N°07 | 2013

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L'ACOR est une association inter-régionale implantée dans six régions de l'Ouest de la France – Bretagne, Centre, Haute-Normandie et Basse-Normandie, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Elle regroupe des structures tournées vers la défense de l'art et essai et de la recherche dans le cinéma.

COMMUNIQUÉ Association des cinémas de l'ouest pour la recherche

N°7

Jeudi 19 septembre 2013

p.1 et 2 du côté des adhérents p.3 soutiens ACID p.4 soutiens GNCR p.5 recommandations GNCR p.6 soutiens AFCAE actions / promotion p.7 soutiens AFCAE répertoire et jeune public

Directeur de publication : Yannick Reix, président de l'ACOR • rédaction : Catherine Bailhache et Simon Fretel • contact@lacor.info • www.lacor.info Avec le soutien du CNC et des DRAC des régions Centre, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes, Bretagne, Haute-Normandie, Basse-Normandie

DU CÔTÉ DES ADHÉRENTS Ciné'fil à Blois participe aux 16èmes Rendez-vous de l’histoire Cycle cinéma « la guerre » du 10 au 13 octobre Sous la présidence de l'historien Marc FERRO, un cycle d'une cinquantaine de films, fictions et documentaires, films de patrimoine et d!actualité, archives filmiques, courts métrages, axé sur le thème de la guerre, avec un zoom sur la Grande Guerre. Le programme complet en PDF ici ou sur le site des RDV de l'Histoire ici

Films proposés par Ciné’fil dans le cadre du cycle cinéma sur le thème de la guerre : SOPHIE SCHOLL LES DERNIERS JOURS de Marc Rothemun Allemagne • 2006 • 1H57 • avec Julia Jentsch, Fabian Hinrichs, Gerald Alexander Held

C’est une histoire d’engagement, de courage, de sacrifice pour sauver l’honneur du peuple allemand, l’histoire de Sophie Scholl et de son frère Hans, étudiants à Munich, qui décident en février 1943 de dénoncer par un lancer de tracts les crimes nazis. Rapidement arrêtés, ils sont interrogés longuement puis condamnés à mort. Un film politique sur la résistance allemande de la « Rose Blanche », interprété par la jeune Julia Jentsch avec une conviction lumineuse et déchirante.

FLANDRES de Bruno Dumont France • 2006 • 1H31 • avec Samuel Boidin, Adélaïde Leroux, Henri Cretel

De nos jours dans les Flandres, Demester, amoureux non avoué de Barbe, assiste en silence aux relations de son amie avec de nombreux amants. Quand il part pour un conflit lointain avec l’un de ses rivaux, il laisse derrière lui sa ferme et son amie Barbe qui dépérit en son absence. Sur le champ de bataille, les exactions permanentes d’une armée dépassée par les événements semblent n’exister que pour déverrouiller chez Demester les derniers cadenas d’une brutalité contenue...

LE MIRACLE DES LOUPS de Raymond Bernard France • 1924 • 2H15 • avec Gaston Modot, Charles Dullin, Albert Préjean• Film muet teinté, restauré par les Archives françaises du Film du CNC

Ciné-concert accompagné par des musiciens de Blois. En 1924, Raymond Bernard se saisit d'un épisode célèbre de l'histoire de France, l'affrontement sans merci du roi Louis XI (qui est d’abord le dauphin) et de son ennemi Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, entre 1471 et 1562. Il y introduit, à l’instar d’un Alexandre Dumas, le récit des amours contrariées de Robert Cottereau, qui appartient à l’entourage de Charles, et de Jeanne Fouquet, filleule du roi...

LE TEMPS D’AIMER ET LE TEMPS DE MOURIR de Douglas Sirk

bombardements, ses parents introuvables. Il retrouve alors une amie de jeunesse, Elisabeth, dont le père est en camp de concentration. Ils vont s’ aimer, se marier, fuyant dans un paysage de ruines, traqués par les bombes, et se font un devoir d’être heureux puisque le monde autour d’eux est en train de s’écrouler.

THE ACT OF KILLING de Joshua Oppenheimer Danemark / Norvège / Angl. • 2013 • 1H55

Choqué. Déstabilisé. Déboussolé. Atterré. Révolté. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire l'état du spectateur après cet «Acte de Tuer». Très vite on bascule du paradis rose bonbon à un enfer intemporel quand on comprend que la mise en scène hollywoodienne de départ vise à la glorification d'une bande de malfrats qui, dans les années 60, se sont employés avec délectation à torturer tout individu soupçonné de sympathie communiste en Indonésie.

LIBRES COURTS ALGÉRIE, ÉCHOS D’UNE GUERRE Sélection sur le thème de la guerre d’Algérie, en partenariat avec Ciclic, les Lobis et le Centre européen de promotion de l'Histoire OCTOBRE NOIR OU MALEK, SALIM ET LES AUTRES de Florence Corre et Aurel (France • 2011 • animation • 12') La sinistre journée du 17 octobre 1961, racontée au moyen d’un gra phisme aux noirs profonds et denses...

