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SOMMAIRE INTRODUCTION
p.3à6
MON STAGE
p . 7 à 24
ANALYSE DE L’AGENCE
p . 25 à 29
CONCLUSION
p . 30
ANNEXES
p . 31 à 45
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INTRODUCTION 1 . Mes objectifs et critères de stage J’ai décidé d’effectuer mon stage dans une agence d’architecture dans le but premier de renforcer mes choix d’avenir. J’ai pour cela réalisé un stage de cinq semaines dans l’atelier d’architecture Gautier-Guilloux, à Rennes. Hormis un désir fort de mener à bien mon stage dans ce domaine, mes critères de sélection n’étaient pas formels. J’avais cependant le souhait de joindre une petite structure pour ce premier stage afin de pouvoir m’intégrer socialement et professionnellement rapidement et ainsi, de profiter au maximum de cette expérience. L’atelier Gautier-Guilloux s’est alors révélé idéal, répondant à mes critères et m’exposant de nouveaux objectifs, déjà nombreux. En effet, l’atelier exerçant dans le secteur public, domaine que je n’avait pas envisagé, la volonté de combler ma méconnaissance dans ce domaine s’est avérée primordiale. Mon principal objectif était d’acquérir une première expérience professionnelle en découvrant le métier d’architecte à travers une petite structure, notamment afin d’appréhender la diversité des pratiques professionnelles d’un architecte. Il était également important pour moi d’assimiler des savoir-faire et des connaissances complémentaires à ceux acquis à LISAA, mais aussi de confronter mes connaissances théoriques à des expériences concrètes de conception et de réalisation. Je voulais en outre comprendre le fonctionnement d’une structure et apprivoiser les différents corps de métiers qui participent au bon déroulement d’un projet, ceci en me rendant notamment sur des chantiers. Un des objectifs de ce stage était également de gagner en autonomie, notamment en réalisant des missions confiées et en participant à des projets, le tout en exposant mes idées et ma sensibilité. Au niveau technique, je souhaitais particulièrement améliorer ma pratique des logiciels informatiques (Photoshop, Cinema 4D), mais également en découvrir de nouveaux, notamment Autocad.
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3 . Historique de l’agence Patrick Gautier est diplomé de l’école d’architecture de Bretagne en 1982. Il exerce en libéral, tout d’abord en association avec Charles Levrel et Pierre Guillet. Puis il devient co-fondateur de l’atelier d’architecture « Meta_ » en 2000. En 2006, il décide de créer son propre atelier. Jérôme Guilloux est diplômé lui aussi de l’école d’architecture de Bretagne en 2006. Stagiaire puis salarié dans l’atelier d’architecture Gautier. Il exerce aujourd’hui en libéral aux cotés de Patrick Gautier. Aujourd’hui, ils exercent au sein de l’atelier d’architecture Gautier-Guilloux auquel ils donnent un nouveau dynamisme grâce au travail avec de jeunes architectes et étudiants en architecture. Patrick Gautier partage son expérience, notamment en logements et équipements publics, qu’il mêle à l’audace d’un jeune architecte, Jérôme Guilloux.
4 . Secteurs d’activité Le secteur d’activité de l’atelier est largement orienté vers les marchés publics, à 95% et ne consacre que 5% de son travail au secteur privé. L’agence trouve principalement ses nouveaux collaborants à l’Ensab (école nationale supérieure d’architecture de Bretagne), dans un premier temps ils intègrent en général l’agence en tant que stagiaires, certains sont ensuite embauchés. Les partenaires de l’agence interviennent lors de la constitution du dossier d’appel d’offre, une équipe est alors formée par le maître d’œuvre. Cette équipe, pluridisciplinaire est adaptée aux besoins et aux caractéristiques du projet. L’atelier s’entoure alors en fonction des besoins, de bureaux d’études (structure, fluide, haute qualité environnementale...), d’économistes de la construction, de cuisinistes, de paysagistes, de scénographes, d’urbanistes... L’agence a pour habitude de collaborer avec les mêmes partenaires depuis des années et ne cherche pas à en trouver de nouveaux. Cependant, ils changent régulièrement d’entreprises afin de ne pas toujours collaborer avec les mêmes. Ils les sélectionnent sur des critères géographiques, en fonction de leurs compétences sur un projet donné, mais également en fonction de leurs affinités. L’agence est parfois amenée également à faire appel à un ou des architectes, le but étant d’associer leurs références sur de gros projets. Ils sont également sollicités pour ce type de collaboration. En effet, l’atelier travaillant régulièrement pour le Conseil Général d’Ille et Vilaine, il arrive qu’il soit contacté pour s’associer avec d’autres architectes cherchant généralement une équipe locale, aux bonnes références, pour être un architecte d’opération qui pourra être sur place. La répartition du travail se fait ensuite en fonction du projet, mais généralement, l’architecte mandataire s’occupe de la conception et l’architecte local lui de la réalisation, du suivi. L’agence ne connait pas ses concurrents pour un projet donné, ce sont les architectes qui répondent aux mêmes appels d’offres qu’eux. Leurs concurrents sont donc des architectes principalement de Bretagne ou du grand ouest, exerçants comme eux dans le secteurs d’activité public.
