Le Monde des Artisans Gironde

Page 1

J=LJGMN=R <9FK ;= FMEzJG LGML= D AF>GJE9LAGF <= NGLJ= ;E9

D= EGF<= <=K

jlakYfk z<ALAGF

?ajgf\]

9kkak]k 9kkak]k J _agfYd]k \] dÌ9jlakYfYl :gj\]Ymp :gj\]Ymp * ^ nja]j *()* J k]jn]r kmj ooo&YjlakYfk*()*&& [ge

:ae]klja]d f 0. bYfna]j%^ nja]j *()* ) `

DÌYjlakYfYl Ym ^ eafaf H& )/ DÌG>>J= ?DG:9D= <= K=JNA;=K

¾ 9:ADQEHA;K ¿ Â KzGMD 2 <=MP 9IMAL9AFK <AKLAF?MzK H& ,

N=JK=R NGLJ= L9P= <Ì9HHJ=FLAKK9?= Â FGLJ= ;E9 H& +*


Venez mesurer la diffĂŠrence.

(1)

Sprinter 7,5m3 Ă partir de :

17.990â‚Ź

HT(1)

Un essai suffit pour mesurer l’avance du Sprinter. Ses nombreux ĂŠquipements, sa motorisation EURO 5/EEV, son très haut niveau de sĂŠcuritĂŠ et sa qualitĂŠ de fabrication exemplaire en font la rĂŠfĂŠrence des grands utilitaires et le meilleur associĂŠ pour vous accompagner au quotidien. Mesurez la diffĂŠrence dès maintenant en venant l’essayer dans notre ĂŠtablissement.

SAMI AQUITAINE distributeur et rÊparateur agrÊe Bordeaux rive droite sortie Rocade N° 23 68 avenue Gaston Cabannes ROCADE 33270 FLOIRAC Tel : 05 57 54 16 16 Fax : 05 57 54 16 39

Bordeaux rive gauche Rue Bertrand Balguerie 33520 BRUGES Tel : 05 57 88 23 30 Fax : 05 57 88 23 33

(1) Offre rĂŠservĂŠe aux professionnels, hors ventes groupĂŠes et loueurs, TVA en vigueur en sus. Prix hors taxe conseillĂŠ clĂŠ en main au 01/09/2011 pour un Sprinter Pro 7,5 m3 Euro5/EEV Mercedes-Benz 210 CDI 32 N 3.0t ĂŠquipĂŠ de deux sièges standard et du tirefit (bombe anticrevaison, compresseur). Offre valable dans le rĂŠseau Mercedes-Benz participant Ă l’opĂŠration pour tout Sprinter Pro 7,5 m3 Euro5/EEV Mercedes-Benz 210 CDI 32 N 3.0t commandĂŠ et livrĂŠ avant le 30/04/2012 dans la limite des stocks disponibles. (2) En option. Equipements comprenant ECO-Start ; pneus Ă faible rĂŠsistance ; indicateur du point de passage des rapports de vitesses ; gestion de la batterie ; pompe de direction assistĂŠe ECO ; pompe alimentĂŠe rĂŠgulĂŠe.


H 9FGJ9E9

< GKKA=J ;GFKGEE=R EGAFK <ÌzF=J?A=! HGMJ ?9?F=J HDMK

Hgmj dY hj]ea j] ^gak$ dY >jYf[] lYal j]hj k]f% l ] dY [geh lalagf ¾ 9Zadqeha[k ¿ K gmd$ [geh lalagf afl]jfYlagfYd] \]k e la]jk gmn]jl] Ymp k]md]k h]jkgff]k `Yf\a[Yh ]k ]l gj_Yfak ] lgmk d]k imYlj] Yfk& H& ,

! zNzF=E=FL , ¾ 9:ADQEHA;K ¿ Â KzGMD 2 \]mp YjlakYfk YimalYafk \aklaf_m k O 9;LM9DALzK . <zN=DGHH=E=FL z;GFGEAIM= 2 dY J _agf ^afYf[] dÌYjlakYfYl / 0] z<ALAGF <=K AFALA9LAN=K \] dÌ [gfgea] 2 dY ;E9 \] j _agf 9imalYaf] hjae ] 0 ;9H KMJ D= L=JJALGAJ= 2 ZadYf \]k Y[lagfk kmj 9j[Y[`gf 1 D9 HzHAFAàJ= <Ì=FLJ=HJAK=K YjlakYfYd]k \] :gj\]Ymp Y [afi Yfk )( @9MKK= <= D9 LN9 2 mf lgdd \Yfk dÌYjlakYfYl )* JzH9J9LAGF ;GFLJ= HJG<M;LAGF \] \ [`]lk 2 dY ^ada j] ]f_Y_] d] eYl[` )+ D9 ;@9E:J= <= EzLA=JK ]l \] dÌ9jlakYfYl ]l H d] =ehdga ljYfk^gje]fl dÌ]kkYa D9 ;@9E:J= =L D9 NADD= \] KYafl%E \Yj\ hYjl]fYaj]k

K LJ9Lz?A=K

: lae]fl$ hYqkY_]$ kgm^^dY_] \] n]jj]$ ZgmdYf_]ja]$ hdmka]mjk YjlakYf]k fgmk jY[gfl]fl d]mjk hYj[gmjk ]l d]mjk Yll]fl]k& H )/

! KLQD= <= NA= ), NA= IMGLA<A=FF= adk ljYnYadd]fl ]f [gmhd] ! z;D9AJ9?= )/ DÌ9JLAK9F9L Ym ^ eafaf ! ;9K <Ì=FLJ=HJAK= ** ?DGK=C ?GMJE=L 2 eak]j kmj dY j][`]j[`] ! JzMKKAL= *, H=J;=N9D 2 mf [gml]da]j ljgak lgad]k

=f j \makYfl d]mj [gfkgeeYlagf \Ì f]j_a]$ d]k YjlakYfk k]jn]fl Ymkka Za]f d]mj hgjl]^]madd] im] dY fYlmj]& Hdmka]mjk Yhhjg[`]k kgfl ]fnakY_]YZd]k hgmj Y_aj kaehd]e]fl ]l h]m \] ^jYak& H& *-

H J9LAIM=

¾ ImYda[`]^$ _g l]r dY \a^^ j]f[] ¿$ mf] [`Yjl] ima nak] nYdgjak]j dÌaeY_] \]k [`Yj[mla]jk%ljYal]mjk Ymhj k \m _jYf\ hmZda[& H& *1 ! HJ9LAIM= +( =F>AF MF= ;@9JL= IM9DALz hgmj d]k [`Yj[mla]jk%ljYal]mjk ! BMJA<AIM= +( D =K 9A<=K Â DÌ9HHJ=FLAKK9?= ]f *()* +) > AK;9DALz 2 [`Yf_]j \] j _ae] ^ak[Yd ]f *()* ! HJ9LAIM= +* N=JK=R NGLJ= L9P= \ÌYhhj]flakkY_] Ym ;>9 \] dY ;E9J9%K][lagf ?ajgf\] ++ z;G%<z>AK \] dY nadd] \] ;]fgf ! EzLzG +, :JàN=K ]l lYZd]Ym \] Zgj\

J =?9J<K ! AFALA9LAN=K +. E 9âLJ=K 9JLAK9FK \] ?ajgf\] +0 MF <=K E=ADD=MJK GMNJA=JK \] >jYf[] ! HJ=KLA?= +. H 9MD K;@A=?FALR 2 [j ]j [`Ymkkmj] kgf ha]\ ! GJ?9FAK9LAGFK HJG>=KKAGFF=DD=K ,* < z>=F<J= D=K AFLzJÝLK \] [`Yim] ZjYf[`] \ÌY[lanal YjlakYfYd]

;] fme jg [gehj]f\ \]k hY_]k kh [a^aim]k ]flj] d]k hY_]k ) ). ]l *1 ,, hgmj d]k YZgff k \] dY ?ajgf\]& ;] eY_Yraf] [gfla]fl mf kmhhd e]fl ¾ ?ma\] LA; ¿ b]l kgmk dY [gmn]jlmj] ]l mf ]f[Yjl \] dY ;E9++&

z <ALG Qn]k H]lalb]Yf Hj ka\]fl \] dY ;`YeZj] \] E la]jk ]l \] dÌ9jlakYfYl \] J _agf 9imalYaf] ]l \] kY k][lagf ?ajgf\] n ces temps difficiles et sans tomber dans les délires apocalyptiques de pseudocalendriers Maya, 2012 ne devrait pas être mieux que 2011. Hausse des matières premières, crise financière, tension sur le crédit, nouvelles normes,, fiscalité,, baisse des aides,, tous ces articles seront encore au rayon du supermarché des mauvaises nouvelles. Mais nous ne camperons pas devant la vitrine pour attendre les soldes ! p À quelques mois de l’élection présidentielle, je veux dire à ceux qui nous gouvernent et à ceux qui ont l’ambition de le faire, que l’artisanat n’est pas enfermé ni « poujadiste », qu’il est représenté par des femmes et des hommes de grandes valeurs, capables de nourrir une réflexion, d’apporter leur contribution pour résorber les problèmes de la France. Encore faut-il le consulter, en particulier en temps de crise ! Temps de travail, financement de la protection sociale ou autres grandes réformes à venir, l’artisanat veut être consulté préalablement. C’est le juste retour des efforts que nous avons toujours produits au service de la nation, de l’emploi, de la formation… Ce serait aussi une preuve de respect et d’égard vis-à-vis d’une catégorie d’entreprises qui, elles,, ne délocalisent p pas. Alors que l’État ajoute 1,5 % de TVA sur les travaux d’entretien et de rénovation, sans se soucier véritablement de l’impact que cela aura sur notre activité et en termes d’emploi, on continue d’exonérer de TVA les entreprises relevant du régime de l’auto-entrepreneur. Voilà une vraie niche fiscale qu’il serait utile et juste de supprimer. Malgré les difficultés, l’artisanat reste une valeur sûre, une valeur refuge. La preuve en est le nombre de chômeurs, de cadres en reconversion, d’investisseurs, de diplômés de l’université « classique », qui sont de plus en plus nombreux chaque année à frapper à la porte de l’artisanat. Soutenir, accompagner nos ressortissants dans ce contexte difficile est notre mission et nourrit notre projet régional pour la mandature. Ce projet de mandature régional des Chambres de Métiers et de l’Artisanat d’Aquitaine fixe le cap des actions à réaliser jusqu’en 2015 avec une ambition simple : faciliter la vie des entreprises en proposant un soutien et un accompagnement qui leur permettront de ne penser qu’au fondamental : leur cœur de métier. Dans l’artisanat, le triple A nous l’avons depuis longtemps et pour toujours : Artisanat, Apprentissage, Audace… Je vous souhaite, pour vous-mêmes et tous ceux qui vous sont chers, une très belle année 2012.

D] Egf\] \]k YjlakYfk f 0. Ç BYfna]j%^ nja]j *()* Ç z\alagf \] dY ?ajgf\] Ç Hj ka\]fl \m [geal \] j \Y[lagf \]k hY_]k dg[Yd]k 2 Qn]k H]lalb]Yf Ç J \Y[l]mj ]f [`]^ hY_]k ?ajgf\] 2 Dm\gna[ ?jgmdl Ç z\al]mj \ d _m 2 Kl h`Yf] K[`eall Ç J \Y[lagf 2 9L;$ j \Y[lja[] ]f [`]^ 2 ;`Yjdgll] \] KYafla_fgf$ L d& () ,( (- *+ )*$ hgjl& (. 0* 1( 0* *,$ ]%eYad 2 [&kYafla_fgf8_jgmh]%Yl[&[ge Ç J \Y[lja[] ]f [`]^ Y\bgafl] 2 :YjZYjY ;gdYk Ç Gfl [gddYZgj [] fme jg 2 <]dh`af] HYqYf$ =eeYfm]d <Yfa]d$ ?maddYme] ?]f]kl]$ >jYf gak KYZYjdq Ç K][j lYjaYl \] j \Y[lagf 2 E& 9fl`gfq$ B& ;d]kka]ff]$ B& F]akk] Ç HmZda[al 2 9L;$ )+/ imYa \] NYdeq$ /-()( HYjak Ç ;`]^ \] hmZda[al 2 H`adahh] KYafl%zla]ff]$ L d& () ,( (- *+ )0$ ]%eYad 2 h&kYafl%]la]ff]8_jgmh]%Yl[&[ge Ç HmZda[al fYlagfYd] 2 <aj][l]mj [gee]j[aYd EYl`a]m Lgmjfa]j$ L d& () ,( (- *+ )($ ^Yp () ,( (- *+ *,$ ]%eYad 2 e&lgmjfa]j8_jgmh]%Yl[&[ge Ç HmZda[al k \ hYjl]e]flYd]k km\%gm]kl 2 L`a]jjq L d& (. ** .1 +( **! ]l ; \ja[ Bgfima j]k L d& (. )( +, 0) ++!$ ^Yp (- .) -1 ,( (/$ ]%eYad 2 l`a]jjq&bgfima]j]k8oYfY\gg&^j Ç HmZda[al k \ hYjl]e]flYd]k fgj\ ]l ]kl 2 >jYf gak :]\]jklgj^]j$ L d& (+ 0/ .1 )0 )*$ ^Yp (+ 0/ .1 )0 ),$ ]%eYad 2 ^& Z]\]jklgj^]j8_jgmh]%Yl[&[ge Ç H`glg_jYh`a]k 2 DYmj]fl L`]]l]f$ j]khgfkYZd] aeY_] Ç Hjgeglagf \a^^mkagf 2 K`ajd]q =dl]j$ L d& 2 (+ 0/ .1 )0 )0& LYja^ \ÌYZgff]e]fl ) Yf& >jYf[] 2 . ]mjgk& LYja^ Ym fme jg 2 ) ]mjg& Â dÌ ljYf_]j 2 fgmk [gfkmdl]j Ç ;gf[]hlagf \algjaYd] ]l _jYh`aim] 2 TEMA|presse$ L d& (+ 0/ .1 )0 () Ç >YZja[Ylagf 2 Hap]d aeY_]$ A& EYjdaf$ B&%E& LYhh]jl$ L d& (+ 0/ .1 )0 )0 Ç z\al]mj 2 9L;$ *+ jm] <mhgfl \]k Dg_]k$ -/((( E=LR$ L d& (+ 0/ .1 )0 )0$ ^Yp (+ 0/ .1 )0 ), Ç <aj][l]mj \] dY hmZda[Ylagf 2 >jYf gak ?jYf\a\a]j Ç F [geeakkagf hYjalYaj] 2 (+)) L 0.1-/ Ç AKKF 2 )*/)%+(/, Ç < h l d _Yd 2 \ []eZj] *()) Ç Aehj]kkagf 2 ?jgmh] Kg[gkhjafl aehjae]mjk ' 00((( zhafYd % ;]jla^a ] H=>; ;LH')%()+& ;] hjg\mal ]kl akkm \] ^gj lk _ j ]k \mjYZd]e]fl ]l \] kgmj[]k [gflj d ]k&

+

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()* M


n f]e]fl 9imalYaf]

Hgmj dY hj]ea j] ^gak$ dY >jYf[] lYal j]hj k]fl ] \m */ Ym *1 k]hl]eZj] \]jfa]j dY [geh lalagf ¾ 9Zadqeha[k ¿ K gmd$ [geh lalagf afl]jfYlagfYd] \]k e la]jk gmn]jl] Ymp k]md]k h]jkgff]k `Yf\a[Yh ]k ]l gj_Yfak ] lgmk d]k imYlj] Yfk& <]mp YjlakYfk _ajgf\afk gfl l hjae kÀ

¾ 9:ADQEHA;K ¿ Â KzGMD

<]mp YjlakYfk YimalYafk \ak

H

as moins de 55 pays et 40 métiers étaient en compétition pour la 8e édition des « Abilympics » à Séoul. Dans l’équipe de France, plusieurs Aquitains participaient à l’aventure et notamment Éric Baron (dessin assisté par ordinateur), Nathalie Riot (couture) et Hocine Nemchi (gestion des réseaux informatiques). Deux candidats ont été distingués : Thomas Veillon, Web designer, a décroché une médaille de bronze, et Franck Greveldinger, artisan bijoutier, a reçu une médaille d’honneur et le prix du jury. C’est le regroupement de trois entités - l’ARF (Association des régions de France), l’Agefiph (Association de gestion de fonds pour l’insertion des personnes handicapées) et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Aquitaine - qui a permis à ces candidats de représenter la France à Séoul. Leur parrain, Joël Jeannot, champion paralympique, champion du monde Handisport, multimédaillé et porteur d’expériences dans le domaine de la compétition, a accompagné, soutenu et encadré psychologiquement cette équipe.

L`geYk N]addgf$ +( Yfk$ jYe f] d] Zjgfr] ]f ?ajgf\] Ce jeune trentenaire, Web designer médaillé de bronze à Séoul, a de la suite dans les idées. Champion

,

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()*

M

>jYf[c ?j]n]d\af_]j \Yfk kY Zgmlaim] :gj\]Ymp&

d’Aquitaine en 2010, champion de France en 2011, il visait l’or à Séoul et a tout de même empoché le bronze, mais ne renonce pas et pourrait bien le ramener de Finlande dans quatre ans ! Thomas Veillon était sportif jusqu’à ce qu’un accident le cloue dans un fauteuil. Atteint de tétraplégie, il n’en a pas perdu son esprit sportif : « Grâce aux championnats, je retrouve les sensations de la com-

pétition et même si le rythme est rude, j’aime concourir », confie-t-il. Rien ne destinait Thomas Veillon à une carrière dans le Web. Mais alors qu’il a décroché un DUT de logistique, il s’ennuie un peu dans ce secteur. Il décide alors de faire d’Internet son métier et entame une formation de Web designer. Aujourd’hui, il a ouvert une entreprise à Talence, Thomas Veillon Prod, et crée des


L`geYk N]addgf$ e \Yadd] \] Zjgfr] K gmd&

 dÌ`gff]mj DY ;H9? `gfgj] d]k Yhhj]flak ]l d]k EY lj]k \ÌYhhj]flakkY_]

;`Yim] Yff ]$ dY ;`YeZj] Hjg^]kkagff]dd] \]k 9jlakYfk \] dY ?ajgf\] */ jm] >mjlY\g :gj\]Ymp! e]l dÌ`gff]mj d]k Yhhj]flak \] k]k Y\` j]flk&

laf_m k

sites Internet, des versions mobiles ainsi que des supports de communication papier (logo, carte de visite) et cible toutes les entreprises, de la TPE aux grands comptes. www.thomasveillon.com

>jYf[c ?j]n]d\af_]j$ YjlakYf Zabgmla]j$ e \Yadd] \Ì`gff]mj Dans sa boutique de créateurs

rue des Ayres à Bordeaux, Franck Greveldinger façonne ses bijoux sereinement. Sa vie professionnelle n’a pas basculé à la suite de son accident de ski en 1998. Il le doit à son ancien employeur, La Maison Fontan, qui a accepté, à l’époque, de le reprendre dans son équipe, et à l’Agefiph, qui a financé l’aménagement du poste de travail. « Grâce à cette aide, je ne me suis pas senti exclu, je n’ai pas eu l’impression de spolier mon employeur ni mes collègues salariés », raconte-t-il aujourd’hui. Des années plus tard, l’Agefiph lui apporte une seconde fois son soutien lorsqu’il décide de créer sa propre entreprise. Franck Greveldinger exerce d’abord dans un atelier, « en chambre » comme on dit dans la profession, dans lequel il travaille pour d’autres bijoutiers, puis ouvre, en 2009, une boutique avec un associé gemmologue. Lorsque l’Agefiph et la CMARA le sollicitent pour participer au championnat, il accepte sans hésiter. « Pour moi c’est une manière de renvoyer l’ascenseur et de sensibiliser le public à la question du handicap, en montrant également que nous pouvons exercer des métiers passionnants », explique celui qui a été classé 4e en finale et a donc reçu une médaille d’honneur.

