DOSSIER DE PRESSE : MITOLOGIAS - MYTHOLOGIES

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MYTHOLOGIES Vernissage le 6 décembre 2011, de 18h à 21h Ouverture au public du 7 au 21 décembre 2011, du lundi au samedi de 14h à 19h Lieu : Cité internationale des arts 18, rue de l'Hôtel de Ville 75004 Paris 01 42 78 71 72 http://mythologiestheshow.blogspot.com/

Ces

dix

atteint

une

institutions

dernières

années,

dimension

internationale

les

d’Angleterre

plus

ont

l’art

renommées

présenté

des

des

contemporain inédite.

brésilien

Certaines

Etats-Unis,

de

expositions

a

des

France

ou

rétrospectives

individuelles d’artistes ayant marqué l’histoire de l’art moderne au

Brésil

(Londres, L’art

comme 2008)

Lygia et

Hélio

contemporain

d’importantes

Clark

(Nantes,

Oiticica

brésilien

expositions

2005),

(Houston a

et

Cildo

Londres,

également

collectives

et

de

Meireles

fait festivals

2007). l’objet comme

Tropicália, organisée par Carlos Basualdo, présentée à Chicago, New York et Londres (2006). L’intérêt international croissant pour l’art brésilien s’est également reflété dans les grandes foires internationales telles que

l’ARCO

à

Madrid

et

Frieze

à

Londres,

une

dizaine

de

Brésiliens ont exposé, de même que dans les galeries européennes et américaines. L’actuelle effervescence culturelle au Brésil coïncide avec une période de stabilité économique comparable au développement atteint dans les années 50 et 60. C’est précisément au cours de ces années qu’ont fleuri des mouvements, théories et expressions artistiques devenus paradigmatiques de la culture brésilienne et connus à l’échelle internationale, dans les champs de connaissance les plus variés, notamment l’architecture d’Oscar Niemeyer et de Bo

Bardi,

les

expériences

artistiques

de

Lygia

Clark,

Hélio


Oiticica et Lygia Pape, la méthode d’éducation de Paulo Freire, la bossa nova etc. Dans

ce

contexte,

l’exposition

Mythologies

a

pour

but

de

montrer au public français certains des jeunes artistes les plus significatifs et qui se sont illustrés dans le domaine de l’art contemporain. Le titre, emprunté au célèbre livre de Roland Barthes, part d’un

questionnement

rencontré

au

cœur

sur

du

l’identité

modernisme

et

l’hybridisme

brésilien.

culturel

L’exposition

entend

susciter une réflexion sur les processus qui ont conduit l’art brésilien à devenir une référence internationale. Les artistes et œuvres présentés dans cette exposition ont été

choisis

pour

leur

intérêt

particulier

à

revisiter

et

interpréter ces différentes mythologies et clichés associés à la culture

brésilienne,

reprenant

et

actualisant

des

concepts

fondamentaux de la modernité du pays, créant des images mystiques à partir d’expériences contemporaines ou démystifiant des images folkloriques territoire

et

explorant

brésilien.

l’étendue

Ainsi,

et

certaines

l’hétérogénéité

œuvres

de

du

Mythologies

réinterprètent l’héritage artistique anthropophagique et abstrait géométrique. D’autres abordent des notions de territorialité et géographie,

en

lien

avec

les

paysages,

l’architecture

et

des

personnages typiques. D’autres encore traitent plus spécifiquement des

aspects

politiques

et

économiques

de

la

période

s’étalant

entre les deux cycles de développement brésilien, de 1950/60 et 2000/10. Ainsi, le commissaire prend le parti de ne pas proposer de découpe

générationnelle,

exhaustive,

en

une

qui

seule

chercherait

exposition

à

identifier

collective,

le

de

façon

nouvel

art

contemporain brésilien. Au contraire, l’intention est de présenter des

œuvres

d’artistes

géographiques associées

à

qui la

de

différentes

abordent culture

des

générations

thèmes

brésilienne.

liés Il

aux

s’agit

et

régions

mythologies d’un

groupe


d’artistes hétérogène, composé notamment de Brésiliens installés à l’étranger, lesquels sont en nette augmentation et dont le travail devient de plus en plus significatif dans le panorama actuel de l’art brésilien. L’exposition Mythologies a été réalisée avec le soutien de l’ambassade du Brésil à

Paris.

