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Extase [n. f.] Etat de joie, d’admiration extrême, causé par quelqu’un ou quelque chose qui absorbe tout autre sentiment. Etat mystique privilégié où l’âme s’unit directement à Dieu. Etat de jouissance... Un mot tout trouvé pour célébrer le plus beau film de l’année et sans doute l’un des plus beaux films de l’histoire du cinéma ! L’aventure d’Adèle commence au lycée, sous les auspices de Marivaux, idolâtre de la vérité et de la liberté, déjà présent dans L’Esquive, le deuxième long de Kechiche. Une élève de première lit un passage de La Vie de Marianne, roman inachevé sur l’élévation sociale d’une jeune orpheline : «Car je suis femme...», répète-t-elle deux fois de suite. Devenir une femme, le programme est donné, le film peut éclore. Adèle est une ado un peu mal fagotée, d’une beauté enfantine et sensuelle, profondément émouvante. Elle
gravite au milieu d’une bande de filles dont les conversations, crues et impudiques, tournent autour des garçons. Un garçon, il y en a justement un, mignon, qui tourne autour d’elle. Leur rencontre est la première immense scène du film. D’autres suivront, l’intensité allant crescendo, qui feront à coup sûr se dresser les poils des épidermes les mieux tannés. Et puis arrive le cataclysme. Cheveux courts, d’un bleu électrique, paupières gonflées, peau blanche, il s’abat sur Adèle un beau jour dans la rue. C’est Emma, jolie jeune femme au look légèrement masculin, qui tient une fille par l’épaule. Leurs regards se croisent, coup de foudre. Tempête sous un crâne. Que se passe-t-il dans l’esprit d’une adolescente qui découvre son homosexualité ? Avec une acuité inouïe, le cinéaste fait intimement ressentir le désarroi d’Adèle qui n’est pas
| eVgi^g Yj . dXidWgZ loin du désespoir, puis (re-)prend le dessus petit à petit… Le chapitre 1 aurait pu être sous-titré « la quête d’Adèle ». Une quête qui finit en apothéose avec la rencontre entre Adèle et Emma. Là aussi l’une des plus belles scènes de rencontre de l’histoire du cinéma : malice, complicité, curiosité infinie, désir, douce appréhension de l’autre, ce qui circule à ce moment entre Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos est de l’ordre du miracle. Le chapitre 2 s’installe dans l’histoire des deux belles, qui pourrait être celle de n’importe quel couple. C’est la partie la plus fluide du film et, en même temps, sans ostentation, la plus militante. Un manifeste pour le droit d’être soi, une injonction à aimer librement celui ou celle qui nous attire. La vie d’Adèle est un choc émotionnel bouleversant qui devrait vous transporter jusqu’au vertige… de l’Amour ? (merci Le Monde !)
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Les films
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Si Woody lâ&#x20AC;&#x2122;irrĂŠductible nâ&#x20AC;&#x2122;en a toujours fait quâ&#x20AC;&#x2122;Ă sa tĂŞte â&#x20AC;&#x201C; pour le meilleur et le moins bon parfois, surtout ces dernières annĂŠes, soyons francs â&#x20AC;&#x201C;, câ&#x20AC;&#x2122;est en très grande forme cinĂŠmatographique quâ&#x20AC;&#x2122;il nous revient, et avec une joie immense que nous retrouvons ce cinĂŠaste prolifique. Avec Blue Jasmine, il regagne ses pĂŠnates amĂŠricaines et rĂŠinvestit avec dĂŠlices ce pour quoi il est le plus habile : les femmes, la prolixitĂŠ, les dĂŠgringolades psychologiques et familiales... Ce rĂŠgal est menĂŠ tambour battant par une trouvaille : Cate Blanchett. A lâ&#x20AC;&#x2122;instar de Diane Keaton ou Mia Farrow, lâ&#x20AC;&#x2122;actrice a un style inclassable. Grandeur et candeur, blondeur et verve, entre vanitĂŠ chĂŠrie et monde dĂŠchu, elle trimballe avec elle (en tailleur Chanel, sâ&#x20AC;&#x2122;il vous plaĂŽt) une lĂŠgèretĂŠ de surface oĂš les prĂŠjugĂŠs et les codes aiguisent les crocs du moindre individu, faisant fi de sa singularitĂŠ. Laquelle revient au galop et en fanfare un jour ou lâ&#x20AC;&#x2122;autre... VoilĂ comment nous la cueillons, notre Jasmine. A point. Electrique. Fuyant New York oĂš elle menait depuis des annĂŠes et avec une classe non feinte une vie de château grâce Ă son escroc de mari, elle atterrit - fraĂŽchement cĂŠlibataire, ruinĂŠe - chez sa sĹ&#x201C;ur adoptive Ginger, Ă San Francisco. Lâ&#x20AC;&#x2122;appartement est petit et peuplĂŠ, la ville bruyante et colorĂŠe. Ici la vie se gagne chichement, jour après jour (Mais comment ? Enâ&#x20AC;Ś non ! en travaillant ?), et sa fausse sĹ&#x201C;ur aussi brune et cool quâ&#x20AC;&#x2122;elle est diaphane et rigide lâ&#x20AC;&#x2122;appelle Jeannette (ce qui la fiche hors dâ&#x20AC;&#x2122;elle, bien que ce soit son vĂŠritable prĂŠnom)... Woody Allen, par un montage alternĂŠ très habilement enchevĂŞtrĂŠ, oscille ainsi entre vie passĂŠe et vie rĂŠelle, entre Jasmine et Jeannette, nous amenant petit Ă petit Ă dĂŠcouvrir un ĂŞtre fragile et complexe auquel on sâ&#x20AC;&#x2122;attache progressivement ; freinant des quatre fers dâ&#x20AC;&#x2122;abord, tant on aimerait mettre des claques Ă cette femme narcissique, cruelle, prĂŠsomptueuse et usante. Sâ&#x20AC;&#x2122;engouffrant avec une malice enfantine dans les clichĂŠs les plus coriaces, le cinĂŠaste les pousse Ă bout et cisèle une humanitĂŠ au vitriol. Pointant lâ&#x20AC;&#x2122;odieux avec gĂŠnie, la grande force dâ&#x20AC;&#x2122;Allen est dâ&#x20AC;&#x2122;aimer ses personnages par-dessus tout, dĂŠbusquant leurs magnifiques ambivalences, nâ&#x20AC;&#x2122;ayant pas peur de les regarder jusquâ&#x20AC;&#x2122;au bout, jusque dans leur singularitĂŠ la plus riche, Ă savoir leur folie. Du rĂ´le phare au figurant le plus furtif, les habitants de Blue Jasmine sont tous excellents. Corrosifs, cinglants, dĂŠrangeants, hilarants. Du grand Woody !
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Contactez Gisèle Grataloup au 04 77 32 32 01 ou via gisele_melies@yahoo.fr PAO : Le MÊliès - Impression: Rotogaronne - Tirage : 27 000 exemplaires - 421 points de dÊpots + main à main
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Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l’excès, sur scène et hors scène. Un jour de l’été 1977, le beau et jeune Californien Scott Thorson qui aspirait à une carrière de vétérinaire suit un ami jusqu’à Las Vegas pour y entendre Liberace. Grâce à un pass backstage, Scott pénètre dans la loge de la star et, malgré la différence d’âge et de milieu social, les deux hommes entament une liaison aussi passionnelle que secrète (afficher son homosexualité n’est pas conseillé quand on fait rêver des millions de femmes), qui va durer cinq ans. Ma Vie avec Liberace narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.
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Bettie, la soixantaine, est une restauratrice bretonne fraîchement éconduite par son compagnon et dont le restaurant est au bord de la faillite. Son cœur est gros, ses affaires vont mal, sa vieille mère l’étouffe et elle se sent seule… Que faire de sa vie ? Comment rebondir ? Alors qu’elle quitte son restaurant pour aller acheter des cigarettes, Bettie décide soudain de partir à l’aventure sur les routes de France. Ce sera une échappée belle. Au fil de la route : des rencontres de hasard, un gala d’ex-miss France, le lien renoué avec sa fille, la découverte de son petit-fils, et peut-être l’amour au bout du voyage… Un horizon s’ouvre à elle.
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Film américain de Franceis Ford Coppola (1972 - 2h55min - VOST) avec Marlon Brando, Al Pacino, James Caan, Robert Duvall...
