P O R T F O L I O
C l é m e n t
O u d i n
Université Catholique L o u v a i n 1
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ISA SAINT LUC TOURNAI
+ 33 6 08 55 58 38 clement.oudin@yahoo.fr 16 rue Charlemagne 75004 Paris
Sommaire
Architecture _ Clément Oudin
TA N D E M
04 Mémoire
GENK
00 Master 2
GALERIA
00 Master 2
GAND
00 Master 1
LEERS
00 Licence 3
ROTTERDAM
00 Licence 3
LILLE
00 Licence 3
VILLENEUVE D’ASCQ
00 Licence 2
Directeur de mémoire : B. Wittevrongel / Lecteur : Q. Wilbaux
Prof : L. Blanckaert, A. Verschueure et Z. Declercq
Prof : J. De Alzua, O. Bourrez, G. Vanneste
Prof : C. Rapp, L. Blanckaert, A. Verschueure, J. De Alzua, O. Bourrez
Prof : B. Wittevrongel et O. Laloux
Prof : B. Wittevrongel et O. Laloux
Prof : B. Wittevrongel et O. Laloux
Prof : L. Veauvy et P. Marchand
26 ans Permis B, EB et A _ Véhicule https://fr.linkedin.com/in/clementoudin https://issuu.com/clementoudin
Oudin Clément _ Architecte
Curriculum Vitae
2017
Mission architecte
2017
Certification REVIT Autodesk et formation
2016
Mission architecte_ Remise DOE
2016
Master en architecture
2015_2016
ZERO 3.2 _ Steenvoorde ( 59 )
Dolfus Formation _ Paris ( 75 )
ZERO 3.2 _ Steenvoorde ( 59 )
Université Catholique de Louvain ( UCL ) _ Saint-Luc Tournai
Conseiller vente rayon cuisine chez IKEA IKEA Lomme ( 59 )
2014
Stage en agence d’architecture
2012
Stage ouvrier_
2010
Stage ouvrier_
DSA _ Damien Surroca Architectes _ Lille ( 59 )
Electricté / Gros oeuvre Electro 2000 _ Valcourt ( 52 ) Piscines / Gros oeuvre Piscines Pierre Alessandra _ Mougins ( 06 )
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Mémoire de fin d’étude | TANDEM _ L’Architecte et l’Ingénieur Promoteur Bernard Wittevrongel _ Lecteur Quentin Wilbaux
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L’Architecte et L’Ingénieur, un binôme au service du projet d’architecture Lien : https://issuu.com/clementoudin/docs/tandem_clement_oudin
Il suffit de penser à des bâtiments comme la médiathèque de Sendai, le musée Guggenheim de Bilbao, ou encore la gare Arnhem Central, pour se dire que sans le concours de l’ingénieur, de tels édifices n’auraient pas pu être construits. Il apparaitrait dès lors inconcevable que l’architecture contemporaine, telle qu’elle est pensée à travers ces trois exemples, puisse exister sans l’ingénierie. C’est en tout cas de cette constatation qu’est né le sujet de ce mémoire. Ce travail est divisé en deux parties. Dans un premier temps il s’agit de réfléchir sur la relation architecte – ingénieur en présentant d’une part les relations de trois ingénieurs avec des architectes : August Komendant, Peter Rice et Cecil Balmond ; et d’autre part en étudiant l’impact de la nature hétérogène de cette relation sur l’univers de l’architecture et de la construction. Dans un second temps, il s’agit d’illustrer ces propos à travers l’analyse critique de deux bâtiments de Rudy Ricciotti représentatifs de son architecture : Le Centre Chorégraphique National d’Aix-en-Provence et Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée à Marseille. Concernant la première partie, assez logiquement, Il s’est avéré impossible d’envisager une typologie qui créerait un classement insensé de la multitude de relations qui peuvent exister entre un architecte et un ingénieur. Il s’agit en effet de trois exemples et non pas de trois modèles. Toutefois, quelques critères ont pu être dégagés. Ainsi, certains mouvements architecturaux sont notamment plus propices ou non au développement d’une relation plus intime entre l’architecte et l’ingénieur.
