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Contraception et grossesse

Enceinte sous stérilet (Lettre 72) Au début, on disait : « Ce n’est pas grave, vous accoucherez en même temps du bébé et du stérilet », ou bien, « C’est très risqué, il faut avorter. » Sous-entendu : « Je ne vous ai pas averti que cela ratait dans 1 % d’années-femme (= sur 100 femmes, 1 sera enceinte dans une année), je vais corriger l’erreur. » Actuellement, on sait qu’il y a 45 à 50 % d’avortements spontanés si le stérilet n’est pas retiré. La fréquence des accouchements prématurés est de 25 % contre 7 % normalement, et 17 % si le stérilet a été retiré. Le retrait du stérilet entraîne l’avortement dans 1 % des cas. On est obligé d’en prendre le risque. (Concours Médical, 27-4-91, p. 1275, d’après J. Gynécol. Obstét. Biol. Reprod. 1990, 19 p. 863-868)

À méditer avant de se faire placer ce petit engin, qui n’est en fait qu’un avorteur automatique.

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Grossesse sous pilule (Lettre 120) Question innocente d’un médecin à un autre : « Quels sont les effets tératogènes (malformatifs) dus à la prise de Stédiril (oubli de prise un jour) ? La patiente refuse toute IVG ; peut-on laisser évoluer cette grossesse ? » Réponse : L’effet tératogène (malformatif) des hormones sexuelles, et des oestroprogestatifs en particulier (pilules), a été très largement étudié au cours des dernières années sous l’angle épidémiologique. Aucune relation causale n’a jamais été établie entre les hormones sexuelles aux doses contraceptives et la survenue de malformations. (Cr Robert, Concours Médical, 23-09-89) À retenir : attention à l’avortement pour corriger les défauts de la contraception.

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