Portfolio

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RECCUEIL DE

SPIRALE .
TRAVAUX CLAIRE LAFON-LACAZE ARCHITECTE ..

Claire LAFONLACAZE

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Architecte Habilitée à la Maîtrise d’Oeuvre en son Nom Propre, je choisis d’étudier l’architecture et de débuter ma carrière à Paris.

J’apprends le métier d’architecte sur les chantiers et forge mon expérience en tant que chef de projet sur des programmes tertiaires et commerciaux d’envergure.

Je me consacre en parallèle à l’étude des bâtiment de l’époque moderne. Dans le cadre de l’expositiion «Eugène Beaudouin et Marcel Lods : architectes d’avant-garde» je suis invitée en 2018 à présenter le résultat de mes recherches lors d’une conférence à la Cité de l’Architecture.

Je cherche aujourd’hui à faire corres pondre ma pratique à mes valeurs, consciente que le métier d’architecte peut accompagner la société à répondre aux défits sociaux et environnementaux d’aujourd’hui.

née le 07 février 1992. 06.40.12.71.69 claire.lacaze2@orange.fr. 111 Rue Notre Dame | 33 000

SOMMAIRE

DES PRINCIPAUX PROJETS

ENSA PARIS-VAL-DE-SEINE | OBTENTION DU PFE

L’expérience à l’agence a+samuel delmas a été pour moi l’occasion de me confronter à la réalité de notre métier. J’ai assisté l’agence dans la conception de différents projets de logements. En participant aux côtés des architectes au processus de conception, j’ai pris conscience des différences et des similtudes par rapport à l’enseignement que j’avais reçu. `

J’ai aussi compris la place de la rigueur dans le travail de l’architecte et appris à me servir de nouveaux outils méthodiques pour acquérir cette qualité.

AGENCE LOBJOY-BOUVIER-BOISSEAU | CHEF DE PROJET | 5 ANS, 4 MOIS

MIRROIR | PARKING

DE L’ARS | du démarrage du chantier à la réception : l’expérience de mon premier chantier en tant que chef de projet, et l’apprentissage de la maîtrise d’oeuvre d’exécution.

Une étape importante qui m’a appris à avoir confiance en moi, en mes idées et en ma façon de concevoir.

A+SAMUEL DELMAS | STAGE | 6 MOIS

AGENCE FRANC | ASSISTANTE CHEF DE PROJET | 3 MOIS

L’occasion de participer à la constitution d’un dossier de permis de construire pour une grande enseigne.

2015
2016
2017
PRIX COUP DE COEUR | FONDATION ROUGERIE
PRESENTATION
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SPIRALE | PARKING

GARE ST-JEAN | l’expérience du chantier en conformité architecturale et l’ébauche d’une réflexion sur la place de l’architecte dans le proces sus de construction.

+ CHANTIER | REHABILITATION DE BUREAUX EN CORPS D’ETAT SEPARES (LA DEFENSE)

LA HALLE

DUMESTE | UNE

REHABILITATION AU SERVICE

DE LA MIXITE SOCIALE | l’occa sion de travailler sur toutes les phases d’un projet.

Sûrement l’une de mes plus belles expériences sociale et architectu rale. D’abord parce que les enjeux de la construction de l’immeuble ont nécessité cohésion collective et implication personelle. Ensuite parce que l’échelle et la complexité du projet m’ont permis d’acquérir de nouvelles compétences techniques et opérationelles. Enfin parce que la réussite d’une construction tiens aussi dans la cohésion du groupe, aux relations et aux amitiés naissantes. Malgré les difficultés liées à la crise, j’ai pu avec mon équipe livrer un bâtiment qualitatif et fonctionnel dans les délais.

PRAXAGORA |

CONSTRUCTION DE DEUX IMMEUBLES DE LOGE MENTS ET REHABILITATION DE BUREAUX |

| REHABILITATION & CONSTRUCTION DE BUREAUX |

Où j’ai pu mettre en application mes connaissances acquises sur les chantiers.

+ CONCOURS | CONSTRUC TION NEUVE DE COMMERCES ET DE BUREAUX (NICE)

+ FAISABILITE | RESTRUCTU RATION DE 3 IMMEUBLES DE BUREAUX (LA DEFENSE)

CITE DE L’ARCHITECTURE | CONFERENCE

2018
2019 2022 168
2021

lobjoy-bouvier-boisseau

Le 168

UN CHANTIER TERTIAIRE

Missions :

• pilotage des réunions de chantier, de synthèse technique et de maîtrise d’ouvrage,

• coordination des bureaux d’études,

• contrôle de l’exécution, analyse des plans d’exécution (TCE)

• gestion financière (situations de travaux, devis, ordres de service)

• assistance à l’obtention des certifications environnementales

• réception de l’immeuble (OPR, PV)

• DOE (y/c analyse et correction des DOE de l’entreprise)

• suivi des levées de réserves , négociation du décompte global et gestion des contentieux.

Un projet de restructuration et de construction de bureaux sont deux exercices différents qui ne répondent pas aux même contraintes constructives, techniques, et réglementaires. Les difficultés inhérentes à la restructuration d’un immeuble s’expriment lors du curage et pendant toute la durée du chantier (découverte de l’état existant de la structure et de ses imperfections, incohérences de l’existant par rapport au relevé du géomètre, intervention délicate nécessitant d’interroger les techniques de construction d’aujourd’hui,...).

La construction neuve, répond à une autre logique et impose par son rythme que des décisions soient prises rapidement, parfois

dès le démarrage du chantier alors que les études de l’immeuble restructuré n’ont pas débuté.

Pour autant, la prise en compte de ces différentes techniques constructives doit conduire au même résultat, celui d’un immeuble cohérent, fonctionnel, et harmonieux. Comment y parvenir ?

Cette question m’a guidé durant toute la durée du chantier, avec l’intuition que seul l’architecte pouvait être en mesure d’y répondre.

Le projet du 168 Avenue Charles de Gaulle est composé de deux bâtiments qui s’inscrivent dans un programme plus vaste de transformation de l’avenue et de mutation de la ville de Neuilly-Sur-Seine.

2019 l 2021 chef de projet, agence
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Phase chantier 9000 m2 restructuration et construction de bureaux MOEX entreprise générale 24 mois de travaux
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Les deux bâtiments à l’angle de l’avenue Charles de Gaulle et de la rue du Château se distinguent par l’écriture architecturale de leur façade. Ils sont reliés par un socle de deux niveaux qui acceuillent différents programmes de commerces, de bureaux et de services.

Un jeu de constraste dans le matériau et la teinte choisis (aluminium anodisé bronze) permet au bâtiment restructuré de se distinguer sur l’Avenue Charles de Gaulle.

Le bâtiment neuf aux modénatures en Composite Ciment Vert (CCV) s’inscrit par sa teinte claire dans la continuité des immeubles haussmaniens avoisinants. Les deux typologies ont en commun des façades cynétiques composées de modénatures saillantes.