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Aussi, on a pu montrer que le modernisme a poussé les architectes à se détacher des ingénieurs en cherchant à développer des projets au décor minimal et aux lignes géométriques pures alors que les formes architecturales envisagées pour des bâtiments plutôt du mouvement Hightech nécessitaient bien plus d’expertises techniques en ce qui concerne la structure et par conséquent la présence plus importante de l’ingénieur comme pour la réalisation du Centre Pompidou. D’autre part le critère de l’innovation semble imposer une collaboration plus étroite entre architectes et ingénieurs, comme la nécessité de recherche sur le verre au projet des Serres du parc de la Villette. Enfin, la relation architecte ingénieur est bien évidemment conditionnée par la volonté de l’architecte d’accorder ou non plus d’importance à l’ingénieur dans le processus de conception du projet ; en témoigne la forte relation qu’entretiennent Cecil Balmond et Rem Koolhaas. Quoi qu’il en soit, au delà de la teneur de la relation architecte – ingénieur en elle même, sa nature impacte forcément sur l’architecture / l’ingénierie. D’abord, il a été démontré que l’architecture stimule l’ingénierie (ainsi que l’industrie) en forçant le progrès technique pour matérialiser des idées architecturales a priori irréalisables. Inversement, l’ingénierie et ses avancées propres permettent aux architectes de penser plus loin et de ne pas se limiter à des formes et constructions acquises sous couvert d’une insuffisance de la science et des techniques ; pour exemple, la construction des Laboratoires de Recherches Médicales Richards et leur construction en béton préfabriqué; une première pour l’époque.
Concernant la deuxième partie, le choix a été fait de discuter l’architecture de Rudy Ricciotti, incontestablement marquée par une double formation universitaire en architecture et en ingénierie. Cette double formation lui permets de parcourir des solutions structurelles innovantes, en ayant une compréhension des structures qu’il conçoit avec les ingénieurs, tout en conservant une approche architecturale. Dans son livre L’architecture est un sport de combat, il prône un besoin de collaboration entre les corps de métier, et plus principalement avec l’ingénierie, qui joue un rôle prépondérant. Prenons pour exemple la passerelle du Pont du Diable pour laquelle il aura fallu plus d’ingénieurs que d’ouvriers. Rudy Ricciotti reste pourtant un architecte avant tout. Reste que la réalisation de la quasi totalité de ses projets a été conditionnée par des demandes d’ATEX, en collaboration avec des bureaux d’ingénieurs, comme au MuCEM, où on en dénombre pas moins de 11. Son « paysage de l’infrastructure » reflète parfaitement cette volonté de lier architecture et structure. Une structure doit participer à l’histoire du bâtiment, en témoigne la passerelle du MuCEM, faite de Béton Fibré à Ultra Hautes Performances (BFUP), comme un trait d’union entre le musée et le Fort Saint-Jean. La complexité de la réalisation n’entame en rien la simplicité de la réponse. L’exercice du mémoire, autour de ce sujet en particulier, semble faire la transition entre ma vie d’étudiant et ma vie d’architecte. Mon travail comporte une partie théorique et une partie d’analyse critique, autour d’un sujet globalement pratique et fondé sur du concret : des idées architecturales, des structures, des collaborations, des constructions.
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Master 2 | GENK _ Vivre le Canal Albert
Exercice de Ludovic Blanckaert, Adrien Verschuere et ZoĂŠ Declercq
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Le canal Albert, créé en 1930, constitue sans aucun doute l’un des paysages les plus intéressants et les plus stratégiques de la Flandre. Il s’étend de l’Est à l’Ouest de la Belgique pour venir se jeter dans la mer du Nord, à Anvers. L’objectif était de relier Liège à Anvers afin qu’il n’existe qu’une voie locale permettant les transactions commerciales intérieurs accrues suite à l’apparition des nouvelles industries métallurgiques à Liège. Le Canal est une longue route, organisée de six écluses et traversant la majorité des grandes villes de la Flandres tel que Liège, Genk, Hasselt, Herentals, Anvers, etc. Le passage reliant la ville de Liège à Genk ne comporte aucune écluse afin d’obtenir des transactions rapides entre ces deux pôles, c’est pourquoi Genk et son port tiennent une place importante sur ce canal. Il était à l’époque considéré comme un moyen de transport industriel majeur ; le port attira sur ses bords les zones industrielles des villes, repoussant mécaniquement les zones urbaines. Cette étendue linéaire unique est aujourd’hui bordée par une épaisseur d’industries et par une ceinture végétale non définie et délaissée. Beaucoup de sols le long du canal sont oubliés, pollués, impraticables, mis à l’écart. Tout ce tiers paysage est un potentiel endormi pour le territoire, souffrant d’un manque de statut. Une fois les grandes structures territoriales identifiées, nous nous sommes basés sur deux stratégies pour organiser le territoire du canal, ses paysages et ses structures territoriales : -
Contenir les villes et les espaces verts en relation d’union Réorganiser l’accessibilité et la connectivité des différentes structures.
