de parler de ce qui nous touche et nous concerne dans notre quotidien et notre intimité pour enfin livrer 1h30 d’une histoire indispensable et émouvante. Du coup, devant cette évidence, on leur donne des Palmes d’Or. Dans Deux jours, une nuit c’est kif kif : le film est très clairement au-dessus de tout ce qu’on a vu cette année au cinéma. Pas la peine de dérouler le tapis rouge, d’aller faire les zozos sur la Croisette, c’est plié les frangins ont gagné. Sandra a 48 heures pour convaincre 14 collègues. Elle va les voir les uns après les autres en leur répétant inlassablement la même phrase neutre, sans aucune forme de misérabilisme. Une phrase qui met chacun face à un miroir qui est bien sûr aussi le nôtre. Miroir qui tout d’abord jugera de notre courage de dire non ou oui. Juste le dire dans les yeux, pas dans l’interphone. Miroir de notre notion du collectif : continuer à être ce groupe de travail c’est-à-dire considérer que chaque personne qui travaille avec moi est mon égal et mérite autant de rester que moi. Miroir de nos solidarités face à ce monde qui nous abaisse. Miroir enfin de nos valeurs humaines en perdition et de notre capacité à résister. Le film est hautement politique et dit une évidence : la chose politique est désormais entre nos mains. Dans notre petit quotidien et notre attention portée à l’autre (souvent celui juste à côté de nous) et dans notre dignité à garder quelques valeurs. Dans son chemin de croix, Sandra, déjà fragile, se shoote au Xanax pour encaisser les refus des uns mais surtout pour supporter la violence de la générosité des autres. Une prime de 1 000€ qu’on refuse pour voir sa collègue rester, rien de plus (sur)naturel. (Danke Stephane Libs !)

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jusqu’au 9 juin au

continuation au cinéma à partir du 11 juin

Les films

Conversation animée avec Noam Chomsky

Film documentaire français de Michel Gondry (2014 - 1h28min - VOST- dcp) avec Noam Chomsky et Michel Gondry

Conversations avec le linguiste et philosophe américain Noam Chomsky, sur sa vision du monde, de l’homme et de tout ce qui nous entoure, dans une série d’interviews avec Michel Gondry, et animé par la main par ce dernier. Comme on avait déjà pu le voir avec L’Épine dans le cœur, Michel Gondry ne fait pas du documentaire comme les autres. Cette Conversation animée avec Noam Chomsky est littérale : pas de discussion en champ/contre-champ avec Chomsky agrémentée d’images d’archive, mais une succession de séquences animées par son interlocuteur, Gondry, et avec simplement la tête du philosophe et linguiste qui apparaît en médaillon de temps à autre. Comment rendre compte d’un des cerveaux les plus brillants de notre temps, dont l’impact va bien au-delà des bancs de la fac ? De façon totalement décomplexée. Qu’on parle Aristote, Galilée, Descartes ou Newton, des origines du langage ou de l’holocauste, Gondry offre un reflet animé au style enfantin mais qui ne simplifie jamais la complexité de la pensée. Au contraire, l’imaginaire ultra-riche du Français se met à la hauteur de la richesse du propos.

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à partir du 4 > 23 juin

Les Poings contre les murs

Film britannique de David Mackenzie

Interdit aux moins de 12 ans

(2014 - 1h45min - VOST- dcp) avec Jack O’Connell, Ben Mendelsohn, Rupert Friend...

Prix du jury au dernier Festival international du film policier de Beaune plus que mérité pour ce trhiller carcéral de haute volée du Britannique David Mackenzie. Porté par un Jack O’Connell habité par son rôle, le film en impose et s’installe sur le haut du panier de l’histoire du genre. Jeune homme particulièrement agité, Eric passe de façon prématurée de l’environnement carcéral pour adolescents à celui, beaucoup plus sinistre, de la prison pour adultes. Alors qu’il lutte pour s’affirmer face aux surveillants et aux autres détenus, il doit également se mesurer à son propre père, Nev, qui a passé la majeure partie de sa vie derrière les barreaux. Eric et d’autres prisonniers apprennent à canaliser la rage qui est la leur, tout en découvrant les nouvelles règles de la survie en prison. Certaines forces y sont à l’œuvre et, constamment, menacent de le détruire… David Mackenzie apporte ici un nouveau souffle au film de prison, genre très codifié qui se laisse souvent aller à la vulgaire photocopie des grands classiques, de La Grande Evasion à Un prophète en passant par Midnight Express. S’il n’évite pas (et heureusement d’ailleurs, car c’est souvent ce qui en fait le sel) les rapports de force entre détenus au sein de l’enceinte sécurisée, Mackenzie y ajoute un peu plus de matière, donnant une vraie tonalité à son œuvre. Son petit plus ? Aborder les relations (épineuses) entre un père et son fils détenus dans la même geôle. Eric (la découverte Jack O’Connell !) retrouve donc son paternel Nev (l’excellent Ben Mendelsohn, Pope Cody dans Animal Kingdom), condamné à purger une peine de prison à perpétuité. Père et fils se connaissent à peine puisque Nev est en cabane depuis le plus jeune âge de sa progéniture. Eric, sans point de repère, a fini par mal tourner, au point de s’être fait incarcérer pour meurtre. Mais est-ce si simple que cela ? Car, même s’ils se passent en milieu carcéral, la (re-)découverte et le relationnel père-fils sont ici particulièrement bien traités et font décoller le film très, très haut : c’est une vraie réussite, et du coup tout le film en impose ! 8


Les films 4 > 17 juin au

continuation au cinéma à partir du 18 juin

Bird People

Film français de Pascale Ferran (2014 - 2h08min - dcp) avec Anaïs Demoustier, Josh Charles, Roschdy Zem...

I’m like a bird, I’ll only fly away… 8 ans après l’immense success story de sa Lady Chatterley, la réalisatrice Pascale Ferrand revient, avec un film aussi libre que puissamment politique ; l’un des films les plus incroyablement culottés et audacieux depuis longtemps. Une œuvre majeure qui laissera autant perplexe que bouche-bée. L’histoire se déroule en région parisienne entre un aéroport et un hôtel international de la zone aéroportuaire. Toutes sortes de gens sont là, de passage ou parce qu’ils vivent ou travaillent sur la zone. Le film, très contemporain, est une tentative de description du monde d’aujourd’hui, mais aussi des espoirs et des rêves de chacun, et allie un environnement social marqué à l’irruption du surnaturel… Un instant de pure mise en scène où tout bascule, et le film décolle alors littéralement !

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C’est LE super rendez-vous de toutes les bonnes salles de la Loire ! Chaque semaine, venez épancher votre soif de découverte... Cette programmation alternative est née du constat qu’il devenait de plus en plus difficile de défendre un cinéma dit « différent », un cinéma qui sort des sentiers battus et qui regroupe pourtant énormément d’œuvres de qualité capable de vous emballer chers spectateurs. La cerise sur le gateau vous offre donc un film chaque semaine proposé à hauteur de 3 séances fixes au Méliès (le vendredi à 14h, le dimanche à 11h et le lundi à 20h) + des séances dans les cinémas ligériens partenaires (Cin’Etoile à St Bonnet le Chateau, Majestic à Firminy et Chaplin à Rive de Gier). Sous ce label nous vous offrirons ainsi la possibilité de voir des films singuliers, rares, voire inédits, dans les meilleures conditions, à savoir au cinéma. Étonnants, atypiques, bizarres… Les films présentés sous ce label seront issus de tous les genres. Du fantastique au drame, l’expérimental côtoiera aussi bien le documentaire que le conte poétique, pour le plaisir de tous. Courez-y les yeux fermés vous y ferez de très belles rencontres !

Computer Chess Film américain de Andrew Bujalski (2014 - 1h32min - VOST - dcp) avec Patrick Riester, Wiley Wiggins, Myles Paige...

vendredi 6/06 à 14h dimanche 8/06 à 11h & lundi 9/06 à 20h

Voici une comédie loufoque et subtilement nonsensique sur un concours d’échecs des ordinateurs : tout un programme ! Si peu de gens connaissent Andrew Bujalski de notre côté de l’Atlantique, il n’en demeure pas moins le parrain du fameux mouvement US mumblecore*. Cette veine comique indé qui met en général en scène des êtres introvertis d’apparence ingrate qui patinent dans la semoule, antithèses des super-héros des blockbusters, souvent appelés nerds avant d’être revalorisés sous l’étiquette actuelle de geeks. Et justement, Computer Chess, c’est un peu « la revanche des nerds ». Ce qui était considéré il y a vingt ans comme le summum du ringardisme devient ici un vecteur de folie douce et d’humour subtil. Un nouvel exotisme. Au début des années 80, un congrès de binoclards est réuni pour un championnat d’échecs des ordinateurs dans un hôtel lambda. Combat de coqs version technoïde : chaque informaticien arrive avec son programme chéri qu’il lance dans l’arène virtuelle – ou presque, puisque les pièces du jeu sont déplacées manuellement (d’après les indications des ordinateurs). Eh oui, ça, c’était avant… * L’expression mumblecore a été forgée en 2005, lors du festival de film South by Southwest, par Eric Masunaga, un ingénieur du son travaillant avec Bujalski.

vendredi 13/06 à 14h dimanche 15/06 à 11h & lundi 16/06 à 20h

Gaudi, Le Mystère de la Sagrada Familia Film documentaire suisse de Stefan Haupt (2013 - 1h29min - VOST - dcp) avec Jaume Torreguitart, Etsuro Sotoo, Jordi Bonet i Armengol...

