Hommes et Métiers 239

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N°239 NOVEMBRE 2009 0,46 €

&

Métier A :

Dossier :

!

Hommes & Métiers

LE MAGAZINE DE VOTRE CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L'ARTISANAT

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‘‘Aujourd’hui plus que jamais, la Banque Populaire Lorraine Champagne, dans son rôle de soutien à l’économie régionale, réitère son engagement envers ses clients artisans.’’

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Prêt Express Socama

ommaire ditorial ctualitĂŠs _

Être auto-entrepreneur ou ne pas l’être‌

4 ’artisanat Êquipe les meilleures Êquipes de handball de Meuse 5 erdun xpo : zoom sur la lace des rtisans

MĂŠtier _

6 rix tars & MÊtiers : une belle soirÊe pour l’ rtisanat meusien 8 Formations : demandez le programme ! 9 Êpertoire des mÊtiers

Š endostock - Fotolia.com

Dossier _

ransmission : terminez en beautĂŠ ! Alors que vous pensez Ă prendre votre retraite ou changer d’orientation professionnelle, la question de la transmission de votre entreprise n’est pas Ă prendre Ă la lĂŠgère. Il vous faut bien la prĂŠparer et faire les bons choix pour que ce que vous avez construit perdure et que vous puissiez profiter des fruits de votre travail. Prenez votre temps pour rĂŠussir cette ĂŠtape qui fait partie intĂŠgrante du dĂŠveloppement de votre entreprise. 10 Ă 13

14 mbulancier : un mĂŠtier pour la vie. IntĂŠgrĂŠ de façon indispensable Ă la chaĂŽne mĂŠdicale, l’ambulancier exerce un mĂŠtier au service de la collectivitĂŠ dans des situations variĂŠes. Le mĂŠtier apparaĂŽt aux temps des batailles napolĂŠoniennes, pendant lesquelles les blessĂŠs sont transportĂŠs par des brancardiers. Et ce n’est qu’avec l’apparition des vĂŠhicules Ă moteur que le mĂŠtier prendra toute l’envergure qu’on lui connaĂŽt encore aujourd’hui. 16 mbulances aland, igneulles-lès-Hattonchâtel : ambulancier, plus qu’un mĂŠtier !

clairage _

17 isques professionnels : qui est responsable ? 18 evue de presse 18 alon de l’innovation

Ce numĂŠro d’Hommes & MĂŠtiers contient un calendrier pour les artisans. Magazine ĂŠditĂŠ par l’Association pour la Promotion et le DĂŠveloppement de l’Artisanat Lorrain. n. esChambres de MĂŠtiers et de l’Artisanat de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, de la Moselle et des VosgesARCHE Épinal. Directeur de la publication : P. STREIFF. RĂŠdacteurs en chef : I. MOLIN - L. FEDERSPIEL - T. LATARCHE - A. MESSENET. RĂŠdaction graphique : Pixel Image - Metz. Conception et rĂŠalisation : TEMA|presse - Metz. DĂŠpĂ´t lĂŠgal : N° 1.042 - Novembre 2009. Impression : Groupe Socosprint imprimeurs / 88000 Épinal - CertifiĂŠe PEFC CTP/1-013. Ce produit est issu de forĂŞts gĂŠrĂŠes durablement et de sources contrĂ´lĂŠes.

A

u 30 septembre 2009, la barre des 200 autoentrepreneurs ayant une activitĂŠ apparentĂŠe Ă l’artisanat a ĂŠtĂŠ franchie en Meuse. Le statut de l’auto-entrepreneur est de nature Ă brouiller la lisibilitĂŠ du marchĂŠ pour les clients. Nous devons leur apporter les moyens de distinguer les artisans et les maĂŽtres artisans des autoentrepreneurs. La qualitĂŠ d’artisan ou de maĂŽtre artisan reprĂŠsente une garantie pour notre clientèle Elle s’obtient en mobilisant des qualifications, des habilitations, des assurances (dĂŠcennales pour le bâtiment), des savoirfaire et des formations sur diffĂŠrents aspects de nos activitĂŠs (sĂŠcuritĂŠ, hygiène‌). Si certains passent par ce statut pour mettre leur entreprise Ă l’Êpreuve du marchĂŠ et limiter les risques, ils doivent cependant savoir qu’il existe des formes juridiques et fiscales dans l’artisanat qui peuvent, selon les projets, ĂŞtre tout aussi avantageuses. En s’inscrivant comme auto-entrepreneur, ils se privent de la prise en charge, par le FAF, des actions formations, des primes dĂŠpartementales et rĂŠgionales Ă l’investissement, du stage de prĂŠparation Ă l’installation, de l’accompagnement des agents de la CMA sur les questions fiscales, comptables, commerciales, rĂŠglementaires‌ Alors, j’incite tous les porteurs de projet Ă se rendre Ă la Semaine lorraine de la crĂŠation, reprise et transmission d’entreprises les 16 et 18 novembre. Ils y rencontreront les principaux pa experts et disposeront d’une information concrète et exhaustive pour choisir le statut c d’entreprise qui correspondra le mieux Ă la d rĂŠalisation de leur projet. r

e prÊsident FrÊdÊric ianchi Hommes & MÊtiers - °239 B 2009 3

ctualitĂŠ Meuse Soutien

’artisanat Êquipe les EILLEURES ÉQUIPES E #AN BALL de Meuse es maillots, ils apportent ⎯ Dans le sport, les artisans sont partout, autour des terrains et sur les flocages des

un soutien incontestable au dynamisme des clubs locaux. rincipal sponsor des es ĂŠquipes de France de handball, ÂŤ l’ rtisanat, remière entreprise France Âť poursuit son partenariat danss les territoires.

"

l s’agit de rappeler que l’Artisanat reprÊsente un secteur Êconomique et social essentiel dans les territoires mais aussi une entitÊ Êconomique de premier choix à l’Êchelon national. En s’appuyant sur les partenariats nationaux, l’image de l’Artisanat est relayÊe et diffusÊe sur les territoires par le biais de son rÊseau des Chambres de MÊtiers et de l’Artisanat. En s’associant à un sport porteur de valeurs durables, les joueurs et joueuses de handball contribuent à rajeunir et à dynamiser l’image de l’Artisanat.

vĂŠnement

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➼ Équipe fÊminine de l’ASPTT

À DROITE, FrÊdÊric Bianchi, PrÊsident de la Chambre de MÊtiers et de l’Artisanat de la Meuse. À SES CÔTÉS, Emmanuel Douchet, PrÊsident de l’ASPTT Bar-le-Duc. À GAUCHE, Dominique GÊrard, PrÊsident du ComitÊ Meuse de handball.

À ce titre les artisans, administrateurs de la Chambre de MÊtiers et de l’Artisanat de la Meuse, ont dÊcidÊ de soutenir les meilleures Êquipes du dÊpartement.

artisans es meusiens posent pour un calendrier

Douze artisans meusiens se sont sympathiquement prĂŞtĂŠs au jeu pour illustrer la thĂŠmatique du dĂŠveloppement durable dans ce calendrier. eur vente sera assurĂŠe par les ĂŠlèves des classes du primaire. ’ensemble des bĂŠnĂŠfices serviront Ă financer leurs projets scolaires. ĂŠalisation : ffice entral de la oopĂŠration Ă l’ cole et hambre de MĂŠtiers et de l’ rtisanat de la Meuse.

4 Hommes & MÊtiers - °239 B 2009

E ISE ES ÉQUIPE ENTS À L’ AR-LE-DUC (MEUSE) NATIONAL 2 : SA E I 19 SEPTE BRE 2009

Bar-le-Duc (national 2) ➼ Équipe masculine de l’ASPTT Bar-le-Duc (national 3) ➼ Équipe fÊminine du RAS Étain (championnat de France des moins de 18 ans - challenge Artisanat)

Verdun Expo

$oom sur la LACE ES RTISANS

⎯ rganisÊe par l’% et soutenu par la hambre de MÊtiers et de l’ rtisanat, la lace des rtisans

rassemblait les principales organisations professionnelles du secteur des mĂŠtiers. lles ont assurĂŠ pendant 5 jours la promotion des savoir-faire et des produits de l’ rtisanat auprès des 35 000 visiteurs de erdun xpo.