La volumétrie des immeubles se structure à partir des espaces verts (jardins et terrasses) accessibles depuis les bureaux. Dans les étages, les bureaux sont reliés par un escalier extérieur monumental et des coursives métalliques. Au rez-de-chaussée, un hall d’entrée traversant laisse entrevoir les jardins depuis la rue. Au rez-de-patio (R-2) un espace de conférence et de réunions commun aux deux immeubles est éclairé par un patio et accessible depuis le hall d’entrée par un escalier métallique monumental. En infrastructure le parc de stationnement

et les locaux techniques se développent sur trois niveaux. Au dernier étage (R+9) un penthouse vitré permet d’avoir une vue panoramique sur Paris et ses environs. Les deux immeubles orientés Sud/Sud-Est sont rafraîchis et chauffés par des panneaux hybrides fixés sur les dalles en béton neuves ou existantes en fonction des zones. Des stores motorisés sont installés à l’intérieur des bureaux pour limiter les apports solaires des façades largement vitrées.

Lorsque j’ai commencé à travailler sur ce projet, la mise en application de ce programme ambitieux a posé plusieurs problèmes qu’il a fallut résoudre. Le chantier a en effet démarré par une phase de démolition partielle de la structure qui a consisté : - à démolir partiellement la structure en béton pour permettre la création de deux nouveaux noyaux,

- à renforcer les planchers pour répondre aux charges d’exploitation d’aujourd’hui

- à démolir et uniformiser les poutres sur les niveaux de superstructure, - à revoir et créer de nouvelles fondations pour supporter le bâtiment neuf rue du Château.

La démolition a revélé des incohé rences entre notre connaissance de la

structure existante, sur laquelle nous avions basé la conception du projet, et l’état réel des bétons et des éléments de structure. A titre d’exemple, les flèches des dalles et des poutres qui n’avaient pas été précisément relevées par le géomètre, ont bousculé les hypothèses prises par nos bureaux d’études en conception puis par l’entreprise générale en synthèse technique.

C’est à ce moment précis, que l’archi tecte est de mon point de vue le seul à pouvoir éviter que les contraintes techniques modifient le projet dans le mauvais sens. Les hauteurs sous-faux plafond qui auraient été impactées par ces découvertes n’ont pas été modifiées grâce à un travail collectif des bureaux d’études, de l’entreprise et de moi-même sur le cheminement des réseaux. De la même façon j’ai accordé beaucoup d’importance à vérifier sur les plans de coffrage la géométrie, les dimensions et l’implantation des ouvrages que l’entreprise nous proposait trop souvent de modifier ou de varianter sans se préoccuper du projet architectural.

Et c’est en même tout ce qui fait que la restrucuration d’un immeuble m’a passioné, car elle met à l’épreuve le projet et les connaissances au profit de l’économie de moyens et de matières.

05 06Phase chantier 2019 l 2021 chef de projet, agence lobjoy-bouvier-boisseau 9000 m2 restructuration et construction de bureaux MOEX entreprise générale 24 mois de travaux
RDC R+3 R+7 R+9 07 08 1. Hall d’entrée 2. Commerces 3. Bureaux 4. Terrasse & Jardin : commun à l’ensemble des immeubles 5. Terrasse : accessible depuis les bureaux 6. Escalier extérieur et passerelles 1 2 2 2 2 3 3 3 4 3 3 4 5 6 6 6
09 10

1. Couvertine en aluminium 25/10e finition thermolaqué, teinte RAL 9016

2. Equerre de support de la coque fixée sur la structure

3. Goutte d’eau

4. Coque CCV (Composite Ciment Verre), teinte claire

5. Habillage en tôle aluminium perforée pliée sur 4 côtés, finition thermolaqué dans la gamme Structura de chez AkzoNobel, teinte RAL 9016

6. Ossature métallique composée de montants et de traverses en acier soudé, finition thermolaqué dans la gamme Structura de chez AkzoNobel, teinte RAL 9016

7.Coque CCV (Composite Ciment Verre), teinte claire

8. Portail sur pivot avec ferme-porte intégré

9. Habillage du portail en tôle aluminium perforée pliée sur 4 côtés, finition thermolaqué dans la gamme Structura de chez AkzoNobel, teinte RAL 9016

10. Caniveau grille caillebotis en acier galvanis, pose sur cornières

11. Trottoir en asphalte

1 2 3 4 56 7 1 3 4 756 8 9 10 11
11 12
13 14 COUPE TRANSVERSALE 1. Hall d’entrée 2. Bureaux : accès direct depuis le hall d’entrée 3. Bureaux 4. Foyer : espace de réunion et de conférence 5. Locaux techniques 6. Parc de stationnement 1 1 2 3 3 3 3 3 3 3 5 5 4 6 6
15 16 TRAME TYPE - BB 1. Panneaux hybrides perforés Barcol’air RAL 9010 2. Dalle béton enduit RAL 9010 3. Plinthe médium à peindre 4. Plénum de soufflage des panneaux hybrides 5. Jouée acoustiques 6. Profil d’encastrement de cloison 7.Panneaux rayonnants et basculants Barcol’air RAL 9010 posés sur cornières 8. Faux-plancher 3cm 9. Plénum de faux-plancher 3-5cm suivant flèches des dalles A A B B TRAME TYPE - AA 1 2 3 4 5 6 7 1 2 8 9 1 8 9 10 4 5 67 3
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Missions :

• intégration des contraintes techniques et développement du projet

• détails clos-couvert (y/c métallerie)

• pilotage des réunions d’études et de maîtrise d’ouvrage

• coordination des bureaux d’études,

• recherche de produits adaptés au budget et aux enjeux architecturaux pour intégration de leur référence dans le dossier (y/c relations avec les commerciaux)

• analyse CCTP (y/c pièces graphiques des bureaux d’éutdes)

• analyse DPGF

• analyse des offres des entreprises générales

Praxagora

JARDIN EN GRADIN

Le projet Praxagora a été pour moi l’occasion de mettre à profit mes connais sances acquises sur les chantiers et de développer de nouvelles compétences dans la conception de logements et de bureaux. Le défit d’un projet en concep tion-construction est de réaliser dans un délai réduit un dossier suffisament précis pour permettre le chiffrage des entreprises et garantir la faisaibilité de la conception pour mieux la défendre

Si le dialogue avec les entreprises peut amener à questionner et à améliorer les choix techniques des bureaux d’études, il peut aussi limiter la conception du projet à l’optimisation du budget et à la recherche de variantes économiques. Alors que ce

type de marché se diffuse de plus en plus, je me suis interrogée sur la place de l’architecture dans ce dialogue. Comment développer le projet avec une entreprise ?