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5 . Principaux clients et marchés Exerçant dans le secteurs d’activité public, les principaux clients de l’agence sont des maîtres d’ouvrages publics. Notament des Communes (La Chappelle Launay, St Nazaire...), des mairies, des conseils généraux (d’Ille et Vilaine, Maine et Loire...), la Région Bretagne... L’atelier réalise à 95% des marchés publics. Ils sont largement orientés vers les bâtiments administatifs, institutionnels, vers les logements ainsi que les équipements liés à la petite enfance (écoles...). Ces marchés peuvent varier en fonction des appels d’offres auxquels l’agence répond. Cependant dans le secteur public, les architectes étant choisis en fonction de leurs références (aptitudes, connaissances de procédures, méthodes spécifiques), les domaines des marchés qui leurs sont confiés sont fatalement récurrents. Les marchés et donc les appels d’offres se renouvellent également en fonction des périodes annuelles (périodes électorales notament) et des époques (de manière cyclique). Après de nombreux projets d’écoles, l’agence note qu’aujourd’hui qu’elle répond à beaucoup d’appels d’offres de mairies, bibliothèques... De manière générale, les marchés suivent la demande et les besoins des communes. Environ 5% de leurs clients et de leurs marchés sont privés. Leurs clients viennent alors à eux, ce sont soit des connaissances, pour des habitations privées, ou encore des professionnels notamment pour des hôtels. L’agence ne cherche pas à orienter son travail dans ce domaine et ne le fait que dans des circonstances précises et inhabituelles.
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MON STAGE 1 . Mon rôle et mes principales responsabilités au sein de l’agence Durant ce stage de 5 semaines en entreprise, de nombreuses missions m’ont été confié, mon rôle, en tant que stagiaire a été de les mener à bien, de me montrer convaincante et perspicace. Étant la première stagiaire ne provenant pas d’une école d’architecture à intégrer l’agence, j’ai également dû faire mes preuves. Les différentes personnes de l’agence se sont également adaptées à mes capacités, certes différentes mais pas moins profitables. Mon rôle à donc été le même qu’un étudiant en école d’architecture. J’ai d’une part répondu aux différentes tâches qui m’ont été confiées, qui les ont soulagé dans leur avancement, d’autre part ils ont su également m’accorder de leurs temps pour m’expliquer et m’apprendre différentes choses. Mes horaires de stage ont été les mêmes qu’Anne-Laure : 9H-12H00 et 14H-18H, cependant ces horaires dépendaient des rendez-vous et des réunions de chantier. Patrick étant essentiellement en réunions de chantier, mon travail en agence s’effectuait généralement avec la présence de Jérôme, Baptiste et Anne-Laure. Ils m’ont également fait preuve d’une grande confiance puisqu’ils m’ont fourni une clé de l’agence pour que je puisse venir travailler les matins ou après midi ou tout le monde était en déplacements. Ce fut le cas environ une fois par semaine, dans ce cas, je m’occupais en plus de mes projets, du secrétariat. Mon stage au quotidien s’est divisé entre le travail à l’agence, les réunions et autres rendez-vous, le tout d’une manière homogène. Outre des missions plus importantes (détaillées ci-après), j’ai également été amené à réaliser des petites tâches, seule ou non. Ces missions même parfois insignifiantes ont participé à ma compréhension du métier d’architecte et ont élargie ma vision du métier. J’ai notamment en compagnie d’Anne-Laure suivi la rédaction d’un compte rendu de chantier à envoyer (au maître d’ouvrage, bureau de contrôle...)suite à une réunion avec
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elle. Je me suis également rendue au Conseil Général récupérer les réponses des différents corps de métiers suite au lancement d’un concours pour un lycée, ainsi qu’à Rennes Métropole afin de déposer un dossier de candidature pour un concours. Suite à une demande que j’ai moi même effectué, un conseiller de La Seigneurie est venu à l’agence me prèsenter les différentes gammes de leurs catalogues: lasures bois, béton, laine de verre... J’ai également pris contact avec un maître d’ouvrage, une mairie, afin de connaître les emplacements exacts des tableaux dans un groupe scolaire. A partir de ces informations, j’ai eu à diviser, à partir de plans Autocad, 10m de panneaux de liège dans chaques salles de classe. Dans le cadre de la construction d’une maison de santé à Vilaine la Juhel, j’ai réalisé un tableau de surface, en phase APD. J’ai ainsi sur Autocad calculé les aires de chaques espaces que j’ai ensuite reporté sur Excel. Lors de mon stage, j’ai eu la chance de me rendre sur de nombreux chantiers. La diversité de ces chantiers ainsi que leurs différents stades d’avancement ont rendu ces visites enrichissantes et variées. J’ai ainsi pu rencontrer les différents corps de métier intervenant dans chaque projet. Je me suis également rendue compte de la responsabilité de l’architecte face au planning qu’il doit tenir, ce qui explique par moment certaines tensions entre le maître d’oeuvre et les corps d’état. Ainsi je me suis rendue à deux reprises à Champtoceaux (49), dans le cadre de l’extension et de la restructuration du collège Georges Pompidou. Ce fut ma première visite de chantier, l’occasion pour moi de rencontrer les différents corps de métiers, de suivre la réunion de chantier mais également de le visiter. M’y étant rendue une seconde fois 4 semaines plus tard, j’ai pu me rendre compte de l’avancée des travaux.