La Sagrada Família de Barcelone : un projet de construction unique et fascinant poursuivi par Antoni Gaudí, architecte génial assisté d’un nombre infini de personnes -, mais aussi une histoire ponctuée de sombres abîmes et d’envolées sublimes. La biographie de cet édifice, toujours en construction depuis 1882 et aujourd’hui à moitié terminé, est le point de départ d’un film sur les mystères de « l’acte créateur », sur la question de la puissance créatrice humaine et sur celle de leur usage… « Dieu n’est pas pressé » : cette phrase de Gaudí éclaire la passionnante histoire sans fin de ce « temple catholique de l’expiation », dont la beauté gothique fait soudain passer les châteaux de Game of Thrones pour du classicisme ! Télérama Ce documentaire de Stefan Haupt lève le voile sur l’histoire de cet édifice unique, de son élaboration à la personnalité de Gaudí. Le film a la rigueur de l’enquête et l’inquiétude d’un plaidoyer. Le Monde Les vues spectaculaires, depuis le haut des tours ou dans la vertigineuse nef désormais achevée, reflètent l’ampleur folle de ce pari. La Croix 10


Les films Maïdan

vendredi 20/06 à 13h40 dimanche 22/06 à 11h lundi 23/06 à 19h40

Film documentaire ukrainien de Sergei Loznitsa (2014 - 2h07min - VOST - dcp)

Cela ne se passe pas si loin d’ici. Et c’était il y a encore très peu de temps... Ce qui ne fait qu’ajouter à l’intensité. Il ne s’agit pas ici d’un cinéma traditionnel… il s’agit de la quintessence du cinéma : montrer le monde. Comme un Jean Rouch des temps modernes, Sergeï Loznitsa (son Dans la brume a reçu le prix de la critique internationale au Festival de Cannes en 2012) accomplit avec Maïdan un pur travail de témoignage. C’est un documentaire, certes, mais qui n’explique rien. Qui ne cherche qu’à exposer. Le cinéaste pose la caméra et filme. De superbes plans fixes. Jamais de portrait. Sans voix off, sans musique. Il ne retire ni n’ajoute rien. Ici, l’acteur principal, c’est le peuple. Le décor – Maïdan, à Kiev, la place de l’Indépendance. Le scénario, c’est l’Histoire. Les événements qui ont conduit à la démission du président Ianoukovitch, entre novembre 2013 et mars 2014. L’histoire d’un peuple qui se rebelle contre l’arbitraire, l’injustice. Le rassemblement est d’abord bon enfant. Plutôt joyeux. Plus le pouvoir accentue la répression, plus la révolte vire à la révolution. Comment en est-on arrivé là ? Comment la réalité dépasse-t-elle largement la fiction ?

Ugly Film indien de Anurag Kashyap

vendredi 27/06 à 14h05 dimanche 29/06 à 11h lundi 30/06 à 20h30

(2014 - 2h06min - VOST - dcp) avec Ronit Roy, Tejaswini Kolhapure, Rahul Bhat...

Dans un Bombay plus asphyxiant que jamais, une fillette disparaît. Toujours entre deux castings (ratés), son égoïste de père ne pense qu’à sa carrière d’acteur tandis que sa mère, cloîtrée par son nouveau mari, un commissaire de police violent, se bourre de calmants et de whisky. Leur entourage n’est guère plus reluisant : entre « le meilleur ami » du père, qui n’a pas hésité à le trahir en couchant avec sa femme, et le frère de la mère, mouillé jusqu’au cou dans des affaires véreuses, aucune âme noble à l’horizon. Et tandis que les Borgia de Bombay se déchirent, chacun cherchant à accuser l’autre, voire à profiter de la situation, la petite fille reste introuvable… Rien que dans le premier quart d’heure, on décompte une tentative de suicide avortée, une dispute conjugale, un trafic d’iPhones, un passage à tabac, l’enlèvement d’une petite fille et un mort (salement) écrasé par une voiture. Le tout sur fond de metal hurlant. Bienvenu en Inde ! Les bluettes sirupeuses de Bollywood ne nous avaient guère préparés à un tel déchaînement de violence. Mais le précédent opus d’Anurag Kashyap, Gangs of Wasseypur, saga-fleuve (plus de cinq heures) sur une guerre de clans dans l’Inde des années 70, annonçait déjà la couleur. Figure d’un cinéma indépendant émergent, le cinéaste a l’ambition de regarder son pays en face, et de le montrer tel qu’il est. En l’occurrence - moche. Très moche. Au fil d’une intrigue arachnéenne, Ugly le bien nommé lève le voile sur la laideur morale d’une société vérolée par le vice. Les ceRises s’exportent dans la loire : Saint-Bonnet Le-Château

COMPUTER CHESS : lundi 9 juin à 20h GAUDI, LE MYSTERE DE... : lundi 16 juin à 20h MAÏDAN : lundi 23 juin à 20h UGLY : lundi 30 juin à 20h

Rive-de-Gier

COMPUTER CHESS : dim. 15 juin à 18h30 / lundi 16 juin à 20h45 GAUDI, LE MYSTERE DE la sagrada familia: dim. 22 juin à 18h30 / lundi 23 juin à 20h45

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Man From T omorrow Film documentaire américain de Jacqueline Caux (2014 - 54min - VOST- vidéo)

Musique de Jeff Mils

Conidéré comme l’un des DJ et producteur de musique techno les plus inventifs au monde, figure majeure de la techno de Detroit, Jeff mills, qui compose depuis plusieurs années pour le cinéma, s’est associé à la cinéaste Jacqueline Caux, pour se jouer, en guise de portrait, de notre perception avec des images sonores aussi spéculatives que poétiques. « Il y a quelques mois, Jeff mills m’a proposé de réaliser un film avec lui. avant toute chose, et bien que connaissant sa musique depuis deux décennies, il m’a d’abord été nécessaire de mener avec lui un certain nombre de conversations, afin de cerner ses centres d’intérêts les plus motivants, les plus inspirants, ainsi que ses questionnements et ses préoccupations. Ces conversations m’étaient d’autant plus nécessaires que, d’emblée, nous avions souhaité réaliser un film qui ne soit pas un portrait au sens habituel du terme mais quelque chose de plus plastique, de plus expérimental. Je voulais donc pouvoir imaginer des images qui seraient inspirées par ses propos tout autant que par sa musique. nous avions également convenu de ne jouer qu’avec des images qui ne permettraient pas de situer les lieux, ou l’époque, dans lesquels nous nous trouverions. Ce film est un parcours ludique au cours duquel les images réalisées nous proposent de cheminer, autrement, en proximité avec la musique de Jeff mills. La première partie du film se déroule sans aucune parole, le sens étant proposé à chacun - selon son propre imaginaire et ses propres projections - par l’alliance des images et de la musique. J’ai souhaité, qu’au cours de cette période, ce soit la musique qui ait la parole, afin que chacun puisse, à sa guise, « pénétrer » dans le son. dans la seconde partie, j’ai utilisé - en voix off - quelques propos de Jeff issus de nos conversations. Ces propos permettent de faire clairement entendre son intérêt pour le devenir de l’homme, pour le futur, pour les voyages dans l’espace et dans le temps. C’est cet imaginaire qui le nourrit lorsqu’il compose ses musiques. Ces propositions peuvent nous sembler actuellement de l’ordre du fantasme, pourtant elles deviendront, très certainement, des réalités accessibles à l’homme et seront même sans doute nécessaires à la survie de l’humanité. dans ce film, la lumière est un élément important - comme elle l’est évidemment dans notre univers -, ainsi que les ombres qui déréalisent les personnages. Ces images esthétiquement hors normes, qui ne répondent à aucune règle préétablie, n’imposent aucune narration précise. J’ai souhaité, avant toute chose, donner libre accès aux sensations et m’approcher, avec les images, de ce que la musique produit avec les sons, sans pour autant directement les illustrer. J’ai ensuite soumis les rushes à Jeff mills qui m’a alors proposé des musiques inédites. il y a souvent, dans la musique de Jeff mills, des éléments qui retiennent le temps, puisqu’une même image sonore peut revenir et s’imposer de telle sorte qu’il nous est possible d’en distinguer tous les détails. Cette force vive du son et ces images en mouvement dans l’espace exercent sur l’auditeur/spectateur des effets hypnotiques. C’est en quelque sorte le portrait de l’action de ces sons sur notre perception que les images du film ont voulu figurer, voire, renforcer. » - Jacqueline Caux

jeudi 12 juin à 21h - tarif unique : 5€ (préventes des places disponibles à la caisse du cinéma) en présence de Jeff Mills et de la réalisatrice Jacqueline Caux 12


Les films à partir du 18 juin

Résistance naturelle

Film documentaire italien de Jonathan Nossiter (2010 - 1h23min - VOST - dcp) avec Stefano Bellotti, Elena Pantaleoni, Giovanna Tiezzi...

