Graines d'images | 28 et 29 juin à Mamers

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PRÉVISIONNEMENT Graines d'Images et le Cinéma Rex en partenariat avec l'ACID, l'AFCAE et le GNCR ont le plaisir de vous inviter aux deux journées de prévisionnement

JEUDI 28 ET VENDREDI 29 JUIN 2012 au Cinéma Rex 2, rue de la Gare – 72600 Mamers tél : 02 43 97 59 39

Jeudi 28 juin 9h – Accueil 9h30 – A Perdre la raison de Joachim Lafosse 11h35 – Wrong de Quentin Dupieux 13h15 – Déjeuner 14h30 – Captive de Brillante Mendoza 16h45 – Broken de Rufus Norris 18h15 – Discussion sur les films 19h00 – Repas 20h30 – L'Été de Giacomo (Avant-première) d'Alessandro Comodin

Vendredi 29 juin 9h – Accueil 9h30 – Les Enfants loups de Mamoru Hosoda 11h45 – Être là de Régis Sauder 13h15 – Déjeuner 14h45 – Holy Motors de Léos Carax 17h – Discussion sur les films et fin du prévisionnement

Merci de confirmer votre présence par téléphone ou retour de mail avant le 25/06/2012 à Graines d'Images

Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans Tel : 02 43 78 25 01 – Email : graines.dimages@wanadoo.fr


À PERDRE LA RAISON

WRONG

de Joachim Lafosse

de Quentin Dupieux

Belgique/France – 2011 – 1h54 Sortie le 22 août 2012 – Les Films du Losange Avec Emilie Dequenne, Niels Arestrup, Tahar Rahimr,...

France/USA – 2012 – 1h34 Sortie le 5 septembre 2012 – UFO Distribution Avec Jack Plotnick, Eric Judor, William Fichtner,...

Prix d'interprétation féminine – Un Certain regard – Festival de Cannes 2012

Sélection Officielle – Festival de Sundance 2012

Dolph

a perdu son chien, Paul. Le mystérieux Master Chang pourrait en être la cause. Le détective Ronnie, la solution. Emma, le vendeuse de pizza, un remède. Et son urielle et Mounir s’aiment passionnément. Depuis son jardinier Victor, une diversion. enfance, le jeune homme vit chez le Docteur Pinget, qui lui Ou le contraire ? Car Paul est parti, et Dolph a perdu la assure une vie matérielle aisée. Quand Mounir et Murielle tête. décident de se marier et d’avoir des enfants, la dépendance du couple envers le médecin devient excessive. Murielle se (...) On reste dans le domaine de l'absurde avec un des retrouve alors enfermée dans un climat affectif irrespirable, maîtres actuels du genre : Quentin Dupieux. L'homme de ce qui mène insidieusement la famille vers une issue Steak et Rubber a encore frappé avec Wrong, dont il est, comme à sa belle habitude, tout à la fois le réalisateur, le tragique. scénariste, le directeur de la photo, le monteur et le Comment devient-on Médée aujourd’hui quand on compositeur (avec Tahiti 80). Wrong est sans doute son s’appelle Murielle, jeune femme issue d’une banlieue film le plus ambitieux à ce jour. Celui qui va au-delà du moyenne du nord de l’Europe (environs de Liège), qu’on brillant exercice de style pour tenter de raconter une vraie se marie très vite et qu’on a coup sur coup beaucoup trop histoire dans lesquelles les dialogues n'ont jamais eu d’enfants dont bientôt on se saura plus que faire, sinon autant d'importance. Son héros est un homme dont la vie part à vau-l'eau entre son travail dont il vient de se faire s’en débarrasser ? Comment peut-on en faire un film ? La réponse de Joachim Lafosse est une tragédie licencier, le remplacement mystérieux du magnifique provocante dont le beau classicisme entre en résonance palmier par... un sapin et surtout la disparition de son avec la Médée de Corneille qui, dans l’adresse à sa pièce, chien, la prunelle de ses yeux. Wrong est le récit de sa écrivit une épître pouvant servir de critique au film : «Je quête désespérée pour le retrouver, peuplée de vous donne Médée, toute méchante qu’elle est, et ne vous personnages tous plus frapadingues les uns que les autres dirai rien pour sa justification. Je vous la donne pour telle (un jardinier imposteur, un voisin menteur, un flic sur les que vous la voudrez prendre, sans tâcher à prévenir ou nerfs...) et où Dupieux couple son art du burlesque de violenter vos sentiments par un étalage des préceptes de situation avec celui, moins connu jusque-là, des répliques l’art, qui doivent être fort mal entendus et fort mal si surréalistes qu'elles en deviennent poétiques. Wrong est pratiqués quand ils ne nous font pas arriver au but que à la comédie ce que le Lost Highway de Lynch fut au l’art se propose. Celui de la poésie dramatique est de thriller. On y retrouve ce même talent pour distordre la plaire, et les règles qu’elle nous prescrit ne sont que des réalité et jouer avec les codes du genre. Et cette même adresses pour en faciliter les moyens au poète, et non pas jubilation de chaque instant, renforcée par une distribution des raisons qui puissent persuader aux spectateurs qu’une hors pair, dont le méconnu Jack Plotnick dans le rôle chose soit agréable quand elle leur déplaît. Ici vous central et le fidèle Eric Judor en jardinier à l'accent trouverez le crime en son char de triomphe, et peu de américain so frenchy.

