2016 | N°09

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L'ACOR est une association inter-régionale implantée dans six régions de l'Ouest de la France – Bretagne, Centre, Haute-Normandie et Basse-Normandie, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Elle regroupe des structures tournées vers la défense de l'art et essai et de la recherche dans le cinéma.

C O M M U N I Q U É A s s o c i a t i o n d e s c i n é m a s d e l ' o u e s t p o u r l a r e c h e r c he

N°09 Vendredi 28 octobre 2016 p.1 > Du côté de l'ACOR et de ses adhérents p.2 > Soutiens GNCR p.3 > Recommandations GNCR p.4 > Soutiens AFCAE Actions-promotion p.5 > Soutien AFCAE Actions-promotion / Soutiens AFCAE jeune public p.6 > Soutiens partenariat AFCAE Patrimoine-répertoire p.7 > Info distributeur, Fête du court métrage

Directeur de publication : Yannick Reix, président de l'ACOR • rédaction : Catherine Bailhache et Soizig Le Dévéhat • contact@lacor.info • www.lacor.info Avec le soutien du CNC et des DRAC des régions Centre-Val-de-Loire, Pays-de-la-Loire, Nouvelle Aquitaine (Poitou-Charentes), Bretagne, Normandie

DU CÔTÉ DE L'ACOR VENDREDI 27 JANVIER 2017 > JOURNÉE ACOR dans le cadre du festival PREMIERS PLANS organisée en collaboration avec Atmosphères production VENDREDI 27 JANVIER • MATIN (400 Coups • Angers • séance publique) Projection en avant-première de N'IMPORTE QUI documentaire de François Bégaudeau 2016 • 1H54 • produit et distribué par Atmosphères production • Sortie nationale : 1er trimestre 2017

François Bégaudeau et son équipe de tournage ont sillonné la Mayenne à la rencontre de divers interlocuteurs avec une question : « ÊTES-VOUS BIEN REPRÉSENTÉS ? » N'importe qui, le film qui en découle, produit par Atmosphères production dans le cadre d'une résidence en Mayenne, constitue le point d’orgue d’un cycle de projections et de débats organisés d’octobre 2015 à avril 2016 à Mayenne sur le thème de DEMOCRATIE ET CINEMA. François Bégaudeau a également participé, au sein du collectif nantais Othon, à la réalisation de deux autres longs métrages documentaires sur le thème de la démocratie : Jeunes, militants et sarkozystes (2008) et On est en démocratie (2010). Plus d'information ▸ www.lacor.info/film/nimporte_qui

VENDREDI 27 JANVIER • APRÈS-MIDI (Centre de Congrès • Angers • entrée libre • Durée : 2H00) Echange autour du thème DÉMOCRATIE ET CINÉMA en présence de François Bégaudeau, accompagné d’autres intervenants. Rappel ! JEUDI 26 JANVIER 2017 (matin) > Réunion de l'ACOR (réservée aux adhérents)

DU CÔTÉ DES ADHÉRENTS Quai des images à Loudéac > le Mois du film documentaire 2016 (programme complet ici)

• Lundi 31 octobre à 20h30 FUOCOAMMARE, PAR-DELA LAMPEDUSA de Gianfranco Rosi (Italie/France • 2016 • 1h48) > En présence de membres de l’Association S.O.S MEDITERRANEE

• Jeudi 17 novembre à 20h30

LA MECANIQUE DES FLUX de Nathalie Loubeyre (France • 2016 • 1h23) > En présence de la réalisatrice

• Lundi 21 novembre à 14h30 QUAND J’AVAIS 6 ANS, J’AI TUÉ UN DRAGON de Bruno Romy (France • 2016 • 1h19) > En présence du réalisateur

• Mercredi 23 novembre à 14h30

LA LEUCÉMIE DE MIKA de Bruno Romy (France • 2014 • 23') > Atelier / séance jeune Public, en partenariat avec l’Uffej Bretagne autour du court métrage Après la diffusion du film, les animatrices de l’Uffej Bretagne proposent la création, en groupe, d’un minidocumentaire sur un souvenir (du groupe, d’un participant, inventé) en utilisant les mécanismes identifiés dans le film de Bruno Romy.

• Mercredi 23 novembre à 20H30 QU’EST-CE QU’ON ATTEND ? de Marie Monique ROBIN (France • 2016 • 1h59) > En présence des membres de la Biocoop LA CALLUNE de Loudéac

• Mardi 29 novembre 2016

3 RENCONTRES AVEC FRANÇOIS BÉGAUDEAU organisées en partenariat avec la Médiathèque de Loudéac, Le lycée Saint Joseph et l’ACOR • 14h00 à 17h00 au Lycée St Joseph > Rencontre avec des lycéens dans le cadre des ateliers audiovisuels, projection et échanges avec F. Bégaudeau. • 18H30 à 20h00 à la médiathèque > Rencontre avec l’écrivain • 20h30 > Rencontre avec le cinéaste autour de son film N’IMPORTE QUI au Quai des images