Quel régal ! Résistance naturelle est plus qu’un nouveau film sur le vin, c’est un véritable appel à la rébellion ! Mais tranquille, avec un verre de Chianti naturel à la main, certo. Jonathan Nossiter est allé les rencontrer, ces vignerons pas comme les autres qui résistent aux assauts de l’agro-industrie chimique, du marché et de la mondialisation, en s’entêtant à produire un vin artisanal et naturel. Ils sont quatre Italiens, vivent en Toscane, Emilie-Romagne ou dans le Piémont, s’appellent Elena Pantaleoni et Stefano Bellotti (personnage principal du film et figure impressionnante porteur d’un immense savoir, capable de vous convaincre en moins de deux que la nourriture industrielle est un totalitarisme : savoureux), Giovanna Tiezzi et Stefano Borsa. Tous, à leur manière, sont remontés contre ce monde qui continue à nous massacrer la planète à coups de pesticides et autres produits chimiques en tous genres. Contre ces papes de l’œnologie et vignerons suppôts du profit-roi qui jouent le jeu des actionnaires pour imposer toujours plus leurs lois et leurs pinards au goût sucré ou boisé… Contre ces normes industrielles administratives absurdes appliquées à leurs produits de terroir (le mot, paraît-il, n’existe pas en italien) - telles la DOC (Denominazione di origine controllata, équivalent de l’AOC en France) - qui font jeter hors leur Appellation des vins comme le Chianti de Giovanna Tiezzi et Stefano Borsa, réalisé selon la tradition toscane, dans la région Chianti, à partir des cépages historiques, et qui ne peut pas s’appeler Chianti car issu de vignes non traitées chimiquement… entre autres. On croit rêver… Evidemment, on ne peut s’empêcher de penser à Emmanuel Giboulot, le vigneron bourguignon qui s’est vu condamné en avril dernier à verser 500 euros d’amende pour avoir refusé de traiter ses vignes chimiquement contre la flavescence dorée… Mais si Jonathan Nossiter s’est intéressé de très près à une démarche qui reflète davantage une éthique qu’une idéologie, c’est certes par amour du vin, mais aussi parce qu’elle ressemble étrangement à sa démarche de réalisateur. Il va donc les faire parler de leur vigne, mais aussi de cinéma… histoire de voir si les deux domaines, qu’il considère appartenir tous deux à la culture, n’auraient pas un terrain commun… Or lorsqu’il est allé les voir, ils préparaient avec le directeur de la cinémathèque de Bologne, Gian Luca Farinelli, une intervention pour défendre dans le cadre d’un projet commun, les Journées de l’illégalité », leur position vis-à-vis de la DOC. Tout au long du film, dans des décors et lumières sublimes et naturels, certo, avec des cadrages inattendus, les conversations, illustrées de temps en temps par des extraits de films (Pasolini, Chaplin), vont venir nourrir les démarches des uns et des autres, y compris celle du réalisateur. Il en résulte un film unique, d’une complète liberté formelle et esthétique, d’une grande richesse. On ne saurait trop vous le conseiller, l’abus de ce film ne nuira jamais à votre santé. (merci Utopia !) 13


à partir du 11 juin

La Ritournelle

Film français de Marc Fitoussi (2014 - 1h38min - dcp) avec Isabelle Huppert, Jean-Pierre Darroussin, Michael Nyqvist, Pio Marmai...

La cinquantaine alerte, Brigitte et Xavier sont éleveurs bovins en Normandie. Elle est rêveuse, la tête dans les étoiles. Lui, les pieds ancrés dans la terre, vit surtout pour son métier. Avec le départ des enfants, la routine de leur couple pèse de plus en plus à Brigitte. Un jour, sur un coup de folie, elle prend la clef des champs. Destination : Paris. Xavier réalise alors qu’il est peut-être en train de la perdre. Parviendront-ils à se retrouver ? Et comment se réinventer, après toutes ces années ? La reconquête emprunte parfois des chemins de traverse... Après Copacabana, Marc Fitoussi signe une comédie domestique sur les affres du couple et invite l’irrésistible Isabelle Huppert dans une nouvelle échappée belle tout en délicatesse. Il y a un côté assez truculent à voir Isabelle Huppert déambuler en bottes de caoutchouc et aider Jean-Pierre Darroussin à faire vêler une bonne grosse vache. Mais si le décalage fait mouche dans les premiers instants, le film heureusement nous fait bientôt oublier les acteurs qui se fondent avec aisance dans leurs personnages pris de doutes existentiels – sur un mode léger, chamailleur et complice. Sur un thème balisé, Fitoussi ose prendre un chemin campagnard et nous ravit par la fraîcheur avec laquelle il aborde cette figure connue de la « crise de la cinquantaine », à l’heure des questionnements et des choix. Il dresse un portrait tendre de Brigitte comme de Xavier. Elle qui retrouve avec étonnement sa puissance de séduction et se prend d’une irrésistible envie de se prouver qu’elle est encore capable d’un coup de tête juvénile. Lui qui fait mine de n’y rien voir mais, saisi d’affreux doutes, pense perdre la femme qu’il a négligée trop longtemps malgré l’amour qu’il lui porte. Il se dégage de cette vivifiante comédie un doux parfum, celui de la capacité à réinventer à tout moment un amour qui dure et résiste, malgré les broutilles du quotidien, malgré les tentations, les égarements. Ou sans doute… grâce à eux.

14


Les films à partir du 25 juin

The Rover

Film australien de David Michôd (2014 - 1h42min - VOST- dcp) avec Guy Pearce, Robert Pattinson, Scoot McNairy... Interdit aux moins de 12 ans

D’une puissance visuelle saisissante, The Rover (« le vagabond ») s’inscrit à la frontière de deux genres définitivement cinégéniques : le road movie et le western. Bienvenue dans le désert australien après la fin du monde. Ou plutôt après la fin d’un monde, celui de l’opulence occidentale et capitaliste qui semble enfin avoir rendu l’âme (dans tous les sens du terme). Après un désastre économique dont nous ne saurons que peu mais qui nous semble si proche et si réaliste, l’Australie est devenue le satellite en plein chaos d’un probable géant asiatique. Une zone de non-droit où chacun se bat contre son prochain pour sa propre survie autour des quelques mines encore en activité, un no man’s land où la vie ne vaut pas grand-chose. Attention, pas de confusion : nous ne sommes pas dans le monde post-apocalyptique de Mad Max, customisé, érotisé, presque ludique. L’univers de David Michôd – révélé par l’extraordinaire Animal Kingdom (coup de cœur Méliès d’avril 2011) – est beaucoup plus minimaliste ; c’est celui des solitudes, de ceux qui errent ou se terrent. Eric (Guy Pearce) est de ceux-là. On ne sait rien de lui. C’est un taiseux qui vient de faire halte dans une de ces auberges glauques qui ponctuent le néant désertique. Mais quand une bande de malfrats en cavale va lui voler la seule chose qu’il lui reste, en l’occurrence sa voiture, il va se lancer dans une poursuite obstinée et sanglante. Une quête mortifère qu’il ne pourra mener à bien qu’avec l’aide de Rey (Robert Pattinson), un des membres du gang, abandonné par les siens parce qu’il était blessé, un jeune type aussi paumé que naïf…

15


à partir du 18 juin

Comme le vent

Film italien de Marco Simon Puccioni (2014 - 1h52min - VOST -dcp) avec Valeria Golino, Filippo Timi, Francesco Scianna...