Commissaire de l’exposition : Kiki Mazzucchelli Kiki Mazzucchelli est commissaire et critique indépendante. Elle effectue actuellement des recherches de doctorat auprès du centre de recherches TrAIN de l’Université des arts de Londres dans le cadre

d’un

projet

expositions

s’intéressant

fondamentales

pour

aux

la

répercussions

diffusion

de

de

certaines

l’art

brésilien

dans le circuit international durant ces dix dernières années. En 2011, elle a été commissaire, aux côtés de Moacir dos Anjos, de l’exposition As ruas e as bobagens (Itaú Cultural, São Paulo). Cette même année, elle a créé le projet Expositivo

Expandido

et

a

publié

le

O Cartaz como Espaço

livre

4000

Disparos,

de

Jonathas de Andrade, tous deux financés par la Fondation Biennale et le ministère de la Culture. Elle a également été commissaire de Brasília Teimosa (ICA, Londres, 2008), exposition individuelle de Bárbara

Wagner,

de

l’exposition

collective

OIDARADIO

(Paço

das

Artes, São Paulo, 2008), la première station de radio d’art du Brésil, avec Nick Graham-Smith, et de l’exposition individuelle de Jonathas

de

Andrade

intitulée

Ressaca

Tropical

(Santander

Cultural, Recife, 2009). En 2009, elle a été commissaire résidente à la Fondation Gilberto Alzate Avendaño, à Bogota. Elle rejoint le groupe de critiques du Centre culturel São Paulo (2008-2010) et du Paço das Artes (19992000).

Elle

a

donné

des

conférences

dans

de

nombreuses

institutions, notamment la Fondation Henry Moore (Leeds), le Royal College of Arts (Londres) et

l’Universidad Nacional (Bogota).


Elle a écrit des essais sur l’œuvre d’artistes tels qu’Alexandre da Cunha, Carla Zaccagnini, Erika Verzutti ou Marcius Galan. Ses textes

sont

notamment

publiés

dans

Artecontexto,

Cadernos

do

Videobrasil, Flash Art et Tatuí.

Commissaire adjointe : Maria do Carmo Pontes Maria do Carmo Pontes est diplômée en cinéma (FAAP, São Paulo, 2006) et a travaillé pendant deux ans à la galerie Fortes Vilaça, également

à

São

commissariat College

Paulo.

En

2009,

d’expositions

(MFA

Curating),

à

d’art

elle

entreprend

contemporain

Londres,

elle

un au

master

en

Goldsmiths

vit,

étudie

et

travaille actuellement. Elle a participé à la 29e Biennale de São Paulo en 2010 en tant qu’assistante en commissariat et publication et est co-auteur du livre Mov publié en 2011 sur le travail de Raul Mourão. Elle collabore également au blog de cet artiste.

LISTE DES ARTISTES

Alexandre

da

Cunha

(Rio

de

Janeiro,

1969

-

Vit

et

travaille à Londres) « Alexandre da Cunha évolue dans l’histoire de l’art comme un discjockey qui sample des musiques de plusieurs styles pour créer ses propres mélodies. Il est fréquent de trouver dans ses expositions des références aussi diverses que l’abstraction géométrique, les arts

appliqués,

le

design,

l’architecture

moderne

brésilienne,

Constantin Brancusi (1876-1957) et l’arte povera italien. Sa façon de construire des objets est également proche de la tradition brésilienne de la « gambiarra », qui oppose des matériaux de valeurs et d’origines variées et parfois conflictuelles en proposant des solutions apparemment précaires et improvisées» 1. 1

Citation tirée du site Internet de l’Institut Inhotim. (http://www.inhotim.org.br/index.php/arte/obra/view/368)


Nombre

de

ses

travaux

directement

référence

Modernisme

brésilien.

produits à

ces

l’héritage

Toutefois,

dix

dernières

années

font

géométrico-constructif

bien

que

ces

œuvres

du s’en

rapprochent stylistiquement, elles contiennent fondamentalement le même

principe

caractérise participé

de

« collage »

l’ensemble à

plusieurs

de

son

de

différents œuvre.

expositions

ready

Alexandre

da

internationales,

mades Cunha dont

qui a la

Biennale de Venise (2003), la Triennale San Juan (2009) et le Panamericana (2010). L’Institut Inhotim (Brésil) et la Tate Modern (Royaume-Uni) possèdent certaines de ses œuvres.


Bárbara Wagner (Recife, 1980 - Vit et travaille à Berlin) En 2005, elle a reçu un prix au 46e Salon des arts plastiques du Pernambuco et a monté l’essai photographique Brasília Teimosa. Ce travail a été publié sous forme de livre en 2007 et présenté lors d’expositions

individuelles

à

São

Paulo,

Rio

de

Janeiro

et

Brasília. En 2008, l’essai a été exposé à l’Institut des arts contemporains (ICA) à Londres, et à la galerie Extraspazio, à Rome. En 2010, elle a participé aux expositions collectives Abre Alas

à

la

l’Institut

galerie Wyspa,

(Allemagne).

La

A

à

Gentil

Gdansk

même

année,

Carioca,

(Pologne), elle

a

Affectionately et

FotoTrier,

réalisé

une

Yours à

à

Trier

exposition

individuelle à l’Institut culturel Banco Real - Santander et a lancé un livre réunissant son travail le plus récent, Ensaio, qui est présenté dans l’exposition Mythologies et dans lequel elle porte

un

regard

contemporain

sur

le

maracatu

rural,

tradition

culturelle de son état natal, le Pernambuco. « La série de photos des maîtres du maracatu rural est marquée par un regard esthétique et ethnographique sur des groupes socioculturels spécifiques. Ce n’est pas la permanence d’une tradition entre les jeunes maîtres et

les

plus

âgés

qui

est

montrée,

mais

ses

adaptations

et

transformations dans une société dynamique. De plus, sa recherche, fondée sur une réflexion soigneuse, n’indique pas un « autre » par rapport à un individu dit « normal », mais tente de discuter de questions

d’altérité

dans

diversité» (Paulo Reis).