DĂŠveloppement durable

a coiffure meusienne rĂŠpond prĂŠsent

clĂ´ture de erdun xpo et en prĂŠsence de Monsieur n ierre Martin, rĂŠsident de la FĂŠdĂŠration 'ationale de lla oiffure Française et rĂŠsident 'ational de l’% (%nion (% i rofessionnelle f i rtisanale), l’%nion DĂŠpartementale de la oiffure de la Meuse a organisĂŠ une confĂŠrence sur le thème du ÂŤ DĂŠveloppement durable : des atouts pour valoriser votre salon de coiffure et le bien-ĂŞtre de vos salariĂŠs Âť, animĂŠe par Monsieur Jacques Minjollet, Directeur des institutions de la oiffure. es diffĂŠrents thèmes abordĂŠs, par ce dernier, ont portĂŠ sur : â– es impacts de la profession sur l’environnement, la santĂŠ, la mise en Ĺ“uvre des actions nĂŠcessaires. â– omment diffuser, promouvoir au sein de la profession le rĂŠfĂŠrentiel de DĂŠveloppement Durable et valoriser l’engagement des coiffeurs et salons de coiffure qui l’utilisent. â– ensibiliser les coiffeurs aux pratiques permettant l’exercice de leur activitĂŠ, des conditions de travail harmonieuses, ergonomiques, sĂťres et dans le respect De gauche Ă droite : Claude Mouginot, Pierre Martin, Rosa de l’environnement. Saraiva, Jacques Minjollet et VĂŠronique Poète. â– Favoriser l’Êducation du DĂŠveloppement Durable. Madame ĂŠronique oète, ergonome, a ensuite prĂŠsentĂŠ un exposĂŠ concis et prĂŠcis sur les roubles musculo-squelettiques ( M ). Dans la coiffure, ceux-ci concernent essentiellement les poignets, les mains et les doigts mais aussi les ĂŠpaules et les coudes. our diminuer les M dans ce secteur, elle a invitĂŠ les artisans Ă investir dans du matĂŠriel adaptĂŠ et Ă ĂŞtre vigilants sur son utilisation. e dĂŠveloppement durable est une problĂŠmatique qui touche l’intĂŠgralitĂŠ de la profession. elle-ci n’hĂŠsite pas ÂŤ Ă ĂŞtre en veille Âť et Ă jouer le jeu au sein de ses salons puisque Jacques Minjollet le constate : ÂŤ 85 % des coiffeurs sont dĂŠjĂ dans une dĂŠmarche de dĂŠveloppement durable. Âť

➼ ontact

our les personnes intĂŠressĂŠes, vous pouvez contacter osa araiva - %D Meuse - 5 er lace ristide riand - 55100 erdun. ĂŠl. : 03 29 86 52 15

Hommes & MÊtiers - °239 B 2009 5

ctualitĂŠ Meuse Prix Stars & MĂŠtiers

%ne BELLE SOIRÉE pour l’ rtisanat meusien ⎯ e 13 octobre dernier, en prÊsence de Madame 'elly Jacquet, Maire de ar-le-Duc, de Monsieur

mile houvenin, onseiller GĂŠnĂŠral, la salle des fĂŞtes barisienne a connu une belle et grande soirĂŠe. outes les conditions ĂŠtaient rĂŠunies pour passer un agrĂŠable moment : discours, portrait, trophĂŠes, le tout ponctuĂŠ par un cocktail.

omme chaque annĂŠe, le Prix ÂŤ Stars & MĂŠtiers Âť, rĂŠfĂŠrence pour les artisans, rĂŠcompense les chefs d’entreprises artisanales. Parmi les 2 486 artisans meusiens, six candidats ont ĂŠtĂŠ nominĂŠs. En prĂŠsence de Bernard Moreau, sous-directeur rĂŠgional de la Banque Populaire de Lorraine-Champagne, Vincent Penicaut, Directeur du secteur de la Meuse, a inaugurĂŠ la remise des trophĂŠes. ÂŤ Ce prix, a-t-il expliquĂŠ, a pour objet de rĂŠcompenser les entreprises artisanales qui se sont particulièrement distinguĂŠes dans l’exercice de leur activitĂŠ et dans des domaines tels que l’innovation technologique, la stratĂŠgie globale d’innovation, la dynamique en matière

de ressources humaines, ou encore la dynamique commerciale. Âť Le temps ĂŠtait venu de procĂŠder Ă la dĂŠsignation des laurĂŠats. Sur le podium, la SARL Gomadent, entreprise de prothèses dentaires Ă Bar-le-Duc. Messieurs Galland, Gouraud et Mante emploient une vingtaine de salariĂŠs et s’illustrent par la performance de leurs investissements. Second laurĂŠat,

la SARL Le Clos de Sarney, situÊe à Vavincourt. Les co-gÊrants, BenoÎt Fedeli et JÊrôme Hatoy, se sont fait une place sur le marchÊ de la charcuterie traditionnelle en remettant à jour les bonnes vieilles recettes de nos aïeux. Et enfin, sur la première marche, La BoÎte à Madeleines, situÊe à Commercy. Marinette Zins et son mari Jean-

Pierre ont ĂŠtĂŠ rĂŠcompensĂŠs pour leur stratĂŠgie commerciale. Leur dynamisme et leur souci constant d’innovation leur permettent d’Êcouler chaque mois près d’une tonne et demie de la douceur prĂŠfĂŠrĂŠe des Meusiens : la madeleine. Des fĂŠlicitations du jury ont ĂŠtĂŠ adressĂŠes aux autres nominĂŠs : â– l’entreprise Roger Brunvarlet Ă Dun-sur-Meuse, â– la SARL Dautel Industrie Ă Belleville-sur-Meuse, â– la SARL Étienne Ă Saulvaux. De beaux exemples de rĂŠussite artisanale qui ont comblĂŠ d’aise le PrĂŠsident de la CMA de la Meuse, FrĂŠdĂŠric Bianchi, qui coprĂŠsidait cette manifestation sympathique.

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? Dans le cadre du plan de relance de l’Êconomie, le gouvernement a mis en place deux nouvelles primes en faveur du dÊveloppement de l’apprentissage : ➼ les entreprises de moins de 50 salariÊs qui embauchent leur premier apprenti ou un apprenti supplÊmentaire peuvent bÊnÊficier d’une prime de 1 800 euros ; ➼ les entreprises de 11 salariÊs et plus peuvent bÊnÊficier d’une prime visant à prendre en charge les cotisations sociales restant dues par les employeurs, pour une pÊriode de 12 mois, pour toutes les embauches d’apprentis rÊalisÊes ente le 24 avril 2009 et le 30 juin 2010. Pour bÊnÊficier de ces mesures vous devez vous rendre sur le site www.entreprises.gouv.fr/jeunesactifs/ et tÊlÊcharger les formulaires de demande d’aide à l’embauche d’un apprenti et d’aide à l’embauche d’un apprenti supplÊmentaire.

N -

: Afin de sensibiliser les principaux interlocuteurs des entreprises meusiennes que sont, par exemple, les Chambres Consulaires, le ComitĂŠ RĂŠgional Net-entreprises souhaite les rencontrer, le 4 dĂŠcembre prochain, Ă la CCI de Bar-le-Duc pour une prĂŠsentation de son portail Internet. Net-entreprises est le service proposĂŠ aux entreprises et Ă leurs mandataires (experts-comptables, centres et associations de gestion agrĂŠĂŠs‌) par l’ensemble des organismes de protection sociale pour effectuer et rĂŠgler, par Internet, de manière sĂŠcurisĂŠe, simple et gratuite, leurs dĂŠclarations sociales.

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. 6 Hommes & MÊtiers - °239 B 2009

Pratique Meuse Formations - Novembre/dĂŠcembre 2009

➼ Contact CMA Laurence Thimouy au 03 29 79 76 65

Demandez + ! ⎯ Ces formations sont prises en charge pour les chefs d’entreprise, les conjoints collaborateurs et les associÊs (cf encadrÊ ci-dessous).