Libre comme le vent, tel aurait pu être le titre de ce film italien, un magnifique portrait de femme, une superbe histoire d’amour doublée d’un thriller mafieux qui s’inscrit dans la tradition d’un cinéma italien politique et engagé, dans la lignée des filmsdossiers de Francesco Rosi (L’Affaire Mattei, Main basse sur la ville…). Armida Miserere est l’une des premières femmes directrices de prison d’Italie. En guerre contre la mafia, elle n’a pas froid aux yeux et impose son autorité tout en s’appliquant à faire respecter les droits des détenus. A la fois forte et fragile, pugnace et sensible, elle rêve bien sûr aussi d’une vie familiale sans histoire. Sa vie bascule le jour où son compagnon se fait brutalement assassiner par Cosa Nostra. Désormais sans attache, elle accepte la direction de prisons parmi les plus dures d’Italie, sans jamais renoncer à sa quête de vérité et de justice… Comme le vent est inspiré de la vie d’Armida Miserere qui, entre 1990 et 2003, a aboli les privilèges octroyés aux organisations mafieuses dans le milieu carcéral italien. Etant la seule femme parmi 1 500 hommes, elle a réussi à gagner leur respect en établissant une relation de camaraderie avec ses hommes. Le film a été conçu comme un long flash-back mettant en lumière les moments les plus importants de sa vie. Une belle réussite.

Xenia

à partir du 18 juin Film grec de Panos H. Koutras (2014 - 2h08min - VOST - dcp) avec Kostas Nikouli, Nikos Gelia, Aggelos Papadimitriou...

Voici une ode fantasque, drôle et touchante à la liberté et à la tolérance, dont le titre signifie « hospitalité ». A la mort de leur mère, Dany et son frère Odysseas, 16 et 18 ans, prennent la route d’Athènes à Thessalonique pour retrouver leur père, un Grec qu’ils n’ont jamais connu. Albanais par leur mère, ils sont étrangers dans leur propre pays et veulent que ce père les reconnaisse pour obtenir la nationalité grecque. Dany et Ody se sont aussi promis de participer à un populaire concours de chant qui pourrait rendre leur vie meilleure. Ce voyage mettra à l’épreuve la force de leurs liens, leur part d’enfance et leur amour des chansons italiennes… Ce road movie pop aussi drôle que bouleversant est l’un de nos coups de cœur du Festival de Cannes 2014. Panos H. Koutras, le père de L’Attaque de la moussaka géante, signe une nouvelle comédie aussi dramatique que revigorante en insufflant un maximum de poésie et d’onirisme dans sa représentation sans fard de la société grecque en crise. Ne loupez pas ce film, qui donne furieusement confiance dans l’avenir de la Grèce, dont on ne doute pas que les valeurs de tolérance et de démocratie finiront par reprendre le dessus.

Mercredi 18 juin à 19h30 rencontre avec le réalisateur via skype (visioconférence au Méliès Café à l’issue de la projection)

16


les musiques que vous entendez en salles 1 & 2 ont été sélectionnées par

4 > 10 juin Mercredi

4

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

Jeudi

5

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

Vendredi

6

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

Samedi

7

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

Dimanche

8

Lundi

9

Mardi

10

11h00 Computer Chess 11h00 Khumba 11h00 2 jours, 1 nuit 11h00 Capelito & ses amis

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

(d) : dernière séance du film

Les horaires

Les nouveautés de la semaine : Les Poings contre les murs ; Tristesse Club ; Computer Chess ; Bird People ; Khumba

14h00 Drôles de poissons 13h50 Le Vieux qui... 13h30 Maps to the stars 14h00 Capelito & ses amis 14h00 Drôles de poissons 13h50 Le Vieux qui... 13h30 Maps to the stars

16h00 Les Poings contre... 16h10 Tristesse Club 15h40 2 jours, 1 nuit 15h00 Bird People 16h00 Les Poings contre... 16h10 Tristesse Club 15h40 2 jours, 1 nuit

13h50 Bird People 14h00 Computer Chess 13h50 Le Vieux qui... 13h30 Maps to the stars 13h50 Bird People 14h00 Drôles de poissons 13h50 Le Vieux qui... 13h30 Maps to the stars 14h00 Capelito & ses amis 14h00 Les Poings contre... 13h50 Le Vieux qui... 13h30 Maps to the stars 13h50 Bird People 14h00 Les Poings contre... 13h50 Le Vieux qui... 13h30 Maps to the stars

16h15 The Homesman 16h00 Drôles de poissons 16h10 Tristesse Club 15h40 2 jours, 1 nuit 16h15 The homesman 16h00 Les Poings contre... 16h10 Tristesse Club 15h40 2 jours, 1 nuit 15h00 Bird People 16h00 Drôles de poissons 16h10 Tristesse Club 15h40 2 jours, 1 nuit 16h15 The Homesman 16h00 Drôles de poissons 16h10 Tristesse Club 15h40 2 jours, 1 nuit

13h50 Bird People 14h00 Drôles de poissons 13h50 Le Vieux qui... 13h30 Maps to the stars 13h50 Bird People

16h15 The Homesman 16h00 Les Poings contre... 16h10 Tristesse Club 15h40 2 jours, 1 nuit 16h15 The Homesman

18h00 Drôles de poissons 18h00 Le Vieux qui... 17h30 2 jours, 1 nuit 17h30 The Homesman 18h00 Drôles de poissons 18h00 Le Vieux qui... 17h30 Conversation

20h00 Les Poings contre... 20h15 Tristesse Club 19h30 2 jours, 1 nuit 19h50 Bird People 20h00 Les Poings contre... 20h15 Tristesse Club 19h30 2 jours, 1 nuit

18h35 Bird People 18h00 Les Poings contre... 18h00 Le Vieux qui... 17h30 2 jours, 1 nuit 18h35 Bird People 18h00 Drôles de poissons 18h00 Le Vieux qui... 17h30 Conversation

17h30 The Homesman 18h00 Les Poings contre... 18h00 Le Vieux qui... 17h30 2 jours, 1 nuit 18h35 Bird People 18h00 Les Poings contre... 18h00 Le Vieux qui... 17h30 Conversation avec N. Chomsky (d)

21h00 The Homesman 20h00 Drôles de poissons 20h15 Tristesse Club 19h30 2 jours, 1 nuit 21h00 The homesman 20h00 Les Poings contre... 20h15 Tristesse Club 19h30 2 jours, 1 nuit 19h50 Bird People 20h00 Drôles de poissons 20h15 Tristesse Club 19h30 Baby Cart 1 21h00 The Homesman 20h00 Computer Chess 20h15 Tristesse Club 19h30 2 jours, 1 nuit

18h35 Bird People 18h00 Drôles de poissons 18h00 Le Vieux qui... (d) 17h30 2 jours, 1 nuit 18h35 Bird People

21h00 The Homesman 20h00 Les Poings contre... 20h15 Tristesse Club 19h30 2 jours, 1 nuit 21h00 The Homesman

avec Noam Chomsky

avec Noam Chomsky

22h00 Les Poings contre... 22h00 Tristesse Club 21h15 Maps to the Stars 22h15 The Homesman 22h00 Les Poings contre... 22h00 Tristesse Club 21h15 Maps to the Stars

22h00 Les Poings contre... 22h00 Tristesse Club 21h15 Maps to the Stars

22h00 Les Poings contre... 22h00 Tristesse Club 21h15 Maps to the Stars 22h15 The Homesman 22h00 Les Poings contre... 22h00 Tristesse Club 21h00 Baby Cart 2

21h15 Maps to the Stars

22h00 Les Poings contre... 22h00 Tristesse Club 21h15 Maps to the Stars

17


MéliMélodie 13 rue Notre Dame 42000 St Etienne 04 77 33 25 96

les musiques que vous entendez en salles 3 & 4 ont été sélectionnées par MéliMélodie et Le Bar de Lyon

Les nouveautés de la semaine : La Ritournelle ; Man from tommorow ; Gaudi, le mystère de la sagrada familia ; Black Coal

Mercredi

11

Jeudi

12

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

Vendredi

13

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

Samedi

14

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

Dimanche

15

Lundi

16

Mardi

17

11h00 Les Poings contre... 11h00 Gaudi, le mystère... 11h00 Khumba 11h00 Capelito & ses amis (d) 11h50 Les Poings contre... 11h50 Black Coal b 12h00 Tristesse Club

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

18

11 > 17 juin

14h05 La Ritournelle 14h00 Black Coal b 14h00 Khumba 14h00 Capelito & ses amis 14h05 La Ritournelle 14h00 Black Coal b 13h50 2 jours, 1 nuit

16h05 La Ritournelle 16h00 Black Coal b 15h40 2 jours, 1 nuit 15h00 Bird People 16h05 La Ritournelle 16h00 Drôles de poissons 15h40 Tristesse Club

18h05 La Ritournelle 18h00 Drôles de poissons 17h30 Tristesse Club 17h30 Les Poings contre... 18h05 La Ritournelle 18h00 Black Coal b 17h30 2 jours, 1 nuit

20h05 La Ritournelle 20h00 Black Coal b 19h30 2 jours, 1 nuit 19h30 Bird People 20h05 La Ritournelle 20h00 Black Coal b 19h30 Tristesse Club

14h00 Bird People 14h05 La Ritournelle 14h00 Gaudi, le mystère... 13h50 2 jours, 1 nuit 14h00 Bird People 14h05 La Ritournelle 14h00 Black Coal b 13h50 Tristesse Club 14h00 Bird people

16h30 The Homesman 16h05 La Ritournelle 16h00 Black Coal b 15h40 Tristesse Club 16h30 The Homesman 16h05 La Ritournelle 16h00 Black Coal b 15h40 2 jours, 1 nuit 16h30 Bird people

18h50 Les Poings contre... 18h05 La Ritournelle 18h00 Drôles de poissons 17h30 2 jours, 1 nuit 19h00 Les Poings contre... 18h05 La Ritournelle 18h00 Drôles de poissons 17h30 Tristesse Club 19h00 Les Poings contre...

