Portfolio 2019

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BOOK 2019 CLÉMENCE PETER A RCH I T EC T E D I P LÔ MÉE D’ É TA T




CLÉMENCE PETER

compÉtences

architecte dIPLÔMÉE D‘ÉTAT Née à Mulhouse le 25 juillet 1992 . Étudiante pendant six ans à l’ENSAPVS, mon parcours s’est effectué au sein d’un atelier qui encourage les échanges et le travail en équipe. Ma formation s’est enrichie avec l’approche de problématiques diverses et la conception de projets théoriques variés, toujours dans le respect des contraintes. Mes premières expériences professionnelles dans un établissement public et en agence m’ont permis de poursuivre l’apprentissage du métier d’architecte, et d’acquérir de nouvelles compétences, en termes de rigueur, d’autonomie, d’organisation et de connaissances pratiques et graphiques. Passionnée de mode, de cinéma, et de musique, j’aime les voyages, les grands espaces, et ai pratiqué pendant 10 ans l’équitation.

Adobe Illustrator Adobe Indesign Adobe Photoshop Artlantis ArchiCAD AutoCAD Rendu graphique SketchUp Suite Office Revit

Permis de conduire en cours ALLEMAND

https://www.linkedin.com/in/clemencepeter/ https://www.pinterest.fr/clemmapeter/

06 85 63 77 81 peterclemence.pro@gmail.com 67 520 MARLENHEIM

ANGLAIS

CORÉEN

FRANCAIS


architecte de Agence SCHEMAA, Paris 10

2018 6 mois

. Halte-Garderie de 40 berceaux sur le Campus de Jussieu . Extension et restructuration du Pôle Sportif à Noisy-le-Roi . Plateau de Travail Collaboratif pour la Banque Postale à Rennes . Extension d’une maison individuelle à Saint-Germain-en-Laye . Création d’un Accueil de Loisirs sur le site du Groupe Scolaire Morel de Vindé à la Celle-Saint-Cloud

concours europan 14 Karlskrona, Suède

2017 5 mois

Thème : Les villes productives Projet classé dans les 7 finalistes

assistant chef de projet Agence Franc Architectes, Paris 8

2017 4 mois

. Réalisation de plans de faisabilité pour des projets tertiaires de logistique, d’activité, et de bureaux . Production de pièces graphiques et écrites pour des PC

stage de fin d‘Études Musée d’Orsay, Département Muséographie et Travaux, Paris 7

2016 4 mois

. Rédaction d’un DCE - Projet de réaménagement des zones d’accueil de groupes et de mise aux normes des comptoirs audiophones . Production de pièces graphiques pour l’exposition ‘ Le triomphe de la couleur. De Van Gogh à Matisse ‘ à Rio de Janeiro . Préparation d’expositions temporaires au Musée d’Orsay avec le service de la conservation (simulations d’accrochage)

stage de première pratique Service de l’Infrastructure de la Défense, Saint-Germain-en-Laye

2013 1 mois

. Rédaction d’un programme pour un projet de crèche

stage ouvrier

2012

Unité de Soutien de l’Infrastructure de la Défense, Versailles

expÉriences 2016 2013

formations cycle master ENSA Paris Val de Seine, Paris 13 Projet de Fin d’Études : Mention Assez Bien Architecture, Scénographie et Arts vivants (séminaire 2) Scénographie, Muséographie, Spatialité (séminaire 1) Concours, équipements publics, urbanisme, détail architectural

2013 2010

cycle licence ENSA Paris Val de Seine, Paris 13 Arts et lieux de mémoire (optionnel) Équipements publics, logements, approche structurelle, maquettes, aménagement détaillé des espaces

2010

baccalaurÉat s Lycée Descartes, Montigny-le-Bretonneux Baccalauréat : Mention Bien


travaux en agence + concours

projets architecturaux

EXTENSION ET RESTRUCTURATION D’UN PÔLE SPORTIF

UN SITE SENSIBLE, LA REVANCHE

HALTE-GARDERIE DE 40 BERCEAUX

UN MUSÉE À SARS-POTERIES, VERRE ET REFLET

PLATEAU DE TRAVAIL COLLABORATIF

L’USINE DUBIED EN SUISSE, PATRIMOINE DU FUTUR

LES VILLES PRODUCTIVES, WAIT AND SEA

ÉQUIPEMENT CULTUREL À PARIS 19, MAISON DU CANAL

Agence Schemaa . 6 mois . 2018

Agence Schemaa . 6 mois . 2018

Agence Schemaa . 6 mois . 2018

Concours Europan 14 . 5 mois . 2017

Projet de Fin d’Études . 1 an . 2015

Du projet au détail architectural . 1 semestre . 2014

Concours Europan 12 . 1 semestre . 2014

Situation construite . 1 mois . 2013

LOGEMENT SOCIAL À PARIS 10, MAISONS SUR LE TOIT Initiation au projet architectural . 2 mois . 2012


divers EXPOSITION TEMPORAIRE, LE LOUVRE À L’HÔPITAL Scénographie et Arts vivants . 1 semaine . 2014

RÉFLEXION URBAINE, TERMINER L’AVENUE DE FRANCE ? Workshop européen . 1 semaine . 2014

INSTALLATION MULTIFONCTIONNELLE À LA DÉFENSE Workshop Forme publique 2011 . 1 semaine . 2014

366 . 366 . 226, UN CABANON EN BORD DE MER Esquisse projet . 12 heures . 2011




extension et restructuration d‘un pôle sportif Le projet ici présenté s’intéresse à deux sites distincts du Pôle Sportif de Noisy-le-Roi. Ce dernier, géré par le SIBANO - Syndicat Intercommunal de Bailly et Noisy-le-Roi -, se compose d’un gymnase, de 3 terrains de foot, d’une piste d’athlétisme, d’un terrain de base-ball, de courts de tennis, de salles dédiées à des activités diverses, et des installations associées, regroupant les vestiaires, le stockage, ou encore le club house. Mis à la disposition du club de football, certains bâtiments aujourd’hui vétustes ne répondent plus aux besoins et aux conditions pour la pratique de ce sport. Le SIBANO a donc lancé une opération de restructuration et d’extension de ces installations. La première partie concerne des locaux de vestiaires, d’accueil et de stockage (bâtiments A et B), situés à l’entrée du Pôle Sportif. La construction neuve (bâtiment C), qui viendra compléter les besoins du club en vestiaires, et qui offrira également une salle polyvalente, se situe au centre du Pôle, entre les terrains de football. La préservation de l’environnement, la pérennité des aménagements, et l’intégration du bâtiment dans le site, sont des données essentielles qui orientent le projet dès ses premières phases d’étude. Aussi, les espaces devront être facilement adaptables à d’éventuels changements ou créations d’activités.

agence schemaa



Stade Intercommunal Interventions projet Entrée Départementale Voie de desserte

informations Programme Lieu MOA Coût HT Surface Mission Partenaires Calendrier Démarche HQE

Pôle sportif Stade Intercommunal - Noisy-le-Roi, 78 SIBANO 1 170 000 € 315 m² construction neuve 225 m² restructuration Mission de base + OPC MOTEEC (éco) WOR (fluides + HQE) I + A Laboratoire des Structures (structure) Livraison 2019 RT 2012 + cibles HQE

PROGRAMME 222

RESTRUCTURATION - EXTENSION : Bâtiments A et B

140

Espaces d’accueil et administratifs Accueil, club-house Buvette, cuisine Réserve alimentaire Stockage boutique club Sanitaires hommes Sanitaires femmes Buanderie Bureau administratif Salle de réunion

82

Espaces sportifs annexes Vestiaires joueurs Sanitaires hommes Sanitaires femmes Local de stockage collège

312

CONSTRUCTION NEUVE : Bâtiment C

110

Espaces sportifs Salle polyvalente Locaux de stockage

202

Espaces sportifs annexes Vestiaires joueurs Vestiaires arbitres Bloc sanitaires hommes Bloc sanitaires femmes Infirmerie Local de stockage foot


bâtiment c

UN TERRAIN EN RELIEF

et en angle, sur lequel doit s’implanter le programme.

au centre des Équipements

Le projet sert plusieurs terrains du Pôle Sportif, situés à des altimétries variées. TERRAIN D’HONNEUR FOOTBALL

PISTE D’ATHLÉTISME TERRAIN FOOTBALL 2

une galerie extÉrieure

L’ensemble des circulations extérieures créées pour desservir les terrains se rassemblent sous une galerie extérieure couverte, qui s’enroule autour du projet.