De plus , ces deux visites de chantiers ont été essentielles puisque je suis intervenue dans le choix des couleurs et autres matériaux pour ce projet. Ces expériences ont donc été pour moi l’occasion de m’immerger au maximum dans le projet. J’ai également accompagné Patrick Gautier lors de sa réunion de chantier à Ploufragan (22), réunion consacrée à deux projets, à deux stades différents mais commandés par le même maître d’ouvrage, la mairie. Le premier chantier, au stade des finitions concerne la restructuration de la mairie, le deuxième, ou débute les travaux concerne la restructuration d’un restaurant pour la mairie destiné à la location. Notre visite à Trégueux (22) n’a pas été accompagné d’une réunion de chantier, elle s’est faite dans le but de voir l’avancement des travaux, en phase de finitions. Ce chantier concerne l’extension de la zone primaire de l’école Louis Pasteur, une première phase de travaux avait déjà été réalisé sur la zone maternelle. Cet aperçu du lieu et du chantier m’a également été utile pour le choix de la mise en couleurs ainsi que le choix des sols. Je me suis rendue avec Jérôme et Baptiste sur un chantier à Parcé (35) concernant la réhabilitation et l’extension pour la création d’un centre de valorisation du patrimoine oral. J’ai accompagné également Anne-Laure sur un chantier à Baillé (35), chantier concernant la réhabilitation d’une ancienne école en logements sociaux. Anne-Laure s’occupe en partie du suivi de chantier sur ce projet, connaissant particulièrement bien les projets sur le plan administratif, formel, elle réalise bien cette mission. J’ai trouvé cette réunion de chantier particulièrement intéressante, en effet je l’ai trouvé plus accessible. Anne-Laure n’étant pas architecte, ni spécialisée pour ce genre de mission, elle a appris, sur le tas, notamment avec Patrick Gautier. Son vocabulaire et son approche sont différents, son contact avec les corps de métiers est différent, moins détaché, moins systématique. Je suis allée deux fois sur le chantier de La Chapelle Launay (44) avec Jérôme et Baptiste, portant sur l’extension d’un groupe scolaire. Ces deux visites m’ont également paru intéressantes, elles m’ont permis de voir l’avancée des travaux. J’ai remarqué qu’une certaine tension se faisait ressentir lors des différentes réunions, une mauvaise ambiance s’est installée dans la réalisation se ce chantier entre les différentes entreprises et le maître d’œuvre. Les différents intervenants se sont lassés de ce chantier,
notamment des nombreux problèmes qui n’ont fait que le ralentir. Outre des réunions de chantier, j’ai également accompagné Patrick lors d’une audition pour un concours de maîtrise d ‘œuvre à La Bouillie (22), pour une restructuration de mairie. Je suis également allée à une audition avec Jérôme et Baptiste à Saint Nicolas de Redon (44) pour un projet similaire. Ces deux auditions m’ont beaucoup apporté dans la compréhension des différentes modalités, des étapes complexes du marché public. De plus le fait de m’y être rendue avec deux personnes différentes à chaques fois, m’a permis de ressentir ces auditions de manières différentes, de mieux cerner leurs différents caractères face à une même situation (Patrick a privilégié le contact humain, Jérôme et Baptiste ont projeté informatiquement un descriptif de leur agence et leurs différentes réalisations). Ces auditions m’ont aussi permis de comprendre les attentes et les questionnements (sur l’organisation, le plan financier...) souvent similaires des commanditaires. Dans le cadre de mon travail sur la réalisation d’une 3D pour une restructuration de mairie, j’ai accompagnée Patrick à une réunion entre la phase APS et APD. Il a notamment présenté mon travail devant un jury de 6 personnes. Je suis également allée avec Baptiste à une réunion au Conseil Général de Maine et Loire (maître d’ouvrage) lors de laquelle nous avons présenté au directeur adjoint et au responsable des bâtiments scolaires mes choix de couleurs et de matériaux pour un collège. Ce type de réunion aussi formelle est très rare. Elle m’a permis de me rendre compte de l’importance de ces choix pour les finitions, qui me semblait alors futiles, en effet, pour les usagers quotidien d’un espace ces décisions sont primordiales. J’ai également eu la chance de me rendre à une invitation de la Maison de l’architecture, pour une visite en avant première du chantier du futur siège du Crédit Agricole dans la future zone d’activité de la Courrouze à Rennes. Cette visite du chantier s’est effectuée en présence de l’architecte Jean-Pierre Meignan. Sans être en rapport avec l’agence ou j’ai effectué mon stage, cette expérience à été très enrichissante et m’a permis de voir un projet considérable et les forces humaines déployées pour mener à bien le chantier.
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2 . Principaux projets et missions Réalisation d’une 3D Dans le cadre de la restructuration de la mairie de Saint Etienne de Montluc (44), je suis intervenue entre la phase APS et la phase APD. A partir du plan et de coupes de la mairie, j’ai réalisé en 3D, sur Cinema 4D, le projet pour le hall d’accueil, la zone d’attente ainsi que la banque d’accueil de la mairie. J’ai également utilisé Photoshop pour la finalisation de l’image (personnages, plantes...). Cette 3D m’a été confiée dans le but de présenter, de modéliser les principales avancées du projet aux concernés (maire, adjoints...) lors d’une réunion visant a valider très prochainement l’APD. Mon rôle dans ce projet a été à la fois exécutif et créatif, j’ai été amenée à faire de nombreux ajouts pour rendre l’espace le plus réaliste possible (lumières, matériaux...), afin que le rendu soit accessible et compréhensible pour le maitre d’ouvrage. Cette mission m’a permis de pratiquer et d’améliorer ma pratique de Cinema 4D. N’utilisant pas ce logiciel de 3D, les personnes de l’agence ne sont pas intervenues techniquement dans mon travail, j’ai du vraiment réutiliser mes connaissances assimilées à LISAA.