3

HGMJ =F K9NGAJ HDMK 2

al] \m [geal \Ìgj_YfakYlagf 2 K ooo&aY*())&gj_

D] *, fgn]eZj] \]jfa]j$ []ll] eYfa^]klYlagf$ lgmbgmjk Yll]f\m] ]l kmana]$ kÌ]kl l]fm] \Yfk d]k kYdgfk \] dÌ@ l]d \] Nadd] :gj\]Ymp$ \Ìmf] fgeZj]mk] YkkaklYf[] [gehgk ] \]k eY lj]k \ÌYhhj]flakkY_]$ \] hjg^]kkagff]dk$ \Ì]fk]a_fYflk$ \Ì dmk$ \]k hYj]flk \]k dYmj Ylk$ ]l \]k e]eZj]k \m ;gfk]ad \Ì9\eafakljYlagf$ n]fmk ]flgmj]j d]k )- dYmj Ylk \] d]mjk Y\` j]flk$ j] mk Ymp ;9H *())$ ]f KYfalYaj]$ ;`Ym^^Y_]$ ;daeYlakYlagf ]l ;gmn]jlmj] Raf_m]ja] 3 adk gfl j] m [`Y[mf mf] kmh]jZ] [Yakk] \ÌgmladdY_] Za]f _Yjfa]$ Yn][ d]k ^ da[alYlagfk \] dÌYkk]eZd ] ]f hj k]f[] \] E& 9dYaf Bmhh j]hj k]fl hYj E& B]Yf%;`Yjd]k :jgf$ 9\bgafl Ym EYaj]$ ;`Yj_ \m ;gee]j[] ]l \] dÌ9jlakYfYl$ \] E& Qn]k H]lalb]Yf$ Hj ka\]fl \] dY ;`YeZj] \] E la]jk ]l \] dÌ9jlakYfYl \] dY ?ajgf\]$ Hj ka\]fl \] dY ;H9E \] :gj\]Ymp$ Hj]ea]j Na[]%Hj ka\]fl \] dÌ9H;E9 ima Y `gfgj [afi eY lj]k \ÌYhhj]flakkY_] hYj dY e \Yadd] \] dY >gjeYlagf Hjg^]kkagff]dd] 9jlakYfYd] \] dY ;`YeZj] \] E la]jk ]l \] E& B]Yf%Ha]jj] 9jfYm\$ Hj ka\]fl \] dY ;H9?& ;] \]jfa]j$ j]hj k]fl hYj Ee] ;gjaff] NaddYj$ K][j lYaj] ? f jYd] \] dY ;H9?$ Y jYhh]d $ \Yfk kgf Yddg[mlagf$ im] []ll] ljY\alagf k] h]jh lm] \]hmak hdmk \] .( Yfk$ ]kl kgml]fm] hYj d]k [gdd][lanal k l]jjalgjaYd]k$ dg[Yd]k$ d]k ^gmjfakk]mjk$ imÌad j]e]j[a] \] d]mjk kgmla]fk& DY [ j egfa] kÌ]kl l]jeaf ] hYj \]k [`Yf_]k \Ìa\ ]k$ \] fgmn]dd]k$ \] hjgb]lk$ h]je]llYfl lgmk d]k hYjla[ahYflk \] ea]mp k] [gffY lj]$ \] egflj]j d]mj YllY[`]e]fl ;H9? h]f\Yfl d] ljY\alagff]d hgl \] dÌYeala &

-

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()* M


[lmYdal k

9imalYaf] <zN=DGHH=E=FL z;GFGEAIM=

D9 Jz?AGF >AF9F;= DÌ9JLAK9F9L

<]hmak hdmka]mjk Yff ]k$ d] [gfk]ad j _agfYd Y[[gehY_f] ^afYf[a j]e]fl d] j k]Ym \]k [`YeZj]k \] e la]jk ]l \] dÌYjlakYfYl \Ì9imalYaf] hgmj e]f]j \]k hjg_jYee]k \ÌYhhma Ymp YjlakYfk \] []jlYaf]k ^ada j]k e la]jk$ ]f [gf[]jlYlagf Yn][ d]k gj_YfakYlagfk hjg^]kkagff]dd]k& D] hjg_jYee] *()* hgmjkmal kgf Y[lagf n]jk d]k e la]jk \] dY naYf\] ]l afn]klal \] fgmn]Ymp k][l]mjk \ÌY[lanal 2 d] eY[`afake] Y_ja[gd]$ dÌYmlgegZad] ]l dY Z]Yml & Mf] lm\] kmj dY h lakk]ja] k]jnajY imYfl ]dd] \] ^gf\]e]fl Ym hjg_jYee] *()+& e choix de ces filières artisanales s’effectue le plus souvent sur des critères économiques, structurels ou conjoncturels qui, dans certains cas, dénoncent d’importantes difficultés sur certains métiers ou bien, dans d’autres, soulignent des opportunités de développement avec une incidence positive sur l’emploi. Le programme 2012 comprend l’étude et la mise en œuvre d’un programme d’appui à la filière machinisme agricole, automobile et beauté. Les artisans, conseillers techniques et formateurs concernés participeront aux différents tours de table organisés sur leur propre filière afin de donner de la cohérence au fléchage des subventions publiques.

NaYf\] Sur les programmes 2010 et 2011, les bouchers, charcutiers et traiteurs landais intéressés ont bénéficié d’appuis techniques, de conseils et de subventions. Les efforts fournis par la CMA et les subventions octroyées ont participé à revaloriser les métiers, à redynamiser l’apprentissage qui fléchissait et à subventionner l’investissement. Les aides à la filière viande sont maintenues en 2012 et de nouvelles filières intègrent le programme à venir.

9mlgegZad] La filière des métiers de l’Automobile sera consultée notamment sur ses services en zone rurale. En effet, les services de proximité représentent des enjeux de développement durable et les nouvelles tendances de consommation sont à prendre en compte. Par ailleurs, le développement technologique de ce secteur oblige à s’équiper en matériel performant, à investir sur la formation des salariés et à rechercher des gains de productivité, tout en développant son portefeuille client.

EY[`afake] Y_ja[gd] Les professionnels et experts de la filière Machinisme agricole

H`glgk 2 ;E9,(

D

=f *()*$ dY J _agf hgjl]jY k]k ]^^gjlk ^afYf[a]jk kmj d]k e la]jk \] dY naYf\]$ dÌYmlgegZad]$ d] eY[`afake] Y_ja[gd] ]l dÌ]kl` laim]&

exprimeront leurs besoins en matière de mises aux normes, de financement de projets innovants, d’investissement dans des machines de production modernes ; et sur le volet emploi, leurs besoins en matière de recrutement et de formation dans leurs activités de services très techniques.

:]Yml Souvent représentée par des entreprises unipersonnelles, la filière des métiers de la Beauté (esthétique) devra exprimer ses besoins pour développer sa clientèle, améliorer l’accueil, diversifier l’offre de services et rénover les instituts ; et sur le volet emploi, la formation du personnel à la vente additionnelle de produits et le recrutement du personnel qualifié seront également visés. L’ensemble de ces programmes comprendront un volet formation et un volet accompagnement sur la gestion des ressources humaines (RH). La gestion des RH étant essentielle dans l’artisanat, dans le domaine du recrutement comme dans celui de l’amélioration des performances du chef d’entreprise, son conjoint ou ses salariés. Article réalisé par la CMA des Landes

:adYf DY K]eYaf] \] dY ljYfkeakkagf ]f 9imalYaf] Gj_Yfak ] Yn][ d] kgmla]f \m ;gfk]ad J _agfYd ]f fgn]eZj] \]jfa]j$ mf] _jYf\] kgaj ] \] k]fkaZadakYlagf Y j mfa mf] []flYaf] \] h]jkgff]k \Yfk d]k dg[Ymp \] dY K][lagf ?ajgf\] \] dY ;`YeZj] \] E la]jk ]l \] dÌ9jlakYfYl \Ì9imalYaf]& ;]ll] eYfa^]klYlagf lYal gj_Yfak ] kgmk dY ^gje] \Ìmf] ha [] \] l` lj] kmana \Ìmf] lYZd] jgf\] Yn][ d]k hYjl]fYaj]k \] dY ljYfkeakkagf ZYfim]k$ emlm]dd]$ fglYaj]k$ ]ph]jl%[gehlYZd]!& D] ;gfk]add]j J _agfYd >jYf[ak Oadkamk Y jYhh]d dÌaehgjlYf[] \] dÌ]fb]m \] dY ljYfkeakkagf \]k ]flj]hja% k]k YjlakYfYd]k$ ]f l]je]k \Ì]ehdga$ \] eYaddY_] [gfgeaim] ]l \] imYdal \] na]&

.

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()*

M


0] z<ALAGF <=K AFALA9LAN=K <= DÌz;GFGEA=

 fgl]j

D9 ;@9E:J= <= EzLA=JK =L <= DÌ9JLAK9F9L <= Jz?AGF 9IMAL9AF= HJAEz=

Hjg^]kkagfk \]

dÌYe]mZd]e]fl

DY ;E9J9 Y l hjae ] hYj mf bmjq \] bgmjfYdakl]k [gfgeaim]k hgmj kgf afalaYlan] ¾ ;Y^ k \] dÌ]ehdga ¿$ mf] Y[lagf eak] ]f hdY[] hgmj Y[[gehY_f]j d] \ n]dghh]e]fl \] dÌ]ehdga \Yfk dÌYjlakYfYl YimalYaf&

<

eux dispositifs et un constat sont à l’origine de ce projet : un règlement d’intervention en faveur de l’artisanat du Conseil Régional (2007) et une convention de partenariat entre la Chambre Régionale de Métiers et l’ANPE (2008) d’une part, le manque de CDI dans les entreprises artisanales, d’autre part. À destination de plus de 3 000 entreprises créées depuis au moins trois ans, ce projet s’articule autour de deux axes : O la sensibilisation, afin de pérenniser 150 nouveaux emplois artisanaux ; O l’information sur les mesures liées à l’emploi et la formation 318 entreprises ont participé à 45 cafés et 226 offres d’emploi ont été formalisées, dont 160 « premier emploi ». Leur prix leur a été remis par Robert Namias,

<] _Ym[`] \jgal]$ HYlja[c JYgm$ Qn]k ?madd]eYml ]l JgZ]jl FYeaYk&

ancien Directeur général adjoint en charge de l’information de TF1, Directeur de l’Hémicycle et Grand Témoin des initiatives de l’économie 2011.

D] ?E9++$ ?jgmh]e]fl \]k E la]jk \] dÌ9e]mZd]e]fl \] ?ajgf\]$ Y d] hdYakaj \] ngmk [gfna]j kgf Ykk]eZd ] _ f jYd] ima YmjY da]m d] , ^ nja]j *()*& =paklYfl \]hmak hdmk \Ìmf ka [d]$ [] _jgmh]e]fl ]kl gmn]jl Ymp hjg^]kkagff]dk \] dÌYe]mZd]e]fl$ \] dY \ [gjYlagf afl ja]mj] ]l \m hYljaegaf]& J]f\]r%ngmk d] , ^ nja]j )/` Ym j]klYmjYfl DY J]fYj\a j]$ *1 jgml] \m H]lal :gak$ ++/-( KYafl%Kmdha[] ]l ;Ye]qjY[&

3

;GFL9;L

(- -. *- -* .1

/

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()* M


[lmYdal k

?ajgf\] NGLJ= ;E9 HDMK HJG;@= <= NGMK

;9H KMJ D= L=JJALGAJ= 2 :AD9F <=K 9;LAGFK KMJ 9J;9;@GF D] :Ykkaf \Ì9j[Y[`gf Y l [`gaka [gee] hj]ea]j k][l]mj hgmj dYf[]j d] hjg_jYee] \ÌY[lagfk \] hjgpaeal \Yfk d]k l]jjalgaj]k \] ?ajgf\]& Kmj [] l]jjalgaj]$ dY ;`YeZj] Y gj_Yfak mf] \arYaf] \] j mfagfk \Ìaf^gjeYlagfk kmj lgml dÌYjjgf\akk]e]fl kmj \] fgeZj]mp kmb]lk afl j]kkYfl d]k YjlakYfk dg[Ymp&

D

es élus et les agents ont visité une dizaine d’entreprises de la filière bois, du nautique, de l’alimentaire et des services. Des petites structures et des grandes. Des débutants et des chevronnés sur des problématiques du secteur : la filière bois, le nautisme et le développement des grandes surfaces. La Chambre a aussi organisé trois tables rondes thématiques. La délégation s’est montrée plutôt rassurée du moral des artisans, par leur dynamisme et leurs projets. Globalement, c’est un secteur qui travaille bien mais il y a tout de même des soucis. Des incompréhensions sur le marché d’Arcachon, des questions sur le Parc Marin et une forte inquiétude par rapport au développement des grandes surfaces. La démarche de la Chambre a permis d’exposer ces sujets sur la place publique avec des retombées médiatiques importantes qui ont fait avancer les choses. Sur le marché d’Arcachon, il y avait des incompréhensions avec la Ville. Le Président Yves Petitjean et des membres de son bureau ont rencontré leurs collègues du marché et des représentants de la mairie. Cela a permis d’aplanir les choses. Suite à cette visite et aux articles de presse, la mairie a relancé une nouvelle procédure pour l’attribution des bancs. Par rapport au développement commercial anarchique - c’est le moins qu’on puisse dire -, le Président a exprimé sa position avec force : « Oui aux petites surfaces de centre-ville qui profitent à tous, non aux énormes structures à l’extérieur des villes qui aspirent le chaland à l’extérieur. Sauf si on veut des villes mortes, il faut se battre. » Là aussi, les médias ont relayé la position de la Chambre qui demande un moratoire et, si les projets sont trop avancés, les élus de la Chambre veulent être sûrs que les travaux profitent aux artisans du bâtiment. Le président va faire pression auprès des élus locaux pour l’accès au foncier en les incitant à utiliser le droit de préemption pour faciliter l’installation d’artisans à s’implanter en centre-ville.

;gf[]jfYfl dY Õda j] ZgakÀ Même si le secteur de la menuiserie enregistre la meilleure progression d’activité du département avec une hausse du CA de 11 %, un débat avec une vingtaine d’entreprises locales a permis d’identifier les menaces, les opportunités et les enjeux de la filière bois-éco-construction sur le Bassin d’Arcachon. Quelques actions sont déjà envisagées : O promotion de la filière bois/éco-construction dans le cadre

0

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()*

M

)) j]f[gflj]k \] hjgpaeal gfl h]jeak \] j]f[gflj]j +-( YjlakYfk&

de l’Opération Collective de Modernisation du Pays Bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre (forum, salon, chantiers exemplaires) ; O mise en place d’actions pilotes en relation avec le Parc Régional des landes de Gascogne, O information auprès de collectivités pour favoriser les prescriptions de solutions techniques bois, O mobilisation des entreprises à travers le dispositif mis en place par la COBAS (diag-on-line).

;gf[]jfYfl dY Õda j] fYmlaim]À Au niveau de la filière nautique, on observe des entreprises en bonne santé, soucieuses de former des jeunes à leur métier, mais inquiètes avec l’arrivée du Parc Naturel Marin malgré de bonnes pratiques en matière de gestion environnementale. Un projet de Parc Marin, cela veut dire moins de gros moteurs, voire moins de moteur tout court. Le président et ses collègues élus vont suivre de près ce projet et surveiller la composition de son conseil de gestion en raison de son futur impact sur la filière nautique, en insistant auprès des autorités pour avoir des représentants de cette filière au conseil d’administration. La Chambre souhaite accompagner les entreprises vers l’économie de recyclage (formations décentralisées et un service de veille).

3

HDMK <ÌAF>GK

]ljgmn]j d] ZadYf [gehd]l \]k nakal]k kmj d] kal] J \] dY ;`YeZj] 2 ooo&[e%Zgj\]Ymp&^j Af^gjeYlagfk 2 (- -. 111 )+.