Film américain de Francis Ford Coppola (1975 - 3h20min - VOST) avec Al Pacino, Robert De Niro, Diane Keaton, Robert Duvall...
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Le Parrain et Le Parrain 2 sont des films inusables ! Quel que soit l’âge auquel on les a découverts, ou le nombre de visionnages qu’on s’est accordés, ces deux chefs-d’œuvre de Francis Ford Coppola ne perdent jamais de leur mystère ni de leur fascination. Que l’on évoque la diction de Marlon Brando, transformé pour son rôle, le jeu tourmenté d’Al Pacino, la fougue de James Caan, les noms exotiques devenus légendaires de Corleone, Clemenza, Sollozzo ou Tattaglia, tout un imaginaire fait de souvenirs plus ou moins précis s’ouvre à nous... (Re-)voir ces deux films sur grand écran en copie restaurée est un enchantement à partager ensemble sans modération. 4
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B[ :[hd_[h fkX WlWdj bW Ód Zk cedZ[ Film britannique de Edgar Wright (2013 - 1h49min - VOST) avec Simon Pegg, Nick Frost, Paddy Considine... 20 ans après une tournée de pubs très alcoolisée, 5 amis de longue date se retrouvent quand l’un d’eux veut remettre la tournée au goût du jour. Ils retournent alors dans leur ville natale jusqu’au fameux bar The World’s End…
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L’histoire se passe dans le Sud de la France, quelque part sur la Côte d’Azur. Là, dans un camping, vit à l’année Freddy, entouré de voisins devenus potes pour la plupart, chacun dans son mobile home, maison éphémère dans un endroit provisoire (qui peut, hélas, durer). Frédéric est seul après son divorce. Sa fille, adolescente bougonne, vient le voir le week-end et quelque chose de fort les lie même si la télé leur bouffe tout contact. Sa mère vient de mourir. Son père, maçon, vit avec la colère d’avoir été licencié comme un malpropre. Un soir, roulant à vive allure à moto (sa seule liberté), il renverse un enfant. Celui-ci se retrouve entre la vie et la mort. En lui rendant chaque jour visite, Freddy fait de nombreuses rencontres qui bousculent ses certitudes. Il finit par s’accepter et, surtout, par utiliser ses dons de guérisseur que lui aurait transmis sa mère, ce qu’il refusait d’admettre jusqu’à présent. Enfin, il peut aller de l’avant et envisager de faire LA rencontre, celle qui donne confiance, pour toujours… Dans ce film, tout est formidable ! Les acteurs d’abord, Grégory Gadebois et Céline Salette (tout deux déjà excellent dans la série Les Revenants). La mise en scène ensuite, qui n’hésite pas par exemple (et ce n’en est qu’un) à couper une scène de discussion importante par du Nina Hagen renforçant encore d’autant plus le mystère et la force de la scène. La lumière enfin, sublime lumière du Sud qu’Yves Angelo magnifie en filmant littéralement (et avec un certain culot, là encore) le soleil !
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6 mai 2012, Solférino. Laetitia, journaliste télé, couvre les présidentielles. Mais débarque Vincent, son ex, pour voir leurs filles. Gamines déchaînées, baby-sitter submergé, amant vaguement incrust, avocat misanthrope, France coupée en deux : c’est dimanche, tout s’emmêle, rien ne va plus ! La Bataille de Solférino c’est un peu le Scène de la Vie Conjugale de Bergman façon nouvelle Nouvelle Vague française. La bataille du titre évoque autant celle des deux candidats à la présidentielle au second tour que celle du couple pour la garde de leurs enfants. Justine Triet filme aussi bien le bordel dans la rue que le celui dans la tête et dans la vie de ses personnages. Son film montre de façon très réaliste et naturelle le dialogue de sourds qui s’installe entre les deux anciens amants (Vincent Macaigne et Laetitia Dosch sont excellents !). Mais attention cette Bataille de Solférino est aussi une vraie comédie déjantée et afin d’empêcher que son film ne bascule trop dans le drame, la réalisatrice fait intervenir une galerie de personnages sympathiques : le petit ami gentil mais collant, le baby-sitter qui veut bien faire, la bonne copine, le copain presque avocat… Ducoup c’est terriblement drôle, sensible et profond à la fois !
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Ce film examine l’hypothèse selon laquelle le renoncement aux produits d’origine animale et industriellement transformés permettrait de soigner – voire guérir – la quasi totalité des “maladies de société” qui frappent tous les pays occidentaux. L’obésité : aujourd’hui en France, 15% de la population adulte est obèse. 60% de la population française est à la limite de l’obésité, qui a augmenté de 75% au cours des 15 dernières années (obEpi-Roche 2009). Les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité dans l’hexagone. Et chaque année plus de 15 000 pontages coronariens sont exécutés… Le film suit, en guise de fil directeur, l’itinéraire personnel du Dr. Colin Campbell, biochimiste nutritionnel à l’Université Cornell, et du Dr. Caldwell Esselstyn, ancien chirurgien de renom à la célèbre Cleveland Clinic. Dans notre monde industrialisé, 2 personnes sur 3 sont en surpoids, les cas de diabètes explosent, la moitié d’entre nous prend des médicaments de manière chronique tandis que les cancers, les crises cardiaques et autres maladies cardio-vasculaires représentent désormais les principales causes de décès dans nos pays industrialisés. Les docteurs Colin Campbell et Caldwell Esselstyn, respectivement nutritionniste scientifique et chirurgien réputé, se sont penchés sur le problème et ont tenté de répondre à cette question : estil possible d’identifier une cause commune à toutes ces maladies et, si oui, comment y remédier ? C’est en se rendant compte que la plupart des troubles dont nous souffrons sont inconnus dans les pays où les aliments à base de produits animaux sont très peu consommés que Campbell et Esselstyn ont décidé de faire une expérience, celle de la thérapie par la nourriture. Le film suit le parcours de ces deux médecins qui expérimentent sur des cobayes volontaires cette nouvelle forme de soin et met en évidence les difficultés mais aussi les accomplissements de chacun d’entre eux. 6
HD>Gw: 9w76I K:C9G:9> ) D8I# ¿ '&=%% Avant-première du film La Santé dans l’assiette suivie d’un débat animé par Bruno LEMALLIER, médecin, viceprésident de la FRAPNA Loire dans le cadre de la journée Santé Environnement.
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Juliette n’était pas sûre de vouloir venir habiter dans cette banlieue résidentielle de la région parisienne. Les femmes ici ont toutes la quarantaine, des enfants à élever, des maisons à entretenir et des maris qui rentrent tard le soir. Elle est maintenant certaine de ne pas vouloir devenir comme elles. Aujourd’hui, Juliette attend une réponse pour un poste important dans une maison d’édition. Un poste qui forcément changerait sa vie de tous les jours… Adapté du roman Arlington Park de Rachel Cusk, le film La Vie Domestique réuni une belle brochette d’actrices toutes ici femmes au foyer. Après D’amour et d’eau fraiche, son premier film, la réalisatrice Isabelle Czajka nous offre une variation française et cinématographique de la célèbre série US Desperate Housewives en se penchant sur la psyché parfois tourmentée de femmes au foyer qui ont tout pour être heureuses, pourtant...
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Découvert au festival du film policier de Beaune où il a glané le prix du jury et le prix du public, ovationné à l’Etrange Festival en septembre (l’un des meilleurs festivals français), Northwest est un film coup de poing, un choc visuel qui fera sûrement date dans l’histoire du cinéma indépendant danois. Nordvest est l’un des quartiers multiethniques les plus pauvres de Copenhague. Casper, jeune homme de 18 ans, y vit avec sa mère, son petit frère et sa petite sœur. Il s’acharne à joindre les deux bouts en vendant des biens volés à l’un des chefs de gang du quartier. Quand le crime organisé arrive à Nordvest, la hiérarchie au sein du quartier change et Casper y voit une chance de monter en grade… Bientôt, il est projeté dans un monde mafieux qui n’a plus grand-chose à voir avec les petits larcins qu’il opérait auparavant pour s’en sortir. « Faut faire quoi pour être un vrai dur ? », demande l’un des personnages du film. La différence entre Northwest et les caricatures du genre tient dans ce questionnement. Car Casper, le héros du long-métrage, n’est pas «un vrai dur» et le réalisateur ôte aux situations leur manichéisme, il dépare les scènes de violence de toute jubilation. Noer déclarait dans une interview : « Ce n’est pas tant le milieu criminel qui m’intéresse que la fraternité qui se développe entre les gens qui se trouvent être des malfrats ». Le cinéaste, venu du documentaire et inspiré autant par Scorsese, Tod Browning que Ken Loach, se sert du genre comme d’un cheval de Troie, déguise le film social en thriller très efficace et lui donne un visage humain, tourmenté et anxieux. Si la comparaison avec la trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn est évidente - de par son origine, son sujet et cette caméra qui suit chaque protagoniste comme un BVgY^ &* dXi# | '%]%% acolyte -, le résultat est tout aussi renversant. Réalisation brillante, scénario réellerencontre avec le réalisateur ment prenant et dimension documentaire digne des meilleurs films sociaux anglais : en visioconférence après le film Northwest est excellent et son réalisateur Michael Noer - un homme à suivre.
