2016 | N°03

Page 1

L'ACOR est une association inter-régionale implantée dans six régions de l'Ouest de la France – Bretagne, Centre, Haute-Normandie et Basse-Normandie, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Elle regroupe des structures tournées vers la défense de l'art et essai et de la recherche dans le cinéma.

C O M M U N I Q U É A s s o c i a t i o n d e s c i n é m a s d e l ' o u e s t p o u r l a r e c h e r c he

N°03 vendredi 8 avril 2016 p.1 > Du côté des adhérents p.2 > Soutiens GNCR p.3 > Soutien et recommandation GNCR p.4 > Soutien ACID et AFCAE Actions / Promotion p.5 > Soutiens AFCAE Actions / Promotion et Jeune Public p.6 > Soutiens AFCAE Jeune Public et Infos distributeurs p.7 > Infos distributeurs

Directeur de publication : Yannick Reix, président de l'ACOR • rédaction : Catherine Bailhache et Morgan Pokée • contact@lacor.info • www.lacor.info Avec le soutien du CNC et des DRAC des régions Centre, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes, Bretagne, Haute-Normandie, Basse-Normandie

DU CÔTÉ DES ADHÉRENTS

Cinéma Jacques Tati (Saint-Nazaire)

Cinéma Café des images (Hérouville-Saint-Clair)

Cinéma les « Studio » (Tours)

Après la fermeture du Café Pouchkine il y a quasiment un an, le Café des images, à Hérouville, a repris la gestion du lieu, autour d’un projet cohérent avec le cinéma.

du 12 avril au 13 mai 2016

Festival Désir...désirs

« Nous avons refait les espaces du Café des images, dans l’esprit de donner une unité architecturale, grâce au concours de deux cabinets d’architectes de Caen et Nantes, explique Yannick Reix, directeur du lieu.

L’idée, c’est que les spectateurs entrent par le restaurant pour monter au cinéma et inverseCommuniqué du 15 mars 2016 ment mais qu’on retrouve la circulation qu’on avait perdue dans les projets de restaurant précédents. » La salle Tati va continuer son cinéma ! Convivialité et hospitalité Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui se « L’espace a été pensé comme une place sont mobilisés pour soutenir le cinéma Art et publique », résume Yannick Reix. Avec un grand essai à Saint-Nazaire. bar central, face à la ville et à la salle de restauration, mais aussi un « tiers lieu, plus cosy, pouvant servir pour des réunions, pour Une belle énergie qui a porté ses fruits et permis accueillir des performances ou même une un heureux dénouement pour la salle Jacques émission de radio ». [...] Tati, ses salariés et ses spectateurs. Ouest France - 08/03/16 Pendant la période de transition, entre la démolition de l’actuelle salle et l’inauguration du nouveau cinéma Art et essai de Saint-Nazaire, la salle Tati sera transférée à la Maison des Associations. Dans le courant de l’été 2016 des travaux seront engagés dans la salle René-Guy Cadou de l’Agora pour offrir au public nazairien et ce dès l’automne une vraie salle de cinéma. La programmation sera maintenue 6 jours par semaine dans une salle qui pourra accueillir un nombre équivalent de spectateurs (environ 150 fauteuils).

Plus d'infos ici

Horaires d'ouverture : du lundi au jeudi de 12h à 22h Ainsi, le cinéma conservera ses trois labels Art et le vendredi de 12h à 23h essai et la qualité du travail mené par l’équipe le samedi de 15h à 23h depuis des années se poursuivra dans un lieu le dimanche de 11h à 21h. dédié, en toute indépendance. Que de belles soirées en perspective !

Questionner les représentations du désir et questionner sur le genre, c'est aussi interroger d'autres formes d'expression artistique qui mettent en jeu le corps. Qu'en voilent ou dévoilent la littérature, la danse ou la musique ? Afin de décloisonner ces différents supports d'un art de l'érotisme, l'image de cinéma côtoie, durant les différentes éditions du festival, peinture, sculpture, chorégraphie, lecture, concert ou autres performances, autour d'une thématique annuelle : Danse, Dévoration, Indésirable, Destinerrance, Amour de soi, Amour d'enfance, Empreintes…

De nombreux événements de la programmation se prolongeront autour de repas thématiques.

15 avril à 19h30 > 48 Hour Film Project Finale de 48 HFP. Tours a accueilli pour la troisième fois le concours international de courts métrages : « 48 Hour Film Project » (réaliser un film en 48 heures chrono). Créativité, talent et passion sont les maîtres-mots de cette compétition internationale. Tous les films s o n t p r o j e t é s e t l e s « meilleurs » s o n t récompensés lors de la finale. Une soirée pleine de rebondissements, d'animations et d'échanges. Un rendez-vous à ne surtout pas manquer ! Plus d'infos ici


SOUTIENS GNCR MARIE ET LES NAUFRAGÉS de Sébastien Betbeder

France • 2016 • 1H44 • avec Pierre Rochefort, Vimala Pons, Eric Cantona, Damien Chapelle, André Wilms

