3 > 3 0 s e p te m b r e
N°098
s e p t e m b r e 201 4
Hippocrate Film français de Thomas Lilti (2014 - 1h42min - dcp) avec Vincent Lacoste, Reda Kateb, Jacques Gamblin, Marianne Denicourt, Félix Moati...
Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence... Docto-cinéaste, Thomas Lilti dit moins
à partir du 3 septembre
craindre les échecs cinématographiques que les erreurs médicales, on a – a priori en tout cas – rien à lui reprocher dans un sens comme dans l’autre. Apanage des séries télé, les dessous de l’hôpital enfilent ici une parure qu’on voit peu : le registre de la comédie sociale mixé au feel-good movie. Thomas Lilti soigne son film comme un patient, avec douceur et exigence… surement par crainte de l’erreur, finalement. Pas de fioritures intellectuelles, le rythme a la cadence d’un couloir des Urgences et le film ne boude pas le plaisir de son public, faisant la part belle au divertissement.
Méliès St-François
8, rue de la Valse - St-Étienne
Y-a-t-il cependant un autre lieu où le rire et la mort se côtoient autant que dans un hôpital ? Sous son attaque légère, le film porte l’étendard de sujets plus profonds... Un peu à l’image d’une soirée Médecine post-exams. lundi 15 sept. à 20h
So ir é e r e n c o n t re
avec le réalisateur Thomas Lilti (par Skype à l’issue de la séance)
en partenariat avec l’ADEMS
(Association des Etudiants en Médecine de Saint-Etienne)
tarif spécial à 5 € pour toutes les séances du film pour les adhérents de l’ADEMS (sur présentation de la carte d’adhérent)
Méliès Jean Jaurès
10, place Jean Jaurès - St-Étienne
2
Sommaire 3 coeurs
p.14
Ana Arabia
p.10
Bodybuilder
p.17
City of dreams
Le f i l m d u m o i s t Saint Laurent
à partir du 24 septembre
p.6
Coucou nous voilà
p.38
Des lendemains qui chantent p.26
Détective Dee II
p.8
Enemy
p.4
Gemma Bovery
p.29
Henry, portrait d’un serial killer p.37
Hippocrate
p.1
Kumbh Mela
p.10
La Chienne
p.36
La Planète des singes
p.8
Le carnaval de la petite taupe p38
Léviathan
p.31
Les Combattants
p.6
L’Institutrice
p.15
Mademoiselle Julie
p.13
Mademoiselle Julie 1951
p.37
Mange tes morts
b
Métamorphoses
p.40 p.9
Mommy
p.33
Moonwalk One
p.11
Near Death Experience
p.12
Obvious Child
p.11
Party Girl
p.8
Pride Saint Laurent
p.16
t
Seconds
p.3 p.36
Sils Maria
p.5
Sin City II
p.24
The Salvation
p.4
Winter Sleep
p.7
Votre pub dans la gazette :
Film français de Bertrand Bonello (2014 - 2h30min - dcp) avec Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Léa Seydoux...
1967 - 1976. La rencontre de l’un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact… Son film sortant après celui de Jalil Lespert, Bertrand Bonello (L’Apollonide, Tiresia) avait annoncé qu’il se sentait libéré du cahier des charges habituel du film biographique. Son Saint Laurent, confirme qu’il a pleinement profité de cette liberté. Voilà un biopic avec 0% de conventions, tout en trouvailles, en expériences, en fulgurances. Un film d’artiste sur un artiste. D’emblée, le tremblement de la chronologie, la superposition de périodes distinctes évoque Marcel Proust, dont on sait quel culte Yves Saint Laurent lui vouait. Ces va-et-vient de la mémoire ne cessent de s’amplifier, donnant peu à peu au film des accents bouleversants de Temps retrouvé. Avec, superbe idée de casting, Helmut Berger dans le rôle de Saint Laurent âgé. Soit l’acteur fétiche du plus proustien des cinéastes, Luchino Visconti. Avant que la fin et le début se rejoignent en une symphonie déstructurée, Bertrand Bonello a l’audace et la modestie de considérer que rien ne va de soi, que rien n’est objectivement connu dans la vie d’Yves Saint Laurent : ni la manière dont il travaillait ni son histoire au long cours avec Pierre Bergé. Qu’est-ce que signifie concrètement dessiner un vêtement et le faire fabriquer ? De quoi sont faites les heures d’un couturier devenu une superstar dans sa jeunesse ? A quoi ressemblent ses nuits au Sept, la boîte de nuit mythique des années 70 ? Quid du passage des années sur ses dons et sur ses désirs ? A la fois fasciné par son sujet et iconoclaste par ses hypothèses et son regard, le cinéaste invente, fantasme et spécule, qu’il s’agisse de création, de business, de drogue ou de sexe. Saint Laurent est un film de pure mise en scène, dont les idées formelles servent une vision de l’homme : très tôt, il se coupe du monde et des autres, travaille dans une bulle, avec l’impression de ne pas vivre. Les virées nocturnes sont des gouffres, des trous noirs. La vie, les passions reviennent en différé, après-coup, à contre-temps, à l’heure de la réclusion et de l’effacement. Gaspard Ulliel tient à coup sûr le rôle de sa vie, féminin, malicieux, fragile. Vivant. Comme tous ceux qui l’entourent, Jérémie Renier en Pierre Bergé, Léa Seydoux en Loulou de la Falaise et Louis Garrel en Jacques de Bascher (l’amant fatal, partagé avec Karl Lagerfeld), il fait preuve d’une sobriété à laquelle le genre biographique nous a peu habitués. En cela aussi, le film pourrait faire date, comme un manifeste esthétique. Pas de certificat de conformité à l’original, ni pour les acteurs ni pour les faits relatés, et à la place, à tout moment, de l’inspiration. (merci Télérama !)
Contactez Gisèle Grataloup : 04 77 32 32 01 ou via gisele_melies@yahoo.fr PAO : Le Méliès - Impression : Rotogaronne - Tirage : 25 000 exemplaires - 421 points de dépots + main à main
3
jusqu’au 23 septembre
Enemy
Film canadien de Denis Villeneuve (2014 - 1h30min - VOST- dcp) avec Jake Gyllenhaal, Mélanie Laurent, Isabella Rossellini......
Quand Adam (Jake Gyllenhaal), un professeur d’université discret, qui mène une vie paisible à Toronto avec sa fiancée Mary (la française Mélanie Laurent), aperçoit son sosie parfait dans un film, il ressent un trouble profond. L’obsession de rencontrer Anthony, cet acteur qui commence tout juste à être connu, va peu à peu le sortir de son monde prévisible et encrassé. Adam commence d’abord à observer à distance la vie de cet homme et de sa mystérieuse femme enceinte. Puis il se met à imaginer les plus stupéfiants scénarios... Pour lui et pour son propre couple, n’y aurait-il pas un homme de trop ?... Enemy est le nouveau bébé du cinéaste Denis Villeneuve à qui l’on doit Incendies (coup de cœur Méliès de janvier 2011) et Prisoners il y a un an (l’un des thrillers les plus saisissants de ces dernières années). En adaptant le roman L’Autre comme moi du prix Nobel portugais José Saramago, le réalisateur québécois signe cette fois-ci un fascinant thriller érotico-psychologique dans la lignée du Mulholland Drive de Lynch.
jusqu’au 22 septembre Film danois de Kristian Levring (2014- 1h47min - VOST - dcp) avec Mads Mikkelsen, Eva Green, Morgan Freeman...
1870, en Amérique. Lorsque John tue le meurtrier de sa famille, il déclenche la fureur du chef de gang, Delarue. Trahi par sa communauté, lâche et corrompue, le paisible pionnier doit alors traquer seul les hors-la-loi… Une ville balayée par le vent, des habitations sommaires, des gueules patibulaires… L’ouverture de The Salvation ne laisse planer aucun doute : Kristian Levring réhabilite le western à l’ancienne, même si le réalisateur danois est stylistiquement plus proche du post-moderne Sergio Leone (violence graphique, mutisme des personnages) que du classique John Ford. L’intrigue emprunte d’ailleurs beaucoup à Il était une fois dans l’Ouest, puisqu’il y est question de vengeance personnelle, de spéculations immobilières (en rapport avec l’expansionnisme ferroviaire) et d’une relation amoureuse contrariée. Dans la peau du raider taciturne, Mads Mikkelsen s’inscrit de son côté dans la veine de ceux qui l’ont précédé (Clint, Charles, Lee…) en apportant la touche émotionnelle qu’on lui connaît. Hommage appuyé et assumé au genre, traversé de nombreuses fulgurances visuelles, The Salvation se distingue surtout par son personnage féminin, une veuve à la langue coupée et à la beauté incendiaire, créature mythologique digne de L’Homme à l’harmonica à laquelle Eva Green prête sa silhouette parfaite et une intensité inattendue. En somme, un western jubilatoire, à défaut d’être totalement original. 4
The salvation
Le s f i lms
jusqu’au 16 septembre
Sils Maria
Film français de Olivier Assayas (2014 - 2h00- VOST- dcp) avec Juliette Binoche, Kristen Stewart, Chloë Grace Moretz...
Sils Maria est le portrait d’une actrice en trois chapitres, mais il est avant tout un somptueux film de femmes, magnifiquement interprété par le trio que forment Juliette Binoche, virtuose dans son personnage de comédienne accomplie, Kristen Stewart, sa surprenante assistante qui l’aide à aborder un des rôles clefs de sa carrière, et plus tard Chloë Moretz en jeune starlette charmeuse et arrogante. Film passionnel sur les actrices, Sils Maria traite au fond de la relation entre trois femmes d’âge différent, dont l’une est en train de perdre ce que les autres détiennent et qui avait fait sa gloire : la jeunesse et la modernité. En se rendant à une cérémonie en l’honneur du dramaturge qui l’a rendue célèbre, l’actrice française Maria Enders (Juliette Binoche) apprend que le grand homme vient de mourir. Il est entre autres l’auteur du Serpent de Maloja, pièce dans laquelle Maria a excellé il y a vingt ans dans le rôle de Sigrid, une jeune séductrice qui pousse au suicide une femme mûre. La cérémonie d’honneur tourne à l’hommage empesé. Maria est effondrée et se repose entièrement sur l’organisation sans faille de son assistante Valentine (Kristen Stewart). C’est elle qui conseille à Maria de consacrer quelques minutes de son deuil à un jeune metteur en scène talentueux. Celui-ci lui propose de reprendre Le Serpent de Maloja, mais cette fois-ci dans le rôle d’Helena, la femme mûre. Maria d’abord refuse, puis hésite, accepte enfin et part répéter son rôle, accompagnée de Valentine, à Sils Maria, dans la demeure où son auteur avait jadis écrit la pièce…
5
jusqu’au 30 septembre
Les combattants
Film français de Thomas Cailley (2014 - 1h38min- dcp) avec Adèle Haenel, Kevin Azaïs, Antoine Laurent...
Les Combattants, notre film coup de coeur du mois d’Août, est un film réjouissant à plus d’un titre. Il laisse d’abord (enfin) entrevoir un enthousiasmant renouveau générationnel des cinéastes français, avec de jeunes réalisateurs qui redessinent chacun à leur façon un cinéma d’auteur français qui s’affranchit et s’assume. Réjouissant surtout, car c’est un film qui vous titille les zygomatiques 1h30 durant, sans jamais tomber dans le déjà-vu. Réjouissant enfin parce qu’il nous permet de retrouver la formidable Adèle Haenel. Dans Les Combattants, Adèle est Madeleine, une jeune femme de son temps tout juste diplômée en macroéconomie qui ne redoute ni la crise, ni le chômage, elle veut juste être prête quand la fin arrivera… Quelle fin ? Rien de moins que celle du monde, l’apocalypse, le grand déluge… Alors elle se prépare, elle s’entraîne ; et quoi de mieux se dit-elle que l’armée pour savoir survivre en temps de chaos ? Pour Madeleine, cet été, c’est stage commando ou rien, mais c’était sans compter sur sa rencontre avec Arnaud. Arnaud, lui, il est à la croisée des chemins, son père vient de mourir et il n’est pas très emballé pour reprendre avec son grand frère la petite menuiserie familiale, pas contre non plus, « on verra après l’été » comme il dit. Indécis, comme un jeune homme de son âge, pas encore tout à fait adulte, plus vraiment un gamin. Sa rencontre pour le moins physique avec Madeleine va pourtant lui fournir son lot de pistes à suivre, une raison de faire des choix, même si ce seront plutôt ceux de Madeleine…
séance unique jeudi 11 septembre à 20h Film documentaire français de Steve Vaigenbaum (2014- 1h27min - VOST - dcp)
Le réalisateur Steve Faigenbaum revient à Détroit (Michigan, USA) après 25 ans d’absence. A travers une enquête personnelle, il nous dévoile les racines de la plus grosse faillite d’une cité américaine. Une histoire qui nous rappelle que nos villes ne sont pas immortelles… Detroit, c’est la fin du monde avec un peu d’avance, ainsi que l’avait montré le formidable documentaire Detroit, ville sauvage projeté l’année dernière dans ce même cadre au France et dans lequel son réalisateur de Florent Tillon plongeait dans les entrailles fantomatiques de la ville agonisante comme un chirurgien fait une autopsie. Depuis quelques années, en effet la ville de Détroit est devenue l’emblème du déclin industriel et urbain. Au delà de la fascination pour ses « ruines », City of dreams explore, lui, les effets de ce déclin sur l’organisation sociale de la ville marquée par la ségrégation raciale. jeudi 11 septembre à 20h : soirée débat Les effets sociaux du déclin industriel et urbain : Détroit, Michigan Soirée organisée en partenariat avec l’Université Jean Monnet dans le cadre des journées de rentrée du master Altervilles (http://altervilles.universite-lyon.fr/)
Intervenant : Henri Briche, doctorant en science politique au laboratoire Triangle
6
City of dreams
jusqu’au 28 septembre
Palme d’Or Cannes 2014
Le s f i lms
Winter Sleep
Film turc de Nuri Bilge Ceylan (2014 - 3h16min - VOST - dcp) avec Haluk Bilginer, Melisa Sözen, Demet Akbag, Ayberk Pekcan...