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Road Less Traveled est un film de skate retraçant les voyages et tournées du team Fallen aux Etats Unis bien sûr, mais aussi en Afrique du Sud, en Europe de l’Est et plus loin encore ! Jamie Thomas, Boss de la marque, nous montreras comment à 38 ans on peut toujours rider et casser du handrail ! Il sera accompagné de ses acolytes Brian «SLASH» Hansen, Tommy Sandoval, Jon Dickson, Jack Curtin, Tom Asta, James Hardy, Josh Harmony, Garrett Hill, Dane Burman et Tony Cervantes. Inédit !!!
3 euros la séance ! en partenariat avec 8
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6kVci"egZb^ gZ bVgY^ &Zg dXi# | '&]%% rencontre avec la réalisatrice en visioconférence après le film ;^ab ^iVa^Zc YZ KVaZg^V <da^cd '%&( " &])%b^c " KDHI VkZX ?Vhb^cZ Ig^cXV! 8Vgad 8ZXX]^! K^c^X^d BVgX]^dc^###
Irene est une belle et mystérieuse jeune femme qui vit seule dans une petite maison au bord de la mer, non loin de Rome. Son père et son amant la croient étudiante. Elle semble vivre dans sa bulle, coupée des autres par son lecteur MP3 et un net penchant pour la dépense physique, sportive voire sexuelle. Le film nous délivre des informations sur elle avec une parcimonie assez envoûtante. Qui se cache sous ses airs d’ange pasolinien ? Que fait-elle vraiment ? Pourquoi quitte-t-elle soudain l’Italie pour réapparaître à Los Angeles où elle semble avoir ses habitudes ? Et que va-t-elle faire seule, en skater androgyne, dans les rues de Tijuana ? Pour son premier film, l’actrice italienne Valeria Golino (si si, vous l’avez tous vue, entre autres dans Rain Man, Hot Shots 1 & 2, Indian Runner ou encore Respiro…), brosse le portrait serré d’une jeune femme forte et complexe, aussi moderne que fascinante. La ravissante Jasmine Trinca est parfaite dans le rôle ambigu d’Irene/Miele. Car si Irene croque la vie à pleines dents, paradoxalement son double Miele est aussi une sorte d’ange de la mort. A travers ce subtil personnage, Valeria Golino nous conte l’histoire d’un pays qui s’effondre, d’un lien social qui s’effiloche et d’une jeunesse qui, dans ses petits trafics et son sens de la débrouille, cherche sa juste place dans l’existence.
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Câ&#x20AC;&#x2122;est LE nouveau rendez-vous du MĂŠliès ! Chaque semaine, venez ĂŠpancher votre soif de dĂŠcouverte... Cette programmation alternative est nĂŠ du constat quâ&#x20AC;&#x2122;il devenait de plus en plus difficile de dĂŠfendre un cinĂŠma dit ÂŤ diffĂŠrent Âť, un cinĂŠma qui sort des sentiers battus et qui regroupe pourtant ĂŠnormĂŠment dâ&#x20AC;&#x2122;Ĺ&#x201C;uvres de qualitĂŠ capable dâ&#x20AC;&#x2122;emballer le public stĂŠphanois. La cerise sur le gateau vous offrira donc un film chaque semaine proposĂŠ Ă hauteur de 2 sĂŠances fixes le dimanche Ă 11h et le lundi Ă 20h. Sous ce label nous vous offrirons ainsi la possibilitĂŠ de voir des films singuliers, rares, voire inĂŠdits, dans les meilleures conditions, Ă savoir au cinĂŠma. Ă&#x2030;tonnants, atypiques, bizarresâ&#x20AC;Ś Les films prĂŠsentĂŠs sous ce label seront issus de tous les genres. Du fantastique au drame, lâ&#x20AC;&#x2122;expĂŠrimental cĂ´toiera aussi bien le documentaire que le conte poĂŠtique, pour le plaisir de tous. Courez-y les yeux fermĂŠs vous y ferez de très belles rencontres !
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Devant ce merveilleux objet visuel pas franchement identifiĂŠ, la première rĂŠaction est de surprise totale, de sidĂŠration esthĂŠtique et sensitive. Et puis on rĂŠalise que Leviathan renoue finalement avec les origines du cinĂŠma, tout en les revisitant avec un dispositif ĂŠtonnant que seules permettent les nouvelles technologies. Ce film tournĂŠ intĂŠgralement sur un chalutier industriel ne nous fait entendre aucune parole, aucun dialogue intelligible, rendant au cinĂŠma sa fonction première : utiliser lâ&#x20AC;&#x2122;image pure pour rendre compte dâ&#x20AC;&#x2122;une rĂŠalitĂŠ tout autant factuelle que sensitive, construire un univers aux multiples dimensions Ă travers les plans et le montage ! ÂŤOn pourrait (...) dĂŠcrire platement ÂŤLeviathanÂť comme un documentaire sur la pĂŞche en haute mer, mais on serait Ă millie lieues de lâ&#x20AC;&#x2122;expĂŠrience sensorielle limite que procure ce cauchemar grandiose (...), sans ĂŠquivalent dans lâ&#x20AC;&#x2122;histoire du cinĂŠma.Âť Charlie Hebdo
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Une ĂŽle rocailleuse baignĂŠe de soleil, ĂŠpoque indĂŠfinie, un ailleurs. Un corps sâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠchoue sur la plage. Câ&#x20AC;&#x2122;est celui de Kaspar Hauser, le prince hĂŠritier mystĂŠrieusement volatilisĂŠ Ă lâ&#x20AC;&#x2122;enfance. Ce corps rĂŠanimĂŠ qui refait surface semble avoir perdu lâ&#x20AC;&#x2122;esprit. Son apparition trouble la routine insulaire. Qui est Kaspar Hauser ? Un souverain, un idiot, un imposteur ? Inquiète, la Grande-Duchesse de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŽle appelle Ă la rescousse son amant, Pusher, dealer et tueur Ă gages. Inconscient de la menace qui pèse sur lui, lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtrange garçon apprend la vie auprès du shĂŠrif... un ancien DJ qui voit en lui le nouveau Messie... Nâ&#x20AC;&#x2122;importe quel film avec Vincent Gallo mĂŠrite le dĂŠplacement. Celui-ci ne fait pas exception, mĂŞme sâ&#x20AC;&#x2122;il ĂŠchappe totalement Ă la comprĂŠhension. Lâ&#x20AC;&#x2122;acteur incarne tour Ă tour un tueur Ă gages et un shĂŠrif dans un village dĂŠsert de Sardaigne oĂš dĂŠbarque un extraterrestre, interprĂŠtĂŠ seins nus par lâ&#x20AC;&#x2122;actrice androgyne Silvia Calderoni. Ce qui tient lieu de continuitĂŠ narrative se rĂŠsume Ă une sĂŠrie de monologues dĂŠlirants de Gallo devant les sept habitants de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŽle, entrecoupĂŠs de sets ĂŠlectro assez gĂŠniaux (le dijonnais Vitalic !). Ah oui : câ&#x20AC;&#x2122;est en noir et blanc, aussi.