LA RAISON D’ESPÉRANCE de Sophie Delvallée (France • 2009 • fiction • 33') Le huis clos d’un bidonville de Montreuil dans les années 60, alors que la Guerre d’Algérie fait rage... au loin

LE RETOUR de Daniel Goldenberg (France • 1959 • fiction • 16') Une femme attend un homme sur le quai d’une gare, son homme qui est un soldat...

EN TERRAIN CONNU de Nassim Amaouche France • 2012 • documentaire • 24'

Un fils accompagne son père au bled, là où enfant il avait subi un bombardement. Une mémoire blessée qui devient partagée...

En terrain connu de N. Amaouche

États-Unis • 1959 • 2H12 • avec John Gavin, Liselotte Pulver, Jack Mahoney

BRISE LA MER ! 1962-2012 : UN ANNIVERSAIRE de Claire Angelini

Ernst Graeber, jeune soldat allemand, quitte l’enfer du front germano-russe pour deux semaines de permission. Lorsqu’il rentre chez lui sa ville est détruite par les

(France • 2012 • documentaire • 10')

Quelques plans et une voix off pour dire la brisure de la guerre... 50 ans après.


DU CÔTÉ DES ADHÉRENTS • Suite Le Dietrich à Poitiers | 25 septembre 2013 | NUIT DE LA FRITE Dans le cadre des « Tudiantes », semaine d’accueil des étudiants organisée chaque année par l’agglomération de Poitiers, le Dietrich organise le mercredi 25 à partir de 20h30 une soirée dédiée à la comédie sauce batave autour de deux purs films de festivals inédits, irrévérentieux et totalement déjantés ! Soirée gratuite étudiants et carte culture sur présentation d’un justificatif. Tarifs habituels pour les non étudiants dans la limite des places disponibles. Apéro offert entre les deux films. Vente de frites | Contacts : http://le-dietrich.fr

NEW KIDS TURBO de Steffen Haars, Flip Van der Kuil Pays-Bas • 2010 • 1H27 • Avec Huub Smit, Tim Haars, Wesley van Gaalen

Au moment où le Brabant du Nord est frappé par la crise économique, les cinq loosers de la bande des New Kids perdent leur boulot. Sans aucune source de revenus, ils décident tout simplement de prendre tout ce dont ils ont besoin et de ne plus jamais rien payer. Mais ils font des émules, ce qui entraine de tels troubles à l’ordre que le Gouvernement prend des mesures drastiques pour les arrêter. Avis aux âmes sensibles, il n’est pas rare de voir nos cinq personnages sombrer dans la plus pure débilité avec une vulgarité grandiose et hilarante en écorchant au passage tout ce qui pourrait se trouver sur leur chemin (la police, les allocations, le sexe, la pédophilie, et même le nazisme) d’une manière crue et brutale. (...) Une petite folie à découvrir de toute urgence. www.1kult.com

EX-DRUMMER de Koen Mortier Belgique • 2007 • 1H44 • Avec Dries Van Hegen, Norman Baert • interdit aux – 16 ans

Trois gugusses plus ou moins handicapés, formant un groupe rock, sont à la recherche d’un batteur, de gloire et de succès. Ils proposent à Dries, un écrivain renommé, de rejoindre leur groupe. Dries accepte et décide que son handicap sera qu’il ne sait pas jouer de la batterie. Mais Dries est un manipulateur pervers... Quel avenir pour ce groupe improbable ? Absurde : Check ! Féroce : Check ! Nihiliste : Check ! Anarchique, punk et antisocial : Check !De qualificatifs furieux, Ex drummer n’en manque pas et pour cause, le film de Koen Mortier adapté de l’œuvre de Herman Brusselmans est en rupture totale avec l’ordre établi. Car dans ce film qu’on pourrait voir comme un Trainspotting belge, rien ne vous paraîtra facile ni téléphoné et chaque instant passé aux côtés de ces marginaux nuisibles et autres rebuts de la société tous plus pathétiques les uns que les autres vous amènera vers des contrées on ne peut plus incertaines. www.filmdeculte.com

••••••••••••••••• Le Café des Images à Hérouville-Saint-Clair fêtera ses 35 ans en avril 2014 !!! Ce temps suspendu dans le quotidien du Café des Images que vont constituer les journées des 35 ans (les 4, 5 et 6 avril 2014) a été conçu dans la continuité de l’histoire du lieu, de son esprit de convivialité et d’éclectisme mais aussi comme arrêt sur image pour mieux penser le Cinéma, la salle et les spectateurs de demain : •

Des temps de rencontres et de réflexion collective poseront la question du rapport de chacun à l’Art cinématographique, à la salle et aux nouveaux supports de diffusion.

Le croisement des générations et des univers artistiques, intellectuels et professionnels des invités et des spectateurs, garantira la richesse d’échanges qui questionneront tout autant son histoire que l’avenir du cinéma.