Le projet porte sur la création de deux bâtiments de logements neufs et la restructuration d’un immeuble de bureaux à Boulogne-Billancourt. Pour concilier ces différents programmes un parc a été créé au centre de la parcelle. La géométrie et la matérialité des bâtiments forme un ensemble indissociable : les angles arrondis, les balcons métalliques en cascade, les façades métalliques végétalisées... Autant d’éléments qui participent à l’identité architectural du

2021 l 2022 chef de projet, agence Lobjoy-Bouvier-Boisseau
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UN
Phase APD /PRO 7000 m2 restructuration de bureaux et construction de logements MOEX APD / PRO conception-construction
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1. Bureaux / 6200m2 SDP 2. 6 Logements (bâtiment C) / 354m2 SDP 3. 4 Logements (bâtiment B) / 495m2 SDP 4. Escalier et circulation extérieurs 5. Terrasse : accessible depuis les bureaux 6. Rooftoop & Jardin : commun à l’ensemble des bureaux R+7 TOITURE R+3 COURANT 1 4 5 2 3 6 4

projet dans son ensemble. Au coeur du jardin, un patio permet d’éclairer les salles de réunions, le restaurant et les vestiaires des bureaux.

Le bâtiment principal a été conçu sur la base d’un bâtiment existant disposant d’une longue façade sur la rue Morizet. L’enjeu de la restructuration était d’amélio rer l’insertion urbaine de l’immeuble et d’offrir une meilleure lecture des usages.

Au rez-de-chausssée un socle commun (bardage perforé en aluminium anodisé) permet de lier l’immeuble de bureaux avec les logements situés sur la rue de Billancourt. Dans les niveaux supérieurs, la façade en trois parties distingue les bureaux (bardage en aluminium anodisé blanc) de la circulation verticale (bardage en aluminium thermolaqué ou anodisé bronze). Cette partie centrale en plus de se différencier par sa teinte acceuille une façade végétalisée (jardinières et câbles tendus à chaque étage) du premier étage jusqu’au jardin en toiture terrasse. Elle est à la fois un élément de liaison et de rupture entre les différentes parties de l’immeuble. Le rez-de-chaussée acceuille quatres commerces et l’entrée principale de l’immeuble. Le dernier niveau de bureaux (R+6) est largement vitré pour permettre aux usagers de bénéficier d’une vue

panoramique sur la ville.

Pour la décoration du hall d’entrée et des circulations nous avons choisis de travailler sur le thème de l’agora contenu dans le nom que nous avons donné au projet. D’abord, parce que l’agora est un lieu important, un lieu d’échanges et de rencontres, comme le sont les espaces décorés du projet, et plus particulièrement la partie centrale qui se développe du rez-de-chaussée à la toiture que nous avons décidé d’appeler «l’agora verticale» Ensuite parce que faire référence à la grèce antique permet de travailler avec son image fantasmée : celle du classicisme et d’une blancheur immaculée qui peuvent aujourd’hui être interprétés sous l’angle de la sobriété et de l’épure qui sont incontournables dans notre démarche environnementale.

Plusieurs teintes de blancs ont été choisis pour éclairer ces différents espaces, celle de la matière (comme le béton blanc, ou le corian), de la peinture ou des luminaires. Dans ce monochrome blanc des espaces singuliers (borne d’acceuil, espace d’attente...) sont traités dans une teinte orange.

La consultation anticipée des entreprises en phase de développement du projet

peut poser quelques difficultés, car des espaces ne sont pas encore bien définis, que des arbitrages ne sont pas faits ou nécessitent de nouveaux échanges avec les bureaux d’études. La décoration est souvent développée en phase PRO quand toutes les hypothèses techniques sont confirmées. Lorsque la consultation a démarré sur la base de l’APD l’esquisse de la décoration débutait avec son lot d’incertitudes concernant sa compatibilité avec la technique. Les premières réponses reçues des entreprises ne laissaient aucun doute sur la remise en question de ces espaces compte-tenu des variantes proposées sur la structure.

Le dialogue avec l’entreprise doit donc être anticipé et mieux encadré par les principes qui régissent la conception du projet, en particulier celle des espaces décorés.

Les logement sont répartis sur deux plots, l’un côté rue, l’autre dans le parc. Chaque bâtiment possède une typologie de façade et une organisation des circulations verticales différentes. Côté rue, l’utilisation moderne de la brique rappelle les immeubles voisins. Côté jardin, la façade emprunte à l’écriture de la façade de l’immeuble de bureau. Au nord, elle est rythmé par des balcons et un escalier métallique extérieur.

23 24 2021 l 2022 chef de projet, agence lobjoy-bouvier-boisseau 7000 m2 restructuration de bureaux et construction de logements MOEX APD / PRO conception-construction Phase APD /PRO

1. Habillage en cassette métallique nervurée anodisée de chez Francano teinte bronze

2. Cassette en aluminium finition thermola qué de chez AkzoNobel, gamme Structura, teinte claire

3. Shadow Box

4. Plantes grimpantes / Câbles en acier inoxydable Green System de chez Jacob fixé à la structure par écrou à anneau

5. Mur rideau en ossature métallique et bandeau, ensemble anodisé, teinte bronze

6. Mur rideau en ossature métallique, ensemble anodisé, teinte bronze, verre sérigraphié

7.Garde-corps, remplissage en métal déployé type Losange soudé sur cadre finition thermolaqué de chez AkzoNobel, gamme Anodic, teinte bronze

8.Tôles embouties antidérapantes en acier pliée sur 4 côtés, finition thermolaqué de chez AkzoNobel, gamme Anodic, teinte bronze

9. Tôle d'habillage 20/10e perforée en acier plié, finition thermolaqué de chez Akzonobel, gamme Anodic, teinte bronze

10. Jardinière : Cornières en aluminium plié épaisseur 50/10e avec équerre de renforts et percements, finition thermolaqué de chez Akzonobel, gamme Anodic, teinte bronze`

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FACADE SUR RUE 2 3 4 4 6 1 1 5 2 8 9 6 2 2 10 2 6 4 DETAIL SUR LES BALCONS 9

1. Porte d’entrée, aluminium finition thermolaqué de chez AkzoNobel, gamme Anodic, teinte bronze

2. Porte accès parking logements habillage métallique en aluminium nervuré finition thermolaqué de chez AkzoNobel, gamme Anodic, teinte bronze

3. Menuiseries extérieures profil bois/alumi nium, finition anodisée teinte bronze de chez Francano

4. Cassette aluminium finition anodisé teinte bronze de chez Francano

5. Profil d’encadrement de baies en aluminium finition anodisée teinte bronze de chez Francano

6. Parement briquette teinte blanc brillant, plaquette émaillée

7.Habillage profil acier finition thermolaqué de chez AkzoNobel, gamme Anodic, teinte bronze

8. Terrasse végétalisée non accessible

9. Garde-corps, remplissage en métal déployé type Losange soudé sur cadre finition thermolaqué de chez AkzoNobel, gamme Anodic, teinte bronze

10. Dalles béton préfabriqué posées sur plots type Ligna Design en deux teintes : 70% clair 30% sombre finition poncée

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8 9 9 7 6 4 5 4 3 2 1 FACADE SUR RUE 7 10 6 53 9 DETAIL SUR LA FACADE ET LES TERRASSES

lobjoy-bouvier-boisseau

Spirale

UNE SUPERSTRUCTURE DANS LA VILLE

Missions :

• pilotage des réunions de conformité architecturale et d’études

• intervention lors des réunions de chantier / assistance dans la préparation des sujets et du compte rendu

• contrôle de l’exécution

• organisation de la présentation des témoins et des visites en usine de production

• analyse des plans d’exécution (TCE) sur les lots architecturaux

• réception de l’immeuble (OPR CEA),

• suivi des levées de réserves

• DOE

• analyse des réclamations (pour ce qui concerne les lots architecturaux)

L’arrivée de la ligne à grande vitesse reliant Paris à Bordeaux a transformé le paysage de la ville aux alentours de la Gare St-Jean et occasioné l’aménagement des terrains ferroviaires. Le projet de création d’un parc de stationnement à côté de la gare, et en bordure de la zone d’aménagement Euratlantique, accompagne cette transformation en augmentant la mobilité.