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AjcY^ &) dXi# | '%]%% rencontre avec le rÊalisateur en visioconfÊrence après le film
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Perdues dans les bois, essayant de se refaire une petite place bien Ă elles, la Vic et la Flo vivent Ă lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠcart dans un monde bien Ă elles, tentant de (re-)vivre après plusieurs annĂŠes de rĂŠclusion dans un pĂŠnitencier. Mais lâ&#x20AC;&#x2122;amour nâ&#x20AC;&#x2122;est pas chose aisĂŠe, et il faut aussi faire avec les vieilles histoires, qui refont immanquablement surface et qui finissent par nous rebondir en pleine gueule... Voici un objet filmique non identifiĂŠ qui confirme que Denis CĂ´tĂŠ est sans doute lâ&#x20AC;&#x2122;un des cinĂŠastes les plus novateurs de ces dernières annĂŠes. Franc-tireur du cinĂŠma quĂŠbĂŠcois, ancien critique de cinĂŠma Ă la plume acĂŠrĂŠe, depuis Les Etats nordiques (2005), Denis CĂ´tĂŠ, 40 ans et sept films, ne cesse de surprendre. Les cinĂŠphiles stĂŠphanois aventuriers se souviennent sans doute de Curling (2011) et Bestiaire (2013), tous deux programmĂŠs au France. Adepte de lâ&#x20AC;&#x2122;ellipse et de lâ&#x20AC;&#x2122;allusion, inspirĂŠ par des personnages en marge et dĂŠcalĂŠs, son univers ironique et intrigant sâ&#x20AC;&#x2122;empare de la vie quotidienne pour la tisser dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtrangetĂŠ, dĂŠriver vers des dĂŠnouements stupĂŠfiants, marquĂŠs par lâ&#x20AC;&#x2122;humour loufoque, notamment dans la scène finale qui mĂŞle la violence et le dĂŠrisoire. Après la terreur, le rireâ&#x20AC;Ś
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Rohmer pour le cĂ´tĂŠ jeunes ĂŠtudiantes en fleur, le Godard des dĂŠbuts pour sa libertĂŠ de ton, Garrel pour son aspect pris sur le vif... : les diverses influences de Hubert Viel sautent aux yeux dans ce revigorant coup dâ&#x20AC;&#x2122;essai. Des influences quâ&#x20AC;&#x2122;il mĂŠlange avec une habiletĂŠ ludique, jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă en inventer son propre style intello-burlesque. Comme lâ&#x20AC;&#x2122;indique le titre, la mythologie imprègne le rĂŠcit. ArtĂŠmis est une dĂŠesse lunaire parachutĂŠe dans notre monde contemporain, une ĂŠtudiante en lettres solitaire et mĂŠlancolique. Câ&#x20AC;&#x2122;est sa colocataire, une nymphe, lâ&#x20AC;&#x2122;exubĂŠrante Kalie, qui lâ&#x20AC;&#x2122;amènera Ă croquer la vie Ă pleines dents. Et nous voilĂ plongĂŠs dans le rĂŠcit dâ&#x20AC;&#x2122;une amitiĂŠ foudroyanteâ&#x20AC;Ś Les deux copines entament un road trip loufoque. Des chansons paillardes rĂŠsonnent lors de teufs dĂŠcontractĂŠes, de gros ĂŠclairs chassent des policiers zĂŠlĂŠs lors dâ&#x20AC;&#x2122;une scène quasi fantastique. Câ&#x20AC;&#x2122;est fou, câ&#x20AC;&#x2122;est frais, câ&#x20AC;&#x2122;est un pied de nez indispensable Ă la comĂŠdie française formatĂŠe !
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30 annĂŠes, 17 films ensemble... Bernard Sasia, chef monteur, emprunte Ă Robert GuĂŠdiguian ses personnages et ses images, dĂŠmonte ce quâ&#x20AC;&#x2122;il a montĂŠ pour le remonter et, sans Robert, nous raconte Robert, le montage, la crĂŠation dans lâ&#x20AC;&#x2122;ombre, lâ&#x20AC;&#x2122;amour du cinĂŠma. Par la magie du montage, Ascaride, Darroussin, Meylan deviennent les hĂŠros du monteur. Ils se donnent la rĂŠplique par-delĂ les films et le temps. Marseille et le cinĂŠma de GuĂŠdiguian sont les dĂŠcors de lâ&#x20AC;&#x2122;aventure dâ&#x20AC;&#x2122;une tribu de cinĂŠma, dâ&#x20AC;&#x2122;une aventure humaine. ÂŤ Ce film est complètement dâ&#x20AC;&#x2122;actualitĂŠ. Comment les films dâ&#x20AC;&#x2122;auteur vont-ils pouvoir se faire ? Dans quelles conditions ? Les producteurs se disent en danger. Les rĂŠalisateurs se sentent menacĂŠs. Les techniciens craignent dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŞtre prĂŠcarisĂŠs artistiquement et financièrement. Robert, rĂŠalisateur, se bat depuis des annĂŠes pour garder son indĂŠpendance. Et moi, chef monteur, pour accompagner un cinĂŠma qui permet Ă un auteur de donner au public un regard personnel, avec son originalitĂŠ et aussi sa fragilitĂŠ. Âť B. Sasia
B[i Y[h_i[i Z[ del[cXh[ The Connection (10 & 11 novembre) Portrait of Jason (17 & 18 novembre) Salvo (24 & 25 novembre) Cinema Komunisto (1 & 2 dĂŠcembre)
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Voici un très beau film, émouvant et délicat. Un film sur l’engagement, la famille, l’Histoire et la politique aussi. Septuagénaires paisibles vivant non loin de Hambourg, Gretel et Malte ont vécu les années soixante de manière très engagée (au point d’être fichés et surveillés par les autorités suisses), à l’époque où Malte enseignait à l’université. Couple indépendant, ils s’autorisaient par ailleurs ouvertement des aventures extraconjugales tout en menant une vie de famille ordinaire et unie, forte de trois enfants ! Jusqu’au jour où, le soir du réveillon de Noël, Gretel sert en guise de repas une simple soupe et oublie les cadeaux… David, le benjamin, décide alors de faire un film pour faire durer les souvenirs le plus longtemps possible… Autour de la personnalité pleine d’humour et de charme de Gretel, David Sieveking réalise un film singulièrement touchant, où tendresse et optimisme sont au rendez-vous chez cette drôle de famille qui se redécouvre dans l’épreuve. Un véritable hymne à la vie !