Musiques et images des films seront au coeur des débats et des soirées, elles circuleront largement à travers des extraits ou des films projetés dans leur intégralité, films du patrimoine et avantpremières, mais aussi avec un concert de musiques de films, le ciné-concert de Retour de Flammes, et le KaraoCiné de la Pellicule ensorcelée.

Les enfants ne seront pas oubliés avec un Ciné Conte spécialement dédié aux plus jeunes et un atelier porté par Ciné Kid.

Les partenaires qui oeuvrent au fil des mois et des années avec le Café des Images, pourront, dans le cadre d’un libre échange, faire le point sur les différentes collaborations au regard des attentes et des moyens de chacun.

Et bien sûr, l’esprit de la fête sera là en permanence : on chantera, on dansera, on lèvera son verre à l’Art cinématographique et à toutes ces salles de cinéma qui font la belle exception culturelle française et tout particulièrement en Basse-Normandie !

Alain Cavalier sera le parrain de cet anniversaire

Le programme complet sera présenté dans un prochain communiqué de l'ACOR


SOUTIENS ACID GRANDIR (Ô Heureux jours !) de Dominique Cabrera France • 2013 • 1H33 • Splendor films • 23 octobre 2013 Sélection ACID Cannes 2013 | Cinéma du Réel | Festival International du Film de La Rochelle

Edition d'un document d'accompagnement ACID/CCAS | Plus d'infos sur le site de l'ACID ici | Présentation (vidéo • 8'44) du film par la réalisatrice ici | Emission radiophonique sur France Culture avec Dominique Cabrera ici (à partir de 18'55) Il y a dix ans mon frère Bernard qui vit à Boston s’est remarié, on est tous allés au mariage, c’était comme si on était à nouveau petits, les quatre enfants avec papa et maman. J’avais apporté une caméra pour filmer le mariage, je me suis retrouvée à filmer notre famille jusqu’à aujourd’hui...

[...] Si le nouveau film de Cabrera nous a tant bouleversé ce soir, au point, comme la majorité des spectateurs présents de ne pas trouver la « force » trop prosaïque de l’applaudir tout de suite, c’est aussi par cette simple évidence : dans ce torrent d’images cannoises souvent trop fabriquées, trop travaillées et trop artificielles, les « gens ordinaires » (l’expression est de la cinéaste) qui apparaissent dans O HEUREUX JOURS nous donnent tout simplement à respirer. Ces sœurs et frères humains, nourris évidemment au lait de la tendresse humaine, nous renvoient notre propre image. Comme eux, comme cette famille, nous tentons de vivre au plus près de nos émotions, sans jamais nous parler assez, sans jamais nous raconter suffisamment. Mais c’est manifestement la loi du genre familial. Alors la petite caméra de la petite Dominique devenue grande n’est rien d’autre que l’instrument dérisoire et indispensable de la conservation du temps qui passe. « Il faut aller de l’avant » dit-elle à un moment. Or, notre condition humaine fait qu’aller de l’avant, c’est aller vers la mort. A chacun de se débrouiller avec cet insupportable paradoxe, y compris en filmant, comme le fait Cabrera avec une impudeur d’une grâce sidérante et d’une incroyable douceur, le corps du père défunt dans son cercueil. C’est peut-être à ce prix que vivre sera toujours notre dernière volonté. Et le film de Dominique Cabrera nous y aide assurément. Rien de trop ici, rien d’appuyé, mais une musique juste, entre le particulier de nos destins individuels et l’universel de nos vies. On rit, on pleure. On sait dès les premières images que le voyage sera finalement rude parce que le passé ne passe jamais (ici le secret d’une adoption), mais on sait tout autant que par le cinéma, à travers ses images et son incroyable statut de « filmeuse » (comme dirait Cavalier...), la cinéaste parvient à tenir entre ses mains le présent. Arrivent alors d’on ne sait trop quel moment de grâce lumineuse, ce visage de petite fille dont Dominique Cabrera a parfaitement raison de dire qu’on y voit, l’instant d’une image, le visage de la femme qu’elle sera demain. Oui, les fantômes viennent à la rencontre de Cabrera, elle les convoque même et ils sont ici algériens, mais dans le même temps, dans le même mouvement, elle convoque également l’avenir qu’on peut lire sur le visage de chacun des enfants de cette famille, et même sur celui ridé, mais si beau, de la mère de famille car, comme l’écrivait Aragon, un « sourire peut dire la musique de l’être humain ». […] Laurent Delmas • France Inter Autres critiques : Marine Quinchon • www.fichesducinéma.com ici | Charlotte Garson • Catalogue Cinéma du réel ici | Carine Bernasconi • Critikat ici | Pierre Crézé • blog médiapart ici | Gaell B. Lerays • www.fichesducinéma.com ici

SWANDOWN de Andrew Kötting

Royaume-Uni • 2013 • 1H34 • avec Andrew Kötting, Iain Sinclair, Stewart Lee, Alan Moore Ed distribution • 20 novembre 2013 Programmation ACID • Cannes 2013 | Festival International du Film de La Rochelle 2013