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Salle polyvalente Rangement Circulation Infirmerie Vestiaires joueurs Sanitaires Vestiaires arbitres Stockage

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plan niveau haut bâtiment c

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plan niveau bas bâtiment c 01 02 03 04

Vestiaires joueurs Vestiaires arbitres Local ménage Chaufferie

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134.70

abords

galerie

stockage

vestiaires arbitres

sanitaires

circulation

coupe sur les vestiaires bâtiment c infirmerie, stockage et galerie

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Voile béton brut Faux-plafond Fibralith Planche en bois et équerre en acier galvanisé Bardage métallique Eclectic de chez Arval Poteau galerie béton coulé en place Peinture Joint creux 50mm Porte en acier thermolaqué Main courante à profil plat en acier galvanisé, épaisseur 15mm

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abords

galerie

rangement

coupe sur la salle polyvalente bâtiment c vestiaires et galerie

salle polyvalente

vestiaires joueurs


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vestiaires joueurs

135.53

vestiaires joueurs

douches

infirmerie

galerie

abords

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131.34

vide de construction

galerie

abords


ÉlÉvation est bâtiment c vue sur les vestiaires et la galerie

ÉlÉvation sud bâtiment c vue sur les vestiaires, l‘infirmerie et le stockage


volumÉtries extÉrieures bâtiment c vue sur les facades nord, est et sud


HALTE-garderie de 40 berceaux sur le campus de jussieu Le projet concerne la réalisation d’une structure multi-accueil de 40 berceaux au sein du Campus de Jussieu à Paris. Actuellement installée dans des locaux annexes, la halte-garderie du Campus va bénéficier d’une restructuration, en s’intégrant à la zone Esclangon, située face au Jardin des Plantes. Sur le niveau du rez-de-chaussée, elle prendra la place de l’imprimerie, du local courrier et de bureaux, et s’ouvrira sur un parvis côté campus, et sur un espace végétal, du côté de la rue Cuvier. L’intégration d’un tel programme présente de multiples enjeux, tant au niveau fonctionnel, technique, pratique, mais aussi de la sécurité, du confort (acoustique, thermique, ensoleillement...) et du « bien être » de ses occupants. Cela concerne notamment leur cohabitation avec les autres utilisateurs du bâtiment (étudiants...). L’une des principales contraintes à laquelle se confronte le projet est celle de l’espace existant. Si elle doit pouvoir fonctionner indépendamment, chaque zone bénéficie d’un lien, même visuel, d’une proximité, d’une ouverture, et/ou d’un accès sur un autre espace. Les exigences et critères du programme organisent ainsi le projet en plaçant les salles d’activité et les locaux associés du côté du « jardin », et l’espace du personnel du côté du parvis. Un hall d’accueil et une circulation en couloir se créent au centre pour desservir l’ensemble des espaces.

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Campus de Jussieu Bâtiment Esclangon Accès Métro Quais

informations Programme Lieu MOA Coût HT Surface Mission Partenaires Calendrier

Halte-Garderie de 40 berceaux Campus de Jussieu - Paris 5, 75 EPAURIF - Sorbonne Université 800 000 € 515 m² Mission de base MOTEEC (éco) WOR (fluides + HQE) I + A Laboratoire des Structures (structure) Livraison 2019

... Pour apporter de la lumière et créer des repères dans l’espace, des châssis vitrés de toute hauteur ponctuent la circulation centrale et marquent l’entrée des salles d’activité et de motricité. Au sol, et en accord avec l’esprit du Campus de Jussieu, un travail de colorimétrie accompagne l’utilisateur depuis le hall d’accueil jusqu’aux espaces réservés aux enfants, en incluant les dortoirs. Les différentes couleurs, utilisées comme dans un dégradé, se poursuivent, ponctuellement, du sol vers les murs et jusqu’aux faux plafonds. Ces derniers, en oblique, créent des hauteurs variées et dessinent des espaces au sein des salles d’activité et des dortoirs. À l’extérieur, le jardin éducatif conclue les jeux de couleurs au sol. Un espace végétal tampon et le doublage de la clôture existante complètent l’aménagement du terrain.


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RESPECTER UN PROGRAMME

en créant des espaces à la fois indépendants et communiquant avec les autres.

IDENTIFIER LES ESPACES

par la volumétrie, le travail des faux plafonds et les différences de hauteurs.

Mais aussi grâce à la couleur : au sol, au mur et au plafond, elle divise un espace et lui donne plusieurs fonctions, en plus de les identifier de façon simple et ludique. ESPACE DE CHANGE


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plan du rez-de-jardin ET COLORIMÉTRIE 01 02 03 04 05 06 07 08

Salle d’activité petits Salle de motricité Salle d’activité moyens Salle d’activité grands Dortoir Change Hall d’accueil Bureau responsable

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Bureau de passage Office Biberonnerie Salle de détente Buanderie Rangement Jardin éducatif Accès niveau - 1

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volumÉtries intÉrieures vue sur les salles d‘activitÉ ainsi que la circulation centrale


04 01 07

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05 terrain naturel

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rue Cuvier

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jardin éducatif

salle d’activité moyens

change moyens

coupe sur la salle d‘activitÉ des moyens vue sur le change

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Doublage en tole perforée de la clôture existante Espace planté tampon Sol souple extérieur Faux-plafond acoustique Allèges et impostes, panneaux bois peints perforées Sol coulé en caoutchouc Porte pleine en bois avec oculus Peinture sur cloison Casiers de vestiaires sur mesure en bois ou Valchromat Abris poussettes, acier thermolaqué Brise-vue métal perforé, acier thermolaqué 11 09

10

parvis

rampe parking

coupe sur la salle d‘activitÉ des moyens vue sur le rangement

abris poussettes

hall d’accueil


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circulation

hall d’accueil

abris poussettes

rampe parking

parvis

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circulation accès rangement

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salle d’activité moyens

jardin éducatif

terrain naturel

rue Cuvier


ESPACE CODIR PLATEAU DE TRAVAIL COLLABORATIF Le projet est un espace dédié au travail collaboratif, au sein des bureaux existants du Centre Financier de Rennes. Sur un seul niveau, et une surface d’environ 325 m², il propose une nouvelle organisation en réponse à une nouvelle méthode de travail. Si certains espaces comme la salle de réunion, le coin cuisine ou la reprographie, conservent leurs « aspects » et utilisations, d’autres se présentent comme plus flexibles, évolutifs, et ouverts, en se reconfigurant à la liberté et au choix des utilisateurs. L’ « espace Codir » est le lieu dynamique et central du plateau : boxes individuels, salles de training, rangements mobiles et espaces de détente s‘organisent autour de cette surface dégagée. Le plateau de travail collaboratif se partage ainsi entre des espaces tantôt cloisonnés, intimes, permettant de garder une certaine individualité, et des espaces ouverts et partagés, encourageant la socialisation, le brassage et les rencontres de manière interactive. L’ambiance intérieure est dans l’esprit naturel, avec des revêtements en claustra de bois et des touches végétales, sous formes de bacs empilables et d’étagères. Des baies vitrées permettent aux espaces cloisonnés de garder un lien visuel avec le reste du plateau. Le mobilier est ludique, mobile, parfois sorti de son contexte (idée du hamac, de la balançoire...) comme dans les espaces de détente et les lieux de rencontres spontanées.

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Centre Financier Espace CODIR Mail Quai de la Prévalaye

informations Programme Lieu MOA Coût HT Surface Calendrier

Plateau de Travail Collaboratif Centre Financier de Rennes, 35 La Banque Postale 203 000 € 325 m² Études en cours

TRAVAIL COLLABORATIF ? « La notion de travail collaboratif désigne un travail qui n'est plus fondé sur l'organisation hiérarchisée traditionnelle, et plus spécifiquement un mode de travail (éventuellement intégré dans un modèle économique de production) où collaborent de nombreuses personnes grâce aux technologies de l'information et de la communication, notamment les plateformes internet. [...] Le travail collaboratif se fait en collaboration du début à la fin sans division fixe des tâches. [...] Le travail collaboratif, comme le travail collectif (dont il est une des variantes) n'est pas nécessairement synonyme d'efficacité, d'efficience, ni de rapidité. Son résultat dépend de la motivation de ses acteurs à collaborer, du nombre de ces acteurs, du temps qu'ils peuvent consacrer à ce travail et de leurs compétences. Il présente l'intérêt majeur d'associer les capacités de création et de potentiellement obtenir ce qu'il y a de mieux avec les ressources disponibles dans un groupe, si les éléments de ce groupe sont motivés. »


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coin COWORKING

qui bénéficie d’un emplacement central, en lien visuel avec tous les autres espaces.

espace de rencontre

séparé de la cuisine par un mur végétal, réalisé sous forme d’étagères et de bacs.

espace codir

entouré d’autres bureaux, fermés, séparés de claustras, vitrés...