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Réalisation d’un patron Une de mes premières missions à été de réaliser un patron à partir d’un projet réalisé, l’extension d’une école primaire Henri Chantrel à Saint Ouen les toits. L’idée était, à partir de plans, de coupes, d’élévations et de photos du projet, de réaliser en 2D, sur un format A4 le patron de l’extension. Après avoir bien visualisé le projet en 3D, j’ai reconstitué chaque façade à partir des élévations sur Photoshop et Illustrator, puis j’ai assemblé le tout dans un ordre et dans une disposition logique, le tout en 2D, pour qu’une fois réalisé, le patron respecte les proportions mais aussi la réelle combinaison des différents éléments. Le patron final, divisé en trois parties distinctes a ensuite été mis en page, organisé sur un A4 après avoir été testé pour vérifier son bon fonctionnement. Le tout, après avoir été soigneusement découpé, plié et collé représente à une petite échelle le bâtiment dans ses proportions. Seules les élévations sur les façades permettent de situer les éléments principaux (portes, fenêtres...), ainsi dénué de tout élément superflu, le patron exprime au mieux la volumétrie du projet. Cette mission m’a amené à analyser, raisonner puis restituer en trois dimensions des données en deux dimensions. Ce travail m’a permis de mieux appréhender des espaces en volume. Cette mission m’a été confiée dans le cadre d’une exposition de la NAJAP. Jérôme Guilloux étant candidat aux « NAJAP 2009-2010, les nouveaux albums des jeunes architectes et des paysagistes », la réalisation de cette affiche/plaquette (voir annexes) lui a été demandé dans le cadre de cette action.
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Choix de mise en couleurs et autres matériaux Ma mission à été de réaliser les choix de matériaux et de la mise en couleurs pour l’extension et la restructuration du collège Georges Pompidou à Champtoceaux (49). Ce projet leur tenant particulièrement à cœur, ma responsabilité fût importante. En partie pour l’extension ou ils désiraient faire quelque chose d’original et spécifique. Suite à des visites sur le chantier, un rendez-vous avec un représentant venu me présenter les différentes gammes (de lasures, de couleurs...) à ma disposition, j’ai tenté au maximum de répondre à leur demande. J’ai représenté sur les plans, de l’extension et de la restructuration, à partir de Photoshop mes sélections de couleurs et autres matériaux. De plus, j’ai été amenée à représenter par croquis des choix, dans certains espaces un peu complexes (couloirs...) pour éviter des erreurs par la suite lors de la réalisation. J’ai également du modifier à de nombreuses reprises mon travail, notamment en raison de changements au dernier moment de matériaux, à des demandes précises du CPE... Je suis également allée avec Baptiste présenter et expliquer mes choix devant deux concernés au Conseil Général du Maine et Loire, qui ont par la suite validé mes décisions. Cette étape reste assez superflue dans le travail d’un architecte, cependant, pour le bien-être des usagers quotidiens de ces espaces je pense que c’est une étape à ne pas négliger puisque visuellement elle a un impact fort sur le rendu final des espaces.
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Réalisation d’une 3D L’élaboration d’une seconde 3D m’a été confiée dans le cadre de la restructuration de la mairie de Noyal sur Vilaine (35). Après la retranscription du plan original sur informatique, je suis donc intervenue dans ce projet à la phase APS dans le cadre de la réalisation de la 3D. A l’aide du plan et des différentes coupes, mais également grâce à ma récente visite des lieux, j’ai réalisé sur Cinema 4D une vue de cet espace. Cette deuxième 3D fût plus complexe à traiter, d’un point de vue de l’espace et de la volumétrie de la mairie, mais également au niveau de la banque d’accueil. J’ai du créer et adapter selon l’espace, la banque d’accueil, imposante et assez complexe dessinée par Jérôme. Afin de rendre la vue plus réaliste, j’ai fait le choix des matériaux, des couleurs, puis sur Photoshop j’ai intégré de nombreux éléments (personnages, plantes, prospectus...), notamment pour rendre compte de l’aspect usuel de la banque d’accueil. Suite à la première 3D que j’ai réalisé, j’ai su plus aisément faire celle-ci, l’utilisation de Cinema 4D et de Photoshop ont renforcé mes acquis.