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A l’époque de Brejnev, Andrei Filipov était le plus grand chef d’orchestre d’Union soviétique et dirigeait le célèbre orchestre du Bolchoï. Mais après avoir refusé de se séparer de ses musiciens juifs, dont son meilleur ami Sacha, il a été licencié en pleine gloire. Trente ans plus tard, il travaille toujours au Bolchoï, mais... comme homme de ménage. Un soir, alors qu’Andrei est resté très tard pour astiquer le bureau du maître des lieux, il tombe sur un fax adressé au directeur : il s’agit d’une invitation du Théâtre du Châtelet conviant l’orchestre du Bolchoï à venir jouer à Paris... Soudain, Andrei a une idée de folie : pourquoi ne pas réunir ses anciens copains musiciens, qui vivent aujourd’hui de petits boulots, et les emmener à Paris, en les faisant passer pour le Bolchoï ? L’occasion tant attendue de prendre enfin leur revanche... Enfin un film formidable ! (...) Avec du rire, des larmes, de la musique, de la passion. (...) Radu Mihaileanu, le réalisateur, conduit sa partition d’une main de maître entre drôlerie, extravagance et émotion. Le JDD AJC9> &) D8I# ¿ '%= Soirée musique & cinéma dans le cadre des Rencontres Musicales en Loire projection du film Le Concert + quizz musical sur le thême «la musique classique au cinéma», révisez vos classiques ! (places de concerts et cinéma à gagner)
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Les films >_]^ <_Z[b_jo ?:J9> &% D8ID7G: ¿ '&= SOUFFLONS LES 12 BOUGIES DE MÉLIMÉLODIE (Disquaire, 9 rue Notre Dame) - Projection du film High Fidelity - Selection de clips - Mix au Méliès Café ������������ ��������� ��������������� �� ����� ��������������
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Rob Gordon tient à Chicago une boutique de disques fréquentée par des amateurs de vinyles, d’albums rares et ésotériques des années soixante et soixante-dix. Sa vie entière est placée sous le signe de la pop. C’est en elle qu’il puise le courage d’affronter le quotidien, c’est elle qui l’accompagne depuis toujours dans ses tribulations sentimentales et donne un sens à son existence. Après avoir enduré moult ruptures, Rob est une fois de plus plaqué. Il s’efforce de comprendre les raisons de ce nouvel échec. Il décide de relancer ses ex pour trouver la clef de l’énigme. « Atout majeur, la bande-son. Deux ou trois écarts auraient suffi à faire péricliter l’entreprise. Pas de ça ici, où, l’impeccable le disputant au pointu, le 13th Floor Elevator côtoie le Velvet et le Beta Band, entre deux apparitions de Springsteen et, divine surprise, de Liam Hayes (l’homme de Plush, deux singles renversants et un album confidentiel). » Les Inrocks
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JUNKOPIA (6 min - 1981) Chris Marker, le roi du commentaire, dans un film sans commentaires tourné à San Francisco en Californie. Un petit film envoûtant et quasi mystique. DIMANCHE À PÉKIN (22min - 1956) C’est une photo de l’allée des tombeaux Ming, vue par le réalisateur enfant, qui introduit cette balade de Chris Marker dans les rues de Pékin. Marker déambule dans différents quartiers de la ville et propose « différentes vignettes » de la Chine moderne des années 50. « Rien n’est plus beau que Paris, sinon le souvenir de Paris. Et rien n’est plus beau que Pékin, sinon le souvenir de Pékin. Et moi, à Paris, je me souviens de Pékin et je compte mes trésors. » Chris Marker LA JETÉE (28 min – 1962) L’histoire débute à Paris, après la « Troisième Guerre mondiale « et la destruction nucléaire de toute la surface de la Terre. Le héros est le cobaye de scientifiques qui cherchent à rétablir un corridor temporel afin de permettre aux hommes du futur de transporter des vivres, des médicaments et des sources d’énergie : «d’appeler le passé et l’avenir au secours du présent». Il a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle : il garde une image très forte et présente d’un événement vécu pendant son enfance, lors d’une promenade avec sa mère sur la jetée de l’aéroport d’Orly. VIVE LA BALEINE (17 min - 1972) La baleine a d’abord représenté pour une partie de l’humanité un moyen essentiel de survie. Puis l’industrialisation est apparue, et avec elle le grand Capital. La chasse à la baleine est alors devenue un moyen de faire du profit. Le massacre pouvait commencer. Telle est l’histoire racontée dans ce documentaire sans effets ni fioritures. « Chaque baleine qui meurt nous lègue, comme une prophétie, l’image de notre propre mort. » Chris Marker
?:J9>&, D8I# ¿ '%= Avant-première exceptionnelle dans le cadre de l’exposition de Charles Paulicevich (cf. page 2)
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Une réflexion en images sur divers pays, de l’Islande à la Guinée-Bissau, en passant par le Japon. Des lettres d’un caméraman free-lance sont lues par une femme inconnue. Deux pays ont particulièrement son attention : le Japon moderne et la Guinée-Bissau après sa révolution manquée. Il s’interroge sur cette représentation du monde. Quelles images en garder ? « Ce film ne raconte pas d’histoire, mais traite seulement des anecdotes, des faits minuscules, des métamorphoses d’objets, de la divinité des chats et des jeux vidéo, pour en faire un collage lyrique ». Pierre Legendre
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Laura termine l’écriture d’un jeu vidéo consacré à la bataille d’Okinawa (île du Japon où les civils à l’annonce de la défaite se sont jetés par milliers du haut des falaises). En rencontrant par l’intermédiaire d’un mystérieux réseau parallèle à Internet des informateurs et même des témoins de la bataille, dont Nagisa Oshima, Laura accumule les pièces de la tragédie, jusqu’au moment où elles commencent à interférer avec sa propre vie... « Un grand film extraordinaire riche par son sujet philosophique et politique d’anticipation. La fiction et la science fiction se dresse comme un serpent hypnotique par sa teneur et sa plasticité. Chris Marker nous offre encore un film hors du commun ,tel un magicien poète au doigts de peintre ,il signe une magnifique performance de plasticien. » Carlotabiscuit 14
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Gabrielle et Martin tombent fous amoureux l’un de l’autre. Mais leur entourage ne leur permet pas de vivre cet amour comme ils l’entendent, car Gabrielle et Martin ne sont pas tout à fait comme les autres. Déterminés, ils devront affronter les préjugés pour espérer vivre une histoire d’amour qui n’a rien d’ordinaire… Quel beau film, sobre, vivant, drôle et juste. Leçon d’humilité, de respect, de liberté, de vie tout simplement. C’est comme une porte qui s’ouvre sereinement sur un monde trop souvent rendu invisible : celui du handicap. Un monde, notre monde rempli d’êtres qui se rêvent extraordinaires et d’autres qui aimeraient qu’on les voie tout simplement comme des gens ordinaires. 6kVci"egZb^ gZ ajcY^ &) dXi# | '%]*% 15 places à gagner pour le concert de Robert Charlebois vendredi 8 novembre au Chambon-Feugerolles dans le cadre du Festival Les Oreilles en Pointe !
Comme disent les québécois nous sommes « tombés en amour » pour Gabrielle ! C’est en quelques sortes un film essentiel : n’hésitez pas à venir le voir en famille, en amoureux, bien ou mal accompagné. Enseignants, éducateurs, n’hésitez pas non plus : c’est un outil formidable à la fois complexe et accessible pour parler de respect, de civisme, de responsabilité, du droit à la différence, et pourquoi pas d’Amour ! Aidez-nous : on a envie qu’il reste longtemps à l’affiche…
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les musiques que vous entendez en salLes 3 & 4 ont été sélectionNées par MéliMélodie et Le Bar de Lyon
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Les nouveautés de la semaine : La vie domestique, La bataille de Solférino, Leviathan
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Les nouveautĂŠs de la semaine : Northwest ; La vie dâ&#x20AC;&#x2122;Adèle ; Miele ; La lĂŠgende de Kaspar Hauser
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19
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les musiques que vous entendez en salLes 3 & 4 ont ĂŠtĂŠ sĂŠlectionNĂŠes par MĂŠliMĂŠlodie et Le Bar de Lyon
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Les nouveautĂŠs de la semaine : Omar ; Gabrielle ; Qui VoilĂ ? ; La Belle et le clochard
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20
5â&#x201A;Ź la place avant 13h et Ă 22h
5â&#x201A;Ź la place avant 13h et Ă 22h
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Les horaires
les musiques que vous entendez en salLes 1 & 2 ont ĂŠtĂŠ sĂŠlectionNĂŠes par
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5â&#x201A;Ź la place avant 13h et Ă 22h
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5â&#x201A;Ź la place avant 13h et Ă 22h
Z 0 Z[hd_Â&#x201E;h[ iÂ&#x192;WdY[ Zk Ă&#x201C;bc
Les nouveautĂŠs de la semaine : Gravity ; Ma Maman est en AmĂŠrique... ; Nos hĂŠros sont morts
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Les nouveautĂŠs de la semaine : Le Tranceperceneige ; Un chateau en Italie ; Machete kills
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22
5â&#x201A;Ź la place avant 13h et Ă 22h
5â&#x201A;Ź la place avant 13h et Ă 22h
5â&#x201A;Ź la place avant 13h et Ă 22h
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5â&#x201A;Ź la place avant 13h et Ă 22h
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Alfonso Cuaron frappe fort avec cette odyssée spatiale en 3D, à la fois spectacle à couper le souffle et œuvre intime et personnelle. 1h30 en apesanteur dans l’espace, en quasi temps réel et avec un maximum de réalisme visuel et sonore : voilà le défi que s’est lancé Alfonso Cuaron, brillant réalisateur de Y tu mamá también et des Fils de l’homme, avec Gravity. Défi relevé haut la main : dès la première scène, un impressionnant plan-séquence qui dépasse les 15 minutes, on y est. Trois astronautes en mission pour réparer le télescope Hubble doivent faire face à une pluie de débris venus d’une station orbitale ; parmi eux, un chef de mission à quelques minutes de la retraite (George Clooney) et une scientifique inexpérimentée (Sandra Bullock). Elle va se retrouver livrée à elle-même, dérivant dans un espace sans limite, sombre et silencieux, utilisant ses dernières réserves d’oxygène pour lutter contre une mort certaine. La puissance inédite de Gravity tient à la sensation physique que le film procure : le spectateur est littéralement immergé dans l’action, rendue plus intense encore par une utilisation formidable de la 3D et par un travail époustouflant sur la lumière du chef opérateur Emmanuel Lubezki. Le film, toutefois, n’est pas qu’un splendide exercice de virtuosité : à travers un dialogue magnifiquement écrit, une composition poignante de Sandra Bullock, mais aussi grâce à une foule de signes dispersés à l’écran par le cinéaste, Gravity interroge chacun sur son désir de (sur)vivre. En cela, ce spectacle impressionnant, qui provoquera chez le public une sensation proche de celle éprouvée par les premiers spectateurs de L’Arrivée du train en gare de la Ciotat, est aussi une des œuvres les plus personnelles tournées à Hollywood ces dernières années. Alfonso Cuarón prolonge sa réflexion sur cette lueur d’espoir qui pousse l’humanité à se perpétuer : dans Y tu mamá también (2001), c’était B:G8G:9> '( D8I# ¿ &.='% une femme atteinte du cancer qui s’offrait un ultime road trip avec deux adolescents ; dans Les Fils de l’homme (2006), c’était la fin d’une longue période d’infertilité qui Séance présentée par Christophe Chabert avait plongé le monde dans le chaos ; ici, c’est le deuil enfin accompli d’une mère, (Critique cinéma au Petit Bulletin) prête à revenir parmi les vivants.