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plan de l‘espace codir 01 02 03 04 05 06 07 08

Espace « Codir » Espace coworking Bureaux 3-4 personnes Salle de réunion Salles de training Caissons de rangement mobiles Boxes 2 personnes Salle détente/brainstorming

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Reprographie Cuisine Espace rencontre Bureau individuel accueil


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reprographie

cuisine

mur espace végétal rencontre

ÉlÉvation intÉrieure 01 vue sur les espaces dÉtente depuis la circulation

circulation

salle de réunion

ÉlÉvation intÉrieure 02 vue sur l‘espace rÉunion depuis la circulation

salle de training

ÉlÉvation intÉrieure 03 vue sur l‘espace codir depuis la circulation

caissons de rangement mobiles

espace « Codir »

mur claustra bois


bureau accueil

espace détente

mur claustra salles de training bois

boxes 2 personnes

mur végétal

rangement

salle détente/ brainstorming


les villes productives, wait and sea Et si en 2030, Karlskrona - ville historique construite ex nihilo au XVIIe siècle sur une île devenue presqu’île avec le temps - se réinventait pour faire face à la montée du niveau de la mer ? Plutôt que de se battre contre elle, la ville accompagnerait ce changement, en définissant notamment des zones tampons, submersibles, entre terre et mer, et en redessinant ses quais ; parking, base navale ou terrain vague seraient alors transformés pour jumeler productivité et urbanité. À l’entrée de la ville historique, Hattholmen est un territoire pris sur la mer, vulnérable face à la montée des eaux. Et si au lieu de construire sur ce site, Karlskrona inversait la problématique, en le définissant comme une limite poreuse ? Pensés pour être inondables, un parc et sa réserve ornithologique évolueraient en fonction des saisons. Plus haut, les quais abriteraient une marina avec stockage, rénovation et construction de bateaux, mais également un site de production de maisons flottantes : cette économie durable serait développée à l’échelle du Blekinge. Derrière ce quai se développera tout un nouveau quartier, ses rues seront le lien avec le Karlskrona historique tandis que les îlots, plus secrets, renfermeraient places, rues intérieures, parcours cyclable, potagers… Les quais, lieux de vie du quartier, seraient supports de nouveaux logements sur l’eau. Dans la marina, des maisons flottantes viendraient dialoguer avec les trimarans. Les quais de Karlskrona ne seront plus frontières mais ouvreront des relations entre un quartier déjà existant et un autre flottant, à construire. concours europan 14



ville adaptable, submersible, et productive La ville de Karlskrona a préservé sa qualité architecturale grâce à son insularité. Elle se démarque dans un paysage marqué par de grands espaces verts. L’intégration du projet dans l’environnement naturel est fondamentale. Selon le GIEC - Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat -, la montée du niveau de la mer pourrait atteindre 1 mètre d’ici 2100. Le projet se dessine sur plusieurs temporalités, en fonction des contraintes existantes de la ville, de ses habitants, et la montée du niveau de la mer. Le site est traversé par deux axes majeurs : la route principale aujourd’hui une autoroute - et la voie ferrée, en limite ouest du site. Ces deux axes assurent une continuité entre le centre historique et le nord de la ville, où plusieurs polarités se développent : université, stations de gare, hôpital, base navale...

b u

Espaces verts Axe historique Zones inondables Gares Base navale Blekinge Institute of Technology

en haut, un socle productif en bas, un parc Le socle, limite de la ville construite, est une promenade sur la marina et vers le parc. Il est aussi un espace de production connecté et associé à la marina. En s’élevant ponctuellement, le socle accueille le chantier naval ; maintenance, entretien, réparation, garage, et autres pôles d’activités viennent s’intégrer à une grille productive, posée sur le socle, et font de ce dernier un élément moteur, évolutif et flexible. Le parc accompagne la montée du niveau de la mer, de façon temporaire ou permanente. Spécialement conçues et dessinées pour être évolutives et adaptables, les « forêts » et clairières peuvent accueillir les sports, les festivals, les aires de jeux pour enfants, les activités nautiques...

AXONOMÉTRIE 29 000 15 500 9 500 4 000

PRODUCTION Construction de maisons flottantes Construction de bateaux Maintenance et réparation des bateaux

8 100 4 200 1 500 2 400

ANIMATION Espaces d’exposition et conférences Restaurants et commerces Showrooms

131 800 7 800 85 000 30 500 8 500

LOGEMENT Logements étudiants Logements collectifs Logements intermédiaires Maisons flottantes

52 000

PARC

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Logements collectifs Maintenance et réparation des bateaux

Espaces d’exposition et commerces

Construction de maisons flottantes

Activités nautiques

Maisons flottantes

Construction de bateaux


parc et passerelle

construction de bateaux

coupe sur le socle productif et la construction de bateaux tournÉe vers le parc et la mer, cette partie du socle communique avec la rive d‘en face grâce À une passerelle surÉlevÉe.

mer

pontons et tracks

coupe sur le socle productif et les garages À bateaux jetÉe, tracks, quais, et route À l‘arriÈre, permettent le fonctionnement du pôle bateaux.

garages à bateaux

stationnement et manoeuvre


route

stationnement et manoeuvre

abords

route

Bryggareberget

logements collectifs

abords

Bryggareberget


logements collectifs

trottoir

route

trottoir

coupe sur le socle productif Logements collectifs, commerces, restaurants, structures temporaires et/ou Évolutives, et plus gÉnÉralement grands pôles de production, tels que la construction de maisons flottantes, se partagent le socle qui dÉfinit un nouveau front de mer.

jardins

logements collectifs

jardins

logements collectifs

place et jardins

coupe en coeur d‘ilot jeux de glissements et dispositions en quinconce offrent À chaque bâtiment son espace vert, encourageant ainsi la vie et les Échanges au sein de l’ilot.

passerelle

coupe sur la voie ferrÉe logements intermÉdiaires et jardins se tournent vers la voie ferrÉe, qui n‘agit plus comme une limite ou une frontiÈre.

route

voie ferrée

trottoir passerelle

route

place et jardins


socle productif

parc

trottoir route trottoir logements collectifs

logements intermĂŠdiaires

place et jardins

trottoir

route

trottoir

logements collectifs

place et jardins




plan masse PÔLES PRODUCTIFS ET PÔLES D’ANIMATIONS 01 Construction de maisons flottantes 02 Construction de bateaux 03 Maintenance et réparation des bateaux 04 Espaces d’exposition et commerces 05 Grille productive 06 Espaces productifs 07 Restaurants 08 Commerces 09 Marché aux poissons 10 Restaurant universitaire 11 École LOGEMENTS 12 Logements collectifs 13 Logements intermédiaires 14 Logements étudiants 15 Hôtel 16 Maisons flottantes MARINA 17 18 19 20 21 22

Garage à bateaux Services Capitainerie Station-service La jetée Pontons et tracks

PARC 23 24 25 26 27 28 29 30

Gradins Passerelle Activités nautiques Maison étudiante La plage Clairière des évènements Clairière des sports Clairière des enfants

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TRANSPORTS 31 Gare 32 Entrée de parking 33 Garages à vélos

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pendant ce temps-lÀ, en 2030 Papa, quand est-ce qu’on arrive ? Attends mon fils. La colline que tu vois s’appelle Bryggareberget ; elle marque l’entrée du port, c’est le point culminant de Karlskrona. La ligne que tu devines au loin, c’est Remember Bridge. Lorsqu’il y a une crue, le parc disparaît, et seule l’ïle Hatt Hollmen avec son centre nautique reste intacte, la passerelle nous rappelle alors ce qu’il y a dessous. Un jour peut-être, l’eau ne redescendra pas. Il restera quoi, après ? Les docks. Il y a là outre la route et ses immeubles, un grand port de plaisance, avec capitainerie, shipchandlers, garages à bateaux, cales à dériveurs et mats d’aluminium à touche touche par centaines. Parfois, entre l’animation des terrasses et la curiosité des expositions, un écho d’outils et de fracas témoignent la construction d’une nouvelle ville. Si tu es patient, tu peux voir Remember Bridge s’ouvrir pour laisser passer une maison sortant du dock. A toute heure de la journée, au loin, les bateaux se mélangent en tanguant sur l’eau. Certains rejoignent la jetée de béton et se rangent plusieurs mètres au-dessus du niveau de la mer. Sur Blaportsgatan, les coques rutilantes et fraichement peintes s’échappent du grand bâtiment pour commencer l’aventure. Qu’y-a-t-il derrière ? Après Österleden, il y a les gens. Les gens qui se lèvent, qui travaillent, qui rentrent chez eux et qui remplissent les cafés. Il y a les gens qui se posent sur leur balcon matin et soir, qui défilent en roller le long de la voie ferrée et de Sunnavägen. Le long des tracks, une ligne d’échoppes sur un grand belvédère, où se mêlent badauds, touristes et commerçants. Le soir vient, les vélos défilent à vive allure le long des routes, la maison étudiante dans le parc s’illumine à la manière d’un phare. Les premières maisons flottantes prennent vie, et laissent apercevoir tout un futur.