L’enjeu est double : Il s’agit de révéler d’une part les grandes figures paysagères de qualité, et d’autre part, il faut rendre possible la lecture du territoire et instaurer un dialogue entre le tout et les parties. Dans les projets présentés, l’ambition était donc double, border le processus, relier le processus ainsi que les deux à la fois. 12
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Situation de division du territoire | Les grandes structures paysageres sectionnĂŠes par le canal
Situation d’union du territoire | Les villes comme un collier de perles
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BelvÊdère UnUnbelvedere
Habiter une topographie Habiter une topographie
Une horizontale dans le paysage Une horizontale dans le paysage
Un Belvédère
Habiter une topographie
Une horizontale dans le paysage
Habiter un entre deux
Border une sequence batie
Un porte d’entrée sur le canal
Habiter un entre deux
Border une sequence batie
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Une porte d’entrée sur le canal
Master 2 | GENK _ Le lieu du Vivre Ensemble Exercice de Ludovic Blanckaert, Adrien Verschuere et ZoĂŠ Declercq
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Identifier | Un paysage structurĂŠ
Analyser | Une frange fragile
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Intervenir | Les carrieres
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Lier | Ville et Paysage
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L’objectif est de concevoir un projet pour la ville de Genk, identifier une problématique territoriale actuelle et créer du « Vivre ensemble » grâce à des outils architecturaux. Il est apparu que la ville de Genk est une ville diffuse qui présente différents paysages. La ville est donc construite comme un archipel, laissant entrer la nature dans la ville. La problématique identifiée est donc celle de la ville diffuse et du manque de relation entre la ville de Genk et son paysage. Créer le lien entre la ville et ses paysages révèlerait surement le potentiel du «Vivre ensemble» ; entre les grandes structures paysagères telles que les carrières, le marais, les terrils, les forêts, etc. La méthode utilisée réaménage le paysage et intervient sur la zone frange entre la ville et le paysage afin de reconnecter deux entités et de regrouper le tissu urbain autour d’un élément fort du paysage. Le site des carrières de Sledderloo subit une grosse transformation depuis le début des années 1900. Ce quartier est parsemé de chemins qui mettent en relation des équipements publics à chaque entrée du parc. Toutefois cette structure est moins forte dans la partie droite que dans la partie gauche de la ville. L’idée serait donc de venir les consolider et de venir habiter ce site des carrières avec un projet se mettant en relation avec la structure de l’ensemble du site. On a pu remarquer un manque de connexion dans un site en bas qui était en fait une ancienne carrière rebouchée. Comme pour chaque entrée de parc, un élément public sera placé à chaque extrémité, dont une salle polyvalente, une grand terrasse collective, un espace de vente de produit de la ferme et un espace dédié aux classes vertes. 24
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L’idée principale du projet est de savoir comment une topographie permet d’établir des hiérarchies entre différents éléments et en l’occurrence, une route, des voitures, un sentier, une grande coursive collective, une sphère privée… C’est un travail par plateau et par escalier assez simple, chacun étant destiné à différents usages. Le bâtiment s’implante sur une dénivellation de 1.75 m et on va aller plus loin en ayant une différence pour l’espace nuit pour chaque logements. Au RDC, une différence de 30cm sépare le salon de la chambre, et à l’étage, l’appartement est en duplex. Il y’a un travail sur le rideau intégré rappelant le travail de Mies pour la maison Farnsworth pour donner une intimité la nuit tout en offrant une vue imprenable le jour, ce qui permet d’avoir un bâtiment assez ouvert sur son contexte extraordinaire. La grande coursive collective est un grand deck habitable, dont chacun peut disposer en ouvrant les bais de son salon. C’est réellement un espace du « Vivre ensemble » dans le projet.