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La question «Quels enfants laisserons-nous à la planète ?» est au cœur de l’enseignement d’Isabelle Peloux, institutrice de l’école élémentaire du Colibri qu’elle a fondée aux Amanins, un centre agro-écologique de la Drôme créé par Pierre Rabhi et Michel Valentin. En immersion pendant un an, la réalisatrice franco-québécoise Anne Barth a su capter de façon sensible les interactions entre Isabelle, les enseignants stagiaires et les enfants. L’intention du film est simple : témoigner que vivre en paix, solidairement et en citoyen responsable nécessite un apprentissage.
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La France du début des années 60, c’est la guerre d’Algérie, De Gaulle, la clope et le verre de rouge dans les bistrots, le cinéma « de papa » et l’apogée du catch. Viré de la Légion, Victor, aidé par son ami Simon, tente une reconversion dans le catch. Il doit jouer le rôle du salaud, du catcheur au masque noir, « L’Équarrisseur de Belleville », celui que la foule hue tandis que Simon a déjà son rôle de justicier au masque blanc « Le Spectre », celui dont on admire la vertu et le courage. Souffrant d’avoir toujours été considéré comme un raté, Victor demande à Simon d’intervertir les rôles : il aimerait pour une fois dans sa vie être dans la peau de celui qu’on applaudit. Emporté par son besoin de reconnaissance, Victor ne respecte pas son contrat en oubliant de se coucher. Mais on ne trompe pas ce milieu là impunément… on découvre alors l’envers du décor et le milieu mafieux qui gravite déjà à cette époque autour du catch...
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Vic a 13 ans. Elle entre en 4ème. Ses parents, François et Françoise, lui dispensent une affection distraite, entre deux rendez-vous, et c’est auprès de son arrière-grand-mère, Poupette, une alerte nonagénaire, qu’elle trouve un peu d’attention. Vic n’a qu’une envie : aller à la boum où vont se retrouver tous ses copains. Après moult tractations, elle finit par en obtenir l’autorisation. Entre deux slows et un regard langoureux, elle s’amourache de l’ombrageux Mathieu. Son père, de son côté, renoue provisoirement avec une ancienne maîtresse, Vanessa, une volcanique antiquaire qui l’oblige à inventer des histoires à dormir debout pour justifier ses absences... Lorsque Françoise apprend l’existence de la maîtresse de François, elle décide de «faire un break» ; mais, du haut de ses 13 ans, Vic ne pense qu’à sa première boum... Un énorme succès à l’époque pour ce film emblématique de toute une génération d’adolescents aujourd’hui quadras ou quinquas, avec les boums, les cigarettes, les slows, et les premières fois...
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prévente des places à partir du 14 octobre (attention prévoir une pièce de 2f (ou 2 de 1, etc...) pour la consigne du gobelet popcorn recyclable)
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www.mescouillesdanstonslip.com
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Avec Un Château en Italie, son troisième long-métrage, présenté en compétition à Cannes en mai dernier, Valeria Bruni Tedeschi se montre aussi douée pour la fantaisie débridée que pour la tragédie. A l’image de son premier film, cette comédie familiale, bien que co-écrite avec son amie Noémie Lvovsky (Camille redouble), il y a ici encore une dimension autobiographique. Cette fois, Valeria (Louise) perd son grand frère adoré (il meurt du sida). Elle tombe amoureuse d’un garçon qui a presque vingt ans de moins qu’elle. Elle veut coûte que coûte devenir mère tout en entretenant une relation tumultueuse avec la sienne. Elle est une actrice qui s’est arrêté de jouer, qui se cherche encore. C’est à la fois Valeria Bruni Tedeschi, et pas elle. C’est sa vie, son histoire, mais pas exactement. Aucune sœur célèbre dans les parages, par exemple... Louise (Valeria) a 43 ans, pas de mari, pas d’enfants et pas de travail, comme le lui reproche sa mère. C’est autant une histoire de famille qu’une histoire d’amour car, un jour, Louise va rencontrer Nathan (Louis Garrel, ex-compagnon de la cinéaste), plus jeune qu’elle. Il est un acteur égocentrique en plein doute, elle veut désespérément avoir un enfant de lui pour trouver un sens à sa vie, quitte à lui faire dans le dos… Le long-métrage alterne les scènes drôles (notamment la fécondation in vitro de Louise ou sa rencontre avec la mère de Nathan), les moments de tendresse (comme le mariage du frère atteint du sida à l’hôpital) et la tragédie, sa mort. Le film est dédié à Virginio, propre frère de Valeria et Carla, décédé de la même maladie en 2006. Un Château en Italie est aussi le film de la fin d’un monde avec la vente du château familial et la mort imminente de son frère adoré atteint du sida. Marisa Borini, la mère de Valeria Bruni Tedeschi, joue son propre rôle. Elle est une mère endeuillée, digne et émouvante. Manque donc à ce portrait de famille la fameuse Bruni. Allez savoir pourquoi…
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Une rumeur dit que, la nuit tombée, une école chic de Tokyo devient le royaume de fantômes et autres créatures invraisemblables. Trois petites «pestes» de CP se laissent enfermer dans l’école pour découvrir le mystère… Une mouche revenue des enfers, des lapins mafieux, un squelette à moustache, des héroïnes aussi tête-à-claques qu’attachantes, etc… voici le programme de ce détonant manga qui ne laissera personne indifférent tant il creuse (enfin) un sillon à mille lieux des éternels Ghibli ou Oshii que tout le monde essaye de copier aujourd’hui. After School Midnighters, c’est la promesse d’un film drôle sans seconde degré, un tour de grand huit à la fois bien huilé et grinçant à souhait, qui étire les zygomatiques autant qu’il peut donner la chair de poule. Sur une structure scénaristique à mi-chemin entre le conte initiatique et le jeu vidéo (série d’énigmes à résoudre et de bosses à affronter), le film enchaîne les péripéties, les personnages secondaires et les techniques d’animations à vitesse grand V, dans une sorte de magma en fusion permanente souvent superbe et de l’ordre de l’émerveillement. Un grand huit hallucinogène, qu’on vous dit !