Édition d'un document d'accompagnement ACID / CCAS Plus d'infos sur le site du distributeur ici | sur le site de l'ACID ici

Dans son travail filmique et plastique, Andrew Kötting n’a de cesse d’explorer des infinies potentialités de l’image en mouvement, sa puissance poétique. Avec Swandown, il fait le récit d’une performance effectuée en 2011 en compagnie de l’écrivain Iain Sinclair et dont l’objectif était de parcourir les 160 miles séparant Hastings de Hackney à bord d’un pédalo en forme de cygne. Alors que l’Angleterre est prise dans l’ébullition de la préparation des Jeux Olympiques, ce voyage est comme un pied de nez : contre les élans nationalistes et le culte de la performance physique qui vont agiter la capitale, un éloge du ralenti, une déambulation dans les recoins fluviaux de l’Angleterre. Il s’agit donc, pour le duo d’artistes, non simplement d’aller d’un point A à un point B, mais de partir à la rencontre de tout l’espace qui les sépare. L’auteur de London Orbital, dont le travail hérite directement de la psychogéographie de Guy Debord, résume bien le projet (...): il s’agira de devenir une « radio de chair », de capter les sons, les images de ce qu’ils traverseront mais aussi et surtout, les échos de la culture et de l’Histoire britannique imprégnant chaque lieu. Conformément à cet objectif, la bande-son prend la forme d’un collage de voix : celles d’Iain et d’Andrew se laissant aller aux méditations badines que leur inspire le voyage, avec beaucoup d’autodérision. Et d’autres, connues – une intervention de Werner Herzog racontant le tournage de Fitzcarraldo – ou inconnues. [...] L’évocation visuelle du voyage prend des formes tout aussi hétérogènes : elle alterne entre des plans filmés depuis l’esquif de toutes les façons imaginables et des images prises depuis les rives, saisissant le mouvement depuis un point fixe. Lieu traversé et instance traversante affirment ainsi leur interdépendance : en parcourant les lieux, les performers y laissent une empreinte invisible. Des images d’archives viennent par moments donner corps à cette Histoire dont les deux compères cherchent à sentir la vibration. [...] Pour excentrique qu’il soit, Swandown parvient rapidement à nous faire entrer dans son rythme. Le film lui-même est, en quelque sorte, performatif : en épousant l’itinéraire des navigateurs, nous en ressentons la durée et sommes amenés à percevoir, nous aussi, les sourdes vibrations d’une société à travers ses lieux. Olivia Cooper Hadjian • Critikat ici Autre critique : Jean-Baptiste Viaud • Iletaitunefoislecinema.com ici


SOUTIENS GNCR HAEWON ET LES HOMMES de Hong Sangsoo Corée du Sud • 2013 • 1H30 • avec Jung Eun-chae, Lee Sun-kyun, Yu Jun-sang, Ye Ji-won, ici Kim Jaok, Jane Birkin les Acacias • 16 octobre 2013 | Festival de Berlin 2013

Edition d'un document d'accompagnement GNCR Plus d'infos sur le site du distributeur ici Haewon, une jeune et belle étudiante, veut mettre fin à la liaison qu’elle entretient avec son professeur Seongjun. Se sentant déprimée par le départ de sa mère qui part s’installer au Canada, elle le contacte à nouveau. Ce jour-là, ils rencontrent des étudiants dans un restaurant et leur relation est révélée. Haewon est de plus en plus perturbée et Seongjun émet l’idée qu’ils partent ailleurs tous les deux…

Les films d’Hong Sang-Soo ressemblent aux lieux de culte que traversent ses personnages. À la fois espaces, lieux d’itinérance et de pèlerinage, où l’air pur relie les êtres et les égaye. Esquisses, digressions libres, inscrites dans une fabrique obstinée du même qui redouble les scènes en les variant sans cesse. Des œuvres à habiter comme ces lieux de passage familiers et antiques, espaces mentaux où déambulent les amoureux enivrés. Haewon, une étudiante coréenne, cultive la solitude et les hommes. Attristée par le départ de sa mère venue lui rendre visite, elle renoue avec son professeur de cinéma. De loin en loin, on reconnaît les motifs qui ont fait de Hong Sang-Soo le plus immense créateur de la dernière décennie : du professeur qui se rêvait cinéaste aux beuveries collectives, qui ouvrent l’accès à la connaissance, sans oublier l’intrusion du saugrenu au cœur des dialogues, tout perdure et diffère. Turning Gate, The Day He Arrives, Haewon et les hommes : filmsjumeaux, films miroirs. L’écrin du mélodrame, sec, cosmologique, laisse filtrer une mélancolie existentielle ténue. Alternant les zooms et les coupes générationnelles, le cinéaste sonde la nature oisive de l’amour, le chemin vers l’abîme. Mais le comique teinté de légende évacue le fatalisme. Cette palette des émotions est brillamment contenue dans le visage de l’actrice, Jeong Eun-chae. À l’image de la ritournelle de Beethoven, sorte de contrefaçon discount en forme de fil rouge, Haewon et les hommes a la beauté minérale d’un standard que cent interprétations n’épuiseront jamais. Gilles Lyon-Caen • http://www.cinematraque.com ici Autres critiques : Olivier Père • www.arte.tv ici | Gregory Coutaut • filmdeculte.com ici | Claude Rieffel • www.avoir-alire.com ici | Guillaume Bryon • http://culturopoing.com ici