21h00

20h05 La Ritournelle 20h00 Black Coal b 19h30 Tristesse Club 21h00 Bird People 20h05 La Ritournelle 20h00 Black Coal b 19h30 2 jours, 1 nuit 21h00 The Homesman

14h05 La Ritournelle 14h00 Black Coal b 13h50 Tristesse Club 14h00 Bird People 14h05 La Ritournelle 14h00 Black Coal b 13h50 2 jours, 1 nuit

16h05 La Ritournelle 16h00 Black Coal b 15h40 2 jours, 1 nuit 16h30 The Homesman 16h05 La Ritournelle 16h00 Black Coal b 15h40 Tristesse Club

18h05 La Ritournelle 18h00 Black Coal b 17h30 Tristesse Club 19h00 Les Poings contre... 18h05 La Ritournelle 18h00 Drôles de poissons 17h30 2 jours, 1 nuit

20h05 La Ritournelle 20h00 Drôles de poissons 19h30 2 jours, 1 nuit 21h00 Bird People 20h05 La Ritournelle 20h00 Gaudi, le mystère... 19h30 Tristesse Club

14h00 Bird People 14h05 La Ritournelle 14h00 Black Coal b 13h50 Tristesse Club 14h00 Bird People

16h30 The Homesman 16h05 La Ritournelle 16h00 Drôles de poissons (d) 15h40 2 jours, 1 nuit 16h30 Bird People (d)

19h00 Les Poings contre... 18h05 La Ritournelle 18h00 Black Coal b 17h30 Tristesse Club 19h00 Les Poings contre...

21h00 Bird People 20h05 La Ritournelle 20h00 Black Coal b 19h30 2 jours, 1 nuit 21h00 The Homesman (d)

22h00 Les Poings contre... 22h00 Maps to the Stars 21h15 Tristesse Club 22h15 The Homesman 22h00 Les Poings contre... 22h00 Maps to the Stars 21h15 Bird People

(cf. page 12)

Man From Tomorrow

22h00 Les Poings contre... 22h00 Maps to the Stars 21h15 2 jours, 1 nuit

22h00 Les Poings contre... 22h00 Maps to the Stars 21h15 Tristesse Club

21h15 Tristesse Club

22h00 Les Poings contre... 22h00 Maps to the Stars 21h15 2 jours, 1 nuit

22h00 Les Poings contre... 22h00 Maps to the Stars (d) 21h15 Tristesse Club

(d) : dernière séance du film


Les horaires

les musiques que vous entendez en salles 1 & 2 ont été sélectionnées par

18 > 24 juin Mercredi

18

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

Jeudi

19

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

Vendredi

20

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

Samedi

21

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

Dimanche

22

Lundi

23

Mardi

24

11h00 Maïdan 11h00 Résistance naturelle 11h00 Khumba (d) 11h00 2 jours, 1 nuit 12h00 Les Poings contre... 11h50 Black Coal b 11h40 Xenia 11h00 2 jours, 1 nuit

5€

la place avant 13h et à 22h

(tous les jours)

(d) : dernière séance du film

Les nouveautés de la semaine : Résistance Naturelle ; Jersey Boys ; Maïdan ; Comme le vent ; Xenia

14h05 La Ritournelle 14h00 Khumba 14h00 Xenia 13h50 Jersey Boys 14h05 La Ritournelle 14h00 Résistance naturelle 13h50 Xenia

16h05 La Ritournelle 16h00 Résistance naturelle 16h30 Comme le vent 16h25 Jersey Boys 16h05 La Ritournelle 16h00 Tristesse Club 16h20 Comme le vent

18h05 2 jours, 1 nuit 18h00 Tristesse Club

19h00 Résistance naturelle 18h05 Résistance naturelle 18h00 Black Coal b 18h30 Xenia

20h05 La Ritournelle 20h00 + MAM Black Coal b 19h30 Xenia 21h00 Jersey Boys 20h05 La Ritournelle 20h00 Tristesse Club 21h00 Comme le vent

13h50 Jersey Boys 13h40 Maïdan

16h25 Jersey Boys 16h05 La Ritournelle

19h00 2 jours, 1 nuit 18h05 Résistance naturelle

21h00 Jersey Boys 20h05 Black Coal b

22h00 Les Poings contre... 22h10 Tristesse Club 22h00 Comme le vent

SDI Gran Lux SDI Gran Lux SDI Gran Lux SDI Gran Lux

1ère ÉDITION DES RENCONTRES DU CINÉMA INDÉPENDANT 14h10 Comme le vent 13h50 Jersey Boys 14h05 La Ritournelle 14h00 Résistance naturelle 14h10 Comme le vent 13h50 Jersey Boys 14h05 La Ritournelle 14h00 Tristesse Club 13h50 Xenia 13h50 Jersey Boys 14h05 La Ritournelle

16h20 Xenia 16h25 Jersey Boys 16h05 La Ritournelle 16h00 Tristesse Club 16h20 Xenia 16h25 Jersey Boys 16h05 La Ritournelle 16h00 Black Coal b 16h20 Comme le vent 16h25 Jersey Boys 16h05 La Ritournelle

19h00 Comme le vent 19h00 Résistance naturelle 18h05 Résistance naturelle 18h00 Black Coal b 19h00 Comme le vent 19h00 2 jours, 1 nuit 18h05 2 jours, 1 nuit 18h00 Tristesse Club 18h30 Xenia 19h00 Résistance naturelle 18h00 Résistance naturelle

21H10 Xenia 21h00 Jersey Boys 20h05 La Ritournelle 20h00 Tristesse Club 21h10 Xenia 21h00 Jersey Boys 20h05 Les Poings contre... 20h00 Black Coal b 21h00 Comme le vent 21h00 Jersey Boys 19h40 Maïdan

14h00 Résistance naturelle 14h10 Comme le vent 13h50 Jersey Boys 14h05 La Ritournelle 14h00 Tristesse Club 14h10 Comme le vent 13h50 Jersey Boys

16h00 Tristesse Club 16h20 Xenia 16h25 Jersey Boys 16h05 La Ritournelle 16h00 Black Coal b 16h20 Xenia 16h25 Jersey Boys

18h00 Black Coal b

20h00 Tristesse Club 21h10 Xenia 21h00 Jersey Boys 20h10

22h15 Black Coal b

20h00 Black Coal b

22h00 Résistance naturelle

19h00 Comme le vent 19h00 2 jours, 1 nuit 18h05 2 jours, 1 nuit 18h00 Tristesse Club 19h00 Comme le vent 19h00 Résistance naturelle

22h00 Les Poings contre... 22h15 Black Coal b

22h00 Les Poings contre... (d)

Good Morning England (cf. page 27)

21h10 Xenia 21h00 Jersey Boys

19


MéliMélodie 13 rue Notre Dame 42000 St Etienne 04 77 33 25 96

les musiques que vous entendez en salles 3 & 4 ont été sélectionnées par MéliMélodie et Le Bar de Lyon

Les nouveautés de la semaine : Adieu au langage ; The Rover ; Le procès de Viviane Amsalem ; Ugly ; Les Trois soeurs du Yunnan

Mercredi

25

Jeudi

26

Vendredi

27

Samedi

28

Dimanche

29

3,50€

la séance

Lundi

30

3,50€

la séance

Mardi

1er

3,50€

la séance

20

12h00 Tristesse Club 11h40 Xenia 12h15 Adieu au langage 3D 12h00 2 jours, 1 nuit 12h00 Résistance naturelle 11h40 Comme le vent 12h15 Adieu au langage 3D

14h00 Black Coal b

25 juin > 1er juillet

14h10 Le procès de Viviane Amsalem 14h00 [ VF ] Princesse Kaguya 13h50 Jersey Boys 14h00 La Ritournelle 14h10 Le procès de Viviane Amsalem [ VOST ] 14h00 Princesse Kaguya

16h00 La Ritournelle 16h20 Comme le vent [ VOST ] 16h30 Princesse Kaguya 16h25 Jersey Boys 16h00 Black Coal b 16h20 Comme le vent [ VOST ] 16h30 Princesse Kaguya

