Mémoire professionnel Master professionnel Créateur de produits multimédia artistiques et culturels
Claire Hamoniaux Université Rennes 2 année 2010 session Septembre Directeurs de recherche : Pierre Braun et Roxane Jubert
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Introduction
Ce mémoire conclut un cycle d’études de 5 ans à l’université de Rennes 2, c’est une synthèse des compétences que j’ai acquises durant une licence d’arts plastiques et un master professionnel “créateur de produits multimédia artistiques et culturels”. Ce mémoire est un bilan des compétences que j’ai acquises grâce aux enseignements suivis durant le master, les projets que j’ai réalisé durant mon stage de fin d’études et les différents projets personnels qui ont jalonnés mon parcours étudiant et professionnel. Celui-ci va s’articuler autour de 3 axes désignant les 3 compétences fondamentales aux métiers de la création graphique. Que ce soit pour un infographiste, un webdesigner, un chef de projet ou bien un directeur artistique, il y a 3 compétences à détenir : de la créativité, de la technique et de la connaissance. Mon profil est de base celui d’un créatif mais mon master m’a permis d’acquérir des compétences complémentaires me permettant ainsi d’être à ma place en tant qu’infographiste, webdesigner, chef de projet ou directeur artistique. Un bon infographiste doit mettre en scène l’information, il manie les textes et les images pour composer un message clair et efficace, il est en phase avec les tendances, il sait les exploiter mais aussi les renouveler. Un bon webdesigner, comme l’infographiste, est au courant des tendances graphiques, il est chargé de l’ergonomie fonctionnelle et graphique du site web, il créé et décline la charte graphique du client. Il gère le choix des médias, de la mise en forme des animations et du type de navigation.
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Un bon chef de projet sait organiser, diriger et animer une équipe, il a des compétences de gestion de projet, de bonnes capacités rédactionnelles mais aussi des connaissances dans le domaine qui le concerne, il décrit l’arborescence du projet et rédige le cahier des charges. Un bon directeur artistique est une interface efficace entre le client et les exécutants (graphistes, maquettistes, développeurs), il définit et élabore l’identité artistique / visuelle, il supervise la réalisation des projets, il accompagne l’équipe de créatifs et développeurs et planifie le travail. Le but est, à travers la présentation de mes projets et divers travaux, de faire état des compétences que j’ai acquises jusqu’à ce jour durant ma période scolaire et mes périodes professionnelles et qui me permettent de viser chacun de ces métiers. Je m’attacherai à aborder chacun des points de ce mémoire en partant de projets réels. En les analysant je tenterai de dégager et de montrer ces compétences.
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Sommaire
De la créativité / Trait, matière, instant // Un trait, des traits // Matière sur toile // L’instant en instantané / Illustration / Graphisme et webdesign
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De la technique
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/ Impression // Affiche // Flyer // Publication presse / Communication sur le web // Campagne d’emailings // Publicité interactive / Développement web // Web 2.0 // Intégration
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De la connaissance
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/ Culture du graphisme / Conception et conduite de projet / Droit / Rédactionnel
Conclusion Annexes
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De la créativité Le métier d’infographiste, comme de directeur artistique, demande un grand esprit créatif. Dans ces métiers la concurrence est rude, un bon niveau, voire très bon niveau de créativité et des compétences graphiques sont essentiels et font souvent la différence. Ma formation de plasticienne m’a permis de développer le coté artistique et esthétique de mon travail. Durant ma licence j’ai pu appréhender les différentes représentations de l’art dans leurs fonds et leurs formes. J’ai pu m’exercer dans différents médiums tels que la peinture, le dessin, la vidéo, l’installation ou la photo, qui m’ont permis de voir comment un même message artistique pouvait être transmis de manière différente suivant le support que l’on utilise. Dans cette partie j’ai décidé de montrer des travaux réalisés durant mes études, durant mon stage ou durant mon temps libre. Cette partie a pour vocation de vous montrer l’attachement que j’ai à incorporer la créativité dans mes travaux. J’ai donc opéré un tri de mes créations par les domaines auxquelles elles se rattachent. Dans un premier temps il sera question de dessin, peinture et photo, puis d’illustration et ensuite de graphisme print et web.
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/ Trait, Matière et instant
// Un trait des traits
J’ai passé beaucoup de temps et depuis longtemps à dessiner sur des coins de feuilles, sur des carnets durant des voyages en train, sur des coins de tables, toujours à essayer de capturer une posture, l’expression d’un voyageur ou d’un passant, une atmosphère. J’aime assez le coté non-fini de ces dessins, cela leurs donne une dynamique intéressante car tout se joue dans le trait. Un seul de ces traits mal placé et on peut perdre toute la réalité de la scène. Dans ce genre d’exercice le but est de placer les traits le plus rapidement possible et c’est tout ce qu’il y a d’intéressant dans cette démarche. Le fait de choisir de le faire dans le train, dans le bus ou dans la rue impose un délai d’exécution que seul connait le passager ou le passant. Quand je dessine dans ces conditions je ne peux pas penser aux détails au prime abord, je dois poser les lignes, montrer le mouvement, la gestuelle, la posture, ce qui m’intéresse de montrer en ayant choisi ce sujet plutôt qu’un autre. Cet exercice permet d’apprendre à dégager l’essentiel et dans un laps de temps restreint. Les dessins qui en résultent sont alors beaucoup plus expressifs et pour ma part plus intéressants que des dessins « d’étude ». Pour exemple je parlerai de cette série de croquis que j’ai réalisé dans le bus. Tout ce dont je viens de parler se retrouve dans ces 6 dessins. Le trait est rapide, pas net ni droit, on sent à travers ces croquis la rapidité avec laquelle ils ont été faits, l’intérêt de ne pas faire de détails mais de capter l’essentiel de la personne et de sa posture.