Le cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan a assommé de son talent le dernier Festival de Cannes. Winter Sleep, film admirable, choc esthétique, moral et cinématographique y a logiquement gagné la Palme d’or . Winter Sleep est en effet un film-fleuve inoubliable, qui se lit et se découvre comme un grand roman. C’est un essai sur la dépendance et le dégoût de l’autre, et par là même la perte de soi… Le héros, Aydin, est un vieux comédien, une ancienne célébrité retirée depuis plusieurs années dans une petite ville coincée dans les paysages superbes du centre de l’Anatolie. Il y vit dans sa demeure devenue hôtel, entouré de sa jeune épouse Nihal, dont il s’est éloigné sentimentalement, et de sa sœur encore dans les affres d’un divorce douloureux. ll va découvrir lentement mais crûment, lui si suffisant, quel homme cynique, insensible et détestable il peut être aux yeux des seuls êtres qui l’accompagnent encore. Tout commence par une pierre que jette un petit garçon sur la voiture de ce propriétaire qui a humilié son père. Lorsqu’on veut le forcer à baiser la main de son ennemi pour obtenir son pardon, il s’évanouit de rage et de honte... Il a plus de courage, ce gamin, que tout l’entourage d’Aydin : depuis longtemps, il n’a fait que se prosterner devant lui, qu’encourager, par son silence, ses fausses certitudes et ses pauvres valeurs morales…
7
Caméra d’Or Cannes 2014
jusqu’au 29 septembre
Party Girl
Film français de Marie Amachoukeli, Claire Burger, Samuel Theis (2014 - 1h36min - dcp) avec Angélique Litzenburger, Joseph Bour, Mario Theis, Samuel Theis...
Angélique a soixante ans, quatre grands enfants et autant de petits-enfants. Ancienne reine de la nuit, ce n’est pas parce qu’elle est grand-mère qu’elle n’aime plus la fête ni les hommes. La nuit, pour gagner sa vie, elle les fait boire dans un cabaret à la frontière allemande. Avec le temps, les clients se font plus rares. Mais Michel, l’un de ses habitués, est tombé amoureux d’elle. Un jour, il lui propose de l’épouser… C’est un portrait de femme sincère, aussi beau que douloureux, que nous offre le trio de jeunes réalisateurs Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis, trois amis qui se sont inspirés de la mère excentrique et de la famille atypique de l’un d’entre eux (Samuel Theis, en l’occurrence), pour nous livrer un film puissamment romanesque. Entre fiction et réalité, Party Girl est une réflexion formidable sur la maternité, les ravages du temps sur le corps et le mental, le diktat de l’apparence qui rend accro au regard des autres et les contingences de la vie. Un grand film romanesque avec une héroïne, une vraie, comme vous en verrez peu. Car au-delà du personnage formidable qu’on a déjà évoqué, il y a aussi cette idée, plus grande qu’Angélique elle-même, d’une pression sociale à laquelle on résiste toute sa vie quitte à lui dire merde. Party Girl nous venge de tous ces portraits-de-femmes-dignes dont les héroïnes sont généralement des saintes passives empaillées. Angélique picole trop, a trop de bagues et trop de cheveux, a envie de s’envoyer en l’air avec des mecs un peu « cagoles » aux pectoraux musclés, bref un vrai portrait de femme indigne - et alors ?
à partir du 24 septembre
jusqu’au 9 septembre
Gemma Bovery
La Planète des singes :
Film français de Anne Fontaine (2014 - 1h39min - dcp)avec Gemma Arterton, Jason Flemyng, Fabrice Luchini... Martin est un ex-bobo parisien reconverti plus ou moins volontairement en boulanger d’un village normand. De ses ambitions de jeunesse, il lui reste une forte capacité d’imagination, et une passion toujours vive pour la grande littérature, celle de Gustave Flaubert en particulier. On devine son émoi lorsqu’un couple d’Anglais, aux noms étrangement familiers, vient s’installer dans une fermette du voisinage.
l’affrontement
La Légende du Dragon des Mers
Film américain de Matt Reeves (2014 2h11min - VOST - dcp) avec Andy Serkis, Jason Clarke, Gary Oldman... Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s’est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.
Film Hong-Kongais de Tsui Hark (2014 2h14min - VOST - dcp - 2D ou 3D) avec Mark Chao, William Feng, Carina Lau... L’impératrice Wu règne sur la dynastie Tang aux côtés de l’empereur Gaozong. Elle envoie sa flotte vers l’empire Baekje afin de soutenir cet allié de longue date, envahi par le belliqueux empire Buyeo. Mais, juste après leur départ, les navires sont attaqués par une mystérieuse et gigantesque créature surgie du fond des mers...
8
10 > 15 septembre
Détective Dee II :
Le s f i lms
3 > 23 septembre
Métamorphoses
Film français de Christophe Honoré (2014 - 1h42min - dcp) avec Amira Akili, Sébastien Hirel, Mélodie Richard...
Devant son lycée, une fille se fait aborder par un garçon très beau mais étrange. Elle se laisse séduire par ses histoires. Des histoires sensuelles et merveilleuses où les dieux tombent amoureux de jeunes mortels. Le garçon propose à la fille de le suivre. C’est peu dire que d’évoquer Christophe Honoré comme un auteur qui divise. Son univers souvent confiné au Paris germanopratin, rythmé de coeurs combattants contre leur héritage culturel, les conventions sexuelles, etc. Trop proche d’un Jacques Demy mais plus politique, plus suffisant aussi. Décidé à quitter ses atours mille fois entrevus, à retrouver ses origines et à faire corps avec la terre nourricière, Christophe Honoré se met à nu dans cette adaptation du long poème d’Ovide. Quittant les abords de Saint-Sulpice pour une atmosphère pastorale fleurant le bon fromage frais. Quittant des acteurs au jeu formalisé (Louis Garrel, Ludivine Sagnier) pour de parfaits néophytes, parfois hésitants mais vrais, plutôt que vraisemblables. Quittant la surenchère du numérique pour un retour au montage, sollicitant ainsi l’imagination de son spectateur quand d’autres lui tendent un plat micro-ondé. Si Métamorphoses est une mise en chair et en poils – et il en est rudement question ici, de poils – de récits mythologiques dans la France d’aujourd’hui, c’est surtout une affaire de croyance. Les dieux existent dès lors que l’on fait l’effort de croire en eux. Il en est de même pour le cinéma.
9
La cerise sur le gâteau C’est LE super rendez-vous de toutes les bonnes salles de la Loire ! Chaque semaine, venez épancher votre soif de découverte... Cette programmation alternative est née du constat qu’il devenait de plus en plus difficile de défendre un cinéma dit « différent », un cinéma qui sort des sentiers battus et qui regroupe pourtant énormément d’œuvres de qualité capable de vous emballer chers spectateurs. La cerise sur le gateau vous offre donc un film chaque semaine proposé à hauteur de 4 séances fixes au Méliès (le vendredi à 14h, le dimanche à 11h et le lundi à 20h à Jean-Jaurès & le lundi suivant à 20h à St François) + des séances dans les cinémas ligériens partenaires (Cin’Etoile à St Bonnet le Chateau, Majestic à Firminy, Le Sou à la Talaudière et Chaplin à Rive de Gier). Sous ce label nous vous offrirons ainsi la possibilité de voir des films singuliers, rares, voire inédits, dans les meilleures conditions, à savoir au cinéma. Étonnants, atypiques, bizarres… Les films présentés sous ce label seront issus de tous les genres. Du fantastique au drame, l’expérimental côtoiera aussi bien le documentaire que le conte poétique, pour le plaisir de tous. Courez-y les yeux fermés vous y ferez de très belles rencontres !
Jean Jaurès : ven 5 sept à 14h / dim 7 sept à 11h / lun 8 sept à 20h
Ana Arabia Film israélien de Amos Gitaï (2014 - 1h24min - VOST - dcp) avec Yuval Scharf, Yussuf Abu-Warda, Sarah Adler...
Dans une certaine mesure, voire dans une mesure certaine, le nouveau long-métrage d’Amos Gitai, Ana Arabia (« Je suis une Arabe ») est un film cananéen*. En effet, à rebours de l’actualité récente, le cinéaste esquisse ici la possibilité d’une coexistence entre Juifs et Arabes en Palestine-Israël. Nous suivons les pas de Yaël, une jeune journaliste de Tel-Aviv. Elle interviewe les membres d’une petite communauté de réprouvés juifs et arabes qui cohabitent dans une enclave oubliée, quelque part à la lisière de la ville portuaire. Dans ce mini-bidonville que menace la flambée immobilière des alentours, tous partagent le souvenir de Hanna Klibanov, une rescapée polonaise de la Shoah qui était venue s’installer là après avoir épousé un Arabe. Son veuf et ses enfants demeurent toujours sur place. Leurs histoires et leurs parcours esquissent la possibilité d’une coexistence de tous. * De Canaan, nom biblique d’Israël et de la Palestine avant les migrations hébraïques et arabes. Dans les années 1920 et 1930, le cananéisme, mouvement juif développé en marge des partis politiques de gauche et de droite, revendiquait la communauté d’origine entre Juifs et Arabes de Palestine et prônait une rupture radicale avec les communautés juives restées en diaspora.
lundi 8 septembre à 20h : soirée débat
À l’issue de la projection du film Ana Rabia le collectif Liberté Justice Palestine vous propose une discussion sur la situation en Israël-Palestine Jean Jaurès : ven 12 sept à 13h50 / dim 14 sept à 11h / lun 15 sept à 20h
St-François : lun 22 sept à 20h30
Kumbh Mela, Sur Les Rives Du Fleuve Sacré Film documentaire indien de Pan Nalin (2014 - 1h55min - VOST - dcp) avec Bhole Baba, Hatha Yogi Baba, Pant Shirt Baba...
Le Kumbh Mela est le plus grand pèlerinage du monde, qui réunit en Inde tous les 12 ans, plus de 100 millions d’hindous venus se baigner dans les eaux sacrées du Gange, au confluent de 3 rivières sacrées, dont le Gange. Pan Nalin y a posé sa caméra et relate différents destins, profondément émouvants, tous liés par la même foi : un jeune vagabond, un Sadhu, une mère désespérée à la recherche de son petit garçon disparu, un Yogi qui élève seul un bébé abandonné, ou encore un ascète fumant du cannabis. Il y a dans le Kumbh Mela une dimension qui échappera toujours à un regard occidental. Imaginez une sorte de Woodstock spirituel géant (un rassemblement de chevelus en transe tous nus dans la boue, qui consomment mine de rien près d’une tonne de cannabis !) Pour qui tomberait dans ce capharnaüm sans être prévenu, le spectacle tient de l’enfer et du cauchemar (des centaines de milliers de personnes sont portées disparues ou se noient au cours de ce pèlerinage aux proportions titanesques) Pour qui s’intéresse à l’indouisme, ce moment sera en revanche une sorte d’immense orgasme spirituel collectif. Avec ses plans toujours aussi sublimes, le réalisateur de Samsara nous offre une vision extrême de l’Inde, incompréhensible et passionnante qui peut déconcerter mais qui ne manquera pas de vous fasciner. Kumbh Mela... est programmé en partenariat avec le FEstival curieux voyageurs & CONNAISSANCES DU MONDE St Etienne
10
La cerise sur le gâteau Jean Jaurès : ven 19 sept à 13h50 / dim 21 sept à 11h / lun 22 sept à 20h
St-François : lun 29 sept à 21h
Moonwalk One Film documentaire américain de Theo Kamecke (2014 - 1h48min - VOST - dcp) avec Laurence Luckinbill, Buzz Aldrin, Neil Armstrong...