INFORMATIQUE – BUREAUTIQUE – INTERNET – MULTIMEDIA Initiation au tableur EXCEL

Le 23 et 24 novembre 2009 Ă BAR-LE-DUC

RĂŠaliser son site Internet

Les 09, 16 et 23 novembre 2009 Ă VERDUN Les 26 nov., 03, 10 et 17 dĂŠcembre 2009 Ă BAR-LE-DUC Les 30 nov., 07, 14 et 21 dĂŠcembre 2009 Ă BAR-LE-DUC

Utiliser Internet et la messagerie

Le 1er dĂŠcembre 2009 Ă BAR-LE-DUC

COMPTABILITÉ– GESTION - JURIDIQUE La comptabilitÊ sur Gessi Compta

Le 12 novembre 2009 Ă BAR-LE-DUC

Lire et interprĂŠter son bilan et son compte de rĂŠsultats

Le 14 dĂŠcembre 2009 Ă BAR-LE-DUC

Micro Bic : votre imposition et votre protection sociale

Le 24 novembre 2009 Ă VERDUN Le 08 dĂŠcembre 2009 Ă BAR-LE-DUC

Évaluer ses risques professionnels

Le 16 dĂŠcembre 2009 Ă BAR-LE-DUC

Calcul du prix de revient

Le 30 novembre 2009 Ă VERDUN

COMMERCE – VENTE – RH - PUBLICITÉ RÊaliser des entretiens annuels

Le 16 novembre 2009 Ă VERDUN

Savoir vendre et ĂŠtablir des relations constructives avec ses clients

Les 23 et 24 novembre 2009 Ă VERDUN

À savoir‌

LLe financement de votre investissement formation

L dispositif de financement de la formation continue est diffĂŠrent s’il s’agit de salariĂŠs Le ou de non-salariĂŠs. Pour les salariĂŠs, l’Organisme Paritaire Collecteur AgrĂŠĂŠ auquel l’entreprise cotise peu peut prendre en charge tout ou partie des dĂŠpenses de formation. Pour les non-salariĂŠs (chefs d’entreprises, conjoints collaborateurs ou associĂŠs et auxiliaires familiaux), c’est d’une part le Conseil de Formation, et d’autre part le FAFCEA, Fonds d’Assurance Formation des Chefs d’Entreprises Artisanales, qui peuvent prendre en charge tout ou partie des dĂŠpenses de formation. Quelle que soit votre demande, votre CMA vous accompagnera dans l’Êlaboration de votre dossier et des demandes de prise en charge. Pour les formations liĂŠes Ă la gestion et au dĂŠveloppement de votre entreprise (ie formations transversales, toutes entreprises, quel que soit le secteur d’activitĂŠ) : Conseil de Formation - World Trade Center - 2 rue AugustinFresnel - 57082 Metz Cedex 3 - TĂŠl. : 03 87 20 36 80 - Fax : 03 87 75 41 79. Pour les formations liĂŠes Ă la maĂŽtrise du geste professionnel (ie les actions de formation techniques et professionnelles, les actions d’information de sensibilisation et de conseils des chefs d’entreprises), contactez le FAFCEA : â– Pour les entreprises du Bâtiment : 01 49 70 85 70 â– Pour les entreprises des MĂŠtiers de Services : 01 45 23 48 58 â– Pour les entreprises de l’Alimentaire : • Pâtisserie : 01 40 89 96 70 • Boulangerie : 01 40 72 90 00 • Boucherie : 01 40 53 47 69 • Charcuterie : 01 44 29 90 60

8 Hommes & MÊtiers - °239 2009

ĂŠpertoire des mĂŠtiers Ă› Ă› 2009 "MM " % " '

➼ % X" 55 ransport de voyageurs par taxi - 55200 % " ➼ "K Marko lectricitĂŠ gĂŠnĂŠrale‌ 55200 " -" Y ➼ D Jean-Marc ravaux maçonnerie gĂŠnĂŠrale 55000 - -D% ➼ " $ W K" 'athaĂŤl oulangerie-pâtisserie 55130 Y ➼ % G ' M ĂŠp. s vĂŠhicules terrestres‌ 55110 G ' ' G '' ➼ $ $" imone oiture petite remise 55230 "' % ➼ ontrĂ´le technique autos 55270 '' - ' G '' ➼ M % MĂŠcanique autos 55100 H %D "' " ➼ % H D G "-F ciage de bois conditionnement bois chauffage - 55000 'G " - '- "

➼ "'' ndrÊ 'ettoyage haute pression ramonage - 55100 D%' ➼ " ' runo arrelage - 55190 % H % -M % ➼ %H 'D ric ravail de la pierre sculpture finition meubles bois 55290 M ' " - % - % X

D" " '

➼ Y GÊrard 55500 ' ' " - % ' "' - etraite ➼ ' ' ntoine 55170 ' " Fonds vendu ➼ G%" ' 'icolas 55110 D%'- % -M % essation pure et simple ➼ G M $ Jessica 55300 "X- % -M % essation pure et simple ➼ M 55150 M " Y F " ' - Dissolution ➼ M Fabrice 55110 G ' - '- G '' Fonds vendu ➼ % "F Meriem 55100 D%' essation pure et simple ➼ HM" omuald 55500 "G'Y- '- " essation pure et simple ➼ erge 55800 "G'Y- % ' "' - antÊ

➼ ' " François 55500 "G'Y- '- " etraite ➼ D %X Marie- hĂŠrèse 55130 Y - Fonds vendu

M 2009 "MM " % " '

➼ G M '' s travaux secteur bâtiment 55170 % ' - F G ➼ % $ Dulcine ntretien dĂŠpannage chaudières‌ 55320 ' M ' ➼ J '"' ĂŠdric lectricitĂŠ gĂŠnĂŠrale‌ 55190 ' " - '- " ➼ M "' "sabelle oiffure mixte 55500 "G'Y- '- " ➼ % ĂŠbastien oulangerie-pâtisserie 55000 - -D% ➼ G "' mmanuel axi 55120 '"X " % ➼ D - %G% Jean- laude ĂŠparation motoculture de plaisance 55000 M G' ➼ H '$Y % ' "$$ " izzeria plats Ă emporter 55700 ' Y

➼ M ouis "nst. ompes Ă chaleur climatisation - 55430 " - % -M % ➼ M ' hristian lâtrerie d’intĂŠrieur 55200 % " ➼ " aul-Henri 'ettoyage bâtiment ts types de support - 55430 " - % -M % ➼ " D % X ransformation et production jus fruits et lĂŠgumes 55500 F % HĂˆ - %X- " ➼ % "D F" Fab. ose menuiserie maçonnerie charpente 55000 - -D% ➼ F ’H M s travaux inst. anitaire chauffage ventilation climatisation - 55160 H" " - '-W ➼ G Denis einture int. et ext. plâtrerie int. rev. sols et murs 55400 % - '-W

D" " '

➼ '' $ Jean- ierre 55800 ' Y - %$ % essation pure et simple ➼ W " Y Franck 55100 D%' essation pure et simple ➼ " ernard 55190 "D '

Fonds vendu – etraite ➼ "G' ' omain 55220 H " essation pure et simple ➼ % Jean- aul 55000 ''" D essation pure et simple ➼ % milie 55500 "G'Y- '- " Fonds vendu ➼ " " Daniel 55500 "G'Y- '- " Fonds vendu ➼ 'D MickaÍl 55400 "' antÊ ➼ D Yoanne 55140 % % % essation pure et simple ➼ ' David 55140 % % % essation pure et simple ➼ G % D ndrÊe 55600 M ' M DY etraite ➼ H atrick 55170 ' " essation pure et simple ➼ H" livier 55700 ' Y essation pure et simple ➼ D% " Julia 55100 H %D "' " essation pure et simple ➼ "'" lain 55000 D% Fonds vendu

CHE FS D’ENTREPRISES ARTIS AN ALE S, CONJ OIN T S COLL ABORAT EURS OU A SS OCIÉS ET AUXILIAIRE S FAMILIAUX eloppement d’entreprise Formations Ă la gestion et au dĂŠv tion de la Chambre ďŹ nancĂŠes par le Conseil de la Forma nat RĂŠgionale de MĂŠtiers et de l’Artisa

TES FORMATIONS DIPLĂ”MAN AUTIQUE INFORMATIQUE ET BURE 2 ET FINANCIĂˆRE GESTION COMPTABLE 3 COMMERCIALISATION 4 S RESSOURCES HUMAINE 5 RÉGLEMENTAIRES ASPECTS JURIDIQUES ET 6 ON DES RISQUES SÉCURITÉ ET PRÉVENTI 7 ENTALE GESTION ENVIRONNEM 8 TREPRISE DÉVELOPPEMENT D’EN 9 NNEL 10 DÉVELOPPEMENT PERSO