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Choix de mise en couleurs et autres matériaux Dans le cadre de l’extension de l’école maternelle et primaire de Trégueux, m’a été confié le choix des couleurs ainsi que celui des revêtements de sols. A partir d’un plan de l’extension et de photos du chantier j’ai pu prendre connaissance du projet. J’ai effectué le choix des teintes pour la peinture à partir d’un nuancier « le Chromatic de la Seigneurie », et celui des revêtements de sols parmi les échantillons fournis de l’entreprise « Forbo Sarlino ». Le choix des revêtements de sols dans ce type de bâtiments public recevant du public reste limité et doit se faire dans une sélection de revêtements de type PVC. Le choix des teintes lui doit être fait dans l’optique que des enfants vont prendre place dans ces espaces (pas de couleurs violentes...). J’ai tenté de prendre en compte ces éléments afin de choisir au mieux des teintes adéquates à l’utilité de chaque espace/pièce, mais aussi à la lumière et à leurs volumétries. J’ai ensuite, sur Photoshop représenté mes choix de couleurs et de sols sur un plan de l’extension, indiqué chaque références, ajouté quelques anotations, le tout dans le but que les peintres et les poseurs de sol réalisent au mieux mes choix. A plusieurs reprises, suite à des réunions de chantier j’ai du prendre en compte de nouvelles notions et modifier mes choix.
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Réalisation de fiches-book J’ai réalisé 3 « fiches book » pour 3 projets: -Extension et restructuration des locaux d’un restaurant scolaire à St Nazaire -Reconstruction de la demi-pension d’un restaurant scolaire à St Mars la Jaille -Construction d’un restaurant scolaire à Epiniac A partir de 3D, de plans, de coupes, d’élévations de mon choix, j’ai créé des fiches explicatives pour chaque projet, de format A4 en privilégiant la mise en page et la bonne lisibilité des visuels et des textes explicatifs. Ces fiches étant ensuite destinées à compléter leur book, un soin particulier doit leurs être accordés.
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Retranscription d’un plan Dans le cadre de la restructuration du hall d’accueil de la mairie de Noyal sur Vilaine, je suis intervenue à la phase esquisse afin de retranscrire le plan d’origine sur Autocad. En effet, avant de commencer les recherches de la phase esquisse, l’agence doit posséder un plan informatique du bâtiment. Dans le cadre de ce projet, un plan datant de 1987, réalisé à la main, à l’échelle 1/50ème a été fourni au maître d’œuvre comme unique base de données. A partir de ce plan, j’ai retranscrit toutes ces données sur Autocad. Je me suis également rendue dans la mairie afin de prendre des cotes précises (celles d’origine sur le plan n’étant pas justes) à l’aide d’un pointeur laser. Cette mission m’a permis d’utiliser Autocad, logiciel que je ne connaissait pas. Jérôme et Baptiste ont pris de leurs temps afin de m’expliquer son fonctionnement et ont été disponibles pour répondre à mes questions.
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Choix de mise en couleurs et autres matériaux Dans le cadre de la restructuration et de la réhabilitation d’une ancienne école en logements sociaux à Baillé je suis intervenue à la phase chantier. J’ai effectué le choix, entre autres, de la mise en couleur, du choix des sols ainsi que celui de la faïence dans les trois logements sociaux. J’ai tenté dans cette mission, malgré les restrictions à la fois réglementaires et budgétaires, de rendre ces espaces agréables en les finalisant. A partir du CCTP j’ai pu déterminer tous les éléments que j’avais à prendre en compte dans cette « finalisation » de travaux (bandes pododactiles, nez de marches, carrelage, faïence...). J’ai ensuite, sur Photoshop, résumé tous mes choix en représentant de manière simplifiée les emplacements, et les références des différentes peintures, faïences, sols PVC... Le tout de manière à ce que chaque corps de métier puisse comprendre mes choix et les appliquer. A plusieurs reprises j’ai du modifier certains de mes choix suite aux demandes du maître d’ouvrage, pour des raisons de réglementation. Ce projet m’a notamment appris de nombreuses notions sur les différentes exigences relatives à l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
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Recherches pour une banque d’accueil Dans le cadre de la restructuration de la mairie de Noyal sur Vilaine, on m’a proposé d’imaginer une banque d’accueil. Le maître d’œuvre ayant demandé un accueil aux formes principalement arrondies, je suis partie de cette requête pour mes recherches. S’est ajouté à cette demande une contrainte majeure, celle de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Ainsi j’ai effectué de nombreuses recherches sur les conditions d’accessibilité dans les installations ouvertes au public et dans les lieux de travail, en les axant sur les banques d’accueil (Livre: Handicap et construction). Par manque de temps, mes recherches n’ont pas abouti sur une réalisation concrète. J’ai cependant beaucoup appris sur la réglementation en vigueur traitant de l’accessibilité, notion indispensable pour un d’architecte.
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Ma compréhension du métier d’architecte Je pense que le métier d’architecte implique des compétences pluridisciplinaires. Un architecte doit posséder des capacités et des compétences variées, aussi bien au niveau personnel qu’au niveau technique. Au niveau personnel, il doit être pourvu d’une large culture dans de nombreux domaines (politique, société...), il doit être curieux, ouvert et savoir vivre dans son temps, il doit également bénéficier d’une sensibilité et d’une créativité remarquable. Un bon architecte doit également être ambitieux et savoir prendre des risques. Étant est la clé de voûte d’une réalisation architecturale, il doit se montrer présent, convaincant et doit affirmer ses choix. Il faut être doué d’une capacité de communication afin de comprendre, puis de répondre à des attentes. Au niveau technique, un bon architecte doit maîtriser les techniques de représentation, aussi bien informatiques que manuelles, il doit également maîtriser de nombreuses notions techniques. Les conditions d’exercices sont assez précaires, un architecte met du temps à se constituer une clientèle, des réseaux, des collaborateurs, mais surtout des références. Lors de mon stage, on m’a expliqué qu’en moyenne, « l’âge d’or » d’un architecte se situe entre 50 et 60 ans, c’est à cette période qu’il accumule le plus de projets, ou il acquiert une certaine prospérité. C’est son expérience qui va assurer l’essor de son activité. Je suis avant tout convaincue qu’un bon architecte doit être passionné. C’est plus qu’un métier, c’est d’abord une passion à laquelle on doit se consacrer constamment, qui nécessite une constante implication, une rigueur et un don de soi permanent. Cette aspiration est indispensable pour ne pas renoncer à ce métier, ou la responsabilité et la difficulté sont d’usage.