M

personnages sur la scène dont les mœurs ne soient plus mauvaises que bonnes ; mais la peinture et la poésie ont cela de commun, entre beaucoup d’autres choses, que l’une fait souvent de beaux portraits d’une femme laide, et l’autre de belles imitations d’une action qu’il ne faut pas imiter.» (...). Gérard Lefort – Libération

Thierry Chèze – Studio Ciné Live

Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans Tel : 02 43 78 25 01 – Email : graines.dimages@wanadoo.fr


CAPTIVE

BROKEN

de Brillante Mendoza

de Rufus Norris

Philippines – 2012 – 2h02 Sortie le 19 septembre 2012 – Equation Avec Isabelle Huppert, Kathy Mulville, Marc Zanetta,...

Grande Bretagne – 2011 – 1h30 Sortie le 22 août 2012 – Le Pacte Avec Tim Roth, Eloïse Laurence, Cillian Murphy,...

Sélection officielle – Festival de Berlin 2012

Semaine de la critique – Festival de Cannes 2012

Thérèse

Bourgoine est une citoyenne française qui travaille comme humanitaire bénévole pour une ONG sur l’île de Palawan aux Philippines. Alors qu’elle apporte des provisions au siège de l’ONG à Puerto Princesa en compagnie d’une autre bénévole philippine, les deux femmes sont kidnappées avec une vingtaine d’autres touristes étrangers par le groupe Abu Sayyaf, des musulmans terroristes qui se battent pour l’indépendance de l’île de Mindanao…

Skunk, 11 ans, diabétique, est rayonnante et fragile. Mais tout son univers bascule le jour où, témoin d'une agression brutale, elle voit les certitudes rassurantes de l'enfance laisser place à l'injustice, au danger et à la peur... Même si Skunk trouve un refuge auprès de Rick, son voisin, un gentil garçon abîmé par la vie, elle doit faire un choix : rester dans une vie à laquelle elle n'était pas destinée ou en laisser les lambeaux derrière elle pour prendre un nouveau chemin ?

(...) Depuis qu’on connaît un peu le travail du jeune réalisateur C’est ainsi que Broken est construit : en une spirale vers le philippin (...) dont chaque film confirme le talent et l’originalité, drame, grâce à une tension crescendo et une accélération on sait combien chacun de ses films tend davantage à mettre en du récit. C’est le premier long-métrage de Rufus Norris, place un réseau de relations qu’une récit linéaire, et combien il plus connu pour ses pièces et ses opéras. Il adapte là l’un sait faire vire à l’écran un « univers », fut-il défini par un des romans de Daniel Clay sur scénario de Mark O’Rowe, bidonville de Manille (Tirador) ou une salle de cinéma (Serbis). auteur du script du drame BOY A (avec Andrew Garfield), Avec Captive, Mendoza change d’échelle. C’est le monde, ou déjà pas bien guilleret dans son état des lieux des chances plutôt un monde tout entier qui est ici invoqué. Il y a de la de rédemption dans l’Angleterre des bourgades. Et si le Genèse et de l’Apocalypse dans ce récit qui trouve le moyen néo-réalisateur s’en tire haut la main dans le traitement d’être à la fois épique et incroyablement quotidien, et même des personnages, la sensibilité avec laquelle il aborde trivial. Au niveau des godasses perdues et des démangeaisons calomnie, suspicion de pédophilie, sexe chez les grattées se compose une histoire du cosmos, où les humains, les adolescents et symbiose entre père et fille (pêle-mêle), il animaux et les végétaux, la lumière et les couleurs, les peurs et verse parfois dans l’effet de manche visuel, comme si les espoirs deviennent comme des séries de touches chaque plan devait être un événement. Un excès de zèle au qu’assemblerait un art secret de l’agencement des formes. risque de gaver le spectateur d’images ou de joliesse Cet agencement, et c’est sans doute la plus étonnante réussite du gratuite. Et si l’esthétisme (sur)travaillé permet au film de film, est infiniment mobile. Captive est comme un arbre immense ne pas tendre vers le pathos crasse et d’injecter un peu dont le feuillage serait sans cesse en mouvement, chaque d’air dans ce récit grave, il peut paraître un peu maniéré. « feuille » (personnages, situations, rebondissements, Ce qu’on peut aisément mettre sur le dos de l’inexpérience significations) bougeant selon son propre mouvement tout en et de l’excitation provoquée par l’apprivoisement du faisant partie du tout. (...) Pas de coup de théâtre psychologique médium. (...) Reste que, malgré les fausses notes, Broken ou de « moment de vérité » dramatique, mais un incessant est fort des prestations de Tim Roth et Cillian Murphy, miroitement de sensations, de sentiments, de perceptions qui aussi émouvants dans l’espiègle légèreté que dans le réorganisent, le plus souvent de manière subie plutôt que profond questionnement. Et puis, notons que la jeune fille voulue, la place de chacun dans le monde réel et dans les incarnant Skunk, Eloise Laurence, tient la dragée haute à représentations qu’il s’en fait – le « chacun » étant aussi bien les ces messieurs, conférant à ce film surprenant une énergie spectateurs que les personnages, pour autant que lesdits rayonnante. spectateurs acceptent cette véritable aventure qu’est ce spectaculaire film d’action. (...) Emmanuelle Spadacenta – cinemateaser.com Jean-Michel Frodon – Slate.fr Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans Tel : 02 43 78 25 01 – Email : graines.dimages@wanadoo.fr