un site sensible, la revanche Dans le contexte du Projet de fin d’études, le thème sélectionné par l’atelier exigeait le choix personnel d’un site dit sensible. Le mien s’est ainsi porté sur la Revanche, une colline située à Elancourt, dans les Yvelines. Sa situation, son caractère, son histoire, mais aussi le projet très contesté et polémique, prévu sur son territoire, m’ont laissé un fort impact. Les associations qui la défendent encouragent depuis plusieurs années une réponse plus légère, adaptée et respectueuse : c’est aussi ce qui m’a motivé pour l’étudier. Le projet de la Revanche réunit deux thématiques : celle de la valorisation d’un site particulier, initialement artificiel devenu naturel, et celle de la réalisation d’un projet architectural sur un relief. Elle interroge le rapport au sol et au paysage, ainsi que la fonctionnalité et l’accessibilité de l’édifice. Site artificiel devenu naturel, la colline de la Revanche est l’un des résultats de l’aventure des Villes Nouvelles. Point de repère et d’identité pour Elancourt, elle constitue un territoire d’exception à la frontière du coeur historique de sa commune et de son principal pôle d’emploi, sans pourtant avoir jamais été valorisée. Autrefois carrière, déchetterie, casse automobile et zone de décharge, la colline est née il y a 40 ans des remblais de construction de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines. L’impact désastreux de l’homme s’est laissé camoufler au fil du temps par une nature grandissante, transformant la Revanche en un site complexe, mais au potentiel majeur, à l’échelle de la commune et de l’agglomération. projet de fin d‘Études



De façon plus concrète, le programme propose une Maison de la Nature, un restaurant panoramique, ainsi que des espaces servants pour la pratique du vélo, de la randonnée, du parapente et du cerf-volant. Il s’implante sur le territoire en fonctionnant comme l’étape d’un parcours, et en s’accrochant à une trame de sentiers existants. Ces derniers sont traités sur l’ensemble de la colline : complétés, hiérarchisés, sécurisés, signalisés etc. ils constituent l’outil majeur pour la découverte du site et supportent les interventions ponctuelles, dans une volonté d’intégration au paysage et de respect de l’environnement existant. Le projet se définit sur une zone préalablement définie, ayant été déterminée grâce aux différents éléments d’analyse : il se construit au nord, et s’oriente ainsi vers la Clef de Saint Pierre, en étant principalement desservi par la rue Alain Colas, depuis les grands axes de circulation.

Jardins familiaux Entrées du site Chemins de balade Sommet Route d’accès

toit de l‘ile-de-france et situation privilÉgiÉe Grand espace naturel, la colline souffre depuis toujours d’un désintérêt quasi total. Etonnement, les rares projets la concernant sont colossaux : site olympique potentiel pour les épreuves de VTT des Jeux olympiques d’été de Paris 2012, ou encore très récemment le dôme de 22 000m² pour les amoureux du ski... La Revanche reste silencieuse, mais accueille de temps à autre des courses à pieds et de vélos. Adeptes du parapente et du cerf-volant, cyclistes, randonneurs et curieux constituent son public bien restreint. D’une altitude de 231 mètres, la colline est le point culminant de l’Ile-de-France, et constitue un espace vert majeur au sein de la commune, sa superficie globale dépassant la cinquantaine d’hectares. En tant que zone naturelle, la Revanche encourage une nouvelle approche pour son aménagement, l’enjeu étant de conserver et protéger son milieu, en s’y intégrant le plus possible, et en limitant son impact. La valorisation de la colline pose la question d’une éventuelle et nouvelle amorce de continuité entre les différents quartiers de la ville, mais également celle d’un nouveau rayonnement pour Elancourt. Plus encore, l’implantation des nombreux équipements, au nord et au sud du territoire, expose la colline de la Revanche comme point de rupture, et donc comme potentiel point d’articulation, par le biais d’infrastructure(s) publique(s). Elancourt s’inscrit dans l’agglomération de Saint Quentin en Yvelines, où les nombreux espaces naturels sont valorisés et utilisés comme véritables zones de respiration, de confort, et de loisirs. La colline de la Revanche en est l’exception. Bien desservie et à proximité immédiate d’infrastructures scolaires et sportives, le site en friche possède les avantages d’un nouveau pôle de loisirs. Le programme choisi est mixte, il réunit la culture, le sport et autres activités tournées vers la nature et la découverte d’un relief. D’une surface utile de 2 650m², il vise différents publics et les rapproche en agissant comme point de synergie.

Tel une histoire en 3 chapitres dans laquelle le paysage joue un rôle primordial, le projet se développe le long d’un chemin, et s’étire pour finalement éclater en 3 entités distinctes, dont les implantations varient. Promenade unique, il raconte l’ascension d’une colline, les sensations et les vues qu’elle offre, en accompagnant le visiteur depuis l’entrée, sur le plateau, jusqu’au sommet. Les trois espaces, distincts et autonomes, s’articulent le long du chemin, et sont visibles depuis plusieurs lieux de la commune et de l’agglomération. Les bâtiments se différencient par la forme architecturale, qui illustre le rapport de chacun avec le sol et le paysage : le premier est posé, le deuxième est creusé et le troisième est surélevé. Cependant, ils se réunissent dans l’utilisation commune des matériaux. Le béton, le bois, et le verre se mélangent pour caractériser le projet et lui donner une double signification : ce dernier s’inscrit au milieu de la végétation pour à la fois s’en détacher et s’y intégrer. Le chemin construit, basé sur un tracé existant, participe à l’écriture des différents chapitres du projet en traversant chaque bâtiment de façon particulière. Dans son parcours, il adopte également deux positions principales par rapport au niveau du sol, qui évoluent en fonction du terrain et de l’altitude. La communication entre chaque pôle du projet s’effectue par le chemin, mais elle peut se faire également à partir des autres qui lui sont connectés. Le chemin, à chaque rencontre avec un bâtiment, crée également un espace public et végétal particulier : des patios au centre du pôle n°1, une cour pour le pôle n°2, et un jardin sous le pôle n°3. Ainsi, les bâtiments ne proposent pas un sens unique : la promenade n’est pas obligatoirement de bas en haut, et inversement. Les flancs pentus de la colline ont une influence considérable sur le parcours et son aspect : il est en grande partie composé de marches, régulièrement interrompues de paliers, de lieux de repos et d’espaces de contemplation, auxquels participent les 3 entités du projet. Cette particularité pose immédiatement la question de l’accessibilité et de l’autonomie des bâtiments qui s’élèvent à mi altitude et haute altitude. Un funiculaire, parallèle au chemin, s’insère sur la colline et dessert les trois stations respectives des pôles. La réalisation du projet à trois altitudes différentes est une façon de s’approprier le caractère de la colline, à savoir voir et être vu. Chaque implantation se caractérise par son milieu et la ou les lectures du paysage qu’elle offre. Cette configuration permet, malgré une surface relativement faible, de faire rayonner le projet à différentes échelles, et d’affirmer l’identité du site de la Revanche. La colline invite à la découverte tout en accueillant son public le plus fidèle. A la manière d’un rond-point dans la commune, le projet est aussi un point de repère : il s’implante sur la colline - qui s’articule entre les différents quartiers - et fonde son identité. Les ronds-points d’Elancourt s’ornent de sculptures et établissent les communications entre les principaux secteurs : ils créent de véritables évènements. Le projet s’en inspire et fonctionne comme un objet fédérateur d’espaces publics, qui gardent une étendue limitée. En s’intégrant au paysage de la colline et en se greffant à ses chemins, le projet est l’étape de multiples itinéraires et promenades. Il est la première proposition d’équipement du territoire, et ne s’impose pas comme le dernier. Les chemins repères, établis après analyse, anticipent les futurs besoins de la commune et de l’agglomération, en constituant des zones d’implantation stratégiques et privilégiées.


01

02

03

230 mÈtres d’altitude : Élever

Le chemin passe sous le bâtiment.

190 mÈtres d’altitude : creuser

Le chemin passe au dessus du bâtiment.

170 mÈtres d’altitude : poser

Le chemin passe dans le bâtiment.


230 mÈtres d‘altitude : pôle 3 niveau r+1

190 mÈtres d‘altitude : pôle 2 niveau r+1

170 mÈtres d‘altitude : pôle 1 niveau r+1

01 02 03 04 05 06 07 08 09

Espace pédagogique Expositions Restaurant Locaux sportifs Jardins familiaux Parkings Serre pédagogique Funiculaire Chemin du projet


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parapente et loisirs

sommet

locaux sportifs

pôle n°3

colline

coupe sur le paysage vue des 3 pôles du projet et de leur insertion dans la colline.