Hjg[`Yaf k]e]klj] 2 d] E \g[&


=f im]dim]k [`a^^j]

9FFAN=JK9AJ=

D9 HzHAFAàJ= <Ì=FLJ=HJAK=K 9JLAK9F9D=K <= :GJ<=9MP K9AFL=%;JGAP 9 ;AFI 9FK

k Gmn]jl] dÌYmlgef] *( (.$ dY h hafa j] Y[[m]add] Y[lm]dd]e]fl kY ljgaka e ] _ f jYlagf \Ì]flj]hjak]k & ;]jlYafk dg[Ymp kgfl \akhg fa% Zd]k& =f - Yfk$ ]dd] Y Y[[ m]adda *) ]flj]hjak]k$ \gfl k]md ]e]fl + kgfl jY\a ]k Ymbgmj\Ì` ma$ kgal mf lYmp \] 0- \] h j]ff al & )+ ]flj]hjak]k kgfl hYjla] k kÌafklYdd]j eYbgjalYaj]e ]fl kmj :gj\]Ymp& DY egala \]k [`]^k \Ì]flj]hjak]k kgfl \]k ^ ]ee]k&

D] hYjlY_] \m imgla\a]f Yn][ \ÌYmlj]k ]flj]hjak]k$ dÌY[[gehY_f]e]fl$ dY j \m[lagf \]k [`Yj_]k \] ^gf[lagff]e]fl Ym \ eYjjY_] kgfl \]k ^Y[l]mjk \] j mkkal] af[gfl]kl k hgmj dÌ]fk]eZd] \]k j ka\]flk \] dY h hafa j]&

D

a pépinière fait partie du plan de maintien et de développement de l’artisanat dans le centre-ville mis en place dans le cadre d’un partenariat entre la ville et la Section Gironde de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Aquitaine. Aménagée par la mairie avec la participation d’institutions publiques et animée par la Section Gironde de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Aquitaine, la pépinière abrite des créateurs d’entreprises dans quatre ateliers et cinq bureaux. Ils bénéficient de services communs à la carte : permanence téléphonique, photocopieur/fax, informatique. Ils peuvent profiter aussi d’un accompagnement dans les domaines juridiques, comptables, commerciaux, etc. Ils sont également épaulés dans leur démarche de recherche de locaux en centre-ville afin de préparer au mieux leur sortie, notamment dans le projet In Cité. La gestion et l’animation de la pépinière, assurées par la Section Gironde de la

utilisateurs. Ces véhicules non polluants et très étroits, sont conçus pour circuler de façon agile dans les petites rue du centre-ville. Ils arborent sur leurs flancs les logos et les coordonnées de la pépinière artisanale. L’Ademe et l’Europe ont participé au financement.

< n]dghh]e]fl \mjYZd] Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Aquitaine, sont l’une des dix actions conventionnées avec la mairie.

DY h hafa j] hjghgk] k]k g[[mhYflk 2 O Un bureau ou atelier pour une période de 23 mois maximum. O Un accompagnement réalisé par un technicien de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Gironde. O Deux fourgonnettes électriques de type Goupil, qui ont été acquises par la mairie pour les artisans de la pépinière. Elles ont été aménagées pour répondre au mieux aux souhaits et besoins de leurs

Les occupants se sont engagés dans une charte éco-citoyenne, signée en avril 2011. Elle se décline en neuf engagements phare : gestion optimisée des énergies, limiter les gaz à effet de serre, préserver la ressource en eau, limiter des déchets, lutter contre les nuisances sonores et olfactives, agir contre la démesure, utiliser une communication éco-responsable, travailler dans des locaux sécurisés, agir durablement dans les relations humaines.

3

;GFL9;L

d f] ;jgmYad @ Ym (- -. 1) /- +/ gm (. (0 ++ (. /( `llh2''o]Z&eY[&[ge'[eY++'H]hafa]j]

Hjap KlYjk E la]jk *()) Gj_Yfak k hYj dY :Yfim] HghmdYaj] \m Km\%Gm]kl ]f hYjl]fYjaYl Yn][ dY ;`YeZj] \] E la]jk ]l \] dÌ9jlakYfYl J _agf 9imalYaf] K][lagf ?ajgf\]$ dY Kg[a l \] ;Ymlagf Emlm]dd] 9jlakYfYd] \m Km\%Gm]kl Kg[YeY!$ d] J _ae] Kg[aYd \]k Af\ h]f\Yflk JKA! ]l dÌGj\j] \]k =ph]jlk ;gehlYZd]k \Ì9imalYaf]$ d]k Hjap KlYjk E la]jk *()) \] dY ?ajgf\] gfl l j]eak imYlj] dYmj Ylk$ d] , g[lgZj] \]jfa]j Ym ;Yjj \m DY[ :gj\]Ymp$ :gmd]nYj\ \m HYj[ \]k =phgkalagfk& Gmn]jlk lgmk d]k e la]jk \] dÌYjlakYfYl$ d]k Hjap KlYjk E la]jk j [geh]fk]fl d]k [`]^k \Ì]flj]hjak] _ajgf\afk hgmj d]mj j mkkal] ]f eYla j] \] kljYl _a] _dgZYd] \ÌaffgnYlagf$ \] \qfYeaim] \]k j]kkgmj% []k `meYaf]k$ \ÌaffgnYlagf l][`fgdg_a% im] ]l \] \qfYeaim] [gee]j[aYd]&

DYmj Ylk *()) E& BY[im]k J]Ym \Yfk dY [Yl _gja] KljYl _a] ?dgZYd] AffgnYlagf$ =flj]hjak] J=? :]daf%:]da]l& E& <Yfa]d Dgf_Ym\ \Yfk dY [Yl _gja] <qfYeaim]k J]kkgmj[]k @meYaf]k$ K9JD L][`faim]k \] F]llgqY_] H]kkY[&

E& 9d]pYf\j] Na_a]j \Yfk dY [Yl _gja] <qfYeaim] ;gee]j[aYd]$ K9JD EYfq Na_a]j zimah]e]flk :dYfim]^gjl E& Dg [ Egja[] \Yfk dY [Yl _gja] AffgnYlagf l][`fgdg_aim]$ K9JD 9jlhjafl :gj\]Ymp

1

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()* M


ctualités Hausse de la TVA

Un tollé dans l’Artisanat Après avoir posé la question du taux intermédiaire de la TVA à la fin du mois d’octobre, le gouvernement a annoncé début novembre le relèvement de la TVA réduite à 7%. Les réactions du secteur de l’artisanat ont été immédiates.

A

© LAURENT VICENZOTTI

u départ suggéré par des articles de presse, le projet du gouvernement de hausse de la TVA réduite a immédiatement fait réagir le secteur du bâtiment. Pour Patrick Liébus, président de la Capeb, « le maintien de la TVA à 5,5 % est un élément essentiel à la croissance intérieure. Il est grand temps que nos élus comprennent que la TVA à taux réduit n’est et ne peut être considérée comme une niche fiscale. Deux raisons à cela : elle bénéficie à tous les Français et concerne tous les travaux de rénovation. » Le 7 novembre, alors que la mesure a été officiellement confirmée, il évoque « un coup de massue » pour le bâtiment : « le gouvernement a décidé d’anticiper un net ralentissement de la croissance et de compenser cette dernière par une recherche de 8 milliards d’euros. Avec l’augmentation de la TVA dans le bâtiment, il fait plus et pire : il provoque lui-même un ralentissement de l’économie et se tire ainsi une balle dans le pied. Conséquence : contrairement à ce qu’affirme le premier ministre, il affaiblit l’un des secteurs les plus contributeurs à la croissance ». Du côté de l’UPA, on ne décolère pas et on dénonce « une décision injuste et contreproductive ». L’organisation estime que « la priorité devait aller à la réduction des dépenses publiques plutôt qu’à l’augmentation des ressources de l’État et (…) que l’effort de redressement des comptes publics devrait concerner l’ensemble des secteurs économiques ». Elle rappelle d’ailleurs les propos du premier ministre lors du congrès national le 20 octobre dernier : « certains qui proposent de remettre en cause le taux réduit dont bénéficient les secteurs du bâtiment et de la restauration commettent un contre-sens économique.

10

Le monde des artisans ● janvier-février 2012

+

Info

Revue de presse : Les titres du 7 novembre dernier ➜ Nouveau plan de rigueur : le BTP boit la tasse. ➜ TVA restauration : la révision d’un engagement présidentiel. ➜ TVA : la note va être plus salée au fast-food, au bistrot ou au palace. ➜ TVA à 7% dans le bâtiment : les professionnels protestent. ➜ Impôts : les surprises du plan Fillon.

Nous ne prendrons pas cette décision parce que nous savons les conséquences que cela aurait sur l’emploi ». Seule la FFB « comprend la nécessité d’une telle mesure » et se félicite « que la hausse préserve un réel différentiel entre taux réduit et taux normal, seul gage d’une véritable efficacité dans la lutte contre le travail au noir ». Elle note cependant que « la mesure accentuera la concurrence inacceptable des auto-entrepreneurs » et déplore « les atteintes renouvelées aux niches fiscales immobilières ».


NOUS

ON VEUT UN ASSUREUR QUI S’ENGAGE Vous apporter l’expertise d’un conseiller pro

n

Vous faire gagner du temps

n

Récompenser votre fidélité

n

Vous simplifier la vie

n

Vous écouter pour nous améliorer

SERVICE DE AU

Pour en savoir plus Contactez votre Conseiller MAAF PRO au

Connectez vous sur

www.maaf-pro.fr du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30 et le samedi de 9h à 12h (appel non surtaxé + coût selon opérateur)

ROS SP

n

MAA F

Les engagements de MAAF PRO

MAAF ASSURANCES SA - RCS NIORT 542 073 580 - 03/11 Crédits photos : Getty Images - Marc Romanelli, Serge Krouglikoff, Caroline Schiff, John Burke - Création :

LES PROS


[lmYdal k

?ajgf\]

JzH9J9LAGF ;GFLJ= HJG<M;LAGF <= <z;@=LK

D9 >ADAàJ= =F?9?= D= E9L;@ Mf] _jYf\] ]fim l]$ e]f ] \Yfk lgml] dY j _agf$ e]l ]f dmea j] d]k Z]kgafk \Ìmf] ^ada j] e [gffm] % []dd] \] dY j hYjYlagf % ima Y hgmjlYfl mf j d] h`Yj] bgm]j \Yfk dY j \m[lagf \]k \ [`]lk& D]k j kmdlYlk gfl l \ ngad k d] e]j[j]\a *+ fgn]eZj] dY ;`YeZj] \] E la]jk \Yfk d] [Y\j] \] dY K]eYaf] fYlagfYd] \] dY j \m[lagf \]k \ [`]lk&

D

es réparateurs, qui remettent un produit en état de fonctionnement pour allonger sa durée de vie, sont des acteurs du développement durable. Ils participent au quotidien à la réduction des déchets en sauvant des produits de la poubelle. Or, la filière est méconnue du grand public. Les consommateurs, noyés par les offres de la société de consommation, ignorent souvent que la réparation d’un appareil est possible, qu’elle est envisageable à côté de chez eux, plus respectueuse de l’environnement et parfois moins coûteuse qu’un nouvel achat. Les activités artisanales concernées par ce marché sont nombreuses : réparation de cycles, moto cycles, motoculture, retouche/couture, électroménager, TV, Hifi, informatique, instruments de musique, chaussures, meubles, horlogerie, bijouterie. Les collectivités territoriales cherchent à soutenir la filière notamment pour répondre à leur devoir (Grenelle I, 2009) de mener une politique de réduction des déchets, qui fixe à moins de 7 % la production de déchets ménagers et assimilés d’ici 2015. Dans le cadre de la politique de prévention des déchets, en partenariat avec l’Ademe, le Conseil Général, le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat d’Aquitaine et les organisations professionnelles ont mené une grande enquête en 2011 auprès de 3 770 entreprises dont 1 440 en Gironde. Objectifs : mieux connaître ces entreprises pour découvrir leurs besoins et pouvoir les soutenir.

Hjgegmngaj dY Õda j] Les enseignements de l’étude sont éloquents. Interrogées sur leur activité, les entreprises artisanales estiment que le service après-vente et la vente de produits permettent de maintenir la prestation de réparation, voire de la développer. Certes, tout n’est pas rose, 75 % des entreprises considèrent que l’économie actuelle est un frein au développement de la réparation et 30 % pensent que c’est aussi le comportement des clients qui aura un impact sur leur activité. D’ailleurs, 13 % précisent que les clients ne savent plus que certains produits se réparent et préfèrent racheter du neuf en cas de panne. Autres sources d’inquiétude, la concurrence des discounters du Web et l’offre de services de la grande distribution. Pour dynamiser le secteur, 60 % des professionnels déclarent avoir besoin de communication, 22 % de formation, 20 % de personnels qualifiés et 19 % d’achats groupés Un véritable plan de développement de la filière ! Ainsi, 90 % se sont dits intéressés pour figurer dans un annuaire spécifique dédié aux professionnels de la réparation et 75 % prêts à participer à un événement promotionnel de leur activité.

)*

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()*

M

Mf] Y[lanal \mjYZd] Alors que la production de biens entame toujours plus les ressources de la planète (extraction de matières premières, consommation d’énergie pour la transformation, pollution liée à la commercialisation), la réparation apparaît comme une activité durable. Aujourd’hui, les consommateurs doivent se poser les bonnes questions avant de jeter un produit en fin de vie : cet objet ne remplit-il plus sa fonction ? Je n’ai plus besoin de cet objet, mais peut-il servir à d’autres ? Ce bien peut-il être réparé ? Bref, une seconde vie est-elle possible ? Or, certains produits sont de moins en moins réparés. C’est le cas du petit électroménager, des TV cathodiques, des matériels audio Hifi, imprimantes, ordinateurs de plus de cinq ans, luminaires, costume homme, manteau, linge de maison et tous produits « bas de gamme » : vélos, scooter, électroménager, meubles. Pourquoi ces produits finissent-ils leur vie à la poubelle ? Parce que la réparation coûte trop chère ou qu’elle n’est purement et simplement pas proposée, parce que le consommateur désire posséder l’objet dernier cri, etc. La tendance semble néanmoins s’inverser et d’autres produits sont de plus en plus réparés : lave-linge, vaisselle, sèche-linge, réfrigérateur, congélateur, TV LCD, copieur fixe, ordinateurs de moins de deux ans, luminaire ancien, meuble vintage ou ancien, bijoux précieux et tous produits « haut de gamme ou de marque » : vélos, scooter, motoculture, montres, etc. Mais dans leur cas, la réparation ne coûte pas plus d’un tiers du prix du neuf et l’offre de prestation est accessible.

#

Af^g

Ima kgfl d]k j hYjYl]mjk 7 HYjea d]k Y[lanal k [aZd ]k hYj dÌ]fim l]$ 1+ \]k ]flj]hjak]k hjghgk]fl \]k hj]klYlagfk \] j hYjYlagf eYak 0( \Ì]flj] ]dd]k [gee]j[aYdak]fl _Yd]e]fl \] dY n]fl] ]l \m K9N ,. !& <Ìmf] eYfa j] _ f jYd]$ dY l]f\Yf[] \]k Y[lanal k ]p]j[ ]k ]kl klYZd] ngaj] e e] ]f `Ymkk]& D]k e la]jk ima gfl d] hdmk j hgf\m dÌ]fim l] 2 +) 2 j hYjYl]mjk \Ì d][ljge fY_]jk$ *) 2 j hYjYl]mjk \] eYl ja]d af^gjeYlaim]$ )0 2 j hYjYl]mjk \] [q[d]k$ eglg[q[d]k ]l eglg[mdlmj] \] dgakajk$ )( 2 j hYjYl]mjk \] eY[`af]k ]l eYl ja]dk Y_ja[gd]k$ / 2 j]lgm[`] ]l [gmlmj] l]plad]!$ . 2 j hYjYl]mjk \ÌYe]mZd]e]fl ]l imah]e]fl \] dY eYakgf$ , 2 j hYjYl]mjk \Ì`gjdg_]ja] ]l Zabgml]ja]


H9JL=F9JA9LK

D9 ;@9E:J= <= EzLA=JK =L <= DÌ9JLAK9F9L =L HæD= =EHDGA LJ9FK>GJE=FL DÌ=KK9A 9 près une année d’actions communes en faveur de l’emploi dans l’artisanat, les deux partenaires passent à la vitesse supérieure. Depuis début 2011, les deux établissements s’étaient rapprochés de manière informelle en s’associant autour d’actions communes : accompagnement des demandeurs d’emploi dans leur projet de création d’entreprise pour la Chambre (réunions d’information délocalisées), accompagnement des entreprises dans leur projet de recrutement pour Pôle Emploi (Cafés de l’emploi). Satisfaites de cette association ponctuelle, les deux parties ont souhaité aller plus loin en proposant de nouvelles actions. Les deux organismes ont souhaité officialiser ce nouveau partenariat en signant une convention d’avenir, le 28 novembre, sous l’égide de M. Patrick Stéfanini, Préfet de la région Aquitaine.

E& HYlja[c Kl ^Yfafa$ Hj ^]l \] dY j _agf 9imalYaf]$ Qn]k H]lalb]Yf$ hj ka\]fl \] dY ;`YeZj] \] E la]jk ]l \] dÌ9jlakYfYl \] J _agf 9imalYaf] ]l \] kY k][lagf ?ajgf\] ;E9J9++!$ ]l :]fg l E]q]j$ \aj][l]mj l]jjalgjaYd H d] =ehdga \] dY ?ajgf\]&

Cette convention s’articule autour de quatre axes principaux : besoins de recrutement et de formation du secteur de l’artisanat, promotion des métiers,

promotion de l’apprentissage et de l’alternance, accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise du demandeur d’emploi.

DY ;`YeZj] ]l dY nadd] \] KYafl%E \Yj\ hYjl]fYaj]k 9^af \ÌY[[gehY_f]j d]k YjlakYfk Ym imgla\a]f$ dY Nadd] \] KYafl%E \Yj\% ]f%BYdd]k ]l dY k][lagf ?ajgf\] \] dY ;`YeZj] \] E la]jk ]l \] dÌ9jlakYfYl \] J _agf 9imalYaf] gfl ka_f mf] [gfn]flagf d] *0 fgn]eZj] \]jfa]j& ;] hYjl]fYjaYl nak] ^Y[adal]j d]k \ eYj% [`]k \]k [`]^k \Ì]flj]hjak]$ ima \]nYa]fl bmkimÌ hj k]fl k] j]f\j] kmj :gj\]Ymp& < kgjeYak$ mf] h]jeYf]f[] d]mj k]jY hjghgk ] Ym K]jna[] [gfgea] ]l ]ehdga \] dY eYaja] \] KYafl%E \Yj\%]f%BYdd]k .( hdY[] \] dY J hmZdaim]!& D]k [j Yl]mjk hgmjjgfl ^Yaj] d]mj \ eYj% [`] \Ìafk[jahlagf ]f da_f]$ d]k Ymlj]k

hj]f\j] j]f% f% \]r%ngmk hgmj mf Y[[gehY% _f]e]fl \Yfk d]mjk hjgb]lk \] \ n]dghh]e]flk& hjgb]lk \] \ n]dghh]e]flk Mf _Yaf \] l]ehk hj [a]mp$ imÌadk hgmj%

jgfl [gfkY[j]j d]mj Y[lanal <]k j mfagfk \Ìaf^gjeYlagf l` eYla% im]k fgmn]Ym klYlml =AJD hgmj d]k ]flj]hjak]k af\ana\m]dd]k$ ;Y^ \] dÌ]ehdga kmj d]k [gfljYlk \] ljYnYad$ ]l[&! ]l \]k _jgmh]k \] ljYnYad k]jgfl hjghgk k hgmj ^Yngjak]j dÌ e]j_]f[] h \] hjgb]lk [gdd][la^k ]l egZadak]j \ \]k hYjl]fYaj]k ^afYf[a]jk& \ 9n][ k]k +(( ]flj]hjak]k$ [gflj] *(( 9 ]f *((.$ d] k][l]mj \m [gee]j[] ] ]l \] dÌYjlakYfYl kYafl%e \Yj\Yak ] ]ehdga] im]dim] ) +-( Y[la^k ]l ] j]hj k]fl] mf [`a^^j] \ÌY^^Yaj]k j \] +( eaddagfk \Ì]mjgk&

)+

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()* M


Style

de vie

Nombre d’artisans travaillent au quotidien avec leur conjoint. Un modèle ancestral qui perdure mais évolue. C’est un atout qui peut s’avérer compliqué à gérer au jour le jour. Témoignages de quelques couples qui s’épanouissent en travaillant côte à côte.