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ANALYSE DE L’AGENCE 1 . Sur le plan artistique et créatif A partir d’un projet donné, d’un cahier des charges précis à réaliser en fonction des demandes du maître d’ouvrage, les architectes de l’agence vont tenter d’y répondre de la façon la plus juste et la plus concrète, tout en essayant de dépasser cette réponse formelle en essayant à chaque fois de faire quelque chose de créatif, d’y imposer leur sensibilité artistique. Ils tentent de créer des idées nouvelles, des réponses totalement différentes, des espaces nouveaux en fonction du projet. Exerçant dans la demande de marché public, les appels d’offres sont souvent de nature similaire (restructurations de mairies, extensions d’écoles...), cependant, l’agence tente à chaque fois de proposer une réponse différente pour chaque projet, une réponse imaginative, à l’image du métier d’architecte qui est le leur. Il est essentiel pour eux de resté
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imaginatif et créatif afin de ne pas rester dans quelque chose d’acquis et de pré-conçu. Dans la partie conception du projet, ils tentent de dépasser la demande formelle du maître-d’ouvrage afin de pouvoir y affirmer un réel parti pris. Une des caractéristiques de l’agence est qu’elle tente au maximum de s’occuper de toutes les phases de création du projet, en effet, elle s’occupe de toutes les étapes de création ainsi que de la mise en couleur des lieux, du choix des revêtements de sols, de la création sur mesure, en fonction des besoins, de mobiliers (banques d’acceuils...), et de l’agencement complet de tous ces éléments.
2 . Sur le plan commercial, du marketing et de ses principaux concurrents L’agence exerçant dans un secteur d’activité public à 95%, le cadre est très normatif. Tous les concurrents qui répondent aux mêmes appels d’offres sont logés à la même enseigne, ils préparent le dossier d’appel d’offre, puis si ils sont sélectionnés ils sont convoqués à auditionner devant une commission qui va désigner le maître d’oeuvre qui répond le mieux ses attentes. Les candidats ne sont pas censés se croiser entre chaque entretien et donc l’agence ne connait pas ses concurrents pour un projet donné. Leurs concurrents sont donc des architectes principalement de Bretagne ou du grand ouest, exerçant comme eux dans le secteur d’activité public. L’agence se situe au troisième étage d’un immeuble, ils n’ont pas besoin de façade spécifique ni besoin de se faire de la pub. Ils possèdent néanmoins un site répertoriant leurs différentes créations, ceci plutôt dans un but informatif que publicitaire. Cependant, l’agence accorde un travail et un soin particulier à leur book, celui-ci devant être intégré dans leur dossier d’appel d’offre, élément essentiel de leurs candidature. Ce
book sera étudié par une commission qui sélectionnera par la suite les candidats qu’elle souhaite faire auditionner. Ce book se compose principalement de références équivalentes au projet en question, un travail particulier est accordé à la mise en page, aux photos, aux 3D, aux plans, aux textes explicatifs... Aucun critère de publicité ne les aidera à être retenu. Dans les 5% de leur travail dédié aux marchés privés (hôtels, maisons privées de particuliers...), la publicité n’est pas l’élément moteur de leur sollicitation. Les clients font eux même la démarche de venir les chercher, ce sont principalement des connaissances. L’agence ne cherche pas à obtenir des marchés privés, ce sont les marchés privés qui viennent à eux.
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3 . Sur le plan financier Ce que gagne l’agence sur un projet est déterminé par un taux d’honoraires, fixé en fonction de la complexité du projet, de l’importance financière du projet (montant estimé par le maître d’ouvrage). De manière générale, plus le montant des travaux est élevé, plus le taux d’honoraires va être bas et inversement. Le taux d’honoraires va également varier en fonction des missions confiées aux architectes de l’agence, qui sont les missions complémentaires telles que: - Des missions d’exécution. - Des missions « quantitatif tout corps d’état », qui consistent à fournir les quantitatifs (réalisées par l’architecte ou un économiste). - Mission agencement-mobilier, l’architecte s’occupe alors de tout l’agencement intérieur des espaces ainsi que du choix adéquat du mobilier et autres éléments d’agen cement. - Mission de signalétique, en fonction du projet, une signalétique spécifique peut être mise en place (pour indiquer des lieux, nommer des bureaux...). - Réalisation des images 3D et de commercialisation, en général pour représenter lors de la phase chantier le projet à venir en façade. - Mission OPC (des travaux) ordonnancement, pilotage et coordination. Cette mission s’étend du début à la livraison du chantier, l’architecte s’occupe alors de l’organisation du chantier, de l’application des procédures d’hygiène et de sécurité, il assure la coordination des entreprises entre elles, organise et fixe les réunions de chantier, veille à l’avancement des travaux, à la présence des entreprises. De manière générale, il se doit de tenir le planning prévisionnel en s’occupant du management général du projet. Quand l’architecte n’est pas OPC sur un chantier, il fournit un planning de prévisions des travaux mais il ne le gère pas. - Rédaction des cahiers de maintenance ,élément à fournir lors de la réception, cahier répertoriant toute la maintenance à effectuer pour assurer une bonne évolution dans le temps d’un bâtiment (aussi bien des éléments techniques que décoratifs...). - Maquette(s) du projet.