HD>Gw: =6AAD<::@ ?:J9> (& D8ID7G: ¿ '&=&* Avant-première du film After school midnighters suivie d’une Pixel Party au Méliès Café. Pixel Party = concours de jeux vidéos rétro... round 1, Hadouuuuken !!! w w w. k a m e h a s h o p . f r en partenariat avec la boutique manga KAMEHA 31 Place Fourneyron à Saint-Étienne
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Machete, à la base, c’était une fausse bande-annonce que le duo Robert RodriguezQuentin Tarantino avait placé au centre de leur délire Grindhouse (Boulevard de la Mort et Planète Terreur). Une fausse bande-annonce qui s’est transformée en un vrai film, et un vrai film qui a tellement satisfait son réalisateur, Robert Rodriguez, que celui-ci a décidé d’en faire une trilogie. Machete Kills est ainsi le second film de la trilogie à sortir au Méliès. Le pitch de cette suite ? Machete se voit missionné par le président des EtatsUnis himself pour sauver le pays d’un redoutable chef de cartel mexicain, qui menace d’envoyer un missile nucléaire sur le sol américain. Enjoy ! Vivement Machete Kills Again… in Space ! 26
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Avec The Host (2006) et Mother (2009), le réalisateur sud-coréen Bong Joon Ho s’était fait un nom auprès des cinéphiles. Son adaptation du roman graphique SF en noir et blanc créé par Jacques Lob (scénario) et Jean-Marc Rochette (dessin) au début des années 80 le place désormais dans la cour des très grands. C’est en effet l’une des meilleures adaptations de BD à l’écran qu’il nous ait été donné de découvrir. On savait Bong Joon Ho virtuose, mais là il dépasse toutes nos espérances, tant son Snowpiercer n’a rien à envier au premier Dark Knight de Christopher Nolan - c’est vous dire ! Dans un futur proche, pour lutter contre le réchauffement de la planète, les gouvernements du monde entier modifient le climat de la Terre. Le résultat n’est hélas pas celui attendu puisque la planète se retrouve plongée dans une ère glaciaire qui sonne le glas de l’humanité. Seuls quelques survivants ont trouvé refuge dans un train qui fait le tour du monde sans jamais s’arrêter... Sous couvert de blockbuster, Bong Joon Ho réalise un vrai film d’auteur et porte ici avec aplomb la lutte des classes à l’écran. Ici, le dernier refuge de l’humanité est un train révolutionnaire à mouvement perpétuel. Et bien évidemment, l’Homme restant homme, cet Eldorado suprême héberge une microsociété qui reprend et accentue les travers de l’ancien monde, c’est à dire le nôtre. Le voyage à travers les wagons nous fait remonter les strates d’une organisation où l’égalité entre êtres humains est sacrifiée pour des questions de survie (tout du moins, c’est la raison invoquée pour légitimer un système peu équitable, voire surréaliste et totalement inhumain…). La science-fiction est ici éminemment politique car, vous l’aurez bien compris, le « train-monde » de Snowpiercer est une transposition de notre bonne vieille planète. On le sait, les films de SF qui se constituent en allégories de la « fracture Nord-Sud » ou encore de la révolte d’une classe dite ouvrière contre les inégalités sociales sont légions (par exemple Upside Down ou Elysium, rien que cette année) ; mais bien souvent aussi, ces derniers sont bien trop caricaturaux et leurs arguments démagogues ont tendance à desservir leur propos. Or c’est là la grande force de Snowpiercer, tant à ce niveau le film ne sombre jamais dans le discours manichéen ou démago. Grâce à une écriture efficace et une mise en scène époustouflante, Bong Joon Ho fait du réalisme social d’anticipation. Sa thèse est étayée (façon Les Fils de l’homme, Soleil vert ou Minority Report) et très maline, particulièrement dans sa dernière partie, où les situations absurdes sont à même de nous questionner sur la direction que prend l’humanité au XXIe siècle. L’image d’une société fonçant à grande vitesse vers le néant n’est jamais loin… Le cinéma peut-il éveiller les consciences ? Après avoir vu Snowpiercer, comment ne pas s’insurger contre un système global où des habitants se font exploiter, voire massacrer, pour les ambitions des uns et le fanatisme des autres ? Si les arts et la culture peuvent encore prétendre à changer le monde, à notre modeste niveau, nous sommes fiers d’apposer « Liberté, Egalité, Fraternité » au fronton du Méliès en programmant ce film. Vive le cinéma !
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L?:xE ;D FE9>; mmm$l_Z[e[dfeY^[$_d\e GkÊ[ij Y[ gk[ YÊ[ij 5 Aller voir un film en salle, voilà une pratique qui vous est chère (sinon vous ne seriez pas en train de tenir la gazette du Méliès entre vos mains) et cela ne vous empêche pas de regarder du cinéma chez vous sur votre télévision, ordinateur, ou même dans les transports grâce votre tablette numérique. Le Méliès, en association avec le réseau Utopia (Avignon, Bordeaux, Toulouse et Saint-Ouen L’Aumone), le cinéma des Cinéastes à Paris et plusieurs autres salles aux quatre coins de la France, participe et anime le réseau Vidéo en Poche. En quelque sorte, il s’agit du trait d’union entre la salle et votre pratique individuelle de visionnage. Vous venez dans votre cinéma préféré (le Méliès donc !) armés de votre clé USB ainsi que de 5c, et après avoir consulté la liste des films présents sur le catalogue (consultable sur www.videoenpoche.info) ou demandé conseil à notre sympathique équipe de caisse, vous pourrez repartir avec un film en format numérique d’excellente qualité ! Le fichier n’est pas protégé par une DRM, c’est à dire par un cryptage, ce qui vous permet de le voir autant de fois que vous le désirez, sur une période de temps illimité.
L’intégrale des films de Delépine et Kervern
Vidéo en Poche se met à l’heure du Festival du film Grolandais ! Aaltra, Avida, Louise-Michel, Mammuth (HD) et Le Grand Soir (HD) sont disponibles, viendez avec vos clés USB ! 5c par film, 10c les deux, 15c les trois, 20c les quatre, ou… 25c les cinq ! (prévoir une clé de 8 Go pour les cinq). C’est sans DRM, dans un format ouvert, de la « VOD Made in Groland ». Pour plus d’infos sur les films, des bande-annonces, voir sur www.videoenpoche.info. En 2004, dans le plat pays cinématographique, déboulait Aaltra, enfin une comédie française (mâtinée de belge il est vrai) qui sortait des sentiers battus, explorant de nouveaux territoires, proposant un ton original, un vrai film comique d’auteurs, tout en posant un regard sincèrement inquiet et profondément généreux sur la destinée humaine. Depuis, les deux Grolandais volants creusent tous les deux ans leur sillon contestataire radical et rigolard, la force de leur cinéma est aussi de glisser poésie brute et humour burlesque dans tous les coins de l’écran.
Rude Boy Story ;^ab [gVc V^h YZ @Vb^g BZg^Y_V
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Si les documentaires sur le monde de la musique fleurissent en nombre depuis quelques années, ceux qui réussissent à conquérir le grand écran sont extrêmement rare. Avec Rude Boy Story, Kamir Meridja signe un vrai film de cinéma qui dresse le portrait touchant et d’une profonde humanité sur l’un des groupes phares du reggae hexagonal. Dub Incorporation, c’est ni plus ni moins que l’histoire d’une bande d’ados qui fonde un groupe de reggae sans se douter qu’ils compteront dix ans plus tard parmi les formations françaises les plus populaires… Loin de n’être réservé qu’aux aficionados de reggae, Rude Boy Story est un vrai film de cinéma capable de rallier tous les curieux car il met en lumière un univers musical extrêmement riche et varié, animé par des musiciens hors pair et entièrement dévoués à leur public.