01 10 09 03 11

08 07 le chemin : dÉtail constructif 1 dans la colline, le chemin est partiellement enterrÉ; ses hauteurs varient selon l‘emplacement.

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

Garde corps inox adulte Spot inox Poutre longitudinale chêne Évacuation eaux pluviales Dalle béton Vis acier inoxydable Poutre transversale chêne Appui acier inoxydable Platelage chêne Garde corps inox enfant Mur béton

05

06

02 04

pôle n°2


colline

pôle n°1

chemin

serre pédagogique

jardins familiaux - chemin

03

01

04 le chemin : dÉtail constructif 2 sur le plateau, le chemin est lÉgÈrement surÉlevÉ par rapport au sol.

01 02 03 04 05 06 07 08

Platelage chêne Spot inox Vis acier inoxydable Poteau béton Poutre transversale chêne Poutre longitudinale chêne Équerre acier inoxydable Poutre latérale chêne

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parking - chemin


230 mÈtres d‘altitude : pôle 3 restaurant panoramique, espaces parapente et vÉlo, vestiai res

190 mÈtres d‘altitude : pôle 2 expositions permanente et temporaire, espaces dÉcouverte

170 mÈtres d‘altitude : pôle 1 espaces pÉdagogiques, vÉlo et randonnÉe, vestiaires



03

04

06 01

coupe dÉtail pôle 1 les ateliers pÉdagogiques offrent plusieurs points de vue sur la nature environnante. ils possÈdent plusieurs accÈs, dont un indÉpendant depuis l‘extÉrieur.

01 02 03 04 05 06 07 08

Platelage bois Béton ciré Dalle alvéolée Chéneau inox Évacuation des eaux pluviales Paroi vitrée Garde corps verre Marche et contre marche bois

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02

coupe dÉtail pôle 2 le chemin passe au-dessus des espaces d‘exposition et crÉe une grande terrasse sur le toit du pôle. les ouvertures zÉnithales permettent des jeux de lumiÈre.

04 03 06 07 02 08

01

coupe dÉtail pôle 3 le restaurant panoramique survole le chemin, qui monte en direction du sommet de la colline. les diffÉrents niveaux et paliers successifs crÉent des effets de perspective.


un musÉe À sars-poteries, verre et reflet Dans un paysage de bocages à Sars Poteries, le Musée Départemental du Verre nait du concept associant le verre au reflet. Il s’explique par deux interprétations, qui vont de pair : le verre constitue le symbole de Sars Poteries, qui s’est développée autour de l’artisanat et aujourd’hui autour de la production contemporaine : il reflète l’identité de la commune. Aussi, le reflet est une caractéristique du verre. Le projet vise ainsi à exprimer l’alternance du visible et de l’invisible. Entre le coeur historique et la route départementale, le projet s’implante au sud de l’Atelier du Verre, comme élément de liaison entre un système linéaire et un système concentrique. A l’aide de rampes, le bâtiment se pose sur le terrain naturel, légèrement incliné, et organise son programme en plaçant la logistique et l’administration sur 2 niveaux. Sa double peau en verre met les différents espaces du musée dans une relation quasi permanente avec le paysage avesnois. Le musée prend la forme d’une boite en verre, traduite par une double peau d’1m, qui sert au reflet, tout en ayant une utilité thermique. Le confort visuel et la fonctionnalité (salle d’exposition) sont assurés par l’intégration de sunscreen et de store vénitien dans la double peau. Cette dernière utilise un système de VEA à fixations ponctuelles ainsi que des raidisseurs aluminium et verre. A l’extérieur, des graviers retiennent l’eau pour faciliter la descente des eaux pluviales.

du projet au dÉtail architectural



01

Site projet Accès au site Atelier du verre Centre ville historique Départementale

02 ce qui est visible n‘est que le reflet de ce qui est invisible. Rabbi Abba Le projet porte une attention particulière sur l’organisation de son programme dans l’espace. Le musée se divise en 4 sections : les espaces publics, correspondant à la zone d’accueil, d’une superficie de 210m² - les espaces semi-publics, comprenant les expositions, de 1 140m², et les espaces semi-privés et privés, pour l’administration, les réserves et salles techniques, respectivement de 780m² et de 270m². Une trame carrée de 7,5 m, à la fois structurelle et organisationnelle, permet la création d’espaces simples et de volumes purs. Un parcours en boucle s’organise autour des blocs techniques et du patio. Il lie exposition permanente et exposition temporaire en traversant jardin des sculptures et salle coup de coeur, en débutant et terminant au même espace d’accueil. L’ensemble des espaces techniques est regroupé du côté de l’Atelier du Verre, avec aire de livraison, et espace de circulation pour se rendre aux expositions. Le projet du Musée du Verre s’intéresse également à la scénographie de l’exposition permanente, caractérisée par 12 thèmes et sections. L’espace est structuré par des allées - dessinées par le positionnement du mobilier - qui se prolongent jusqu’aux parois vitrées, et qui déterminent les différentes séquences. Au bout de ces axes, des oeuvres majeures sont placées sur des socles bas et, par cette distinction, sont magnifiées au sein de l’exposition. Cette dernière se tourne vers le paysage avesnois, en incluant des vues nombreuses sur l’extérieur, grâce à une salle presque entièrement vitrée. Le mobilier s’adapte aux différentes oeuvres exposées en variant ses hauteurs par exemple, ou en incluant des parties vitrées pour la Galerie Technique, dans l’esprit d’un cabinet de curiosités. Plusieurs parois structurent l’ensemble de l’exposition en marquant les différentes séquences, et en fonctionnant également comme signalétique. Dans une idée d’unité et de continuité, ces parois se détachent légèrement du sol et du plafond. Les principaux matériaux utilisés sont le MDF (finitions laqué blanc/gris) et l’acier zingué.


une double peau

qui encourage l’insertion des oeuvres dans un paysage caractéristique et identitaire.

une organisation

et un parcours en boucle, basés sur une trame structurelle de 7,5 mètres.

Exposition permanente 670m² Exposition temporaire 200m² Ateliers pédagogiques 140m² Salle multifonctionnelle 130m² Espaces d’accueil Réserves et technique


atelier du verre

jardins du musée

aire de livraison

facade longitudinale vue du musÉe depuis le chemin menant au centre-ville historique.

coupe longitudinale la dÉclivitÉ du terrain permet une organisation de la partie technique sur deux niveaux.

coupe transversale les diffÉrents espaces d‘expositions s’ouvrent vers le paysage avesnois.

réserve et technique

exposition temporaire

salle multifonction


accueil

ateliers pĂŠdagogiques

exposition permanente

jardins du musĂŠe

route


plan du rez-de-chaussÉe le parcours musÉographique dÉbute dÈs l‘espace d’entrÉe avec la salle coup de coeur, qui s‘ouvre vers le jardin des sculptures.

01 02 03 04 05 06 07

Exposition permanente Exposition temporaire Jardin des sculptures Salle coup de coeur Salle multifonctionnelle Atelier pédagogique Technique et réserve


07

02

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01


jardins du musée

double peau

COUPE TRANSVERSALE SCÉNOGRAPHIE DE L‘EXPOSITION PERMANENTE, sur un systÈme en plateau.

contemporain

paroi


galerie technique

fonds anciens

contemporain double peau

jardins du musĂŠe

chemin


11 12

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plan de l‘exposition permanente la scÉnographie est caractÉrisÉe par un parcours libre.

01 02 03 04 05 06

Louis Mériaux Les bousillés Écritures signes graphiques Audiovisuel Construction Couleur matière décor

07 08 09 10 11 12

10

Illusion fiction Expression figurative Nature imagination Sculpture abstraction Temps et mémoire Galerie technique


mobilier d‘exposition diffÉrents profils pour une grande variÉtÉ de thÈmes et d’oeuvres.



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08 09 10 11

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dÉtail constructif coupe zoom sur la double peau.