Un an et demi avant le lancement de la mission Apollo 11 qui allait partir à la découverte de la Lune, la NASA eut l’idée de faire un film sur cet événement qui allait bouleverser l’histoire de l’humanité. Les gens étant déjà bombardés d’images de la mission à travers les médias, ils ne souhaitaient pas produire un banal film institutionnel. Ils voulaient quelque chose de plus artistique et c’est Theo Kamecke qui a hérité du projet. Moonwalk One mêle images d’archives fournies par la NASA, extraits de films de science fiction, bande son expérimentale digne de 2001, diapositives, 16 mm, 35 mm, 70 mm, etc… et compose au final non pas un simple documentaire pointu pour fans de science, mais un film profondément humain, un portrait plus vrai que nature de l’Amérique des années 60. Présenté à Cannes en 1971, le film serait tombé dans l’oubli si une copie 35mm n’avait pas été récemment retrouvée chez le réalisateur. Venez donc vous émerveiller à nouveau en salle, 45 ans après les premiers pas d’Aldrin et Armstrong sur la lune. Un petit film pour l’homme, mais un grand moment de cinéma pour nous ! Vendredi 19 septembre à 13h50 : rencontre avec un astronaute
À l’issue de la projection du film Moonwalk One, rencontre avec l’astronaute de l’ESA Jean-Francois Clervoy via Skype. Rencontre animée par Eric Frappa, directeur scientifique du Planétarium de St Etienne dans le cadre du Petit Festival du Grand Espace.
Jean Jaurès : ven 26 sept à14h / dim 28 sept à 11h / lun 29 sept à 20h
St-François : lun 6 oct à 20h
Obvious Child Film américain de Gillian Robespierre (2014 - 1h23min - VOST - dcp) avec Jenny Slate, Jake Lacy, Gaby Hoffmann...
La vie de la jeune Donna Stern n’a rien de particulier : un petit ami, un job dans une librairie, sa bande de potes, des parents divorcés... Mais, chaque soir, sur une scène de Brooklyn où elle interprète son numéro de stand-up, ce quotidien banal devient une source inépuisable de sketches. Avec un humour ravageur et souvent cru, Donna y déballe sa vie intime, ne prend rien au sérieux, se moque de tout et surtout d’elle meme. Mais, coup sur coup, Donna perd son travail, se fait larguer par son petit ami, déprime, a une aventure alcoolisée d’un soir et... tombe enceinte. Dès lors, Donna va devoir assumer ses choix et grandir un peu, mais peut-être aussi rencontrer l’amour au moment où elle s’y attend le moins. Gillian Robespierre adapte enfin son court métrage éponyme en long, et tout ceci pour notre plus grand plaisir. Elle met en scène une anti-héroine totale, une looseuse comme on les aime, dans la veine de Lena Dunham et de sa série Girls. En traitant de façon comique et sans aucune gêne la question de l’avortement, elle apporte une vision moderne et terriblement ancrée dans notre génération actuelle. Cette héroïne décomplexée et à l’aise avec son temps, c’est nous ! Alors certes le sujet est dur, mais le film est attendrissant, bourré d’humour et de légèreté. Ce premier film est une petite pépite qui va égayer votre rentrée. Les ceRises s’exportent dans la loire : Saint-Bonnet Le-Château
shapito show (paRtie 2) : lundi 15 septembre à 20h Moonwalk one : lundi 22 septembre à 20h obvious child : lundi 29 septembre à 20h
11
10 > 30 septembre
Near Death Experience
Film français de Gustave Kervern, Benoît Delépine (2014 - 1h27min - dcp) avec Michel Houellebecq, Marius Bertram, Benoît Delépine, Gustave Kervern...
Paul, un employé sur une plateforme téléphonique, est en plein burn-out. Un vendredi 13, la chronique du journal télévisé sur ce jour particulier lui apparaît comme un signal pour passer à l’acte. Décidé à concrétiser son geste, Il s’enfuit dans la montagne où il va vivre une expérience unique. Pour son premier rôle au cinéma, Michel Houellebecq se fait dresser le portrait par les doux allumés que sont Delépine et Kervern. Et lui offrent un traitement propre à flatter l’orgueil : seul comédien au générique, le rare interlocuteur est remisé au rang de silhouette. Le regard vitreux, démissionnaire, les membres ballants, la démarche grinçante, l’âme a déjà quitté ce corps devenu obsolète qui s’achemine tout droit vers un purgatoire verdoyant et sauvage. Samuel Beckett s’invite sur la partition et participe à élever ce chant du vautour dans des octaves rarement atteintes au cinéma. Et d’offrir au grand mal du XXIe siècle parmi ses plus beaux soliloques. « La vie doit-être enivrante » se répète-t-il, se répète-t-on. On nous l’avait pourtant promis. Dans la durée c’est une autre affaire, il faut de l’endurance, il faudrait y être préparé. Aujourd’hui, à 56 ans il nous reste 30 ans devant nous. Mais pour en faire quoi ? On nous demande de rester jeune, compétitif, séduisant, connecté. La vie c’est parfois un petit peu long. Décidément, Michel, tu parles trop et tu ne te suicides pas assez. (merci le Star !) MERCREDI 17 septembre à 20h00 : rencontre avec gustave kervern
À l’issue de la projection de Near Death Experience, venez rencontrer le co-réalisateur Gustave Kervern via Skype au Méliès Café (si la SNCF le veux bien il y aura même un bonus surprise...)
12
Le s f i lms
10 > 30 septembre
Mademoiselle Julie
Mlle Julie 2014 vs Mlle Julie 1951 Nous vous proposons également à partir du 25/09 de (re) découvrir la 1ère version ciné de la pièce de Strindberg réalisé et Palme d’Or à Cannes en 1951 (cf. page 37)
Film norvégien, irlandais de Liv Ullmann (2014 - 2h13min - dcp) avec Jessica Chastain, Colin Farrell, Samantha Morton...
1890, Irlande. Tandis que tout le monde célèbre la nuit des feux de la Saint Jean, Mademoiselle Julie et John, le valet de son père, se charment, se jaugent et se manipulent sous les yeux de Kathleen, la cuisinière du baron, jeune fiancée de John. Ce dernier convoite depuis de nombreuses années la comtesse voyant en elle un moyen de monter dans l’échelle sociale. En adaptant respectueusement la célèbre pièce d’August Strindberg, Liv Ullmann livre un film à la construction classique et très théâtrale. Conservant la règle dramaturgique des trois unités, elle réécrit un huis-clos nocturne et tragique dans lequel s’affronte deux personnages opposés et équivoques, le valet et sa maîtresse, aidés par la cuisinière, anodine en apparence mais qui se révèle indispensable dans le ménagement du suspense. Le mépris est le socle de ce film : tant celui de Julie pour ses serviteurs que celui de ces derniers pour leurs maîtres. A l’orgueil de Julie, répond celui de Jean. Elle l’affronte et veut le dominer dans un jeu cruel de séduction/répulsion. Cet affrontement n’est donc pas tant celui d’une lutte des classes qu’un affrontement entre une femme et un homme, une autre lutte de pouvoir, que Liv Ullmann rend captivante aujourd’hui.
13
à partir du 17 septembre
3 coeurs
Film français de Benoît Jacquot (2014 - 1h46min - dcp) avec Benoît Poelvoorde, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni...
Dans une ville de province, une nuit, Marc rencontre Sylvie alors qu’il a raté le train pour retourner à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au matin, parlant de tout sauf d’eux-mêmes, dans un accord rare. Quand Marc prend le premier train, il donne à Sylvie un rendez-vous, à Paris, quelques jours après. Ils ne savent rien l’un de l’autre. Sylvie ira à ce rendez-vous… On est saisi dès les premiers instants, embarqué de gré dans les ruelles de Valence, du crépuscule à l’aube, passionné par la rencontre foudroyante de Marc et Sylvie. La première moitié de 3 coeurs frôle le chef-d’oeuvre... Pas un mouvement de caméra, pas un regard, pas un son n’est laissé au hasard tandis que le destin se joue des amoureux. Si pour une fois le réalisateur met au centre un personnage masculin, le trio d’actrices vampirise tout le charisme à l’écran. On commençait à détester Catherine Deneuve dans ses rôles de bourgeoises de province, son élégance ici est irremplaçable pour que le film fonctionne. Itou pour Charlotte Gainsbourg (qu’on ne détestait pas) dont la présence forte et évanescente à la fois ne pouvait mieux incarner le personnage de l’amour manqué. Chassés-croisés malheureux et relations triangulaires, Benoît Jacquot s’empare de ces figures éminemment cinématographiques pour livrer un mélodrame à suspense parfaitement construit, une métonymie du coeur, à mi-chemin entre un film de Jacques Demy et une tragédie racinienne.
14
Le s f ilms
10 > 30 septembre
L’Institutrice
Film israélien de Nadav Lapid (2014 - 2h00min - VOST - dcp) avec Sarit Larry, Avi Shnaidman, Lior Raz...
Une institutrice décèle chez un enfant de 5 ans un don prodigieux pour la poésie. Subjuguée par ce petit garçon, elle décide de prendre soin de son talent, envers et contre tous. Yoav, sorte de Mozart du quatrain, conçoit périodiquement, et sans la penser comme telle, de la poésie, qui jaillit de sa bouche comme une source d’un rocher. S’il est doux et miraculeux, ce flot est avant tout un vecteur, le doigt pointé du réalisateur Nadav Lapid vers les dérives d’un Etat enchevêtré dans ses propres contradictions. En effet, l’institutrice, ange protecteur lançant sa croisade contre la société israélienne, se croit au-dessus du lot, vierge de ce mal qu’elle voudrait éradiquer, quant sa propre moelle en est infectée. Affermie par sa pureté, imprégnant sa mission d’un caractère divin, elle sombre dans le radicalisme. S’opposant à la tromperie et au vice gangrenant notre époque, son désir de vérité passe par l’exploitation de son prochain, le recours à la violence, et le mensonge pour arriver à ses fins. Nadav Lapid questionne ici la place de la poésie et par extension de toute forme de culture en général, de ce qui est inutile dans un monde devenu matérialiste et cynique. La perte de valeur du capital culturel cher à Bourdieu a désormais laissé place au culte du corps et à la vulgarité. L’Institutrice, sans coup d’éclat, mais alliant avec justesse sensibilité et intelligence, est un acte de résistance.
15
à partir du 17 septembre
Pride
Film britannique de Matthew Warchus (2014 - 1h57min - VOST - dcp) avec Bill Nighy, Imelda Staunton, Dominic West...
Eté 1984 – Alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève. Mais l’Union Nationale des Mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d’activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles, ils embarquent à bord d’un minibus pour aller remettre l’argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l’histoire extraordinaire de deux communautés que tout oppose qui s’unissent pour défendre la même cause… C’est typiquement le genre de film qui va vous donner la pêche en ces temps de rentrée forcément morose. Un condensé de ce que le cinéma anglais sait faire à la perfection : une épatante comédie sociale qui vous rappelle que dans ce pays qui a vu bien des luttes parfois âpres, l’improbable voire l’impossible est parfois possible, que ceux que l’on n’aurait jamais imaginé combattre côte-à-côte peuvent briser les intolérances pour le meilleur, que la générosité peut l’emporter envers et contre tout… Un film où l’on rit beaucoup et où l’on pleure aussi au détour d’une scène particulièrement émouvante, sur l’écran comme dans la salle. Un film qui rend hommage à l’extravagance libertaire des uns et à la dignité prolétaire des autres, qui sent bon la lande galloise autant que les dancefloors londoniens. Porté par une géniale troupe d’acteurs pas forcément très connus mais tous parfaits, Pride a emballé tout le monde lors de sa présentation à la Quinzaine des Réalisateurs du dernier Festival de Cannes. Autant le jury de la « Queer Palm » qui lui a décerné le trophée avec enthousiasme qu’un public bien plus large tout simplement emporté par un film si drôle et touchant. Et après une année où l’homophobie s’est parfois affichée triomphante dans des « manifs pour tous », on ne peut qu’être heureux de se rassembler autour de ce Pride qui dégage une formidable énergie positive. jeudi 18 septembre à 21h
S o ir é e d é b a t - r e n c o n tre a v e c l e ré a l i s a te u r
A l’occasion de sa traditionnelle soirée de rentrée, l’association FACE à FACE vous dévoilera l’avant-programme de la 10 ème édition de son Festival (27 au 30 novembre). Nous inaugurerons également un nouveau partenariat FACE à FACE / Méliès : les séances Arc en Ciel. Cela vous permettra de découvrir tout au long de l’année nos coups de coeur parmi le cinéma LGBT. Premier rendez-vous de cette série avec le film Pride (Queer palm lors du dernier festival de Cannes) de Matthew Warchus avec qui vous pourrez échanger après le projection grâce au dispositif Skype me if you can Film + rencontre : tarifs habituels du Méliès Tarif spécial : 5 euros pour les adhérents de FACE à FACE
16
avant-première vendredi 19 septembre à 20h30 à St François
Le s f ilms
Bodybuilder
film tourné à st-étienne et la talaudière Film français de Roschdy Zem (2014 - ?h??min - dcp) avec Yolin François Gauvin, Nicolas Duvauchelle, Vincent Rottiers, Marina Foïs, Roschdy Zem...