18h00 Résistance naturelle 18h30 Xenia 19h00 Adieu au langage 3D 19h00 The Rover 18h00 Tristesse Club 19h00 Le procès de Viviane Amsalem 19h00 Adieu au langage 3D

20h00 3 soeurs du Yunnan + MAM (cf. page 22) 21h00 Le procès de Viviane Amsalem [ VOST ] 20h30 Princesse Kaguya 21h00 Jersey Boys 20h00 22h00 La Ritournelle Black Coal b 21h15 Xenia [ VOST ] 20h30 Princesse Kaguya

12h00 2 jours, 1 nuit 12h00 Résistance naturelle 11h40 Xenia 11h40 [ VOST ] Princesse Kaguya 12h00 The Rover 12h00 Résistance naturelle 11h40 Comme le vent 12h15 Adieu au langage 3D 12h00 2 jours, 1 nuit

13h50 Jersey Boys 14h00 Black Coal b 14h10 Le procès de Viviane Amsalem 14h05 Ugly 13h50 Jersey Boys 14h00 La Ritournelle 14h10 Le procès de Viviane Amsalem [ VOST ] 14h00 Princesse Kaguya 13h50 Jersey Boys

16h25 Jersey Boys 16h00 La Ritournelle 16h20 Comme le vent [ VOST ] 16h30 Princesse Kaguya 16h25 Jersey Boys 16h00 Black Coal b 16h20 Comme le vent [ VF ] 16h30 Princesse Kaguya 16h25 Jersey Boys

19h00 The Rover 18h00 Tristesse Club 18h30 Xenia 19h00 Adieu au langage 3D 19h00 2 jours, 1 nuit 18h00 Tristesse Club 19h00 Le procès de Viviane Amsalem 19h00 Adieu au langage 3D 19h00 The Rover

21h00 Jersey Boys 20h00 22h00 La Ritournelle Black Coal b 21h00 Le procès de Viviane Amsalem [ VOST ] 20h30 Princesse Kaguya 21h00 Les Dents de la Mer Soirée Popcorn (cf. page 26) 20h00 22h00 La Ritournelle Black Coal b 21h15 Xenia [ VOST ] 20h30 Princesse Kaguya 21h00 Jersey Boys

11h00 Tristesse Club 11h00 Xenia 11h00 Ugly 11h00 2 jours, 1 nuit 12h00 Résistance naturelle 11h40 Comme le vent 11h30 [ VOST ] Princesse Kaguya

14h00 Black Coal b 14h10 Comme le vent 14h00 [ VF ] Princesse Kaguya 13h50 Jersey Boys 14h00 Black Coal b 14h10 Le procès de Viviane Amsalem [ VOST ] 14h00 Princesse Kaguya

16h00 La Ritournelle 16h20 Le procès de Viviane Amsalem [ VOST ] 16h30 Princesse Kaguya 16h25 Jersey Boys 16h00 La Ritournelle 16h20 Comme le vent [ VOST ] 16h30 Princesse Kaguya

18h00 3 soeurs du Yunnan (d) 18h30 Xenia 19h00 Adieu au langage 3D 19h00 The Rover 18h00 Tristesse Club 18h30 Xenia 19h00 Adieu au langage 3D

20h50 Résistance naturelle 21h00 Le procès de Viviane Amsalem [ VOST ] 20h30 Princesse Kaguya 21h00 Jersey Boys 20h00 La Ritournelle 21h00 Le procès de Viviane Amsalem 20h30 Ugly

12h00 The Rover 12h00 Résistance naturelle 11h40 Xenia 12h15 Adieu au langage 3D 12h00 2 jours, 1 nuit (d)

13h50 Jersey Boys 14h00 La Ritournelle 14h10 Comme le vent [ VOST ] 14h00 Princesse Kaguya 13h50 Jersey Boys

16h25 Jersey Boys 16h00 Black Coal b 16h20 Le procès de Viviane Amsalem [ VOST ] 16h30 Princesse Kaguya 16h25 Jersey Boys

19h00 2 jours, 1 nuit 18h00 Tristesse Club (d) 19h00 Le procès de Viviane Amsalem 19h00 Adieu au langage 3D 19h00 The Rover

21h00 Jersey Boys 20h00 22h00 Jersey Boys Black Coal b 21h15 Xenia [ VF ] 20h30 Princesse Kaguya 21h00 Under The Skin

22h00 Black Coal b

AVANT-PREMIÈRE

(d) : dernière séance du film


Les films à partir du 18 juin

Jersey Boys

Film américain de Clint Eastwood (2014 - 1h42min - VOST- dcp) avec John Lloyd Young, Christopher Walken, Erich Bergen, Vincent Piazza...

Après J. Edgar réalisé en 2012, l’ex-inspecteur Harry a choisi de raconter les débuts d’un groupe de légende qui devint une référence de la musique pop : The Four Seasons. Fondée par Frankie Valli avec trois garçons du New Jersey, cette formation musicale prendra contre toute attente un essor inouï dans les années 1960. A l’heure où nous écrivons ces lignes, personne de l’équipe n’a encore découvert ce nouveau film de Clint Eastwood, mais autant vous le dire tout de suite, il suffit de jeter un œil à sa bande-annonce pour saliver comme jamais : le film idéal pour le mois de juin, le soleil, la bonne humeur et la fête de la musique. La bande-annonce laisse en effet présager un vrai film enivré par la musique retraçant le destin des Jersey Boys, dont l’ascension fut loin d’être évidente. L’extrait montre pourtant l’instant miraculeux où les quatre garçons font un essai par téléphone. Subjugué, le responsable d’une maison de disques est conquis. Leur carrière démarre. Au milieu des hauts et des bas que le destin n’épargne à aucun groupe légendaire résonnent les tubes devenus mythiques pour toute une génération : de Beggin’ à Big Girls Don’t Cry, en passant par Sherry, Can’t Take My Eyes Off You... Attention, Broadway débarque à Saint-Etienne : la danse et la chanson, l’énergie sur scène, le tout porté par la performance d’acteurs qui cartonnent dans les meilleures séries US : Lloyd Young de Glee, Vincent Piazza de Boardwalk Empire, ou encore l’excellent Christopher Walken qu’on ne présente plus. Rendez-vous le 18 juin.

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LA CHINE D’AUJOURD’HUI

DIALOGUE

ENTRE

CINEMA

ET

ART

CONTEMPORAIN

Pendant que l’on célèbre les 50 ans de relations diplomatiques Franco-chinoises, le Cinéma Le Méliès s’associe avec le Musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint-Etienne Métropole pour présenter deux films chinois majeurs pour la première fois à Saint-Etienne. Une occasion inédite de suivre l’actualité de la création contemporaine chinoise, en lien avec l’exposition de Wang Luyan, présentée au Musée du 13 juin au 22 septembre. Mercredi 18 juin à 20h : Black Coal de Diao Yinan Récompensé par l’Ours d’or du meilleur film (Berlin 2014), Diao Yinan présente un film policier en correspondance avec les classiques du film noir américain. L’intrigue restitue au plus près ce qui constitue pour l’auteur « une nouvelle réalité » de la Chine.

Présentation avant la séance par Philippe Roux (Musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint-Etienne) et Sylvain Pichon (Cinéma Le Méliès).

Mercredi 25 juin à 20h : Les Trois sœurs du Yunnan de Wang Bing Considéré aujourd’hui comme un auteur majeur du cinéma contemporain, Wang Bing révèle une réalité cachée, aux marges du spectaculaire développement économique chinois.

Pour cet événement, Caroline Renard, spécialiste du cinéma chinois est invitée pour présenter l’œuvre de Wang Bing.

Entrée du Musée d’Art Moderne offerte sur présentation du ticket de cinéma pendant la durée de l’exposition Wang Luyan

Les Trois Soeurs du Yunnan

2 séances : mercredi 25 à 20h et dimanche 29 à 18h Film documentaire hong-kongais de Wang Bing (2014 - 2h33min - VOST -dcp)

Ce film nous transporte dans les montagnes de la province du Yunnan, une région rurale et isolée du Sud-Ouest de la Chine. Les villageois que filme Wang Bing vivent de rien, d’un peu d’élevage, d’un peu de culture. C’est un monde archaïque, loin de toute idée de confort ou de progrès. Au sein de cette communauté composée essentiellement de femmes, d’enfants et de vieillards, la caméra va suivre au plus près Yin-Yin, dix ans, Zhen-Zhen, six ans, et Fen-Fen, quatre ans. Elles sont en grande partie livrées à elles-mêmes : leur mère est partie, le père travaille à la ville. Dans les maisons voisines vivent leur grand-père paternel, un oncle, une tante… Les trois gamines sont totalement intégrées à la vie du village, elles assurent leur petite part des travaux quotidiens, font sortir les porcs, vont ramasser la tourbe pour alimenter le feu… En fait, c’est Yin-Yin qui, en plus de s’occuper de ses petites sœurs, supporte les tâches les plus pénibles. Et rapidement, c’est elle qui devient le personnage central du film. Extraordinaire figure d’enfant qui jamais ne se plaint. Elle s’active du matin au soir, trouve le moyen de fréquenter l’école et réussit à garder dans les yeux l’étincelle rieuse de tous les gamins de son âge. Le film pourrait être sinistre, misérabiliste, il ne l’est jamais, pas un instant. Une ode magnifique à l’obstination humaine, à sa grandeur ordinaire. 22


Les films à partir du 25 juin

Prix du Jury Cannes 2014

Adieu au Langage

Film suisse de Jean-Luc Godard (2014 - 1h10min - 3D - dcp) avec Héloïse Godet, Zoé Bruneau, Kamel Abdelli...