SOUTIENS GNCR TIKKOUN de Avishai Sivan

Israël • 2015 • 2H00 • N&B • avec Aharon Traitel, Khalifa Natour

ED Distribution • 7 décembre 2016 Festival du Film de Locarno 2015 : Prix Spécial du Jury, Mention Spéciale pour la Direction de la Photographie, Prix Don Quichotte | Festival du Film de Jérusalem 2015 : Prix du Meilleur Long Métrage israélien, Prix du Meilleur Scénario, Prix de la Meilleure Direction de la Photographie, Prix du Meilleur Acteur

Edition d'un document GNCR | site distributeur ici Haïm-Aaron vit à Jérusalem où il effectue de brillantes études dans une yeshiva ultra orthodoxe. Ses aptitudes et sa dévotion font l’envie de tous. Un soir, alors qu’il s’impose un jeûne drastique, Haïm-Aaron s’effondre et perd connaissance. Après 40 minutes de soins infructueux, les médecins le déclarent mort. Mais son père se lance dans un massage cardiaque acharné, et, contre toute attente, le ramène à la vie. Après l’accident, malgré ses efforts, Haïm-Aaron ne parvient plus à s’intéresser à ses études. Il se sent dépassé par un soudain éveil charnel de son corps et soupçonne Dieu de le tester. Il se demande s’il doit s’écarter du droit chemin et trouver une nouvelle voie pour raviver sa foi. Son père remarque ce changement de comportement et tente de le pardonner. La peur d’avoir été à l’encontre de la volonté de Dieu en ressuscitant son fils le tourmente violemment.

«Tikkun», un film israélien stupéfiant, favori dans la course au Léopard d’or (…) La compétition locarnaise 2015 n’en finit décidément plus de surprendre. (...), voici un film qui a tout d’un Léopard d’or en puissance. Il s’agit de Tikkun de l’Israélien Avishai Sivan. Une œuvre d’une rigueur stupéfiante, centrée autour d’un croyant ultraorthodoxe s’imposant le jeûne mais qui va être victime d’un malaise. Son père tente alors l’impossible pour le réanimer, et y parvient après plus de quarante minutes d’attente. Mais en le faisant revenir à la vie, il est tourmenté à l’idée d’avoir peut-être contrarié Dieu. Filmés dans un noir et blanc à couper le souffle, des plans tirés au cordeau décrivent cet univers autarcique dominé par la foi et la croyance. Une mise en scène ascétique, mais nullement desséchée, fait corps avec un récit aux lignes épurées, et cela sans que jamais l’ennui ne nous gagne. Il y a dans Tikkun une forme de grâce hypnotique fascinante d’un bout à l’autre. […] Un film qu’on retrouvera à tous les coups au palmarès. [...] Pascal Gavillet • http://www.tdg.ch ici

[...] On n'est pas très loin de l'univers du Vagabond (2010), le premier film d'Avishai Sivan, qui présente Tikkun comme le second volet d'une future trilogie sur la foi déstabilisée. Même s'il s'attend à créer la controverse en Israël (...) ce jeune cinéaste né en 1977 assure n'avoir aucune intention polémique, politique ou idéologique. Son film le prouve, qui est surtout une méditation philosophique sur la liberté, l'obscurité et la lumière, et s'inspire en partie du mythe de la caverne selon Platon. Tourné dans un noir et blanc superbe (pour lequel le chef-opérateur Shai Goldman a reçu une mention spéciale du jury), Tikkun construit un univers étouffant, presque trop formel (Avishai Sivan est aussi plasticien), où va revenir le corps, comme un interdit, et comme un trouble avec ses désirs violents... Les images sont aussi là pour faire surgir le refoulé, pour casser l'ordre normal des choses, pour surprendre et pour choquer. […] Il y a comme ça, dans Tikkun, sous le sérieux de cet univers exploré avec une lenteur contemplative, une énergie juvénile casse-cou. Qui fait très plaisir à voir. […] Frédéric Strauss • Télérama ici

11 MINUTES de Jerzy Skolimovski

Pologne • 2015 • 1H21 • avec Richard Dormer, Paulina Chapko, Wojciech Mecwaldowski, Andrzej Chyra | Zootrope Films • 18 janvier 2017 Sélection officielle Mostra Venise 2015 | Sélection Oscar meilleur film en langue étrangère 2016

Edition d'un document GNCR | site distributeur ici Un mari jaloux hors de contrôle, une actrice sexy, un réalisateur carnassier, un vendeur de drogue incontrôlable, une jeune femme désorientée, un ex-taulard devenu vendeur de hot-dog, un laveur de vitres en pause 5 à 7, un peintre âgé, un étudiant qui a une mission secrète, une équipe d'auxiliaires médicaux sous pression et un groupe de nonnes affamées. 11 moments de vie de citadins contemporains qui vont s'entrecroiser et s'entrelacer.