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Lorsque je fais ce genre de dessins je commence par poser les lignes au feutre ou au marqueur fin, je fais cela durant le temps que me laisse la personne, souvent cette étape est vite raccourcie car le sujet descend du bus ou alors change de place. Les ombrages viennent en dernier, des fois je dois faire de mémoire car la personne n’est plus là. Mais les ombrages donnent du relief et de la vie au dessin et sont de ce fait importants dans la réalisation.
Dans mon book de travaux j’ai choisi de présenter beaucoup de mes dessins, car je pense que c’est une compétence sur laquelle il est important de s’arrêter et c’est un atout important pour ce métier. Mes dessins sont d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’ai été prise en stage chez MRJ, « aimer dessiner » faisait partie du descriptif du poste.
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// Matière sur toile
Le dessin, pour moi, peut être une fin en soit mais peut aussi être l’étape précédant la création comme c’est le cas quand je peints une toile. Le déclencheur d’une peinture peut être un dessin ou bien une photo, j’essaye par là de représenter les choses autrement, leurs apporter une autre vision, moins réaliste, plus dynamique, plus colorée. J’attache de l’importance à représenter les corps, les visages, les paysages de manière à développer et accroitre le sentiment que je veux en dégager.
La peinture est pour moi une forme d’expression libre : la liberté des couleurs, du geste, de l’espace. La plupart de mes toiles font un mètre de haut et je les peints au sol accroupie au dessus avec pinceaux, couteaux et autres raclettes, laissant la peinture aller directement du tube à la toile. Cette façon de faire permet une gestuelle ample et de laisser courir le pinceau au dessus de la toile. Ce n’est alors plus le bras qui peint mais bien le corps entier comme le faisait Jackson Pollock avec le dripping.
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J’aime cette manière de faire car je me détache complètement de tout ce qui m’entoure, ne compte plus que la peinture et l’objet ou la personne qui prend vie sur la toile.
Pour illustrer cette partie j’ai choisi de présenter une série de 4 peintures réalisées en 2008 pour une exposition. Pour la première j’avais trouvé une photographie qui me plaisait dans un magazine, j’ai ensuite choisi les teintes de couleurs que j’avais envie d’utiliser et qui pouvaient le mieux coller au thème que j’avais décidé. Pour les 3 autres cela s’est passé à peu près de la même manière, c’est ainsi que j’ai réalisé 4 peintures qui exprimaient l’état d’esprit dans lequel je me trouvais au moment. Ce qui a donné « Beauty », « Hope », « Sadness » et « Anger ».
J’attache beaucoup d’importance à continuer d’utiliser ces moyens d’expressions artistiques que sont le dessin et la peinture, car même si le métier d’infographiste demande de plus en plus de travailler avec des outils numériques, il est important pour moi d’utiliser la « matière » sur des supports « réels ». Car peindre ou dessiner relève d’un besoin, c’est une façon de me détacher du quotidien.
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// L’instant en instantané
Je ne sors jamais sans mon appareil photo. Il y a toujours un moment, un instant, quelque chose à capturer à chaque sortie, balade, visite, fête ou événement. J’éprouve un certain plaisir d’avoir réussi à saisir pendant une seconde, l’élément, l’attitude, l’atmosphère qui se trouve de l’autre coté de l’objectif et qui rend le cliché original et spécial. Comme dans la peinture ce qui me plait c’est de retranscrire une émotion, un sentiment, une atmosphère. J’essaye de donner un intérêt à la photo que je prends, je joue sur le point de vue, le cadrage, le contraste. Je fais pour l’instant très peu de « post-traitement », mes réglages sont faits avant la prise de vue. Pour illustrer cette partie j’ai choisi différentes séries de photos, tout d’abord une sur le thème de la lumière et une autre sur le noir et blanc.
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L’atmosphère que la lumière donne à une scène diffère d’une photo à l’autre, chacune provocant un sentiment différent. J’aime travailler avec la lumière des lampadaires la nuit, exploiter le sentiment de sérénité, de calme qu’il s’en dégage, la chaleur du ton orangé de cette lumière.
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Les clichés en noir et blanc donne une profondeur à la scène que j’ai envie de capturer. Les contrastes sont forts, l’absence de couleurs homogénéise la photo et donne plus d’impact au visuel et lui donne du caractère.
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/ L’illustration
Ma pratique du dessin et de la peinture m’a aujourd’hui conduite à explorer le domaine de l’illustration, une autre facette du métier d’infographiste. Une bonne technique de dessin permet de pouvoir s’amuser à créer des personnages, des scénarios.
J’ai abordé ce domaine pour quelques projets, dont un racontant des anecdotes du métier de caissière, un de mes jobs d’été. Celles-ci sont tellement fréquentes qu’il a été facile d’en faire des illustrations. Ce métier est un vrai vivier pour des scénarios et ça m’a plu de les faire partager sur mon blog.
L’illustration était pour moi un passe-temps, comme le dessin, la peinture ou la photographie et mes différentes expériences professionnelles m’ont fait prendre conscience qu’un dessin pouvait avoir autant d’impact (voire certaines fois plus) qu’une photo trouvée sur
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une banque d’image. J’ai donc durant mon stage fait des illustrations qui ont servi pour des campagnes d’e-mailing ou ont pris vie en animation Flash. L’illustration dans la communication permet de se démarquer, d’ajouter une touche personnelle au message. Elle rend le site internet, l’affiche, l’animation unique et c’est la valeur ajoutée d’un travail. L’illustration a pris une part importante lors de mon stage de fin d’études, j’ai ainsi du faire des animations flash étant destinées à un des sites internet de l’agence.