un

monde

regardé

à

la

loupe

de

la


Beto Schwafaty (São Paulo, 1977 - Vit et travaille à São Paulo) En

2006,

il

a

collaboration italien

réalisé

avec de

São

São

film

Francesco

Multiplicity),

internationale

le

Jodice

Paulo

Tellers

(co-fondateur

présenté

lors

Paulo

montré

et

City

de

du

27e

la l’année

en

groupe Biennale

suivante

à

l’exposition Global Cities, à la Tate Modern de Londres. Entre 2008 et 2009, il a vécu à Milan où il a achevé son master en arts visuels et commissariat d’expositions à la Nouvelle académie des beaux-arts

(NABA).

collectives,

Il

notamment

a à

participé

São

Paulo

à

plusieurs

(Institut

expositions

Cervantes,

2010),

Frankfort (The Office, 2011) et Malte (Malta Contemporary, 2011). Pour l’artiste, son travail part d’un intérêt pour le « projet» de contextes culturels et sociopolitiques spécifiques. Travaillé de diverses façons, chaque projet est développé comme une recherche sur des phénomènes spécifiques formant notre réseau de relations contemporaines,

en

partant

du

Modernisme

et

ses

promesses

utopiques de progrès social, technique et politique pour arriver à des questions actuelles relatives à la production culturelle et ses processus de migration et de traduction au sein des réseaux mondiaux.

Dans

l’installation

Mythologies, vidéo

Schwafaty

Remediations

présente

(2010)

Abstract Order to Material Progress (2010).

et

la

deux

œuvres

scuplture

:

From


Carla Zaccagnini (Buenos Aires, 1972 - Vit et travaille à São Paulo) Carla Zaccagnini développe des thèmes comme l’impossibilité de la traduction, la partialité de la perspective du musée, les erreurs de

perception

entre

et

autres,

les

limites

produisant

une

de

la

œuvre

connaissance

scientifique,

à

facettes

multiples

qui

cherche à attirer l’attention du spectateur et le déconcerter. Depuis les années 1990, elle œuvre également comme critique d’art et commissaire d’expositions. Elle a participé à la 28e Biennale de São Paulo (2008) et à la Biennale Del Fin Del Mundo d’Ushuaia en Argentine (2007). Son travail a été présenté au sein de plusieurs expositions internationales comme le MUSAC, dans la province de León en Espagne, le LentSpace, à New York, Etats-Unis, au musée d’art

moderne

Kunstverein

à

Aloísio

Magalhães,

Munich,

Allemagne.

à

Recife

Elle

a

au

Brésil

effectué

et

au

plusieurs

résidences artistiques au Air Antwerp, en Belgique, au HIAP, en Finlande, au IASPIS, en Suède. Sobre um mesmo campo (2011), œuvre faisant partie de l’exposition Mythologies, consiste en une série de

14

gravures

drapeaux

du

monde

différent

(lunes,

proximité

entre

critère

établi

l’artiste entier. oiseaux,

Chaque armes,

les

diverses

par

l’artiste

politiques et diplomatiques.

note

les

gravure

non

figuratifs

présente

étoiles,

nations, et

éléments

régie plus

etc.),

un

par

ensemble

créant

uniquement des

des

par

une le

accords


Cinthia Marcelle (Belo Horizonte, 1974 - Vit et travaille à Belo Horizonte) Cinthia Marcelle utilise la vidéo et la photo pour montrer les effets que ses interventions subtiles ont sur l’ordre habituel du quotidien. Ses actions, généralement conçues comme des répétitions humoristiques inutiles ou absurdes, créent des situations défiant nos notions de comportement conventionnel. C’est le cas de Cruzada (2010),

qui

fait

partie

de

l’exposition

Mythologies.

La

vidéo

montre seize musiciens surgissant des quatre coins d’un carrefour, quatre de chaque côté et portant quatre couleurs : jaune, rouge, bleu et vert. Les groupes entrent en scène les uns après les autres, au son discordant des instruments, jusqu’à ce qu’ils se rejoignent au centre. Lorsqu’ils se trouvent face à face au milieu du carrefour, une compétition s’engage entre eux et s’achève en une chorégraphie dans laquelle les musiciens changent de place, formant

alors

quatre

groupes

de

couleurs

et

d’instruments

mélangés. Les musiciens se dispersent chacun à leur tour sur les quatre chemins au son d’un même air harmonieux. Cinthia Marcelle a participé à des expositions individuelles à la galerie IIkon, à Birmingham, Royaume-Uni (2008), à la galerie Box 4

de

Rio

de

Janeiro,

Brésil

(2007),

à

la

galerie

Stride,

à

Calgary, Canada (2005) et au musée d’art de la Pampulha, Brésil (2004). Biennale

Des de

expositions Lyon

en

collectives

ont

été

Contraditório,

2007,

réalisées

Panorama

da

à

la Arte

Brasileira à São Paulo en 2007 et à la IX e Biennale de La Havane en 2006. Cinthia Marcelle a reçu le prix international de performance de

Trente,

Italie,

et

elle

a

effectué

en

2009

une

résidence

d’artiste à Gasworks, à Londres. En 2010, elle gagné le Future Generation Prize de la Fondation Victor Pinchuck.