RĂŠgion Lorraine

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ModalitĂŠs d’accès et de prise en charge, dossier de demande... Renseignements auprès de la Chambre de MĂŠtiers et de l’Artisanat de votre dĂŠpartement : â—— Meurthe-et-Moselle au 03 83 95 60 60 â—— Meuse au 03 29 79 20 11 â—— Moselle au 0820 857 057 (0,12 euro TTC/min) â—— Vosges au 03 29 69 55 55

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⎯ lors que vous pensez à prendre votre retraite ou changer d’orientation

professionnelle, la question de la transmission de votre entreprise n’est pas à prendre à la légère. "l vous faut bien la préparer et faire les bons choix pour que ce que vous avez construit perdure et que vous puissiez profiter des fruits de votre travail. renez votre temps pour réussir cette étape qui fait partie intégrante du développement de votre entreprise.

ous êtes dirigeant de votre entreprise depuis de longues années, vous y avez imprimé votre marque, et un changement peut fragiliser ce que vous avez mis du temps à construire. Mais, heureusement, cela peut aussi être une opportunité pour son développement si vous vous y prenez bien. Vous serez prêt à passer le relais quand tous les rouages de la transmission n’auront plus de secrets pour vous. La première étape avant de se lancer dans cette aventure est le diagnostic « santé » de votre entreprise. Pour cela, plusieurs références sont à prendre en compte : la comptabilité, le carnet de commandes, l’état des locaux et du matériel, la concurrence, les salariés, la situation géographique… Ce diagnostic sera indispensable pour présenter

10 Hommes & Métiers - °239 B 2009

votre affaire au futur repreneur, mais également pour déterminer la valeur de votre entreprise. Par ailleurs, vous devrez apporter un soin particulier à la présentation de ce diagnostic pour optimiser vos chances de trouver un repreneur. Cela peut aussi être l’occasion de prendre conscience des changements nécessaires à effectuer avant d’envisager sérieusement la cession de votre entreprise. Cette étude vous permettra d’envisager plus sereinement une nouvelle activité. OTRE ENTREPRISE A E LA VALEUR Estimer la valeur de votre entreprise n’est pas chose aisée. Cela ne se résume pas au chiffre d’affaires. N’hésitez donc pas à vous faire accompagner dans cette procédure. Votre CMA vous propose un diagnostic, une aide précieuse

car il n’est pas facile de prendre du recul étant donné le lien affectif qui lie l’artisan à son entreprise. Élément moteur pour l’entreprise, le capital humain est à valoriser lors de la transmission. D’une part, il augmente la valeur de l’entreprise, mais, en plus, il rassure le repreneur sur la continuité de son développement. Il est donc important que l’artisan anticipe la création de ce capital. Transmettre son savoirfaire à ses salariés et les impliquer au maximum dans le projet de transmission, voilà la clé. / QUI TRANS ETTRE ? Transmettre dans le cadre familial est une option choisie par les artisans dont un ou plusieurs enfants sont déjà impliqués dans l’entreprise. C’est une solution tentante car elle est moins risquée que la transmission non familiale. De

Francis Villaume, un cÊdant heureux‌

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ĂŠmoin

%ne reprise sur le fil %

FFrancis illaume est comblĂŠ. nfin. "l s’inquiĂŠtait. e patron de F ropretĂŠ Ă Messein a finalement trouvĂŠ un repreneur. ÂŤ J’ai fait la première partie de ma carrière dans la mĂŠcanique pendant 22 ans, puis je me suis installĂŠ comme artisan. Âť n 20 ans dans le nettoyage, il a su crĂŠer une clientèle fidèle, au total une soixantaine de clients. Des contrats solides, basĂŠs sur la confiance et la qualitĂŠ des prestations. es contrats datent pour la plupart d’une vingtaine d’annĂŠes ÂŤ Nous avons des contrats annuels. En devenant artisan après avoir connu les problèmes de reconnaissance en tant que salariĂŠ, je suis passĂŠ de l’autre cotĂŠ de la barrière. Depuis un an, j’ai mes trimestres et j’ai donc dĂŠcidĂŠ d’arrĂŞter. Âť roblème : il a deux employĂŠs, une dame intĂŠgrĂŠe dans l’entreprise depuis sept ans et un jeune de 26 ans. u dĂŠpart, son employĂŠe envisageait de reprendre l’affaire. ÂŤ Mais son mari s’est rĂŠvĂŠlĂŠ rĂŠticent pour des raisons que je peux comprendre. Il est vrai qu’il m’arrive souvent de faire des journĂŠes de 5 h du matin Ă 10 h du soir, sans oublier l’administratif, souvent le week-end‌ Âť "l fallait trouver une solution. on nouvel employĂŠ, Guillaume Duhoux, de formation comptable, a finalement acceptĂŠ de reprendre l’affaire, pour le plus grand bonheur de Francis. ÂŤ Il maĂŽtrise la gestion et semble très motivĂŠ. Âť Francis illaume a promis de rester avec lui le temps nĂŠcessaire, c’est-Ă dire une bonne annĂŠe pour bien lui transmettre l’affaire. "l a commencĂŠ par de petits conseils : ÂŤ On parle bien entendu de la nĂŠcessitĂŠ de ne pas nĂŠgliger les petits clients, de bichonner les plus fidèles, de ne pas s’enflammer sur les gros chantiers oĂš les grosses entreprises concurrentes dĂŠgringolent les prix‌ Âť u registre du passage de relais aussi, des petits trucs d’artisan avisĂŠ : ÂŤ Il faut aussi garder la tĂŞte froide, ne pas s’acheter une grosse voiture pour afficher sa rĂŠussite ou faire des notes de frais au restaurant. Dans ce mĂŠtier, il faut soigner le relationnel, de pas hĂŠsiter Ă passer du temps chez le client qui souvent aime bien ĂŠchanger ou demande parfois un petit nettoyage supplĂŠmentaire qu’il faut savoir ne pas refuser. L’essentiel est de rester modeste, ĂŞtre dans l’esprit plus ouvrier que patron. Âť

Le kit cÊdant-repreneur, rÊalisÊ par l’APCE comprend un guide  Du cÊdant au repreneur, un parcours sans faute , un cahier technique composÊ de 47 fiches couvrant l’ensemble du processus (prÊparation, diagnostic et Êvaluation de l’entreprise, financement et formalitÊs). V Z WWW. . / 10227/ -

- . ? =2

➼ La bourse nationale d’opportunitĂŠs artisanales (BNOA) Première plate-forme nationale de rapprochement entre cĂŠdants et repreneurs d’entreprises artisanales avec plus de 3 000 offres d’entreprises Ă reprendre dans tous les secteurs d’activitĂŠs, dans toutes les rĂŠgions de France, la BNOA est une source d’informations particulièrement intĂŠressante pour les repreneurs. Pour y faire figurer votre annonce, contactez votre CMA. WWW. .

L’ : X CensĂŠe donner la valeur objective de l’entreprise, l’Êvaluation est ÂŤ prĂŠcĂŠdĂŠe d’un ensemble de diagnostics (prise de connaissance gĂŠnĂŠrale, diagnostics commercial, industriel, humain, juridique, comptable et financier) destinĂŠs Ă identifier les points forts et les faiblesses de l’entreprise Âť. La valeur de l’entreprise Ă laquelle l’Êvaluateur arrive s’additionne aux fonds Ă injecter ÂŤ pour amĂŠliorer la structure financière, rembourser le compte-courant d’un dirigeant‌ Âť pour arriver Ă l’enveloppe globale du projet d’acquisition. La valeur finale obtenue n’est qu’indicative car ÂŤ le prix de cession peut varier selon diffĂŠrents facteurs : l’urgence de la transaction, la raretĂŠ de l’affaire, la pluralitĂŠ ou non d’acquĂŠreurs, le montant net minimum que le vendeur entend retirer de sa vente‌ Âť Tous les chiffres doivent donc ĂŞtre accueillis avec prĂŠcaution par le cĂŠdant comme par le repreneur. S :