Vie quotidienne

Ils travaillent en couple

© contrastwerkstatt

A

fin d’éviter les conflits et les malentendus, la première chose à mettre au point lorsque l’on décide de travailler en couple est la répartition des rôles. « Dans le boulot, nous sommes ensemble mais séparés. Chacun gère ses tâches, il y a deux têtes et quatre bras », explique Aude Cizeron de Paëlla Réception (Bouches-du-Rhône). À la création de l’entreprise, en 1994, elle était étudiante et a poursuivi jusqu’au doctorat. Ce n’est qu’en 2006 qu’elle a intégré la société : « Depuis mon arrivée, c’est plus organisé, notamment par rapport à la paperasse. C’est lourd à gérer et ma présence a permis à mon mari d’être soulagé de ce poids. » De leur côté, dans leur toute nouvelle boulangerie des Ardennes, David Seizelet et Aurélie Camus ont trouvé leur bonheur, « chacun a son rôle, son espace », explique l’artisan de 29 ans. Sa compagne, ancienne conseillère en assurance, s’occupe notamment des papiers. « Il faut avoir chacun sa partie, fixer des limites dès le début et s’y tenir sinon ça se passe mal… » Si le conjoint ne possède pas forcément les connaissances techniques du métier, il apporte autrement sa contribution au développement de l’entreprise : « Je gère le côté clientèle avec plaisir, je développe les

« L’entente au sein du couple rejaillit sur l’affinité professionnelle ».

mailings et relance les commandes », précise Aude Cizeron.

■■ Plus forts pour

surmonter les difficultés Ainsi la réussite de l’entreprise est aussi la réussite du couple : « C’est un engagement fort si on veut que ça marche », commente Sophie Boutillier, maître de conférences et directrice du Master Side (Stratégie d’innovation et dynamique entrepreneuriale) à l’université du Littoral de la côte d’Opale. Pour Aude Cizeron, « c’est plutôt une force d’être en couple. On fait corps pour l’entreprise. D’être deux, ça fait bouger les choses,

L e statut du conjoint-collaborateur La loi prévoit trois statuts pour le conjoint : conjoint-collaborateur, conjoint salarié et conjoint associé. Le statut de conjoint-collaborateur peut être choisi si le conjoint est marié avec le chef d’entreprise, exerce une activité régulière dans l’entreprise, ne perçoit pas de rémunération et enfin, n’a pas la qualité d’associé. Le statut de conjoint-salarié peut s’appliquer lorsque le conjoint est titulaire d’un contrat de travail de droit commun, qu’il travaille dans l’entreprise et perçoit une rémunération correspondant à sa qualification. Enfin, le conjoint peut choisir le statut de conjointassocié lorsqu’il s’associe à l’entreprise par une participation à la constitution du capital social.Il doit être signataire des statuts sociaux qui mentionnent son apport.

14

Le monde des artisans ● janvier-février 2012

vous misez plus sur l’entreprise. » « L’entente au sein du couple rejaillit sur l’affinité professionnelle », confirme Sophie Boutillier. « Ensuite c’est par la pratique que l’on apprend à surmonter les difficultés. Je pense qu’il n’existe pas de recette miracle. Le plus important est de partager la même passion et de savoir faire des concessions », ajoute-t-elle. Pour y parvenir, Aude Cizeron conseille de bien communiquer : « C’est comme dans un couple, il y a toujours une solution. » Mais elle admet qu’il faut « une entente, une base solide dès le départ ». Alors que le couple a les mêmes préoccupations professionnelles et qu’il vit parfois sur son lieu de travail, ce n’est pas toujours évident de préserver sa vie privée. « Quand on rentre à la maison, on en parle bien sûr. Si on n’habitait pas sur place, ce serait sûrement différent », déduit David Seizelet. Pour permettre à sa femme de profiter de leur fils, il a choisi d’embaucher une vendeuse : « Au début, cela faisait vraiment de grosses journées pour elle, là elle peut aller chercher le petit à l’école et récupérer un peu. » Le dimanche après-midi, c’est le moment de détente et de coupure hebdomadaire : « On finit à 13h30, on nettoie tout et on part se promener, rejoindre nos proches. » La famille est souvent le bon prétexte pour s’éloigner des préoccupations professionnelles : « En couple, on parle facilement du travail en dehors. Quelquefois, on se dit : on arrête, on coupe, on n’en parle plus. Il y a le boulot et le reste. Quand on est à la maison, on essaie de penser à autre chose, et notamment quand on est avec notre petit garçon de 4 ans », justifie Aude Cizeron. B.C.


FNAC PRO : BOOSTEZ VOTRE BUSINESS ! Un service dédié aux professionnels et aux entreprises

Découvrez toutes nos offres et tous nos avantages en allant dès maintenant sur

fnacpro.com

ou contactez nos experts au

0969 32 77 00*

LES AVANTAGES POUR LES PROFESSIONNELS : • Un site internet et un call center dédiés exclusivement aux professionnels. • Des prix bas et des offres commerciales réservées. • Toute l’offre de la Fnac avec des produits exclusifs. *Appel non surtaxé depuis un poste fixe du lundi au vendredi de 9h à 18h. Sauf jours légalement chômés et sauf interdiction législative ou réglementaire.

Retrouvez également tous les services Fnac pro dans les magasins Fnac Vélizy, La Défense, Odéon, Noisy-le-Grand, Lyon Bellecour, Toulouse Micro, Lille et Rennes



Où sont les femmes ? Eh bien partout, car désormais, il n’y a plus de domaines réservés. S’il faut parfois faire ses preuves pour se faire accepter dans un secteur traditionnellement masculin, cela n’effraie pas les femmes. Bâtiment, paysage, soufflage de verre, boulangerie, plusieurs artisanes nous racontent leurs parcours et leurs attentes. Dossier réalisé par Barbara Colas

© Romain Milert / fotolia

é clairage

L’artisanat au féminin

D

Femmes de l’artisanat, conjointes d’artisan Nombre de femmes dans l’artisanat ont longtemps été, en quelque sorte, des femmes « de l’ombre ». Elles travaillaient sans être rémunérées et

« Il faut arrêter d’envoyer les femmes dans des métiers dits féminins, qui sont saturés, alors que dans le bâtiment il y a du boulot »

© Jean-Luc Bertini

ans de nombreux secteurs, auparavant « réservés » aux hommes, les femmes font leur apparition. Mais pour que leurs compétences soient reconnues, elles doivent constamment prouver qu’elles savent faire. Gwendoline Bonnet, 40 ans, souffleuse de verre, co-gérante de « Verre l’Essentiel », le confirme : « La différence, c’est que les hommes ont juste à montrer une fois qu’ils savent travailler. Pour les femmes, c’est tous les jours. » Faire preuve de son savoir-faire est souvent le meilleur moyen d’être respectée: « Il faut prouver de quoi on est capable, c’est ce qui m’a beaucoup aidée à m’intégrer » témoigne Laure Ligneau, 26 ans, artisan charcutier-traiteur de la Boucherie Mezin. Installée dans un petit village, elle précise que « pendant 6 mois, le fait d’être une femme m’a vraiment compliqué les choses. Les clients étaient un peu réticents ».

Leïla Ouadah, 45 ans, EI Dames Titulaire d’un CAP peinture revêtement vitrerie et après 20 ans dans le bâtiment, Leïla Ouadah sait de quoi elle parle quand elle annonce qu’ « il n’y a pas de femmes dans le secteur ». À ce constat, s’ajoute le fait qu’elle peine à trouver de la main-d’œuvre qualifiée pour ses chantiers. En 2008, elle décide donc de lancer un projet pour susciter l’intérêt des femmes dans le bâtiment. « Je veux m’adresser notamment aux mères de familles monoparentales sans qualification. » En créant son association, elle veut sensibiliser les femmes éloignées de l’emploi, leur permettre de construire un projet professionnel viable et les professionnaliser. Pour cela, elle dirige une entreprise en parallèle depuis 2010. « Cela permettra de faire de la mise en pratique. Elles pourront ainsi acquérir une expérience et se vendre auprès des entreprises. » Son projet est en bonne voie et elle a déjà obtenu plusieurs soutiens. « Il faut arrêter d’envoyer les femmes dans des métiers dits féminins du secteur tertiaire, qui sont saturés, alors que dans le bâtiment, il y a du boulot. »

sans reconnaissance dans l’entreprise de leur mari. « Le plus important pour elles, c’était la reconnaissance du travail et c’est arrivé grâce à la loi de 1982. Mais surtout c’est la loi de 2005, imposant le choix d’un statut, qui a véritablement changé la donne », explique Catherine Foucher, à la tête de la commission femmes de la Capeb et conjointe-collaboratrice d’un électricien

chauffagiste en Dordogne. Ce nouveau statut étant désormais acquis, c’est un nouveau cheval de bataille qui intéresse les femmes d’artisans. « Au-delà du statut, ce qui fait le métier, c’est la compétence commerciale, comptable... C’est là-dessus qu’il faut obtenir une reconnaissance pour les conjointes », ajoute Catherine Foucher. Aujourd’hui, les femmes d’artisans peuvent travailler

Le monde des artisans ● janvier-février 2012 ●

17


é clairage

© DR



© DR

« La différence c’est que les hommes ont juste à montrer une fois qu’ils savent travailler. Pour les femmes, c’est tous les jours », explique Gwendoline Bonnet de « Verre l’Essentiel ».

Élodie Plagnes, artisan peintre : « Il faut avoir du caractère car on vous attend au tournant ».

S’imposer dans un monde d’hommes Pour Laure Ligneau, de la boucherie Mezin, s’imposer n’a pas été un problème : « Je n’ai connu aucune difficulté mais je ne suis pas d’un tempérament à me laisser faire ». Et on peut dire que le milieu de la boucherie lui réussit puisqu’à seulement 26 ans, elle possède déjà deux magasins ! « Quand il y a besoin, je sais remettre les gens à leur place. Il faut avoir du caractère car on vous attend au tournant », confirme Élodie Plagnes, 36 ans, artisan peintre, gagnante du prix MetFem. « Finalement, c’est

plutôt un atout pour moi, je suis la petite touche féminine ! », ajoute-t-elle. Les milieux typiquement masculins ne sont pas une nouveauté pour Nadine Le Gallo, à la tête d’une boulangerie-pâtisserie à Le Tholonnet : « j’étais chef de cuisine, j’avais dix hommes en dessous de moi. C’est un milieu très macho, beaucoup plus misogyne il y a 25 ans qu’aujourd’hui ».

Les codes de l’univers masculin Selon Valérie Rocoplan, directrice de la société Talentis et auteur du livre « Oser être la chef », pour travailler dans un milieu traditionnellement masculin, « il faut prendre conscience des codes qui comptent pour les hommes. Si on refuse le système, on est exclue. Devenez une joueuse et ensuite faites évoluer les règles », conseille-t-elle. « Les

© Jean-Luc Bertini

à temps partiel et se décharger de certaines tâches sur les employés. Cependant, elles sont toujours un soutien important pour l’artisan notamment dans la gestion de la société. Ainsi les nouvelles chefs d’entreprise sont parfois d’anciennes conjointes collaboratrices qui reprennent l’entreprise de leur mari. « Soit elles attendent la relève des enfants encore étudiants, soit elles ne sont pas encore à la retraite, ou ont envie de travailler dans ce secteur », précise Catherine Foucher. C’est le cas de Fabienne Gorge, 57 ans : « J’ai repris l’entreprise de paysage de mon mari en 2009 ». De conjointe-collaboratrice, elle est donc passée à gérante. Si elle n’a pas ressenti de difficulté par rapport à sa condition de femme : « Dans la mesure où vous connaissez votre métier, vous êtes crédible », elle admet que les femmes sont trop souvent « en retrait », pensant qu’ « elles n’ont pas assez de compétences ». Si la femme est chef d’entreprise, c’est l’homme qui se retrouve conjoint collaborateur, une situation qui étonne : « En rentrant dans le salon, les gens ont tendance à se tourner vers mon conjoint », confie Audrey Jadot, artisan coiffeur, participante de l’exposition « Portraits d’entrepreneuses ». « Rares sont les entreprises qui ont une femme comme chef d’entreprise et le mari comme collaborateur », ajoute-t-elle.

« Je ne considère pas que la coiffure soit un secteur féminin. Chacun y a sa place. La mixité est une bonne chose, l’amour du métier est plus important que le genre », explique Audrey Jadot, artisan coiffeur. Photographies de « Portraits d’entrepreneuses » sur www.portraitsdentrepreneuses.com

18

Le monde des artisans ● mois 2011


1&1 READYNET

OBJECTIF WEB VOTRE SITE EN LIGNE EN QUELQUES CLICS

Chez 1&1, nous pensons que chaque entreprise doit pouvoir bénéficier d’un site Web à son image. C’est pourquoi nous avons conçu 1&1 ReadyNet Pro. Grâce à des modèles adaptés à plus de 100 secteurs d’activité, vous obtenez un site de qualité entièrement personnalisable, même sans aucune connaissance en programmation. Vous disposez de tout ce dont vous avez besoin pour votre succès en ligne : une multitude de designs, des textes et images prédéfinis, une adresse Internet, des emails professionnels… Plus de 100 000 utilisateurs déjà convaincus. Pourquoi pas vous ?

PLUS DE 100

SECTEURS D‘ACTIVITÉ,

UNE INFINITÉ DE

POSSIBILITÉS…

Appelez-nous au 0970 808 911 (non surtaxé)

www.1and1.fr


é clairage

Des mentalités qui évoluent « Pendant longtemps les femmes n’ont pas été prises au sérieux en tant que chefs d’entreprises, encore moins dans les milieux masculins », relate Renée Fernandez, présidente de la commission « Femmes dans l’artisanat » de la CMA des Bouches-du-Rhône, vice-présidente de la Fédération nationale de la coiffure des Bouches-du-Rhône et artisan coiffeur. « Maintenant les messieurs se sont rendu compte qu’elles avaient leur place et ça va mieux. » Elle voit les mentalités évoluer et notamment dans les milieux traditionnellement masculins : « j’ai des collègues qui prennent maintenant des jeunes filles en apprentissage mécanique, je leur demande com-

© CMA 13

« Pendant longtemps les femmes n’ont pas été prises au sérieux en tant que chefs d’entreprises, encore moins dans les milieux masculins », Renée Fernandez, présidente de la commission « Femmes dans l’artisanat » de la CMA des Bouches-du-Rhône.

20

Le monde des artisans ● mois 2011

« Bonjour Messieurs les plombiers, Mesdames les esthéticiennes » Laurent Giordanengo, responsable du service Développement de l’Apprentissage et de l’Emploi à la CMA des Bouches-du-Rhône « La CMA des Bouches-du-Rhône a créé une commission « Femmes dans l’Artisanat » en 2006. Elle participe notamment à la remise du prix MetFem qui récompense les femmes qui créent une entreprise et l’intégration par l’apprentissage de femmes dans un métier ou il y a moins de 25 % de femmes. Nous éditons également des dépliants spécifiques. Dans mon service, nous travaillons sur cette thématique puisque nous sensibilisons les jeunes. Lorsque l’on présente les métiers de l’artisanat dans les collèges ou les lycées, on précise qu’il n’y en a pas réservés aux femmes ou aux hommes. On met en avant les artisans ayant un profil atypique. Souvent, j’accueille les jeunes en disant « Bonjour Messieurs les plombiers, Mesdames les esthéticiennes ». C’est une bonne introduction, on met à plat les stéréotypes. On est là pour faciliter les choses. Je me souviens d’une jeune fille qui voulait faire de la carrosserie, sa mère était coiffeuse. C’était le drame. Il a fallu discuter avec les parents et les rassurer. » « Dans le bâtiment, les filles commencent à trouver leur place, notamment dans le second œuvre », MarieChristine Gaultier, viceprésidente de la CMA des Côtes d’Armor et artisan crêpière. © DR



hommes ont horreur des femmes castratrices, ils aiment les femmes maternelles. Quant aux séductrices, elles jouent un jeu dangereux car elles risquent d’être rejetées et de renforcer les préjugés des hommes ». Il faut donc savoir être dans l’autorité sans être castratrice ni séductrice. « Pouvoir jouer la complicité, c’est important », ajoute-telle. C’est d’ailleurs ce que confirme Gwendoline Bonnet de « Verre l’Essentiel ». « Le métier de souffleur de verre est très hiérarchisé, très codé car ancestral. J’ai travaillé dans des cristalleries, en bleu de travail. On s’attache les cheveux et on se fond dans la masse. C’est le meilleur moyen de s’intégrer. Lorsque les ouvriers vous voient travailler, ils vous respectent. Mais bien sûr, il y a des moments où il faut être plus ferme, s’imposer.» Pour l’artisane, c’est « aux femmes d’aller explorer ces mondes qui leur semblent fermés ».

ment ça se passe, ils me répondent : « Si vous m’en trouvez six autres comme ça, je les prends » ». Dans d’autres secteurs, le ressenti est tout aussi positif, comme l’observe Domitille Flichy, 33 ans, gérante de Farinez-vous, une boulangerie artisanale : « Je suis une femme, de surcroît jeune, et lorsque j’ai présenté mon projet au président du Syndicat de la boulangerie, il a été très enthousiaste. De la même manière, le meunier que j’ai contacté m’a tout de suite prise au sérieux. » Pour Philipa Martin, de « Verre l’Essentiel », l’évolution des mentalités est visible : « on travaille avec des ferronniers, ils nous voient d’abord comme des chefs d’entreprise et ensuite comme des femmes ». Laure Ligneau, du haut de ses 26 ans, tire également un bilan optimiste : « il y a de vieilles mentalités et des nouvelles. Certains de mes collègues ont des jeunes filles en apprentissage et les deux ouvriers que j’ai n’ont aucune difficulté face à ma nature féminine ».