Cette scénette devait restée une image fixe mais nous avons jugé que lui donner du mouvement renforcerait son impact visuel. Celle-ci est présente sur la page d’accueil du site mrj-software.com et représente les différents langages de programmation utilisés par l’agence. J’ai choisi de les représenter de manière décalée en en faisant des produits ménagers ou alimentaires. C’est un clin d’œil qui a été très apprécié par l’agence et ses clients.
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Pour la réalisation d’une illustration, je commence toujours par faire un croquis peu ou très détaillé, tout dépend de l’objet ou l’action à représenter, qu’ensuite je scanne, retravaille et colorise sur Photoshop. Le dessin de base me sert de modèle par-dessus lequel je redessine ou celui-ci est utilisé comme contour. Ces deux manières de faire offrent deux résultats différents qui s’adaptent au besoin au sujet à représenter. Il est bien d’avoir un style personnel bien développé, je pense qu’à force d’utiliser l’illustration pour de plus en plus de travaux j’ai commencé à le trouver.
/ Graphisme et webdesign
J’ai commencé à m’intéresser au graphisme print durant ma licence d’arts plastiques et j’ai pu développer des compétences dans ce domaine lors de mon master professionnel. Des projets réalisés avec des professionnels m’ont permis d’en comprendre les enjeux et les règles. J’ai utilisé ces méthodes pour des projets hors contexte universitaire et je continue à les approfondir aussi bien en stage que durant mon temps libre. Ayant eu une formation de plasticienne j’étais déjà familiarisé aux règles de mise en scène d’une image. Je parle du graphisme print dans cette partie à propos de la créativité car le fait de créer une affiche ou une carte de visite dépend autant de la créativité que du savoir faire. Le graphisme c’est à travers le visuel rendre intelligible un message, ce n’est pas un acte qui prend quelques minutes, une très grande partie de la réalisation est une réflexion approfondie sur ce qui doit être montré et donné à comprendre. Ici je parle aussi bien d’une publicité, d’une affiche comme d’une carte de visite.
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Ce que j’ai pu apprendre et comprendre durant ces 2 années d’études mais aussi pendant mes stages en milieu professionnel c’est que le choix d’une couleur, d’une typographie, d’une manière d’organiser la page donne le ton et le caractère à la création. Le but étant que l’on puisse voir au « premier coup d’œil » le message transmis.
J’ai réalisé cette affiche pour le festival Jongl’Hop qui depuis quelques années organise un concours pour réaliser l’affiche et la communication autour de son événement.
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3 4 1 la texture d’arrière plan donne du relief à l’affiche, 2 les branches d’arbre et les taches montrent une effervescence, 3 la police utilisée s’inscrit dans le même esprit que le visuel ainsi elle n’est plus seulement là pour donner l’information mais aussi pour faire partie du visuel. 4 le choix pour le modèle principal était ici de coller au plus près au thème de la musique,
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Durant mon stage je me suis familiarisée avec le webdesign qui était jusqu’alors un domaine que je n’avais pas eu la chance d’expérimenter à titre professionnel. Ma connaissance se limitait au rudiment du web et de l’intégration de site, je n’avais jamais été amenée à travailler le design et l’ergonomie d’un site web. Durant ce stage de fin d’études j’ai eu à réaliser des maquettes de site pour des appels d’offres mais aussi deux des sites internet de l’agence. Chaque site a un but différent, un propriétaire, un client différent et donc une identité graphique différente.
Gahia est une entreprise d’accompagnement d’évolution. Sa directrice voulait un site vitrine à cible plutôt féminine. Les mots clés qu’elle avait employés pour décrire l’univers qu’elle voulait étaient les suivants : zen, naturel, fin et frais, rassurant, ludique. Le nom Gahia renvoyant à l’image de la Terre, à la vie, la végétation.
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4 1 le logo est simple, une police manuscrite et féminine, trois petites feuilles épousent la courbe du G et lui donne ainsi, simplement, une fantaisie, 2 les teintes sont fraiches, végétales, une impression de calme se dégage du site, 3 les informations se répartissent en 4 pôles : le logo et le nom, le menu, le contenu et le bloc actu. 4 les éléments graphiques apportent une touche de végétal et de dynamisme à la page, elles complètent simplement la page et ne l’alourdissent pas.
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Ce métier est un peu comme un donneur d’image, la carte de visite d’une agence de communication ne sera pas la même que celle d’une agence de développement informatique ou d’un cabinet d’avocat. Aujourd’hui tout passe par l’image que l’on donne à autrui et dans le cas des clients que j’ai pu avoir, c’est l’image qu’ils donnent à leurs clients ou futurs clients. Je pense, mais ceci est le point de vue d’une infographiste, que ce qui frappent les gens en premier dans une affiche ou un site internet c’est le graphisme, ou pour utiliser les mots que certains emploient c’est si « c’est beau ». Ensuite pour ce qui concerne la partie web, vient l’ergonomie et le développement du site. Un site internet comme un flyer ou une carte de visite doit jouer sur la première impression. Ce qui accroche l’œil du passant ou de l’internaute et qui lui donne envie de regarder plus en détails. Durant mon stage de fin d’études j’ai pu réaliser différentes maquettes de site et charte graphique, ce qui est intéressant dans ce métier est de pouvoir jongler entre différentes manières de voir les choses, différents thèmes, différents buts. Passer d’une application métier à un site internet de centre d’aide à l’insertion à l’emploi ou encore à un site dit « corporate ». Graphiquement ils seront différents et n’auront pas les mêmes buts mais l’ergonomie et la simplicité de compréhension doivent être tout de même présents pour chacun d’eux.