UFO Distribution • 13 avril 2016

Edition d'un document d'accompagnement GNCR Site distributeur ici « Marie est dangereuse », a prévenu Antoine. Ce qui n’a pas empêché Siméon de tout lâcher, ou plus exactement pas grand-chose, pour la suivre en secret. Oscar, son co-locataire somnambule et musicien, et Antoine, le romancier en mal d’inspiration, lui ont vite emboîté le pas. Les voilà au bout de la Terre, c’est-à-dire sur une île. Il est possible que ces quatrelà soient liés par quelque chose qui les dépasse. Peut-être simplement le goût de l’aventure. Ou l’envie de mettre du romanesque dans leur vie…

Comment est né le projet de Marie et Les Naufragés ? J’ai commencé à y penser pendant la post-production de 2 automnes 3 hivers. Le déclencheur a été cette envie, un peu utopique, de construire un film dont les personnages feraient eux-mêmes avancer le récit. (…) Ce qui m’intéressait alors, c’était de voir comment ils allaient influencer l’intrigue, de les rendre responsables de la narration. J’ai écrit le scénario dans cette attitude de retrait un peu étrange, en me laissant porter par eux. Ce désir des personnages de vivre une histoire devient le sujet du film lui-même. D’un film à l’autre est resté le principe de « l’adresse caméra ». Dans les premières versions du scénario de Marie les naufragés, c’était classiquement une voix off. Mais au tournage, je me suis rendu compte que pour lancer chacun des destins individuels, il fallait que le personnage déroule un fragment de sa biographie face caméra. J’ai confiance en la capacité du spectateur à créer des images : en écoutant un personnage raconter des faits, des lieux, des scènes, il peut les imaginer et le récit devient plus dense par la parole que par la prise de vue. S’il s’agissait bien de faire une comédie, je tenais à ce qu’elle contienne des éléments de romanesque, ce dispositif y contribuait. (…) Par la puissance du récit, la vie de chaque personnage devient, en la racontant, du romanesque. [...] Marie et les naufragés est un film où les personnages font des choix de vie aventureux et ce pacte avec le spectateur était d’autant plus nécessaire. Dans le roman contemporain, particulièrement américain (je pense à des œuvres comme Price de Steve Tesich ou L’infinie Comédie de David Foster Wallace), on peut suivre ainsi le fil d’un récit et partir très vite dans des apartés, des arborescences parfois à mille lieues du récit principal. Je ne voulais pas qu’il y ait d’arrêt dans la narration, que l’on parte dans un flash-back conventionnel, je souhaitais que, sans rupture, le passé des personnages fasse progresser leur présent. Peut-être que, parfois, mieux vaut se débarrasser des choses primordiales de sa vie pour vivre l’instant [...] J’adore le mélange des genres, l’idée qu’un film n’a pas un seul registre. Je revendique l’idée que Marie et les naufragés est une comédie qui dérive un peu vers l’élégie. Les personnages d’Oscar et d’Antoine, chacun à sa façon, apportent le contrepoint d’humour capable de contrebalancer la mélancolie. J’ai, par exemple, une tendresse particulière pour les personnages lunaires, des grands naïfs, que l’on trouve aussi bien dans les films avec Pierre Richard que dans ceux de la comédie indépendante américaine. Ils ont inspiré le duo que composent Antoine et Oscar. Faire danser des gens sur de la musique triste, c’est le projet d’Oscar, mais c’est aussi celui du film.. […] Propos du réalisateur extraits du dossier de presse

LE FILS DE JOSEPH de Eugène Green

France • 2016 • 1H55 • avec Victor Ezenfis, Natacha Regnier, Fabrizio Rongione, Mathieu Amalric, Maria de Medeiros

Les Films du Losange • 20 avril 2016

Edition d'un document d'accompagnement GNCR Site distributeur ici Vincent, un adolescent, a été élevé avec amour par sa mère, Marie, mais elle a toujours refusé de lui révéler le nom de son père. Vincent découvre qu’il s’agit d’un éditeur parisien égoïste et cynique, Oscar Pormenor. Le jeune homme met au point un projet de vengeance, mais sa rencontre avec Joseph va changer sa vie

Eugène Green présente son dernier et remarquable film dans la section Forum, une révision de la Bible aux allures de comédie romantique avec la mise en scène hiératique qui lui est coutumière. Peu de réalisateurs seraient capables d’une telle prouesse. Un film qui aborde de manière très singulière la paternité, comporte une réinterprétation de plusieurs histoires bibliques (celle d’Abraham et du sacrifice de son fils ; celle de Jésus, Marie et Joseph), joue avec les éléments de la comédie romantique et même screwball, et, enfin, est marqué par le caractère peu naturel de ses personnages et situations. Eugène Green fait bel et bien partie de cette catégorie de cinéastes, puisque Le Fils de Joseph, son dernier film présenté dans la section Forum de la 66e Berlinale, est une œuvre inclassable qui englobe tous ces éléments. Il s’agit de l’histoire de Vincent (Victor Ezenfis), un adolescent de quinze ans qui ignore l’identité de son père. Vincent vit avec sa mère Marie (Natacha Régnier) en plein Paris, une ville dans laquelle une multitude de piétons marchent à n’en plus finir et se rentre dedans les uns les autres, concentrés qu’ils sont sur leurs smartphones. C’est devant une grande reproduction du Sacrifice d’Isaac du Caravage que Marie, mère célibataire, annonce à Vincent qu’il n’a pas de père. Dans cette ville existe également une curieuse société d’édition. Vincent s’y rend après avoir trouvé une lettre écrite par sa mère destinée à un certain Oscar Pormenor (Mathieu Amalric). Son père, froid et odieux, est le grand gourou de ce petit monde de l’édition où le jeune homme va faire la connaissance de Violette (Maria de Medeiros), une critique haute en couleur, et de Joseph (Fabrizio Rongione), le frère de son père, qui va bouleverser sa vie de manière inattendue.[...] Green maîtrise cet humour irrévérencieux, intellectualisé et absurde, bourré d’allégories et de significations, comme s’il marchait dans les traces récentes d’un autre auteur français très philosophe, Bruno Dumont, pour un résultat aussi remarquable qu’unique.[...] David Gonzalez • Cineuropa.org ici