La tendance à la mixité de certains métiers « Dès que l’on montre la compétence, il n’y a aucun problème : de

plus en plus de femmes sont dans la production. Tous les artisans parlent bien de ces salariées qui féminisent le métier. Il y a des chances que ça continue dans ce sens », remarque Catherine Foucher de la Capeb. Cette évolution, Marie-Christine Gaultier, vice-présidente de la CMA des Côtes d’Armor et artisan crêpière, l’observe également : « dans le bâtiment, les filles commencent à trouver leur place, notamment dans le second œuvre ». Les choses évoluent et de nombreux métiers deviennent mixtes. Tendance que confirme Gwendoline Bonnet : « Ceux qui nous ont appris sont des hommes, nos collègues sont des hommes. Mais cela se féminise beaucoup. Dès les années 60-70, avec le développement de la verrerie d’art, des couples de verriers se sont installés : la femme dessinait et l’homme soufflait. Petit à petit, des centres de formation se sont ouverts et cela a attiré les femmes. » Dans les secteurs plus féminins comme la coiffure, la mixité est également en train de se mettre en place : « Avant il y avait peu de coiffeurs. Plus ça va, plus je reçois des CV d’hommes. Cela est dû au fait que le métier est plus valorisé. Avant, la coiffure était la voie de garage pour les femmes et le garage celle des hommes », confie Audrey Jadot, artisan coiffeur à Montpellier « Je ne considère pas que ce soit un secteur féminin. Chacun y a sa place. La mixité est une bonne chose, l’amour du métier est plus important que le genre ».


1&1 READYNET

VOTRE SITE À PORTÉE DE MAINS 1&1 READYNET PRO

Sélectionnez votre secteur d’activité, indiquez vos coordonnées et choisissez une couleur dominante. C’est terminé ! Votre site est généré et contient déjà des textes et images adaptés à votre entreprise. Vous pouvez ensuite modifier et personnaliser votre site à tout moment. Seule une connexion Internet suffit. Avec 1&1 ReadyNet Pro, c’est aussi simple que cela. L’adresse Internet de votre site est également incluse !

ESSAI

GRATUIT ! 1 mois d’essai gratuit puis 9,99 € HT/mois*

Cliquez sur la zone de texte et modifiez le contenu en un tour de main. ABITA Architecture est une entreprise familiale fondée en 1985. Nous réalisons tous vos projets de construction, de la maison individuelle au bâtiment industriel.

Ajoutez vos images en quelques clics seulement.

Changez instantanément de couleur.

Appelez-nous au 0970 808 911 (non surtaxé)

www.1and1.fr

*Pendant le mois d’essai gratuit, résiliation possible à tout moment, sans frais. A l’issue du mois d’essai, la durée minimum d’engagement est de 12 mois. 1&1 ReadyNet Pro est alors au prix habituel de 9,99 € HT/mois (11,95 € TTC/mois). Conditions détaillées sur notre site Internet.


c as d'entreprise

Photos : L. Theeten

Fier de son ancrage local et éternel insatisfait, Michel Glosek a développé son entreprise autour de sa passion pour la recherche. S’il a commencé par proposer des produits réalisés à base de fleurs, il se lance aujourd’hui dans le melon de Lectour. Entre cuisine moléculaire et conserverie, il semble avoir trouvé de quoi créer des produits d’exception.

Le domaine de Michel Glosek, c’est la création, la recherche. Et c’est pour cela qu’on vient le chercher.

Glosek Gourmet

Miser sur la recherche

Le monde des artisans ● janvier-février 2012

Info

Il a su

• Mettre en avant les ressources locales pour se différencier de la concurrence. • Prendre du recul pour évaluer les atouts de son entreprise. • Écouter sa clientèle pour développer de nouveaux produits en accord avec ses attentes.

Reconversion

que l’appellation est protégée. Pourtant, lorsque Michel Glosek sort de son école d’ingénieur agronome, il se lance dans l’informatique. Mais déjà, c’est la recherche et développement qui le passionne.

Après avoir fait carrière dans une start-up, dans la gestion des ressources humaines et un tour du monde avec sa femme, il souhaite se reconvertir et devenir chef d’entreprise. Il choisit le métier de cuisinier, qu’il apprend chez Paul Bocuse à Lyon : « J’ai fait partie de la première promotion. Je me suis retrouvé à la plonge. Ça m’a fait drôle ». À la sortie, il monte un restaurant avec son épouse. « On est arrivé dans le Gers par hasard, pour reprendre un restaurant gastronomique ». Pendant sept ans, l’affaire tourne bien. C’est alors que Michel Glosek doute : « On perdait de nouveau ce pourquoi on s’était battu : notre liberté ». Voulant s’affranchir des

© DR

© DR

22

+

Une dominante qu’il retrouvera dans tous ses projets.

© DR

I

l y a trois ans, quand les producteurs de melon de Lectour sont venus solliciter Michel Glosek, ils n’ont pas frappé à n’importe quelle porte. L’artisan a pris leur proposition très au sérieux et a créé le « Carat de Lectour », produit haut de gamme désormais présent dans nombre d’épiceries fines. Comment mettre en valeur un produit comme le melon sans le dénaturer ? Voilà une délicate question sur laquelle Michel Glosek a planché avec plus qu’acharnement. Pour créer de la valeur ajoutée à partir de cette ressource locale, il a testé la cuisine moléculaire, et s’est finalement tourné vers les anciennes techniques de confiserie, apprises lors d’un stage chez Lenôtre. Après trois ans de travaux, le résultat est là : des pépites de melon confites qu’il choisit d’abord de nommer « caviar de Lectour » avant d’apprendre


contraintes horaires lourdes du métier de restaurateur, il cherche d’autres pistes. Et c’est ainsi que l’artisan se tourne à nouveau vers la recherche pour s’initier à la conserve : « il existait un centre de recherche à proximité ». En parallèle du restaurant, il travaille làbas pour apprendre les techniques de conservation. « On a pu louer un espace dans ce centre et c’est là qu’on a créé notre gamme de produits. » Le couple se lance ainsi sans avoir besoin d’investir. Ils se spécialisent tout d’abord sur des produits à base de fleurs, les « Fleurandises ». « C’était très original mais cela ne nous permettait pas de vivre. » L’idée lui vient alors de proposer au grand public des produits pour composer une assiette gourmande. Il revisite donc un dessert issu de la carte de son restaurant : le baba. « Au lieu de le faire au rhum, je l’ai fait à l’armagnac, un produit local que je souhaitais valoriser. » Un « best-seller », il s’en est vendu 2 millions en dix ans. « Au départ, on a commencé sur les marchés, on a été à l’écoute des clients. Ils nous demandaient des coulis : on en a donc créé. Puis ils nous ont suggéré d’agrémenter avec des fruits. On a suivi également leurs conseils. » Et c’est ainsi que Glosek Gourmet a développé une gamme

Pr otéger votre nom, vos produits ou votre savoir-faire Peu d’artisans ont connaissance de la possibilité de protéger leur entreprise ou leur création grâce à la propriété industrielle. Pourtant, ce que vous concevez mérite d’être protégé. C’est aussi un moyen d’éviter des poursuites éventuelles. Par exemple, Michel Glosek a découvert en faisant des recherches qu’il n’avait pas le droit d’utiliser le nom « caviar » pour son produit. Ce dernier serait réservé aux célèbres œufs d’esturgeon.

Protéger votre nom ou votre marque Avant toute utilisation ou enregistrement, l’INPI

conseille d’ « effectuer une recherche d’antériorité ». Pour les noms de domaine, c’est l’AFNIC (Association française pour le nommage Internet en coopération) qui est habilité à en délivrer. De la même manière, votre marque doit être protégée. Pour cela, il faut impérativement en effectuer le dépôt. « Si une société commercialise des produits sous une marque sans l’avoir fait enregistrer, et qu’un tiers de bonne foi dépose ultérieurement ce nom, le déposant pourra lui opposer sa marque et

complète de desserts en conserve pour atteindre 60 références aujourd’hui.

Son moteur : l’innovation Parce que le chef d’entreprise aime les défis, il a choisi de se spécialiser dans l’innovation. Il se lance dans la création de nouveaux produits « entre gâteaux et pâtisseries ». Il est content du résultat, mais c’est difficile à vendre. « J’ai donc cherché à me positionner autrement pour que l’entreprise se développe. » Et il semblerait qu’il ait enfin trouvé : son domaine c’est la création, la recherche. Et c’est pour

ainsi obliger la société à changer de marque ou à la racheter » précise l’INPI sur son site internet.

Protéger votre invention Dans le cas d’une invention, la protection s’obtient grâce à un brevet ou un certificat d’utilité. Ils apportent les mêmes droits mais pour des durées différentes. Les coûts d’enregistrement diffèrent donc également.

R

Plus d’infos :

s ur le site de l’INPI ou auprès de votre CMA

cela qu’on vient le chercher. Aujourd’hui, il travaille pour un producteur de verveine artisanale mais également pour la Poire d’Olivet - eau-de-vie de poire - : « Nous avons créé toute une gamme de produits à partir de chacun des éléments. Elle est vendue dans les épiceries fines et chez les cavistes ». Si le succès semble être au rendez-vous, cela n’empêche pas Michel Glosek de vouloir « rester à petite échelle ». « Il faut faire attention à ne pas perdre le savoir-faire et rester dans l’artisanat. C’est essentiel pour moi. » Aujourd’hui, il se concentre sur le melon car les retours sur le carat de Lectour et ses dérivés sont positifs. « Maintenant je voudrais développer des produits à base de ce qu’on a déjà conçu. Et il faut qu’on puisse augmenter la production tout en gardant la qualité ». Voilà le prochain challenge qui attend Michel Glosek et gageons que ce ne sera pas le dernier ! Barbara Colas

Le monde des artisans ● janvier-février 2012 ●

23


©Photos : Perceval

R éussite

Yves Charles est un artisan touche-à-tout. Que ce soit derrière les fourneaux ou à la fabrication des couteaux, ce chef d’entreprise ne connaît pas la crise.

Perceval

Un coutelier trois étoiles

À

49 ans, Yves Charles est un chef d’entreprise comblé. À la tête de la coutellerie auvergnate Perceval à Thiers (Puy-deDôme) depuis 2005, il vend ses couteaux haut de gamme à travers le monde pour un chiffre d’affaires de 730 000 e par an. Un succès inattendu pour l’ancien chef étoilé de La Maison Courtine à Paris.

Double vie En 2005, Yves Charles est à la recherche d’une série de couteaux spécifiques pour son restaurant. Problème, ils n’existent pas sur le marché. La coutellerie Perceval est en mesure de les réaliser mais n’est pas prête à investir dans la fabrication. Il n’en faut pas plus à cet artisan pour se décider à racheter la petite entreprise de deux employés. « À l’époque, c’était un amusement, raconte-t-il. L’investissement était de 9 000 € et je devais produire 3 000 couteaux pour être rentable. » Il s’est lancé. « Au départ, je venais seulement un jour par semaine, se rappelle-t-il. Mais, emporté par le succès, j’ai dû engager plus de monde pour honorer mes commandes et tenir mes engagements. J’avais alors deux entreprises qui nécessitaient un patron à

24

Le monde des artisans ● janvier-février 2012

temps plein. » Un choix s’imposait. En 2008, il rend toque, tablier et étoiles pour se consacrer à la fabrication de couteaux. En trois ans, il multiplie par quatre le chiffre d’affaires de la petite entreprise artisanale, embauche trois personnes et déménage dans un nouveau local de 500 m². Un succès qui ne doit rien au hasard. Yves Charles commence par réduire drastiquement les temps de livraison et créer une nouvelle gamme pour booster la demande. « Il n’y avait pas eu de création depuis 2001, cette réalisation était attendue », précise-t-il. En effet, si, avant lui, l’entreprise Perceval était reconnue pour la qualité de ses couteaux, l’aspect commercial était négligé. « Je n’ai rien changé aux techniques, déjà bien au point, confiet-il. J’ai juste mis en valeur des talents jusque-là bridés », comme celui de Roland Lannier, son chef de projet. Il relance aussi le site www.couteau.com, acheté dès 1995 mais laissé à l’abandon. Environ 10 % des ventes de l’entreprise sont réalisées par ce biais, les revendeurs de couteaux et les restaurateurs étoilés assurant le reste de son chiffre d’affaires. « J’ai renforcé la distribution en travaillant avec des coutelleries emblématiques en France, en Italie et

en Allemagne… », détaille l’artisan. Il a aussi profité de son réseau d’ancien chef étoilé pour conquérir les plus belles tables. Ainsi, Alain Ducasse a fait découvrir les couteaux Perceval à des chefs de New York, Londres, Dubaï ou Tokyo.

Des fourchettes qui piquent Pour séduire les plus grands chefs, une seule solution : l’excellence. « La qualité de nos couteaux et de notre service n’existe pas ailleurs. Nos couverts sont conçus pour satisfaire les professionnels les plus exigeants, le moindre détail compte, affirme Yves Charles. On vend des fourchettes en inox, comme on peut en trouver partout, sauf que l’ergonomie, le poids et le piquant de la fourchette ont été soigneusement étudiés. Nous sommes les seuls à faire des fourchettes qui piquent, s’amuset-il. Ce sont des détails symboliques, mais le restaurateur voit que le produit a été pensé par un restaurateur ». Le « secret de Perceval » est là. Il réside dans une connaissance parfaite du client alliée à la technicité des couteliers. Emmanuel Daniel

R

Contact

www.couteau.com


© Fotolia

Consommez moins (d’énergie) pour gagner plus !

E

n réduisant leur consommation d’énergie, les artisans servent aussi bien leur portefeuille que la nature. Plusieurs approches sont envisageables pour agir simplement et à peu de frais. □□□ Dossier réalisé par Emmanuel Daniel


D ossier Économie

Réduire sa consommation d’énergie Les prix de l’énergie sont à la hausse depuis 20 ans tandis que les ressources s’amenuisent. Pour réduire leur impact sur l’environnement mais aussi leur facture d’énergie, les artisans disposent de différents leviers.

É

colos ou économes, les artisans ont tout à gagner à devenir moins gourmands énergétiquement et à prendre la mesure des avantages d’un comportement écologiquement responsable. Pour réduire sa facture d’électricité, le chef d’entreprise dispose de plusieurs leviers, des simples bonnes pratiques au choix de l’énergie et du matériel, en passant par l’investissement dans une isolation de qualité. Qu’il s’agisse de locaux neufs ou anciens, il est toujours possible d’optimiser la performance du bâtiment et ainsi faire du bien à l’environnement autant qu’à son portefeuille. La première démarche consiste à réaliser un pré-diagnostic afin d’évaluer les principaux postes de dépenses et de déterminer les meilleures solutions pour réduire ses diverses factures. Pour cela, le CNIDEP (Centre national

+

Info 26

d’innovation pour le développement durable et l’environnement dans les petites entreprises) a lancé Arti’Nergie, un outil permettant d’évaluer et de maîtriser sa consommation d’énergie. Une fois cet audit réalisé, l’artisan peut prioriser ses efforts. Sachant que chacun peut agir selon son budget. « Il y a trois catégories de mesures, détaille Marie Foyer, chargée de mission économies d’énergie de la CMA de ChampagneArdenne. L’application de « bonnes pratiques » qui ne nécessitent pas d’investissement, les dépenses de petit équipement comprises entre 0 et 500 € et les investissements conséquents supérieurs à 500 € ».

Un abonnement énergétique adapté La première démarche consiste à s’assurer que l’abonnement au gaz et/ou à l’électricité ne soit pas supérieur aux

Des aides existent Pour les connaître, rapprochez-vous de l’Espace info énergie de votre région.

Le monde des artisans ● janvier-février 2012

trick

© Pa

tolia

J.- Fo

besoins réels de l’entreprise. Le choix de l’énergie est également déterminant. Ainsi, le passage du propane au gaz naturel est amorti en moins de 2 ans tandis que le passage du fioul domestique au gaz naturel est rentabilisé en moins de 5 ans.

Isolation Une bonne isolation est essentielle pour limiter les pertes de chaleur et par conséquent, la consommation d’énergie. De plus, un bâtiment bien isolé et bien ventilé vieillit mieux car l’humidité s’installe moins facilement. Aussi efficaces que leurs alternatives synthétiques, les matériaux recyclables, naturels et locaux reviennent au goût du jour. L’utilisation du bois dans les Vosges ou de la terre cuite

dans le Nord permet en effet de limiter son empreinte carbone tout en garantissant une bonne isolation. Pour que le bâtiment soit énergétiquement efficient, il faut particulièrement veiller à bien isoler le toit et les combles, les murs et les fenêtres. Pour le toit et les murs, que l’on choisisse une laine de roche, de bois ou de la ouate, « une épaisseur de 30 cm minimum doit être appliquée », selon François Kloepfer, chauffagiste dans le Haut-Rhin. Si l’isolation intérieure, moins chère (30 à 50 € HT/m²), est la plus utilisée, l’artisan peut aussi opter pour une isolation extérieure. Plus efficace, elle présente aussi l’avantage de ne pas grignoter sur l’espace intérieur. Un bémol, ce procédé coûte plus cher, de 60 à 100 € HT/m².


A S S U R A N C E

A R T I S A N S

B T P

Pour assurer, j’ai choisi la SMABTP

Responsabilité décennale

Responsabilité civile

Réactivité

“Après un premier contact, j’ai reçu mon devis très rapidement” ■

Tarification sur-mesure

“Mon contrat prend en compte ma situation et les caractéristiques de mon entreprise“ Individuelle accident

Couverture adaptée

“On m’a proposé une gamme complète d’assurances pour protéger mon activité“ ■

Interlocuteurs professionnels

“Les sinistres sur chantier sont traités par des professionnels du BTP“ Multirisques locaux professionnels

Accompagnement personnalisé

“Mon conseiller m’a expliqué les contrats et a répondu à toutes mes questions“

Protection juridique

0 810 009 033

PRIX APPEL LOCAL

Rendez-vous sur notre site

www.smabtp.fr

Offre l spécia s r u e t a é cr


Chauffage

Si la plupart des artisans ont recours à l’électricité, au fuel ou au gaz naturel, François Kloepfer préconise, lui, de « choisir le type de chauffage selon les ressources locales, de s’équiper d’une chaudière au bois si la place le permet ou d’opter pour un puits de chaleur ». De l’avis des professionnels du chauffage et de l’isolation, il est pertinent de remplacer sa chaudière classique par une chaudière à condensation ou un éco-générateur, moins polluants et moins coûteux. « Avec une économie d’énergie de 30 %, l’achat d’une chaudière à condensation sera rentabilisé en cinq ou six ans », annonce Alexandre

radiants permet de chauffer plus économiquement. Pour ce qui est des bureaux, la création d’un sas limite les déperditions de chaleur. Utiliser un équipement adapté est également primordial. Dans certaines professions, il est possible de récupérer la chaleur émise par les machines (fours à pains, matériel de refroidissement, machines de nettoyage à sec…) pour chauffer les locaux. « Les moteurs de mes frigos produisent de la chaleur. J’ai mis en place un système qui redirige la chaleur émise par les moteurs pour sécher des jambons de pays », précise Didier Villemin, gérant de la boucherie-charcuterie « Aux saveurs d’Ardennes ».