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De la technique Dans ces métiers la créativité ne fait pas tout, avoir de la technique est aussi indispensable. Le master, ma pratique personnelle ainsi que les stages m’ont permis d’apprendre toujours de plus en plus que ce soit en technique logicielle, en technique d’impression ou en technique de développement web. Durant mon stage de fin d’étude j’ai été amené à exploiter les logiciels de la Suite Adobe que sont Photoshop, Illustrator, Indesign, Dreamweaver et Flash, ce qui m’a permis pour certains d’approfondir mes connaissances et pour d’autres d’en connaître plus les bases. La technique logicielle répond à l’expression « c’est en faisant qu’on apprend » et en effet c’est en suivant des tutoriaux sur internet ou dans des magazines que mon niveau s’est élevé. Pour moi être infographiste rime un peu avec être autodidacte, que cela soit pour la créativité comme pour l’apprentissage des logiciels utiles au métier. Il est vrai que j’ai appris beaucoup de choses aux cotés de professionnels durant le master ainsi que pendant mon stage de fin d’année et souvent ces clés d’apprentissage m’ont poussé à aller explorer plus loin que ce qui était demandé et tester différents outils sur des créations personnelles. Cette partie s’attardera sur les techniques d’impression, de communication et de développement web.
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/ Impression
La première année de master m’a familiarisé avec le monde de l’impression, du graphisme print, c’est durant des cours de design graphique que nous en avons abordé les règles, les différents formats et techniques d’impression. C’est ainsi qu’avec ces bases j’ai pu décliner mes créations sur différents supports et à différents but. Durant mes stages j’ai ainsi dû créer et préparer des fichiers en vue de l’impression, ceci est passé par la réalisation d’affiches, de flyers, de cartes de visites, de papier à lettre, de bulletins d’abonnement encartés dans des revues, d’encarts publicitaires pour la presse.
// Affiche
L’affiche est un support que l’on a beaucoup utilisé en master, beaucoup de projets avaient pour but la création d’une affiche de promotion. Le fait d’être accompagné par des professionnels durant les réalisations nous a permis d’apprendre de suite ce qu’il faut ou ne faut pas faire. Comment l’information doit être mise en scène, comment elle se donne à lire, ses différents niveaux de lecture, la mise en page de chaque éléments en vue de créer une composition qui tienne debout et qui révèle son message. Ces exercices m’ont permis de réaliser des affiches pour différents concours (vu dans la 1° partie) mais aussi des affiches à but « commercial » comme celle réalisée durant mon stage pour les 250 ans du groupe Lloyd’s Register.
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A l’occasion de ses 250 ans, le Groupe Lloyd’s Register a organisé le 5 juin 2010 un challenge sportif au profit de l’Association Française contre les Myopathies. Ceux-ci nous ont demandé d’en réaliser l’affiche et c’est moi qui ai été choisi pour m’en charger. Avec quelques directives comme se baser sur le « look & feel » de la campagne d’e-mailing qui avait été effectuée, le logo de la compagnie à placer selon les informations fournies dans le cahier des charges, et bien sur toutes les informations. La newsletter qui avait été envoyé pour l’occasion n’était pas graphiquement recherchée donc je n’ai pas eu trop de contraintes pour la suivre.
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4 3 5 1 l’événement est illustré par les cyclistes bleus, 2 le cordon jaune permet de placer les informations de premier ordre en haut de l’affiche et d’ainsi les faire ressortir 3 il permet de placer la suite des informations dynamiquement le long de la page, le regard part du haut du ruban et le suit jusqu’aux vélos en bas à droite, montrant ainsi les panneaux d’informations sur l’événement le long du chemin. 4 la scène prend place dans un paysage de la Drome : le lieu de l’événement. 5 les moyens de contact et les sponsors sont mis à part du visuel par ce bandeau blanc courant dans le bas de l’affiche.
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L’affiche est un art à part entière, oscillant entre création artistique et marketing. J’aime m’y confronter lorsque l’occasion se présente, c’est toujours un vrai challenge de devoir faire du texte et de l’image un visuel beau et homogène et qui sert sa cause. Réaliser une affiche mais aussi regarder, détailler celles qui sont présentes autour de nous. Mon stage de fin d’année s’est déroulé à Paris alors pour ce qui est des affiches dans le métro j’avais tout le temps de les détailler le matin en allant au bureau et le soir en rentrant chez moi. Souvent l’œil est attiré par quelque chose qui sort de l’ordinaire, une façon originale de mettre le texte en valeur, une manière de présenter l’image, une tactique qui permette d’attirer l’œil sur elle plutôt que sur une autre, les couleurs, les typos utilisées, etc. Le graphisme c’est aussi ça : s’inspirer de ce qui nous entoure, de ce qui se fait. Un graphiste ne doit évidement pas faire de copie servile mais doit piocher dans chaque création qui l’a attiré le petit plus qui fera de sa réalisation une création originale et en phase avec la « mode » du moment. La technique c’est bien sur la façon de créer mais aussi et surtout la compétence de réaliser une affiche qui soit imprimable. C’est à ce moment que l’on entendra parler de couleurs Pantone, de fonds perdus, de traits de coupe. Car l’apprentissage de toutes ces techniques de pré-impression est de ce fait très important dans ce corps de métier, parce que ce n’est pas juste faire un beau visuel, c’est savoir faire ce qu’il faut pour qu’au tirage il soit tel qu’on l’a créé.