Mostra : la magistrale démonstration visuelle de Skolimowski Peut-on définir l’impression que laisse une projection matinale de 11 Minutes de Jerzy Skolimowski autrement que par le sentiment d’une claque dans la figure (…) ? D’abord, parce que le cinéaste polonais de 77 ans surplombe tout ce que l’on a pu voir au cours de ces derniers jours. Ensuite, parce que sa manière de se détacher du ventre mou d’une sélection se fait aussi par l’emprunt d’un chemin de traverse, d’une bifurcation hallucinante. Si 11 Minutes désarçonne, c’est par la difficulté qu’il imprime sur le spectateur, a fortiori, celui qui doit écrire dessus dans la foulée, à chaud, de réserver un jugement qui se voudrait définitif. [...] Appliquer au cinéma la théorie du chaos, montrer les liens entre des inconnus, voilà un procédé utilisé abondamment par le cinéma indépendant. Mais de cela, Skolimowski s’en balance complètement, de la même manière qu’il semble se contrefoutre de son scénario en lui-même. Tout n’est que prétexte au mouvement, au montage, à la célébration du cinéma. En 2011, le cinéaste frappait les esprits avec Essential Killing qui suivait la traque d’un homme dans ce qui pourraient être les montagnes afghanes. La lumière, le décor, tout frappait par sa singularité. 11 Minutes est davantage ancré dans le réel, convoque des types d’images qui nous sont familières. C’est là que le film est sans doute encore plus théorique. Skolimowski est également peintre. (…) le cinéaste agit comme un pointilliste avec des images diverses. Il y a des fragments captés sur téléphone, d’autres à la caméra numérique, des images de vidéosurveillance. Le réalisateur de 77 ans mêle les nettetés et grains divers, les confronte. [...] A tort ou à raison, on avait l’image de Skolimowski en homme détaché du monde. Ici, il prouve l’inverse, sa capacité à digérer des imageries, à croiser des réalités d’un monde qui ressemble à un champ de vecteurs, à en faire les matières mêmes d’un film. Magistrale démonstration visuelle, 11 Minutes est aussi porteur d’une angoisse folle. Mais, et c’est sûrement ce qui crée notre fascination pour cet objet, l’incertitude ne s’exprime pas en un «qu’est ce qu’il va se passer?», plutôt en un «à quoi ça va ressembler?». Dans une apothéose finale, à la capacité d’attraction comparable à celle d’un Mission: Impossible, à la tension opératique d’un Brian De Palma ou d’un Michael Mann, Skolimowski crée un suspense exclusivement visuel. […] Clément Ghys • Libération ici


RECOMMANDATIONS GNCR ABLUKA – SUSPICIONS d'Emin Alper Turquie / France • 2015 • 1H59 • avec Mehmet Özgür, Berkay Ates, Tülin Özen, Müfit Kayacan Sélection officielle Mostra Venise 2015 : Prix spécial du jury

Nour Films • 23 novembre 2016

Site distributeur ici Istanbul dans un futur proche : Kadir purge une peine de 20 ans de prison et se voit proposer une libération anticipée. En échange, il s’engage à aider la police dans la traque contre le terrorisme et accepte d’être leur informateur. Une fois dehors, il reprend contact avec son petit frère Ahmet, chargé par la mairie d’abattre les chiens errants de la ville. Mais entre chaos politique et obsession paranoïaque, la violence qui entoure les deux frères et la pression de leurs autorités les entraînent dans une spirale infernale.

Avec ABLUKA, Emin Alper nous plonge dans une spirale infernale où, dans un monde régulé par la suspicion et la corruption, les barrières de la raison implosent. Ce faisant, il propose une métaphore étourdissante de la société turque – et au-delà. Se concentrant sur la relation entre deux frères, le scénario n’a de cesse de se nourrir d’onirisme afin de nous fondre à un cauchemar étonnamment réaliste. Un labyrinthe sans issue mis en scène avec une acuité telle que nous en avons le vertige. Epoustouflant. […] Partagé entre Kadir et Ahmet, le scénario se tisse de manière implacable, nous enlisant proprement dans leurs ressentis et fantasmes à mesure qu’ils perdent la raison, s’enfonçant dans les méandres cauchemardesques de la paranoïa. Les transports des protagonistes actent de métaphores de la société turque permettant à Emin Alper de tenir un discours d’autant plus virulent qu’il demeure silencieux. Le réalisateur n’a de cesse de nous impressionner jusqu’à nous conduire à remettre en cause chaque élément d’une narration kafkaïenne. En marge de la folie, l’humour assoit une critique corrosive offrant un rôle de bouffons aux figures d’autorité. Offrant à l’ensemble un caractère réaliste, l’approche esthétique est bluffante tant Ermin Alper nous transporte au coeur d’une déraison dont nous partageons chaque angoisse. Les modulations du cadrage, de la lumière et du son participent à une spatialisation vertigineuse qui nous fait redouter le moindre hors-champs. La grammaire esthétique nous invite à épouser l’agitation des protagonistes dont nous sommes parallèlement placés à distance faisant de nous les témoins d’un théâtre de l’absurde dont la scène devient un imparable huis-clos. Nicolas Gilson • ungrandmoment.be ici

LE DISCIPLE de Kirill Serebrennikov

Russie • 2016 • 1H58 • avec Petr Skvortsov, Victoria Isakova Un Certain regard 2016 | ARP Sélection • 23 novembre 2016

Site distributeur ici Veniamin, un adolescent pris d’une crise mystique, bouleverse sa mère, ses camarades et son lycée tout entier, par ses questions. - Les filles peuvent-elles aller en bikini au cours de natation ? - Les cours d’éducation sexuelle ont-ils leur place dans un établissement scolaire ? - La théorie de l’évolution doit-elle être enseignée dans les cours de sciences naturelles ? Les adultes sont vite dépassés par les certitudes d’un jeune homme qui ne jure que par les Ecritures. Seule Elena, son professeur de biologie, tentera de le provoquer sur son propre terrain.