Après Mauvaise foi et Omar m’a tuer, le comédien Roschdy Zem revient derrière la caméra avec ce nouveau film très tendre sur le les tumultes d’une relation père-fils et entièrement tourné entre Saint-Etienne, Lyon et La Talaudière. À Lyon, Antoine, vingt ans, s’est mis à dos une bande de petites frappes à qui il doit de l’argent. Fatigués de ses trafics en tous genres, sa mère et son grand frère décident de l’envoyer à Saint-Etienne chez son père, Vincent, qu’il n’a pas revu depuis plusieurs années. À son arrivée, Antoine découvre que Vincent tient une salle de musculation, qu’il s’est mis au culturisme et qu’il se prépare intensivement pour un concours de bodybuilding. Les retrouvailles entre le père et le fils, que tout oppose, sont difficiles et tendues. Vincent va tout de même accepter qu’Antoine travaille pour lui afin de l’aider à se sortir du pétrin dans lequel il s’est mis. De son côté, Antoine va progressivement apprendre à découvrir et respecter la vie que son père a choisie…
Vendredi 18 septembre à 20h30
A v a n t- p re m i è re R e n c o n tre a v e c l e ré a l i s a teur A l’issue de la projection du film, rencontre avec le réalisateur Roschdy Zem et une partie de l’équipe du film Soirée en partenariat avec Mars Distribution et Rhône-Alpes Cinéma
17
3 > 9 s ept em br e JEAN JAURÈS
Mercredi
3
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Jeudi
4
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Vendredi
5
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Samedi
6
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Dimanche
7
(d) : dernière séance du film 14h00 Métamorphoses 14h00 Hippocrate 14h00 Party Girl 14h00 Les Combattants
16h00 The Salvation 16h00 Hippocrate 16h20 Winter Sleep 16h20 Sils Maria
18h00 Enemy 18h00 Hippocrate
20h00 Métamorphoses 20h00 Hippocrate 20h00 Party Girl 19h20 Les Combattants
22h00 The Salvation 22h00 Enemy 22h00 Party Girl 21h15 Sils Maria
14h00 Enemy 14h00 Hippocrate 14h00 The salvation 14h00 Sils Maria
16h00 Metamorphose 16h00 Hippocrate 16h00 Party girl 16h20 Les combattants
18h00 Enemy 18h00 Hippocrate 18h00 Party girl
20h00 The salvation 20h00 Hippocrate 20h00 Seconds 19h00 Sils Maria
22h00 Metamorphose 22h00 Planète des singes 22h00 Party girl 21h15 Les combattants
14h00 Métamorphoses 14h00 Ana Arabia 13h50 Winter Sleep 14h00 Les Combattants
16h00 The Salvation 16h00 Hippocrate
18h00 Enemy 18h00 Hippocrate 17h30 Party girl
16h20 Sils Maria
20h00 Métamorphoses 20h00 Hippocrate 19h30 Party girl 19h20 Les Combattants
22h00 The Salvation 22h00 Enemy 21h15 Party girl 21h15 Sils Maria
14h00 The salvation 14h00 Hippocrate 13h45 Party girl 14h00 Les Combattants
16h00 Metamorphose 16h00 Hippocrate 15h35 Party girl 16h20 Sils Maria
18h00 Enemy 18h00 Hippocrate 17h30 Party girl
20h00 Metamorphose 20h00 Hippocrate 19h30 The salvation 19h00 Sils Maria
22h00 Enemy 22h00 Planète des singes 21h15 Party girl 21h15 Les combattants
11h00 The salvation 11h00 Ana Arabia 11h00 Seconds 11h00 Les combattants
14h00 Metamorphose 14h00 Hippocrate 14h10 Party girl 14h00 Les Combattants
16h00 Enemy 16h00 Hippocrate 16h20 Party girl 16h20 Sils Maria
18h00 Metamorphose 18h00 Hippocrate 18h20 Party girl 18h40 Les combattants
20h00 Enemy 20h00 Planète des singes 20h15 Winter sleep 20h30 Sils Maria
22h00 The salvation
12h00 Enemy 11h40
14h00 The salvation 14h00 Hippocrate 14h00 Seconds 14h00 Sils Maria
16h00 Metamorphose 16h00 Hippocrate 16h00 Party girl 16h20 Les combattants
18h00 The salvation 18h00 Hippocrate 18h00 Party girl
20h00 22h00 Metamorphose Enemy 20h00 Ana Arabia + débat Israël/Palestine 20h00 22h00 Party girl Party girl 19h00 21h15 Sils Maria Les combattants
14h00 Metamorphose 14h00 Hippocrate 13h50 Winter sleep 14h00 Les Combattants
16h00 Enemy 16h00 Hippocrate
18h00 Metamorphose 18h00 Hippocrate 17h30 Party girl
20h00 Enemy 20h00 Hippocrate 19h30 Party girl 19h20 Les Combattants
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
St-FRANÇOIS JEAN JAURÈS
Lundi
8
Planète des singes
10h30 Winter sleep 12h00 Les combattants
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Mardi
9
St-FRANÇOIS
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
16h20 Sils Maria
22h00 The salvation 22h00 Planète des singes (d) 21h15 Party girl 21h15 Sils Maria
10 > 16 s e p te m b re
(d) : dernière séance du film
JEAN JAURÈS
Mercredi
10
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Jeudi
11
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Vendredi
12
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Samedi
13
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Dimanche
14
14h00 Metamorphose 14h00 Party girl 14h00 L’institutrice 14h00 Mademoiselle Julie
16h00 Near Death Exp... 16h00 Hippocrate 16h20 Detective Dee 2 16h30 Sils Maria
18h00 Metamorphose 18h00 Party girl 19h00 Les combattants 19h00 The salvation
20h00 Near Death Exp... 20h00 Hippocrate 21h00 L’institutrice 21h00 Mademoiselle Julie
14h00 Near Death Exp... 14h00 Hippocrate 13h45 L’institutrice 14h00 Mademoiselle Julie
16h00 Metamorphose 16h00 Party girl 16h00 Les combattants 16h30 Sils Maria
18h00 Near Death Exp... 18h00 Hippocrate 18h00 L’institutrice 19h00 Enemy
20h00 22h00 Metamorphose Near Death Exp... 21h00 City of dreams + débat (cf. page 6) 20h15 22h00 La chienne Detective Dee 2 21h00 Mademoiselle Julie
13h50 Khumbh Mela 14h00 Hippocrate 14h00 L’institutrice 14h00 Mademoiselle Julie
16h00 Near Death Exp... 16h00 Party girl 16h20 Detective Dee 2 16h30 Mademoiselle Julie
18h00 Metamorphose 18h00 Hippocrate 19h00 Les combattants 19h00 The salvation
20h00 Near Death Exp... 20h00 Party girl 21h00 L’institutrice 21h00 Sils Maria
22h00 Metamorphose 22h00 Hippocrate
14h00 Near Death Exp... 14h00 Party girl 14h00 Detective Dee 2 14h00 Mademoiselle Julie
16h00 Metamorphose 16h00 Hippocrate 16h30 L’institutrice 16h30 Sils Maria
18h00 Near Death Exp... 18h00 Party girl 19h00 Les combattants 19h00 Enemy
20h00 Near Death Exp... 20h00 Hippocrate 21h00 L’institutrice 21h00 Mademoiselle Julie
22h00 Metamorphose 22h00 Hippocrate
11h00 Khumbh Mela 11h00 Party girl 11h00 La chienne 11h00 Sils Maria
14h00 Near Death Exp... 14h00 Hippocrate 13h45 L’institutrice 13h50 Mademoiselle Julie
16h00 Metamorphose 16h00 Party girl 16h00 Les combattants 16h20 Sils Maria
18h00 Near Death Exp... 18h00 Hippocrate 18h00 L’institutrice 18h40 Mademoiselle Julie
20h00 Seconds 20h00 Party girl 20h15 Winter sleep 21h00 The salvation
22h00 Meamorphose 22h00 Hippocrate
12h00 Near Death Exp. 12h00 Hippocrate 11h50 Les combattants 11h40 Sils Maria
14h00 Metamorphose 14h00 Party girl 13h45 La chienne 14h00 Mademoiselle Julie
16h00 Near Death Exp... 16h00 Hippocrate 15h30 L’institutrice 16h30 Mademoiselle Julie
18h00 Metamorphose 18h00 Party girl 17h45 L’institutrice 19h00 Enemy
20h00 Khumbh Mela 20h00 Hippocrate
22h10 Near Death Exp... 22h00 Party girl 22h00 3D Detective Dee 2 (d)
5€
14h00 Metamorphose 14h00 Party girl 14h00 L’institutrice 14h00 Mademoiselle Julie
16h00 Near Death Exp... 16h00 Hippocrate 16h20 Detective Dee 2 16h30 Sils Maria (d)
18h00 Metamorphose 18h00 Party girl 19h00 Les combattants 19h00 The salvation
20h00 Near Death Exp... 20h00 Hippocrate 21h00 L’institutrice 21h00 Mademoiselle Julie
5€
la place avant 13h et à 22h
22h00 Near Death Exp... 22h00 Hippocrate
(tous les jours et dans les deux cinémas)
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
St-FRANÇOIS JEAN JAURÈS
Lundi
15
+ rencontre réalisateur
20h00 Les combattants 21h00 Sils Maria
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Mardi
16
St-FRANÇOIS
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
22h00 Near Death Exp... 22h00 Hippocrate
17 > 23 s ept emb r e JEAN JAURÈS
Mercredi
17
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Jeudi
18
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Vendredi
19
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Samedi
20
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Dimanche
21
St-FRANÇOIS JEAN JAURÈS
Lundi
22
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas) 11h00 Moonwalk One 11h00 Le carnaval... 11h00 Les combattants 11h00 STELA
Benjamin Millepied
11h00 3 coeurs 11h00 Henry, portrait.. 12h00 Party girl 12h00 Hippocrate 11h40 Pride 12h00 Enemy
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Mardi
23
St-FRANÇOIS
5€
la place avant 13h et à 22h (tous les jours et dans les deux cinémas)
(d) : dernière séance du film 14h00 & 15h00 Le carnaval de la... 14h00 Hippocrate 14h00 Pride 14h10 Sin City 2 / 3D 14h00 3 coeurs 13h50 Mademoiselle Julie 13h50 Mange tes morts b 14h00 Hippocrate 14h00 L’institutrice 14h10 Sin City 2 14h00 3 coeurs 13h50 Winter sleep 13h50 Moonwalk One 14h00 Hippocrate 14h00 Pride 14h10 Sin City 2 / 3D 13h50 3 coeurs 13h40 Metamorphose 14h00 & 15h00 Le carnaval de la... 14h00 Hippocrate 14h00 L’institutrice 14h10 Sin City 2 14h00 3 coeurs 13h50 Mademoiselle Julie 14h00 Le carnaval de la... 14h00 Hippocrate 14h00 Pride 14h10 Sin City 2 / 3D 14h00 3 coeurs 13h50 Mademoiselle Julie 14h00 Les combattants 14h00 Near Death Exp... 14h00 L’institutrice 14h10 Sin City 2 14h00 3 coeurs 14h00 Henry, portrait.. 13h50 Mange tes morts b 14h00 Hippocrate 14h00 Pride 14h10 Sin City 2 / 3D 14h00 3 coeurs 13h50 Mademoiselle Julie
16h00 Mange tes morts b 16h00 Near Death Exp... 16h20 L’institutrice 16h10 Sin City 2 16h10 3 coeurs 16h20 Metamorphose 15h50 Les combattants 16h00 Hippocrate 16h20 Pride 16h10 Sin City 2 / 3D 16h10 3 coeurs 16h00 Mange tes morts b 16h00 Near Death Exp... 16h20 L’institutrice 16h10 Sin City 2 16h00 3 coeurs 15h40 Mademoiselle Julie 16h00 Mange tes morts b 16h00 Hippocrate 16h20 Pride 16h10 Sin City 2 / 3D 16h10 3 coeurs 16h20 Des lendemains... 15h00 Mange tes morts b 16h00 Near Death Exp... 16h20 L’institutrice 16h10 Sin City 2 16h10 3 coeurs 16h20 Metamorphose 16h00 Mange tes morts b 16h00 Hippocrate 16h20 Pride 16h10 Sin City 2 / 3D 16h10 3 coeurs 16h00 Mademoiselle Julie 15h50 Party girl 16h00 Near Death Exp... 16h20 L’institutrice 16h10 Sin City 2 16h10 3 coeurs 16h20 Metamorphose (d)
18h00 Party girl 18h00 Hippocrate 19h00 Les combattants 18h15 Enemy 18h20 3 coeurs 19h00 Des lendemains... 17h45 L’institutrice 18h00 Near Death Exp... 19h00 Party girl 18h15 The salvation 18h20 3 coeurs 17h30 Mademoiselle Julie 18h00 Party girl 18h00 Hippocrate 18h40 Pride 18h15 Enemy 18h10 3 coeurs 18h10 Des lendemains... 18h00 Les combattants 18h00 Near Death Exp... 19h00 Party girl 18h15 The salvation 18h20 3 coeurs 19h00 Metamorphose 17h00 Party girl 18h00 Hippocrate 18h40 Pride 18h30 Sin City 2 / 3D 18h20 3 coeurs 18h20 Mademoiselle Julie 18h00 Mange tes morts b 18h00 Near Death Exp... 19h00 Party girl 18h15 The salvation (d) 18h20 3 coeurs 19h00 Winter sleep 17h45 L’institutrice 18h00 Hippocrate 19h00 Les combattants 18h15 Enemy (d) 18h20 3 coeurs 19h00 Des lendemains...