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// Flyer
Ceci est aussi valable pour les flyers ou tout autre support de communication. La bonne préparation à l’impression, « le pdf imprimeur » est une étape cruciale dans la réalisation de toutes créations à destination de l’impression. Le flyer, comme l’affiche, a pour but de délivrer une information, le format est plus petit donc la place est réduite pour toutes les informations à donner. Lors de la réalisation, un choix doit s’opérer concernant la hiérarchie à appliquer aux textes et aux visuels. Voici pour exemples deux flyers que j’ai réalisé à un an d’intervalle, le premier durant mon stage de première année pour un restaurantbar de plage à St Brévin, le second durant mon stage de deuxième année pour l’événement des 250 ans de la Lloyd’s Register.
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On peut déjà constater que visuellement nous sommes sur deux sujets différents, dans le premier les informations sont succinctes le nom du restaurant, ce qu’on y sert, les horaires d’ouverture et l’adresse et pour ce qui est du verso il ne présente pas d’informations supplémentaires sur le restaurant mais les horaires des marées de l’été 2009, un détail marketing car le flyer aura tendance à rester dans les portefeuilles des clients du restaurant. Pour l’événement de la Lloyd’s Register on peut tout de suite voir qu’il y a beaucoup plus d’informations à délivrer, cela veut dire qu’il faut un réel travail de synthèse de l’information, pour couper le texte au bon endroit, faire des phrases simples et claires, séparer les informations. La conception d’un flyer demande de réelles techniques : hiérarchie et classification de l’information, création de visuels percutants, maitrise des logiciels de création et techniques de pré-impression.
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// Publication presse
La publication pour la presse demande les mêmes compétences techniques qu’une affiche ou un flyer, le tout réside dans la hiérarchisation de l’information, la créativité de la mise en page et du visuel et la délivrance du message. Mon stage de deuxième année s’est déroulé dans une agence web qui avait une entité presse, j’ai pu côtoyer tous les jours des journalistes et un rédacteur en chef. Même si je n’ai pas pris part à la réalisation des revues le fait d’être dans le même open-space et de pouvoir discuter avec ces personnes m’a permis d’en apprendre un peu sur la presse professionnelle. C’est grâce à cette seconde branche que j’ai du réalisé des encarts presse pour les 4 revues de l’agence, des encarts qui font la promotion de l’abonnement à chacune de ces revues. Pour chaque revue il a fallut adapter la publicité à 4 formats : A4 pleine page, demi page paysage, demi page portrait, quart de page. J’ai aussi pu réaliser un bulletin d’abonnement qui a été encarté dans une revue. Ces revues sont publiées depuis maintenant quelques années et traitent de tout ce qui touche à la maintenance industrielle et tertiaire et aux normes de qualités en vigueur dans ces domaines. Le sujet même des revues n’est pas attrayant comme le serait une revue d’art, de graphisme ou de mode et il est vrai que l’on associe ces domaines à des designs pas très réjouissants, pas très moderne, en quelque sorte loin de ce qui se fait actuellement en infographie. Or j’ai pu constater grâce à des plaquettes de présentation récupérées sur des salons que certaines de ces entreprises se mettent à la page et qu’on peut être très surpris de ce qu’elles peuvent présenter.
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Lorsque j’ai réalisé les encarts pub c’était en quelque sorte la ligne directrice, apporter du moderne et renouveler leurs chartes graphiques. www.maintenanceandco.com
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/ La communication sur le web
Comme pour l’impression ou la presse, la communication sur le web demande de la technique graphique, logicielle et marketing. Même si on change de support l’enjeu reste le même : attirer l’attention, marquer et donner envie d’aller voir en détails ce que l’on présente. Durant mon stage de fin d’année j’ai pu développer des compétences sur deux supports : les campagnes d’e-mailing aussi appelées newsletters et les publicités interactives aussi appelées bannières flash.
// Campagne d’e-mailings
Lorsqu’on travaille pour une agence web les campagnes d’e-mailings sont très fréquentes. En effet que ce soit pour des boutiques en ligne, des places de marché, des abonnements à des revues et même les sites de l’agence elle-même, beaucoup de newsletters sont envoyées. Le but des newsletters est de générer des visites sur le site web qu’elles promeuvent, d’apporter de la vie au site, car cela montre que des choses se passent, qu’il y a des nouveautés à voir, dans le cas d’une agence de création cela parait important de parler des projets en cours, de montrer les derniers projets, en un mot l’actualité de l’agence. Durant mon dernier stage j’ai donc réalisé ces newsletters, du brief à l’envoi en passant par la création, le suivi avec le client et l’intégration dans la plateforme d’envoi. Voici deux exemples de newsletters que j’ai du réaliser durant mon dernier stage.
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Même si celles-ci servent un différent but, le fonctionnement et la façon de faire restent les mêmes. La marque ou le site qui produit la newsletter est tout de suite reconnaissable, ce qui par là nous amène à spécifier que la newsletter répond et est conforme à la charte graphique de l’agence, la revue ou l’entreprise. Le sujet de l’envoi de par sa taille retient l’attention en premier lieu, un ou plusieurs visuels illustrent ce sujet et le texte apportant les informations complémentaires finissent de constituer la newsletter.