FIFI HURLE DE JOIE de Mitra Farahani Etats-Unis • 2012 • 1H36 Urban Distribution • 2 octobre 2013 Cinéma du réel 2013 : Prix international de la Scam

Edition d'un document d'accompagnement GNCR Plus d'infos sur le site du distributeur ici Fifi hurle de joie témoigne des deux derniers mois de la vie de Bahman Mohassess, légende de l’art moderne iranien. Ce curieux Diogène contemporain, après un exil volontaire d’une trentaine d’années, s’apprête à réaliser son œuvre ultime. Celle-ci lui est commandée par deux admirateurs, artistes eux-mêmes, venus d’Iran. L’intrigue se dirige progressivement vers l’histoire de ce « chef-d’œuvre inconnu ».

Quand elle retrouve à Rome Bahman Mohassess, célèbre peintre iranien à l’oubli duquel le régime postrévolutionnaire a activement contribué, Mitra Faharani ignore qu’elle filmera les derniers mois de sa vie. La joie est pourtant au rendez-vous dans ce film. Malgré l’exil de cet homosexuel après la chute de Mossadegh, en 1954, une vitalité pasolinienne caractérise l’artiste et son travail. Rare toile à n’avoir pas été détruite de ses propres mains, Fifi hurle de joie, accrochée dans sa chambre d’hôtel, résume cette combinaison de truculence et de désespoir. « On construisit et on détruisit, pour ne laisser au monde qu’une triste chanson » : le vers de Marino Marini dicté à la réalisatrice n’est que l’une des injonctions ludiques, parfois explosives, qui émaillent leur relation aussi fragile que touchante, Mohassess traitant le film en cours comme un autoportrait qu’il pourrait détruire à tout moment. (…) Charlotte Garson • Catalogue du festival Cinéma du réel […] Fifi hurle de joie, de Mitra Farahani – Prix International de la SCAM – traite aussi de destruction, de liquidation mais cette fois sous l’angle d’un portrait (devenu en quelque sorte un biopic, par la force d’évènements tragiques venus interrompre et modifier le projet initial) : celui d’un grand peintre iranien oublié, Bahman Mohassess. La destruction évoquée est opérée par l’artiste lui-même, créateur dévorant ses créatures pour « ne rien laisser aux vautours ». Une œuvre dont ne demeure qu’un catalogue et de précieux reliefs : de petites sculptures, des collages et cette Fifi hurle de joie dont l’auteur n’a jamais voulu se départir et qui trône dans son salon comme un cri jeté à la face de l’Iran – qui l’a forcé à l’exil –, des droits de l’homme – qui ne lui permettent pas d’entrer aux Etats-Unis –, de la terre entière qu’il a lui-même bannie de son intimité, dégoûté par le monde. L’intérêt de la réalisatrice iranienne pour le travail de l’artiste et son obstination à le débusquer lui font accepter d’être filmé (...). Mitra Farahani obtient le portrait d’un homme provoquant dont les piques et les facéties sont entrecoupées d’un rire singulier (et asthmatique) qui tinte à nos oreilles longtemps après la projection. Un film qu’a dû se réapproprier au montage son auteur, puisque l’autorité intrusive de l’artiste dans le projet et ses orientations semblent indiquer qu’il s’est agi, le temps du film, d’une coréalisation…[...] Gaell B. Lerays • www.fichesducinéma.com ici


RECOMMANDATIONS GNCR VANDAL de Hélier Cisterne

France • 2013 • 1H24 • avec Zinedine Benchenine, Chloé Lecerf, Emile Berling, Jean-Marc Barr, Brigitte Sy, Kévin Azais, Corinne Masiero, Isabelle Sadoyan, Sophie Cattani Pyramide • 9 octobre 2013

Plus d'infos sur le site du distributeur ici Chérif, 15 ans, est un adolescent rebelle et solitaire. Dépassée, sa mère décide de le placer chez son oncle et sa tante à Strasbourg, où il doit reprendre son CAP maçonnerie. C’est sa dernière chance. Très vite, dans cette nouvelle vie, Chérif étouffe. Mais toutes les nuits, des graffeurs oeuvrent sur les murs de la ville. Un nouveau monde s’offre à lui …