C'est le premier choc du Festival. Un film farouche et dérangeant, réalisé par Kirill Serebrennikov, connu jusqu'ici pour ses mises en scène de théâtre (…). Il est beau, jeune, ardent, charismatique. Les filles le regardent, les garçons, aussi, mais voilà que Veniamine (Petr Skvortsov) vire chrétien. Pas du genre à tendre la joue quand on le frappe. Non : sa foi est folle, délirante, terrible, vengeresse. A coup de citations de la Bible, apprises par cœur, et crachées à la gueule de ceux qui tentent de le raisonner, il fulmine, rugit, condamne. Qui ? Les faibles, les lâches, les tièdes. [...] Le pire chez cet ado de feu et de flamme, fascinant, mais bête à manger du foin (...) , c'est ce qu'il révèle d'une société russe au moins aussi effrayante que lui. Où l'on enseigne aux élèves que Staline, en dépit de quelques excès, eût été, aujourd'hui, « un excellent manager ». Où les théories de Darwin, certes un homme important, pourraient souffrir d'être contredites. Où l'antisémitisme veille toujours dans l'ombre, prêt à s'enflammer à la moindre étincelle. Une seule prof tente de résister à cet ado ravageur, aussi séduisant que pouvait l'être, en son temps, le héros de Théorème. Si ce n'est que le sexe, chez Pasolini, libérait les frustrations. La religion, chez Kirill Serebrennikov, les accentue. Très vite, Le Disciple devient un duel à mort. « Il faut utiliser les mêmes armes que lui », dit la prof courageuse, qui s'y emploie avec une rage aussi forte que celle de son adversaire. Et ce n'est pas l'ado, subitement dérouté par ce détracteur à sa mesure, qui la terrasse, mais les autres, tous les autres, aussi pleutres et bornés que l'illuminé qu'ils se mettent, soudain, à défendre. Mise en scène splendide, faite de plans séquence et d'audaces visuelles : par exemple, l'apparition dans l'appartement de l'ado d'un Christ en croix, sanglant et silencieux, à qui il demande, en vain, secours et protection… C'est un film qui terrifie et subjugue… Pierre Murat • Télérama ici

INFOS SOUTIENS GNCR Changements de date : LE VOYAGE AU GROENLAND de Sébastien Betbeder (Ufo • avancée au 30/11/16, également soutenu par l'ACID) et ENTRE LES FRONTIERES de Avi Mograbi (Météore films • décalée au 11 janvier 2017) «Rencontre(s) » avec Rokhsareh Ghaem Maghami pour SONITA est disponible ici Cette rencontre peut-être intégrée sur votre site ou votre page facebook. Pour une diffusion en salle, le GNCR peut vous la faire parvenir en format DCP par clé USB sur simple demande.

••••• TABLE RONDE : LA DIFFUSION DE FILMS DE PATRIMOINE EN SALLE À L'HEURE D'INTERNET Dans le cadre des journées professionnelles de Cinémas 93, le GNCR et Cinémas 93 vous proposent une matinée de réflexion et d'échange vendredi 18 novembre 2016 au Ciné 104 à Pantin, de 9h30 à 12h30 Programme complet ici


SOUTIENS AFCAE ACTIONS PROMOTION BACCALAURÉAT de Cristian Mungiu

Roumanie • 2016 • 2H08 • avec Adrian Titieni, Maria Dragus, Lia Bugnar, Melina Manovici Festival de Cannes 2016 : Prix de la mise en scène | Le Pacte • 7 décembre 2016

Edition d'un document AFCAE | Site du distributeur ici Romeo, médecin dans une petite ville de Transylvanie, a tout mis en œuvre pour que sa fille, Eliza, soit acceptée dans une université anglaise. Il ne reste plus à la jeune fille, très bonne élève, qu’une formalité qui ne devrait pas poser de problème : obtenir son baccalauréat. Mais Eliza se fait agresser et le précieux Sésame semble brutalement hors de portée. Avec lui, c’est toute la vie de Romeo qui est remise en question quand il oublie alors tous les principes qu’il a inculqués à sa fille, entre compromis et compromissions…