© Mariesacha / Fotolia

□□ □

divise par quatre la facture électrique dévolue à l’éclairage. L’utilisation de l’éclairage naturel (via la pose de pan-

Le chauffage électrique est à proscrire car c’est le plus polluant Duby de Gaz de France Provalys. En tout cas, pour François Kloepfer, « le chauffage électrique est à proscrire, c’est le plus polluant. EDF doit produire trois kilowatts pour que l’on en consomme un à cause des pertes d’énergie sur la ligne. ». Pour les grandes surfaces, l’utilisation de tubes ou panneaux

Éclairage L’éclairage est le poste de consommation le plus énergivore puisqu’il représente jusqu’à 75 % des consommations, notamment dans les commerces. Pour réduire sa facture d’énergie, il suffit de remplacer ses ampoules à incandescence par des ampoules et néons fluocompacts. Cet investissement

neaux translucides) est une autre piste de réduction de la dépense énergétique.

L’équipement de production En faisant installer des boîtiers électroniques de variation de vitesse sur certaines machines (scies, broyeuses…), l’entreprise peut réduire de 50 % sa facture. Une autre

Bonnes pratiques • Lumière

- L’installation de détecteurs de mouvements, de minuteurs ou l’extinction automatique des lumières à heures fixes est recommandée. - Nettoyez vos ampoules ou néons régulièrement pour gagner en luminosité. - Utilisez au maximum la lumière naturelle.

ne les couvrent pas et dépoussiérez-les régulièrement. - Régulez la climatisation et le chauffage à partir du même programmateur. - Ne baissez pas la température de la climatisation de plus de 4 °C par rapport à la température extérieure.

• Chauffage

• Production de froid

- Ne surchauffez pas vos locaux. 1 °C en mois vous fait économiser 7% sur la facture d’électricité. - En cas d’absence de plus de 2 h, baissez la température de 3 ou 4 °C afin de maintenir une température moyenne de 15/16 °C. - En cas d’absence de plus de 48 h, calez la température entre 8 et 12 °C. - Ne gênez pas la diffusion des radiateurs : veillez par exemple à ce que les rideaux

28

Le monde des artisans ● janvier-février 2012

- Laissez refroidir les produits avant de les mettre dans un congélateur ou une chambre froide et ne les entassez pas.

• Eau

- Équipez-vous d’un mitigeur (10 % d’économie) et d’un mousseur. - Pensez à détartrer. 3 mm de tartre sur une résistance, c’est 30 % d’énergie en plus pour chauffer la même quantité d’eau.

option est d’opter pour des moteurs à haut rendement, plus chers mais rentabilisés en moins de dix ans. Pour en savoir plus sur le matériel spécifique à chaque métier, vous pouvez vous reporter aux fiches élaborées par la CNIDEP décryptant les performances énergétiques de dix professions. Peu importe sa motivation et son budget, chaque artisan peut faire chuter sa facture en diminuant les différents postes de dépense. Ainsi, Lise Renaux-Sajdur, gérante du centre de soins esthétiques Planète beauté à Troyes (Aube) a remplacé ses ampoules par des néons fluocompacts, installé un mousseur pour limiter sa consommation d’eau et des programmateurs pour contrôler la consommation d’électricité de ses appareils professionnels. Comme elle n’est pas propriétaire, elle ne peut pas influer sur l’isolation et le matériel de chauffage mais tente de garder ses portes fermées. « Mes charges sont fixes, ces économies d’énergie ne me rapportent pas d’argent, précise-t-elle. Ma seule motivation est de laisser une planète non détruite aux générations futures. C’est juste une goutte d’eau, mais mis bout à bout, ça peut faire un océan ».Des petits gestes pour une grande cause.


H jYlaim] ?ajgf\] =f^af mf] [`Yjl] imYdal hgmj d]k [`Yj[mla]jk%ljYal]mjk

9

u cours de l’Assemblée Générale de la Confédération Nationale des Charcutiers-Traiteurs (CNCT) du 28 novembre dernier, Messieurs Joël Mauvigney, nouvellement réélu à la Présidence, et Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État chargé du Commerce et de l’Artisanat, ont lancé conjointement le label différenciant enfin les artisans fabricants des revendeurs charcutiers traiteurs : « Qualichef, goûtez la différence ! »

Cette Assemblée Générale a été l’occasion de célébrer les 120 ans de la Confédération et de revenir sur la première mandature de Joël Mauvigney, empreinte de dynamisme et de modernité. Se représentant comme le candidat du mouvement, c’est en toute logique que les Présidents Régionaux et Départementaux présents, satisfaits des actions déjà menées et stimulés par le programme innovant de son prochain quinquennat, l’ont réélu à 96 % des voix. Le Président, sous le haut parrainage de M. Frédéric Lefebvre, a profité de cette assemblée pour officialiser le lancement de la charte « Qualichef, goûtez la différence ! » visant à valoriser l’image de la profession auprès du grand public.

¾ ImYda[`]^$ _g l]r dY \a^^ j]f[] ¿ Les artisans charcutiers attendaient depuis longtemps un label qui valoriserait leurs fabrications et les différencierait aux yeux des consommateurs des simples revendeurs de charcuterie. M. Frédéric Lefebvre a d’ailleurs salué cette démarche insistant sur le fait que « le consommateur d’aujourd’hui attend de la transparence, une garantie de qualité et se soucie de savoir si le produit est fabriqué maison ou pas. » Le label Qualichef s’inscrit intégralement dans cette dynamique. Il permet au charcutier-traiteur d’informer clairement sa clientèle qu’il fabrique au moins 80 %

9flgaf] HA=;@9M<

Bg d EYmna_f]q 2 dÌaeY_] \m egmn]e]fl

E& >j \ ja[ D]^]Znj]$ k][j lYaj] \ÌzlYl [`Yj_ \m ;gee]j[] ]l \] dÌ9jlakYfYl$ ]l Egfka]mj Bg d EYmna_f]q$ Hj ka\]fl \] dY ;F;L&

des produits de charcuterie qu’il vend, au sein de son entreprise. Le déploiement officiel du label Qualichef, prévu en janvier 2012, permettra à l’artisan charcutier-traiteur adhérent à la CNCT de communiquer en vitrine, sur ses véhicules réfrigérés ou en enseigne le logo « Qualichef, Goûtez la différence ! », signe distinctif et identifiable par la clientèle, sous réserve de respecter le cahier des charges. M. Frédéric Lefebvre a réaffirmé son soutien au Président Mauvigney, soulignant « l’exemplarité de cette démarche

qui doit être encouragée » et faisant de ce label un modèle pour les autres professions mettant en valeur le patrimoine de la gastronomie française.

3

;GFL9;L

gmj hdmk \Ìaf^gjeYlagfk ]l gZl]faj H d] [Y`a]j \]k [`Yj_]k hgmj dÌmladakYlagf \m DYZ]d ¾ ImYda[`]^$ ?g l]r dY \a^^ j]f[] ¿$ [gflY[l]r 2 FYl`Yda] @YcaeaYf Ym () ,, *1 1( -/ gm f`YcaeaYf8dY[f[l&^j

J]f\]r%ngmk kmj d] kal] ooo&[`Yj[mla]jk%ljYal]mjk&[ge

=F K9NGAJ HDMKÀ DY ;gf^ \ jYlagf FYlagfYd] \]k ;`Yj[mla]jk%LjYal]mjk ]l LjYal]mjk j]hj k]fl] ]l \ ^]f\ dÌ]fk]eZd] \] dY hjg^]kkagf \]hmak )*( Yfk$ kgal hdmk \] . -(( ]flj]hjak]k$ ++ ((( Y[la^k \gfl )* ((( ]ehdgq]mjk ]l [gfbgaflk ]l *) ((( kYdYja k& =dd] ]kl Y\eafaklj ] hYj \]k [`]^k \Ì]flj]hjak] j]hj k]flYfl lgml]k d]k j _agfk \] >jYf[] ]l hj ka\ ] \]hmak *((1 hYj E& Bg d EYmna_f]q$ [`Yj[mla]j%ljYal]mj E ja_fY[ ++!& DY ;F;L \akhgk] \Ìmf] [gd] fYlagfYd] % d] ;]hjg[ ;]flj] =mjgh ]f \]k Hjg^]kkagfk ;mdafYaj]k!%$ [j ] ]f )1/($ \Ìmf []flj] \] ^gjeYlagf [gflafm] %;]hjg[ zngdmlagf Hjg % ]l \Ìmf H d] AffgnYlagf L][`fgdg_aim] HAL! \ \a dÌY[lanal ;`Yj[ml]ja]%LjYal]mj

*1

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()* M


J uridique Les aides à l’apprentissage en 2012 Votre agenda janvier février 2012

L’apprentissage reste l’un des meilleurs vecteurs d’intégration des jeunes dans la vie professionnelle. En tant qu’employeur, il vous permet aussi de bénéficier de plusieurs avantages financiers.

Fiscal ❚ Artisans à l’impôt sur les sociétés (IS) ayant clos leur exercice le 30 septembre 2011 : paiement au service des impôts, pour le 15 janvier, du solde de l’IS.

❚ Pour les artisans payant par tiers provisionnels, règlement à la perception du premier tiers de l’impôt sur les revenus de 2011, pour le 15 février.

Social ❚ Pour les artisans employeurs n’ayant pas plus de 9 salariés, versement pour le 15 janvier des cotisations sociales à l’Urssaf et au Pôle Emploi sur les salaires du 4e trimestre 2011 ou sur les salaires de décembre 2010, selon la périodicité de paiement choisie. ❚ Pour les employeurs de plus de 9 salariés, versement des cotisations sur les salaires de décembre dans tous les cas. ❚ Prélèvement mensuel des cotisations provisionnelles 2012 de maladie, allocations familiales, de CSG et CRDS et de retraite le 20 du mois (sauf option pour un prélèvement le 5). ❚ Tous employeurs : déclaration annuelle des salaires payés en 2011 (DADS) et régularisation des charges sociales versées pour l’année 2011, pour le 31 janvier. ❚ Pour les artisans employeurs n’ayant pas plus de neuf salariés et payant les cotisations mensuellement, versement des cotisations sociales à l’Urssaf et au Pôle Emploi sur les salaires de janvier, pour le 15 février. Versement identique, dans tous les cas, pour les employeurs de plus de neuf salariés.

Le monde des artisans ● janvier-février 2012

S

i vous embauchez un apprenti, vous avez droit d’abord à une exonération de cotisations sociales, qui peut être totale ou partielle selon la taille de votre entreprise ou votre qualité d’artisan. Vous bénéficiez ensuite d’une indemnité compensatrice forfaitaire versée par votre région. Son montant est variable, avec un minimum fixé à 1 000 e par an.

L’embauche vous fait bénéficier aussi d’un crédit d’impôt de 1 600 e par apprenti, porté à 2 200 e pour un apprenti reconnu travailleur handicapé ou bénéficiaire d’un accompagnement renforcé. Enfin, des aides supplémentaires sont prévues en cas d’embauche d’un travailleur handicapé. Dans tous les cas, la formation d’un apprenti en CFA n’entraîne aucun coût supplémentaire pour votre entreprise, puisque les dépenses

de fonctionnement sont financées par la taxe d’apprentissage et par le conseil régional.

À noter Mesure prolongée par le gouvernement : pour les embauches supplémentaires d’un jeune en alternance de moins de 26 ans réalisées du 1er mars au 30 juin 2012, les employeurs peuvent bénéficier aussi d’une compensation des charges patronales pendant un an.

R

contact :

Consultez votre antenne Pôle Emploi ou votre chambre de métiers pour en savoir plus.

+

Info

http://www.lapprenti.com/ http://www.artisanat.fr Espace « Artisan », Rubrique « Recruter un apprenti »

30

© Alexey Klemenliev/ Fotolia

❚ Artisans à l’impôt sur les sociétés (IS) ayant clos leur exercice le 31 octobre 2011 : déclaration des résultats à adresser au service des impôts pour le 31 janvier.


J uridique

Rubrique réalisée par François Sabarly

Fiscalité

Changer de régime fiscal en 2012 Jusqu’à la fin du mois de janvier, vous pouvez changer le régime d’imposition de vos bénéfices pour en adopter un autre, plus avantageux ou plus conforme à votre activité professionnelle. Ce choix vous engage pour une période de deux ans. Les éléments à prendre en compte sont les suivants.

E

n tant qu’artisan, vous êtes soumis aux bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et vous relevez normalement : ◾ du régime de la micro-entreprise si votre chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 81 500 e hors taxes pour les activités de vente ou 32 600 e hors taxes pour les prestations de services (le projet de loi de finances pour 2012 prévoit de porter ces seuils à 83 200 e et 33 300 e en 2012) ; ◾ du régime réel simplifié si votre chiffre d’affaires annuel est supérieur aux limites du micro BIC mais ne dépasse pas 777 000 e hors taxes pour les activités de vente et 234 000 e hors taxes pour les prestations de services (chiffres qui devraient s’élever à 793 000 e et 239 000 e en 2012) ; ◾ du régime réel normal au-dessus de ces derniers montants. Or, si vous êtes au micro BIC, vous pouvez opter pour le régime simplifié. De même, si votre chiffre d’affaires vous fait relever normalement du régime simplifié, vous pouvez préférer le régime réel normal. Il suffit, pour cela, de prévenir votre centre des impôts avant le 1er février de l’année. Cette option sera valable pendant deux ans, puis reconduite tacitement.

Pourquoi changer ? L’intérêt de choisir l’un ou l’autre de ces régimes varie

selon votre situation. Ainsi, le régime de la micro-entreprise constitue surtout une facilité fiscale et comptable : il vous suffit de tenir un livre-journal des recettes (plus un registre des achats si vous faites des ventes), et vous n’avez ni déclaration de bénéfices à remplir ni bilan à établir. Vos dépenses sont calculées de façon forfaitaire et, surtout, vous êtes affranchi de la TVA. Le micro BIC est donc surtout un régime fiscal simple, mais limité par son seuil de chiffre d’affaires très bas. Dans ce régime, en outre, vous ne pouvez pas constater de déficit ni bénéficier des avantages des centres de gestion agréés.

Des allégements comptables Moyennant un formalisme comptable un peu plus complet, vous avez donc sans doute intérêt à choisir le régime simplifié. Par rapport au régime réel normal, il vous offre plusieurs allégements. D’abord une dispense de bilan si votre chiffre d’affaires hors taxes ne dépasse pas 156 000 e (pour les activités de vente) et 55 000 e (prestations de services). Le projet de loi de finances pour 2012 prévoit de porter ces chiffres, respectivement, à 159 000 e et 56 000 e en 2012. Ensuite, la possibilité d’opter pour une comptabilité « super-simplifiée » : celle-ci réduit sensiblement vos obligations comptables, et donc les honoraires à verser à votre comptable.

© Rom

ain Mile rt/ Foto

lia

Une comptabilité complète Dans le régime réel normal, vous devez au contraire tenir une comptabilité commerciale complète : comptes annuels, bilan, compte de résultat, inventaire… Ce régime coûte donc plus cher en frais de comptabilité, mais il vous permet d’avoir une vision précise de votre situation patrimoniale et professionnelle.

◼◼ L’eirl

pensez-y ! La fin d’année est peut-être l’occasion de changer de statut. Pensez à l’EIRL qui vous permet de protéger votre patrimoine personnel. Pour en savoir plus, contactez votre chambre de métiers et de l’artisanat.

◼◼ En bref Hausse du SMIC Le SMIC a été revalorisé de 2,1 % à compter du 1er décembre 2011. Le nouveau montant horaire brut est fixé ainsi à 9,19 e (contre 9 e actuellement). Pour un salarié dont la durée du travail est la durée légale hebdomadaire (35 heures), le salaire mensuel minimum, fixé jusqu’au 30 novembre 2011 à 1 365 e, est passé au 1er décembre 2011 à 1 393,82 e bruts /mois.

Entreprises inondées Les entreprises qui ont été inondées en novembre 2011 dans plusieurs départements du Sud de la France pourront bénéficier de délais de paiement pour leurs impôts, et de remises gracieuses des majorations ou des pénalités de retard. Elles pourront également bénéficier de dégrèvements sur la contribution économique territoriale, du fait de la suspension de leur activité (communiqué du ministère du Budget du 10/11/2011).

CDD saisonniers La possibilité, pour un employeur, de conclure des contrats à durée déterminée (CDD) successifs avec le même salarié afin de pourvoir un emploi saisonnier, n’est assortie d’aucune limite de temps. Ainsi, plusieurs années de CDD chaque été ne transforment pas la relation de travail en contrat à durée indéterminée (Cour de cassation, chambre sociale, 26.10.2011, n° 09-43205 FSPB).