:// . . / /41/1/ Q - - 58- 59.26411. Hommes & MÊtiers - °239 B 2009 11

dossier ;ui sème la passion récolte la réussite…

plus, le cédant ayant formé le repreneur, il est rassuré sur la pérennité de l’entreprise. Cependant, il faut vérifier qu’elle soit conforme au droit successoral. À savoir que la donation-partage vous permet de distribuer, de votre vivant, vos biens professionnels dans des conditions fiscales privilégiées. Dans l’environnement proche, une autre personne peut être le repreneur idéal : un ou plusieurs de vos salariés. Connaissant parfaitement l’entreprise, il est également directement concerné par la transmission pour maintenir son emploi. Si c’est la solution que vous envisagez, préparez-la en amont, formez-le dans ce sens. Pensez au plan d’épargne salariale, une solution avantageuse afin qu’il dispose du capital nécessaire au rachat de l’entreprise. Enfin, vous pouvez vous tourner vers un tiers. Dans ce cas, il vous faudra exposer avec un maximum de clarté l’état de votre entreprise et prendre le temps de connaître votre repreneur pour qque la transmission se passe p dans d les meilleurres conditions possibles.Si vvous craignez qque ce dernier ait des diffi-

émoin

nnick et Michel Gillet, 55 et 61 ans, savent bien que la transmission peut être une étape décisive dans la vie d’une entreprise. vant de céder leur boucherie à un de leurs ouvriers, il y a un an, ils avaient eux-mêmes repris l’affaire de leur patron… il y a plus de 30 ans ! n 1962, Michel démarre son apprentissage dans une boucherie de Florange. a femme le rejoindra quelques années plus tard. es affaires ne sont pas florissantes et, au moment du départ en retraite du chef d’entreprise, Michel, qui a l’ambition d’avoir sa propre affaire, reprend la boucherie, d’abord en location-gérance, pour plus de sécurité. u bout de 4 ans, à force de persévérance, d’investissements personnels et de talent, les affaires se portent au mieux. %n exploit quand on sait que le couple, à l’époque, travaillait seul avec seulement un apprenti ! e rachat des murs et du fonds s’imposent donc… 30 ans vont ainsi passer… a clientèle se fidélise, la réussite est de mise, les récompenses fleurissent, nnick multiplie les stages, se professionnalise, les embauches se succèdent (8 au final)… n 2008, la lassitude se fait un peu sentir : « Nous étions fatigués. Une boucherie représente énormément de stress, de très gros horaires, un investissement sans limites, avoue nnick. Quand l’un de nos ouvriers, Stéphane Patoux (32 ans), a émis la volonté d’avoir sa propre affaire, nous avons sauté sur l’occasion car, quand on a l’âge de la retraite, ou presque, il ne faut pas réfléchir trop longtemps. En plus, nous voulions vraiment que notre boucherie perdure. Nous sommes les derniers sur tout l’axe Thionville-Algrange et les repreneurs dans notre profession se font rares, surtout lorsque l’on est situé tout proche du Luxembourg et de ses salaires sur lesquels il est difficile de s’aligner ! » a cession se fera donc rapidement, tout en douceur, « pour ne pas trop bouleverser la clientèle fidèle ». es salariés sont restés les mêmes, les produits, la qualité, l’amour du travail bien fait aussi. nnick Gillet est restée 8 mois dans l’entreprise après sa session pour épauler andrine, la compagne de téphane. « Elle n’était pas du métier, tout comme moi quand j’ai commencé. Elle était manipulatrice radio dans un hôpital ce qui ne suppose pas du tout le même contact avec les gens ! » ujourd’hui, entre la fonction d’adjointe au maire de madame, les parties de chasse de monsieur, la construction d’une nouvelle maison et leurs petits-enfants, nnick et Michel Gilllet vivent toujours à un rythme effréné. « Mais c’est le lot de tous les retraités que d’être surbookés ! », annonce nnick dans un sourire…

cultés à tout gérer, vous avez la possibilité de le soutenir après la transmission grâce au tutorat. Prévue par la loi du 2 août 2005 en faveur des PME, cette presta-

tion temporaire peut être prévue dans une convention. Seuls les anciens entrepreneurs individuels, les associés uniques d’EURL et les gérants majoritaires de SARL du

%ne transmission comme un coup de chance !

alarié à Mulhouse Mul puis à aint-Dié, Yvan Didier crée, à Fraize, son entreprise de serrurerie en 1978. vec la satisfaction d’avoir une entreprise saine avec laquelle il a réussi à gagner sa vie. uis, à 54 ans, il a voulu « prendre le temps de vivre », explique-t-il. Yvan Didier voulait organiser son départ, la hambre de Métiers des osges l’a orienté vers trois repreneurs potentiels. ’est le premier, Damien oudry, qui a emporté la mise. « Je ne voulais pas céder mon entreprise à n’importe qui », prévient Yvan Didier. e cédant avait décidé de passer la main en douceur. Depuis Yvan Didier ne regrette absolument pas son choix. %ne idée mûrie de longue date, et il reconnaît que le nouveau patron a de l’ambition. « Il a repris mon employé et il en a embauché un autre », souligne-t-il. Damien audry a un parcours atypique. lectricien, puis mécanicien, il a eu envie de reprendre une entreprise. "l s’est rendu à la M 88 où il a rencontré M.Didier : « C’était un coup de chance ! ». e nouveau venu est bien content que le nouveau cédant soit là pour transmettre « La gérance d’une société, ça ne s’apprend pas du jour au lendemain », assure-t-il.

12 Hommes & Métiers - °239 B 2009

stimer la valeur de votre entreprise n’est pas chose aisÊe. ela ne se rÊsume pas au chiffre d’affaires. '’hÊsitez donc pas à vous faire accompagner dans cette procÊdure.

ransmettre ĂŠmoin

secteur artisanal peuvent l’utiliser. La convention doit ĂŞtre conclue dans les 60 jours suivant la cession et après liquidation des droits Ă pension de retraite. Elle peut ĂŞtre gratuite ou rĂŠmunĂŠrĂŠe et ne doit pas dĂŠpasser 12 mois. Si vous voulez conduire votre projet de reprise avec un maximum de garantie, en toute autonomie, et structurer votre fonction de dirigeant d’entreprise, vous pouvez aussi opter pour le dispositif ARDAN : le repreneur intègre l’entreprise dans le cadre d’un stage rĂŠmunĂŠrĂŠ de six mois avant la reprise effective. Un moyen idĂŠal pour faire connaissance avec l’entreprise et son environnement (salariĂŠs, fournisseurs, etc.), le tout en ĂŠtant suivi par la Chambre de MĂŠtiers et de l’Artisanat de votre dĂŠpartement. LUSIEURS O ES E TRANS ISSION Pour transmettre votre entreprise, il existe plusieurs possibilitĂŠs : la donation, la vente ou encore la location-gĂŠrance. La transmission Ă titre gratuit peut se faire sous la forme d’une modification du rĂŠgime matrimonial, d’un testament ou d’une donation. La vente peut ĂŞtre celle d’un fonds

de commerce, d’un contrat de bail ou de parts de sociÊtÊ. Transformez votre affaire en nom propre en sociÊtÊ peut être avantageux puisqu’elle sera plus simple à transmettre au niveau juridique. Enfin, avec la location-gÊrance, le fonds est louÊ à un gÊrant qui l’exploite et vous en conservez la propriÊtÊ. Si vous l’assortissez d’une promesse d’achat et de vente, elle permet à l’acquÊreur de racheter l’affaire quand il sera prêt. Pour la rÊdaction de la promesse, n’hÊsitez à faire appel à des experts (notaire, avocat‌) pour vous aider. Selon le type de transmission choisi, quelques formalitÊs fiscales et administratives sont nÊcessaires. Pour en savoir plus, tournez-vous vers un conseiller de votre CMA. %N NOUVEAU SOU<<LE POUR VOTRE ENTREPRISE Lorsque la transmission a ÊtÊ faite et que le repreneur est prêt, ne l’abandonnez pas immÊdiatement. Même si vous n’avez pas optÊ pour le tutorat, il faut l’accompagner un minimum. Pour cela, prÊsentez-lui les clients et les principaux fournisseurs, aidez-le à prendre en main les outils et les mÊthodes utilisÊs couramment dans l’entreprise.