[…] Loin de la démonstration virtuose de chaos familial que Cristi Puiu a offert il y a dix jours avec Sieranevada, le Baccalauréat de Cristian Mungiu (Palme d’or en 2007 pour 4 mois, 3 semaines, 2 jours) est (...) un examen, minutieux et dans un premier temps détaché, de ce qui est ici présenté comme l’un des fondements de la société roumaine contemporaine, le trafic d’influence. Filmé en longs plans-séquences, Baccalauréat fonctionne comme un piège pour son personnage central, le docteur Romeo Aldea (Adrian Titieni), médecin hospitalier dans une petite ville. [...] Cristian Mungiu filme l’apprentissage de la corruption par un honnête homme et la foudroyante contagion de ce mal que d’aucuns estiment nécessaire. En quelques jours, tout l’entourage du bon docteur est contaminé. De même qu’il parvenait, dans 4 mois, 3 semaines, 2 jours, à donner une idée très précise de l’état de la société roumaine à la veille de la chute de Ceausescu, le réalisateur excelle ici dans la mise en évidence des mécanismes de la compromission et de leur emprise sur toutes les entreprises humaines. […] L’interprète, principal, Adrian Titieni, se met au diapason de la précision analytique de son réalisateur. Tour à tour bloc massif et gros nounours, il lui rend très précisément compte de l’enchaînement de réflexions, de mensonges et de renoncements qui peuvent amener un homme à clore un débat intérieur en se mentant à lui-même. Lia Bugnar en épouse harassée, Vlad Ivanov en policier aussi plein de bonne volonté que de corruption, tous les seconds rôles participent de cette entreprise de dissection. Cinéaste et interprètes s’interdisent toute ironie, au risque, pleinement assumé, d’alourdir le film. (...) Ce pari est payant. Le mensonge social répond au mensonge intime. Romeo Aldea (...) s’apprête à quitter son épouse, il n’a pas révélé à sa propre mère la gravité du mal qui la frappe. Petit à petit, la douleur provoquée par ces tromperies plus ou moins bien intentionnées (...) finit par sourdre à la surface du film. S’y ajoute une inquiétude sourde, nourrie par des incidents inexpliqués, filmés du point de vue éberlué du protagoniste, qui ne sont peut-être que l’expression de sa culpabilité. La caméra reste toujours aussi placide, ne se déplaçant qu’horizontalement (...), mais les êtres qui peuplent le champ ne supportent plus le mal qu’ils se font les uns aux autres, tentent de réparer l’irréparable, d’aller de l’avant envers et contre tout. Baccalauréat atteint alors une intensité d’autant plus marquante qu’on l’a attendue. Thomas Sotinel • Le Monde ici

DIAMOND ISLAND de Davy Chou

France / Cambodge / Allemagne • 2016 • 1H41 • avec Semaine de la critique 2016 : Prix SACD | Prix jJan Vigo 2016 : Mention spéciale | Festival Du Film Romantique De Cabourg : Grand Prix

Films du Losange • 28 décembre 2016

Edition d'un document AFCAE | Site du distributeur ici Diamond Island est une île sur les rives de Phnom Penh transformée par des promoteurs immobiliers pour en faire le symbole du Cambodge du futur, un paradis ultra-moderne pour les riches. Bora a 18 ans et, comme de nombreux jeunes originaires des campagnes, il quitte son village natal pour travailler sur ce vaste chantier. C’est là qu’il se lie d’amitié avec d’autres ouvriers de son âge, jusqu’à ce qu’il retrouve son frère aîné, le charismatique Solei, disparu cinq ans plus tôt. Solei lui ouvre alors les portes d’un monde excitant, celui d’une jeunesse urbaine et favorisée, ses filles, ses nuits et ses illusions.

A mi-chemin entre Apichatpong Weerasethakul et Hou Hsiao Hsien, “Diamond Island” est une réussite.(...). Le premier long métrage de fiction de Davy Chou, déjà auteur de plusieurs court-métrages et d’un documentaire remarqué : Le sommeil d’or – est une véritable réussite. (...) Le film se déroule au Cambodge, le pays dont est originaire la famille de Chou (lui est né à Paris). Il raconte l’histoire d’un adolescent, Bora, qui quitte la campagne et sa famille avec l’un de ses copains pour aller travailler sur les vastes travaux de Diamond Island, un îlot en bordure de la capitale, Phnom Penh. Le pays est en plein développement et ces projets architecturaux pharaoniques et assez délirants réclament une main d’œuvre nombreuse. Mais Bora va aussi retrouver son frère aîné, le charismatique Soleil, parti sans donner de nouvelles cinq ans plus tôt. Il vit dans un luxe un peu trouble, financé par un milliardaire étranger qu’il appelle son “mécène”. Les rapports entre les deux frères rappellent évidement ceux de Matt Dillon et de Mickey Rourke dans Rusty James de Coppola. Bora se fait aussi des copains, et va découvrir l’amour, mais aussi la trahison, les méfaits du système. Entre Apichatpong Weerasethakul et Gus Van Sant Film cultivé, riche en thèmes (...), Diamond Island est une oeuvre qui respire les influences de grands cinéastes asiatiques, comme les Chinois Hou Hsiao Hsien et Jia Zangke, ou même du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul. Excusez du peu. Mais il y a aussi quelque chose de plus occidental, de Coppola, comme nous le disions plus haut, de Gus Van Sant, dans ce formalisme affiché, assumé. Peut-être même de Carax. Car le film est superbement filmé. Ses couleurs d’emblée flashy, fluo, au néon, oniriques, font tout le charme et la puissance du film. Elles rendent compte à la fois de la renaissance d’un pays et de l’enthousiasme de la jeunesse qui y participe de bon cœur, malgré la difficulté des conditions de travail. (...) Le travail sur le son est admirable, savamment dosé. On sent un pays vibrer constamment, mais aussi battre les cœurs de ces jeunes gens qui découvrent l’amour (...). Tout bouge sans cesse, mais rien n’est laissé au hasard. Comme cette scène étonnante où Bora apprend à conduire une voiture comme dans un jeu vidéo, et ne cesse de croiser ses amis à chaque tour de volant. Quelle inspiration ! A la fois politique (en sourdine), romanesque, anti-naturaliste au possible mais proche d’une réalité présente, toujours au plus près de ses personnages sans jamais les abîmer, Diamond Island augure d’une belle carrière pour Davy Chou. (...) Jean-Baptiste Morain • les Inrocks ici