Le monde des artisans ● janvier-février 2012 ●

31


H jYlaim] ?ajgf\] z;GDG?A= KlYlagfk z[gdg_aim]k \] f]llgqY_] hgmj d]k h]aflj]k _ajgf\afk D] )* \ []eZj] \]jfa]j$ dY ;Yh]Z ++ gj_YfakYal dY j]eak] g^Õ[a]dd] \] klYlagfk [gdg_aim]k hgmj d] f]llgqY_] \]k gmladk \] h]aflmj]& ;]k eY[`af]k gfl l Y[imak]k hYj \]k ]flj]hjak]k YjlakYfYd]k \] h]aflmj]$ _j [] mf] kmZn]flagf \ÌzlYl _ j ] hYj dÌY_]f[] \] dÌ]Ym 9\gmj ?Yjgff]& ;]ll] Y[lagf kÌafk[jal \Yfk mf hjg_jYe% e] hdmk nYkl] da Ym \ n]% dghh]e]fl \mjYZd] \]k% lafYlagf \]k ]flj]hjak]k \m k][l]mj \]k e la]jk ]l e]f ] hYj dY ;`YeZj] \] E la]jk k][lagf ?ajgf\]& Â dÌg[[Ykagf \] []ll] kga% j ]$ mf] \arYaf] \Ì]flj]hja% k]k Y j] m g^Õ[a]dd]e]fl kY klYlagf$ hYj d] hj ka\]fl \] dY ;Yh]Z ++$ Ea[`]d <megf& ;]ll] eYfa^]klY% lagf Y h]jeak _Yd]e]fl \]k hjg^]kkagff]dk \] \ [gmnjaj []ll] eY[`a% f] ima f]llga] d]k gmladk \ÌYhhda[Ylagf \aj][l]e]fl kmj d]k [`Yfla]jk \] eYfa % j] ]^Õ[Y[] ]l [gdg_aim]& DY eY[`af] f]llga] ]l k [`] ]f egafk \] ljgak eafml]k$ mf eYf[`gf kgmadd hYj \]k h]aflmj]k ]f h`Yk]k Yim]mk]k gm kgdnYfl ]k hgmj mf] j mladakYlagf aee \aYl]&

3

;GFL9;L

;Yh]Z ++ Ym (- -. )) /( /(

 FGL=J

N=JK=R NGLJ= L9P= <Ì9HHJ=FLAKK9?= 9M ;>9 <= D9 ;E9 <= Jz?AGF 9IMAL9AF=% K=;LAGF ?AJGF<= DÌ9hhj]flakkY_] YjlakYfYd$ [Ì]kl 2 O Des formations du CAP au BTS. O Plus de 250 métiers. O 3 700 apprentis formés chaque année. O Une réussite professionnelle, une satisfaction

personnelle. O Intégrer la première entreprise de France.

D] ;>9 \] dY ;E9 \] J _agf 9imalYaf] % K][lagf ?ajgf\] [Ì]kl 2 O Des formations du CAP au Bac +2. O 1 500 apprentis sur 2 sites :

r *OTUJUVU EFT .ÊUJFST r *OTUJUVU EFT 4BWFVST O Plus de 100 formateurs qualifiés. O Des parcours de formation taillés sur mesure. O Des programmes d’échanges européens. O Une insertion professionnelle assurée. O Des équipements pédagogiques conformes aux évolutions des métiers. Versez votre taxe d’apprentissage à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat : vous gagnez en simplicité grâce à un formulaire simplifié à remplir. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat assure le traitement administratif. Le versement est effectué aux établissements de votre choix.

Tous les jours, vous avez besoin d’artisans qualifiés. En versant votre taxe d’apprentissage à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, vous participez à la formation de boulanger, pâtissier, coiffeur, esthéticien, mécanicien, carrossier… Vous investissez dans l’avenir et permettez à des jeunes de suivre des formations complètes et spécialisées. Ils pourront ensuite s’insérer dans la vie active, intégrer une entreprise artisanale, une PME ou la Grande Industrie. Ils seront également d’éventuels repreneurs.

3

HGMJ =F K9NGAJ HDMK

(- -. 111 ,(0

>Y[adal]r ngk j]dYlagfk Yn][ ngk ZYfim]k

A

mpliquée dès le début de la crise financière dans le dispositif de la Médiation du crédit aux entreprises, l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers et de l’Artisanat a signé le 23 janvier 2009 la Charte des Tiers de Confiance de la médiation du crédit et a mobilisé le réseau des chambres de métiers et de l’artisanat pour veiller à son application sur l’ensemble du territoire. Deux cent vingt-deux Tiers de Confiance

+* D] egf\] \]k YjlakYfk bYfna]j%^ nja]j *()* M

M

ont ainsi été désignés au sein des CMA pour aider les entreprises dans leurs démarches vers la Médiation mais également pour d’autres difficultés dépassant le ressort de la Médiation du crédit. La Médiation du crédit aux entreprises vient de publier un petit guide pédagogique intitulé « Chefs d’entreprise, facilitez vos relations avec vos banques ». Ce guide comprend des conseils et des fiches pratiques à destination des chefs

des TPE et des petites PME. Il les aide notamment à obtenir un financement auprès d’un établissement bancaire en les guidant dans la constitution d’un dossier de demande de crédit. Il peut être téléchargé gratuitement à l’adresse suivante : http://mediateurducredit.fr/site/Actualites/ Guide-de-financement-des-TPE. Il est également consultable sur la base documentaire de l’ESF « Entreprises en difficulté, crise financière ».


H jYlaim] ?ajgf\] z[g%\ ^ak \] dY nadd] \] ;]fgf 2 d]k hj]ea]jk dYZ]ddak k j [geh]fk k d] )- \ []eZj]

;

’est durant la rencontre annuelle des acteurs économiques de Cenon, que 22 commerçants et artisans de la ville sont venus chercher leur distinction pour avoir relevé au moins trois défis parmi une liste de 17 sur des thèmes aussi variés que la bonne gestion des déchets, les économies d’eau ou encore d’énergie. Sans oublier la réduction des emballages, la vente de produits plus écologiques ou bio et même avoir déjà anticipé la réglementation sur l’accès des personnes handicapées. Voici les 22 lauréats que vous pourrez retrouver à travers diverses manifestations en cours de préparation durant la Semaine du développement durable, début avril 2012 : Cerise & Co, Star

Grill, La Fromagerie, Arums de Fleurs, Nuances, Charcuterie-Triperie Guerin, Scala Pizza, Pâtisserie Labat, Dupatron, Palmer Coiffure, Pizzeria Marco, Nat’if, Esthetique Minceur, Cours des Halles, Pain de Cèdres, Trianon, Jardin des Fleurs, SNC Carnot, Catarino, Biocoop, Épicerie Métisse, Max Steven. Merci à la ville de Cenon, l’Ademe, le Conseil Général de Gironde, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux, l’Espace Info Énergie de la MPS, au club d’entreprises de Cenon et aux élus et collaborateurs de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Aquitaine Section Gironde, d’avoir contribué au succès de la mise en place des Éco-Défis des artisans et commerçants.

3

HDMK <= J=FK=A?F=E=FLK 2

d] ]fnajgff]e]fl Ym (- -. 11 1) ,* H gm eYjaYff]&[Yjal]r8[e%Zgj\]Ymp&^j

++

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()* M


M étéo ■■Le Made in France a la côte Une récente étude montre que 92 % des Français pensent que les produits fabriqués en France représentent un gage de qualité. Si les chefs d’entreprise sont plus nuancés (45 % le voient comme un gage de qualité), ils sont 29 % à estimer que le Made in France est un argument de vente efficace et 24 % décrivent le label comme un outil marketing permettant de développer la visibilité. Si le Made in France n’est un critère de choix déterminant que pour la moitié des Français, ils sont tout de même plus sensibles à l’origine des produits qu’aux considérations environnementales, même si 84 % des sondés lient la fabrication en France au respect de l’environnement. 94 % des Français considèrent également qu’acheter Made in France est un acte citoyen. S’ils sont 82 % à penser que les produits hexagonaux sont plus chers, 72 % sont prêts à payer la différence, à condition que celle-ci ne soit pas supérieure à 10 %. Sondage EBP-Opinion way, septembre 2011

■■Se lever plus tôt pour un métier passionnant

■■Une reprise en demi-teinte pour les artisans du bâtiment Plus d’un artisan sur trois a vu son chiffre d’affaires progresser au 1er trimestre par rapport à 2010. Mais ce chiffre encourageant se confronte à la stagnation prévue du chiffre d’affaires pour 41 % d’entre eux en 2010-2011 et 45 % en 20112012. De plus, la hausse du coût des matières premières invite les entrepreneurs du bâtiment à la prudence. En effet, le taux de marge sur matières premières (travaux propres- consommation de matériaux) est à son plus bas niveau depuis dix ans selon KPMG. Cette frilosité se ressentira également sur le marché du travail, le recrutement n’étant prioritaire que pour 9 % des artisans. Pour ne rien arranger, les artisans ressentent également le durcissement des autorisations de découvert et les difficultés d’accès au crédit bancaire. Néanmoins, la situation n’est pas homogène sur tout le territoire. L’Ile-de-France, le Sud-Est et le Centre s’en sortent mieux que les autres régions. KPMG, novembre 2011

87 % des Français se disent prêts à se lever plus tôt pour un métier qui les passionne. C’est les 18-24 ans qui sont les plus séduits par cette idée, 92 % d’entre eux y sont favorables contre 84 % chez les 50-64 ans. 40 % des personnes interrogées disent se coucher à 23h00 en semaine et 36 % se lèvent avant 7h00. Si les jeunes de moins de 35 ans sont plus nombreux à se lever avant 7h00 (42 % contre 34 % pour leurs aînés), c’est également eux qui se couchent le plus tard (25 % après minuit). Cette étude est à nuancer car il existe une différence entre la perception et la réalité des horaires de travail. En effet, les sondés estiment que les boulangers se lèvent à 4h00 du matin alors qu’en réalité, un boulanger Baguépi se lève entre 2h00 et 3h00 du matin. IFOP pour Baguépi, octobre 2011

Tableau de bord Social • Smic au 1er décembre 2011 : 9,19 e/heure soit 1 393,82 e/mois (35 heures) • Minimum garanti : 3,36 • Plafond mensuel de la Sécurité sociale 2011 : 2 946 e • Taux de chômage : 9,6 % au 2e trimestre 2011 • Barèmes de frais 2011 : repas hors des locaux de l’entreprise : 8,30 e ; repas lors d’un déplacement professionnel : 17,10 e ; logement et petit-déjeuner 45,50 e (61,20 e à Paris et dans les départements 92, 93, 94)

Prix • Indice des prix à la consommation en octobre 2011 : 124,24 (+ 2,3 % sur un an)

Ils ont dit « Certains qui proposent de remettre en cause le taux réduit dont bénéficient les secteurs du bâtiment et de la restauration commettent un contre-sens économique. Nous ne prendrons pas cette décision parce que nous savons les conséquences que cela aurait sur l’emploi. » Le Premier ministre François Fillon au congrès de l’UPA le 20 octobre

Ensemble des ménages, tabac inclus, base 100 en 1998

Ces secteurs qui sont pourtant créateurs d’emplois et qui ont aidé le pays à résister à la crise financière, sont sanctionnés par une hausse du taux de TVA applicable à leurs activités, ce qui va limiter encore le niveau de la croissance française. » Jean Lardin, président de l’UPA

« Les premières victimes des nouvelles mesures de rigueur, annoncées par le Premier ministre, seront les millions de Françaises et de Français qui ont recours aux entreprises du bâtiment, de la restauration et de l’alimentation.

34

Le monde des artisans ● janvier-février 2012

Feu vert Pessimistes pour l’avenir, 87 % des artisans déclarent cependant vouloir aller voter l’an prochain aux scrutins présidentiel et législatif. UPA, I+C, octobre 2011

• Indice du coût de la construction au 2e trimestre 2011 : 1 593

Finance • Taux d’intérêt Euribor 3 mois (23 novembre) : 1,467 • Taux d’intérêt Euribor 12 mois (23 novembre) : 2,030 Ces taux servent de base au calcul des financements proposés par les banques et à l’indexation des crédits à taux variable. • Taux fiscal des intérêts de retard : 0,03 % par mois (0,36% par an)

Feu orange 85% des artisans considèrent qu’une hausse de la TVA dans le secteur de la construction et de la rénovation aurait un impact négatif sur leur activité. Pour 49 % d’entre eux, cela déboucherait sur des suppressions d’emplois. CER France, octobre 2011

Feu rouge Seuls 23% des patrons d’entreprise de 19 salariés se sont déclarés optimistes sur le climat général des affaires en France Baromètre des TPE, IFOP-Fiducial, novembre 2011


parkeretparker.fr

Association d’Expertise Comptable Adoptez une solution définitive, mais pas n’importe laquelle ! L’expertise comptable est notre métier. Nous l’exerçons sous forme associative et cela change tout. Les 500 collaborateurs de notre réseau national répondent à toutes les problématiques de l’entreprise avec un professionnalisme et une réactivité qui font référence. Nous sommes proches de vous, en phase avec vos attentes.

Devenez adhérent Gestélia, vous ne serez plus jamais un client ! RETROUVEZ NOUS SUR GESTELIA.FR OU AU 0 820 090 191


A falaYlan]k ?ajgf\] E9âLJ=K 9JLAK9FK <= ?AJGF<=

3

HDMK <ĂŒAF>GK

gmj Y\`Â…j]j dĂŒ9kkg[aYlagf H \]k EY‹lj]k 9jlakYfk \] ?ajgf\]$ [gflY[l]r HYmdaf] LmjZYf Ym (- -. 11 1) +( gm hYmdaf]&lmjZYf8[e%Zgj\]Ymp&^j ;g•l \] dĂŒY\`Â…kagf *()* 2 ,.

9KK=E:Dz= ?zFzJ9D= =L J=EAK= <= LALJ=K DĂŒYkk]eZdÂ…] _Â…fÂ…jYd] Yffm]dd] \]k EY‹lj]k 9jlakYfk \] dY ?ajgf\] Y jÂ…mfa hj†k \] 0( Y\`Â…j]flk d] *0 fgn]eZj] \]jfa]j Ym ka†_] \] dY k][lagf ?ajgf\] \] dY ;`YeZj] \] EÂ…la]jk ]l \] dĂŒ9jlakYfYl \] JÂ…_agf 9imalYaf]&

;

’Êtait la première assemblĂŠe depuis la remise sur rail de l’association en 2010. Ă€ cette occasion, son prĂŠsident Cyril Bouty a prĂŠsentĂŠ son plan d’actions : offrir visibilitĂŠ et notoriĂŠtĂŠ Ă ses adhĂŠrents par une prĂŠsence accrue sur des ĂŠvĂŠnements locaux (foires et salons spĂŠcialisĂŠs) et dans divers supports de communication, notamment ĂŠlectronique, montrant ainsi sa dĂŠtermination Ă promouvoir l’image du titre au ÂŤ A Rouge Âť. Ce rassemblement s’est conclu avec la remise des titres Ă une trentaine d’artisans en prĂŠsence de nombreux ĂŠlus municipaux, d’Yves Petitjean, prĂŠsident de la CMARA 33, et de Michel Dumon, MaĂŽtre Artisan et prĂŠsident de l’UPA 33 et laa Ca Cape peb b 33. 33 Capeb

+. D] egf\] \]k YjlakYfk bYfna]j%^Â…nja]j *()* M

M

D]k fgmn]Ymp EY‹lj]k 9jlakYfk

œ :gj\]Ymp 2 :]jfYj\ 9m\jq$ ;dYm\] :gmj]r_$ <Yfa]d ;gmkaf$ >YZa]ff] Eg_m] ]l Fa[gdYk Jg]\]j]j œ KYafl%?]jeYaf \m Hm[` 2 ?…jYj\ ?YbY[ œ 9n]fkYf 2 B]Yf%Dgmak DY_Yj\†j] œ KYafl%EY_f]%\]%;Ykladdgf 2 Ea[`]d EYj[`]ap œ ;gmljYk 2 :jmfg :YkkYl$ B]Yf%;dYm\] ;Yr]fYn]%DY[jgap ]l B]Yf%Dm[ ;Yadd]Ym œ ;j…gf 2 EYjaY E]jd]l œ :gmdaY[ 2 Jma <] 9r]n]\g œ DY :j†\] 2 zja[ :mlgf$ Ea[`]d EgqY

]l 9dYaf H]j]ajY Âœ D]g_fYf 2 Eqd†f] ;mja]f Âœ DY JÂ…gd] 2 Bgˆd ;`YnYmp Âœ DY L]kl] 2 L`a]jjq DY[gmjYja] ]l >Ylae Kgmkka Âœ D] L]a[` 2 B]Yf%EYj[ EYk Âœ DaZgmjf] 2 zja[ ;gf^]kkgf ]l Fa[gdYk EYddgjYfl Âœ EÂ…ja_fY[ 2 H`adahh] <]k[`Yehk Âœ Hgf\]fkY[ 2 L`a]jjq DY^gfl Âœ H]mbYj\ 2 H`adahh] N]\j]ff] Âœ D] LYaddYf 2 :]jfYj\ Kgm[Yl Âœ KYafl%?ajgf\ \ĂŒ9a_m]nan] 2 Ea[`]d :gkkm]l

Hgmj \]n]faj EY‹lj]k 9jlakYfk$ ngmk \]n]r j]ehdaj mf []jlYaf fgeZj] \] [jal†j]k$ hgmj ]f kYngaj hdmk$ j]f\]r%ngmk kmj fglj] kal] Afl]jf]l 2 ooo&[e%Zgj\]Ymp&^j&


www.volkswagen-utilitaires.fr

282 â‚Ź HT /mois* Entretien et garantie incluses** LLD sur 36 mois avec Perte Financière et maintenance incluses. Offre valable du 01/01/2012 au 31/03/2012.

Le nouveau Crafter a ĂŠtĂŠ ĂŠlu Utilitaire de l annĂŠe 2012 lors du TrophĂŠe L argus. Rien n’est plus important au quotidien que votre sĂŠcuritĂŠ. Et c’est justement l’un des critères principaux qui a retenu l’attention d’un jury de spĂŠcialistes de l’utilitaire* pour faire du nouveau Crafter l’Utilitaire de l’annĂŠe. Il est dĂŠsormais prĂŞt pour convaincre d’autres spĂŠcialistes : vous. *Location Longue DurĂŠe sur 36 mois et 70 000 km pour un Crafter Van 30 L1H1 Eco 2.0 TDI 109, 36 loyers de 282 â‚Ź HT Maintenance obligatoire incluse. RĂŠservĂŠe aux professionnels chez tous les Distributeurs Volkswagen Utilitaires prĂŠsentant ce ďŹ nancement, sous rĂŠserve d'acceptation du dossier par Volkswagen Bank GmbH – RCS Bobigny 451 618 904 – ORIAS : 08 040 267 (www.orias.fr). **Contrat de Maintenance obligatoire souscrit auprès d’OPTEVEN SERVICES - SAS au capital de 365 878 â‚Ź - RCS Lyon N°B 333 375 426 rĂŠgie par le Code des assurances et soumise au contrĂ´le de l’ACP.

*Le jury du TrophÊe L’argus se compose de 12 journalistes, rÊdacteurs en chef et spÊcialistes utilitaires qui se sont rÊunis pour Êlire l’Utilitaire de l’annÊe parmi un choix de cinq vÊhicules utilitaires.

HDK>6

')& VkZcjZ YZ AVWVgYZ (((%% 7DG9:6JM KdigZ Y^hig^WjiZjg KDA@HL6<:C Ji^a^iV^gZh I‚a# %* *+ +. (( -, Ä ;Vm %* *+ +. (( -+

) ) ( ) ( (

♌

♌ " ' ♌ ♌ ♌

♌

" &

" # !