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Pour ce qui concerne la partie créative ce que nous venons de voir la décrit déjà, l’intégration d’une newsletter ne s’effectue pas comme l’intégration d’un site internet. Ici on utilise les tableaux (<tab></tab>) qui ont depuis un moment déserté les conceptions de sites web. Le tableau permet de composer la newsletter, une case pour une image, une autre pour le texte, des colonnes pour que tout se cale comme sur notre maquette graphique. On peut se dire qu’une newsletter est simple à intégrer mais c’est sans compter les bordures intempestives, les décalages de blocs à cause d’une hauteur mal renseignée, les styles de texte qui doivent être inclus dans le code html « en dur » car on n’associe pas de feuilles de style (CSS) à un fichier html visant à être une newsletter, etc.
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Une fois tout calé sur Dreamweaver vient le moment de créer une nouvelle campagne sur une plateforme d’e-mailing, durant ce stage j’ai utilisé DoList. Et c’est là que souvent commence les longues modifications car une newsletter ne passe pas exactement de la même manière sur les différents clients mail. En effet il m’est arrivé d’avoir une newsletter avec le texte bien placé avec les bons styles, les visuels bien placés sur Outlook et que celle-ci soit complètement différente sur Gmail (bordures, alignement de texte,etc.). C’est pourquoi avant l’envoi à une base de contact nous devons effectuer des BAT, des Bons A Tirer. BATs qu’on envoie tout d’abord en local pour vérifier dans les différents clients mail si la newsletter passe bien et est identique à la maquette graphique envoyée au client. Une fois les vérifications effectuées on l’envoie au client pour que celui-ci nous valide l’envoi. Une newsletter peut paraître très basique et simple à réaliser, or beaucoup d’éléments sont à prendre en compte avant de pouvoir faire un envoi. Celles-ci étant très importantes pour l’infogérance d’un site et la génération de visites il ne faut pas prendre cet exercice à la légère.
// Publicité interactive
Les publicités interactives ou bannières flash sont présentes partout sur le web, on en trouve sur presque que tous les sites internet, l’exception serait pour les portfolios et encore ! Ces bannières ce sont comme les affiches publicitaires dans la rue ou les pubs dans les magazines, elles se placent là où les gens peuvent les voir. « Peuvent » et non « veulent » car on assiste à la prolifération de toutes ces publicités et c’est la même chose sur le web. Pour ma part je pense que ces publicités sont utiles et « inoffensives » du moment qu’elles ne gênent pas la lecture de ce qu’on est venu chercher sur le site. 41
Toujours est-il qu’aujourd’hui on ne peut pas faire sans ces publicités interactives, dynamiques et elles sont un bon moyen, au même titre que les campagnes d’e-mailing, d’être présent sur la toile et de générer des visites. C’est pourquoi durant mon stage j’ai eu à réaliser ce genre de petite animation réalisée sous Flash, ici c’était pour promouvoir les abonnements aux différentes revues de la société.
Ces animations doivent dire l’essentiel en un minimum de temps. Le fait qu’elles soient dynamiques donc qu’il y ait du mouvement, attire l’œil de l’internaute. Ici les badges indiquant les prix des abonnements contrastent volontairement avec le fond pour que cela fasse un point d’appel pour l’œil.
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Ce sont le plus souvent les choses les plus simples qui marchent le mieux, le tout étant de trouver le bon texte d’accroche et les bons visuels, le reste étant seulement l’animation et les transitions entre les slides.
/ La connaissance et le développement web
Après avoir parlé en détails de la partie print attardons nous plus sur la connaissance et le développement web. Ce n’est pas durant mon master que j’ai appris le plus de la technique web car nous nous sommes limités à aborder les sites en full flash, de mon coté, hors cursus, je me suis frottée au webdesign mais sans pouvoir approfondir les choses. Mon stage de fin d’année dans une agence web m’a permis d’en apprendre beaucoup que cela soit en design, en ergonomie ou en développement/intégration.
// Web 2.0
Avant ça j’avais acquis une connaissance du web à travers l’édition et le développement de blogs personnels. La culture blog étant apparue vers les années 2003-2004, j’avais suivi la tendance en créant des blogs sur la plateforme skyblog, plateforme qu’une fois avoir commencé mon approche vers l’infographie, j’ai trouvé très limitée et non-personnalisable. J’ai alors créé un compte sur la plateforme blogger et j’ai ainsi pu commencer à modifier les designs de mon blog. Et comme un infographiste suis la mode je me suis ensuite intéressée à wordpress, qui lui, propose une possibilité infinie de personnalisation jusqu’à la création de son propre template. Les blogs sont aujourd’hui comme de vrais sites internet et sont de bons outils pour s’exercer au développement et au webdesign.
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Pour ce qui est du développement web un outil comme firebug est un allié inconditionné. Avec un outil comme celui là, on a le moyen de voir comment les choses sont codés et interagissent ensemble, ce qui pour un débutant en développement web est un bon moyen d’apprendre.
// Intégration
C’est grâce à des outils comme firebug qui me permettent de comprendre comment sont faits certains sites internet que je peux faire évoluer mon design web mais aussi ma manière de le concevoir et de l’intégrer. L’intégration peut être une compétence appréciable dans ce métier, même si le métier d’intégrateur existe, le fait d’être capable de composer un design de site en sachant comment l’intégrer après permet de faire des maquettes de site réalisables. C’est un plus intéressant car beaucoup d’infographistes ne pensent pas à, par exemple, aligner tel bloc avec un tel, mettre un titre comme ça plutôt que comme ça parce qu’il n’a pas la bonne police de caractères, composer un fond qui soit répétable et pas à taille fixe, etc. En bref le fait de savoir comment intégrer son site permet de faire des maquettes plus soignées, simples, ergonomes et surtout réalisables comme on les a imaginées. Pour moi il est important d’avoir des notions qui permettent d’intégrer un site, parce que premièrement c’est un plus indéniable pour le travail de webdesigner, parce qu’un site bien pensé et bien maquetté mettra moins de temps à être intégré et aussi parce que faire un site de son maquettage à son intégration et mise en ligne permet d’avoir la main dessus du début à la fin et d’ainsi veiller à ce que cela soit fait comme on l’avait imaginé.