Ă son apprenti : une reprise idĂŠale ! rtisan depuis 1979, M. antiani, prothĂŠsiste dentaire situĂŠ Ă ar-le-Duc, a passĂŠ le tĂŠmoin le 1er octobre dernier. ransmettre, partager sa passion, un projet qu’il a prĂŠparĂŠ depuis plusieurs annĂŠes. / 55 ans, il fallait envisager la reprise de son activitĂŠ, mais comment ? a solution n’Êtait pas forcĂŠment prĂŠmĂŠditĂŠe mais c’est Ă son nouvel apprenti, M. entz, qu’il a proposĂŠ de transmettre le flambeau. n 2001, M. entz intègre l’atelier comme apprenti. u fil des annĂŠes, il obtient son , son M, puis son M de prothĂŠsiste dentaire en 2008. our M. antiani, ÂŤ former mon repreneur m’a permis de lui transmettre mon savoir-faire et de lui communiquer ma passion au fil des annĂŠes Âť. 2009 a ĂŠtĂŠ consacrĂŠe Ă la maĂŽtrise de la gestion et des devis. rogressivement, M. entz a ĂŠtĂŠ associĂŠ aux relations avec les clients et les fournisseurs. e repreneur, accompagnĂŠ par le conseiller transmission de la Maison de l’ mploi Meusienne, est alors armĂŠ pour reprendre la structure dans des conditions optimales. e travail conjoint permettra Ă M. entz, jeune artisan de 24 ans, d’embaucher un apprenti tout en finalisant ses compĂŠtences en gestion. %n passage en douceur qui garantit d’une part la pĂŠrennitĂŠ de l’Êtablissement et la continuitĂŠ du service pour le cĂŠdant ; et d’autre part la viabilitĂŠ financière et technique pour le repreneur.

➼ ontacts M our toute information, vous pouvez contactez les hargÊs de mission ransmission de votre M : ◗ Meurthe-et-Moselle : laude Masson au 03 83 95 60 85 ou claude-masson@cm-nancy.fr ◗ Meuse : hargÊs de Mission ransmission / eprise d’entreprise : aetitia arbillet au 03 29 79 76 64/06 33 36 05 56 ou carbillet.l@mde-meuse.fr ou hilippe Daumas au 03 29 84 60 07 ou p.daumas@cma-meuse.fr ◗ Moselle : Mourad louafi au 0820 857 057 (prix d’un appel local) ou melouafi@cm-moselle.fr ◗ osges : Jean aptiste auchÊ au 03 29 69 55 81 ou jb.vauche@cma-vosges.fr

Hommes & MÊtiers - °239 B 2009 13

Métier

De g. à dr. : une partie de la « flotte » des Ambulances Valand à Vigneulles-lès-Hattonchâtel (55) - Sébastien et Stéphane Arnould, 2 des 4 associés des ambulances Arnould Bourbon (88) - Au siège d’ABC Ambulances (54), à tout moment, une opératrice suit le ballet des ambulances en temps réel.

Ambulancier

%n métier POUR LA VIE ⎯ "ntégré de façon indispensable à la chaîne médicale, l’ambulancier exerce un métier au service de la collectivité dans des situations variées. e métier apparaît aux temps des batailles napoléoniennes, pendant lesquelles les blessés sont transportés par des brancardiers. t ce n’est qu’avec l’apparition des véhicules à moteur que le métier prendra toute l’envergure qu’on lui connaît encore aujourd’hui.

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cette époque, les transports étaient effectués par des gens non qualifiés dont la tâche consistait à transporter les « patients » jusqu’à l’hôpital. L’évolution se poursuit avec la Seconde Guerre mondiale qui oblige à former les personnels et à équiper les véhicules pour réaliser le transport dans de meilleures conditions. Ce bref rappel historique augure de l’importance et de la nécessaire évolution de ce métier qui, depuis, n’a cessé de faire évoluer les compétences des pratiques, matériels et savoirs dans un environnement légal de plus en plus contraignant.

%NE EZI+ENCE AU SERVICE U PATIENT Les véhicules blancs à croix bleue se relayent sans arrêt devant l’hôpital déposant et accompagnant les malades et blessés dans leur service de destination. Jean-Michel et Marc, tous deux postés devant le hall d’entrée, attendent patiemment le retour de M me L., prise en charge par le service radiologique. « Ces temps d’at14 Hommes & Métiers - °239 B 2009

tente ne sont jamais des temps morts, ils nous permettent de faire des papiers administratifs, de prendre connaissance du planning à venir et de pouvoir rencontrer le personnel médical. » Jean-Michel nous précise qu’il peut lui arriver de mettre à profit ce temps pour s’occuper de son véhicule sanitaire. Il s’agit bel et bien pour ces ambulanciers de développer des compétences plurielles leur permettant d’être réellement polyvalents. De nombreuses qualités sont requises pour exercer le métier : « Nous travaillons le jour, la nuit, le week-end et les jours fériés, avec des roulements entre salariés car nous devons toujours être prêts à intervenir ». Cette disponibilité est une des principales qualités de ce métier au même titre que la maîtrise de soi. « Nous sommes un peu psychologues, nous devons rassurer à la fois les personnes malades mais aussi leurs proches. »

Bien sûr le secret professionnel et les règles de déontologie associés à une bonne condition physique et une parfaite maîtrise de l’hygiène viennent compléter cette énumération et sont autant d’arguments en faveur de la nécessaire formation que doivent suivre les ambulanciers. Car tous les ambulanciers n’assurent pas les mêmes fonctions et n’ont pas les mêmes qualifications : il existe les conducteurs de véhicule sanitaire (1er degré) et les conducteurs ambulanciers (2e degré). Certains conduisent uniquement des véhicules sanitaires légers (VSL) alors que d’autres sont de véritables conducteurs d’ambulance, titulaires du certificat de capacité d’ambulancier. Titulaire des permis C ou D, il peut être appelé à conduire des véhicules de type fourgon. Important : dans une ambulance, sur les 2 ambulanciers présents, l’un d’en-

a variété des situations et la multiplicité des contacts humains viennent enrichir au quotidien un métier passionnant.

tre eux doit obligatoirement ĂŞtre titulaire du certificat de capacitĂŠ d’ambulancier (CCA) et si possible du brevet de secourisme. %NE ÉVOLUTION CONSTANTE‌ Devenir ambulancier nĂŠcessite une solide formation (voir encart), une connaissance pointue des gestes de secours, d’urgence et une maĂŽtrise parfaite du matĂŠriel mĂŠdical prĂŠsent dans le vĂŠhicule. Si la mĂŠdecine n’a de cesse de progresser, il en est de mĂŞme pour le mĂŠtier d’ambulancier. Ces professionnels peuvent aujourd’hui rĂŠaliser des gestes de plus en plus complexes Ă l’aide d’un matĂŠriel plus sophistiquĂŠ et plus fiable. ÂŤ Le dĂŠfibrillateur nous aide aujourd’hui Ă sauver des vies Âť, indique Jean Michel, au moment mĂŞme oĂš son portable retentit. Cette ĂŠvolution se fait bien sĂťr au bĂŠnĂŠfice du patient, mais elle permet aussi d’amĂŠliorer les conditions de travail du personnel (climatisation, matĂŠriel de portage‌) ‌ ANS UN ENVIRONNE ENT LÉ+ISLATI< CONTRAI+NANT ÂŤ Les vĂŠhicules rĂŠpondent aujourd’hui Ă un cahier des charges très rigoureux, contrĂ´lĂŠ par la direction dĂŠpartementale des affaires sanitaires et sociales Âť. Cette instance n’est pas seule Ă venir encadrer de façon prĂŠcise le mĂŠtier d’ambulancier. C’est aussi le mĂŠdecin qui dĂŠlivre les prescrip-

Devenir ambulancier nÊcessite une solide formation, une connaissance pointue des gestes de secours, d’urgence et une maÎtrise parfaite du matÊriel mÊdical prÊsent dans le vÊhicule. tions mÊdicales de transport. Dans des situations d’urgence, le SAMU via son rÊgulateur (le 15) dispatche diffÊrents intervenants en fonction des besoins. Ce dernier ÊlÊment est loin d’être anodin dans la mesure oÚ il met en avant la responsabilitÊ des ambulanciers :  Une fois sur place, c’est à nous de pouvoir identifier et dÊfinir l’Êtat grave ou non du patient.  LUS QUE REN RE SERVICE  Je me sens vraiment utile, confie Marc, j’ai d’abord choisi ce mÊtier pour être au service des autres et ma principale motivation reste liÊe à cette possibilitÊ de pouvoir sauver des gens. Il est Êvident que dans un mÊtier comme celui-là la routine et la lassitude sont exclues. La variÊtÊ des situations et la multiplicitÊ des contacts humains viennent enrichir au quotidien un mÊtier passionnant. 