La parcelle fait le pont entre le centre ville de Bordeaux et ces nouveaux quartiers Compte-tenu de la position stratégique de la parcelle, entre le centre ville de Bordeaux et ces nouveaux quartiers, il est évident que la construction d’un nouveau parc de stationnement pose plus problématiques. Comment intégrer un parking silo dans la

la ville tout en assurant sa fonctionnalité et sa visibilité pour répondre aux besoins ?

Le chantier du Parking P2 a été pour moi une expérience heureuse, parce qu’elle a permis de me rapprocher de ma région natale, et une expérience douloureuse parce qu’elle m’a ouvert les yeux sur la mission de conformité architecturale les difficulté pour que le projet architectural soit une réussite. Parce que j’ai l’intime conviction que chaque diificulté a la vertue d’inciter à questionner sa pratique, j’ai profité de mon année (HMONP) à l’ENSA Paris Malaquais pour engager une réfléxion sur la place de l’architecte sur le chantier. Aujourd’hui, la tendance paradoxale à

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Phase chantier 754 places construction neuve d’un parc de stationnement CA entreprise générale 18 mois de travaux
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distinguer la conception de la construction ainsi que la perte progressive de la mission de maîtrise d’oeuvre d’exécution dans l’activité des architectes a entraîné de surcroît une perte de culture constructive de la profession. Le chantier est le lieu où le projet d’architecture devient réalité « où ce qui avait été défini par des dessins, des plans, des maquettes, des calculs et des pièces écrites se mue en objet en trois dimensions » pour reprendre les mots de Patrick Bouchain . Il inscrit la conception dans un processus linéaire car le projet d’architecture lorsqu’il se réalise introduit une part d’expérimentation, de recherche, et de création. Par l’expérience de la maîtrise d’oeuvre d’exécution, et la connaissance des problématiques contem- poraines je me suis demandée en quoi la pratique du chantier est-elle une qualité indispen sable à l’architecte ? Comment l’architecte-peut-il reconquérir une forme de légitimité sur le chantier ? Ou comment le chantier permet-il à l’architecte de mieux concevoir ?

Par ailleurs, bien que le contrat de maîtrise d’oeuvre permet de cadrer la mission de l’architecte sur le chantier, mon expérience sur le Parking P2 m’a appris que sa mise en pratique est difficile. La vérification au projet architectural tel qu’il est définit par la

loi du 3 janvier 1977 sur l’architecture et dans le contrat de maîtrise d’oeuvre par la diffusion d’un Visa de Conformité Architecturale amène à penser que l’observation des plans d’exécution de l’entreprise s’arrête aux ouvrages ayant un impact «visuel». Doit-on comprendre que les «dispositions du projet architectural » relève seulement de considérations esthétiques ? Si oui, peut-on réduire le projet architectural à cette simple dimension ? Dans le cas des parcs de stationnement, où la typolo- gie implique nécessairement que tous les ouvrages des lots techniques soient visibles, où s’arrête l’observation des plans d’exécution dans le cadre de la conformité architecturale ? Que se passe-t-il lorsque notre intervention dépasse le cadre contractuel ?

Le parc de stationnement est une superstructure de cinq étages en béton coulé en place ou préfabriqué selon les zones habillés de panneaux métalliques (en acier thermolaqué teinte corten). Ces panneaux perforés fermés ou ouverts permettent de laisser voir ou de cacher les véhicules en fonction de l’orientation de la façade par rapport aux constructions voisines. Une rampe hélicoïdale ou spirale permet de desservir tous les niveaux. Dans une recherche constante d’optimisa tion du temps et de rentabilité des projets

de construction la défense du parti architectural, qui de mon point de vue ne peut pas se limiter à de simples considéra tions esthétiques, revient à l’architecte. Dans le cas des allèges préfabriquées de façade, l’observation du cahier technique et la vérification des caractéristiques du béton étaient en effet indispensables à l’obtention du résultat esthétique de l’opération : vérification de la composition du béton dans le but d’obtenir une teinte claire, vérification des assemblages des pièces pour contrôle de la position des joints entre allèges,...

Un autre exemple concerne la validation des panneaux perforés de façade que l’entreprise avait proposé de remplacer par des marches d’escalier similaires en terme de forme mais bien différentes en terme de qualité de finition, de tenue dans le temps et de perforations. A force de détermination nous avons finit par faire accepter au maître d’ouvrage le produit de base lors de la présentation d’un prototype convaincu que ce choix serait le meilleure pour la pérennité de son bâtiment et la qualité architecturale du projet.

De l’intention à la réalisation, le projet est un processus créatif sans discontinuités dans lequel le chantier est le moment où l’architecte est sollicité pour poursuivre la conception de son projet.

Phase chantier 2017 l 2019 chef de projet, agence lobjoy-bouvier-boisseau 754 places construction neuve d’un parc de stationnement CA entreprise générale 18 mois de travaux
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1. Entrée véhicules 2. Entrée piétons 3. Locaux d’exploitation 4. Rampe hélicoïdale / Circulation verticale 5. Toiture / Stationnement des véhicules de location 6. Escalier / Ascenseur d’accès aux différents niveaux
COUPE
LONGITUDINALE 1 2 3 4 5 6 2
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1. Lisse de fixation, tube en acier 50x175mm, finition thermolaqué de chez AkzoNobel, teinte acier corten

2. Lisse de fixation des ventelles, finition thermolaqué de chez AkzoNobel, teinte acier corten

3. DEP

4. Main courante, tube en acier 120x50mm, finition thermolaqué de chez AkzoNobel, teinte acier corten

5. Lisse intermédiaire, fer plat 50x10mm, finition thermolaqué de chez AkzoNobel, teinte acier corten

6. Montant, fer plat 50x20mm, finition thermolaqué de chez AkzoNobel, teinte acier corten

7. Platine de fixation

8. Ventelles tôle en acier perforée

Type ARVAL Solen de chez Arcelor Mittal, finition thermolaqué de chez AkzoNobel, teinte acier corten

9.Table de compression béton finition talloché

10. Cunette de récupération des eaux, étanchéité résine c/y relevés

11. Allège en béton préfabriqué clair finition brute lisse

12. Joint creux

13. Dalle alvéolaire pré-contrainte

1 2 3 4 5 6 7 8 2 9 10 11 12 13
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Missions :

• pilotage des réunions de chantier, et de maîtrise d’ouvrage,

• coordination des bureaux d’études,

• contrôle de l’exécution, analyse des plans d’exécution (TCE)

• organisation de la présentation des témoins et des visites dans les usines de production

• gestion financière (situations de travaux, devis, ordres de service)

• réception de l’immeuble (OPR, PV, Commission de Sécurité)

• DOE (y/c analyse et correction des DOE de l’entreprise)

• suivi des levées de réserves

• négociation du décompte global

Mirroir

SUR LE JARDIN DE L’ARS

Le Parking du Jardin de l’Ars est ma première expérience sur un chantier en tant que chef de projet. Sa construction a été pour moi l’occasion de forger mon expérience de maître d’oeuvre d’exécution, d’apprendre à dialoguer avec une entreprise et un aménageur, de maîtriser l’analyse de plans d’exécution pour améliorer ou modifier la conception, de vérifier sur site l’exécution de ces plans. J’ai également pu assister le maître d’ouvrage lors de la Commission de Sécurité.