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Master 2 | GALERIA _ Un Tryptique Corse
Exercice de JerĂ´me De Alzua, Olivier Bourrez et Guillaume Vanneste
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Identifier | Un paysage par strates
Lier | Montagne, Ville et Mer
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Ressort Interne | Un atrium central
On peut voir que la ville de Galeria s’est développée au fil du temps autour d’une rivière principale. Elle découle du Capu Tondu et passe à coté de l’Ambiu, site préhistorique de Galéria. Des vergers se sont constitués autour de celle-ci et le village s’est développé autour d’eux. Avant 1900, on voit que les vergers remontaient un peu plus haut dans le village toujours le long de la rivière. La trace des vergers s’arrêtent quasiment au niveau du chemin de ronde. Cependant quand on compare cette hauteur de 60 mètres avec le reste du village on se rend compte que cela correspond au dernier point construit de Galeria et à plusieurs événements dans le territoire Galeria est traversée par beaucoup de chemins pédestres. Il y a le Tra Maré Monti mais aussi d’autres randonnées beaucoup moins connues telles que l’ascension du Capu Tondu qui permet de passer par l’Ambiu. L’idée serait donc de mettre en valeur ce tracé et de venir recréer un Tra Maré Monti à l’échelle de Galeria en prenant comme support, la rivière principale de Galeria et en prolongeant le chemin des pêcheurs de l’époque. Ce qui est intéressant avec cette rivière, c’est qu’elle traverse plusieurs ambiances : La montagne avec le Capu Tondu - L’urbain avec Galeria - La mer lorsqu’elle s’y jette.Il serait donc intéressant de ponctuer ce chemin de trois interventions qui viendraient se mettre en relation avec les trois ambiances. En lien avec cette transhumance touristique, le projet prévoit un centre de plongée en relation avec la mer, une maison des guides en relation avec la montagne, et une assise dans le village qui serait un petit immeuble d’appartements
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Ressort Interne | Travail du mur ĂŠpais Corse
Concernant la maison des guides, l’idée était de traverser le bâtiment, qu’il soit la transition entre l’urbain et la montagne. Il est comme le prolongement d’un chemin qui offre un belvédère sur toute la vallée. Il est constitué de différentes vues. Une première un peu comme une pièce à ciel ouvert qui permet d’apprécier la vallée et la montagne. Une deuxième qui correspond à une pièce intime, en relation avec la roche et la montagne, où l’on se sent descendre ou monter, et une dernière qui offre une vue sur les vergers et la haute végétation. Le bâtiment est donc conçu comme une succession de sensations. Les logements sont installés le long de la rivière à l’endroit ou l’aqueduc ramenait l’eau du barrage. Leur implantation est en relation direct avec les bâtiments adjacents et reforme un ilot en restructurant l’ensemble pour venir recréer une grande terrasse commune autour d’un verger. L’idée est de travailler le mur épais corse. Il est ici exagéré pour y placer des services comme les cuisines, les salles de bain, les escaliers ou les terrasses. Pour offrir une vue magnifique aux appartements sur les vergers, on construit pour chaque appartement une large terrasse ouverte sur le salon. Le bâtiment est légèrement décalé pour induire les escaliers et ainsi se mettre en relation avec l’ilot. A chaque palier son appartement, à chaque palier une ouverture. Ce qui en fait aussi une pièce de qualité devenant un lieu de rencontre entre les différent habitants de l’immeuble. Les appartements sont travaillés de manière à avoir une circulation très libre et fluide à l’intérieur du bâtiment. De simple parois divisent l’espaces et on peut ainsi faire le tour de l’appartement lorsque les portes sont ouvertes.