Cris Faria (Salvador, 1975 - Vit et travaille à Zurich) Cris Faria est diplômé de la Haute école d’art et de design de Genève en 2005. Il

a

participé

à

des

expositions

récentes

comme

Hyperactivité

(Marks Blond/ CAN, Neuchâtel, 2010), Der Wald Hat Ohren, Das Feld Hat Augen (galerie Laleh June, Bâle, 2010) et I am a by birth Genevese (Vegas Gallery, Londres, 2009). Dans Mythologies, Cris Faria présentera l’œuvre Pelz (Lilas), un objet mou / tableau qui englobe

tant

le

Constructivisme

suisse

de

Max

Bill,

lequel

a

influencé l’avant-garde artistique brésilienne dans les années 50, que

la

tradition

néoconcrète

brésilienne.

L’artiste

a

vêtu

ce

tableau-objet lors d’une performance au milieu du paysage enneigé des Alpes, en une allusion humoristique aux Oiticica.

Parangolés d’Helio


Cristiano Lenhardt (Itaara, 1975 - Vit et travaille à Recife) Cristiano Lenhardt est diplômé en arts plastiques de l’Université fédérale de Santa Maria (2000). Il a été reçu en résidence au Torreão,

à

Porto

expositions

Alegre,

de

2001

à

la

individuelles

à

2003.

galerie

Il

a

réalisé

Marcantonio

des

Vilaça,

Institut culturel Banco Real, Recife (2008). Il a reçu de nombreux prix,

notamment

Janeiro

Abre

(2008), Prix

(Fondation

nationale

Alas,

galerie

Projéteis pour

da

l’art),

A Arte Rio

Gentil

Carioca,

contemporânea, de

Janeiro

Rio

de

Funarte

(2008), Prix

Concurso videoarte, Fondation Joaquim Nabuco, Recife (2007), SPA das artes, Recife (2007 et 2004), Bolsa Prêmio au 26e Salon des arts

plastiques

géométriques

du

Pernambuco

présentées

dans

(2006). cette

Les

gravures

exposition

ont

abstraites une

grande

affinité stylistique avec l’art concret brésilien de la fin des années 50 et du début des années 60. Toutefois, ces lithogravures sont réalisées

selon une méthode traditionnelle avec une pierre

de rivière, de l’eau et de la graisse. Les impressions sont faites sur

du

papier

plié

et

le

dessin

qui

en

résulte

est

révélé

seulement lorsque l’on ouvre la feuille dont la pliure est unique. En

utilisant

autant

le

hasard

que

le

geste

de

plier/déplier,

l’artiste s’éloigne d’une approche orthodoxe et traditionnelle de l’abstraction expériences brésilienne.

géométrique, de

la

deuxième

caractéristique vague

de

des

l’avant-garde

premières moderne


Erika Verzutti (São Paulo, 1971 - Vit et travaille à São Paulo) Dans

ses

dessins,

collages,

peintures

et

sculptures,

Erika

Verzutti s’exerce à la juxtaposition libre d’éléments et de styles disparates. Bien qu’elle utilise des matériaux classiques comme l’argile

et

le

bronze,

l’artiste

rompt

avec

les

pratiques

formelles en révélant la structure des œuvres et en ajoutant des rayures, des gouttes et des

éclaboussures à des matériaux qui

suggèrent traditionnellement une idée de permanence. De nombreuses sculptures témoignent d’un intérêt particulier pour la nature dans l’utilisation de fruits et légumes comme moules pour le bronze. Le caractère gestuel et matériel apparaît dans son œuvre comme une sorte

de

citation

parmi

d’autres

équivalentes,

comme

si

le

contexte artistique spécifique de São Paulo de la fin des années 80

et

du

début

contextes

était

artistiques

Tropicalisme, classiques

90

et

comme

à la

présenté

plus des

simultanément

reconnus

références

nature

morte.

Les

tels aux

que

genres

sculptures

à

d’autres celui

du

artistiques exposées

ici

montrent tantôt une perception exotique de la culture brésilienne, avec ses fruits tropicaux, tantôt son héritage artistique moderne, par les formes stylisées renvoyant à des œuvres d’artistes tels que

Tarsila

ou

Brancusi.

Son

travail

a

été

présenté

lors

de

plusieurs expositions internationales, dont la 11e Biennale de Lyon (2011), sa propre exposition à la galerie Swallow Street (Londres, 2009)

et

les

collectives

Haptic,

sous

le

commissariat

de

l’artiste Vik Muniz au Tokyo Wonder Site et Neo Tropicalia When Lives Become Form, présentée au musée d’art contemporain de Tokyo.