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On trouve dans de plus en plus d’annonces d’emploi pour des infographistes ou webdesigner ces compétences. Même si les agences qui postent ce genre d’annonce demandent à l’infographiste de savoir presque tout faire : la maitrise des logiciels de création Photoshop, Illustrator, Indesign, la maitrise de Flash et actionscript, la maitrise de Dreamweaver, HTML, CSS, PHP, etc. en bref un infographiste-webdesigner-flasheur-développeur-intégrateur. Avoir un tel profil est rare, parce que maitriser autant de logiciels et de compétences différentes demandent un certains temps (surtout que ces technologies évoluent sans cesse) mais le mieux est d’en maitriser certains et de connaître les autres et c’est ce que je tente de faire.
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De la connaissance Cette troisième et dernière partie va faire état des connaissances acquises durant mes études (pas seulement durant le master). Je parlerai de la culture du graphisme, de règles et méthodes de la communication et du marketing, de la conception et la conduite de projet, de notions de droit du multimédia et pour finir de qualités rédactionnelles. Cette dernière partie insistera sur le fait que mes études m’ont permis d’acquérir en plus de créativité et de technique, des connaissances indispensables.
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/ Culture du graphisme
Ces deux années de master m’ont permis d’acquérir une très bonne culture du graphisme, je pense à travers ce mémoire et ses deux premières parties l’avoir montré. Les enseignements reçus à l’université par des professionnels du métier m’ont aidé à mieux percevoir les choses et l’architecture du graphisme. Avant ça je me fiais au visuel et ce que je ressentais face à lui, maintenant je vois un visuel qui me plais et je peux le désosser pour comprendre comment il est fait, comment s’articulent le texte et l’image, comprendre ce qui le rend original et ainsi pouvoir réutiliser ça pour mes propres travaux. Je collectionne les flyers, les plaquettes, tout ce qui m’a plu visuellement et ainsi je me confectionne une espèce de base de données graphique qui prend forme aussi sur internet grace à un plugin comme image spark que j’utilise maintenant tous les jours, je peux me créer une galerie de créations qui me plaisent ou peuvent m’inspirer pour divers travaux.
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La culture blog permet aussi d’opérer une veille sur les designs du moment mais aussi sur le développement web. J’ai commencé à suivre régulièrement des blogs comme smashing magazine, webdesigner depot, typeinspire, fubiz, all for design, fudgegraphics, etc.
En suivant les fils rss de ces différents sites cela me permet de trouver l’inspiration à tout moment mais aussi des clés techniques pour mes projets. Beaucoup d’outils facilitent aujourd’hui cette veille infographique et informatique. Une culture du graphisme s’entretient aussi bien sur internet, dans la rue comme dans les livres.
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Aujourd’hui on trouve de nombreux ouvrages recensant les œuvres graphiques ou les sites internet du moment comme les séries web design index de chez The Pepin Press mais aussi retranscrivant l’histoire du graphisme.
Ma bibliothèque : Le livre des études de cas Internet, Contemporary Graphic Design, A quoi sert le graphisme ? Web design : studios 2 Petit manuel de graphisme Guide du graphiste indépendant Typographie, Grilles Création graphique Indesign CS3, Flash CS3, Adobe Photoshop CS3 Classroom in a book, Adobe Illustrator CS3 Classroom in a book Web design index 7
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De tels ouvrages m’aident au quotidien, que cela soit pour la création purement graphique d’un projet, la réflexion sur l’ergonomie d’un site, sur son développement, des questions concernant les droits mis en jeu, sur l’analyse à effectuer avant de commencer le projet.
/ Conception et conduite de projet
L’étude de marché et de la concurrence et l’analyse de projets similaires et un des points importants dans ces métiers. Un projet doit s’adapter au marché en cours, aussi bien au niveau de la création, on suit la « mode » du moment tout en essayant de rendre la création originale, au niveau du développement, on utilise à bon escient les nouveaux outils qui nous sont offerts, mais aussi au niveau de la conduite du projet en lui-même et du tarif qu’on demande. En effet une étude de marché permet de connaître les prix pratiqués par la concurrence et d’ainsi savoir se placer sur le marché. Pour une même prestation il faut savoir s’aligner sur les tarifs auquel cas le possible client pourra aller chez les concurrents car ils pratiquent des prix moins élevés et pour le même produit. Bien sur on peut se dire qu’on facture plus cher car le travail est mieux fait et mieux réfléchi, certains clients le verront et donc y mettront le prix mais la plupart ne connaissent pas le web et la bonne manière de faire un site internet et ceux là iront à coups sur chez la concurrence moins chère. Durant mon stage de fin d’études nous avons répondu à plusieurs appels d’offre, certains n’ont pas abouti à cause des prix pratiqués par la concurrence. En effet pour un de ces projets le client a préféré accepter une offre moitié moins chère que nous. Il y avait bien une différence entre les 2 prestations proposées mais le client aura préféré une offre moins complète mais surtout moins chère. Après ça la question qu’on peut se poser c’est est ce que c’est le client qui n’avait pas besoin d’un site internet très poussé graphiquement et
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techniquement ou est ce l’agence qui n’a pas su se placer au niveau de la concurrence ? Durant ma dernière année de master j’ai pu aborder ces questions d’études de marché et d’études marketing lors d’un cours sur l’entreprenariat. Le but de ce cours étant de faire toutes les démarches et étapes de la création d’une entreprise, nous avons alors, en groupe, constituer un dossier sur les choix à opérer pour notre entreprise, c’est-à-dire l’étude de marché, le statut juridique, le bilan comptable ainsi que l’étude marketing. D’avoir pu voir ces différents points durant mes études m’a permis de mieux comprendre les ficelles et les enjeux de la conduite d’un projet.