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Lorsque l’architecte va répondre à l’appel d’offre, qu’il postule pour un projet, il va alors fixer un taux d’honoraires qu’il aura décidé en fonction de l’importance et du montant total des travaux (ce taux peut être également fixé par le maître d’ouvrage). Ce taux d’honoraires est le montant que va gagner l’architecte sur un projet, il correspond à un pourcentage du montant total des travaux. De manière générale, ce montant varie de 8 à 15% en fonction de l’importance financière du projet. L’atelier Gautier-Guilloux reste en général autour d’une moyenne de 9,50%, ceci étant le taux d’honoraires fixé pour une mission de base, sans les missions complémentaires. Les missions complémentaires viennent ensuite gonfler ce pourcentage en fonction de leur importance. Le coût moyen des projets réalisés par l’agence tourne autour de 900 000-1 000 000 d’€. Cette moyenne n’est cependant pas représentative, le montant des projets reste très variable et l’écart très conséquent entre de petits et d’imposants projets. Le taux d’honoraires fixé par l’architecte lors de sa réponse à l’appel d’offre est ensuite divisé en plusieurs parties.Tout d’abord, l’atelier se voit fixé un pourcentage de ce taux qui lui sera remis.Le reste est divisé entre les différents bureaux d’études associés à l’architecte lors du projet.
En moyenne, sur l’année, dans un projet ou ils seront associés, Jérôme Guilloux se voit attribuer 25% du montant total de la maîtrise d’oeuvre, Patrick Gautier, 33%, et le reste est ensuite divisé entre les différents bureaux d’études associés. Cette répartition dépend du projet et peut varier en fonction des demandes. La distribution est détaillée précisement dans un tableau de missions et répartitions des honoraires. Les honoraires sont divisés entre les différents acteurs, qui touchent un pourcentage à chaque phase (ESQ, APS, APD...) en fonction du travail qu’ils ont fournis. De plus Jérome se voit parfois attribuer des projets ou il est titulaire, dans ce cas, la répartition du montant de la maîtrise d’oeuvre se voit alors changé. Les salariés, Baptiste Guilloux (architecte) et Anne-Laure Bernollin (assistante de direction) sont rémunérés par Patrick Gautier, qui régle aussi les charges, ceci dans le but d’intégrer et d’aider au maximum Jérôme qui est un jeune architecte. Baptiste a un revenu mensuel de 2100€, Anne-Laure gagne, elle, 1400€. Le chiffre d’affaire de l’agence s’élève à 400 000 € pour l’année 2009. L’agence se situe bien avec la crise, il y a moins d’annonces de marchés publics donc plus d’architectes y répondent mais de manière générale, l’agence est retenue pour plus de projets.
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4 . Sur le plan humain L’agence est composée de 4 personnes, un architecte mandataire, un architecte associé et deux employés, un architecte et une secrétaire. De plus, de nombreux stagiaires (généralement de l’école d’architecture de Bretagne) contribuent à la vie de l’agence qui, tente au maximum de s’impliquer dans leur apprentissage et leur formation au métier d’architecte. De manière générale, toutes les personnes de l’agence participent à chaque stade du projet. Toutes sont polyvalentes mais possèdent cependant leurs qualités personnelles. Tout le monde se complète au sein de l’agence, leurs qualités humaines leurs permettent de fusionner leurs capacités, une certaine unité se fait ressentir au sein de celle-ci. Patrick Gautier s’occupe particulièrement de l’organisation des chantiers ainsi que de leur gestion (suivis de chantiers, réunions...). Il se charge également de l’administration en s’occupant notamment de la rédaction des cahiers des charges, des CCTP et CCAP, en répondant aux appels d’offres et en constituant leurs dossiers. Patrick Gautier prend place également à chaque stade du projet de manière créative en y imposant ses idées.
5 . Sur le plan du management Malgré la hiérarchie de l’agence, aucune forme de supériorité ne se ressent au sein de l’organisation, ni au point de vue humain. Chaque personne semble naturellement prendre place au sein d’un projet, un équilibre s’est installé au fil du temps.
Jérôme Guilloux lui tient une place importante dans la conception de chaque projet. Il suit également de nombreux chantiers.
L’agence est organisée en « open space », chaque personne prend place dans un grand bureau ouvert. Ce choix d’organisation découle du mode de travail et de communication souhaité. L’information circule de manière informelle à l’intérieur de l’agence, la communication est une notion essentielle dans le métier d’architecte, elle s’effectue principalement à l’oral au sein de l’agence.
Baptiste Guillou détient des aptitudes en informatique et s’occupe en particulier de la réalisation des modélisations en 3D. Il s’occupe également de la conception des projets et des suivis de chantiers.