20h00 22h00 Mange tes morts b Mange tes morts b 20h00 Near Death... 22h00 + Skype réalisateur Hippocrate 21h00 Pride 20h15 22h10 Sin City 2 / 3D Sin City 2 20h30 3 coeurs 21h00 Mademoiselle Julie 20h00 22h00 Mange tes morts b Mange tes morts b 20h00 22h00 Hippocrate Near Death Exp... 21h00 Pride + Skype avec le réalisateur + after Face à Face (cf. page 16) 20h15 22h10 Sin City 2 Sin City 2 / 3D 20h30 3 coeurs 20h00 Henry, portrait d’un serial killer 20h00 22h00 Mange tes morts b Mange tes morts b 20h00 22h00 Hippocrate Near Death Exp... 21h00 Our vinyl wheighs a ton + after Gourmandises au Méliès Café 20h15 22h10 Sin City 2 / 3D Sin City 2 20h30 Bodybuilder Avant-première en présence de Roschdy Zem 20h00 22h00 3 coeurs Mademoiselle Julie 20h00 22h00 Mange tes morts b Mange tes morts b 20h00 22h00 Hippocrate Near Death Exp... 21h00 Pride 20h15 22h10 Sin City 2 Sin City 2 / 3D 20h30 3 coeurs 21h00 Mademoiselle Julie 19h00 20h50 Mange tes morts b La chienne 20h00 22h00 Near Death Exp... Hippocrate 21h00 L’institutrice 20h30 22h10 Enemy Sin City 2
20h00 Moonwalk One 20h00 Hippocrate 21h00 Pride 20h15 Sin City 2 20h30 Khumbh Mela
22h00 Mange tes morts b 22h00 Near Death Exp...
20h00 Mange tes morts b 20h00 Near Death Exp... 21h00 Pride 20h15 Sin City 2 / 3D 20h30 3 coeurs 21h00 Mademoiselle Julie
22h00 Mange tes morts b 22h00 Hippocrate
22h10 Sin City 2 / 3D
22h10 Sin City 2
2 4 > 3 0 s e p te m b re
(d) : dernière séance du film
JEAN JAURÈS
Mercredi
24
12h00 Les combattants 12h00 Hippocrate 11h40 Pride 11h50 Gemma Bovery
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Jeudi
25
12h00 Near Death Exp. 12h00 Hippocrate 11h40 Refroidis 11h50 Gemma Bovery
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Vendredi
26
12h00 Sin City 2 10h00 Prog #2 Tournez court ! 11h40 Pride 11h40 Leviathan
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Samedi
27
12h00 Near Death Exp. 10h00 Prog #5 Tournez court ! 11h40 Refroidis 11h40 Leviathan
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Dimanche
28
St-FRANÇOIS JEAN JAURÈS
Lundi
29
11h00 Sin City 2 / 3D 11h00 Le carnaval ... 11h00 Obvious child 11h00 Gemma Bovery 11h00 Saint-Laurent 11h00 Mlle Julie 1951 12h00 Near Death Exp. 12h00 Hippocrate 11h40 Refroidis 11h40 Leviathan
St-FRANÇOIS
JEAN JAURÈS
Mardi
30
St-FRANÇOIS
12h00 Les combattants (d) 12h00
Mange tes morts b
11h40
Mlle Julie 2014 (d)
12h00 Gemma Bovery
14h00 Sin City 2 14h00 & 15h00 Le carnaval de la... 14h00 Pride 13h45 Leviathan 14h00 Coucou nous voilà! 14h00 3 coeurs 14h00 Sin City 2 / 3D 14h00 Mange tes morts b 14h00 Refroidis 13h45 Leviathan 14h00 Saint-Laurent 14h00 3 coeurs 14h00 Obvious child 14h00 Prog #3 Tournez court ! 14h00 Pride 14h15 Gemma Bovery 14h00 3 coeurs 14h00 Saint-Laurent 14h00 Sin City 2 14h00 Prog #6 Tournez court ! 14h00 Refroidis 14h15 Gemma Bovery 14h00 Coucou nous voilà! 14h00 3 coeurs 14h00 Sin City 2 14h00 Les combattants 14h00 Pride 13h50 Leviathan 14h00 Coucou nous voilà! 14h00 3 coeurs 14h00 Sin City 2 / 3D 14h00 Mange tes morts b 14h00 Refroidis 14h15 Gemma Bovery 14h00 Saint-Laurent 14h00 Mlle Julie 1951 14h00 Sin City 2 14h00 Hippocrate 14h10 Pride 14h00 Leviathan 14h00 Saint-Laurent 13h50 L’institutrice (d)
16h00 Sin City 2 / 3D 16h00 Mange tes morts b 16h20 Refroidis 16h20 Leviathan 15h00 Saint-Laurent 16h10 Mademoiselle Julie 16h00 Sin City 2 16h00 Hippocrate 16h20 Pride 16h20 Leviathan 16h10 3 coeurs 16h00 Sin City 2 16h00 Prog #4 Tournez court ! 16h20 Refroidis 16h20 Leviathan 16h10 3 coeurs 16h00 Sin City 2 / 3D 16h00 Prog #7 Tournez court ! 16h20 Pride 16h20 Leviathan 15h00 Saint-Laurent 16h30 Prog enfant Tournez court ! 16h00 Near Death Exp... 16h00 Hippocrate 16h20 Refroidis 16h30 Gemma Bovery 15h00 Saint-Laurent 16h10 L’institutrice 16h00 Sin City 2 16h00 Hippocrate 16h20 Pride 16h20 Leviathan 16h10 3 coeurs 16h00 Sin City 2 / 3D 16h00 Mange tes morts b 16h30 Refroidis 16h40 Gemma Bovery 16h10 3 coeurs
18h00 Near Death Exp... 18h00 Hippocrate 18h40 Pride 19h00 Gemma Bovery 17h45 Saint-Laurent 18h40 L’institutrice 18h00 Party girl 18h00 Mange tes morts b 18h40 Refroidis 19h00 Gemma Bovery 17h00 Saint-Laurent 19h20 Mlle Julie (1951) 18h00 Near Death Exp... 18h00 Mange tes morts b 18h40 Pride 19h00 Gemma Bovery 19h00 Concours Tournez court ! 17h00 Saint-Laurent 18h00 Party girl 18h00 Mange tes morts b 19h00 Refroidis 19h00 Gemma Bovery 17h45 Saint-Laurent 19h00 3 coeurs 18h00 Sin City 2 / 3D 18h00 Mange tes morts b 18h40 Pride 18h30 Leviathan 17h45 Saint-Laurent 18h30 3 coeurs 18h00 Party girl (d) 18h00 Mange tes morts b 19h00 Refroidis 19h00 Gemma Bovery 17h00 Saint-Laurent 19h00 3 coeurs 18h00 Near Death Exp. (d) 19h00 Mange tes morts b 19h00 Pride 17h00 Saint-Laurent 19h00 Des lendemains (d)
20h00 22h00 Sin City 2 Sin City 2 / 3D 20h00 La BM du seigneur + réalisateur 22h00 Mange tes morts b 21h00 Refroidis 21h00 Leviathan 20h30 Saint-Laurent 21h00 3 coeurs 20h00 22h00 Sin City 2 / 3D Sin City 2 20h00 22h00 Mange tes morts b Hippocrate 21h00 Pride 21h00 Festival Tournez-Court ! Soirée d’ouverture + Prog #1 20h00 Saint-Laurent 21h00 Mlle Julie (2014) 20h00 22h00 Sin City 2 Sin City 2 / 3D 20h00 22h00 Mange tes morts b Hippocrate 21h00 Refroidis 21h00 Leviathan 21h00 Soirée Popcron The big Lebowski 20h00 Saint-Laurent 20h00 22h00 Sin City 2 Sin City 2 / 3D 20h00 22h00 Mange tes morts b Hippocrate 21h15 Pride 21h00 Leviathan 20h30 Saint-Laurent 21h00 Tournez23h00 TournezCourt ! Soirée de cloture Court ! MCDTS 20h00 22h00 Henry, portrait... Sin City 2 20h00 22h00 Mange tes morts b Hippocrate 21h00 Refroidis 21h00 The big Lebowski 20h30 Saint-Laurent 20h30 Winter sleep (d) 20h00 22h00 Sin City 2 / 3D Sin City 2 20h00 22h00 Obvious child Mange tes morts b 21h15 Pride 21h00 Leviathan 20h00 Saint-Laurent 21h00 Moonwalk One 20h00 22h00 Sin City 2 Sin City 2 / 3D 21h00 Avant- première Mommy (réservée aux étudiants) 21h15 Refroidis 19h30 Leviathan 22h00 + bonus (cf.p. 31) Big Lebowski (d) 20h00 Saint-Laurent 21h00 3 coeurs
à partir du 17 septembre
Sin City : j’ai tué pour elle
Film américain de Frank Miller, Robert Rodriguez (2014 - 1h42min - VOST - dcp - 2D ou 3D) avec Eva Green, Josh Brolin, Jessica Alba, Bruce Willis, Mickey Rourke, Joseph Gordon-Levitt, Rosario Dawson...
Sin City nous avait époustouflé et ébloui en 2005. Neuf ans après, cette suite (prologue en fait) ne bénéficiera forcément pas du même effet de surprise graphique qu’il avait généré à l’époque, mais offre néanmoins tout ce qu’on attendait du duo Miller/ Rodriguez. Un polar aussi noir que visuellement bluffant, rempli de bars crasseux, de chambres d’hôtel enfumées, de femmes fatales et d’âmes torturées qui émergent des planches de la BD de Frank Miller pour hanter nos écrans et votre imagination. Marv se demande comment il a fait pour échouer au milieu d’un tas de cadavres. Johnny, jeune joueur sûr de lui, débarque à Sin City et ose affronter la plus redoutable crapule de la ville, le sénateur Roark. Dwight McCarthy vit son ultime face-à-face avec Ava Lord, la femme de ses rêves, mais aussi de ses cauchemars. De son côté, Nancy Callahan est dévastée par le suicide de John Hartigan qui, par son geste, a cherché à la protéger. Enragée et brisée par le chagrin, elle n’aspire plus qu’à assouvir sa soif de vengeance. Tous vont se retrouver au célèbre Kadie’s Club Pecos de Sin City… Ne nous mentons pas, Sin City 2 ne révolutionne pas le premier épisode, qu’il n’est d’ailleurs pas indispensable d’avoir vu pour savourer celui-ci. Mais les nouveaux personnages (Eva Green et Joseph Gordon-Levitt en tête) sont suffisamment géniaux pour capter notre attention. Et puis mine de rien, on a beau chercher, il n’y a dans le cinéma moderne vraiment rien de semblable à l’univers visuel dément créé par Frank Miller et Robert Rodriguez. Alors oui on se régale, oui on en prend plein les yeux et oui on en redemandera une troisième part.
24
séance unique dimanche 21/09 à 11h
Benjamin Millepied
Après avoir passé son enfance entre Bordeaux et le Sénégal où sa mère est professeur de danse, Benjamin Millepied intègre à 13 ans, le Conservatoire National Supérieur de Lyon. En 1994, il obtient le Prix de Lausanne et son premier rôle au sein du prestigieux New York City Ballet. Il travaille pendant de nombreuses années avec Jerome Robbins et en 2001, il est nommé danseur étoile. Il crée dès 2006 pour le Ballet de l’Opéra de Paris, alors qu’il est chorégraphe associé au Baryshnikov Arts Center. Il chorégraphie pour Mikhaïl Baryshnikov le solo “Years Later”, puis régulièrement pour certaines des plus prestigieuses compagnies internationales dont le New York City Ballet, l’American Ballet Theatre, le Ballet Mariinsky ou encore le Ballet de Genève. Il est chorégraphe et interprète pour le film “Black Swan” de Darren Aronofsky. Il fonde en 2012 le L.A. Dance Project avec lequel il crée des pièces qui tournent dans le monde entier, mais également des films, des projets pluridisciplinaires et des programmes innovants de sensibilisation à la danse. Il fonde en 2013 Amoveo Company, nouveau collectif artistique investi dans la création numérique, la production d’événements live, de films et de programmes audiovisuels pour la télévision. Il est nommé Directeur du Ballet de l’Opéra de Paris en 2014.