Intégré au secteur Euratlantique (EPA) le parc de stationnement du Jardin de l’Ars habillé de panneaux en inox poli-miroir a l’amibition de refléter le futur jardin. Ce

travail en façade a nécessité un travail fastidieux car les attentes de l’aménageuré taient fortes (présentation des échantillons, d’un prototype, choix du sous-traitant et vérification de ses capacité à répondre à la demande, ...).

De l’intérieur ces panneaux orientés permettent d’apporter de la lumière tout en préservant des nuisances les immeubles de logements voisins. Le parking se développe sur six demi-niveaux acces sibles depuis deux rampes droite. Au rez-de-chaussée un soubassement en béton matricé fait le lien avec la minéralité de la rue Carle Vernet. Sur le toit, le parking acceuille un jardin planté d’arbres et de végétation visible depuis la Tour Carle.

2017 l 2018 chef de projet, agence lobjoy-bouvier-boisseau
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Phase chantier 520 places construction neuve d’un parc de stationnement MOEX entreprise générale 12 mois de travaux
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1. Toiture végétalisée plantation semi-inten sive ép.60cm, type Sopranature Lande

2. Bande stérile

3. Garde-corps technique de sécurité en acier, finition galvanisé

4. Bande solin

5. DEP

6. Garde-corps - Main courante, tube en acier 150X50 mm, finition galvanisé

7. Garde-corps - Lisses et montants, fer plat 70X15 mm, finition galvanisé

8. Caniveau récupération des eaux pluviales étanchéité résine c/y relevés

9. Panneau nervuré en acier Océane 70 de chez Arcelor Mittal, finition inox poli-miroir

10. Structure échelle en acier, finition galvanisé

11. Allège en béton préfabriqué finition lisse teinte claire

12. Joint creux

13. Goutte-d’eau`

14. Chêneau

15. Montant, tube en acier 120 X 25 mm finition thermolaqué de chez AkzoNobel teinte noire mat

16. Clôture barreaudée, fers plats en acier 80X8 mm finition thermolaqué de chez

AkzoNobel teinte noire mat

17. Lisse intermédiaire, tube en acier 120x50 mm, finition thermolaqué de chez AkzoNobel teinte noire mat

Platine de fixation

19. Soubassement, couronnement en béton préfabriqué clair finition lisse traitement anti-graffitis & hydrofuge

Joint creux

21. Soubassement, couronnement en béton préfabriqué clair finition matricé de chez Reckli, traitement anti-graffitis & hydrofuge

22. Muret béton brut coulé en place, finition lisse teinte claire & traitement hydrofuge

1. Entrée véhicules

Accès locaux spécifiques

Rampes de circulation

de stationnement

Terrasse végétalisée inaccessible

Sortie piéton vers Jardin de l’Ars

Entrée / Sortie vers escalier IS intérieur

1 2 3 4 1 6 7 8 9 10 11 12 13 8 11 14 15 16 17 18 19 8 21 20
18.
20.
2.
3.
4. Zone
5.
6.
7.
1 2 3 3 3 3 3 3 3 4 4 4 4 4 4 JARDIN DE L’ARS 5 6 7 COUPE TRANVERSALE
43 44
45 46

neuve de logements (3800m2)

Renouvellement Urbain

UN IMMEUBLE DE LOGEMENT

Missions :

• dessin des logements avec prise en compte des contraintes techniques et réglementaires

• dessin des façades avec prise en compte des règles imposées par le réglement du Plan Local d’Urbanisme

• coordination du perspectiviste

• coordination du paysagiste sur la base de l’esquisse

• constitution du dossier Pré-PC / PC pour présentation à la maîtrise d’ouvrage

Les programmes de logement m’ont incité à travailler à différentes échelles, en considérant à la fois l’insertion urbaine, et la

cellule habitable. Travailler sur le logement m’a permis d’apprécier davantage le travail du détail, et d’appréhender les contraintes techniques, normatives et spatiales. Ces thématiques m’ont poussée à faire de mon stage une mise en pratique des questions que je m’étais posées pendant mes études. Comment adapter le processus de conception aux prescriptions architectu rales et programmatiques imposées par le promoteur et l’aménageur ? Entre contraintes économiques et parti architectural comment les études d’un projet de logement sont-elles conduites ?

Le projet de 57 logements à Massy se situe dans un quartier marqué par le

permis de construire

renouvellement urbain. Il achève un programme de plusieurs années orienté vers la construction de logements au sein de la ZAC Vilmorin 3. Le parti architectural met en scène deux bâtiments s’élevant sur cinq étages et s’écartant pour laisser place à un jardin. Les bâtiments encadrent le pourtour du parc en respectant une logique constructive vis à vis des immeubles mitoyens sans pour autant reproduire les dispositions voisines. L’objectif est de créer une continuité végétale tout en conservant un équilibre avec les constructions en hémicycle autour du parc. La morphologie des deux bâtiments résulte à la fois des llignes directrices du site et d’un travail sur leur volumétrie.

Phase
2016 stagiaire agence a+samuel delmas 57 logements construction
Equerre d’Argent 2020 label BBC 47 48
49 50

ENTRE LE PARC ET LE ROND-POINT:UNE PERCEE VISUELLE limites des bâtiments ZAC Massy Vilmorin 3 végétation hall des rez-de-chaussée percée visuelle

Inclinaison

Les entrées qui traversent les bâtiments et le jardin selon un axe nord-sud aménagent la création d’un second chemine ment pour les habitants. Ces failles structurent la façade à rez-de-chaussée et créent une transparence à travers l’îlot

Les façades se plient afin d’implanter l’architecture dans la continuité des constructions récentes et s’ouvrent pour offrir une large vue sur le parc. La volumétrie qui en résulte met en avant deux monolithes posés sur des socles créés à partir de la topographie naturelle et artificielle du terrain. Le programme de 57 logements est réparti équitablement dans le bâtiment A (29 logements) et le bâtiment B (28 logements). A l’intérieur de chaque bâtiment les typologies de logement sont organisées pour favoriser leur évolution. Le parti architectural met en pratique les principes théoriques de l’agence en multipliant les espaces extérieurs. «A l’image d’un monolithe creusé, les espaces extérieurs prennent la forme de loggias en creux pour les étages et de patios pour certains logements en attique. Les logements situés au rez-de-chaussée et donnant sur le coeur d’îlot se prolongent à l’extérieur par des terrasses aménagées sur des parties de socles en débord du bâtiment»8 Les premières intentions font apparaître une façade minérale matérialisée par un «béton pierre» avec différents aspects de finition et de surfaçage.Le but de ce contraste dans la matière est de faire lire l’échelle domestique du projet. Le béton est lisse pour les socles et les nez de planchers et rugueux dans les hauteurs

d’étages.