COURT (EN INSTANCE) de Chaitanya Tamhane

Inde • 2014 • 2H00 • avec Vira Sathidar, Vivek Gomber, Geetanjali Kulkarni, Pradeep Joshi...

Survivance Films • 11 mai 2016

Edition d'un document d'accompagnement GNCR Le corps d’un ouvrier du traitement des eaux de la ville est retrouvé dans une bouche d’égout à Bombay. Narayan Kamble, chanteur folk et contestataire, est alors arrêté en plein concert, accusé d'avoir incité l’homme au suicide par l’une de ses chansons politiques et incendiaires. Un procès se met en place et s'enlise, de plus en plus labyrinthique et absurde. La cour de justice devient la caisse de résonance des tiraillements et des archaïsmes de l'Inde contemporaine.

(…) Premier long métrage du jeune scénariste et cinéaste Chaitanya Tamhane, Court : un procès indien a remporté de nombreux prix aux festivals de Mumbai et de Venise. Dès la première séquence, le réalisateur installe le ton du film. Sobre, la mise en scène est caractérisée par la fixité des plans. Aucun mouvement de caméra, ce seront plutôt les personnages et les figurants qui créeront le rythme et pénétreront le champ, s’imposant dans le cadrage. Le cinéaste donne à cette fiction un aspect documentaire sans pourtant en calquer l’esthétique. Court… plonge le spectateur au coeur de la vie de Mumbai, l’imprègne de ses sonorités, de ses lumières et de ses couleurs. C’est dans une ville modernisée, parfois jet set et riche, que la caméra suit les personnages, explorant au passage sa banlieue urbanisée. Jamais elle ne s’aventure vers les bidonvilles dont elle se contente de suggérer la présence. (...) Bien que l’accusé soit le moteur du film, le récit s’élabore en suivant les trois représentants de la justice qui gravitent autour du vieil homme. Par des allers-retours entre les divers personnages, Court… dresse un portrait complexe et nuancé, paradoxal même, de l’Inde contemporaine. Le tribunal est alors le lieu où se dessinent trois visions de la Loi et de la Justice : un jeune avocat prônant modernité et remise en question des traditions désuètes, une procureure raciste et blasée qui, malgré sa fonction, respecte son rôle d’épouse et de mère au foyer, et un juge qui préfère la numérologie à la science. Si le film présente une multiplicité d’idéologies, Tamhane laisse au spectateur le soin de fonder son opinion à partir du récit et des personnages, en évitant une surdramatisation de la mise en scène. (…) Ainsi, le cinéaste prend position vis-à-vis d’un milieu biaisé et corrompu en observant une certaine objectivité esthétique du regard. Il souligne les lacunes d’un système judiciaire gangréné aux tares nombreuses : instances inadéquates, règles obsolètes, abus de pouvoir des forces de l’ordre, fabrication de preuve, laxisme des intervenants, etc. [...] Court… est de ces films par lesquels il faut se laisser imprégner peu à peu, afin d’être bercé par les subtilités d’un humour cynique et de pleinement en apprécier l’amertume. Le film accorde au réalisme brut le soin de marquer la mémoire, car l’absurdité humaine, dans sa grande simplicité, peut laisser une empreinte plus troublante que le plus puissant des coups d’éclat. Catherine Lemieux Lefebvre • Revue Ciné-Bulles • www.erudit.org ici

RECOMMANDATION GNCR LA SOCIOLOGUE ET L'OURSON

d'Étienne Chaillou et Mathias Théry France • 1H18

Docks 66 • 6 avril 2016 Etats généraux du film documentaire - Lussas 2015 | Festival des Etoiles de la SCAM 2015: | Festival International du Film d'Amiens 2015 | Festival CorsicaDoc 2015

Site distributeur ici | site du film ici De septembre 2012 à mai 2013, la France s'enflamme sur le projet de loi du Mariage pour tous. Pendant ces neuf mois de gestation législative, Ia sociologue Irène Théry raconte à son fils les enjeux du débat. De ces récits nait un cinéma d’ours en peluches, de jouets, de bouts de cartons. Portrait intime et feuilleton national, ce film nous fait redécouvrir ce que nous pensions tous connaître : la famille.