PROJECTION DE 4 FILMS DE BENJAMIN MILLEPIED BACCHANALE de Benjamin Millepied (2012 - 4’45) Benjamin Millepied réunit dans ce film le turf, nouvelle tendance de danse urbaine, et la musique classique. L’il Buck et le New Styles Krew réinventent le ballet sur une recomposition du Double Concerto pour clavecin de Bach imaginée par Nicholas Britell. MEDUSA de Benjamin Millepied (2013 - 6’03) Benjamin Millepied et les danseurs du LADP, habillés des vêtements faits main de la célèbre marque Rodarte, dansent sous l’eau des gisants hypnotiques en hommage à l’élégante esthétique du Caravage. REFLECTIONS de Benjamin Millepied (2014 - 14’12) Deux hommes et deux femmes se croisent dans différents lieux, à différentes heures de la journée, pour réinventer sans cesse leurs relations, à travers le temps et l’espace. Une histoire d’aujourd’hui portée par une danse fluide et des interprètes qui crèvent l’écran. DANCING IS LIVING de Louise Wallecan (2013 - 55’) Tourné entre Los Angeles, Lyon, New York et Saint-Pétersbourg, ce documentaire nous montre le chorégraphe en répétition, animant des ateliers en milieu scolaire, ou encore en création avec les stars du hip-hop West Coast. Une belle occasion de mieux connaître ce passionné, à la fois discret et déterminé...
Prochainement en avant-première
Geronimo Film français de Tony Gatlif (2014 - 1h44min - dcp) avec Céline Sallette, Rachid Youcef, David Murgia...
avant-première mardi 7 octobre à 20h30
En présence du réalisateur Tony Gatlif et d’une partie de l’équipe du film.
26
Sud de la France. Dans la chaleur du mois d’août, Geronimo, une jeune éducatrice veille à apaiser les tensions entre les jeunes du quartier Saint Pierre. Tout bascule quand Nil Terzi, une adolescente d’origine turque s’échappe de son mariage forcé pour retrouver son amoureux, Lucky Molina, un jeune gitan. Leur fuite met le feu aux poudres aux deux clans. Lorsque l’affrontement éclate en joutes et battles musicales, Geronimo va tout tenter pour arrêter la folie qui embrase le quartier...
17 > 30 septembre
Le s f i lms Des Lendemains qui chantent
tourné à st-étienne Film français de Nicolas Castro (2014 - 1h34min - dcp) avec Pio Marmai, Laetitia Casta, Ramzy Bedia, Gaspard Proust, André Dussollier...
Soit Léon (Pio Marmaï) et Olivier (Gasapard Proust), deux frères stéphanois que tout oppose. Mon premier est un homme de gauche sans concessions, le second est un opportuniste dont la veste à la fâcheuse tendance à se retourner aussi souvent que le vent tourne. Soit Noémie (superbe Laetitia Casta !), une charmante militante PS, étudiante à Science Po et qui souhaite s’engouffrer dans les méandres d’un parti qu’on prédit enfin prêt pour la victoire. Sous le regard amusé de Sylvain, leur ami d’enfance dont les parents tenaient le meilleur vidéo-club de Sainté, leurs destins se croisent sur 20 ans, s’entremêlent, au cours d’une épopée drôle, tendre et nostalgique aux confis des années 80/90 ! Tout démarre donc à Saint-Etienne au début des années 80 et de l’euphorie d’un peuple vert et apparemment de gauche, qui, de Manufrance à la rue des Martyrs, en passant par la place du peuple et les collines du Guizay scandait à tue tête la victoire d’un certain « Tonton »… Puis en 2002, dans l’isoloir, Léon hésite. Il se remémore la victoire de Mitterrand en 1981, sa rencontre avec Noémie, son boulot de journaliste et la vie qui a changé, effectivement…
27
Our Vinyl Weighs A Ton
vendredi 19 septembre à 21h Film documentaire américain de Jeff Broadway et Rob Bralver (2014 - 1h34min - VOST - bluray) Musique originale de Madlib, Peanut Butter Wolf
Première diffusion rhone-alpine du génial docu Our Vinyl Weighs A Ton consacré au label avant-gardiste de musique de Los Angeles, Stones Throw Records. Sous la direction de son fondateur DJ Peanut Butter Wolf, Stones Throws a enchainé les succès et cela depuis sa création en 1996. Le documentaire propose des images de concerts live et d’archives encore jamais dévoilées. Avec des interviews exclusives de Kanye West, Snoop Dogg, Madlib, Common, Questlove, Talib Kweli, Mike D (The Beastie Boys), Tyler the Creator, and many more.
After mix Gourmandises au Méliès Café avec letterbox, bougetatete & littlebigman
à l’issue de la projection
28
« Fondé à Los Angeles en 1996, alors que le gangstérisme est le seul credo du rap local, Stones Throw cherche autre chose. A travers une première poignée de déviants repérés du côté d’Oxnard (Wildchild, Oh No, Lootpack et par extension Madlib), c’est une esthétique, une poésie, une certaine idée du rap qui tombe dans les bacs. C’est le point de départ d’une discrète successstory documentée ici à travers les témoignages du fondateur, Peanut Butter Wolf, et de ses associés, mais aussi de mélomanes attentifs (Questlove, Talib Kweli, Kanye West, Common, Tyler…). Où l’on circule entre les secrets de fabrication de cette cellule d’artisans libres et indépendants, amoureux de la chose musicale, créatifs et stylés. De la petite cabane perchée sur les hauteurs de L.A. aux disques concepts de Madlib (Quasimoto, YNQ, Madvillain…), du sous-label Now Again au succès d’Aloe Blacc et jusqu’au décès de Jay Dee ou à la signature de Snoop Dogg, c’est un pan fondamental de l’histoire du rap qui défile ici, accompagné d’une compilation maison. » Les Inrocks
5€
Le s f i lms
à partir du 24 septembre
Gemma Bovery
Film français de Anne Fontaine (2014 - 1h39min - dcp) avec Gemma Arterton, Jason Flemyng, Fabrice Luchini, Isabelle Candelier...
Martin est un ex-bobo parisien reconverti plus ou moins volontairement en boulanger d’un village normand. De ses ambitions de jeunesse, il lui reste une forte capacité d’imagination, et une passion toujours vive pour la grande littérature, celle de Gustave Flaubert en particulier. On devine son émoi lorsqu’un couple d’Anglais, aux noms étrangement familiers, vient s’installer dans une fermette du voisinage. Cinéaste féministe mais féminine, habituée à donner la part belle aux (belles) femmes (Béart, Ardant, Tautou, Bourgoin), Anne Fontaine s’attaque ici à la Bovary, archétype avec laquelle chacune d’entre nous espère entretenir une résonnance. Le plan n’est pas frontal mais de biais, nous ne sommes pas chez Chabrol mais plutôt du côté d’Alceste à bicyclette. Martin est évidemment un personnage Luchiniesque, caricatural du genre, mais qui va trouver une complémentarité inattendue dans la générosité folâtre de la belle anglaise. Libido précocement remise au caveau familial, il verra ses sens se réactiver au contact de son fantasme littéraire – et de ses hanches dandinant parmi les azalées – le mythe transposant sa propre réalité. D’une comédie féroce, Martin nous tire avec ironie vers le drame lorsqu’il prend conscience du destin partagé par Gemma et sa version originale. Chaque apparition de l’innocente condamnée devient alors un rai de lumière flamboyante, que rien ô rien ne pourra nous priver d’admirer. Jusqu’au dernier éclat. 3 séances spéciales : EMMA VS GEMMA Dans le cadre de sa prochaine création Madame Bovary ou la cloche fêlée - qui mêlera voix, percussion et dessin autour du roman de Flaubert, Iness REMAKI vous propose trois mises en bouche de Madame Bovary au Méliès en première partie «bonus» des projections du film Gemma Bovery. Venez redécouvrir les postures insensées d’Emma- avant-gardiste du selfie, et la musique métronomique d’une écriture où se superposent les vis de la tragédie et les masques grotesques d’un réalisme crû. Dimanche 28 septembre à 11h : Premières gorgées de la PREMIERE PARTIE de Madame Bovary (20 minutes) Dimanche 5 octobre à 11h : Rappel des épisodes précédents et quelques bouchées de la DEUXIEME PARTIE de Madame Bovary (20 minutes) Dimanche 12 octobre à 11h : Rappel des épisodes précédents, suivi d’extraits au goût amer de la TROISIEME PARTIE de Madame Bovary (20 minutes)
29
à partir du 24 septembre
Refroidis
Film norvégien de Hans Petter Moland (2014 - 1h56min - VOST - dcp) avec Tobias Santelmann, Stellan Skarsgård, Bruno Ganz...
Alors que le corps de son fils a été retrouvé sans vie, un papa reste persuadé qu’il ne s’agit pas là d’une overdose comme l’affirme la police. Sûr que son fils ne se droguait pas, il décide de mener sa propre enquête, et remonte peu à peu la piste... Belle surprise découverte par une matinée glacée de février au Festival de Berlin 2014 sous le nom plus révélateur de In Order of Disappearance, Refroidis faisait un peu figure de moment de détente au milieu des films sérieux à caractère souvent social présentés là-bas. Le polar nordique a largement fait ses preuves en littérature, au point de devenir quasiment un genre à lui tout seul. Et ce Refroidis vient nous prouver qu’au cinéma aussi il faut compter avec les Scandinaves. L’hiver norvégien, un sombre trafic de drogue, une victime innocente, un père revanchard, une guerre des gangs… le décor est planté ! Partant d’un canevas somme toute assez classique, le scénariste a pris un malin plaisir à casser les codes du « revenge movie », en ajoutant un humour décalé très bien senti. Du coup le film navigue de manière réjouissante entre film policier et comédie givrée. Chapitré selon les cadavres qui s’amoncellent, la vraie originalité du film viens des sublimes routes enneigées de Norvège où se situe l’intrigue. L’humour noir est au rendez-vous, à la fois dans d’ahurissants dialogues (sur les petits noms des mafieux et autre tueurs à gages, savamment composés, ou référencés – comme le Wingman venu de Top Gun), des situations alambiquées et bien écrites ou les personnages secondaires fouillés. Au fil de l’intrigue, le scénariste déploie des trésors d’imagination macabre ou tordue, et use de références bien senties voire saugrenues (le Duel de Spielberg version chasse-neige, les cinq fruits et légumes par jour...). Mais la véritable attraction du film est certainement Pål Sverre Hagen, interprète inspiré et formidable du chef des truands. Allures de jeune chiot perturbé et visiblement maniaco-dépressif, il aligne les habitudes bizarres (les boîtes de chocolat roses...), et finit par devenir réellement inquiétant parce qu’imprévisible. Un grand numéro d’acteur, qui vaut à lui seul le détour.
30
Le s f i lms
à partir du 24 septembre
Léviathan
Film russe de Andreï Zviaguintsev (2014 - 2h21min - VOST - dcp) avec Alexeï Serebriakov, Elena Liadova, Vladimir Vdovitchenkov...
Prix du scénario Cannes 2014
Après un Lion d’Or à Venise pour Le Retour puis le Grand Prix Un Certain Regard à Cannes pour Elena, cette nouvelle merveille du surdoué du cinéma russe Andreï Zviaguintstiev à été de nouveau récompensé cette année à Cannes par un mérité Prix du scénario. Ici nous allons suivre Kolia, solide garagiste qui vit donc dans une petite ville au bord de la mer de Barents au confins septentrionaux de la Russie, juste sous l’Océan Arctique. Dans ce paysage sublime, il coule des jours heureux avec sa jeune femme Lilia et son fils Roma, un adolescent dans la fleur de l’âge ingrat, qu’il a eu d’un précédent mariage. Il a une maison juste à côté de son garage, posée sur les hauteurs avec vue sur la mer sauvage. Son modeste paradis est subitement menacé par le maire de la ville, Vadim Cheleviat, qui veut à tout prix le racheter pour un projet mystérieux. Se sentant menacé et acculé, Kolia fait appel à son vieil ami Dmitri, avocat moscovite. Mais aux regards que s’échangent Dmitri et Lilia, on peut prévoir que leur relation va rajouter de la complexité à une situation qui se dégrade jour après jour… Leviathan, a littéralement coupé le souffle à toute la presse et tous les spectateurs du dernier Festival de Cannes, tant nous ne nous attendions pas à voir en ce dernier jour de projections un film d’une telle puissance. Scénario, mise en scène, filmage, musique, acteurs, temporalité, tout participe à ce que Leviathan accède rapidement au panthéon du cinéma et à l’appellation générique de chef d’œuvre. Dès les premiers plans l’envoûtement opère. Avec ces vues d’une baie de la mer de Barents, au nord de la Russie, sur une musique de Philip Glass, aux dominantes de cordes profondes. La suite enchaîne sur une dramaturgie parfaitement maîtrisée, dans l’aube opaline d’un paysage non moins chaotique. A l’image d’un pays, d’un semi continent, la Russie, gangrénée par la corruption. A travers l’histoire de ce garagiste exproprié par une municipalité mafieuse, c’est tout un pays que stigmatise Andreï Zvyagintsev. Mais combien d’autres ? Et au-delà, la condition humaine mise à la solde d’Etats qui n’en ont plus que le nom. mardi 30 septembre à 19h30 : LA PETITE SEANCE & ET APRès... Cette saison encore, notre fidèle camarade cinéphile Christophe Chabert (critique cinéma au Petit Bulletin Lyon / St ETienne / Grenoble) nous fera le plaisir de venir régulièrement pour vous présenter avec sa verve habituelle son grand film du mois en première partie de séance : en septembre LEVIATHAN ! A l’issue de la projection au Mélies Café, vous serez convié à échanger autour d’un verre et voir ce qui vous reste du film....