Léa Seydoux sur votre clé USB
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Léa Seydoux, on vous avoue qu’on n’en peut plus de la voir sur toutes les couvertures, dans toutes les émissions, à toutes les sauces… Seulement, comme vous avez peut-être pu le voir dans Grand Central et comme vous le verrez surement dans La Vie d’Adèle, c’est quand même une sacrée actrice ! Au delà de sa plastique, on parle plutôt de son jeu, de sa manière d’interpréter l’émotion sans en faire non plus trop, de laisser une part d’expression à la caméra, bref de ne pas tout prendre sur ses épaules. Malgré son jeune âge, elle a déjà déployé son talent dans plusieurs registres, du film d’action (MI-4) au film historique (les Adieux à la reine) en passant par des films sur l’adolescence (Belle Epine, Plein Sud). Sur Video en Poche vous pouvez déjà trouver Belle Epine, et viennent d’arriver dans le catalogue Plein Sud et les Adieux à la Reine… De quoi se rappeler qu’avant de poser nue en couverture d’un magazine masculin vintage, elle est avant tout une actrice remarquable. Plein Sud, 2008, de Sebastien Lifshitzn avec Yannick Reinier, Nicole Garcia, Léa Seydoux Belle Epine, 2010, de Rebecca Zlotowski, avec Léa Seydoux, Anaïs Demoustier, Agathe Schlencker Les Adieux à la reine, 2011, de Benoit Jacquot, avec Diane Kruger, Léa Seydoux, Virginie Ledoyen
Les films Dejh[ WcXWiiWZh_Y[ Y_d f^_b[ boY [dd[ } h[fh i[dj bW <hWdY[ } bW CeijhW Z[ L[d_i[ Depuis toujours, il tient à cœur à l’équipe du Méliès d’être des « passeurs d’images ». Rarement ce rôle n’aura été aussi bien rempli qu’auprès de l’une de nos jeunes spectatrices stéphanoises, Pauline Bayard… Voici en effet une jeune cinéphile stéphanoise qui a réussi son bac en juin dernier (18 ans donc) et qui a une actualité réjouissante et symbolise à elle seule la richesse de notre terreau de jeunes pousses locales. Pauline était en Terminale au lycée Claude Fauriel quand elle a été sélectionnée par le Méliès pour être Ambassadrice Lycéenne Cinéphile 2012-2013, un dispositif que nous avons mis en place l’année dernière avec l’aide de la Région Rhône-Alpes, et qui vise à recruter (sur concours) deux ambassadeurs par lycée stéphanois. Afin qu’ils puissent devenir le trait d’union entre la diversité du cinéma et leurs camarades lycéens stéphanois, les heureux élus bénéficient entres autres avantages d’un accès illimité et gratuit au Méliès sur toute l’année scolaire. Ils sont également invités aux projections d’équipe en amont de la sortie des films, et ils prennent part aux discussions de programmation avec l’équipe du Méliès (vous retrouvez par exemple chaque mois le « Film Coup de Cœur des Ambassadeurs » dans notre gazette). La MOSTRA DE VENISE 2013 vient de se terminer, et il se trouve que Pauline, en plus d’avoir pleinement rempli son rôle d’Ambassadrice tout au long de l’année, a été sélectionnée par le réseau Europa Cinemas dont nous faisons partie, pour représenter la France au festival de Venise (28 août-7septembre 2013) en tant que membre du Jury 28 Times Cinema (avec 27 autres jeunes cinéphiles de 28 pays européens). Cette sélection fut pour Pauline une expérience unique et enrichissante. Ce fut l’occasion pour elle de voir un maximum de films, mais également de rencontrer et échanger avec des cinéastes du monde entier, avec le directeur de la Mostra, avec des journalistes, et avec des jeunes cinéphiles venus comme elle de toute l’Europe. Vous pouvez d’ailleurs retrouver les commentaires et les critiques (écrits et audio) de Pauline et des autres membres du jury sur le lien suivant :
http://webreporters.cineuropa.org
Ces dix jours passés au Festival de Venise seront d’autant plus importants pour elle, que Pauline entame cette année une prépa cinéma à Lyon II afin d’intégrer plus tard la FEMIS. Nous souhaitons donc bonne chance à cette jeune stéphanoise dans la poursuite de ses études, et sommes très fiers d’avoir contribué à notre échelle à la pleine affirmation de sa cinéphilie naissante. Le dispositif Ambassadeurs Lycéens Cinéphile quant à lui vient d’être relancé pour l’année scolaire 2013-2014. A l’heure où nous écrivons ces lignes, la phase de sélection bat son plein dans les lycées stéphanois avec le soutien des équipes enseignantes, et les noms des nouveaux Ambassadeurs pour cette année seront révélés mi-octobre. Nous espérons que notre projet rencontrera le même succès que l’an passé (plusieurs salles de cinéma Rhône-alpines s’en sont d’ailleurs inspiré à leur tour depuis sa création à Saint-Etienne), et que l’un de nos futurs Ambassadeurs aura lui aussi la chance de participer à une aussi belle aventure que celle que vient de vivre Pauline Bayard...
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Du côté des enfants
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LA PETITE FABRIQUE DU MONDE Egd\gVbbZ YZ + Xdjgi b igV\Zh kZcVci YZh fjVigZ Xd^ch Yj bdcYZ '%&( " )'b^c " K;
3 ans
Faire surgir du sable ou de la neige de drôles de bonhommes, construire avec des objets glanés ici ou là le palais de ses rêves, dessiner la vie, suivre une drôle de coccinelle dans un grand voyage...
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Qui voilà ?
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2 ans
Au sein d’un univers aux couleurs pastels, Nounourse et ses amis s’amusent, jouent, se bagarrent et se réconcilient les uns avec les autres. Les histoires abordent chacune un thème différent en lien avec la vie réelle : dormir pour la première fois chez un ami, gagner un concours de saut en longueur dans le bac à sable...
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La Belle et le Clochard 8aVhh^fjZ YZ X]Zo LVai 9^hcZn &.** " &]&*b^c " K;
Les aventures amoureuses de Lady, ravissant cocker et de Clochard le batard, perturbées par tante Sarah et ses deux adorables chats siamois, Si et Am, diaboliques et sournois.
3 ans
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Ma Maman est en Amérique...
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Une petite ville de province. Les années 70. Jean a six ans, il fait sa rentrée à la grande école. Quand la maîtresse demande à chaque enfant la profession de son père et de sa mère, Jean réalise qu’il n’est pas comme les autres...
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5 ans
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Leo et Fred ;^ab ]dc\gd^h YZ EVa Idi] '%&( " )&b^c " K;
3 ans
Prochainement
Léo le lion et Fred le dompteur présentent ensemble de fabuleux numéros de cirque et vivent dans la même roulotte. Très complices, même si Léo donne du fil à retorde à Fred, ils sont à la fois farfelus et attachants. Ils nous entraînent tout au long de leur carrière, dans un quotidien riche en surprises...
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Alice au pays des merveilles
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Alors qu’elle travaille à ses leçons, Alice se laisse entrainer par le sommeil et tombe dans une profonde rêverie. Poursuivant un lapin très en retard elle accède au pays des merveilles où une suite d’aventures rocambolesques et insolites l’attendent...
5 ans 30
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Voici un polar passionnant doublé d’une description juste et sans fard de la vie comme elle va, malgré tout, dans les territoires palestiniens. Hany AbuAssad, déjà réalisateur du remarqué Paradise Now, choisit de montrer les jeunes Palestiniens comme des jeunes « normaux » qui aiment, qui rêvent, qui blaguent, qui rient, mais aussi des jeunes qui subissent, qui résistent… qui trahissent. Car il n’est pas question ici d’évacuer la question du contexte, mais plutôt de montrer comment il est impossible pour ces jeunes d’y échapper, de se construire une vie en dehors de ce conflit et de cette occupation israélienne qui finit toujours par les rattraper, conditionnant leurs choix et les obligeant bien souvent à mettre leurs espoirs entre parenthèses… Omar est un jeune homme sérieux, un simple boulanger qui cherche à gagner sa vie pour pouvoir réaliser ses rêves, des rêves simples : se marier, avoir un peu d’argent de côté pour pouvoir offrir à sa future famille un endroit où habiter et vivre. Et tous les jours Omar franchit le mur de séparation pour rejoindre, de l’autre côté, ses amis de toujours, Amgad et Tarek. Omar grimpe vite, déterminé et sans hésitation, et redescend aussi vite, à l’aide d’une simple corde, pour éviter d’être repéré par les snipers ou les soldats qui font régulièrement leur ronde en bas. Omar passe aussi chaque jour de l’autre côté du mur dans l’espoir de voir Nadia, la petite sœur de son ami Tarek, dont il est amoureux et avec laquelle il échange des lettres en attendant de pouvoir assumer leur amour au grand jour. Omar est un jeune homme amoureux donc, mais c’est aussi un résistant. D’humiliation en humiliation, ses deux amis et lui ont décidé de former leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l’action. Leur première opération tourne mal. Capturé par l’armée israélienne, Omar est conduit en prison : se met alors en place un engrenage infernal, un jeu de trahisons et de manipulations entre Omar, ses deux amis en liberté et l’agent israélien qui l’interroge… Implacable et brillamment mis en scène, Omar est un subtil mélange entre suspense et réflexion, un savant équilibre entre l’efficacité du cinéma de genre et la justesse du propos politique. Voulez-vous connaître le quotidien des jeunes hommes et femmes palestiniens dans les territoires occupés ? Avez-vous la curiosité de voir comme des êtres humains ordinaires ceux que l’on cache souvent derrière l’image sacralisée de victimes ou de résistants ? Voulez-vous partager avec eux des moments à couper le souffle, grimper à leur suite au-dessus du mur de séparation, courir à en perdre haleine à travers les maisons et les ruelles défoncées de Gaza ou de Cisjordanie ? Si oui, alors venez voir Omar, premier film entièrement financé par la jeune industrie du cinéma palestinien, sélectionné (et récompensé !) au dernier Festival de Cannes. Un film haletant, révoltant, bouleversant… bref, un film marquant.