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Master 1 | GAND _ Urban Wastelands
Exercice de Christian Rapp, Ludovic Blanckaert, Adrien Verschuere et JerĂ´me De Alzua
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STRUCTURES
Ce projet est basé sur les différentes caractéristiques de Gand, et en particulier sur l’organisation autour d’un de ses canaux, très nombreux au centre ville. Dans nos analyses, nous avons pu remarquer que les abords s’organisaient différemment selon qu’ils se trouvent en centre ville, en zone industrielle ou en banlieue.
SYNTHETIC MAP
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En effet, l’analyse pose plusieurs questions notamment celle de la relation remarquable avec l’eau, les espaces verts et le croisement.Ce projet est établi dans une courbe de la Lys, devant la bibliothèque De Krook. Il vise à rouvrir le canal, bouché auparavant. Le projet a également pour but de faire revivre l’un des plus vieux canaux du centre de Gand. Nous cherchons à offrir un parcours piéton le long de ce canal pour relier trois espaces publics du centre ville. Ce site est caractérisé par une vue dégagée sur le canal, un front bâti et quelques espaces verts. Ce quartier va subir une future réouverture du canal De Reep afin de restaurer un lien historique entre Lys et le canal Nederschelde tout en liant ainsi les différents lieux publics environnants. 42
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Intervenir | Une ouverture
Lier | Ville et Canal
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Etant donné que Gand est la première ville étudiante de Belgique, nous avons voulu donner une priorité à l’enseignement. La bibliothèque vise à être en lien avec l’Université, située un peu plus au sud. Notre projet complète ce programme de logement étudiant, un espace de travail et un bar. Il est établi sur un terrain courbe qui suit le bord et essaie de gérer la relation de ce programme à l’échelle des canaux, du quartier et du piéton. Il s’installe en s’alignant sur le bâti voisin en offrant une continuité dans les vues. Il est en accord avec la typologie des bâtiments voisins bordant le canal. Ce programme, qui termine une île, est divisé en deux bâtiments s’ouvrant vers le canal. Une passerelle cadre cette ouverture et met en relation ces deux espaces, à savoir la bibliothèque et notre projet. Au rez-de-chaussée, les deux services offerts au public s’ouvrent avec de grandes baies vitrées à l’extérieur et entrent en relation avec le paysage. Aux étages, les deux bâtiments proposent des appartements pour étudiants accessibles depuis la rue, avec des espaces communs larges et spacieux, ouverts au paysage, tout en offrant des espaces individuels confortables. L’implantation des deux bâtiments vise à être modeste, en raison de leur volumétrie et de leur matérialité, en respectant les caractéristiques intrinsèques du site. 46
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Licence 3 | LEERS _ LE «S»
Exercice de Olivier Lalloux, Bernard Wittevrongel, Geert De Groote et Gauthier Cotton
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La passerelle se situe sur une portion du canal de l’Espierres. Le canal de l’Espierres se situe entre la frontière française et l’Escaut à travers les provinces de Hainaut et de Flandre-Occidentale. Son extension française est nommée Canal de Roubaix. La passerelle permet ici de lier avec fluidité les deux rives en créant un point d’arret particulier sur le canal. Le debut du travail Tavanassa ( Suisse Construit en 1906 armé, il a été detruit
consistait à etudier le Pont de ) de l’ingénieur Robert Maillard. grâce à la technique du béton par une avalanche.
Nous avons repris sa technique de coffrage et de poutre caisson pour la création de ce pont, comme une alternative au pont au pont suspendus, ou chaque élément est à géometrie variable. Ce qui offre un pont plein de légereté jouant avec les limites de l’élasticité du béton et de l’acier. 52
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Licence 3 | ROTTERDAM _ Spangen
Exercice de Olivier Lalloux, Bernard Wittevrongel et Geert De Groote
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Le projet a pour but de re-qualifier un vide présent au sein d’un quartier de la ville de Rotterdam. Ce vide est un parc sans réelle définition, inclus dans un quartier assez peu défini et peu vivant. Le projet bâti s’implante seulement sur une moitié de la parcelle. Tout l’enjeu est de doser le bâti par rapport au vide dans ce projet. Il vient re-créer un front bâti, qui existait jadis, en conservant toutefois les percées des rues perpendiculaires. L’autre moitié de la parcelle est offerte au public en tant que parc urbain. Il permet de respirer, et offre une mise à distance avec les hautes tours jouxtant l’autre bord. Le projet recrée des ilots en prenant appui sur le contexte environnant. Ils créent alors des sous-espaces privés, offrant aux habitants une intimité, tout en leur permettant de créer du lien social. La hauteur dans les ilots varie afin d’offrir des vues à chacun sur le parc. Pour faire « vivre » le parc, la façade des ilots est dynamique en comporte de multiples avancées. Du coté marché et métro, la volonté est d’offrir des services et des commerces aux habitants. L’angle du bâtiment entre le marché et le parc est comme un point pivot du projet et crée l’articulation autour d’un café, lieu de rencontre par excellence dans un quartier, où le lien social n’est que peu présent.