Jonathas de Andrade (Maceió, 1982 - Vit et travaille à Recife) Jonathas de Andrade explore les idées d’histoire et de mémoire, la première comme un concept hermétique, qui présuppose l’existence et la séquence linéaire de certains faits donnant naissance à une « vérité » historique, et la seconde comme un être malléable dont les résidus sont sélectionnés par une subjectivité affective et sensible. L’artiste s’approprie en temps normal les textes et les images d’archives publiques et privées qui sont ravivés par divers procédés. Dans 4000 Disparos, Jonathas a capté de façon aléatoire avec un film super 8 des images d’environ 4000 visages d’inconnus dans les rues de Buenos Aires. Le grain et la monochromie des images

donnent

l’impression

qu’il

s’agit

d’archives,

produites

afin de surveiller les activités de certaines personnes comme il était d’usage dans les années 60 et 70 en Amérique latine sous les régimes

dictatoriaux.

Jonathas

d’Istanbul (2011), à la 29e 7e

Biennale

du

Mercosur

a

participé

à

12 e

la

Biennale

Biennale de São Paulo (2010) et à la

(2009).

Il

a

réalisé

des

expositions

individuelles à l’Institut Itaú Cultural et à la galerie Vermelho (São Paulo), au Furnas Cultural (Rio de Janeiro), à l’Institut culturel Banco Real et à la Fondation Joaquim Nabuco (Recife). Il a

publié

la

Amor

collection

e

Felicidade

no

Casamento,

en

collaboration avec Yana Parente (2008). En 2009, il a développé le projet Documento Latinamerica – Condução à Deriva, en effectuant des recherches en immersion dans des pays latino-américains grâce des bourses de la Funarte (Rio de Janeiro) et du Salon d’arts plastiques du Pernambuco. Il a reçu le premier prix du concours de vidéo

de

résidences

la

Fondation

artistiques

Joaquim à

Townhouse, au Caire (2011).

la

Nabuco.

Gasworks,

Il à

a

participé

Londres

(2011)

à

des et

à


Marcellvs L. (Belo Horizonte, 1980 - Vit et travaille à Berlin) Dans ses vidéos, Marcellvs L. capture des moments quotidiens qui semblent avoir été trouvés au hasard, et les consigne de façon directe et simple, sans coupures, avec une caméra fixe. Ainsi, il donne l’impression que ces situations banales durent à l’infini, comme si elles existaient hors de la réalité. Les sujets qu’il filme, à distance ou d’extrêmement près, cessent d’être des sujets pour

devenir

l’existence

des

« beats »

générale.

constants

L’esthétique

des

dans

la

vidéos

continuité présentées

de dans

Mythologies est clairement crue, les pixels sont visibles et leur surface nébuleuse, comme si elles avaient été enregistrées par une caméra

artisanale

techniquement

obsolète.

Elles

montrent

des

événements qui, bien que courants, pourraient s’apparenter à la réalité brésilienne (comme traverser une rue inondée ou marcher sur le bord d’une route au trafic dense) et qui se déroulent devant

un

paysage

spécifique.

Il

a

récemment

exposé

de

façon

individuelle : COMMA 34, au Bloomberg Space (Londres, 2011); 0667 0778

3195

1716

au

The

Living

Art

Museum

(Reykjavik,

2011)

et

VideoRhizome, Kunsthalle Wien (Vienne, 2010), et a participé aux expositions

collectives

Universo

Vidéo.

Historias

fugaces,

LABoral, (Gijón, 2011), Sismógrafo, au Palais des Arts de Belo Horizonte (2011) et lors de la 16e Biennale de Sidney (2008).


Marina Rheingantz (Araraquara, 1983 - Vit et travaille à São Paulo) Marina Rheingantz utilise surtout de la peinture à l’huile. Ses œuvres opèrent une réduction géométrique du paysage et mettent en valeur

des

éléments

qui

peuvent

être

identifiés

par

eux-mêmes

(barrière, maison ou store). Par des jeux de texture aux tons atténués, les tableaux renvoient à des lieux construits par la mémoire. L’artiste accorde une attention particulière aux limites des aplats de couleur qui sont mis en valeur par une application irrégulière de la peinture, de fines lignes aux tons vifs ou des marges

latérales

Rheingantz

peintes

collabore

en

également

couleurs de

contrastantes.

façon

ponctuelle

Marina à

des

illustrations pour le cahier Ilustríssima du journal Folha de São Paulo. Elle a commencé à exposer son travail en 2004, en compagnie d’une

génération

Rodrigo

Bivar.

de Elle

jeunes a

peintres

réalisé

les

comme

Rodolpho

expositions

Parigi

et

individuelles

suivantes : Everybody knows this is nowhere, au Centre culturel Maria Antonia, à São Paulo, en 2011 et Camping (2010) et Algum Dia (2008), à la galerie Fortes Vilaça, à São Paulo. Elle a participé à la 6e Biennale de Curitiba en 2011, ainsi qu’à deux éditions de la Biennale Paralela, en 2008 et 2010. Elle a également participé aux expositions collectives Heaven can wait, à la galerie Tinder Box d’Hambourg en 2010 et Naturalmente Artificial, qui a eu lieu à Ribeirão Preto et à São José dos Campos en 2008.