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

Capotage aluminium Vitrage Épine en aluminium Raidisseur en verre Joint mastic silicone Graviers Sol béton ciré Bac acier Poutre IPE Faux plafond Sunscreen Étanchéité Isolation Store vénitien Poteau

06


l‘usine dubied en suisse, patrimoine du futur Longer les 600 mètres des anciens bâtiments Dubied, qui bordent l’Areuse, ne se réalise pas aujourd’hui sans un arrière-gout d’amertume. Amertume, pour cette question lancinante : était-ce évitable ? Ancien poumon économique du Val de Travers, en Suisse, le site s’est construit au fil du développement de l’entreprise : du premier bâtiment accueillant des artisans jusqu’au complexe industriel, producteur de masse de machines à tricoter. Située à 740mètres d’altitude, à Couvet dans le canton de Neuchâtel, l’usine Dubied a fortement participé au développement de l’ensemble de la ville pendant plus d’un siècle. Par sa valeur patrimoniale et son identité forte, elle constitue le symbole de la ville. Aujourd’hui, cette dernière a pour ambition la reprise du patrimoine bâti industriel ainsi que l’aménagement qualitatif du territoire. Dans un contexte entre héritage du passé et ambitions du futur, le site de l’Usine Dubied est l’objet de nombreuses interrogations. Le projet urbain ici présenté s’est orienté vers la problématique suivante : la présence de l’usine n’est-elle pas un obstacle au développement du site ?

concours europan 2012



L’Areuse Voie ferrée Pôle économique Départementale Habitations

rÉintÉgrer l‘usine dubied au coeur de la ville de couvet En réponse aux différents enjeux et problématiques, le projet vise à réintégrer l’usine Dubied au coeur de la ville de Couvet ; il repose sur trois principes fondateurs. Premièrement, la création de deux places, s’organisant à l’entrée et en fin de site. Ces espaces fonctionnent comme des éléments de transition, de rencontre et de liaison, entre les différentes entités qui constituent l’usine et l’environnement bâti. Les places sont connectées entre elles via une promenade le long de l’Areuse, évoluant selon les contraintes et les besoins. La rivière, de la même manière que la voie ferrée, caractérise de manière forte et évidente l’identité du site Dubied. Ces deux axes historiques, le long desquels se développe l’usine, permettent l’implantation d’un système de voierie, desservant la ville au pôle de développement récent situé à l’est, appelé La Léchère. Ainsi, l’espace végétal le long de l’Areuse est complété par une voie routière le long de la voie ferrée. Cette dernière voit la construction de deux nouvelles gares, se connectant aux places, et desservant de manière égale et plus adaptée, un site très linéaire. Enfin, le programme mixte se compose d’autant d’équipements que de logements, en faisant appel à la réhabilitation et la construction de bâtiments neufs, en particulier en fin de site, en lien étroit avec la place et la nouvelle gare. Les bâtiments conservés pour leur patrimoine, ponctuent et organisent l’ensemble du site. Ils sont en mis en avant par les nouvelles constructions, moins denses, dont la structure favorise une mixité d’activités. Capable de répondre aux futurs besoins, l’usine Dubied conserve et enrichit son patrimoine, elle est un morceau de ville à part entière.

patrimoine du futur L’usine Dubied est intégrée au thème du Patrimoine du futur, pour le témoignage qu’elle fournit sur l’histoire industrielle. Le patrimoine, du latin pater (le père) est le signe de l’héritage. De plus, il apparaît que le patrimoine est d’avantage un ensemble qu’un bien propre. C’est ce qui est transmis à une personne, une collectivité, par les générations précédentes et qui constitue une transmission. Le futur est ce qui est à venir, ce qui fait l’objet de projection et donc de projets. Le projet urbain vise alors à atteindre des buts utiles dans le présent, mais aussi à dessiner au plus juste ce que pourraient être ceux de l’avenir. Le patrimoine du futur répond à l’idée que le passé en tant que témoin doit servir les ambitions futures.


création de logements collectifs, commerces et d’une nouvelle gare 9 620 m²

rénovation de la halle de marché 5 525 m²

réhabilitation des ateliers et des granges en ateliers de fabrication locale 4 650 m²

création de logements avec garages à partir de la structure existante 9 945 m²

conservation du CNIP 7 505 m²

rénovation des halles en parking semi-couvert 1 495 m²

réhabilitation de la tour et des création barres EDCO en hôtel et archives d’une place 5 975 m²


plan masse 01 02 03 04 05 06 07 08 09

Hôtel et salle d’archives Logements intermédiaires Halle de marché Parking semi-couvert CNIP Ateliers d‘artisanat Logements collectifs Commerces Nouvelle gare


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01

04


campagne

berge

l’Areuse

berge

promenade

trottoir

logement

logements et ateliers rÉhabi litation des halles et conservation des sheds.

campagne

berge

marchÉ et promenade plantÉe rÉnovation de la halle de marchÉ et de la cheminÉe.

l’Areuse

berge

promenade

place du marché


jardin privatif

mail

halle de marchĂŠ

jardin privatif

logement

promenade

promenade

route

train

route

train

campagne

campagne


Équipement culturel À paris 19, maison du canal Le projet proposé est un équipement de loisirs participant à la redécouverte du Canal de l’Ourcq, de sa source à ses confluences avec la Seine. Son site est une portion du Quai de Jemmapes, comprise entre les rues Louis Blanc et le boulevard de la Villette, face au Canal Saint Martin. Sa situation privilégiée lui permet d’incarner une promenade urbaine jusqu’au coeur de Paris. D’une superficie égale à 3200m², il se caractérise par un quadrilatère de 20m sur 160m, sur les berges. Le rapport de l’édifice avec le paysage du bord du Canal participe de façon évidente à la définition de la forme du projet, et au choix des matériaux retenus pour sa réalisation. Aussi, le projet suit 3 grands principes : le premier est de traduire dans le plan et dans l’espace une avancée vers l’eau, ainsi qu’une promenade le long des berges. Le deuxième est de générer les différents espaces, intérieurs et extérieurs, par une trame structurelle. Enfin, le projet utilise le Canal Saint Martin comme un axe de référence, à partir et le long duquel il développe ses différents espaces. Il est également conçu pour communiquer avec les deux niveaux du site : le quai de Jemmapes, et les bords du Canal. Ce premier sujet de Licence 3 étant le support du TD de construction, l’étude de construction au regard de la démarche projectuelle a été engagée dès la première étape. La structure du projet se compose d’un voile béton et de poteaux ronds en acier, sur lesquels reposent des dalles alvéolaires. situation construite



01

Canal Saint-Martin Quai de Jemmapes La Rotonde Boulevard de la Villette Métro

une dÉcouverte au fil de l‘eau Le projet utilise principalement le bois lamellé - collé et l’acier. Le premier, sous forme de claire-voie ou bardage simple, donne une certaine souplesse au bâtiment et le rend plus chaleureux et accueillant, notamment par ses teintes claires. L’acier, qui définit une grande partie de la structure, est apparent ; il rappelle le caractère industriel et historique du Canal. Pour qu’il puisse communiquer avec le quai et les berges, le projet se répartit sur trois niveaux, mais concentre les espaces ouverts au public au niveau des berges. Les espaces techniques s’organisent selon une bande dessinée par la trame structurelle, qui s’appuie au mur des berges, pour laisser un maximum de lumière aux autres espaces. Le premier niveau, permettant l’entrée depuis le quai de Jemmapes, accueille principalement administration et technique. Pour amener le visiteur aux niveaux inférieurs, il utilise une coursive donnant vue sur les expositions, pour attirer l’oeil. Ces dernières, au deuxième niveau, profitent de grands volumes et hauteurs sous plafond, qui donnent l’impression de surplomber le Canal. Une salle de projection profite de la bande technique pour s’insérer dans le projet. Au dernier niveau, le long des berges, les espaces de loisirs et de restauration s’ouvrent sur le Canal grâce à de grandes baies vitrées. Les deux patios du projet rompent l’aspect linéaire du projet et permettent de créer des espaces de terrasses et de détente sur les berges, plus intimes. Enfin, l’utilisation de claire-voie en bois en façade permet jeux de lumière et accueil d’expositions variées. Il est aussi un moyen d’être en permanence en lien visuel avec le Canal.

02


une trame, un axe

Les espaces se dÊveloppent selon un axe parallèle au Canal et une trame structurelle.

une promenade

Le long du Canal, et sur plusieurs niveaux, de la ville vers les quais.


06

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01

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plan du niveau 0 restaurant, boutique et accueil du public, le long du canal.

01 02 03 04 05 06 07

Hall Boutique Consultation Exposition temporaire Restaurant Terrasse Borne vÊlib’


10,45 m

6,00 m

3,10 m

quai de Jemmapes

trottoir

coupe transversale un bâtiment sur trois niveaux, pour relier le quai et les berges.

accueil et consultation

coursive exposition

berges

canal Saint-Martin


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ENTREE

07 01

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plans des niveaux supÉrieurs administration, espaces d‘expositions, d’information et de projection.