31
soirée popcorn saison 4 episode 1 3 séances : ven 26 et dim 28 à 21h + mar 30 à 11h40
The Big Lebowski Film américain de Joel et Ethan Coen (1998 - 1h57min - VOST - dcp) avec Jeff Bridges, Julianne Moore, John Goodman, Steve Buscemi...
soirée popcorn
vendredi 26 sept 21h au méliès ST-françois
popcorn à volonté, concours de costume, bowling éphémère, bonus vidéo...
Tarifs habituels + 2,50€ (pour l’asso) (attention prévoir une pièce de 2€ (ou 2 de 1, etc...) pour la consigne du gobelet popcorn recyclable)
www.mescouillesdanstonslip.com
Après avoir fait quelques emplettes dans une supérette, Jeff Lebowski, dit « le Dude », rentre tranquillement chez lui, où il se fait passer à tabac par des inconnus. Ceux-ci lui demandent d’éponger sans tarder les dettes de sa femme puis urinent sur son tapis préféré. Or, non seulement «le Dude» n’est pas marié, mais il n’est pas près de l’être : il ne sait rien faire d’autre que jouer au bowling avec ses copains, siroter des cocktails et fumer des joints. Le paresseux personnage, qui a l’habitude de traîner en tongs de plastique et tee-shirt négligé, comprend que ses agresseurs ont commis une méprise. Ils le prennent, de toute évidence, pour le vieux milliardaire de la ville, marié à une jeune femme frivole et dépensière. Jeff est bien décidé à demander réparation pour son tapis souillé...
prévente des places à partir du 15 sept
E h ! d i tes . . . O h ! Le 17 septembre, afin de partager, ensemble, toujours plus de cinéma, un nouvel établissement Méliès ouvrent ses portes dans le quartier St François. Situé à une quinzaine de minutes à pied du Méliès Jean Jaurès, le Méliès St François dispose de 2 salles grand confort avec fauteuils clubs et grands écrans. Avec son immense volume, ses 354 fauteuils, son grand rideau rouge qui s’ouvre juste avant chaque projection et surtout son balcon, la grande salle du Méliès St François fait déjà figure de salle prestige, y voir un film au balcon est en soit un expérience unique ! Afin de partager notre enthousiasme avec le plus grand nombre et de vous permettre de (re)découvrir cette salle mythique, sur toute la journée d’ouverture :
mercredi 17 septembre bénéficiez de l’opération inaugurale au nouveau Méliès St François 1 place achetée = 1 place offerte Mais au fait, comment s’y rendre ? Rien de plus simple, ce nouveau Méliès est situé à 500m de la place Fourneyron et seulement 15 min à pied de l’Hotel de Ville
En VELO : Station Vélivert place Saint-François... (16 vélos disponibles)
En BUS, depuis le centre ville : Arrêt Gaspard Monge (à 100m du cinéma) par - ligne 11, Direction Montplaisir - ligne 3, Direction Terrenoire - Ligne 2, direction Metrotech - Ligne 16, direction Villeboeuf le Haut
En TRAM : Ligne T2 ou T3 direction Chateaucreux, Arrêt Dalgabio (à 250m en remontant en direction de la rue de la Richelandière)
En VOITURE, depuis la RN 88, depuis Lyon ou Firminy, sortie Montplaisir, prendre en face le Boulevard Normandie Niemen, puis à gauche rejoindre la Rue de la Richelandière.
STATIONNEMENT : parking place St François (accès rue des alliés), parking parc Giron (accès rue de la richelandière)
32
En TRAIN : à 500m de la gare de Chateaucreux
Prix du Jury Cannes 2014
avant-première le 30 septembre à 21h
Le s f i lms
Mommy
SEANCE réservéE aux étudiants (sortie du film le 8 octobre) Film canadien de Xavier Dolan (2014 - 2h14min - dcp) avec Anne Dorval, Suzanne Clément, Antoine-Olivier Pilon...
Porté par une fougue et une inspiration sidérantes, qui tiendront pendant plus de deux heures, Mommy c’est une « putain » de belle histoire d’amour : Une veuve en pleine dégringolade sociale dans une banlieue de Montréal, son fils adolescent déscolarisé troublé et hyperactif et leur voisine d’en face, prof dépressive en congé sabbatique : c’est le trio gagnant, magique et tragique de cette histoire qui renouvelle l’univers du cinéaste. Il n’est pas question d’identité et d’orientation sexuelles, mais de survie. Le gamin de 15 ans est aussi exubérant qu’autodestructeur. Il met tous ceux qui le côtoient, a fortiori sa mère, en situation de déséquilibre… Il y a bien une magie Xavier Dolan. A tout ce qu’il filme, le Québécois, pur metteur en scène, donne de l’éclat. Mommy, son cinquième film, le premier à concourir pour la Palme d’or, est reparti d’emblée avec le Grand Prix du Jury, prix très mérité tant pour beaucoup, c’est notre cas, il s’agissait de leur Palme d’Or !
avant-première mardi 30 septembre à 21h
Dans le cadre de l’opération SAINTÉ ACCUEILLE SES ÉTUDIANTS Entrée gratuite offerte par la Ville de Saint-Etienne
(sur présentation de votre carte d’étudiant)
After Quizz vidéo spécial film de Super Héros au Méliès café après la séance
33
festival tournez court les Tarifs : séance seule : 3€ pass festival : 12€ (valable pour toutes les séances)
Jeudi 25 septembre
3 ème é d i t i o n
Les Lieux de projection : le Mélies Jean Jaurès : 10 place Jean Jaurès le Mélies Saint François : 8 rue de la Valse Ciel ! Les noctambules : 6 rue Jacques Desgeorges
samedi 27 septembre Programme 5 / 10h00 au Mélies Jean Jaurès La Fugue de Jean-Bernard (20’) Souvenez-Vous Monsieur Dekoninck de Guillaume Chevalier (15’) Un Début de Raphaël Santarelli (15’) La Course de Bérenger Thouin (24’)
SOIRÉE D’OUVERTURE : Programme 1 / 21h00 au Mélies Jean Jaurès Le Lit de Raphaelle Bruyas (27’) film d’ouverture / hors compétition Yantra de Jérémy Minui (27’) J’aime beaucoup ta mère de Rémy Four et Julien War (17’) Solo rex de François Bierry (23’) Corto de Alexis de Vigan (10’) Prktrnic de Julien Patry (5’)
vendredi 26 septembre Programme 2 / 10h00 au Mélies Jean Jaurès Shadow de Lorenzo Recio (23’) Chat de Ilan Cohen (15’) Canada de Sophie Thouvenin et Nicolas Leborgne (15’) Do de Marc Lahore (13’) T’étais où quand Michael Jackson est mort ? de Jean-Baptiste Pouilloux (11’)
Programme 6 / 14h00 au Mélies Jean Jaurès Temps Mort de Hadrien Besse (15’) Après les cours de Guillaume Renusson (17’) Les Pères Noël de Emmanuelle Michelet (16’) La Femme qui flottait de Thibault Lang-Willar (18’)
Séance jeune public / 15h30 au Mélies Saint François Sélection de films pour enfants.
Programme 7 / 16h00 au Mélies Jean Jaurès À la source de Steve Achiepo (25’) Othell’a de Silk Bistini (7’) Jiminy de Arthur Môlard (20’) La Maison de poussière de Jean-Claude Rozec (11’)
Programme 3 / 14h00 au Mélies Jean Jaurès 15KM3 de Stéphane Mercurio (21’) Le Pot de Confiture de Julien Nicaud (15’) Houle Sentimentale de Tom Boccara (19’) Oripeaux de Sonia Gerbeaud et Mathias de Panafieu (10’)
Programme 4 / 16h00 au Mélies Jean Jaurès 3 août de Vincent de Cointet (20’) Michel de Romain Richard (12’) Poussières de Daniel Metge (20’) Entre Ange et Démon de Pascal Forney (8’)
Concours de court métrage / 19h00 au Mélies Saint François Projection des films sélectionnés et remise des prix.
Soirée de clôture / 21h00 au Mélies Saint François Remise des prix + projection d’une sélection spéciale comédie
Carte blanche / 23h00 au Mélies Saint François Carte blanche à l’association Mes Couilles Dans Ton Slip
dimanche 28 septembre Brunch / 13h00 À Ciel ! Les Noctambules Brunch + retransmission des films primés
Retrouvez le programme complet et détaillé à la caisse du cinéma et sur www.tournezcourt.fr 35
retour(s) vers le futur « Faut voir grand dans la vie ! Quitte à voyager dans le temps au volant d’un film, autant en choisir qui aient de la gueule ! » disait à peu près le Doc Emmet Brown à Marty Mc Fly. Étonner, émouvoir, amuser et enchanter ! Tel est et sera le credo de cette nouvelle sélection mensuelle intitulée Retour(s) vers le futur, qui vous emmènera à la rencontre des plus grands films de l’histoire du cinéma. Retour(s) vers le futur, ce sera, c’était et ça deviendra une programmation colorée, gourmande, pleine de surprises et de saveurs d’ici, de là-bas et d’ailleurs... d’hier, d’autrefois et d’avant... afin de remonter le temps pour (re)trouver ensemble le vrai goût du bon vieux cinéma. « En route pour l’aventure… nom de Zeus ! »
Seconds
Jean Jaurès : jeu 4 sept à 20h / dim 7 sept à 11h / lun 8 sept à 14h / dim 14 sept à 20h Film américain de John Frankenheimer (1967 - 1h46min - VOST - dcp - version restaurée) avec Rock Hudson, Salome Jens, Will Geer...
Interdit aux moins de 12 ans
C’est l’histoire d’un pacte faustien. Par la voix d’un ami qu’il croyait mort, un homme pris au piège de la monotonie de son existence est mis en contact avec une compagnie très discrète au business particulier : offrir à des gens comme lui de nouvelles vies, littéralement, ce qui inclut certificat de décès, nouvelle identité, chirurgie esthétique radicale modifiant jusqu’aux empreintes digitales et dentaires, et nouvelles aspirations. Invité voire fortement incité à recourir à ces services (le danger est déjà là), le banquier marié et d’âge mûr est métamorphosé en jeune peintre célibataire à qui l’avenir peut sourire de nouveau. Mais il va vite découvrir que les secondes chances ont un prix… Très belle (re)découverte que cette perle rare du cinéma des années 60 qui navigue entre thriller paranoïaque et science-fiction. Avec un suspense haletant de bout en bout, Seconds pose des questions essentielles sur la Liberté de l’Homme en croquant de manière lucide et éclairée nos sociétés modernes. BONUS : En 1ère partie de toutes les séances Présentation du film par Jean-Baptiste Thoret (durée : 4min / filmé au Cinéma Grand Action à Paris 5e) Jean-Baptiste Thoret est critique, enseignant et historien du cinéma, auteur d’une dizaine d’ouvrage sur le cinéma américain des années 70, vous pouvez également l’entendre sur France Inter et France Culture.
St-François : jeu 11 sept à 20h15 / dim 14 sept à 11h / lun 15 sept à 13h50
Jean Jaurès : dim 21 sept à 20h50
Film français de Jean Renoir (1931 - 1h40min - VOST - dcp - version restaurée) avec Michel Simon, Janie Mareze, Georges Flamant ...