[…] Concluons avec la clôture du festival, l’ultime plein air que fut La Sociologue et l’Ourson d’Étienne Chaillou et Mathias Théry. Ce dernier est le fils d’Irène Théry, qui sabra de son discours acéré plus d’un détracteur du « Mariage pour tous » lors de la foire d’empoigne qui, trop de mois durant, obstrua la rue et les médias à grands coups d’anathèmes de cureton. La sociologue du titre, c’est elle. Le film commence avec les premières réunions à l’Elysée et s’achève une fois la loi enfin passée, parcourant entre-temps l’ensemble des séances de boxe discursive. Le but est moins d’affiner un argumentaire et d’inspecter les ramifications d’une pensée (…) que d’observer le battage médiatique et l’arène des positions critiques. C’est ce qu’avait fait Pierre Carles avec Bourdieu dans La sociologie est un sport de combat : moins s’intéresser à la fabrique intellectuelle qu’à ses résonances sociales et à son incrustation dans la circulation médiatique des discours. Les réflexions de Bourdieu s’y trouvait certes réduites à un vade-mecum, l’intérêt du film étant ailleurs. De même pour La Sociologue et l’Ourson : les idées importent moins que leur dramatisation conflictuelle. [...] Mais le film est plus que cela, pour être constitué de deux faces s’alternant avec un rythme captivant. La première est faite de longs plans séquences, certains virtuoses (celui, génial, qui accompagne Irène Théry lors de sa première réunion avec Hollande, depuis l’entrée du palais présidentiel jusqu’au moment où l’huissier invite fermement les cinéastes à sortir), d’autres délicieux dans leurs moqueries (les plans sur la Manif pour tous, montrant une Frigide Barjot s’époumoner pour sortir d’anthologiques âneries). La seconde repose sur les enregistrements des conversations téléphoniques entre la mère et le fils, entretiens en formes de leçon de sociologie pour le commun. Ils s’accompagnent d’un spectacle de marionnettes, souvent des peluches animées, toutes trognonnes, et qui relayent la simplicité du propos par la légèreté des mises en scène l’illustrant (ainsi d’un bref cours sur les évolutions des rapports conjugaux, reproduisant avec des petits oursons la famille victorienne puis la libéralisation des mœurs post-68). Dispositif dont le but n’est sûrement pas un gain d’intelligibilité, plutôt un renouvellement du genre satirique.[ …] La Sociologue et l’Ourson demeure un bel exemple de cet infléchissement du cinéma de combat qui semble de plus en plus enclin à faire passer la lutte dans le rire, ou le rire dans la lutte, aux antipodes de la pesanteur affligée des anciennes formes militantes. […] Gabriel Bortzmeyer • Débordements ici

PROCHAINS SOUTIENS GNCR CE QU'IL RESTE DE LA FOLIE de Joris Lachaise (ED Distribution • 22 juin 2016) HOMO SAPIENS de Nikolaus Geyrhalter (ASC Distribution • octobre 2016)


SOUTIEN ACID BELLA E PERDUTA de Pietro Marcello

Italie • 2015 • 1H26 • avec Sergio Vitolo, Gesuino Pittalis, Tommaso Cestrone, Elio Germano

Shellac • 8 juin 2016 (date provisoire) Locarno 2015 : Prix du jury des jeunes | la Roche-sur-Yon 2015 : Grand Prix Jury International

Plus d'infos sur le site de l'ACID ici | Site distributeur ici Un palais abandonné dans la région de Naples, en proie aux pillages et réduit à l’état de décharge par la camorra : un simple berger, Tommaso, veille dessus jusqu’au jour de sa mort. Polichinelle émerge alors des profondeurs du Vésuve pour accomplir sa dernière volonté : prendre soin d’un jeune buffle. L’animal et Polichinelle voyagent ensemble vers le Nord, à travers les paysages sauvages et sublimes de l’Italie. Entre mythe et réalité, une fable sur l'Italie contemporaine, bella e perduta…