’info en + É / D Le certificat de capacitĂŠ d’ambulancier est dĂŠlivrĂŠ après une prĂŠparation obligatoire. Pour suivre cette formation il faut ĂŞtre titulaire depuis plus de 2 ans d’un permis de conduire B avec mention ambulance et ĂŞtre possesseur de l’attestation de formation aux premiers secours (AFPS). La mention ambulance est accordĂŠe après un contrĂ´le mĂŠdical effectuĂŠ par la commission du permis de conduire de chaque prĂŠfecture. La prĂŠparation au CCA est assurĂŠe par des centres agrĂŠĂŠs par le ministère des Affaires sociales. La formation est payante. Elle peut ĂŞtre prise en charge dans le cadre de la formation continue. Elle dure de 2 Ă 4 mois, Ă temps complet ou partiel (630 h d’enseignement thĂŠorique et clinique en institut et en stage chez un transporteur habilitĂŠ).

P ➼ Chambre nationale des services d’ambulances (CNA) www.cnsa-ambulances.com ➼ FĂŠdĂŠration nationale des transporteurs sanitaires (FNTS) www.fnts.org ➼ FĂŠdĂŠration nationale des ambulanciers privĂŠs (FNAP) www.fnap.fr ➼ FĂŠdĂŠration nationale des artisans ambulanciers (FNAA) www.fnaa.fr Hommes & MĂŠtiers - °239 B 2009 15

Métier Meuse

Ambulances Valand, Vigneulles-lès-Hattonchâtel

BULANCIER : plus qu’un métier ! ⎯ alérie et ndré se sont associés pour reprendre une société d’ambulances de igneulles-lès-

Hattonchâtel. De la contraction de leurs prénoms sont nées les mbulances aland. ui possédait déjà une entreprise de taxis sur erdun, elle, une solide expérience du métier d’ambulancier. eurs parcours et leurs centres d’intérêt respectifs sont à l’origine d’une formidable complémentarité qui leur permet de maîtriser le développement et la modernisation de leur société.

assionné d ’ innovation technologique et d’automobiles, André s’est chargé de renouveler le parc de véhicules. L’e nt r epr i s e d i s p o s e aujourd’hui d’ambulances neuves dont une médicalisée. Tous les véhicules sont équipés de systèmes de géolocalisation, ce qui permet d’envoyer, dans les plus brefs délais, le véhicule le proche du domicile du patient. André s’occupe du matériel, de la gestion financière et de la promotion de l’entreprise. Quant à Valérie, avec ses qualités organisationnelles et son expérience, elle excelle dans la gestion des plannings, des clients et des partenaires, bref dans ce qu’on appelle dans le jargon du métier « la régulation ».

16 Hommes &Métiers - °239 B 2009

ERVIR ANS L’UR+ENCE Le fait d’intervenir dans des situations d’urgence, parfois pour sauver des vies humaines, apporte une teneur particulière au métier d’ambulancier. C’est cette conscience de l’importance du métier et de son extrême utilité qui nourrit l’implication et l’investissement des associés et de son équipe. Sur la base de ces valeurs et de cette forme d’altruisme, le métier d’ambulancier échappe à la routine. Opération de secours, urgence réelle ou ressentie, déplacement programmé, chaque mission en ambulance est exceptionnelle et peut constituer un événement dans la vie du patient. A QUALITÉ E SERVICE Pour André et Valérie, la notion de service est un des piliers de l’entreprise.

Les équipages sont tous qualifiés. Chaque année, ils suivent des stages de mise à jour de leurs connaissances pour être formés aux dernières techniques de secours d’urgence. L’intervention d’urgence suppose une organisation et une gestion d’une grande fiabilité. L’équipement de chaque voiture est performant et contrôlé régulièrement. Tous les véhicules sanitaires sont désinfectés quotidiennement. Les Ambulances Valand assurent également des gardes préfectorales et interviennent à la demande du SAMU dans les situations d’urgence. La qualité de service est aussi une organisation pour supprimer ou simplifier, au maximum, les démarches administratives liées aux remboursements des caisses maladie et mutuelles.

AZI ET A BULANCIER, UNE ACTIVITÉ IN ISSOCIABLE EN PROVINCE Si dans les grandes agglomérations l’activité d’ambulancier se démarque nettement de celle de taxi, hors des grandes métropoles, le transport des malades assis ou allongés représente 80 % du chiffre d’affaires des sociétés de taxi. André Alogna est d’ailleurs Président de la fédération des taxis indépendants de la Meuse, membre de la Confédération nationale des taxis indépendants, membre de la Confédération européenne des taxis et membre de la Confédération nationale des entreprises (CNE).

➥ ontact www.valand.fr

net

clairage

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ISQUES PRO<ESSIONNELS : qui est responsable ?

Le Gouvernement a mobilisĂŠ des nouvelles aides. Vous pourrez retrouver les principales mesures sur : www.travail-solidarite.gouv.fr

⎯ "l n’y a pas d’activitÊ professionnelle  sans risque , c’est pourquoi l’analyse des risques de l’entreprise et leur prise en charge par l’assurance constituent une phase dÊterminante pour sa pÊrennitÊ.

ES RISQUES

ES ASSURANCES

L’artisan, ou toute personne participant Ă l’activitĂŠ, peut ĂŞtre reconnu responsable en cas de dommages causĂŠs par un incendie, une explosion, un dĂŠgât des eaux

Assurance responsabilitĂŠ civile ÂŤ occupation des locaux Âť ➼ Pour les dommages d’incendie ou de dĂŠgât des eaux causĂŠs aux voisins et aux tiers. ➼ Pour les dommages causĂŠs au propriĂŠtaire (si l’artisan a la qualitĂŠ de locataire) ou au locataire (si l’artisan a la qualitĂŠ de propriĂŠtaire).

Dans le cadre de son activitĂŠ, l’artisan est responsable des dommages causĂŠs par lui-mĂŞme, son personnel, ses locaux et son matĂŠriel professionnel ainsi que par les objets qu’il vend, fabrique, rĂŠpare ou installe. ActivitĂŠs spĂŠcifiques L’artisan effectue des travaux au domicile du client. Un accident survient : ➼ pendant son intervention ; ➼ après la livraison, l’installation d’un appareil ou la livraison d’une prestation de service (rĂŠparation, maintenance‌). Des objets confiĂŠs par le client sont dĂŠtĂŠriorĂŠs ou volĂŠs. L’artisan fabrique ou vend des produits alimentaires.

Assurance responsabilitĂŠ civile exploitation et responsabilitĂŠ civile professionnelle Elle est incluse dans l’assurance multirisques ou proposĂŠe par contrat sĂŠparĂŠ. Garanties indispensables ➼ Garantie pour les risques incendie, explosion, dĂŠgâts des eaux dans les locaux occupĂŠs. ➼ Garantie responsabilitĂŠ civile après livraison ou installation. ➼ Garantie responsabilitĂŠ civile objets confiĂŠs. ➼ Garantie responsabilitĂŠ civile intoxications alimentaires.

Un accident est dÝ à un vÊhicule terrestre à moteur (voiture, camion, chariot ÊlÊvateur‌) utilisÊ pour l’exploitation. ➼ Les engins motorisÊs de manutention ➼ Les vÊhicules personnels des salariÊs

Assurance obligatoire de responsabilitÊ civile automobile ➼ Pour les dommages en cours de travaux, extension de garantie du contrat de responsabilitÊ civile exploitation. ➼ Lorsqu’ils sont utilisÊs pour des raisons professionnelles : - le salariÊ doit en faire la dÊclaration à son assureur ; - le contrat de responsabilitÊ civile exploitation peut comporter une extension de garantie pour les couvrir ou un contrat mission peut être souscrit

L’artisan est poursuivi devant un tribunal pour des dommages causÊs à autrui. Victime lui-même d’un dommage, il rÊclame des indemnitÊs au responsable.

Garantie de protection juridique Elle est soit annexÊe à l’assurance multirisques professionnelle soit dÊlivrÊe par contrat spÊcial.