Pour le projet de 57 logements en phase d’étude j’ai eu pour misssions d’effectuer les façades et la coupe principale du projet, la création de l’aménagement paysager puis la reprise des plans structures et plans d’appartements en vue du permis de construire. Mon travail pour l’agence a+samueldelmas débute avec le dessin de la façade principale avec pour indications le croquis et les détails réalisés par l’équipe d’architectes. Ce que l’on considère comme la façade principale est la façade sud du bâtiment B laquelle par son alignement avec la rue permettra de répondre aux futures interrogations de l’aménageur et de l’urbaniste lors des réunions. Au vue des délais, mon dessin doit répondre aux exigences d’un permis de construire et faire apparaître les limites de propriétés, la distance entre les bâtiments, les hauteurs, et l’altimétrie. Je propose plusieurs variantes de la façade principale en modifiant la position des fenêtres, décalées d’un étage à l’autre et décide de m’imposer des contraintes : l’emplacement des fenêtres doit respecter le principe de transparence à l’entrée des logements, et par étage les espaces de plein doivent être au minimum de 90cm. Quelques jours après les premières esquisses de la façade principale, je

démarre les 8 façades restantes à partir des mêmes principes. Ma mission se poursuit avec la création et l’aménagement paysager. La consigne qui m’est donnée consiste à respecter la continuité végétale entre le parc, le jardin central et le rond-point. Pour cela, je décide d’abord de raccorder les espaces verts par la topographie, en abaissant le niveau du jardin pour qu’il corresponde à celui du parc, puis homogénéise les essences plantées.

Mon travail se poursuit avec l’adaptation des plans intérieurs de logement suite aux remarques du bureau d’études fluides, notamment les emplacements et dimensions des gaines. Je dois prêter attention au cahier des charges de la maîtrise d’ouvrage qui impose qu’aucune pièces humides ne doit conserver la tuyauterie apparente. Cette contrainte technique s’accompagne des remarques du promoteur en matière d’organisation des espaces.

Le projet de 57 logements à Massy a été déterminant dans ma formation à la pratique du métier d’architecte. Il m’a permis d’observer l’évolution d’un projet de la phase d’étude au permis de construire, de comprendre la position de l’architecte face aux consignes des clients, et d’apprendre à exécuter un dessin conforme aux réglementations.

51 52Phase permis de construire 2016 stagiaire agence a+samuel delmas 57 logements construction neuve de logements (3800m2) Equerre d’Argent 2020 label BBC
1. Entrée piétons 2. Rez-de-jardin privatif 3. Jardin collectif 4. Toiture végétalisée inaccessible 5. Entrée véhicules 6. Accès / Hall d’entrée bâtiment B 7. Accès / Hall d’entrée bâtiment A PLAN DE TOITURE 2 2 2 2 4 4 1 1 5 3 6 7
53 54

La Halle Dumeste

UNE REHABILITATION AU SERVICE DE LA MIXITE SOCIALE

Missions :

• étude volumétrique et répartition des typologies

• calcul des surfaces

• intégration des contraintes techniques et réglementaires

• détails clos-couvert (y/c métallerie)

• coordination des bureaux d’études,

• recherche de produits adaptés au budget et aux enjeux architecturaux pour intégration de leur références dans le dossier (y/c relations avec les commerciaux)

Le projet est situé sur les emprises des anciens sites industrielles des établisse ments Dumeste et Conau-Sciaky.

Les constructions comprennent un ensemble de bâtiments d’intérêts et d’époques différents. Dans le cadre de la réhabilitation, il a été décidé de conserver uniquement la grande halle en pierres calclaires datant du XIXe siècle, celle-ci faisant partie de la mémoire industrielle du quartier du Port à l’Anglais. En effet, la Halle Dumeste était construite sur le modèle traditionnel des halles de marché : de hauts murs de moellons percés de baies à arcades, des profilés métalliques, un toit en tuiles à deux pentes et un vaste volume intérieur rythmé par des poteaux en fer. Cette architecture d’ingénieur répondait parfaitement à l’usage qui était le sien : y loger d’imposantes machines.

Aujourd’hui le site se situe au coeur d’un vaste projet d’aménagement des bords de Seine de la ville de Vitry-sur-Seine. Au moment où les études de faisaibilité de la halle ont débuté une partie de ce projet, qui consistait principalement à bâtir de nouveaux logements, était en cours de construction.

Le projet de réhabilitation consiste à intégrer à la structure conservée de nouveaux volumes, à créer un jardin et à implanter une quinzaine d’ateliers d’artistes et de commerces. Les nouveaux volumes crées s’expriment de différentes manières : implantation d’une structure métallique en façade à tous les niveaux (escaliers et

Toutes les phases d’un projet 55 56 2018 chef de projet lobjoy-bouvier-boisseau 15 ateliers d’artistes réhabilitation d’une halle & création d’un jardin collectif 4680m2 4680m2 d’espace verts 98 arbres plantés
57 58
1. Commerces 2. Ateliers d’artistes 3. Chiens-assis accessibles 4. Habillage zinc à joint debout 5. Pare-vues 6. Toiture à double pans 7. Passerelles métalliques pour accès aux ateliers 8. Escalier métallique 9. Strucuture porteuse métallique 10. Enseigne 11. Clôture 12. Soubassement clôture 13. Cages ascenseurs PLAN R+3 COUPE TRANSVERSALE 1 2 2 2 7 7 7 8 9 3 4 4 6 3 5 10 11 12 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 7 8 8 13 13

passerelles), de grands chiens-assis en toiture (éclairant les combles aménagés), et des cages d’ascenseurs pour assurer l’accessibilité des derniers niveaux. Toutes les façades qu’elles soient sur la rue ou en coeur d’ilôt sont traitées de la même façon.

Le vocabulaire architectural autant que le choix des matériaux s’attache à proposer une identité contemporaine en faisant référence au passé industriel du site. Les volumes ajoutés et les devantures des magasins au rez-de-chaussée sont en métal (acier thermolaqué teinte acier corten). Les cages d’ascenseurs en béton teinté acceuillent une structure pour le développement de plantes grimpantes en relation avec le jardin. Le jardin qui occupe la moitié de la parcelle est composé d’un jardin collectif, d’un potager et de jardins privatifs accessibles depuis la rue.