Pablo León de la Barra (Mexico, 1972 - Vit et travaille à Londres) Pablo León de la Barra est notamment agent culturel, commissaire indépendant,

organisateur

d’expositions,

chercheur,

blogueur,

écrivain occasionnel, consultant de musées, collections et salons d’art et ancien architecte. Il est titulaire d’un doctorat en histoire et théorie de l’Architectural Association, à Londres. Il a été commissaire d’expositions telles que To Be Political it Has to Look Nice (2003) à l’Apexart et à l’Art in General, à New York, PR04 Biennale (2004, co-commissaire) à Porto Rico,

George and

Dragon at ICA (2005) à l’ICA-Londres, Sueño de Casa Propia (20072008, avec Maria Inês Rodriguez) au Centre d’art contemporain de Genève, à la Casa Encendida, à Madrid, à la Casa del Lago, à Mexico et à Córdoba, (Espagne), et Incidents of Mirror Travel in Yucatan and Elsewhere, au musée Tamayo de Mexico (2011). Il a été co-directeur du 24-7, un collectif d’artistes et de commissaires à Londres, de 2002 à 2005 et directeur artistique de la galerie Blow de la Barra, à Londres, de 2005 à 2008. Depuis 2005, il est cocommissaire

de

la

White

Cubicle

Toilet

Gallery,

à

Londres

et

publie le blog The Centre for the Aesthetic Revolution. Pablo León de

la

Barra

Cartografia

participe

Tropical,

à

qui

Mythologies est

une

avec

première

le

Nova

poster

approche

de

la

construction d’une nouvelle histoire tropicale, et est évidemment non exhaustive. Nova Cartografia Tropical est une tentative de créer un large espace pour les manifestations tropicales, qui les exclut de toute géographie ou forme de représentation nationale. Dans

ce

sens,

« être

tropical

n’est

pas

une

question

de

localisation mais d’attitude ». La Nova Cartografia Tropical est librement inspirée par les (et c’est une réponse et une réaction aux) diagrammes Cubism and Abstract Art (1936), d’Alfred Barr et How to Look at Modern Art in America (1946) d’Ad Reinhardt.


Paulo Nazareth (Governador Valadares, 1977 - Vit et travaille à Belo Horizonte) Paulo Nazareth utilise un langage, des idées, des actions et des objets afin d’établir ou de révéler les liens existant entre les personnes et leur entourage. Ses thèmes sont en général liés aux questions de race, d’idéologie et de la distribution inégale de développement, et sont marqués par une vision catégorique d’un vécu éthique qui accentue les relations entre vie individuelle et collective, un moment spécifique avec le prochain, le particulier et

l’universel.

participative,

Avec

Nazareth

sa induit

pratique l’idée

espèce de connecteur, de décodeur

interdisciplinaire de

l’artiste

comme

et une

ou une sorte de philosophe.

Dans son travail, il emploie des gestes simples mais significatifs pour évoquer la mémoire historique, ainsi que pour accentuer des tensions économiques et de lutte des classes – tensions visibles au Brésil et plus largement en Amérique du Sud. Cara de Índio qui est présenté dans cette exposition est un projet en cours dans lequel l’artiste identifie les Indiens urbains de l’extrême Sud à l’extrême Nord des Amériques, et se photographie avec eux afin de comparer ses traits de métis brésilien aux leurs.


Pedro Wirz (São Paulo, 1981 - Vit et travaille à Bâle) Depuis 2007, Pedro Wirz vit à Bâle (Suisse), où il a étudié les arts plastiques à l’École supérieure d’art et de design du nordouest suisse, à l’Institut Kunst, avec Jürg Stäuble, Muda Mathis et

Roman

Kurmeye.

Son

travail

se

concentre

sur

les

démystifications du système d’art actuel, ses relations et tabous. Pour cela, il se sert de plusieurs formes d’expression comme la performance, la photographie, le texte-art et les constructions tridimensionnelles. Il se sert aussi de techniques de commissariat d’exposition et réalise depuis 2007 des projets d’expositions avec les collectifs artistiques Wirzhaus avec Raphael Linsi et Luiz Albisser

(2007)

Schalter

et

im

Wirtshaus

avec

Raphael

Linsi

(2008). En 2009, il commence le projet The forever ending story, avec

Raphael

coopération

Linsi,

avec

Noemi

Claudio

Vog,

Denzler,

il

et a

Tilman

également

Schlevogt. créé

la

En

salle

d’exposition deuxpiece. Grâce au programme d’échanges Erasmus, il a

étudié

auprès

de

à

l’Académie Birgit

des

Brenner

beaux-arts

de

(photographie,

Stuttgart texte-art

(Allemagne) et

nouveaux

médias) et de Christian Jankowski (performance et vidéo-art) en 2009-2010. Il a récemment reçu deux prix d’encouragement à la production

d’art

contemporain

à

l’étranger

de

la

Fondation

Biennale de São Paulo et du ministère de la Culture brésilien – Programme Brésil art contemporain. Depuis 2010, Wirz développe, en collaboration notamment avec des artistes, des commissaires et des écrivains, sa série de Curated Sculptures (Esculturas curadas), où chaque invité sélectionne le travail ou les textes d’un autre artiste afin d’occuper une structure sculpturale développée pour lui. Pour Mythologies, Wirz développera avec le commissaire suisse Fabian

Schöneich,

la

Curated

l’architecture d’Oscar Niemeyer.