FAIS DE BEAUX RÊVES de Marco Bellocchio

Italie / France • 2H13 • avec Valerio Mastandrea, Bérénice Bejo, Guido Caprino, Nicolo’ Cabras Quinzaine des réalisateurs 2016 | Ad Vitam • 28 décembre 2016

Edition d'un document AFCAE | Site du distributeur ici Turin, 1969. Massimo, un jeune garçon de neuf ans, perd sa mère dans des circonstances mystérieuses. Quelques jours après, son père le conduit auprès d’un prêtre qui lui explique qu’elle est désormais au Paradis. Massimo refuse d’accepter cette disparition brutale. Année 1990. Massimo est devenu un journaliste accompli, mais son passé le hante. Alors qu’il doit vendre l’appartement de ses parents, les blessures de son enfance tournent à l’obsession…

Depuis son premier long métrage Les Poings dans les poches, Marco Bellocchio n’a cessé d’explorer les méandres de familles décomposées. Son dernier opus, adapté d’un roman autobiographique de Massimo Gramellini, grand succès de librairie en Italie, n’échappe pas à la règle et confirme la vitalité créative d’un cinéaste que la vieillesse semble fortifier. Bellocchio conte avec finesse la souffrance affective d’un homme hanté par une douleur « originelle » et qui subira les effets dévastateurs d’un secret de famille dévoilé au dénouement. Bien épaulé par sa monteuse Francesca Calvelli, le réalisateur construit le film sur trois niveaux narratifs temporels. La linéarité de la chronologie (le drame initial de Massimo, le bref récit de son adolescence, puis son existence de quadragénaire) est nuancée par de brefs retours en arrière introspectifs, ce qui situe Fais de beaux rêves à mi-chemin du classicisme romanesque et d’une structure plus éclatée. Si le film fait songer dans sa première partie au cinéma de l’enfance de Comencini (L’Incompris), il emprunte dans la seconde heure une dimension politique inattendue, Massimo étant amené à exercer sa profession de journaliste dans un Sarajevo meurtri par la guerre des Balkans. La tragédie collective rejoint ici le drame individuel mais le cinéaste ne perd pour autant le fil conducteur de son récit de surcroît enrichi par des références savoureuses au fantastique. Des séquences de Belphégor, série télévisée culte de Claude Barma, ou de La Féline de Jacques Tourneur, viennent ainsi faire écho aux démons intérieurs du personnage principal.(...) l’œuvre dans son ensemble regorge de passages bouleversants (sans sentimentalisme) qui placent Fais de beaux rêves au niveau du meilleur Bellochio, celui du Sourire de ma mère. […] Gérard Crespo • Avoir-alire ici

SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC ALICE COMEDIES de Walt Disney Etats-Unis • 1924/1926 • 40' • À partir de 3 ans

Malavida • 7 décembre 2016

Site distributeur ici Les premiers films de Walt Disney (1901-1966) datent des années 1920. Trésors d’inventivité, de drôlerie et de poésie, les Alice Comedies sont des courts métrages menés tambour battant par Alice, une petite héroïne en chair et en os, qui évolue dans un univers de dessin animé. D’une virtuosité technique impressionnante pour l’é poque, et encore aujourd’hui, ce programme inédit contient quatre burlesques noir et blanc restaurés, sonorisé s et proposés en version ciné-concert avec le soutien de l’ADRC.

4 créations sonores pour un programme inédit : • Version ciné-concert (duo flûte traversière, guitare électrique) avec le concours de l’ADRC • Bande originale orchestrale (8 musiciens) • Version muette pour projection bonimentée en direct • Version avec pastille vocale (cartons et sous-titres lus pour faciliter la compréhension des tout-petits)

LE « PESTACLE » DE FAR WEST

ALICE, CHEF DES POMPIERS

12' • 1924 • sans paroles

8 ' • 1926 • sans paroles

Lors de son « pestacle », Alice raconte ses face à face au Far West avec les indiens et les bandits. Un véritable western féministe !

Un hôtel surpeuplé prend feu. Alice et son équipe de pompiers sont prêts à surmonter tous les obstacles et à sauver tout le monde. Un cocktail burlesque de gags et de situations loufoques !

LA MAISON HANTÉE 9' • 1924 • sans paroles

A la recherche d’une balle de baseball, Alice fait irruption dans une maison hantée, quand elle se retrouve projetée dans une ville pleine de fantômes … Une Alice téméraire et intrépide, dans un court-métrage plein d’inventivité !