Pour exemple voici différentes pages de la partie étude du marché de notre dossier d’entreprenariat. L’idée de notre entreprise est d’offrir un service créatif, mais également avec une notion pédagogique dans le but de former des institutions qui n’ont pas les compétences nécessaires sur des projets précis (infographie, web, vidéo, etc.).
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/ Droit
Avoir des notions de droit dans ces métiers est aussi très utile, le master m’a permis d’en acquérir de bonnes bases sur le droit du multimédia. En effet j’ai pu appréhender des notions telles que le droit à l’image, la propriété intellectuelle, le droit d’auteur, le droit de reproduction. Ces cours dispensés par un professionnel du droit couplés à des ouvrages sur le sujet me permettent aujourd’hui de créer en étant informée de ce que je peux ou non faire de ces créations. J’utilise très souvent des photographies libres de droits mais aussi des polices de caractères. De savoir ce qui est légal ou non de faire avec ces éléments fait partie intégrante du métier de créatif.
/ Rédactionnel
Et pour clore cette partie sur les connaissances je parlerai des capacités rédactionnelles que j’ai acquises durant mes années universitaires. Les études à l’université m’ont permis, par le nombre conséquent de dossiers et de dissertation écrits, de développer une capacité d’analyse, de synthèse et de rédaction. Celle-ci étant utilisée pour n’importe lequel de mes projets mais aussi s’avérant très utile pour des projets professionnels à venir. J’espère à travers cet écrit avoir pu démontrer cette capacité.
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Conclusion
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Cet écrit est une synthèse des compétences que j’ai pu acquérir lors de mon master professionnel et de mes différentes expériences professionnelles. Je pense que toutes ces expériences, qu’elles soient en milieu professionnel ou universitaire, m’ont permis d’évoluer aussi bien techniquement que mentalement. Ces expériences m’ont permis de prendre du recul, de juger de ce dont je suis capable et de savoir ce qu’il me reste à apprendre et à accomplir. Le master m’a permis d’aborder différents domaines d’application du graphisme et de la conduite de projets. Cela a été un enseignement varié et enrichissant et dispensé par des professionnels du métier. Les différents workshops de la deuxième année ainsi que mon dernier stage m’ont permis de prendre conscience de ce que j’aimais et aimerai faire. J’ai apprécié faire de la conduite de projet, constituer un dossier en vue de répondre à un appel d’offre, comprendre le fonctionnement et la planification des taches à accomplir. Je prends ce genre d’exercice comme un défi. Durant mon stage de fin d’année j’ai réalisé des maquettes graphiques pour répondre à des appels d’offre de réalisation de sites internet et même si je n’ai pas pu participer à l’élaboration du dossier et à sa défense devant les clients j’ai trouvé cela très intéressant. Aussi je pense que pour l’avenir je rechercherai tout d’abord un poste d’infographiste/webdesigner, car même si avant mon stage j’étais plus attirée par le print, d’avoir travailler pour le web durant mon stage m’a donné envie de continuer dans ce domaine qui évolue sans cesse. Et je pense qu’au fil du temps et de mon expérience acquise je postulerai pour un poste de chef de projet ou de directeur artistique car même si j’aime par dessus tout créer les choses moi-même, j’aime aussi plannifier, organiser et mener les projets de bout en bout. 57
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Annexes
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Bibliographie Le livre des études de cas Internet, Rob Ford et Julius Wiedemann, TASCHEN, 2010 Contemporary Graphic Design, Charlotte et Peter Fiell, TASCHEN, 2010 A quoi sert le graphisme ?, Alice Twemlow, PYRAMYD, 2007 Web design : studios 2, Julius Wiedemann, TASCHEN, Petit manuel de graphisme, PYRAMYD, 2009 Guide du graphiste indépendant, Christelle Capo-Chichi, PYRAMYD, 2009 Typographie, Gavin Ambrose et Paul Harris, PYRAMYD, 2008 Grilles, Gavin Ambrose et Paul Harris, PYRAMYD, 2008 Création graphique, David Dabner, EYROLLES, 2007 Indesign CS3, Christian Oury, DUNOD, 2007 Flash CS3, Eric Charton, CAMPUSPRESS, 2007 Adobe Photoshop CS3 Classroom in a book, PEACHPIT PRESS, 2007 Adobe Illustrator CS3 Classroom in a book, PEACHPIT PRESS, 2007 Web design index 7, THE PEPIN PRESS, 2007
Webographie www.smashingmagazine.com www.webdesignerdepot.com www.typeinspire.com www.fubiz.net www.all-for-design.com www.fudgegraphics.com www.mrj-webagency.com www.mrj-software.com
sites réalisés durant mon dernier stage : www.mrj-presse.fr www.mrj-corp.fr www.maintenance-entreprise.com www.maintenance-tertiaire.com www.production-maintenance.com www.qualite-reference.com
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Vous pouvez retrouver tous les projets cités dans ce mémoire (et bien d’autres) sur mon portfolio www.clairesart.fr
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