Sculpture

#

6,

inspirée

de


Roberto Winter et Deyson Gilbert (São Paulo, 1983 et São José do Egito, 1985 -vivent et travaillent à São Paulo) Roberto Winter a une licence en physique de l’Université de São Paulo (2004). Il a commencé son parcours artistique par les arts visuels en 2005, et a depuis lors présenté plusieurs fois ses œuvres.

Il

a

été

commissaire,

avec

Luiza

Proença

et

Deyson

Gilbert, de l’exposition À sombra do futuro (Institut Cervantes, São Paulo, 2010). Deyson Gilbert est diplômé en arts plastiques de l’Université de São Paulo. Il a entre autres participé à l’exposition collective Trance, Meditation (Galerie Mendes Wood, São Paulo, 2011), au 17 e Festival

Videobrasil

(SESC,

São

Paulo,

2011),

et

au

Programme

d’expositions du Centre culturel São Paulo (2010). Les

artistes

ont

travaillé

ensemble

afin

de

produire

Pour

la

gauche (2011), œuvre inédite présentée dans Mythologies. L’œuvre se base sur le Concerto pour la main gauche écrit par Ravel à la demande et en hommage à un pianiste ayant perdu son bras droit pendant la Première Guerre mondiale. Elle part également d’un fait peu

commenté

dans

la

presse

:

en

2003,

après

avoir

été

élu

président, Luiz Inácio Lula da Silva s’est rendu au Forum social mondial à Porto Alegre avant de gagner Davos pour participer à la réunion premier.

du

Forum

L’œuvre

économique consiste

en

mondial une

qui

est

installation

l’antithèse

du

réunissant

la

partition placée sur une mappemonde où sont indiquées les villes de Porto Alegre et Davos, ainsi qu’un enregistrement sur vinyle du concerto comportant deux silences correspondant aux deux localités des forums.


Rodrigo Braga (Manaus, 1976 - Vit et travaille à Rio de Janeiro) Dans un entretien accordé à la Folha de Pernambuco en 2011, le commissaire et critique d’art Paulo Herkenhoff déclare que « le travail de Rodrigo est intéressant pour une quantité de raisons, mais la principale est le nombre de niveaux de lecture possibles. Ce que l’on voit a des connotations complexes qui se structurent dans une multiplicité de faits et de dimensions historiques. La photographie est nécessaire afin que le concept se transforme en une signification, et puisse en même temps incorporer ces niveaux de

sens.

Ce

qu’elle

revêt

de

classique

est

la

relation

entre

nature et culture. L’action de l’homme sur la nature peut-elle aujourd’hui être différente de la dimension même de la nature ? La culture se différencie-t-elle de la nature ? Comment ? Ceci évolue par le biais d’idées partant de l’histoire de l’art jusqu’à la question de l’environnement (bien que ce terme soit galvaudé...) ». Dans Mythologies, Braga présente cinq photographies de la série Desejo Eremita, dans laquelle il invente et reproduit des images presque mythiques dans un paysage aride du sertão du Nordeste. Le projet est le résultat d’une immersion dans une zone rurale entre les

petites

villes

de

Tabira

et

Solidão,

dans

sertão

le

du

Pernambuco. En 2008, l’artiste s’y est trouvé à deux reprises : la première fois, pendant la période des pluies où il a profité d’un panorama inhabituel, d’un vert luxuriant. La deuxième, il y a été confronté à la sécheresse. Il a récemment exposé individuellement Ciclos

Alterados

(MAMAM,

Recife,

2011)

et

More

Force

Than

Necessary (Flanders Fields Museum, Ypres, 2010, et collectivement, à la Biennale de Cerveira (Villa Nova de Cerveira, 2011) Autour de l'extrême:

un

choix

dans

les

collections

de

la

européenne de la photographie, Paris, 2011) et (CCBB,

Rio

de

Janeiro,

2008).

En

2009,

il

a

MEP,

(Maison

Nova Arte Nova reçu

le

prix

Marcantonio Vilaça – Funarte/MinC, et en 2010, le prix Marc Ferrez de photographie.