01 02 03 04 05 06 07

Administration Accueil Exposition temporaire Exposition permanente Salle de projection Bornes internet Boxes individuels


facade ouest vue depuis le canal saint-martin.

berges

administration, consultation, boutique

terrasse

expositions et technique

restaurant

berges

facade est vue depuis le quai de jemmapes.

quai de Jemmapes

espace technique

patio

exposition

entrĂŠe

administration

quai de Jemmapes


LOGEMENT SOCIAL À PARIS 10, MAISONS SUR LE TOIT Le projet ici présenté s’intéresse à la question du logement collectif et de ses usages ; il se définit par un programme d’une quinzaine de logements sociaux sur un site à la géométrie particulière. En effet, à l’angle du Quai de Valmy et de la rue Jean Poulmarch, dans le 10ème arrondissement de Paris, le projet s’inscrit sur une parcelle étroite, qui profite d’une situation privilégiée face au Canal Saint-Martin. En pointe d’îlot, le bâtiment résulte d’un concept simple, visible en façade, qui est celui d’un volume divisé en trois parties. Le rez-de-chaussée, réservé aux commerces et aux parties communes, en référence aux immeubles parisiens, fait office de socle. Sur les 4 étages courants, 14 logements sociaux se répartissent en respectant la géométrie contraignante de la parcelle. En volumétrie comme en façade, ils s’insèrent dans le contexte urbain, tout en adoptant des particularités qui les définissent. Enfin, sur les toits, deux maisons pour artistes couronnent l’ensemble. Bénéficiant d’extérieurs délimités par des garde-corps, elles traversent ces derniers pour s’avancer vers le Canal Saint-Martin et renforcent la radicalité de cette proposition. Finalement, le projet se libère de la géométrie de la parcelle au fur et à mesure qu’il prend de la hauteur.

INITIATION AU PROJET ARCHITECTURAL



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Canal Saint Martin Rue de Lancry Hôpital Quai de Valmy

02 14 LOGEMENTS SOCIAUX, 2 penthou ses et des COMMERCES Concernant les logements sociaux, le nombre de typologies par étage s’alterne une fois sur deux. Au R+1 et R+3, un T1, deux T2 et un T3bis occupent à chaque fois la forme de la parcelle. Au R+2 et R+4, un T1, un T3bis et un T4 occupent l’étage. Le bout de l’angle, très étroit, est occupé par le même appartement (T3bis) sur tous les niveaux, et est ainsi traversant. C’est également le cas des T4. La construction et l’organisation intérieure des logements se fait à partir de parallèles et perpendiculaires au mur pignon. Pour les typologies en fond de parcelle, là où la profondeur est la plus importante, les pièces humides se rangent au centre de l’immeuble, afin d’offrir le plus de luminosité aux pièces de séjour et aux chambres. Chaque logement possède sa propre loggia, orientée différemment selon les cas. Les parties communes au rez-de-chaussée sont accessibles depuis la rue piétonne Jean Poulmarch. Chaque palier se superpose avec le précédent en s’ouvrant vers le Canal, et est desservi par un escalier et un ascenseur. Il se poursuit jusqu’au cinquième étage pour accéder aux deux maisons. Le traitement de la façade suit l’idée générale des trois parties : des poteaux derrière une façade vitrée au rez-de-chaussée, des fenêtres de tailles variées et des loggias aux étages courants, et des parties entièrement vitrées au nord et partiellement vitrées au sud pour les deux derniers étages correspondant aux penthouses. La création de deux maisons sur le toit du bâtiment rompt l’alignement de la façade avec celles de l’îlot, très dense et composé d’immeubles de 5 étages maximum. Le projet utilise principalement le béton, brut, ciré, ou enduit selon les espaces.

03


commerces / parties communes

Les commerces se tournent vers le Canal ; l’entrée des logements se fait depuis la rue piétonne.

logements sociaux

Les logements s’insèrent dans la géométrie contraignante de la parcelle.

maisons d’ARTISTES

Deux penthouses couronnent l’immeuble et terminent l’ilôt en lui offrant une identité particulière.


plan du quatriĂˆme Étage deux appartements traversants, et un studio.


facade sud vue depuis le canal saint-martin et le quai de valmy.

rue Jean Poulmarch

commerces et parties communes

axonomÉtrie du t4 appartement traversant, sÉjour orientÉ sud.

restaurant logements

immeuble d’ilôt


plan du cinquiÈme Étage niveau 0 des deux maisons et leurs extÉrieurs.


plan du sixiÈme Étage premier et dernier Étage des deux maisons, avec ouverture sur le canal.

axonomÉtrie d‘une maison


exposition temporaire, le louvre À l‘hôpital - Le musée du Louvre et l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris s’associent pour la première fois pour offrir, à ceux qui en sont empêchés, le plaisir de contempler des œuvres du Louvre. Grâce à ce partenariat [...], le musée va au-devant des patients pour leur permettre de transformer leur quotidien et d’oublier la maladie grâce à l’art. L’un des enjeux de cette association entre l’AP-HP et le Louvre est de faire du musée un lieu d’échanges et d’expression personnelle, afin d’éveiller un intérêt pour l’art et de développer des pratiques culturelles au-delà de l’hospitalisation. [...] La création d’une artothèque, constituée de reproductions, permet d’amener les œuvres au plus près des patients en les installant à la fois dans les lieux de vie des hôpitaux mais aussi dans les chambres. Différentes activités et moments de partage sont proposés autour de ces reproductions, afin de sensibiliser les participants et de les accompagner à la découverte de l’art. Le Louvre à l’hôpital, c’est également l’hôpital au Louvre. Des visites et ateliers au musée sont proposés aux patients, à leurs familles et aux personnels de l’hôpital. Dans le cadre de son projet d’artothèque itinérante, le Louvre sera présent pendant toute une année à l’hôpital Charles-Foix avec des reproductions d’oeuvres au sein même des chambres des patients, mais aussi dans les lieux de vie et dans le parc extérieur. Ce projet a inspiré un exercice dans le cadre du séminaire Architecture, scénographie et arts vivants. scÉnographie et arts vivants



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Cour végétale Avenue de la République Chapelle

02 superposition de 2 univers L’exercice en question choisit l’installation de 5 moulages dans les lieux publics extérieurs de l’hôpital Charles Foix, à Ivry-sur-Seine. Le projet s’inscrit dans une des cours de l’établissement, la Cour végétale, principalement caractérisée par des parterres dessinés, entourés de coursives. Afin d’illustrer la rencontre entre deux architectures et univers, le parti pris est le suivant : superposer le décor du Louvre à celui de l’hôpital. Celui du musée, symbolisé par un chemin en ligne droite et des encadrements de portes, fait écho à ses pièces en enfilade. L’installation temporaire se pose et recouvre ponctuellement les parterres et les chemins en graviers de la Cour végétale. L’addition de ces éléments définit des espaces laissant place à l’imagination, dans lesquels s’insèrent les reproductions des oeuvres. L’aspect minimaliste de la proposition encourage le dialogue entre acteurs et spectateurs, Le chemin de l’exposition devient un spectacle presque tout autant que les oeuvres elles-mêmes. Il crée la curiosité, il attire, et peut également s’observer depuis plusieurs endroits et à plusieurs distances. Les oeuvres sont disposées sur des socles en béton, gravés pour l’écriture des cartouches. Les montants de portes sont en chêne. Le chemin est en dalle de pierre reconstituée, imitation bois.

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Code de Hammurabi, roi de Babylone, Mésopotamie, 1792-1750 av. J-C. Le Dieu Amon protège Toutankhamon, Egypte, 1336-1327 av. J-C. Guerrier combattant dit Gladiateur Borghèse, Italie, vers 100 av. J-C. Aphrodite, dite Vénus de Milo, Grèce, vers 100 av. J-C. Diane, 1778

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l’hôpital

+ le louvre

=

l’exposition


axonomÉtrie les parterres de la cour dÉlimitent les espaces d‘exp osition, qui se dÉcouvrent selon plusieurs points de vue.