[…] l’objet le plus envoûtant croisé à ce stade parmi les prétendants au léopard d’or, qui sera remis samedi : Bella e Perduta du documentariste italien Pietro Marcello (révélé en 2010 avec la sortie en France de la Bocca del Lupo). Un film éclos du deuil d’un autre projet, emporté en même temps que son protagoniste, Tommaso Cestrone, agriculteur devenu malgré les sommations de la Camorra l’ange gardien et bénévole du palais de Carditello, une ruine sublime de la région napolitaine, en proie aux déprédations et à une infestation par les ordures. Initiée sous les auspices étranges d’une communauté d’individus masqués et rendus à un idiome de grognements animaux, cette chronique d’un dévouement à la splendeur enfuie d’une terre s’amende, après la mort (réelle) de Tommaso dans des circonstances mystérieuses, et adopte alors la forme de l’odyssée d’un bufflon que le défunt avait recueilli, bête douée de paroles baignées de mélancolie, et de son compagnon à forme humaine, une figure de Polichinelle qui entend enrayer la fatalité de l’abattoir. Incandescent de beauté solennelle comme irradiée par le soleil du sud de l’Italie, le film serpente telle une coulée d’images somptueuses, qui sont autant de sédiments de matières élémentaires agrégés par un courant pasolinien entre les rives du réel abîmé et du mythe, de la vie et la mort, de l’allégorie très politique des destinées migratoires et l’extension poétique de la communauté du sensible à tout ce en quoi palpite quelque vie. […] Julien Gester • Libération ici Avec son troisième long métrage, Pietro Marcello nous offre une délicate fable contemporaine où le "cinéma poétique" rencontre le cinéma politique. Les six mille mains réunies dans le petit palais Fevi pour la projection de Bella e perduta, le seul film italien en compétition au 68ème Festival de Locarno, ont applaudi à tout rompre ce candidat au Léopard, pour les émotions qu'une poésie sur grand écran peut offrir. Avec ce troisième long-métrage après La bocca del lupo et Il silenzio di Pelesjan, Pietro Marcello nous offre une fable contemporaine délicate, où le cinéma poétique pasolinien rencontre superbement la force de dénonciation du cinéma politique. […] Giovanni Melogli • Cineuropa ici

SOUTIENS AFCAE ACTIONS PROMOTION RED AMNESIA de Wang Xiaoshuai

Chine • 2014 • 1H45 • avec Lu Zhong, Shi Liu, Feng Yuanzheng,Qin Hao,

Les Acacias • 4 mai 2016

Edition d'un document d'accompagnement AFCAE Site du distributeur ici Deng, retraitée têtue, semble compenser le vide laissé par la mort de son mari par une activité de chaque instant, dévouée à organiser la vie de ses enfants et petits enfants. Sa vie est bouleversée le jour où elle commence à recevoir de mystérieux appels anonymes et à être suivie lors de ses sorties quotidiennes...

Génèse Depuis le décès de mon père, ma mère, âgée de 70 ans et qui vit seule, a continué à s’occuper de ses enfants et petits-enfants. La notion de repos lui est inconnue. Son quotidien me fait réfléchir au mode de vie des Chinois. La onscience de soi est un concept dont la génération de ma mère est totalement dépourvue. Les personnes de cette tranche d’âge ignorent leur individualité et n’ont pas conscience qu’elles pourraient vivre différemment. A partir de là, j’ai d’abord eu l’idée de faire un film sur une femme hyperactive. J’ai constaté que c’était un phénomène très répandu en Chine. J’ai donc commencé à en explorer les causes. Les personnes aujourd’hui âgées de 70 ans ont vécu la proclamation en 1949 de la République Populaire et ont vu la Chine basculer dans le communisme. Leur éducation s’est faite au travers des différents mouvements politiques qui ont marqué notre pays et elles ont été marquées par tout cela. Elles ont subi un véritable lavage de cerveau : elles sont devenues insensibles et perçoivent parfois leur existence comme vide. Red Amnesia témoigne de l’univers de ces personnes à travers le portrait et le destin de cette vieille dame, Deng. Un thriller ou un film de fantômes ? En fait, je n’avais pas l’intention de tourner un thriller ou un film d’horreur, mais de créer une atmosphère de tension dans une situation calme en surface. Dans ce film, le fantôme n’a pas la même signification que dans les films d’horreur. Il s’agit en réalité du démon au coeur de l’être, du fardeau, de la peur qui vous suit en tout lieu et à tout moment. J’ai humanisé les fantômes dans le film. [...] L’amnésie collective Les générations précédentes ont subi un lavage de cerveau et ont perdu leur conscience de soi. Mais notre génération pourrait bien être dans la même situation. Red Amnesia porte un regard sur la génération actuelle, une génération qui oublie les souffrances vécues par la génération précédente. D’une certaine manière, nous sommes tous amnésiques… Voilà, c’est donc un film sur la conscience collective. Propos du réalisateur extraits du dossier de presse


DALTON TRUMBO de Jay Roach

États-Unis • 2015 • 2H04 • avec Bryan Cranston, Helen Mirren, Elle Fanning

UGC Distribution • 27 avril 2016

Edition d'un document AFCAE | Site distributeur ici Hollywood, la Guerre froide bat son plein. Alors qu’il est au sommet de son art, le scénariste Dalton Trumbo est accusé d’être communiste. Avec d’autres artistes, il devient très vite infréquentable, puis est emprisonné et placé sur la “liste noire” d’Hollywood : il lui est désormais impossible de travailler. Grâce à son talent et au soutien inconditionnel de sa famille, Il va contourner cette interdiction. En menant dans l’ombre un long combat vers sa réhabilitation, il forgera sa légende.