Rodrigo Matheus (São Paulo, 1974 - Vit et travaille à Londres) Réunissant divers médias – mobiles et statiques, construits et trouvés -, l’œuvre de Rodrigo Matheus est formée d’éléments de design, d’architecture et de paysage. Qu’il parte de matériaux utilisés quotidiennement – principalement dans un cadre corporatif –

ou

de

collages

et

autres

compositions

murales,

la

touche

manuelle de l’œuvre de Matheus est rarement perçue. Elle ne se manifeste pas dans les traits, mais dans une identité visuelle construite par l’ensemble de son œuvre dans laquelle l’artiste prend avant tout le parti de modifier et rassembler des matériaux, leur donnant d’autres formes et établissant de nouvelles relations entre les objets. Le résultat est une production fertile où des éléments

quotidiens

ou

sans

aucune

valeur

intrinsèque

sont

présentés de façon précise et élégante. Rodrigo Matheus a commencé à exposer en 2002. Il a réalisé des expositions individuelles au Paço das Artes, à São Paulo (Engeoplan, 2003), au musée d’art de la

Pampulha

culturel

à

Belo

Maria

Horizonte

Antônia,

à

São

(Centurium, Paulo

(A

2004)

Volta

et

da

au

Centre

Arquitetura,

2005), à la galerie Fortes Vilaça de São Paulo (O mundo em que vivemos, 2008 et Handle with care, 2010), ainsi qu’à la galerie Silvia

Cintra

&

Box

4,

à

Rio

de

Janeiro

(2010,

2006).

Il

a

également participé à plusieurs expositions collectives, notamment au 32e Panorama de l’art brésilien au musée d’art moderne (MAM) de São Paulo (2011), The Spiral and the Square, au Bonniers Konsthall à Stockholm en 2011 et Constructing Views: Experimental Film and Video from Brazil, au New Museum à Nova York, en 2010.


Tamar Guimarães (Belo Horizonte, 1967 - Vit et travaille à Copenhague) Concevant les documents comme des palimpsestes, Tamar Guimarães propose des récits comme des contingents et des liquides, et comme des territoires d’où l’on peut spéculer sur le présent. L’artiste organise des petites réunions intimes, des lectures collectives, des exposés publics et des projections de films, et parie sur la possibilité modestes

de

créer

événements

des

micro-communautés

publics.

Elle

a

temporaires

récemment

et

participé

de aux

projets suivants : The Work of the Spirit (Parade), à la galerie Gasworks de Londres (projet individuel), à la 29e Biennale de São Paulo,

The

Thousand

Dreams

of

Stellavista,

au

Centre

d’art

contemporain de la synagogue de Delme, en France, Second World Cycle, sous le commissariat de WHW, à la galerie Nova, à Zagreb en Croatie, Monkey See, Monkey Do, au Centre culturel Montehermoso de Vitoria-Gasteiz en Espagne, The watchers, the liars, the dreamers, organisé par le Frac Ile-de-France / Le Plateau à Paris, 31e. Panorama, au musée d’art moderne de São Paulo. Elle a effectué des expositions individuelles à la galerie David Risley de Copenhague, à l’Artspace de Sydney et à l’Institut d’art moderne de Brisbane en Australie, à la Triennale nordique, au musée Eskilstuna en Suède, au Traveling Show, La Coleccion Jumex à Mexico, au Bright Morning Star/ cycle Kenneth Anger, à la galerie Zé dos Bois de Lisbonne au Portugal, à la 7e Biennale Gwangju (Corée), à la 3e Triennale

de

Guangzhou

(Chine)

et

I

know

the

world,

au

Smart

Project Space d’Amsterdam. Elle a été élève du Whitney Independent Study Program (New York) en 2007-2008 et l’un des commissaires chargés de la recherche à la 3e Triennale de Guangzhou en 2008.


Theo Craveiro (São Paulo, 1983 - Vit et travaille à São Paulo) Theo Craveiro obtient un diplôme en arts plastiques à l’Université de São Paulo (USP), en 2009. Utilisant des matériaux insolites mais répandus tels que des oranges, des fourmis ou de l’argent, l’artiste vise à créer de l’art à partir d’un répertoire commun, engageant son public à travers un langage accessible à tous, qui n’exige pas de connaissance préalable de l’histoire de l’art. Il a récemment participé à la 12e Biennale d’Istanbul et au Festival international d’art contemporain SESC_VideoBrasil.

Tonico Lemos Auad (Belém do Pará, 1968 - Vit et travaille à Londres) Tonico Lemos Auad est diplômé du Goldsmiths College (MA in Fine Arts

and

Associate

Research,

2000)

de

Londres,

il

vit

et

travaille. L’artiste se joue parfois des propriétés intrinsèques des matériaux qu’il utilise pour créer des formes lyriques et provisoires,

allant

de

l’éphémère

et

quotidien

au

précieux

et

permanent. Son imaginaire artistique aborde les notions de chance, de hasard et de surnaturel. Au-delà d’allures ludiques, son œuvre évoque

également

un

aspect

plus

sombre

et

mystérieux

de

l’existence, la conscience de la mort et la brièveté de la vie étant omniprésentes dans son œuvre.L’artiste a souvent exposé à l’international des travaux traitant de matérialité, sensualité, processus et relation entre le public et l’espace. En 2007, il a fait l’objet d’une exposition individuelle à l’Aspen Art Museum dans le Colorado. Une monographie portant sur son œuvre a été publiée à cette occasion. Cette année, son œuvre a été exposée au Centre culturel São Paulo et à la Triennale de Folkestone, en Angleterre.



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