2013 Communiqué n°02

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L'ACOR est une association inter-régionale implantée dans six régions de l'Ouest de la France – Bretagne, Centre, Haute-Normandie et Basse-Normandie, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Elle regroupe des structures tournées vers la défense de l'art et essai et de la recherche dans le cinéma.

COMMUNIQUE Association des cinémas de l'ouest pour la recherche

N°2 jeudi 14 février 2013 p.1 du côté des adhérents | info Agence du Court Métrage p.2 soutien GNCR | recommandations GNCR p.3 soutien ACID/GNCR | soutien ACID | soutien AFCAE jeune public

Directeur de publication : Yannick Reix, président de l'ACOR • rédaction : Catherine Bailhache et Simon Fretel • contact@lacor.info • www.lacor.info Avec le soutien du CNC et des DRAC des régions Centre, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes, Bretagne, Haute-Normandie, Basse-Normandie

DU CÔTÉ DES ADHÉRENTS

SPÉCIAL JEAN RENOIR, UN CINÉASTE À L'HONNEUR du 18 au 25 février au Quai des Images à Loudéac En partenariat avec le collectif Cinéma 22, le réalisateur et scénariste français est à l’honneur à Loudéac autour de quatre de ses films : Boudu sauvé des eaux (1932) | La Règle du jeu (1939) | La grande illusion (1937) | Le Carrosse d'Or (1954)

Journée spéciale le dimanche 24 à partir de 11h | Petite leçon de cinéma autour de Jean Renoir avec Roselyne Quemener Fondatrice de Filme-moi ta plume et Hanami Expériences productions, Roselyne Quéméner produit des films courts, films d'atelier et films d'auteur. Après un double cursus en études cinématographiques et lettres modernes, elle enseigne désormais le cinéma à l'université en qualité de professionnelle associée (PAST). Le département des Arts du spectacle de Rennes 2 lui a confié l'organisation du Master professionnel Édition et valorisation numériques du cinéma qui ouvrira prochainement à Rennes II. C’est son goût pour le dialogue avec les cinéastes et les spectateurs de leurs films qui l’amène à animer des rencontres comme celle organisée aujourd’hui. Régulièrement, les propos ainsi recueillis dans les coulisses ou en public sont ensuite publiés, pour la conservation d’une trace et le partage des paroles tenues. Pour exemple, les entretiens avec Valérie Donzelli, Benoit Jacquot et le récit sur une résidence d’artistes dans un lycée de Morlaix-Finistère nord, tous trois parus en 2010. Toutes les infos ici

INFO AGENCE DU COURT MÉTRAGE

L'AGENCE DU COURT MÉTRAGE À 30 ANS L’annonce officielle en avait été faite en 1983 à Clermont-Ferrand : l’Agence du court métrage est née dans la foulée. Cette année de festivités commence donc d’une certaine façon sur les lieux originels, le festival de Clermont-Ferrand ayant offert carte blanche à l’Agence dans le cadre de ses traditionnels courts de rattrapage. Deux programmes y ont ainsi été montrés (voir le catalogue en ligne ), comprenant respectivement cinq et sept films courts français particulièrement représentatifs de ces trois décennies. Ces deux programmes de florilège, À peine 30 ans... et ... 30 ans et des poussières, seront disponibles à la location dès la fin février en DCP, l’occasion idéale de montrer dans des copies neuves la crème de la crème des trente ans écoulés. Renseignements f.marquat@agencecm.com | avec le soutien du CNC et en partenariat avec les Lumières numériques À peine 30 ans… | la Tête dans le vide de Sophie Letourneur | Sur la plage de Belfast d’Henri-François Imbert | l’Homme aux bras ballants de Laurent Gorgiard | Tous à la manif de Laurent Cantet | Une robe d’été de François Ozon … 30 ans et des poussières | Foutaises de Jean-Pierre Jeunet | la Traversée de l’Atlantique à la rame de Jean-François Laguionie | Viejo Pascuero de Jean-Baptiste Huber | Une visite de Philippe Harel| 200 000 fantômes de Jean-Gabriel Périot | Au bout du monde de Konstantin Bronzit| les Inévitables de Christophe Le Masne Toutes les infos ici


SOUTIENS GNCR LA BELLE ENDORMIE de Marco Bellocchio Italie • 2012 • 1h50 • avec Isabelle Huppert, Alba Rohrwacher, Maya Sansa Bellissima Films • 10 avril 2013 | Mostra de Venise 2012

Plus d'infos sur le site du distributeur ici Édition d'un document d'accompagnement GNCR L'Italie se déchire autour du sort d'Eluana Englaro, une jeune femme plongée dans le coma depuis dix-sept ans. La justice vient d'autoriser son père à interrompre l'alimentation artificielle la maintenant en vie. Dans ce tourbillon politique et médiatique les sensibilités s'enflamment, les croyances et les idéologies s'affrontent. Maria, militante du Mouvement pour la Vie, manifeste devant la clinique d'Eluana, alors qu'à Rome, son père sénateur hésite à voter une loi s'opposant à cette décision de justice. Ailleurs, une célèbre actrice croit inlassablement au réveil de sa fille, plongée elle aussi dans le coma depuis des années. Enfin, Rossa veut mettre fin à ses jours mais un jeune médecin plein d'espoir va s'y opposer de toutes ses forces.