En adaptant la vie du scénariste Dalton Trumbo accusé de communisme au temps du maccarthysme, Jay Roach rend hommage au courage et aux combats d'un homme libre. Et signe un biopic élégant et ultra contemporain. Dalton Trumbo écrivait tout le temps, comme un forcené. Dans son salon, dans son lit, et même, paraît-il, dans sa baignoire. Assis dans l'eau, devant une machine à écrire en équilibre précaire sur une planche, un fatras de papiers et de cendriers pleins tout autour de lui, Bryan Cranston (le Walt de la série Breaking Bad) tient le rôle de sa vie. Cette image pittoresque, presque cocasse, qui évoque à la fois le dénuement, la fantaisie et l'opiniâtreté, pourrait bien lui rapporter un Oscar. C'est, jusqu'à présent, la performance d'acteur la plus marquante de ce festival de Toronto. Subtil et ironique jusqu'au bout de la moustache, il « est » le scénariste Dalton Trumbo, victime emblématique du maccarthysme. Entre chronique des années noires de la chasse aux sorcières et hommage vibrant au courage d'un homme (presque) seul, Trumbo reprend pas à pas les étapes d'un calvaire qui dura de la fin des années quarante au début des sixties. Reconnu « coupable » d'appartenir au parti communiste américain, l'auteur de Johnny got his gun écopa de onze mois de prison, et, inscrit sur la liste noire des « traîtres » de Hollywood, perdit le droit d'exercer son métier. Il dut travailler dans l'ombre, utilisant prête-noms et pseudonymes (...). Ironie suprême, la profession lui décerna deux Oscars sans le savoir (pour les scénarios de Vacances romaines et Les Clameurs se sont tues) pendant cette décennie de clandestinité. Adapter au cinéma cette vie singulière, jalonnée de combats et de trahisons, était pourtant un cadeau que l'on n'aurait, a priori, pas offert à Jay Roach, le réalisateur d'Austin Powers, Mon Beau-père, mes parents et moi, ou encore le remake américain d'Un Dîner de cons. On aurait eu tort. (…) Le cinéaste traite son sujet grave avec la fluidité d'une mise en scène de comédie, basée sur le rythme, l'élégance et l'éclat des dialogues : une vivacité presque contemporaine, qui fait revivre les figures de l'époque (John Wayne, par exemple, en gros ballot conservateur) sans les engoncer dans la solennité d'une reconstitution académique. [...] Le film doit beaucoup à son scénariste, John McNamara, et à Dalton Trumbo lui-même. […] Et Jay Roach de rappeler qu'en ces temps où le terrorisme a remplacé le spectre de la guerre froide, « la peur est toujours un puissant outil de propagande et de pouvoir, et les droits des citoyens toujours aussi fragiles. L'histoire de Dalton Trumbo n'est pas seulement un écho du passé. C'est aussi un avertissement. » Cécile Mury • Télérama ici

SOUTIENS AFCAE JEUNE PUBLIC MIMI & LISA de Katarina Kerekesova

programme de 6 courts métrages • Slovaquie • 2016 • 45' • à partir de 5 ans | Cinéma Public Films • 6 avril 2015

Document pédagogique et document atelier édités par le distributeur | Site du distributeur ici Les premières images de Mimi & Lisa sont empruntes de morosité. L’environnement – de l’immeuble à sa cour intérieure – cloisonne les héroïnes dans un espace impersonnel. Pour s’en échapper, il faut aller chercher la vie derrière les portes et profiter de l’imagination débordante des enfants. Car c’est bien grâce à eux que béton, escaliers et paliers deviennent terre, collines et forêts. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, la cécité de Mimi ne fait pas d’elle une super-héroïne ; c’est même plutôt l’extravagante Lisa qui entraîne son amie vers des situations extraordinaires. Mais face aux dangers qu’elles inventent, les deux doivent agir de concert, chacune profitant des forces de l’autre. C’est cette finesse d’écriture qui nous a convaincus de distribuer la série Mimi & Lisa. Ce programme ne se contente pas de sensibiliser aux handicaps, il montre aussi à quel point nous nous complétons tous. La tolérance n’est qu’une étape, la fraternité une finalité. (Dossier de presse)

N’AIE PAS PEUR DU NOIR (2011 • 7 .18') Mimi a construit un superbe château de cubes dans sa chambre. En découvrant sa création, Lisa l’entraîne à l’intérieur. Mais les lieux sont hantés par la poupée de Lisa, un malicieux fou du roi.

ADIEU GRISAILLE ! (2013 • 7.17') Aspirée dans un monde coloré, la gardienne de l’immeuble se retrouve piégée par le gris qu’elle aime tant. Mimi et Lisa partent la sauver en lui montrant la beauté des autres couleurs.

LE JEU DE CARTES (2012 • 7.48') Alors qu’elles jouent aux cartes en cherchant des paires d’animaux, Mimi et Lisa sont interrompues par deux voisines couturières. Il n’en fallait pas plus pour qu’elles se retrouvent dans un monde de tissus dans lequel tous les animaux sont en double, à l’exception d’un crocodile esseulé.

OÙ EST PASSÉE L’OMBRE ? (2012 • 7.36') Mimi et Lisa ont besoin de l’ombre d’un arbre pour jouer tranquillement dans la cour de l’immeuble. En cherchant des graines sur le balcon d’un voisin, elles tombent dans un pot de fleurs et atterrissent au sein d’une jungle sauvage.

MONSIEUR VITAMINE (2012 • 7.59') Une artiste lyrique vient de perdre sa voix à cause d’un virus amoureux de rock and roll. Avec l’aide de Monsieur Vitamine, Mimi et Lisa partent déloger le microbe qui tambourine dans la gorge de la chanteuse.