Une salle de réunion, fermée, permet environ une fois par mois d’effectuer un débriefing entre les principaux acteurs de l’agence, il permet alors de faire un point sur les principales actions du moment, de redéfinir les objectifs et les rôles de chacun.
Anne-Laure Bernollin s’occupe elle du secrétariat de l’agence, en gérant notamment les réponses de marchés publics de travaux de maîtrise d’œuvre ainsi que de la comptabilité de chantier.
Les salariés ont des horaires relativement souples et savent les adapter en fonction de leurs besoins. Jérôme et Patrick sont quant à eux relativement dépendants des rendezvous et des nombreuses responsabilités de leur statut.
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CONCLUSION Enseignements tirés:
Bilan global:
Cette expérience professionnelle s’est avérée enrichissante à de nombreux niveaux. Au niveau personnel, j’ai su m’intégrer humainement dans l’équipe, élément que j’anticipais fortement. J’ai également gagné en autonomie et beaucoup appris par moi même. Tous mes travaux ont été réalisés, j’ai vraiment eu le sentiment de faire partie de l’agence durant ce stage, d’avoir apporté ma touche personnelle dans certaines réalisations, ainsi j’ai gagné en confiance. De plus, je pense avoir amélioré mes capacités d’analyses, notament afin de répondre et d’adapter mon travail en fonction de la demande.
Cette première expérience a donc été très bénéfique, aussi bien humainement que professionnellement. Elle m’a permis de me rendre compte de mes connaissances acquises à LISAA, de les utiliser dans un cadre professionnel et non pédagogique.
Au niveau professionnel, cette expérience a enrichi mon savoir sur l’organisation d’une agence, sur les différentes étapes d’un projet ainsi que sur les termes techniques du métier d’architecte, objectif que je m’était fixé. Ce stage m’a permis d’appréhender la diversité des pratiques professionnelles d’un architecte. J’ai également eu la chance de me rendre sur de nombreux chantiers, dont j’ai pu découvrir l’organisation et les différentes personnes mobilisées. J’ai aussi été amenée à prendre en compte des critères réels de conception et de réalisation tels que des contraintes financières, des contraintes techniques ou encore des notions d’accessibilité. Au niveau technique, j’ai progressé sur les logiciels tels que Cinema 4D et Photoshop. J’ai également utilisé Autocad, logiciel que je ne connaissais pas, ils ont su prendre le temps de m’apprendre les bases nécessaires afin de réaliser un plan. Autocad étant un logiciel indispensable pour un architecte, je suis satisfaite d’avoir commencé à appréhender son fonctionnement, de plus, les savoirs que j’ai acquis me seront d’une grande aide pour l’AD3. Également au point de vue technique, j’ai été amenée à découvrir de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques de construction.
Ce stage a également su mettre en avant mes aptitudes et mes faiblesses, je me suis particulièrement sentie à l’aise au niveau informatique, à l’inverse je me suis rendue compte de mes lacunes au niveau du dessin technique (plans, coupes...), observations qui vont m’être utiles pour l’année prochaine. J’envisage toutes mes connaissances acquises durant ce stage comme des notions qui me seront utiles pour l’AD3 mais également au plus long terme, pour ma future vie professionnelle. Je projette de faire mon prochain stage dans une agence d’architecture ou d’architecture d’intérieur à l’étranger, en particulier à New-York, ville qui recèle de nombreuses formes d’architectures. J’aimerai intégrer une agence de taille moyenne, exerçant dans le secteur privé afin d’acquérir une expérience dans cet autre domaine. Cette expérience me permettrai également d’améliorer mon niveau linguistique (notamment technique). Suite à ma formation à LISAA, j’ai l’ambition d’intégrer une école d’architecture afin d’obtenir un diplôme d’architecte DPLG, malgré ma préférence pour l’architecture d’intérieur, je pense qu’afin de pouvoir exercer plus librement dans ce domaine, cette formation me sera nécessaire.
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ANNEXES 31
CHOIX DE MISE EN COULEURS ET AUTRES MATERIAUX - PARTIE EXTENSION
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CHOIX DE MISE EN COULEURS ET AUTRES MATERIAUX - PARTIE RESTRUCTURATION
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CHOIX DE MISE EN COULEURS ET AUTRES MATERIAUX
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CHOIX DE MISE EN COULEURS ET AUTRES MATERIAUX
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REALISATION SUITE A MES CHOIX DE COULEURS
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VISITES CHANTIERS
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AFFICHE REALISEE A PARTIR DU PATRON CREE
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3D-Mairie de St Etienne de Montluc
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3D-Mairie de Noyal Sur Vilaine
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RECHERCHES BANQUE D’ACCUEIL
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REALISATION D’UN PLAN SUR AUTOCAD
38.P)90( h2/1 fC
359
(09)P.83 Cf 1/2h (0 Cf 9)P 1/ .83 2h
300
2h 3 1/ P.8 Cf 9) (0
83 P. h 9) /2 (0 f 1 C
180
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PLAN PHASE ESQUISSE
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REMERCIEMENTS :
Je tiens à remercier Patrick Gautier, Jérôme Guilloux, Baptiste Guillou et Anne-Laure Bernollin pour leur accueil, durant ces 5 semaines, au sein de leur agence...
COMMEREUC CLEMENTINE © LISAA 2010