D’où est venue l’envie de Vandal ? Je voulais faire le portrait d’un adolescent, et incarner à travers lui l’expérience étrange et insolite de cet âge écartelé entre les univers familiaux, amicaux et amoureux que l’on sait être les espaces de toutes les confrontations. La scolarité aussi, qui est alors tendue par l’angoisse des choix d’orientation et d’avenir. Loin de l’insouciance, cette période est pourtant encore traversée par des fantasmes et des aspirations qui subliment le quotidien. Je tenais à cette dimension romanesque et lyrique propre à l’adolescence que j’avais déjà abordée dans mes courts métrages, déjà produits par Justin Taurand. Pourquoi avoir choisi le milieu des graffeurs ? Parce que c’est l’une des seules formes de culture qui ait été inventée et développée par des adolescents. Le graffiti témoigne de manière absolument sincère et brute de la jeunesse d’une époque. Au départ, je voulais raconter le quotidien d’un ado qui dérobe un costume qui le protège mais qui lui colle de plus en plus à la peau, le dévore… puis je me suis demandé en quoi cette figure d’un super-héros adolescent pouvait prendre corps dans le monde d’aujourd’hui. Assez naturellement, avec Nicolas Journet, l’un des co-scénaristes, nous sommes arrivés à la figure du graffeur qui, comme un super-héros, hante la ville sous un nom d’emprunt et agit souvent masqué pour ne pas être identifié. Ce lien est cultivé par certains graffeurs eux-mêmes, qui cherchent à repousser leurs limites, à affermir leurs pouvoirs en dessinant sur des murs à priori inaccessibles, en déjouant la surveillance policière, au risque parfois de leur vie. [...] Thomas, Chérif et Vandal semblent avoir un rapport complémentaire au graffiti… Ils sont trois figures de l’adolescence. Pour Thomas, le graffiti est une manière d’assouvir un besoin de transgression dans sa vie paisible de lycéen qui travaille bien. Pour Chérif, c’est plus vital. Il y trouve l’espace pour investir son énergie et sa colère, pour se poser la question de qui il est, d’où il va. Quant à Vandal, il incarne une forme d’absolu : on ne connaît pas son identité, il est comme un fantôme qui court sans filets vers une destinée qui échappe à tout le monde. […] Propos du réalisateur • extraut du dossier de presse

WORKERS de José Luis Vallé

Mexique • 2013 • 2H00 • avec Jesús Padilla, Susana Salazar, Bárbara Perrín Rivemar, Sergio Limón, Vera Talaia, Adolfo Madera, Giancarlo Ruiz ASC distribution • 23 octobre 2013 • Festival de Berlin 2013 | Festival de la Rochelle 2013

Plus d'infos sur le site du distributeur ici Rafael est balayeur depuis trente ans dans la même fabrique d’ampoules électriques. A la veille de prendre sa retraite, il s’achète une nouvelle paire de chaussure pour l’occasion. Mais son patron lui joue un sale tour, bien qu’il fut toujours un employé de confiance: comme il est immigrant non déclaré, il n’aura droit à aucune pension… Lidia fait partie des sept employés qui entourent et soignent une vieille Mexicaine fortunée qui n’a d’yeux que pour son chien à qui elle lègue toute sa fortune à sa mort. Pour Lidia, en fait, rien ne change vraiment, au début. Mais petit à petit elle réfléchit à ce qu’avoir un chien pour patron peut bien vouloir dire...

[…] Ce premier long métrage de Jose Luis Valle semble d’abord plonger avec détresse dans l’univers fort peu exaltant de quelques travailleurs de Tijuana, un « technicien de surface » salvadorien approchant à l’âge d’une retraite qu’il ne pourra toucher, et les serviteurs d’une riche vieillarde excentrique. Très vite pourtant, des détails d’abord infimes, une distance ou un décalage qui ne feront que se préciser, sans s‘alourdir, travaillent de l’intérieur ces chroniques qui s’avèrent aussi implacables que loufoques. Et l’humour slow burn se révèle un excellent ressort critique, renforcé par l’évidente affection du réalisateur pour ses personnages. […] Jean-Michel Frodon • http://blog.slate.fr ici

Workers n’est pas un film bavard, bien au contraire. C’est l’histoire de deux travailleurs taciturnes contée en de longs plans magnifiques, la caméra prenant son temps, scrutant jusqu’au moindre détail. Ce premier long métrage est, sans aucun doute, un film charmant, plein d’humour – à l’issue tout à fait inattendue, que l’on se gardera bien de révéler. » Ole Schulz, filmfestivals.com Une première réalisation tout à fait cocasse, qui introduit un nouveau genre d’humour dans le cinéma Mexicain. Un film contemplatif proche du comique burlesque et pince sans rire du cinéma scandinave. Workers prend son temps, à la fois pour construire ses personnages et amorcer ses gags, aussi répétitifs que la vie de labeur de ces travailleurs finalement pas si dévoués qu’ils n’y paraissent. Festival du film grolandais de Toulouse ici


SOUTIENS AFCAE ACTION / PROMOTION LA VIE D'ADÈLE - Chapitre 1 et 2 de Abdellatif Kechiche

France • 2013 • 2H53 • avec Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos, Salim Kechiouche Wild Bunch • 9 octobre 2013 • Festival de Cannes : Palme d'or

Edition d'un document d'accompagnement AFCAE Plus d'infos sur le site du distributeur ici A 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s'affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve...