;uels que soient les contrats souscrits, il est important de vÊrifier : ➼ les risques couverts, les garanties en option, les exclusions ➼ l’adaptation des montants de garantie aux risques encourus ➼ le montant des franchises (sommes qui restent à la charge de l’artisan) endant toute la durÊe du contrat, si le risque est modifiÊ, l’assureur doit être prÊvenu.

www.entreprises.gouv.fr/ zerocharges

www.entreprises.gouv.fr/ unesactifs jeunesactifs

Le site travail-solidarite.gouv.fr prĂŠsente ĂŠgalement des fiches pratiques en droit du travail. Très utiles, elles abordent les diffĂŠrents domaines de la gestion du personnel, en matière d’emploi et de formation

ide mÊmoire mic horaire brut : ➼ 8,82 ₏ (JO du 01/07/09)

mic mensuel brut ➼ 1 337,70 ₏

ÊcuritÊ ociale : ➼ Trimestre : ➼ Mensuel :

8 577 â‚Ź 2 859 â‚Ź

"ndice du coÝt de la construction "' : ➼ 2e trim. 2008 ➼ 3e trim. 2008 ➼ 4e trim. 2008 ➼ 1er trim. 2009 ➼ 2e trim. 2009

1 562 â‚Ź 1 594 â‚Ź 1 523 â‚Ź 1 503 â‚Ź 1 498 â‚Ź

"ndice 'ational âtiment 01 : ➼ Mars 2009 : 796,4 â‚Ź

aux de l’intĂŠrĂŞt lĂŠgal 2009 : ➼ 3,79 % (JO du 11/02/09) Hommes & MĂŠtiers - °239 B 2009 17

romotion

clairage

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L’ L’artisanat, qui emploie 3,1 millions de salariĂŠs, rĂŠsiste mieux Ă la crise que le reste de l’Êconomie. Sur les douze derniers mois, le chiffre d’affaires du secteur n’a rĂŠgressĂŠ que de 2, 5 %. MĂŞme si l’artisanat crĂŠe moins d’emplois cette annĂŠe qu’avant (en moyenne 60 000 embauches par an), le secteur va continuer Ă recruter en masse. Pour se lancer dans l’artisanat, plusieurs options sont envisageables : la voie royale est l’apprentissage, qui peut ĂŞtre rĂŠalisĂŠ en formation initiale, mais aussi plus tardivement dans une carrière. ÂŤ Le nombre de salariĂŠs en reconversion professionnelle dans nos mĂŠtiers n’est plus anecdotique, mais bien rĂŠel Âť, souligne François Moutot, Directeur GĂŠnĂŠral de l’AssemblĂŠe Permanente des Chambres de MĂŠtiers. DĂŠsormais, dans chaque CMA, une cellule dĂŠdiĂŠe Ă la reconversion professionnelle est chargĂŠe de dĂŠtecter les motivations et les aspirations du candidat. Une fois inscrites, ces personnes suivent le mĂŞme nombre d’heures de formation que leurs homologues plus jeunes, mais leur cursus est adaptĂŠ. Moins d’enseignement gĂŠnĂŠral et plus de formation formati technique.

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Ă€ Alors que de nombreuses PME ont enregistrĂŠ des chutes spectaculaires de leur chiffre d’affaires, les artisans rĂŠsistent Ă la crise. Les artisans ont accusĂŠ une baisse limitĂŠe Ă 5,5 % de leur chiffre d’affaires au troisième trimestre par rapport au mĂŞme trimestre de l’annĂŠe prĂŠcĂŠdente. La situation est très diffĂŠrente selon les secteurs. Alors que les artisans travaillant dans la fabrication et l’industrie sont touchĂŠs de plein fouet avec une chute de 9,5 %, le bâtiment recule lui de 6 %. L’alimentation et les services s’en sortent bien, avec moins de 2 % de baisse. 16 % des entreprises artisanales ont mĂŞme rĂŠussi Ă embaucher au cours du premier semestre. Les aides gouvernementales ont jouĂŠ un rĂ´le : près de quatre TPE sur dix en ont bĂŠnĂŠficiĂŠ. Les Français continuent ĂŠgalement d’avoir une bonne image de l’artisanat. Ce dynamisme va permettre au secteur d’atteindre rapidement le million d’entreprises, contre 930 000 actuellement.

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Depuis le 20 septembre, l’Artisanat s’adresse au grand public avec un message fort :  Pour vous, l’Artisanat invente chaque jour . Au travers de cette campagne de communication et de cette signature, l’Artisanat veut inscrire sa marque et ses valeurs, et faire ainsi la dÊmonstration qu’il est un vrai secteur Êconomique de proximitÊ, moderne et innovant. Cette nouvelle campagne menÊe par le FNPCA (Fonds National de Promotion et de Communication de l’Artisanat) s’articule autour d’un spot TV diffusÊ jusqu’au 2 novembre, mais aussi de 3 publicitÊs publiÊes dans les quotidiens rÊgionaux et d’une prÊsence sur Internet. Un kit de communication comprenant une affiche et des stickers sera adressÊ en 2010 à tous les artisans de France pour les associer à cette opÊration et en faire les ambassadeurs de cette campagne. Sur le site Internet tv.artisanat.info, un espace  artisan  vous est d’ores et dÊjà dÊdiÊ. En inscrivant  artisan  dans la case  Identifiant , et  campagne  dans la case  Mot de passe , vous pouvez tÊlÊcharger des supports de communication et recevoir des informations sur l’Artisanat.

L B U ’ Philippe TrouvĂŠ, Tro professeur Ă l’ESC Clermont-Ferrand, dĂŠcrit les dernières tendances de l’artisanat, en s’appuyant sur des travaux de recherche du RĂŠseau national artisanat-universitĂŠ. ÂŤ Contrairement aux idĂŠes reçues qui font de l’artisanat un secteur peu changeant et guère innovant, celui-ci a connu au cours des dernières annĂŠes des mutations considĂŠrables Âť, ĂŠcrit Philippe TrouvĂŠ. Selon lui, trois grandes tendances se dessinent : ÂŤ L’Êmergence de profils plus diversifiĂŠs de dirigeants, des modes renouvelĂŠs de dĂŠveloppement et de fonctionnement des sociĂŠtĂŠs et une meilleure maĂŽtrise des ressources matĂŠrielles et humaines qu’offre leur environnement. Âť Le professeur remarque la part grandissante des ÂŤ nouveaux entrants Âť parmi les dirigeants d’entreprises artisanales, 20 Ă 50 % d’entre eux selon les mĂŠtiers. Ils rafraĂŽchissent et vivifient le secteur. ÂŤ Leur parcours est plus diversifiĂŠ et s’Êloigne du schĂŠma classique de l’artisanat. Âť Ces jeunes chefs d’entreprise font passer l’artisanat Ă la vitesse supĂŠrieure, grâce Ă ÂŤ l’incorporation de nouveaux mĂŠtiers Âť, ÂŤ l’exploration de nouvelles stratĂŠgies Âť, et une ÂŤ capacitĂŠ de structuration de l’environnement d’affaires que l’on croyait rĂŠservĂŠe aux firmes de plus grande taille Âť.

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alon de l’innovation

D lorrain organise le 4 dĂŠcembre 2009, Ă l’ bbaye des rĂŠmontrĂŠs, un alon e de l’innovation destinĂŠ aux M et aux crĂŠateurs. n un mĂŞme lieu, seront rĂŠunis lles es com compĂŠtences, les aides, les acteurs dans le domaine de l’innovation. e alon se dĂŠroulera de 10 h Ă 17 h 30 et prendra la forme d’un village avec une rue dĂŠdiĂŠe aux ĂŠtapes-clĂŠs d’un projet d’innovation. d "l sera suivi de la remise des rophĂŠes "' " de l’innovation. ➼ ue 1 : faire ĂŠmerger la bonne idĂŠe/Mots-clĂŠs : crĂŠativitĂŠ – veille – intelligence ĂŠconomique - stratĂŠgie prospective‌ ➼ ue 2 : le projet : validation – montage - dĂŠveloppement/Mots-clĂŠs : monter le projet – monter un consortium – business plan – transfert de technologie - identifier les ressources nĂŠcessaires, les partenaires – gĂŠrer des projets collaboratifs‌ ➼ ue 3 : vendre l’innovation/Mots-clĂŠs : marketing de l’innovation – export – design et innovation par l’usage – commercialisation - marchÊ‌ ➼ ue 4 : financer l’innovation/Mots-clĂŠs : aides financières – subventions – F " – financements des entreprises innovantes‌

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