Jean-Luc Godard n’a jamais été aussi proche de Billy Wilder et Marilyn… Ici son propos est simple. Une femme mariée et un homme libre se rencontrent. Ils s’aiment, se disputent, les coups pleuvent. Un chien erre entre ville et campagne. Les saisons passent. L’homme et la femme se retrouvent. Le chien se trouve entre eux. L’autre est dans l’un. L’un est dans l’autre. Et ce sont les trois personnes. L’ancien mari fait tout exploser. Un deuxième film commence. Le même que le premier. Et pourtant pas. De l’espèce humaine on passe à la métaphore. Ca finira par des aboiements. Et des cris de bébé… C’est le grand retour de Godard en compétition officielle à Cannes et en 3D s’il vous plaît. Un film maison, tourné en Suisse à quelques pas de chez lui. On lit le résumé, on se pose quelques questions sur cette histoire improbable et puis on laisse tomber puisqu’on y comprend rien. Mais on a bien 1h10 à consacrer à Godard, non ? 1h10 de film 7 ans de réflexion…

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à partir du 25 juin

Le procès de Viviane Amsalem

Séance “Et après...”

Chaque dernier mardi du mois, après la séance, au Mélies Café, viens échanger autour d’un verre et voir ce qui nous reste du film.... Rendez-vous mardi 1er juillet après la séance de 19h

Film israélien de Shlomi Elkabetz et Ronit Elkabetz (2014 - 1h55min - VOST -dcp) avec Ronit Elkabetz, Simon Abkarian, Menashe Noy...

Après s’être illustrés dans Les Sept Jours et Prendre femme, Ronit et Shlomi Elkabetz signent un troisième film remarquable. En Israël, il n’y a ni mariage civil ni divorce civil. Seuls les rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution. Mais cette dissolution n’est possible qu’avec le plein consentement du mari, qui détient finalement plus de pouvoir que les juges. Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans. Or son mari, Elisha, le lui refuse. Sa froide intransigeance, la détermination de Viviane à lutter pour sa liberté, et le rôle ambigu des juges dessinent les contours d’une procédure où le tragique le dispute à l’absurde, où l’on juge de tout, sauf de la requête initiale… De ce pitch ubuesque, les réalisateurs tirent un grand moment de cinéma, un drame drôle, parfois très drôle, parce que la situation vire de plus en plus à l’absurde. L’affaire devient publique, on appelle à la barre divers témoins qui viennent donner leur avis sur le droit ou non que Viviane a à divorcer. Incroyable ? Il y a pourtant de nombreux cas en attente, parfois depuis des années, en Israël… qui a dit que les droits des femmes n’étaient plus à conquérir ?

AVANT-PREMIÈRE mardi 1er juillet à 21h

Under the Skin Film britannique de Jonathan Glazer

(sortie au Méliès le 9 juillet)

(2014 - 1h47min - VOST - dcp) avec Scarlett Johansson, Jeremy McWilliams, Lynsey Taylor Mackay...

Une extraterrestre (Scarlett Johansson) arrive sur Terre pour séduire des hommes avant de les faire disparaître...

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« Under the Skin, la dernière réalisation de Jonathan Glazer, est un film de science fiction aussi glaçant que magnifique. Les paysages quasi sibériens qu’offre l’Ecosse s’accordent merveilleusement avec la beauté frigorifiante de Laura (Scarlett Johansson). Au volant de son minibus, l’étrange Laura traverse le pays à la recherche d’hommes qu’elle enlève et emmène dans une sombre bâtisse d’où elle conserve leurs corps dans un liquide translucide. Classé comme œuvre de science-fiction, Under The Skin en reprend parfaitement les codes, sans oublier ceux du thriller et de l’horreur. Dotée d’une esthétique très particulière, on croit ainsi faire un grand bond dans le passé et reconnaître, dans quelques scènes presque expérimentales, 2001 : L’Odyssée de L’Espace qui ne font que renforcer l’ambiance chirurgicale du film. Porté par une bande-son particulièrement immersive, le film semble être accompagné continuellement d’un hurlement sourd et intestinal, qui, de par son impact psychologique, nous questionne sur le rapport au corps et au désir, mais aussi et surtout sur la solitude qui escorte en fidèle compagnon chaque personnage de ce film. Hypnotique et abstrait, Under the Skin laisse en bouche un goût aux multiples saveurs et d’étranges papillons dans l’estomac. » Théo (Lycée Fauriel- Saint Etienne)


Les films à partir du 18 juin

Le Conte de la princesse Kaguya

Film d’animation japonais de Isao Takahata (2014 - 2h17min - VOST/VF - dcp)

Quinze ans. Quinze ans que l’on attendait le retour de Takahata. A 78 ans, le compagnon de route de Miyazaki, l’autre maître des studios Ghibli, l’auteur (entre autres) de Mes voisins les Yamada et du Tombeau des lucioles revient enfin. On aura certes patienté, mais l’attente aura été justifiée tant ce nouveau film mérite le seul brevet qui vaille pour les contes : merveilleux ! Le Conte de la princesse Kaguya est librement inspiré de l’un des plus anciens et fameux contes japonais, rédigé au Xe siècle. Il raconte le destin d’un couple de paysans qui trouve un jour dans du bambou une petite poupée endormie. Laquelle se transforme immédiatement en adorable poupon puis grandit pour grandir plus vite que de nature. Elle devient très vite une magnifique jeune femme que les plus grands princes convoitent : ceux-ci vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main… Comme Miyazaki avec Le vent se lève, Takahata a annoncé que Le Conte de la princesse Kaguya serait son dernier film. Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est aussi la première production Ghibli jamais présentée à Cannes. Hélas, ce sera sans doute l’ultime, si la fermeture des studios se confirme. On peut dire que, pour le festival, l’honneur est sauf in extremis… « Les scènes de travaux des champs, le grouillement des animaux et, surtout, les galipettes, étonnements et polissonneries de l’adorable héroïne lorsqu’elle est bébé sont rendus avec une chair, une tendresse et une vivacité extraordinaires. Le dessin coule avec une simplicité d’autant plus admirable qu’elle est en trompe-l’œil : quel travail il faut fournir pour créer une fluidité telle que tout le film a l’air tracé d’un seul trait génial et inspiré ! Quelle science, quel œil il faut avoir pour parvenir à exprimer des sentiments, des physiologies et des expressions avec une profondeur si stupéfiante qu’elle en devient inexplicable… » Libération

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Les Dents de la Mer Film américain de Steven Spielberg (1975 - 2h04min - VOST - dcp) avec Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss...

A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d’Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d’une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d’un requin. Il décide alors d’interdire l’accès des plages mais se heurte à l’hostilité du maire uniquement intéressé par l’afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs... « Avec ses trucages, ses péripéties dramatiques (…) Jaws se situe à la frontière du réalisme et du fantastique, de l’histoire naturelle et du la fable mythique. » Le Monde « Steven Spielberg fait preuve ici encore d’une parfait maîtrise technique. Ses effets sont peu nombreux, mais ils portent. C’est sobre, précis et efficace. » Télérama

SOIRÉE POPCORN Saison 3 Ep 10 vendredi 27 juin à 21h00 popcorn à volonté / bonus vidéo / concours de costumes

8€ VIDÉO EN POCHE !

(attention prévoir une pièce de 2€ (ou 2 de 1, etc...) pour la consigne du gobelet popcorn recyclable)

prévente des places à partir du 16/06

1 clé USB + 5€ = 1 film

Aller voir un film en salle, voilà une pratique qui vous est chère (sinon vous ne seriez pas en train de tenir la gazette du Méliès entre vos mains) et cela ne vous empêche pas de regarder du cinéma chez vous sur votre télévision, ordinateur, ou même dans les transports grâce votre tablette numérique. Le Méliès, en association avec le réseau Utopia (Avignon, Bordeaux, Toulouse et Saint-Ouen L’Aumone), le cinéma des Cinéastes à Paris et plusieurs autres salles aux quatre coins de la France, participe et anime le réseau Vidéo en Poche. En quelque sorte, il s’agit du trait d’union entre la salle et votre pratique individuelle de visionnage. Vous venez dans votre cinéma préféré (le Méliès donc !) armés de votre clé USB ainsi que de 5€, et après avoir consulté la liste des films présents sur le catalogue (consultable sur www.videoenpoche.info) ou demandé conseil à notre sympathique équipe de caisse, vous pourrez repartir avec un film en format numérique d’excellente qualité ! Le fichier n’est pas protégé par une DRM, c’est à dire par un cryptage, ce qui vous permet de le voir autant de fois que vous le désirez, sur une période de temps illimité.