Marié à une veuve acariâtre, M. Legrand a un violon d’Ingres : la peinture. Il tombe sous le charme de Lulu, une jeune femme exploitée par un souteneur. Celle-ci va abuser de sa crédulité et provoquer sa déchéance. La Chienne, drame social anarchiste, marque le début d’une période réaliste pour Renoir et pour le cinéma français. Avant l’apothéose de La Règle du jeu, il traque ici les mensonges sous toutes leurs formes, ceux qu’on assène aux autres, mais aussi ceux dont on se berce soi-même. Sa passion pour Michel Simon transpire à chaque image. Renoir exigea de lui un pincement de bouche très précis, qui fit son triomphe. Il faut voir sa mine quand Lulu le quitte en lui assenant : « Tu t’es pas regardé dans la glace. » BONUS : En 1ère partie de toutes les séances Présentation du film par Jean-Jacques Bernard (durée : 4min / production AFCAE) Journaliste et réalisateur, Jean-Jacques Bernard anime depuis 1991 la chaîne CinéCinéma Classic et l’émission Boulevard du Classic. Il est également président du Syndicat français de la critique de cinéma.
36
La Chienne
les incontournables du méliès St-François : jeu 18 sept à 20h / dim 21 sept à 11h / lun 22 sept à 14h
Jean Jaurès : dim 28 sept à 20h
Henry, portrait d’un serial killer
Film américain de John McNaughton (1991 - 1h23min - VOST - dcp) avec Michael Rooker, Tracy Arnold, Tom Towles... Interdit aux moins de 16 ans
Ce film s’inspire de la vie du tueur en série américain Henry Lee Lucas. Le nombre total de ses victimes (plus d’une centaine ?) n’a jamais pu être établi. Vous vous appelez Henry ? Pourquoi lisez-vous ces lignes ? Les serial-killers, ça vous botte ? Cruic Cruic… Qu’est-ce qui vous attire ? Le flic, le profiler à la noix avec ses théories fumeuses ? Non, celui qui vous hypnotise, c’est le requin. Le tueur d’homme, votre frère génétique. Ici, pas de scénario vu cent fois : Welcome dans la sordide réalité du mythe. Attachez vos ceintures ! La caméra nous plonge fissa au cœur du mal. Est-il inquiété ? Non. Ni poursuite, ni sirène. Vous allez vivre avec le grand faucheur anonyme sans pouvoir prendre de distance. Henry n’est pas glamour pour un sou. Invisible, il est un élément lambda d’un sous-prolétariat. Le film ne cherche pas explication. La musique n’entretient aucun suspens. Il tue sans crier gare, sans nous ménager, Scruick, voilà d’où naît notre effroi. Pire. Henry et son associé Otis (le cannibale de Jacksonville plus vrai que nature) se lancent dans le cinéma. Ils capturent via l’œil d’une caméra vidéo l’horreur même. Ce soir : massacre d’une famille choisie au hasard. Assis avec eux sur la canapé, détournerez-vous votre regard du téléviseur ? - Fait pause, je vais chercher une bière. Aussi fauché et libre que Massacre à la tronçonneuse ou La Nuit des morts vivants, McNaughton (qui signe aussi la musique du film comme Mr Carpenter) cisèle, Ô Scalpel, une VHS que vous ne pourrez plus jamais oublier. Never. NB : Scorsese tombera raide dingue du film (sa structure à la Raging Bull ; Henry cousin du Travis Bickle de Taxi Driver) et produira le 3ème film de McNaughton. St-François : jeu 25 sept à 21h / dim 28 sept à 11h / lun 29 sept à 14h
Mademoiselle Julie 1951
Jeudi 18 septembre à 20h Présentation du film par Olivier Dutel en inauguration de la session de visionnage n°33 du Gran Lux (cf. préprogramme en bas de page)
Jean Jaurès : dim 5 oct à 20h
Film suédois de Alf Sjoberg (1951 - 1h31min - VOST - dcp) avec Anita Björk, Ulf Palme, Märta Dorff... PALME D’OR - CANNES 1951
En l’absence de son père le Comte, Mademoiselle Julie passe le soir de la Saint-Jean à faire une petite fête en compagnie de ses valets Kristine et Jean. Prise de désir par ce dernier, elle se donne à lui durant la nuit. Mais à l’aube, Mademoiselle Julie est prise de profonds remords qui deviendront tragiques… A l’occasion de la sortie de la nouvelle adaptation de Mademoiselle Julie par Liv Ullmann (cf. page 13), il est intéressant de revisiter la version des années 50 du cinéaste suédois Alf Sjöberg. Palme d’or au festival de Cannes 1951, cette version de la pièce sulfureuse de Strindberg est de loin la meilleure adaptation du dramaturge au cinéma. Le tout porté par l’interprétation magistrale d’Anita Björk. Mlle Julie 1951 vs Mlle Julie 2014 Nous vous proposons également à partir du10/09 de découvrir la nouvelle version ciné de la pièce de Strindberg réalisé par Liv Ullmann (cf. page 13)
37
Du c ô t é des e nfa n t s
TARI F S
Horaires des films jeune public signalés EN VERT dans la grille des programmes.
à partir du 17 septembre
Abonnements
( va lid it é : 3 0 juin 2016)
Carte 10 places (Carte : 53 €)
5,30 € la place
Carte 5 places (Carte : 34 €)
6,80 € la place
4,00 € la place
Carnet 2 > 18ans (5 tickets : 20 €)
5,30 € la place
Carnet collectivités (20 billets : 106 €)
Tarif avant 13h & à 22h Tarif réduit / Plein tarif Tarif -18 ans // Supplément 3D
2 ans
5,00 € la place 6,90 € la place 8,90 € la place 4,00 € la place 2,00 €
/ tous les jours pour les étudiants, séniors, chômeurs... et pour tous, le mercredi toute la journée // sur présentation d’un justificatif
Le Méliès accepte :
Le carnaval de la petite taupe
Films d’animations tchèques de Zdenek Miler (1963/76 - 40min - VF- dcp)
La joyeuse petite taupe revient dans des épisodes inédits au cinéma. Sa curiosité et sa malice l’entraînent une nouvelle fois dans des aventures burlesques et attendrissantes qui feront le bonheur des plus petits spectateurs !
à partir du 24 septembre
PROCHAI N EME N T Shirley,
un voyage dans la peinture d’Edward Hopper Film autrichien de Gustav Deutsch avec Stephanie Cumming, Christoph Bach, Florentin Groll...
à partir du 8 octobre
Still the Water
2 ans
Film japonais de Naomi Kawase avec Nijirô Murakami, Jun Yoshinaga, Miyuki Matsuda ...
à partir du 1er octobre
Gone Girl
COUCOU NOUS VOILÀ !
Film américain de David Fincher avec Ben Affleck, Rosamund Pike, Tyler Perry ...
à partir du 8 octobre
Films d’animations suédois, français de Jessica Laurén (2014 - 32min - dcp)
avec la voix de Hippolyte Girardot
Dans la suite du charmant film Qui voilà ? nous retrouvons Nounourse et ses amis qui s’amusent, jouent, se bagarrent et se réconcilient les uns avec les autres. Les histoires abordent chacune un thème différent en lien avec la vie réelle : faire du bricolage, se mettre en colère, se perdre au supermarché, faire des gâteaux chez sa mamie… 38
Bande de filles Film français de Céline Sciamma avec Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsay Karamoh ...
à partir du 22 octobre
Ciné club des Écoles d’enseignement supérieur STéphanoises LE méliès jean jaurès, 10 place jean jaurès Le Méliès st- françois, 8 rue de la valse
PLAN[S] 2014 LIBRE[S] 2015
"l’expression de la pensée est le problème fondamental du cinéma" Alexandre Astruc
responsable : alain renaud, philosophe.
jeudi 9 octobre
jeudi 13 novembre
David Fincher sismographe
accords désaccords
au Mélies st françois 18h00 :
au Mélies jean jaurès 19h00 :
The Social Network de David Fincher (2010 - USA - 121’)
Voyage en Italie de Roberto Rossellini (1954 - Italie - 75’)
20h30 :
21h00 :
Gone Girl de David Fincher (2014 - USA - 145’)
Nostalghia de Andreï Tarkovski (1983 - Italie / URSS - 130’)
jeudi 22 janvier
1925-2005 que viva eisenstein ! au Mélies jean jaurès 19h00 :
La Grève de S. M. Eisenstein (1924 - URSS - 73’) 21h00 :
Le Cuirassé Potemkine de S. M. Eisenstein (1925 - URSS - 69’)
jeudi 18 décembre
christologies au Mélies st françois 19h00 :
Le Christ interdit de Curzio Malaparte (1951 - Italie - 91’) 21h00 :
Théorème de Pier Paolo Pasolini (1968 - Italie - 98’)
jeudi 5 février
« créatiques »
the last show
au Mélies jean jaurès 19h00 :
au Mélies st françois 19h00 :
Les Petites Marguerites de Vera Chytilova (1966 - Tchécoslovaquie - 74’)
Gens de Dublin de Curzio Malaparte (1987 - Irlande - 83’)
21h00 :
21h00 :
Traité de bave et d’éternité de Isidore Isou (1951 - France - 120’)
En présence d’un clown de Ingmar Bergman (1997 - Suéde - 113’)
jeudi 9 avril
jeudi 7 mai
jeudi 28 mai
regard sur le cinéma coréen
winter soldiers
young mr scorsese
au Mélies st françois 19h00 :
au Mélies jean jaurès 19h00 :
Cutter’s way de Ivan Passer (1981 - USA - 106’)
Bertha Boxcar de Martin Scorsese (1972 - USA - 88’)
au Mélies jean jaurès 19h00 :
Ivre de femmes et de peinture de Kwon-taek Im (2002 - Corée du sud - 117’) 21h00 :
Printemps, été, automne, hiver... et printemps de Kim Ki-duk (2003 - Corée du sud - 103’)
jeudi 5 mars
21h00 :
21h00 :
Milestones de Robert Kramer et John Douglas (1975 - USA - 195’)
Mean Streets de Martin Scorsese (1974 - USA - 110’)
ABONNEZ-VOUS !
les 18 films PLAN [S] LIBRE[S] de la saison pour 54 € (soit 3 € / film)
Nombre de pass saison limité / Adhésion et renseignement(s) aux caisse(s) du Méliè(s)
Notre coup de b Mange tes morts
p r o c h a i n e g a z e t t e d i s p o n i b l e l e 2 7 s e p t e mb r e à partir du 17 septembre Film français de Jean-Charles Hue (2014 - 1h34min - dcp) avec Jason François, Michaël Dauber, Frédéric Dorkel...
Jason Dorkel, 18 ans, appartient à la communauté des gens du voyage. Il s’apprête à célébrer son baptême chrétien alors que son demi-frère Fred revient après plusieurs années de prison. Ensemble, accompagnés de leur dernier frère, Mickael, les trois Dorkel partent en virée dans le monde des « gadjos » à la recherche d’une cargaison de cuivre. Mange tes morts n’est pas un film de zombies. Mange tes morts est un film qui vous attrape par surprise. Mange tes morts est une fiction noire et lumineuse. Prononcer trois fois Mange tes morts comme une formule magique pour exorciser le mauvais œil... On apprend vite la superstition au contact des Dorkel. Jean-Charles Hue avait ouvert une fenêtre dans le monde de la communauté yéniches avec La BM du Seigneur. Il en ouvre une autre pour découvrir la famille Dorkel comme de vraies figures de cinéma. Des gueules, des corps, un parler dont il avait depuis longtemps saisi le potentiel et qu’il exploite ici à leur mesure. Sous le soleil cru des terrains vagues ou dans les intérieurs sombres des bagnoles, Jean-Charles Hue magnifie ses héros. La caméra d’un côté, le boîtier de vitesses de l’autre, il fait monter l’intensité d’un récit autour des valeurs morales et des choix de vie que chaque homme doit un jour affronter. Pour les « chouraveurs », la famille c’est tout ce qui compte. À moins que ce ne soit Dieu ? À moins que ce ne soit la liberté ? A travers les retrouvailles entre Jason en quête de repères et son frère, protecteur tendre derrière ses airs de gros dur, l’opportunité du vol de cuivre place ces « gueulards au grand cœur » en équilibre entre droiture et appât du gain. Et pendant que forces et faiblesses des personnages éclosent et se confondent, le film lui tient la route et fonce, puissant. mercredi 24 septembre au méliès jean jaurès
Théma : Les Gens d u r é e l
Jean Charles Hue, un auteur français « entre Jean Rouch et Martin Scorcese » 20h00 : La BM du Seigneur 22h00 : Mange tes morts + rencontre par Skype avec le réalisateur Jean Charles Hue
PASS 2 Films : 10€
ou 5€ pour les adhérants
PLAN [S] LIBRE[S]
La BM du Seigneur
Films français de Jean-Charles Hue (2011 - 1h24min - dcp)
avec Frédéric Dorkel, Angélina Dauber, Joseph Dorkel
Chez les Yéniches, communauté de gens du voyage, le respect des aînés et la ferveur religieuse côtoient indifféremment le vandalisme. Fred Dorkel est l’un d’entre eux : craint et estimé par les siens, il vit du vol de voitures. Une nuit, sa vie bascule : un ange lui apparait. Pour Fred, c’est le signe d’une seconde chance qu’il doit saisir. Il décide de se ranger, mais ce choix va l’opposer à sa famille...