UNE JOURNÉE À LA MER 11' • 1924 • sans paroles

Un marin raconte son naufrage à Alice qui devient aussitôt l’héroïne d’une épopée sous-marine. Une plongée onirique dans l’univers magique des cartoons.


SOUTIEN AFCAE PATRIMOINE / REPERTOIRE FREAKS de Tod Browning Etats-Unis • 1932 • 1H02 | Théâtre du Temple • 23 novembre 2016

Edition d'un document AFCAE | Site distributeur ici Dossier Lycéens et Apprentis au cinéma téléchargeable ici Des êtres difformes se produisent dans un célèbre cirque, afin de s'exhiber en tant que phénomènes de foire. Le liliputien Hans, fiancé à l'écuyère naine Frieda, est fasciné par la beauté de l'acrobate Cléopâtre. Apprenant que son soupirant a hérité d'une belle somme, celle-ci décide de l'épouser pour l'empoisonner ensuite avec la complicité de son amant Hercule. Mais le complot est découvert, et les amis de Hans et Frieda vont se venger...

[...] Conspué, charcuté, interdit de diffusion pendant près de trente ans, cuisant échec commercial, Freaks, La Monstrueuse Parade de Tod Browning avait bien lors de sa sortie, tous les défauts du monde : un film maudit – un film horrible même ! – d’un petit format (réduit à 64 minutes), qui précipita la fin de la carrière de son auteur, pourtant prolifique (...) mais devenu de par son œuvre, un provocateur de l’extrême, un véritable paria aux ÉtatsUnis et dans de nombreux pays. [...] 82 ans plus tard, Freaks, La Monstrueuse Parade apparaît pourtant non seulement comme l’une des œuvres les plus marquantes du cinéma fantastique des années 30, mais comme un véritable chef-d’œuvre du 7ème Art, créant un consensus d’admiration chez les cinéphiles. Une œuvre quasi testamentaire pour l’auteur de L’Inconnu (1927) ou encore du premier Dracula (1931), mais dont la poésie morbide inspira les plus grands : de Lynch dans Elephant Man, en passant par Tim Burton dans Big Fish, avec les sœurs siamoises chinoises… Jusqu’aux séries actuelles, avec le « Freakshow » d’American Horror Story… (...) Le génie de Browning est tout d’abord de prendre son temps avant d’installer le malaise, puis de basculer définitivement dans l’épouvante. (...) C’est sans voyeurisme que le début du film nous permet de contempler ces « Freaks » dans leur humanité évidente, simples phénomènes et corps en mouvement, menant tranquillement leur vie quotidienne, toute simple somme toute (...) Ce sont des êtres du commun. Ils n’appartiennent pas au registre du merveilleux. Nous nous approchons ainsi aux abords de ce cirque de l’étrange, mais nous n’y pénétrons pas. Ce qui est étrange véritablement, c’est la façon dont nous les observons : ils nous font peur, mais nous fascinent malgré nous. Ils sont devenus notre attraction vivante. Le voyeurisme malsain provient de notre regard, de notre jugement, non de l’écran. La première force de cette œuvre sublime, est d’abord de nous interroger sur notre rapport à l’altérité, la perception de soi et de l’autre. Car au-delà de la répulsion primaire, advient l’empathie. Le réalisateur met en exergue l’humanité évidente de ces personnes, en tant qu’êtres éthiques, et la monstruosité des autres, non pas de corps, mais à l’esprit difforme. Les vrais monstres du film ne sont pas les phénomènes de foire, ici véritables êtres de chair et de sang, mais bien les humains manipulateurs et amoraux. [...] Mais Browning, ce défenseur des opprimés, ne plonge pas pour autant dans les méandres d’un manichéisme trop facile, ni d’un angélisme niais, même s’ils portent sur ces « freaks » un regard affectif, presque paternel, et les filme avec pudeur (sans gros plan), dans une mise en scène sublime et une esthétique d’une beauté sans pareille. [...] C’est ainsi que Freaks, La Monstrueuse Parade, outre son message humaniste sur la tolérance et le respect, est aussi une œuvre fantastique, au climat étrange et inquiétant, et particulièrement exigeante, de par son réalisme. Ce récit fort, radical, intelligent est renforcé par la qualité d’interprétation des protagonistes, d’une modernité étonnante [...] C.A • www.cineseries-mag.fr ici

SOUTIEN PARTENARIAT AFCAE PATRIMOINE / REPERTOIRE ECLAIRAGE INTIME de Ivan Passer République Tchèque • 1965 • 1h12 • avec Karel Blazek, Zdenek Bezusek, Vera Kresadlova et Jan Vostrcil

Malavida • 16 novembre 2016

Documents à commander directement auprès de Malavida | Site distributeur ici Petr et Bambas sont d’anciens camarades de conservatoire. Petr, aujourd’hui soliste violoncelliste à Prague, vient donner un concert dans la ville de province où Bambas, directeur d’une école de musique, l’a invité pour compléter l’orchestre local. Petr est accompagné de sa jeune amie. Bambas les accueille dans sa maison, où il vit avec sa femme, ses enfants et … ses beauxparents.