A l’intérieur la répartition des ateliers et des commerces a fait l’objet de nombreuses discussions avec le client qui disposait d’un faible budget pour l’opération. En effet, le budget de la réhabilitation de la Halle Dumeste dépendait directement de la rentabilité de la construction et de la commercialisation des logements voisins qui lui appartenaient.

J’ai travaillé sur ce projet en parallèle des chantiers que j’avais sous ma responsabili té. Mon travail a débuté par l’étude de

faisaibilité qui consistait à répartir les différentes typologies en tenant compte de la trame et de la structure existante. Sur la base de ma proposition il a été convenu de répartir les ateliers d’artistes à partir du R+1 et d’aménager le plus possible les combles afin d’augmenter la surface totale du projet. Chaque atelier dispose d’un accès indépedant depuis le jardin grâce aux passerelles et aux escaliers métalliques extérieurs.

Lorsque la répartition des typologies a été définit il a fallut définir rapidement la nature des structures métaliques crées pour confirmer que le projet respectait l’enveloppe budgétaire. Pour cela, il a été convenu de développer plus tôt que prévu les détails de l’ensemble des éléments métalliques rapportés.

Pour apporter plus de légèreté et de transparence à ces éléments le revêtement des passerelles et des marches des escaliers est en grille caillebotis, et les garde-corps en treillis soudés.

59 60Toutes les phases d’un projet 2018 chef de projet lobjoy-bouvier-boisseau 15 ateliers d’artistes réhabilitation d’une halle & création d’un jardin collectif 4680m2 4680m2 d’espace verts 98 arbres plantés
61 62

Mention Très bien

Fondation Ornithologique

UN SITE SENSIBLE

Prix coup de coeur

Le projet de fin d’études est considéré comme l’aboutissement du parcours au sein de l’école d’architecture. Pour moi, architecte, si le diplôme annonce le début d’une vie professionnelle, il évoque également l’accomplissement d’un parcours personnel, et peut-être l’affirma tion d’une pensée architecturale. C’est au travers de la thématique du «site sensible»1 que la volonté de m’extraire des sujets couramment étudiés lors de mon parcours a fait naître en moi deux problématiques, le paysage et l’environnement.

Malgré les nombreuses approches, une certaine constante réside dans la notion de paysage. Il définit «une vue d’ensemble»

établit par un sujet doté «d’une conscience libre et créative de sens»2 En d’autres termes, le paysage naît de la relation entre l’homme et la nature. Qu’elle soit imaginée ou vécue, cette relation s’établit toujours par le sens de la «vue». L’importance du regard dans la notion de paysage, installe inéluctablement une part de subjectivité. Cela explique l’omniprésence du mot dans notre langage pour décrire aussi bien ce qui est naturel, que ce qui est urbain, politique ou social.

Cette recherche sémantique m’a conforté dans l’idée que le thème du «site sensible» s’incarne dans un paysage, qui naît par définition de la sensibilité de chacun.

Sites naturels devenus artificiels certains espaces du littoral interrogent la notion de paysage. Pris entre la terre et la mer, les territoires endigués par l’homme, ont permis la création d’un environnement favorable au développement de la faune et de la flore. La sensibilité de ces sites réside dans leur caractère ambivalent. Nés d’une construction humaine donnant naissance à un paysage naturel. Et si la question pouvait s’inverser ? Si le paysage naturel pouvait devenir l’outil d’une construction architecturale ?

Dans ce cas, quel dialogue peuvent entretenir le paysage et l’architecture ? Et, quels sont les enjeux liés aux espaces endigués ?

2015 Master 2 Octobre | Juillet
Projet de fin d’Etudes
ENSA Paris-Val-de-Seine Atelier Laurent
Fondation Rougerie 2015 63 64
65 66

Protéger Pêcher

La 1ère digue construite servait à protéger des inondations et des tempêtes les terres agricoles de la ville du Teich.

Cultiver

La 2ème digue est réalisée sous l’impulsion du domaine qui y voyait l’occasion d’étendre ses terres. Cette digue est née par poldérisation.

La 3ème digue est celle qui encercle le site aujourd’hui et permettait à l’époque d’établir des réservoirs à poissons sur le plan d’unités hydrauliques indépendantes.

nouvelle digue sens de la culture (tabac, pommes de terres) digue intérieure pré-salé réservoirs à poissons domaine de ruat

Adapter

Face aux pressions climatiques exercées sur l’espace endigué de la Réserve Ornithologique, le projet se propose d’établir la transition entre le paysage présent et celui qui est amené à disparaître dans une trentaine d’années.

1762 XIXXVII
L’HISTOIRE d’un PAYSAGE FACONNE PAR l’HOMME

Très

Partout dans le monde, la création d’espaces endigués (sous forme de polders, de marais salants ou de bassins à poissons) a permis de répondre à plusieurs objectifs : assainir des terres humides concernées par le paludisme, accroître la production agricole, étendre l’espace disponible, mieux se défendre contre la mer. Aujourd’hui, le réchauffement climatique et ses conséquences sur le niveau de l’eau remettent en cause ces espaces conquis sur la mer. Comment l’architecture peut-elle répondre à la disparition éventuelle des sites ? Devra-t-elle être adaptable, modulable, éphémère ?

Le projet se propose d’interroger ces espaces singuliers du littoral en prenant pour objet d’étude la Réserve Ornitholo gique du Teich, en Aquitaine. Se situant dans l’espace atypique du Delta de la Leyre, le paysage de la réserve résulte d’une subtile alchimie entre une nature évolutive et le travail de l’homme qui l’a façonnée au cours de l’histoire. Ici, l’évolution du site est intrinsèquement liée à celle du delta évoluant au gré des mouvements de l’eau. Face aux pressions climatiques la Réserve Ornithologique est aujourd’hui amenée à disparaître entraînant avec elle le dépeuplement des espèces protégées et la destruction d’une économie locale.

A l’issue des différents constats, le paysage apparaît comme un outil de conception en se nourrissant de son histoire, de ses composantes et de ses temporalités.

Pour cela, le projet de Fondation Ornitholo gique s’implante le long de la première digue construite, à l’entrée de la réserve. Cette digue qui forme la limite Sud du territoire est une ligne distincte dans le paysage. Sa construction est associée à celle d’un canal qui a permis aux habitants de protéger leurs cultures des intempéries.

Les études effectuées à partir des scénarios de submersions marines3 montrent que la digue demeurera et ce malgré l’inonda tion complète du site. En s’implantant le long de la première digue construite le projet effectuera une transition entre le paysage passé, présent et futur. Cette disposition inscrit la Fondation Ornitholo gique dans la continuité historique du site, et permettra de rappeler et d’initier le visiteur à l’histoire de la réserve. Elle laisse également l’architecture se développer dans l’ombre des pins maritimes, le long du corridor végétal que forme le canal des marais. Par la hauteur et la densité de sa végétation, cet arrière-plan crée la limite physique et visuelle du site. Une configura tion qui fait écho à la définition du paysage,

Prix coup de coeur

inscrivant l’architecture dans une «vue d’ensemble».