L'ÉTÉ DE GIACOMO

LES ENFANTS LOUPS, AME ET YUKI

d'Alessansro Comodin

de Mamoru Hosoda

Italie – 2011 – 1h18 Sortie le 4 juillet 2012 – NiZ ! Avec Giacomo Zulian, Stefania Comodin, Barbara Colombo,...

Japon – 2012 – 1h56 Sortie le 29 août 2012 – Eurozoom

Léopard d'Or – Festival de Locarno 2011 Grand Prix du Jury – Festival de Belfort 2011 Soutien ACID

Hana

et ses deux enfants, Ame et Yuki, vivent discrètement dans un coin tranquille de la ville.Leur vie est simple et joyeuse, mais ils cachent un secret : leur père est 'est l'été dans la campagne du nord de l'Italie. un homme-loup.Quand celui-ci disparaît brutalement, Giacomo, un adolescent sourd, part au fleuve avec Hana décide de quitter la ville pour élever ses enfants à Stefania, sa meilleure amie. En s'éloignant des sentiers l'abri des regards. Ils emménagent dans un village proche battus, ils se perdent et arrivent dans un endroit d'une forêt luxuriante… paradisiaque où ils se retrouvent seuls et libres. Ils ont 16 et 18 ans, leurs sens s'éveillent. Après s'être intéressé à l'adolescence dans La Traversée du Temps, puis à la famille dans Summer Wars, le Des éclats de lumière, de l’eau, des rires, des cris, des réalisateur Mamoru Hosoda se penche cette fois sur le lien éclaboussures, des marches sur des sentiers, les herbes qui parent-enfant dans son nouveau long métrage, !kami fouettent les mollets, de la boue chaude et païenne sur les Kodomo no Ame to Yuki en version originale, rebaptisé corps, de la sensualité, « premier amour et autres Les enfants loups, Ame et Yuki en version française. Cette chagrins », l’éveil, l’émerveillement, le trouble, « vous êtes histoire originale est centrée autour de trois personnages, tous verts de peur car dès les premiers baisers vous savez une jeune femme et ses deux enfants loups-garous, qu'elle que ça ne pourra pas durer », le cinéma des origines et les décide d'élever à la campagne après la mort de leur père, origines du cinéma, l’insouciance, la confiance dans le lui aussi loup-garou. Si le thème de la relation entre cinéma, dans le plan, dans l’image, le son, les parents et enfants reste proche de celui de la famille personnages, croire que tout ça fait récit, est émotion, abordé dans Summer Wars, la touche fantastique vient y résonne chez le filmeur comme chez le spectateur, le remplacer le monde numérique de ce dernier. courage de quitter le chemin tracé de ce qu’on avait décidé de faire, l’amour fou du cinéma, la captation de L'animation de ce film a été confiée au tout nouveau studio l’éphémère , de ce qui ne se produit qu’une fois, ne se Chizu, créé pour l'occasion par Mamoru Hosoda reproduira plus, la vie, la mort , la fin à l’ouvrage, la scénariste et réalisateur du film. On le retrouve mélancolie, qu’est-ce que c’est beau la mélancolie, Les accompagné de la même équipe que pour ses deux petites amoureuses et Badlands, au diable les références et précédents films, La Traversée du Temps et Summer Wars, les citations, regardons là le film que nous avons sous les avec Satoko Okudera au scénario, Yoshiyuki Sadamoto au yeux et voyons le comme ce qu’il est, un simple et pur character design et Takaaki Yamashita à la direction de l'animation. moment d’enchantement.