LE POISSON INVISIBLE (2013 • 7.24') Dans un grand aquarium, un poisson magique doit se rendre invisible pour échapper aux moqueries des autres espèces aquatiques. Mimi et Lisa décident de le retrouver pour l’aider à assumer sa différence.


LA CHOUETTE, ENTRE VEILLE ET SOMMEIL programme de 5 courts métrages France • 40'• à partir de 3 ans.

Cinéma Public films • 19 octobre 2016

Document d'accompagnement AFCAE Ma P'tite Cinémathèque Par une soirée de pleine lune, la Chouette du cinéma se pose sur sa branche et salue les enfants. Elle se présente comme une voyageuse qui récolte, en écoutant le soir aux fenêtres des maisons, les histoires que les parents racontent à leurs enfants. Elle vient ici les présenter sous la forme de « courts métrages », ces petits films qui permettent de vivre plein d’aventures en une seule séance de cinéma.

COMPTE LES MOUTONS de Frits Standaert D'après le livre de Mireille d'Allancé (Editions École Des Loisirs) Un petit garçon n'arrive pas à s'endormir. Il appelle son père qui est en train de lire son journal en bas, dans le salon. Le père, pour se débarrasser du problème, conseille à son rejeton de compter les moutons. L'enfant s'exécute mais se retrouve avec une bonne dizaine de moutons autour du lit…

UNE AUTRE PAIRE DE MANCHES de Samuel Guénolé Arthur est contraint de s'habiller le matin pour aller à l'école. Et vite ! Chaque étape est une épreuve de plus à laquelle il tente d'échapper pour des préoccupations plus amusantes. Et son imagination est sans limite !

LA MOUFLE de Clémentine Robach Il neige. Lily et son grand-père préparent un petit nichoir pour les oiseaux pour les aider à passer l'hiver. « Mais où se protègeront les autres animaux du jardin ? » se demande la petite fille. Elle dépose alors une moufle au pied de l'arbre où est fixé l'abri aux oiseaux.

LA SOUPE AU CAILLOU de Clémentine Robach Il est vingt heures, tout le village écoute d'une oreille attentive – et le ventre un peu vide – la recette du jour à la télévision : celle de la soupe au caillou, lorsque un orage provoque une coupure de courant générale...

LA GALETTE COURT TOUJOURS de Pascale Hecquet Un petit lapin reçoit de sa maman une galette fort appétissante… Mais devant les yeux gourmands du lapin et de ses amis, la galette s'échappe et s'enfuit dans la forêt. La galette se montrera-t-elle plus rusée que le renard qui rôde dans la forêt ?

PROCHAIN SOUTIEN AFCAE ACTIONS PROMOTION TOUT DE SUITE MAINTENANT de Pascal Bonitzer (Ad Vitam • 22 juin 2016) ••••••••••

PROCHAINS SOUTIENS AFCAE JEUNE PUBLIC FIEVEL ET LE NOUVEAU MONDE de Don Bluth (Splendor Films • 25 mai 2016) LES OISEAUX DE PASSAGE de Olivier Ringer (Chapeau Melon • 9 novembre 2016)

INFOS DISTRIBUTEURS 10949 FEMMES de Nassima Guessoum

documentaire • France • 2015 • 1H15 | les Films des deux rives • 27 avril 2016 Journées cinématographiques d'Alger 2014 : Grand prix du meilleur documentaire | Festicab, Burundi mai 2015 : Prix du meilleur documentaire | Bagdad international film festival 2015 : Prix du Jury Arab women filmmaker | Concours Premier Doc 2015 au Mans : Prix du Jury

Plus d'infos sur le film ici La réalisatrice est en tournée dans toute la France pendant les mois de mars, avril et mai. Si vous souhaitez l'inviter en mai dans votre salle, il est encore temps ! Contact : Pauline RICHARD : 07 83 94 77 77 | filmsdesdeuxrives@yahoo.fr A Alger, Nassima Hablal, héroïne oubliée de la Révolution algérienne, me raconte son histoire de femme dans la guerre, sa lutte pour une Algérie indépendante. Charmante, ironique et enjouée, elle me fait connaître ses amies d'antan Baya, infirmière dans les maquis et Nelly, assistante sociale dans les bidonvilles de la capitale. A travers ses récits je reconstitue un héritage incomplet. En interrogeant l’Algérie du passé, je comprends l’Algérie du présent, restaurant une partie de mon identité. Ce film donne à voir cette transmission de la première à la troisième génération, mais il va au delà. Chaque année, je rends visite à Nassima : un lien se tisse, une relation d’affection s’installe, permettant une rare intimité.