[…] C’est une histoire d’innombrables premières fois, tétanisantes ou dérisoires : premières huîtres, premiers baisers et premières morsures, premières étreintes et déchirures - et peut-être est-ce pour cela que Kechiche semble vouloir d’abord remonter à la source de son cinéma, réarpenter un temps le territoire marivaudien du film qui l’avait révélé, l’Esquive (2004), comme pour mieux se laver de l’échec de Vénus noire avant de s’élancer ailleurs. La singulière puissance de la Vie d’Adèle tient d’abord à cette poétique des peaux mortes qu’il instaure, un tel climat d’épiphanie que la candeur des premières fois du personnage se fait nôtre, et que non, non, peut-on croire le temps de la projection, jamais nous n’avions vu auparavant au cinéma une jeune femme embrasser, baiser, pleurer, s’ébrouer ainsi dans la passion. Le premier regard du film cueille Adèle sur le chemin du lycée, pour ne la relâcher que près de dix ans plus tard. C’est alors une jeune fille qui ne sait pas encore combien on peut la trouver belle, avide d’une culture que ses gentils parents n’ont pas, curieuse de vertiges amoureux que ses copines commentent avec trop d’aise pour vraiment les connaître. Elle se laisse convaincre de s’enticher d’un garçon, couche avec lui, et puis l’éconduit. Il est pourtant parfait, jusque dans sa gaucherie et sa manière de se laisser larguer, mais rien chez lui ne comble ce manque qui se dessine dans la vie d’Adèle comme dans le cœur de la Marianne de Marivaux. C’est alors que lui apparaît Emma, dans une scène de coup de foudre d’une grâce inouïe, selon un régime de surgissement improvisé pour lequel la langue anglaise a une très belle expression, dont le français ne sait pas traduire la charge poétique : out of the blue. Et, fort opportunément, Emma a la crinière bleue. Bleue comme ses yeux, comme les bagues de la première fille qu’Adèle a embrassée, dans un malentendu, ou comme la lumière de néon où elle s’engouffrera pour prendre congé une fois éclipsé le temps de leur amour. Emma est lesbienne, le sait et ne s’en cache pas, alors qu’Adèle est peut-être simplement folle amoureuse d’elle. Elle a quelques années de plus, des parents ouverts et instruits, l’ambition d’être artiste (elle est peintre). De son amante, elle fait sa muse, mais son dédain pour sa vocation à devenir institutrice ne s’abolit que dans la jouissance, l’ivresse de leurs étreintes. Des scènes d’amour dont la durée, l’impudeur et l’infinie beauté portent un sentiment de jamais vu, en même temps qu’elles dialoguent avec ces sculptures et toiles de maîtres qu’elles vont contempler ensemble avant de se jeter l’une sur l’autre. Le temps file, se dilate, épousant la temporalité déroutante de la séduction puis de l’obsession amoureuse. [...] Outre une folle embardée passionnelle, la Vie d’Adèle est un précis d’art du portrait, une étude sur la chair et les visages, une histoire d’éternité du modèle. Julien Gester • Libération ici Autres critiques : Aurélien Ferenczi • Télérama ici | Jean-Michel Frodon • www.slate.fr ici | Bruno Rit • www.avoir-alire.com ici | Laurent Delmas • france Inter ici | Antoine Thirion • Independencia ici | Christophe beney • Accreds ici | Étienne Sorin • www.evene.fr ici

OMAR de Hany Abu-Assad

Palestine • 2013 • 1H36 • avec Adam Bakri, Waleed F. Zuaiter, Leel Lubany, Samer Bisharat Pretty Pictures • 16 octobre 2013 • Un Certain regard 2013 : Prix du jury

Edition d'un document d'accompagnement AFCAE Plus d'infos sur le site du distributeur ici Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de Nadia, la fille de ses rêves, et de ses deux amis d’enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l’action. Leur première opération tourne mal. Capturé par l’armée israélienne, Omar est conduit en prison. Relâché contre la promesse d’une trahison, Omar parviendra-t-il malgré tout à rester fidèle à ses amis, à la femme qu’il aime, à sa cause?