C

Pascal Deux et Mariano Otero Texte de soutien de l'ACID

Jérôme Salomon – Journaldujapon.com

Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans Tel : 02 43 78 25 01 – Email : graines.dimages@wanadoo.fr


ÊTRE LÀ

HOLY MOTORS

de Régis Sauder

de Léos Carax

France – 2012 – 1h37 Sortie le 17 octobre 2012 – Shellac

France – 2012 – 1h55 Sortie le 4 juillet 2012 – Les Films du Losange Avec Denis Lavant, Edith Scob, Eva Mendes,...

Sélection officielle – FID Marseille 2012

Prix de la jeunesse – Festival de Cannes 2012 Soutien GNCR

Elles sont psychiatres, infirmières ou ergothérapeutes à la maison d'arrêt des Baumettes à Marseille et reçoivent des détenus devenus patients le temps du soin. Elles sont là pour aider des hommes en souffrance, fussent-ils incarcérés. Être là, c'est rejoindre cet espace unique - celui de l'écoute - une poche d'air derrière les murs de la prison. Son existence est conditionnée par la détermination des soignants à continuer de venir pratiquer la psychiatrie ici... à quel prix ? Sophie travaille là depuis dix ans et questionne aujourd'hui sa place en prison, la possibilité d'y accomplir son métier de psychiatre, véritable acte de résistance. Elle convoque les souvenirs de ces années d'enfermement pour faire un choix : continuer à être là, ou partir ?

De l'aube à la nuit, quelques heures dans l'existence de

Monsieur Oscar, un être qui voyage de vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiante, créature monstrueuse, père de famille...M. Oscar semble jouer des rôles, plongeant en chacun tout entier - mais où sont les caméras ? Il est seul, uniquement accompagné de Céline, longue dame blonde aux commandes de l'immense machine qui le transporte dans Paris et autour. Tel un tueur consciencieux allant de gage en gage.A la poursuite de la beauté du geste. Du moteur de l'action. Des femmes et des fantômes de sa vie. Mais où est sa maison, sa famille, son Régis Sauder est un réalisateur français qui a tourné de repos ? nombreux documentaires ces sept dernières années, en collaboration avec les chaînes nationales françaises. Il est Cela commence par un rêve, rêve ou cauchemar de notamment l'auteur de Passeurs de vie, un documentaire cinéma, traversée des apparences vers l’immensité sombre autour de la question du don d'organes et des d’une salle obscure. C’est Carax, en personne, en pyjama problématiques que cela peut supposer, vu à travers le et en compagnie de son chien qui vient sous nos yeux quotidien d'une infirmière, et qui a remporté en 2003 le éberlués ouvrir cette improbable perspective. premier prix du festival du Film d'Angers. (...) Il réalise en 2008 L'année prochaine à Jérusalem, à L’essentiel est dans l’enthousiasmant bonheur de faire que propos de la création de l'état d'Israël, en revenant sur les le cinéma advienne, s’enchante, se réponde à lui-même et traces d'un camp de transit basé à Marseille, et en 2009 Je ainsi ne cesse de parler toujours davantage des émotions, t'emmène à Alger, sur la ville qu'il avait imaginé enfant à des peurs et des désirs bien réels des humains. travers les récits de sa grand-mère qui y avait vécu, deux (...) documentaires produits par Les Films du Tambour de Soie. L’important est dans la fusion brûlante entre les deux A l'aide de deux institutrices, il décide en 2010 de filmer tonalités du film. La tonalité funèbre d’un requiem pour le un atelier de jeunes lycéens marseillais qui s'approprient réel, chant d’angoisse devant l’absorption des choses et le roman de La Princesse De Clèves. A l'aide de sa des êtres peu à peu dévorés, dissous par les caméra, il nous montre dans son nouveau documentaire représentations, elles-mêmes fabriquées par des machines Nous, Princesses de Clèves comment les thèmes de moins en moins visibles. Et la tonalité vigoureuse, intemporels de ce classique de la littérature va se farceuse, constamment inventive qui porte la réalisation répercuter dans la vie de ces enfants des cités. elle-même. Paradoxe? Eh oui. Mais surtout immense joie de spectateur, et certitude foudroyante que ce film-là domine sans aucune hésitation la compétition cannoise telle qu’elle s’est déroulée jusqu’à aujourd’hui. Jean-Michel Frodon – Libération Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans Tel : 02 43 78 25 01 – Email : graines.dimages@wanadoo.fr


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