La volonté d’emprunter au paysage les lignes qui le forment revient à appliquer un processus d’insertion paysagère. Le projet esquisse ainsi une nouvelle ligne dans le paysage qui a pour point de repère le futur niveau de l’eau, situé à 3,66m par rapport au sol.

Le projet a pour ambition de mettre en oeuvre des supports pédagogiques et scientifiques au service de la biodiversité et plus particulièrement de l’ornithologie. Pour s’inscrire dans les problématiques actuelles et futures, le projet installe un programme mixte visant à conserver la préservation des espèces en cas d’évolution du milieu naturel. La Fondation Ornithologique dédiée à la découverte et aux sciences de l’ornithologie de 3100m2 se développera le long du ponton en plusieurs pavillons. Ces bâtiments permettront d’accueillir les visiteurs, classes vertes et chercheurs au sein d’espaces pédagogiques (centre d’archives, salles d’expositions et hébergement) et d’espaces de recherche (laboratoires de recherche ornithologique et océanographique, ateliers pédagogiques, classes de travaux pratiques). Enfin, les services généraux assureront l’intendance et l’administration de la réserve.

Projet de fin d’Etudes 2015 Master 2 Octobre | Juillet Mention
bien ENSA Paris-Val-de-Seine Atelier Laurent
Fondation Rougerie 2015 67 68
10m
69 70

Hébergement 210m2 315M2

VIE SOCIALE, CULTURELLE Administration

RECHERCHE ET FORMATION

Ateliers pédagogiques 245m2

SERVICES GENERAUX

Amphithéâtre, Bibliothèque 310m2

PROGRAMME | Mixte à la fois culturel et scientifique 71 72
COUPE BB ’ COUPE CC’ | Vue sur l’amphithéâtre et son insertion, légèrement en retrait par rapport au ponton | Vue sur la première section du projet, comprenant l’hébergement des classes vertes COUPE AA’ | Vue sur les espaces d’expositions créés au sein du belvédère 73 74
75 76

menuiseries extérieures avec encadrement en bois, lasure incolore, ouverture par rotation, remplissage vitrage faible émissivité - implantées au nu intérieur de la façade isolation en cellulose de ouate, épaisseur 900mm - sur bac acier en plateau bardage ajouré en lames de pins maritime rétifié 20x40mm, espacement 1.0cm charpente acier thermolaquée, bac acier collaborant sur solives acier profil I charpente poteau rond Ø30cmassemblage par soudure au plancher panneau ajouré en particules de bois hautement compressées (HPL), 70% cellulose et 30% résine phénoliqueaccroche par cadre métallique tasseau métallique thermolaqué 40x60cm fixation par vis acier inoxydable toiture : tasseau en pin maritime rétifié 20x40mm formant une résille en sur-toiture, toiture en zinc revêtement de sous-face par bardage non-ajouré

01 02 03 05 04 08 06 07 10 10 09
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

«Cet oiseau en papier peint, et tout oiseau soi-disant voyant, s’avère, et ce, même sans égard à son décor, moins ostensible que si il était monochrome, [quand il est] découpé en entités séparées. Lorsqu’il se niche dans la zone de sa découpure, il disparaît !»4

L’art du camouflage est protéiforme mais a pour unique but l’invisibilité d’un sujet par rapport à son environnement. Au sein de la Réserve Ornithologique voir sans être vu, ou se cacher pour mieux observer fait partie d’un processus fonctionnel. L’étude de l’histoire et des théories liées au camouflage a ainsi permis de nourrir les théma tiques intrinsèques au projet, à savoir l’ornithologie et le paysage. Quelles leçons retenir des théories du camouflage ? De la même manière existe-t-il une corrélation possible entre l’ornithologie et l’architecture ?

Le camouflage est né au XIXe siècle à l’aune où les théories des naturalistes et biologistes étudiaient l’adaptation des espèces animales à leur environnement. A travers ses réalisations le naturaliste et taxidermiste Abott Thayer est à l’origine d’une forme visuelle et cognitive, un art, une science et un savoir-faire, fondés sur la mise en scène de l’effacement de soi.

Dès 1916, les théories du camouflage qui avaient vu le jour avec les sciences servirent aux stratégies militaires.«Comme le rapporta le Scientific American au printemps 1918, les couvertures de camouflage portaient «les mêmes couleurs que la végétation alentour et l’on en recouvrait les troupes en partance pour le front». Les fantassins étaient désormais équipés d’une peau textile. Au gré d’un processus quasi-surnaturel de réplication du paysage, on greffa la matière sur les postes d’observation, les usines d’arme ment, les parapets de tranchées et les batteries d’artillerie. On avait reproduit la nature avec du papier»5

Lors d’une conférence Abott Thayer précisa les deux principes du camouflage qu’il réunit sous le titre «The Law Which Underlies Protectives Colorations». Pour démontrer la théorie de l’invisibilité instantanée, il avait mis en place deux phénomènes distincts, «l’ornementation disruptive», ou la disparition du contour et «l’ombre inversée oblitérante», la coloration protectrice. Dans le premier phénomène, les dessins mouchetés proches de l’environnement de l’animal, brisent les contours de sa silhouette, le rendant invisible. Dans le second, la compression visuelle d’un objet tridimensionnel créée l’illusion d’un aplat monochrome qui

Prix coup de coeur

s’imprègne de la coloration du paysage. Inspiré des théories dans l’art du camouflage, le projet arbore une peau à motif répétitif et monochrome. Elle recouvre les façades nord des pavillons dédiés à la pédagogie et à la recherche et se matérialise par des panneaux ajourés de 300x100x10mm. Le motif reprend les principes du «filet de pêche garni», utilisé pendant la Première Guerre Mondiale par les soldats des forces Alliées. La matière en particules de pins maritimes compres sés et résine, donne au projet la couleur des forêts environnantes. En effet, le pin maritime de la forêt des Landes est utilisé sous différentes formes dans la région. Ses usines, proches de la Réserve Ornithologique permettront d’abaisser l’énergie grise du bâtiment en approvision nant le chantier rapidement. La fonctionna lité de la peau, outre ces qualités esthétiques, permet aux bâtiments accueillant les hébergements, les laboratoires, et les classes de disposer d’une circulation privée.

La Fondation Ornithologique propose à la disparition éventuelle de la réserve une réponse éphémère. Une architecture qui effectue la transition pédagogique, culturelle et environnementale d’un territoire endigué inondable.

Projet de fin d’Etudes 2015 Master 2 Octobre | Juillet Mention Très bien ENSA Paris-Val-de-Seine Atelier Laurent
Fondation Rougerie 2015 77 78
ET AUSSI D’AUTRES PROJETS ‘‘
Les Renardières 2022 Etude de faisabilité | La Défense Restructuration de 3 immeubles de bureaux | 30 000 m2

Kupka-C

2019 Chantier corps d’état séparés | La Défense Restructuration d’un immeuble de bureaux | 13 200 m2

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Pajol

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l l

portfolio

CLAIRE LAFON-LACAZE +(33)6.40.12.71.69 claire.lacaze2@orange.fr 111 Rue Notre-Dame - 33 000 Bordeaux

2022
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