-7'
f'
**;
LOIRE/HAUTE.LOIRE
Bafiage des Plats: le combat Gontinue I epuis plusieurs mois, le Club de pêche sportive
sons », reprenant la célèbre for-
mule de Zola dans l'affaire
Forez-Velay (www. cpsfv/
Dreyfus. Nous vous proposons
org) a engagé, avec le collectif Loire amont vivante (www.loi-
quelques extraits de ce texte qui a reçu le soutien de personna-
reamontvivante.fr), une lutte
lités comme lsabelle Autissier, présidente de WWF-France, de
contre la reconstruction à SaintGenest-Malifaux (42) du barrage des Plats, sur la rivière La Semène, une des plus belles rivières de la région, dont la biodiversité s'est fortement développée depuis le percement de l'ancien barrage en 2005. Face à la surdité des pouvoirs publics et des élus, les associations militantes ont diffusé une tribune intitulée « Nous accu-
Yann Arthus-Bertrand, de Nicolas Hulot, de Corinne Lepage et de Claude Roustan, président de la FNPF, pour ne citer qu'eux.
« Le chantier du barrage des
jourd'hui. La procédure étriquée de l'enquête publique,
dont la prolongation a été ref usée, fl'â pu permettre
confiné. ll faut associer,
en France aussi, les corps intermédiaires à la décision et aux poli-
d'associer la population à un projet qui engage son avenir pour un demi-siècle. Nous accusons les porteurs du projet de refuser la nouvelle
tiques publiques.
donne démocratique que ré-
et inconséquence
clame l'époque, avec une exigence de participation ci-
Nous accusons donc l'Etat local d'une incohérence fâcheuse. En poussant à la réalisation d'un tel ouvrage, il stoppe net tout pro-
Plats est le symbole de ce dont nous ne voulons plus. Nous accusons donc ses élus promoteurs d'avoir conduit leur opération dans un cadre opaque,
toyenne légitimée par
inadapté aux réalités d'au-
mentale. L'intérêt général de
58 - Le Pêcheur de France - N'348 - octobre-novembre 2013
gestion durable de la ressource en eau ne peut plus être défini a quelques-uns, dans un espace
le
Grenelle de l'environnement et confirmée par le président de la République François Hollande avec la Conférence environne-
lncohére nce
grès en matière d'économie d'eau et de mutualisation, d'interconnection des réseaux pour sécuriser les réseaux d'eau po-
Loit Corroyer table. Nous accusons ces aménageurs de très mal gérer l'argent public, en cette période de crise. L'alternative à ce bar-
rage de 6,2 millions d'euros, payés pour une grande partie par l'argent du contribuable, celui des conseils généraux,
de l'État, de l'Agence
lmmobilisme
et méconnaissance Nous accusons pour
finir
les
auteurs de ce gâchis d'immobilisme : nous avons besoin, pour adapter la société française à un
monde qui change, d'acteurs qui s'efforcent d'intégrer ce que
de
nous disent les scientifiques
l'eau, permettrait d'écono-
depuis trente ans en matière de
miser des millions d'euros. lls seraient mieux utilisés dans des programmes d'économie
culture de l'eau, à savoir que nous devons changer de pra-
d'eau pour l'habitat socral ou encore le soutien à l'agr c,, ture durable sur les bassrnsversants qui alimentent les
collectivités, comme l'a fait New York il y quinze ans. Nous accusons ces élus d'inconséquence : alors que le réservoir
de Lavalette peut garantir les besoins, ils ref usent l'idée
même de coopération avec l'agglomération stéphanoise
tiques et non oas reproduire les recettes Cu ,, 5cr vieuxtemps ». No-s ac:-s:- s'aturellement et co-' t ^ es ze ateurs de cet ouvrage d' -- 3 -econnaissance si flagrante o=) cuestions écologiques Q,, 3 i :evient dangereuse : les aquatiques ne = -'
.
r
vont pas b e^ :ars notre pays eten Europe -.: rective-cadre
sur l'eau flo.rS - cose de les restaurer, de les c'.::ger. Dégrader une « masse c :, - ,, en bon état
',
pour défendre ces très vieux
èrevivante écologique, u-e pour partie classee en réservoir
prés carrés territoriaux et électoraux qui bloquent les solida-
(Schéma directe.'
pour mieux gérer la ressource,
biologique
da-' e SDAGE
: aménage-
rités. Nous les accusons de « tromperie sur la marchan-
ment et de gesi c^ de l'eau)
dise » . en faisant croire localement que le barrage des Plats est l'unique solution à même de
affiché à la loi
garantir l'approvisionnement en eau potable du secteur, ils
de l'Europe.
Loire Bretagne reve e
sur
"r
mépris
eau et les milieux aquatiques de décembre 2006,affic|'e "n dédain Nos accusations sort graves.
manipulent la réalité, au détri-
Nous le savons. Ma s, face à un
ment de leurs mandats.
tel déni de réalité, oe prise en
PARIS
Portes ouvertes au club mouche APNLE lJouvefture du club APNLE a eu lieu le dimanche ler septembre dernier. Comme chaque année, le club organisera sa traditionnelle journée « portes ouvertes » le dimanche 29 septembre 2013 pour tous ceux qui souhaitent s'initier, se perfectionner à la pêche à la mouche. Cette journée se déroulera de 10 h à 17 h au centre d'entraînement du club situé au bois de Boulogne à !'étang de l'Abbaye à proximité du pont de Suresnes avec au programme présentation des activités, montage de mouches, lanceL sorties, concours... Les cours de lancer ont lieu les samedis, dimanches et lundis, de 10 h 00 à 12 h 00 à l'étang de l'Abbaye, au bois de Boulogne à Paris. Les cours de montage reprendront le vendredi 4 octobre de 20 h à22 h à la maison de la Pêche et de la nature à Levallois. Contacts : club Mouche APNLE-Association loi 1901 - Président: Paul Marchi - Adresse Postale : Maison de la Pêche et de la Nature- 22, allée Claude Monet 92300 Levallois - Centre d'entraînement: Chemin de !'Abbaye, bois de Boulogne 75016 Paris - Tel : 01 422418 95 (!es samedis, dimanches, et lundi matin de 10 à 12 heures) - Emai! : clubmouche.apnle@free.fr Site !nternet : www.clubmoucheapnle.fr
compte des savoirs contempo-
le propose M.
rains, face à une telle panne de
conseiller d'État, auteur d'un rapport passionnant sur l'eau, de la « conflictualité quientoure la gestion de cette ressource vitale » pour aller vers une ap-
prospective et de démocratie,
nous ne pouvons plus nous taire. Nous demandons, en cette période de changements majeurs, que l'État impose, c'est son rôle, un moratoire de trois années sur ce projet dépassé et que les méthodes utilisées pour imposer un barrage aussi controversé n'aient enfin
Tiberghien,
proche apaisée, partagée, créa-
trice
d'appropriation,
d'entente. ll est nécessaire de changer de modèle. ll est temps de s'adapter enfin à la nouvelle demande sociale, temps de re-
plus cours, ni dans ce départe-
chercher les solutions inno-
ment, ni ailleurs. 0uvrons
vantes, économes, écologiques. En 2013, bétonner la Semène n'a aucun sens. »
les
fenêtres, les portes. Débattons. Échangeons. Sortons, comme
Le Pêcheur de France - N'348 - octobre-novembre ZOtg - 59