[…] Les ruines de l’histoire résonnaient aussi dans ce documentaire porté par une femme remarquable, Nassima Hablal. Filmée au plus prè s de son corps vieillissant, de son visage de femme qui aime se farder, toujours, Nassima échappe à toute récupération politique. Non pas film de l’histoire algérienne, mais film d’une singularité implacable, irréductible à tout discours qui, avec une mélancolie prégnante, nous saisit par l’obscur dé sir qui a travaillé cette femme sa vie durant. (…) S’inscrivant dans une filiation évidente, la cinéaste Nassima Guessoum la filme telle une femme qui pourrait être sa grand-mère tout en étant son amie. De ce quotidien partagé, la cinéaste a compris combien l’histoire est avant tout une affaire d’incarnation et de dé voilement, dans un pas à pas subtil où nous sommes amenés à réaliser, au sens cinématographique, toute la dimension fictionnelle de cette femme. […] Nadia Meflah


MOBILE ETOILE de Raphaël Nadjari

France / Canada • 2015 • 1H58 • avec Géraldine Pailhas, Luc Picard, Felicia Shulman, Éléonore Lagacé...

27 avril 2016 • Zootrope

Plus d'infos sur le film ici Hannah, chanteuse de musique classique, passionnée et obstinée, dirige une chorale à Montréal avec son mari Daniel, pianiste. Ils vivent de concerts de création de musiques françaises sacrées, véritables trésors du patrimoine, composées pour les synagogues de France fin XIXe - début XXe. Mais depuis quelques temps, ils peinent à maintenir leur groupe vocal à flot. Et alors qu’ils recrutent Abigail, une jeune fille fragile et surdouée qui leur redonne de l’espoir, l’ancien professeur d’Hannah, Samuel, débarque à Montréal avec une ancienne partition perdue...

(…) Ce beau morceau de cinéma rigoureux, piquant et brut, en dit long sur le rapport à la tradition. Un bijou qui va certainement trouver son public tant il est original et beau. […] Avec des mélodies composées par Jérôme Lemônier, la voix plus la présence de la grande voix québécoise Natalie Choquette et des textes (re)travaillés par Emmanuel Moses, Mobile étoile commence comme un documentaire assez austère pour grandir petite à petit autour du personnage magnifique de Hannah. Nadjari pose la question grave de la tradition et de son poids, avec intimité, sécularisme et originalité. Il offre à Géraldine Pailhas son plus beau rôle et à son public un terreau de réflexion à la fois sur la musique, sur le sacré et le rôle du cinéma. Un très beau film, qui se travaille et se mérite comme un savoir ancien bien gardé. Yaël • toutelaculture.com ici

Carlotta propose des compléments de programmes Devant la demande grandissante du public et des exploitant, Carlotta films anime vos projections avec ses compléments de programmes. Témoignages, analyse, portraits et entretiens avec des réalisateurs, à diffuser en introduction ou en prolongement d'une séance. Des contenus mis gracieusement à disposition des salles en DCP pour aller plus et loin et accompagner les spectateurs dans la découverte des films du catalogue de Carlotta.

Pour avoir plus d'informations sur le contenu de ces programmes, cliquez ici Contact : Inès Delvaux : 06 03 11 49 26 | ines@carlottafilms.com ou Nora Wyvekens : 01 42 24 14 04 | nora@carlottafilms.com

Films de Carlotta bénéficiant d'un complément de programme : L’Assassin de Elio Petri, 1961

Le Narcisse noir de Powell & Pressburger, 1947

Les Aventures du Prince Ahmed de Lotte Reiniger, 1923

Panic sur Florida Beach de Joe Dante, 1993

Le Baiser de la femme araignée de Hector Babenco, 1985

La Pendaison de Nagisa Oshima, 1968

La Cérémonie de Nagisa Oshima, 1971

Le Petit Fugitif de Morris Engel & Ruth Orkin, 1953

Les Chaussons rouges de Powell & Pressburger, 1948

Le Petit Garçon de Nagisa Oshima, 1969

Colonel Blimp de Powell & Pressburger, 1943

Portrait d’une enfant déchue de Jerry Schatzberg, 1970

Contes cruels de la jeunesse de Nagisa Oshima, 1960

Rue Cases-Nègres de Euzhan Palçy, 1983

Le Cousin Jules de Dominique Benicheti, 1973

Sa Majesté des mouches de Peter Brook, 1963

Le Désert rouge de Michelangelo Antonioni, 1964

Salò ou les 120 journées de Sodome de Pier Paolo Pasolini, 1975

L’Eden et après de Alain Robbe-Grillet, 1970

Le Secret derrière la porte de Fritz Lang, 1948

L’Evangile selon Saint Matthieu de Pier Paolo Pasolini, 1964

Sidewalk Stories de Charles Lane, 1989

Glissements progressifs du plaisir de Alain Robbe-Grillet, 1998

Sympathy for the devil (One plus one) de Jean-Luc Godard, 1968

Harakiri de Masaki Kobayashi, 1962

Trans-Europ-Express de Alain Robbe-Grillet, 1966

L’Homme qui ment de Alain Robbe-Grillet, 1968

Voyage à Tokyo de Yasujiro Ozu, 1953

Lettre d’une inconnue de Max Ophuls, 1948

We can’t go home again de Nicholas Ray, 1973

Macbeth de Orson Welles, 1948

Y’aura t’il de la neige à Noël ? de Sandrine Veysset, 1996

Médée de Pier Paolo Pasolini, 1969


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.