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Intervenir | L’angle
PLAN DE SOL échelle : 1:200e
CONSTRUIRE UN IMMEUBLE D’HABITATION A ROTTERDAM
Clément Oudin BAC 3
Lier | Parc et Habitations
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Licence 3 | LILLE _ Habiter Ă Wazemmes
Exercice de Olivier Lalloux, Bernard Wittevrongel, Geert De Groote et Gauthier Cotton
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Ce projet vise à redéfinir un îlot du quartier de Wazemmes, à Lille, en y construisant des logements collectifs. La parcelle est bordée par trois axes de fonctions totalement différentes et se situe à proximité d’un parc urbain. Le projet s’installe au cœur du quartier populaire de Wazemmes et comprend des logements privés, un bar-restaurant et des espaces verts communs. Le projet vient prolonger et refermer l’îlot préexistant. Il crée un front bâti sur la rue d’Iéna, et comporte des ouvertures sur la rue Jules Guesdes et sur la rue de l’Hôpital Saint-Roch. La rue d’Iéna est une rue de passage, la rue Jules Guesdes est commerçante et semipiétonne puis la troisième est essentiellement résidentielle. Le projet s’insère donc entre ces trois rues aux fonctions différentes. Le bar restaurant s’oriente vers la rue commerçante, les garages sont ouverts vers la rue plus privée, et le bâti se mets en recul de la rue principale pour plus d’intimité. Le but est, dans un premier temps, de venir recréer une rue intérieure, de relier les différents axes du projet, à l’aide d’une sorte de grande courée comme il en existait à l’époque dans le quartier. Et dans un deuxième temps, le but est de venir inclure dans un espace plus intime, à l’abri des regards, un deuxième espace commun, assimilable à un petit parc. 68
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Licence 2 | VILLENEUVE D’ASCQ _ LAM
Exercice de Lyderic Veauvy, Renaud De La Noue, Emmanuelle Weiss et Pascal Marchand
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Un prolongement au rez de chaussĂŠe | Parralellisme et orthogonalitĂŠ
Une balade architecturale à l’etage | Le musée dynamique
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Nous sommes dans un contexte préalable à l’extension actuelle, construite par Manuelle Gautrand, au musée du LAM, musée d’art moderne de Villeneuve d’Ascq, lui même construit par Roland Simounet. Tout en dialoguant avec ce dernier, l’extension devra comporter des espaces intérieurs et extérieurs qui permettront l’exposition d’une multitude d’œuvres supplémentaires. Dans ce projet, l’extension est dissociée du musée original. Elle est simplement reliée par un discret passage en verre et vient dialoguer avec ce qui est préexistant par des points et des obliques. Elle est pensée comme « un tourbillon » qui entraine les visiteurs autour d’un gigantesque atrium central surplombé d’une verrière, permettant l’exposition des plus grands formats. Le visiteur est appelé à la découverte de l’étage grâce à un escalier monumental qui conduit à des salles plus intimes et offre des vues magnifiques sur le Parc du Héron, sur le toit du musée et sur Villeneuve d’Ascq. Chaque pièce en appelle une autre grâce à des diagonales de murs et de toitures qui organisent une visite dynamique des salles d’exposition. Elle se clôt par un panorama exceptionnel sur la ville. A contrario du musée de Simounet, très orthogonal et offrant un éclairage plutôt zénithal, l’extension se veut mouvante et ouverte au maximum sur son environnement, elle offre donc aux visiteurs une nouvelle image du musée et une nouvelle vision à travers lui.
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