La sobriété de la mise en scène et un casting impeccable fait de l a Belle endormie un film peut être trop didactique mais, à mon avis, approprié au sujet traité. […] Le réalisateur s’interroge sur les répercussions de nos choix dans le quotidien, mais pour la première fois il adopte une mise en scène plus linéaire et classique à travers laquelle il essaie de faire de l’ordre dans la complexité des thématiques et des personnages mis en jeu. Et si la charmante conclusion […] nous donne un espoir pour le futur, elle laisse, en même temps, une porte ouverte sur le non-résolu et sur la complexité de la vie réelle. […] Une fable moderne dans laquelle l’humanité s’interroge sur la vie et sur la mort dont l’épilogue est signé par la justice et non le débat politique et démocratique. Vive le libre arbitre !

Cassandra • altritaliani.net ici

RECOMMANDATIONS GNCR LES LENDEMAINS de Bénédicte Pagnot France • 2012 • 1h50 • avec Pauline Parigot, Pauline Acquart, Louise Szpindel UFO Distribution • 24 avril 2013 | Premiers Plans 2013 – Prix du Public

Plus d'infos sur le site du producteur ici En partant à la fac, Audrey s’éloigne de son cocon familial, son amie d’enfance, son petit copain. Avec sa colocataire, elle découvre le militantisme politique. De désillusions en difficultés, Audrey croise le chemin des squatters du GRAL qui lui proposent une nouvelle vision du monde et lui offrent de vivre autrement.

Voilà un film enthousiasmant d’intelligence, de réflexion sur l’avenir de notre société, sans manichéisme, sans réponse toute faite. Les lendemains est servi par deux actrices […] toutes deux magnifiques de subtilité et de lumière, dans la désespérance du monde d’aujourd’hui qui les broie, elles ou leurs parents. Les seconds rôles sont tous aussi de jeunes excellents comédiens. […] Certains sont des visionnaires qui préparent le monde de demain – les zadistes de Notre-Dame-des-Landes s’y retrouveront des frères – d’autres révoltés par un système qui a broyé leurs parents devenus chômeurs. […] La réalisatrice Bénédicte Pagnot a connu les luttes contre ce chômage qui n’en finit pas de grandir, les milieux anarchistes et autonomes. « Mon film fait état d’une fracture sociale importante. Comment ces deux mondes qui s’éloignent ainsi vont-ils encore pouvoir cohabiter. On voit naître une nouvelle société de la marginalisation ». Un de ces personnages jongle dans la rue. À ses pieds, une pancarte : « Je ne demande rien, je ne vends rien ». Pourquoi ? « Pour faire réfléchir les gens » répond-il à Audrey. Ouest France ici

LA SIRGA de William Vega Colombie • 2012 • 1h28 • avec Joghis Seudin Arias,David Fernando Guacas Zootrope Films • 24 avril 2013 | Quinzaine des Réalisateurs 2012

Plus d'infos sur le site du distributeur ici Fuyant la violence armée qui lui a fait perdre ses êtres les plus chers, Alicia atterrit à La Sirga, une auberge lacustre appartenant à Oscar, le seul membre de sa famille encore vivant. Là, elle tente de se reconstruire. Mais le retour de Freddy, le fils qu’Oscar a attendu pendant des années, et son possible lien avec cette guerre sans nom, ravivent les craintes d’Alicia.

La Sirga c’est avant tout le nom d’un lieu. Une auberge coupée du monde ; perdue au milieu d’un no man’s land. […] Un ailleurs de conte, avec ses buissons qui semblent se déplacer tous seuls et ses arbres étranges qui sont en réalité des hommes empalés. […] On s’y terre et s’y vouvoie entres membres d’une même famille, comme si on avait peur de prendre trop de place ou de s’attacher. À l’image de ce lieu, La Sirga est un film-bulle, qui crée son propre univers. Si la dimension initiatique du récit est bien là, le long métrage est avant tout très concret. Guerre civile, génocide, on ne saura jamais vraiment quel est cet enfer dont les personnages viennent se protéger, mais on devine qu’il s’agit du nôtre. […] La Sirga est avant tout un film qui possède des qualités plastiques indéniables. Il n’y a quasiment pas un plan qui ne soit pas sublime. Sublime et lent, d’une beauté réelle mais austère, une contemplation parfois pesante. […] Ne pas s’attendre à un bêtisier au générique de fin, mais à un vrai talent de mise en scène qui ne devrait pas avoir de mal à se faire un nom.

Grégory Couteau • Films de Culte ici


SOUTIEN ACID / RECOMMANDATION GNCR CASA NOSTRA de Nathan Nicholovitch France • 2012 • 1h30 • avec Céline Farmachi, Gilles Kazazian, Clo Mercier Aramis Distribution • 3 avril 2013 | Programmation ACID – Cannes 2012

Plus d'infos sur le site de l'ACID ici Édition d'un document d'accompagnement ACID / CCAS Recommandation GNCR Hélène, Mathilde et Ben Scappini sont en route pour la banlieue parisienne où leur père est mourant. Durant le trajet qui doit les mener jusqu’au pavillon familial, frère et sœurs se redécouvrent.