Une alternative aux systèmes de diffusion impersonnels

Ce système est une alternative et une réponse, d’après nous, intelligente et cohérente, à l’impersonnalité d’Internet, des plateformes de VOD et SVOD. Vous n’êtes pas sans ignorer que le DVD tend à disparaître et qu’il faut, dès aujourd’hui, anticiper le mode de diffusion de demain pour un certain cinéma Art et Essai, celui que nous défendons et celui que vous aimez. C’est ce type même de cinéma qui est noyé dans la masse, actuellement, sur les plus grandes plateformes de téléchargement légales, et qui est donc difficilement visible. Pourquoi donc ne pas tenter, avec vous, de faire vivre des films après leur exploitation en salle, tout en préservant un rapport humain indispensable pour le vivre ensemble ?

liste des films disponibles sur www.videoenpoche.info 26


Les films

Good morning England Film britannique de Richard Curtis (2009 - 2h15min - VOST- 35mm) avec Tom Sturridge, Philip Seymour Hoffman, Rhys Ifans ...

Carl vient de se faire renvoyer du lycée, et sa mère a décidé qu’il irait réfléchir à son avenir auprès de son parrain, Quentin. Il se trouve que celui-ci est le patron de Radio Rock, une radio pirate qui émet depuis un bateau en mer du Nord peuplé d’un équipage éclectique de DJ’s rock and roll. À leur tête se trouve le Comte, un américain exubérant, véritable dieu des ondes en synergie totale avec la musique. A ses côtés, ses fidèles animateurs : Dave, ironique, intelligent et d’un humour acéré ; l’adorable Simon, qui cherche l’amour ; l’énigmatique Midnight Mark, séduisant et silencieux ; Wee Small Hours Bob, le DJ des petites heures du matin, accro à la musique folk et à la drogue, Thick Kevin, qui possède l’intelligence la plus microscopique du monde ; On-the-Hour John, le chroniqueur des actualités, et Angus «The Nut» Nutsford, qui est sans doute l’homme le plus agaçant d’Angleterre... La vie en mer du Nord est riche en événements...

mardi 24 juin à 20h10 Soirée des Ambassadeurs Lycéens entrée gratuite pour les lycéens tarifs habituels pour les autres

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Jeudi 19 juin au France à 9h Samedi 21 juin au Méliès à 11h

Ven 20 juin au Méliès à 19h15 Samedi 21 juin au Méliès à 11h

Jeudi 19 juin au France à 17h en présence du réalisateur

Jeudi 19 juin au France à 11h

Jeudi 19 juin au France à 19h en présence de la réalisatrice


Ven 20 juin au MELIES à 11h

Ven 20 juin au MELIES à 14h30

Ven 20 juin au MELIES à 21h Samedi 21 juin au Méliès à 9h30

Ven 20 juin au MELIES à 9h30


Du côté des enfants

Les horaires des films à destination du jeune public sont signalés en vert dans les grilles en pages centrales

Capelito

et ses amis Film d’animation espagnol de Rodolfo Pastor (2014 - 40min - VF - dcp)

Capelito revient entouré de tous ses amis dans huit nouvelles histoires inédites et pleines de surprises. Retrouvez notre cher champignon, toujours aussi astucieux et plein d’humour !

3 ans

jusqu’au 15 juin

Tarifs Abonnement (validité 30 juin 2015) 5,20 € la place

Carte 10 places (Carte : 52 € )

Carte 5 places (Carte : 34 € )

6,80 € la place 4 € la place

Carnet 2 > 18ans (5 tickets : 20 € )

5,20 €

Carnet collectivité (20 billets : 104 €)

Tarif avant 13h & 22h Tarif réduit / Plein tarif Tarif - 18 ans // Supplément 3D

la place

5 € la place 6,90 € la place 8,90 € la place 4 € la place 2€

/ tous les jours pour les étudiants, séniors, chômeurs... et pour tous le mercredi toute la journée // sur présentation d’un justificatif

Le Méliès accepte :

Khumba Film d’animation sud-africain de Anthony Silverston (2014 - 1h23min - VF - dcp)

3 ans

Un zèbre demi-zébré est considéré par son troupeau comme la cause de la sécheresse persistante. Il décide de quitter leur lieu de retraite et part à la recherche de ses rayures perdues. Il est aidé dans sa quête par une vieille gnou et une autruche fashionable. C’est également pour trouver un moyen de sauver son troupeau de la sécheresse qu’il traversera maints dangers.

8 > 22 juin

Prochainement Jimmy’s Hall Film britannique de Ken Loach avec Barry Ward, Simone Kirby, Jim Norton...

à partir du 2 juillet

Du goudron et des plumes Film français de Pascal Rabaté avec Sami Bouajila, Isabelle Carré, Talina Boyaci...

Film d’animation japonais de Hayao Miyazaki

3 ans 30

à partir du 9 juillet

(1992 - 1h33min - VF - dcp)

Blue Ruin

1929, au large de l’Italie, sur une île perdue au milieu de la mer Adriatique. Porco Rosso, ancien pilote de l’armée de l’air mystérieusement transformé en cochon, est devenu un célèbre et redoutable chasseur de prime qui traque les pirates du ciel à bord de son hydravion de guerre. Jusqu’au jour où, las de leurs constantes déculottées, les pilleurs font appel à un as du pilotage américain, Donald Curtis...

Film américain de Jeremy Saulnier avec Macon Blair, Devin Ratray, Amy Hargreaves...

en juillet

à partir du 9 juillet

Paris, Texas Film allemand-américain de Paris, Texas avec Harry Dean Stanton, Nastassja Kinski, Hunter Carson...

à partir du 16 juillet


31


Notre coup de

b

prochaine gazette disponible le 28 juin

Black Coal

à partir du 11 juin Film chinois de Yi’nan Diao (2014 - 1h46min - VOST - dcp) avec Fan Liao, Lun-mei Gwei, Xue-bing Wang...

Ours d’Or - Berlinale 2014

En 1999, un employé d’une carrière minière est retrouvé assassiné et les morceaux de son cadavre sont éparpillés façon puzzle aux quatre coins de la Mandchourie. L’inspecteur Zhang mène l’enquête mais doit rapidement abandonner l’affaire après avoir été blessé lors de l’interpellation des principaux suspects. Cinq ans plus tard, deux nouveaux meurtres sont commis dans la région, tous deux liés à l’épouse de la première victime. Devenu agent de sécurité, Zhang décide de reprendre du service. Son enquête l’amène à se rapprocher dangereusement de la mystérieuse jeune femme… L’Ours d’or du dernier Festival de Berlin n’est autre que ce somptueux polar façon US à la sauce mandarine. Tout en respectant parfaitement le cahier des charges d’un genre totalement américain : le flic alcoolique qui perd son boulot après une douloureuse affaire, la veuve éplorée qui cache beaucoup de choses, et une ambiance inquiétante qui joue de la pénombre et d’une géographie assez particulière. Black Coal dresse en filigrane un portrait peu flatteur de la société chinoise actuelle. Le film de genre pour contourner la censure ! Diao Yinan cite d’ailleurs Le Faucon maltais ou Le Troisième Homme parmi ses influences pour ce Black Coal qui, tout en étant beaucoup plus ludique, n’a rien à envier au sublime A Touch of Sin, le dernier Jia Zhang-Ke. mercredi 18/06 à 20h / Séance présentée par Au-delà de la sous-couche sociale, l’enquête Christophe Chabert (critique cinéma au Petit Bulletin) amène notre héros vers une jeune femme sexy, une sorte de veuve noire dont il tombera évidemment amoureux. Les figures du privé solitaire et de la femme fatale sont ici totalement refondues et revigorées au contact d’une Chine hivernale, grisâtre, écrabouillée entre la déréliction du communisme et les ravages du libéralisme. Tout cela est certes sombre, glauque, pousse-suicide, sauf que la mise en scène de Diao Yinan est d’une puissance et d’une netteté de tous les instants. A chaque plan, quelque chose palpite, on est saisi, sans un instant de relâchement. Sujet déprimant donc, mais film hautement galvanisant : un must !

Le Méliès cinéma indépendant 10 place Jean Jaurès 42000 Saint-Etienne

contact@lemelies.com / www.lemelies.com / www.facebook.com/CinemaLeMeliesSaintEtienne


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