!! ! %%% $#


A falaYlan]k ?ajgf\] MF <=K E=ADD=MJK GMNJA=JK <= >J9F;= EG>!

LJGAK ?AJGF<AFK J=yGAN=FL D9 >9E=MK= Ez<9ADD= D] *, fgn]eZj] \]jfa]j Ym l` lj] :gZafg HYjak$ \ap dYmj Ylk YimalYafk gfl j] m d]mj e \Yadd] ljY\alagff]dd] Ym jmZYf Zd]m%ZdYf[%jgm_] ]f hj k]f[] \] Dm[ ;`Yl]d$ eafaklj] \] dÌz\m[Ylagf fYlagfYd]& D] d]f\]eYaf$ d]k j [aha]f\Yaj]k lYa]fl j] mk hYj d] Hj ka\]fl \] dY J hmZdaim] Ym HYdYak \] dÌzdqk ] hYjea d]k *++ dYmj Ylk \m *,] [gf[gmjk ¾ Mf \]k E]add]mjk Gmnja]jk \] >jYf[] ¿ Ha]jj] KYafl%9eYf\$ lYadd]mj \] ha]jj] Pierre Saint-Amand s’est engagé dans le compagnonnage à l’âge de 20 ans et a fait son apprentissage en deux ans dans la marbrerie de Périgueux. Il a ensuite commencé son tour de France qui a duré huit ans entre Chinon, Paris, Nancy, Troyes, Rodez, Strasbourg, Angers et Tour, où il a travaillé sur plusieurs qualités de pierre avec d’autres méthodes d’exécution sur des sites différents. À l’issue de ce périple, il a produit une œuvre qui lui a permis d’obtenir son titre de compagnon du devoir. Tout en travaillant en entreprise, il a décidé de concourir pour le titre de MOF qui a lieu tous les quatre ans.

Qg`Yf Bmkl]$ e]fmaka]j Yohan est né le 6 janvier 1984. Il a grandi à Arcins, dans le Médoc. Fils de menuisier, <] _Ym[`] \jgal] 2 B]Yf%Ha]jj] ;gm]ddYf$ Ha]jj] KYafl%9eYf\ ]l Qg`Yf Bmkl]&

+0 D] egf\] \]k YjlakYfk bYfna]j%^ nja]j *()* M

M

il entre en apprentissage à 14 ans, chez les compagnons du tour de France. Il réintègre ensuite l’entreprise paternelle. Dans le cadre de la formation continue, il s’inscrit au cours de menuiserie de la Société philomathique de Bordeaux pour préparer un brevet professionnel. Son professeur, Alain Clairac, meilleur ouvrier de France également, détecte chez lui un fort potentiel, et l’incite à préparer le concours du meilleur ouvrier de France 2011 . Mission accomplie.

B]Yf%Ha]jj] ;gm]ddYf$ e]fmaka]j Jean-Pierre Couellan, 54 ans, a un parcours atypique. Après une formation de dessinateur industriel, mais déjà intéressé par le bois, il a préparé un BPA en exploitation forestière (bûcheronnage). Après un passage dans le négoce du bois, il a travaillé chez un menuisier en chaise. Il avait alors 24 ans

et, dans le même temps, commence à suivre des cours du soir à la Société Philomathique pour préparer un CAP de menuisier, puis un Brevet de Maîtrise ainsi que des cours de jour, le samedi, au centre Albert 1er de la Chambre de Métiers. « J’ai pu développer ma formation en changeant plusieurs fois d’entreprises, ce qui m’a permis de découvrir des travaux différents, ainsi que des organisations variées. J’ai eu l’opportunité de travailler à la Chambre de Métiers comme formateur au centre Albert 1er pendant quelques années. Après un retour à la vie de l’entreprise, je suis aujourd’hui formateur à la Société Philomathique de Bordeaux, où j’assure la préparation des stagiaires au CAP et BP de menuisier. C’est dans l’atelier de la Philomathique que j’ai préparé le concours "Un des Meilleurs Ouvriers de France" », raconte Jean-Pierre Couellan.


#$

#$

#$

"

$

#$

!

#$

#


HJ=KLA?= EzLA=J

HYmd K[`a]_falr ;j ]j [`Ymkkmj] kgf ha]\

;a%\]kkmk$ ]f `Yml 2 Mf] [gdd][lagf hgmj `gee] jY^jY [`akkYfl]$ ima Ydda] \]ka_f [dYkkaim] ]l [gmd]mjk YlljYqYfl]k& =f ZYk 2 ;`Ymkkmj] hgmj `gee]$ hgmj ^]ee]$ d] b]mf] YjlakYf [gf gal _Yd]e]fl \]k eg\ d]k hgmj d]k ]f^Yflk& 9m []flj] 2 <Yfk dÌYl]da]j$ HYmd Y afklYdd k]k eY[`af]k Y[`]l ]k \Ìg[[Ykagf ]f 9dd]eY_f] [`]r mf Zglla]j ima hj]fYal kY j]ljYal]& Â \jgal]$ ]f `Yml 2 D] Zglla]j [`Yf_] hYj^gak mf \ lYad hgmj h]jkgffYdak]j mf eg\ d]$ a[a d]k ^adk \] [gmlmj] kgfl n]jlk& =f ZYk 2 D] hj]ea]j eg\ d] HYmdk Y j]ehgjl d] KlYYlkhj]ak FJO ¾ eYfm^Y[lme ¿ ]f 9dd]eY_f]&

=f eYj[`] n]jk dY _dgaj] >gje gmlj]%J`af$ d] b]mf] YjlakYf Y gmn]jl mf Yl]da]j \] Zglla]j :gj\]Ymp ]l hjghgk] k]k [da]flk \] ^YZjaim]j eYaf mf] hYaj] \] [`Ymkkmj] mfaim]& ,( D] egf\] \]k YjlakYfk bYfna]j%^ nja]j *()* M

M


 _Ym[`] 2 DÌYjlakYf Zglla]j \Yfk kgf Yl]da]j :gj\]Ymp  \jgal] 2 D]k eg\ d]k$ [j k kmj e]kmj]$ kgfl [gf mk k]dgf dY ^gje] \m ha]\ \m [da]fl$ k]k _g lk ]l k]k Z]kgafk& A[a$ mf eg\ d] mfaim] hgmj ^]ee]&

F

é en 1984 à La Haye aux Pays-Bas, Paul Schiegnitz a fait ses études à Berlin puis à Aix-la-Chapelle avant de s’installer à Bordeaux avec sa jeune épouse, française. La France l’attire pour sa tradition de la mode et la pérennité des ateliers de cuir. « Au départ, je pensais vivre et travailler à Paris, haut lieu de la mode et de l’accessoire, mais la pression y est trop forte, les parents de mon épouse habitent Pessac et Bordeaux nous a vraiment charmés », raconte le jeune artisan. Autre avantage, la ville grouille de créateurs de mode et d’accessoires mais pas de bottier. Il semble donc à Paul Schiegnitz qu’il va rapidement pouvoir créer des partenariats avec d’autres créateurs et rencontrer « sa » clientèle. Jeune étudiant en Allemagne, Paul a choisi la chaussure par goût pour l’objet. Tout a commencé lors d’un stage chez un bottier. Il découvre alors le métier, la création, le travail des matières et leur assemblage. Les fragrances des cuirs, du bois, de la colle et du caoutchouc séduisent le jeune homme qui aime aussi tailler la chaussure sur mesure au pied de son client. Il réalise alors sa première paire, apprécie « le travail en 3D, la création de la ligne de la chaussure et la transformation de la matière ». Il décide alors d’en faire son métier. Il suit donc le cursus traditionnel, obtient son CAP puis son titre de maître artisan à Berlin, et se forme au design à Aix-la-Chapelle. « J’ai travaillé chez un cordonnier à Berlin, mais ce que j’aime véritablement c’est la création plus que la réparation et la réalisation d’une chaussure de A à Z », confie-t-il aujourd’hui. Dans sa collection, composée de sept modèles, chaque chaussure est unique : matière,

forme, couleur. Le jeune homme aime marier les cuirs avec le tissu et donner naissance à des chaussures originales, classiques dans leur ligne, mais pas dans leur couleur ou matière. Effet garanti. Son premier modèle, une paire de baskets légère qui lui a permis de remporter, en 2009, le Staatspreis NRW « manufactum » en Allemagne, a d’ailleurs été dupliqué six fois dans des couleurs différentes. Chaque fois, il change la couleur des lacets ou celle l’intérieur cuir ou le tissu qui recouvre la chaussure. Parfois, il lui suffit de modifier un détail, la forme d’un talon, un arrondi à la place d’une ligne droite, pour que la chaussure change de visage. Paul Schiegnitz, qui a installé sa jeune entreprise dans les locaux de la pépinière d’entreprises artisanales et de services de Bordeaux Sainte-Croix et y fait tourner ses machines achetées en Allemagne, cherche aujourd’hui à diversifier sa clientèle. Certes, il a encore des clients en Allemagne qui lui commandent des modèles sur mesure, mais l’heure est venue pour lui de cibler les Bordelais et une clientèle régionale, voire nationale. La chaussure sur mesure est un produit haut de gamme qui permet de soigner son look. Pour les hommes, une ligne classique intégrant une note d’originalité permet de se différencier, pour les femmes, le modèle peut être conçu en fonction de la tenue vestimentaire. Dans les deux cas, Paul Schiegnitz propose deux approches : il soumet sa collection et ses variantes ou discute avec le client pour découvrir de quelle chaussure il a réellement envie ou besoin. Le processus de fabrication dure environ trois mois entre le premier rendez-vous et la livraison du produit. Il faut compter entre 600 et 1 500 € la paire. www.schiegnitz.com

*((.

*((1

*()(

*())

;]jla^a[Yl \Ì9hlalm\] Hjg^]kkagff]dd]

:j]n]l \] EY ljak] YjlakYf [gj\gffa]j Zglla]j

EY lj] YjlakYf \]ka_f]j$ 9[Y\ ea] \] \]ka_f YjlakYfYd ?ml Jgk]fZ]j_$ 9ap%dY%;`Yh]dd] ]l Yjjan ] ]f >jYf[]

;j Ylagf \] dÌ]flj]hjak] ¾ HYmdk ¿

,)

D] egf\] \]k YjlakYfk M bYfna]j%^ nja]j *()* M


G j_YfakYlagfk hjg^]kkagff]dd]k ?ajgf\]

<z>=F<J= D=K AFLzJÝLK <= ;@9IM= :J9F;@= <Ì9;LANALz 9JLAK9F9D= D]k ;`YeZj]k \] e la]jk ]l \] dÌYjlakYfYl gfl hgmj ng[Ylagf \] j]hj k]fl]j dÌ9jlakYfYl$ \Ìmf] eYfa j] g^^a[a]dd]$ Ymhj k \]k hgmngajk hmZda[k& D]k Gj_YfakYlagfk Hjg^]kkagff]dd]k gfl imYfl ]dd]k hgmj eakkagf \] \ ^]f\j] ]l \ÌYa\]j d]k ]flj]hjak]k ]p]j Yfl mf e e] e la]j gm YhhYjl]fYfl mf e e] k][l]mj \ÌY[lanal & =dd]k [gfklalm]fl _Yd]e]fl mf da]m \Ì [`Yf_]k ]l \] j]f[gflj]k ]flj] hjg^]kkagff]dk& Mf] gj_YfakYlagf hYj [gf^ \ jYlagfk$ j]_jgmh ]k ]f gj_YfakYlagfk afl]jhjg^]kkagff]dd]k La majorité des Organisations Professionnelles sont regroupées en Confédérations, correspondant à trois grandes branches de métiers : Alimentation, Bâtiment, Production et Services. Ces Organisations Professionnelles sont chargées de défendre la branche d’activité qu’elles représentent. Elles sont elles-mêmes réunies en Organisations Interprofessionnelles. O L’UPA (Union professionnelle artisanale) réunit la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), la CGAD (Confédération générale de l’alimentation en détail) et la Cnams (Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services). O La FFB (Fédération française du bâtiment) regroupe les métiers du bâtiment. O Le Cidunati (Confédération Intersyndicale de Défense et d’Union Nationale d’Action des Travailleurs Indépendants).

Mf] eakkagf []fljYd] hgmj [`Yim] gj_YfakYlagf 2 dY \ ^]fk] \]k afl j lk \m k][l]mj j]hj k]fl O Chaque organisation professionnelle siège au sein de nombreux organismes publics où elle porte la voix des métiers qu’elle représente : Commission départementale des impôts, Tribunal des affaires de la Sécurité sociale, Conseil de prud’hommes, Urssaf, Caisse d’assurance-maladie, Caisse d’Assurance vieillesse des artisans, CAF, Direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, Éducation nationale, Chambre de métiers et de l’artisanat…

,* D] egf\] \]k YjlakYfk bYfna]j%^ nja]j *()* M

M

O Les organisations interprofessionnelles se mobilisent sur les problèmes communs à l’ensemble des secteurs de l’Artisanat, en concentrant efforts et moyens.

<]k k]jna[]k hgmj d]k Y\` j]flk O Conseils, informations et soutien O Social-Fiscal : salaires, conventions col-

lectives, vérification des impôts et taxes. O Économie : études de prix, études de marché, subventions, qualifications. O Technique : documentations, normes professionnelles. O Formation : stages de perfectionnement des connaissances en matière de gestion et de technique.

Hgmjimga Y\` j]j mf] gj_YfakYlagf hjg^]kkagff]dd] 7 O Ne pas être isolé, en rencontrant des chefs d’entreprise exerçant le même métier, et bénéficier d’échanges fructueux. O Donner les moyens à son secteur de se défendre et garantir ses intérêts. O Obtenir un soutien efficace en cas de difficultés. O Bénéficier de nombreux services d’aide au perfectionnement de son savoir-faire pour offrir un travail de qualité. O Disposer de tous les atouts pour la réussite de son entreprise.

;gehgkYfl]k \] dÌMH9++ j]hj k]fl ]k dY ;`YeZj] \] E la]jk ]l \] dÌ9jlakYfYl \] dY ?ajgf\]! ;Yh]Z ++ ;gf^ \ jYlagf \] dÌYjlakYfYl ]l \]k h]lal]k ]flj]hjak]k \m Z lae]fl Hj ka\]fl 2 E& Ea[`]d <megf 9\j]kk] 2 D]k Zmj]Ymp \m DY[ % : lae]fl -$ )]j lY_]$ )* Yn]fm] \] ;`YnYadd]k$ ++-*- :jm_]k ;]\]p % L d& 2 (- -. )) /( /( % >Yp 2 (- -. *1 )1 *- % EYad 2 [Yh]Z++8oYfY\gg&^j Kal] Afl]jf]l 2 ooo&[Yh]Z++&^j K][j lYjaYl gmn]jl 2 0` )*`+($ )+`+( )/` \m dmf\a Ym n]f\j]\a

;?9< ++ ;gf^ \ jYlagf _ f jYd] \] dÌYdae]flYlagf ]f \ lYad Hj ka\]fl 2 E& Bg d EYmna_f]q 9\j]kk] 2 + Yn]fm] B]Yf%EYrYja[c$ ++/(( E ja_fY[ % L d& 2 (- -. 1/ 0+ ., % >Yp 2 (- -. )* *0 *(

;F9EK ?ajgf\] ;gf^ \ jYlagf fYlagfYd] \] dÌYjlakYfYl$ \]k e la]jk ]l \]k k]jna[]k Hj ka\]fl 2 E& zja[ 9_mddg 9\j]kk] 2 ,. Yn]fm] ? f jYd%\]%DYjeafYl$ ++((( :gj\]Ymp % L d& 2 (- -. 10 0( /. % >Yp 2 (- -. *, +( 0)

9mlj]k ^ \ jYlagfk ]l [gf^ \ jYlagfk Dakl] 9jlakYfk \] nglj] Yn]faj Hj ka\]fl 2 :jmfg ?YjYZgk 9\j]kk] 2 EYakgf \m Z lae]fl ]l \]k ljYnYmp hmZda[k$ ImYjla]j \m DY[$ ++(0) :gj\]Ymp ;]\]p % L d& 2 (- -. ,+ .) *+ % >Yp 2 (- -. ,+ .) *. % EYad 2 [gflY[l8\++&^^ZYlae]fl&^j Kal] Afl]jf]l 2 ooo&\++&ZYlae]fl&^j

Mfagf \ hYjl]e]flYd] ;a\mfYla \] dY ?ajgf\] Hj ka\]fl 2 E& <Yfa]d Jgq]j 9\j]kk] 2 *+- Zgmd]nYj\ 9d^j]\%<Yf]q$ +++(( :gj\]Ymp$ L d&'>Yp 2 (- -. 1* 0. +1 L d& 2 (- -. +) 11 (( % EYad 2 [a\mfYla8gjYf_]&^j


REPOUSSEZ LES LIMITES AVEC LE FORFAIT TOPISSIME

50

TOUT ILLIMITÉ(1) 24h/24 & 7j/7 Appels illimitÊs vers tous les opÊrateurs nationaux(2) + SMS vers TOUS les opÊrateurs nationaux (3) + Mails et Internet 24h/24 (4)

â‚ŹHT

(1)

par mois

Offre rĂŠservĂŠe aux professionnels

ProďŹ tez du meilleur de la technologie avec le Samsung Galaxy S2 Ă partir de

Pour plus d’informations www.solutionscoriolis.com

119

â‚ŹHT (5)

22 ans d’expertise au service des entreprises.

! " # $ % $ &

' ( $ # $ $ &

%) * ' ( $ + # $

$ $ " $

) , - ) $ # # # $ ,. / $ $ $ 99 correspondants diffĂŠrents dans le mois et dans la limite de 3 h maximum par appel (au-delĂ : 2 '( $ 3 454 $

,. / #

Jusqu’à 99 correspondants diffÊrents maximum par mois 6 & 7 8 ₏ HT 454 % 9 + # $

;

< # $ $ & $ =>?4 3= 3=@ A #, $ # .

$$ $ $) <>) ; B A $ " ) C # $ "

) $

D ##E

" #

$ ) $

"

# & 1 Go d’Êchanges de donnÊes par mois A "

$ $ $ , / #

6 & #

$

* F" > $ $ $ # #

&

$ 3G $ 2 ' ( % $ 2 ' ( $

# 5 " " , " $

C # $ I 4 4 #

8 ' 6 ?C4 J % 2 83 8% I >9 G K

! 4 7 )33* L M



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.