Casa Nostra (« notre maison », on comprend aussi bien sûr « cosa » nostra, « ce qui est à nous »), pose cette antique question : qu’est-ce qui constitue une famille, qu’est-ce qu’une lignée ? […] Le noir et blanc, le format du film qui reprend celui des photos de familles, certains anachronismes des décors et des accessoires rendent intemporel ce voyage et ainsi plus évidente la quête du film : filmer les subtiles et infinies variations des relations passées et présentes, réelles et imaginaires, fantasmées ou pesantes qu’entretiennent les membres d’une famille entre eux et avec le monde. Nathan Nicholovitch fait preuve d’un art de l’agencement – qui est ici l’autre nom de la mise en scène, fluide et rythmée – d’un sens évident du découpage qui rappelle les premiers films de Truffaut. [...] La force de Casa Nostra, son émotion, sa poétique, est de montrer qu’il n’y a pas de liens « naturels » dans une famille mais qu’au contraire elle est constituée par la capacité et la volonté de ses membres à s’inventer une histoire commune : le lien familial, c’est une fiction, c’est la fiction. Christophe Cognet, cinéaste • Texte de soutien de l'ACID ici

SOUTIEN ACID LA TÊTE LA PREMIÈRE de Amélie Van Elmbt Bel / Fra • 2012 • 1h29 • avec David Murgia, Alice de Lencquesaing, Jacques Doillon Héliotrope Films • 17 avril 2013 | Programmation ACID – Cannes 2012

Plus d'infos sur le site du film ici Édition d'un document d'accompagnement ACID / CCAS Zoé décide de prendre la route pour approcher un écrivain qu’elle admire et peut-être trouver un sens à son existence. Sur son chemin elle croise Adrien, un jeune comédien, qui curieux et intrigué par son caractère insaisissable, décide de la suivre. S’ensuit un ballet incessant d’allers et retours où Zoé oscille entre le désir de la rencontre tant attendue avec cet écrivain et le charme du jeune garçon.

Avec un charme fou et une sensibilité aiguë, la Tête la première saisit ce moment de passage où sont mis à l’épreuve les archaïsmes de l’enfance, l’imaginaire amoureux et les prémices de l’indépendance. La rencontre inopinée de Zoé et Adrien sur une entrée d’autoroute inaugure le road movie sentimental qui, durant trois jours d’errance, mettra à l’épreuve les intermittences de leurs désirs en cet âge de bascule, plus vraiment adolescent, pas vraiment adulte, où les aspirations romanesques et le désir de liberté imposent leur primat. Abrupts et gracieux, les comédiens donnent par l’opposition de ces qualités une profondeur qui les éloigne de la caricature. […] Cinéma des corps et des regards, c’est aussi un cinéma du dialogue que propose Amélie van Elmbt, un cinéma qui parle le même langage que ceux qu’il dépeint, spontané et réfléchi. Ici les mots sont actions, les sentiments se construisent en même temps qu’ils s’expriment. [...] Cette écriture sensible honore l’intelligence des protagonistes autant que celle du spectateur et rend hommage à la littérature, dont la présence perlée court tout au long du film. Si un livre, comme l’exprime Zoé, peut permettre de « se sentir vivant », le cinéma également quand il est dans cette forme de tension délicate. La Tête la première : un coup de foudre à l’évidence. Cati Couteau • Texte de soutien de l'ACID ici

SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC LA DERNIÈRE LICORNE de Arthur Rankin USA / GB / Jap / RFA • 1982 • 1h32 Carlotta • 20 mars 2013 | Version restaurée

Plus d'infos sur le site du distributeur ici Au cœur d’une forêt enchantée vit une licorne solitaire. Un jour, elle entend deux chasseurs déplorer la disparition des licornes. Serait-elle vraiment la dernière de son espèce ? En quête de réponses, elle quitte la forêt mais se faire capturer et exposer dans un carnaval de créatures mythologiques. Heureusement, Schmendrick, un jeune magicien maladroit, vient à sa rescousse. Ensemble ils partent à la recherche du redoutable Taureau de Feu qui aurait capturé toutes les licornes du monde…

Adaptation d’un best-seller de fantasy qui a bercé des générations de spectateurs émerveillés, empreint de poésie, de couleurs rutilantes dans un monde de fables et de magie, ce voyage envoûtant s’inspire aussi bien des grands contes d’initiation que de la littérature fantastique pour enfants. Mais le récit d’aventures décèle également une mémorable histoire d’amour et d’introspection, parabole touchante sur la perte de l’innocence. Ainsi, la Dernière Licorne, avec sa douceur fragile et sa musique entêtante, a traversé les années en suscitant un attachement grandissant. Le plaisir de redécouvrir ce classique du dessin animé pour petits et grands est parfaitement intact. Crédits non contractuel | (c) photos : D.R


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