Avec “Omar”, Hany Abu-Assad retrouve le filon de ses débuts : suspense et réflexion, effets de cinéma et politique. Un numéro d'équilibriste bien tenu. […] Le récit que met en place, assez brillamment, Hany Abu-Assad mêle situations de guerre et guerre des gangs, soupçons, infiltration, manipulation. Ce sont là d'authentiques ingrédients du cinéma de genre, réunis par un metteur en scène qui sait superbement filmer, à la fois doué pour regarder les visages et pour emballer une course haletante à travers des ruelles. Ces qualités sont ici mises au service d'un propos qui touche une vérité délicate et n'a donc absolument pas l'innocence du cinéma d'action. C'est une place un peu impossible que revendique Abu-Assad : on pourra toujours lui dire qu'il est trop dans l'efficacité et pas assez dans la subtilité de l'analyse politique. Qu'il veut trop tenir le spectateur en haleine pour pouvoir lui donner, en même temps, un point de vue critique sur ce qu'il voit. C'est vrai. Mais avec sa façon de n'être ni uniquement dans le cinéma d'auteur ni uniquement dans le cinéma commercial, Hany Abu-Assad signe en tout cas un bon film. Souvent captivant et qui réussit à rappeler la violence de son propos dans son tout dernier plan. De quoi vous donner à réfléchir pour de bon après un bon moment de cinéma. Frédéric Strauss • Télérama ici Autre critique : Thomas Sentinel • le Monde ici


SOUTIEN AFCAE PATRIMOINE RÉPERTOIRE VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER de Michael Cimino Etats-Unis • 1978 • 3H05 avec Robert De Niro, Mareyl Streep, John Cazele, John Savage, Christopher Walken Carlotta films • 23 octobre 2013 • version numérique restaurée

Plus d'infos sur le site du distributeur ici Cinq amis sortent au petit matin des aciéries de Pennsylvanie pour marier Steven. Lors de la fête qui suit les noces, c’est au tour de Nick de faire une demande en mariage à Linda, qu’il promet d’épouser dès son retour du Vietnam. Le groupe d’ami, à l’exception du jeune marié part dans les montagnes chasser une dernière fois le cerf. Michael, met un point d’honneur à tuer celui-ci d’une seule balle. Quelques temps plus tard, Michael, Nick et Steven se retrouvent prisonniers du Vietcong et s’échappent après une partie sanglante de roulette russe…

"Le grand film américain des années soixante-dix" Avec la démesure, l'ambition et le lyrisme qui sont siens, Michael Cimino s'attaque, deux ans avant La Porte du Paradis, à dénoncer le désir de domination et de puissance de l'Amérique. D'un bout à l'autre, le cinéaste multiplie les morceaux de bravoures, dramatiques et sanglants, allant jusqu'à traumatiser personnages et spectateurs autour d'une terrifiante partie de roulette russe, apogée foudroyante des scènes guerrières. Comme dans L'année du dragon, qu'il réalisera quelques années plus tard, le cinéaste utilise ici les stigmates indélébiles de la plus grande débâcle militaire américaine pour se concentrer sur le devenir d'un pays meurtri et gangrené de l'intérieur. Épopée puissante dans son propos et intimiste par sa mise en scène, Voyage au bout de l'enfer est une oeuvre éprouvante, un examen méticuleux sur la perte des valeurs sociales et religieuses de toute une nation, désormais emprise à la paranoïa et à la violence urbaine. Ce film a été récompensé par 5 Oscars : meilleur réalisateur, meilleur film, meilleur montage, meilleur son et meilleur acteur dans un second rôle pour Christopher Walken. Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma

SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC LA SORCIÈRE DANS LES AIRS programme de courts métrages • 50' • A partir de 4 ans Avec la voix de Pierre Richard Les films du préau • 27 novembre 2013

Edition d'un document d'accompagnement AFCAE Ma P'tite Cinémathèque Plus d'informations sur le site du distributeur ici

Les créateurs du Gruffalo, nous invite à embarquer dans un nouveau programme familial et ensorcelant, intitulé "La sorcière dans les Airs". Trois contes composent ce programme, dont une nouvelle adaptation d'un album de Julia Donaldson et Axel Scheffler, les auteurs favoris de la littérature jeunesse.

LA SORCIÈRE DANS LES AIRS de Max Lang et Jan Lachauer Grande-Bretagne • 2012 • 26' • VF • adaptation d'un album de Julia Donaldson et Axel Scheffler

Une gentille sorcière et son chat campent près d’un lac. La sorcière concocte joyeusement des potions avec ce qu’elle trouve autour d’elle. Quand elle ajoute des champignons rouges, le chaudron se met à déborder et le bouillon explose. Le bruit réveille alors un dragon qui dormait dans les parages. Comme le temps se gâte, la sorcière et le chat décollent et fendent gaiement les airs sur leur balai. Mais ils ignorent que le dragon s’est lancé à leurs trousses

Précédé de deux courts métrages JUSTE UN PETIT PEU de Alicja Björk Jaworski Suède • 2011 • 9' • VF

Aux premiers beaux jours, un cochon s’en va gaiement vers le lac. Sur le chemin, il rencontre un hérisson avec qui personne ne veut jouer parce qu’il n’a pas assez de piquants, une corneille au bec juste un petit peu trop long, un agneau vert et un veau couvert de pois blancs. En route, cette joyeuse bande d’animaux un peu spéciaux croise un crapaud qui propose à chacun d’exaucer son vœu le plus cher.

UN JOUR MERVEILLEUX de Nils Skapans Lettonie • 2010 • 15' • VF

Un jour comme les autres se transforme en une fantastique aventure pour un chat et sa maîtresse.


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