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04 03

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ÉlÉvation les 5 moulages sont rÉpartis dans 3 espaces sÉparÉs par les encadrements de portes.

porte

E1

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E1

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E2

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E3

porte


rÉflexion urbaine, terminer l‘AVENUE DE FRANCE ? - L’avenue de France est l’une des artères principales de la grande opération d’aménagement Paris Rive Gauche pilotée par la SEMAPA à Paris 13e. Créée ex nihilo par l’opération d’aménagement, l’avenue de France est bordée d’équipements culturels — bibliothèque François Mitterrand, multiplexe MK2 — et d’immeubles de bureaux et de logements dotés de rez-de-chaussée commerciaux. Le site est localisé dans une zone stratégique pour le développement à l’est de la ville de Paris, dans la ZAC Paris Rive-Gauche et le quartier Massena-Bruneseau. Il s’agit d’élaborer une réflexion urbaine et architecturale à l’échelle de la métropole parisienne, sur un point qui reste en suspens dans l’état actuel des études. La proposition résulte de la superposition de deux tracés urbains. Le premier, au niveau bas, s’inspire du tracé viaire de la ville d’Ivry ; le système définit un morceau de quartier qui s’élève sur trois niveaux. Le second, au niveau haut, reprend une grille du type quartier Masséna ; sous la forme de passerelles, elle s’applique sur les toits du quartier, qui constituent un parc. La combinaison des deux systèmes permet à l’ensemble d’être facilement relié au quartier qui l’entoure. La rencontre des deux villes est une manière de terminer l’avenue de France.

workshop EUROPÉEN SOUS LA DIRECTION DE JOAO LUIS CARRILHO DA GRACA



mobilier urbain À la dÉfense, INSTALLATION MULTIFONCTIONNELLE Le site public de la Défense représente un enjeu majeur en matière de définition, d’usage et d’aménagement. L’étendue de l’espace public de la Défense, la forte représentativité de l’activité travail, les flux importants, la présence historique de grands opérateurs privés, posent de nombreuses interrogations dans et pour cet espace. Enjeux entre public et privé, public et commercial, entre obligation de performance et nécessité de rupture de rythme, entre représentation économique et représentation intime, entre efficacité et confort, entre comportement fuyant et propreté, entre anonymat et besoin d‘appropriation, qui font de l’espace public de la Défense un terrain propice à la création et à l’innovation. Le workshop ici présenté s’appuie sur un appel à projet de l’établissement public de gestion du quartier d’affaire de la Défense Defacto, qui concerne la création et la mise en place de mobiliers urbains expérimentaux sur le site de la Défense. Ces derniers doivent répondre à une diversité d’enjeux. Enjeux entre public et privé, public et commercial, entre obligation de performance et nécessité de rupture de rythme, entre représentation économique et représentation intime, entre efficacité et confort, entre comportement fuyant et propreté, entre anonymat et besoin d‘appropriation, qui font de l’espace public de La Défense un terrain propice à la création et à l’innovation.

workshop forme publique 2011



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Parvis de la Défense La Grande Arche Esplanade Le CNIT

02 DIFFÉRENTS RYTHMES, diffÉrentes utilisations Le parvis de la Défense à Paris est un espace très fréquenté et caractéristique, où il est souvent très difficile de se repérer. L’implantation d’un nouveau mobilier urbain vise à redonner lisibilité et cohérence au site, mais aussi à attribuer une réelle fonction d’accueil des personnes. Le projet se veut et se doit d’être fonctionnel, didactique, simple, visible et repérable. S’inspirant de l’arche de la Défense et se déclinant en plusieurs objets urbains, tous associés par la couleur et le module du cube, il permet de redéfinir l’espace et d’offrir une identité propre au parvis de la Défense. Le mobilier urbain s’implante de manière plus ou moins aléatoire sur le site. Les assises - plots et tables peuvent se déplacer sans néanmoins être emportés (poids). Objets multifonctionnels ou non, ils sont tous issus d’un module et sont connectés par la couleur rouge et le volume ; ils sont ainsi facilement repérables. L’ensemble est constitué d’abris, d’assises haute et basse, de tables, de poubelles et de jardinières. Il permet les 5 principales fonctions : attendre/s’abriter, poser/se reposer, jeter/trier, déjeuner, et travailler/se cultiver. Le matériau principal est le polycarbonate. Facile d’entretien, résistant aux chocs et intempéries, recyclable et résistant, il répond aux demandes du mobilier urbain.

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VOLUME

Le volume s’inspire de la Grande Arche, et souligne l’identité et le caractère du site.

COULEUR

Le rouge est une couleur forte, vive, et chaude, repérable dans le milieu urbain.

MODULARITE

La forme de l’arche crée, par agrandissement ou addition, le mobilier urbain.


assises - plan, coupe et facade dimensions de 0.45 . 0.45 . 0.45 mÈtres et 0.55 . 0.55 . 0.55 mÈtres

table - plan, coupe et facade dimensions de 0.75 . 0.75 . 0.75 mÈtres

poubelle - plan, coupe et facade dimensions de 0.45 . 0.45 . 0.90 mÈtres

jardiniÈre - plan, coupe et facade dimensions de 0.55 . 0.55 . 0.55 mÈtres


abri - plan, coupe et facade dimensions de 3 . 3 . 3 mÈtres

jardinière

abri éclairé

mise en situation l‘ENSEMBLE DU MOBILIER URBAIN SUR LE PARVIS.

table et assises

abri éclairé

poubellejardinière

assises


366 . 366 . 226, un cabanon en bord de mer Le cabanon n’est pas une grande chose. Le Corbusier le construit à son propre usage à Cap Martin (Alpes Maritimes) perché sur les hauteurs d’une crique, avec vue sur la mer et Monaco, et cette série de chiffres est plus importante que l’objet qu’elle définit. Ce grand esprit, qui accorde une même attention aux projets modestes ou prestigieux, réalise ici la plus petite application du Modulor dont la règle s’applique sans faillir jusqu’au plan de Chandigarh. Le cabanon, lui, ne dit rien. Le Corbusier y habitait, voilà tout. Ses dimensions minuscules, qui serrent au plus près le corps de son illustre occupant, donnent des indications émouvantes sur la vie qu’il y menait. La taille du cabanon est proche de celle d’une malle où un choix d’effets personnels indispensables est rangé avec ingéniosité. Qu’on l’ouvre et la vie de son propriétaire est livrée sans pudeur. Dans le cabanon, un lit, un lavabo, un WC, une table, une chaise, etc. Le Corbusier y a vécu nu... Dominique Lyon Le projet est une initiation et réflexion sur le logement minimal. Il s’est réalisé sous la forme d’une esquisse de 12 heures au sein de l’atelier. Le site est un terrain orienté sud, planté de pins parasols et encadré par les rochers. Légèrement en pente, il s’accroche à un chemin de terre descendant vers une crique et la mer. Petite construction en bois, le cabanon tient dans une cellule carrée de 3,66 sur 3,66 mètres et de 2,26 m de hauteur. Conçu de façon ergonomique et fonctionnelle, il s’insère dans le paysage et profite de ses attraits. esquisse projet



01

Plages Voie ferrée Cap Martin Châteaux Gare de la ville

02 1 cabanon, 3 principes Entouré de pins parasols, le cabanon en bois s’élève légèrement au dessus des rochers et de la végétation basse. Un chemin en terre descend depuis la route vers les bords de mer en passant devant la porte du logement minimal. Ce dernier est équipé d’une petite cuisine, d’une salle d’eau, d’une penderie, d’un coin bureau, d’un coin nuit, et d’un espace libre pour se reposer, bronzer, et installer table et assises. Tout en se basant sur les dimensions de Le Corbusier, le projet se dessine à partir de 3 idées directrices. La première est celle d’une organisation intérieure fonctionnant grâce à un noyau technique. Cet espace de 1 mètre sur 2 est décaissé pour permettre la création d’une salle d’eau au niveau bas, une penderie au niveau du sol du cabanon, et un coin couchage au niveau haut. Une kitchenette lui est accolée pour plus de fonctionnalité et d’ergonomie. Le deuxième concept du projet est celui d’une vue sur la mer pour un lieu de vacances et de repos. La paroi sud du cabanon s’ouvre pour créer une terrasse, et offre une grande perspective sur le paysage depuis l’intérieur. Une partie du mur amovible se déplace vers le haut pour protéger du soleil. Enfin, le dernier concept profite du noyau technique en tant que promontoire pour l’espace nuit pour créer une ouverture zénithale et permettre une nuit sous les étoiles. Pouvant être occulté, il est aussi un moyen d’apporter de la lumière les jours de mauvais temps. Le logement minimal oriente ses deux espaces principaux sur des paysages distincts, à savoir, le ciel et la cime des arbres pour le coin nuit, et le Cap Martin et la mer pour le coin jour.

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NOYAU TECHNIQUE

Regroupant salle d’eau et espace cuisine, il est aussi un promontoire pour l’espace nuit.

OUVERTURE SUR LA MER

Une paroi amovible, pour profiter de la vue sur la mer depuis l’intérieur.

SOUS LES ETOILES

Une ouverture zénithale, pour dormir à la belle étoile.


07

05 06 04 01 08

03

02

1 m

plan du cabanon le noyau technique organise les diffÉrents espaces.

01 02 03 04 05 06 07 08

Espace jour Terrasse, partie amovible Échelle d’accès espace nuit Salle d’eau Penderie Coin bureau Ouverture sur espace boisé Kitchenette


garrigue

penderie

coin nuit

circulation

coupe transversale lorsque la paroi amovible crÉe une terrasse face À la mer.

terrasse

vers les bords de mer




06 85 63 77 81 peterclemence.pro@gmail.com 67 520 MARLENHEIM https://www.linkedin.com/in/clemencepeter/ https://www.pinterest.fr/clemmapeter/


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