S’il ne fallait citer qu’un nom de cinéaste n’ayant pas reçu la reconnaissance à laquelle il/elle aurait pu prétendre, ce serait pour nous celui d’Ivan Passer. [...] D’une grande délicatesse, ses films n’en portent pas moins un regard sans concession sur l’état du monde [...] Eclairage intime, son premier long métrage, est le seul qu’il réalisa en son pays d’origine. Il porte en soi toutes les qualités précitées, dans une modestie et une simplicité de ton accentuant encore le respect qu’il inspire. (...) les 72 minutes d’Eclairage intime feront l’effet d’un passage d’air frais. Cette fraîcheur, plus encore que celle du format, est celle d’une tranche de vie, une chronique affranchie des diktats du script-roi, plus préoccupée de capter la vie de ses personnages que de les ranger dans un carcan (de la dramaturgie traditionnelle ou d’une thèse quelconque). Il ne se passe, en un sens, pas grand-chose durant le film. En un autre, chaque minute y regorge de détails savoureux - cocasses ou désarmants. Suffisamment intelligent pour ménager une place à l’idiotie parfois inhérente à la vie, il œuvre à une élégie quotidienne, un romantisme singulier qui irait chercher le beau (ou le terrible) dans le terreau négligé de l’ordinaire. [...] Passer prend un plaisir, malicieux contre la malignité, à balayer d’un revers de main implicite toutes les intrigues "croustillantes" qui pourraient naître de son portrait d’ensemble. (...) Sa mise en scène ne dévie pas d’un pouce de son projet paradoxal : laisser comédiennes et comédiens collectivement divaguer dans un climat de rêverie contrôlée. Plans larges cadrant le groupe en brasserie, ou rapprochés isolant ceux que la fiction stricte élaguerait : enfants, vieillards, mais encore règne animal. (...). Dans l’accord ou la dissonance, chacun œuvre à trouver sa place ou à l’accorder à un autre, dans un ensemble dont la cohésion tiendrait à des lignes de conduite minimale : estime du travail bien fait, capacité d’écoute, bon sens, amour des rapports vrais, goût de la convivialité, facilité d’accueil... [...] Refusant de distinguer l’essentiel de l’anecdotique, le film œuvre au contraire à réconcilier, pour un temps défini comme limité, parcours existentiels et détails d’une vie - et pour ce faire à trouver le ton juste, opérer ce léger décalage du regard offrant une autre perspective […] Zéro naïveté, zéro aigreur. Un humanisme, sans contrefaçon. Eclairage intime, simplement lumineux. Jean-Gavril Sluka • dvdclassik ici


INFOS DISTRIBUTEURS ENFIN DES BONNES NOUVELLES de Vincent Glenn Docu-fiction • France • 2016 • 1H30 • avec Dan Herzberg, Nicolas Le Quang,Vincent Glenn

DHR • 30 novembre 2016

Site distributeur ici | facebook du film ici Contact > Julien Dugois : 06 09 49 19 96 / Philippe Elusse : 06 11 17 79 91 Le réalisateur peut se déplacer en salle pour accompagner le film Ils étaient au chômage, ils sont devenus immensément riches en un temps record, et bien sûr, ça leur pose quelques problèmes... Mais ce n'est pas l'essentiel. L'essentiel, c'est qu'entre-temps ils ont complètement bouleversé l'économie mondiale. Comment s’y sont-ils pris ? C’est ce que cherche à comprendre l’animateur vedette de Radio France Plurielle, la jeune et très populaire station de radio publique. Au commencement, une idée simple, une simple idée...

Après la dette et le PIB, Vincent Glenn s’attaque à une autre icône des temps modernes : l’agence de notation. Mais le déboulonnage de mythe prend ici la forme d’une fable à la fois optimiste et corrosive. Le réalisateur incarne avec une réjouissante autodérision l’anti-héros de ce conte : un réalisateur dépressif en voie de clochardisation qui se mue en golden boy chassé par les paparazzis. Science (politique)-fiction ? Journal intime ? Documentaire ? Original dans sa forme, et stimulant sur le fond, ce film hybride invite à la réflexion. Mieux : il donne une envie d’agir et des raisons d’espérer. En voilà des bonnes nouvelles !

LA FÊTE DU COURT MÉTRAGE LA FÊTE DU COURT MÉTRAGE

du 15 au 18 décembre 2016 partout en France Projections, rencontres professionnelles et événements festifs Site de la manifestation ici | Inscriptions ici Contact Distribution : Emilie Djiane | distribution@lafeteducourt.com | mobile : 06 68 01 83 49

Vous êtes une salle de cinéma, une médiathèque, une association, un établissement scolaire ...? Inscrivez-vous sur portail.lafeteducourt.com, visionnez les films, sélectionnez vos courts préférés, créez vos séances et diffusez-les à votre public Vous avez jusqu'au 10 novembre pour vous inscrire et valider vos séances RÉSERVÉ AUX CINÉMAS (séances avec billeterie) > 4 Programmes conçus pour le Jeune Public • + 3 ans La Petite Fabrique du Monde Programme Soutenu AFCAE JEUNE PUBLIC 6 films d’animation dédiés à l’imaginaire et l’émotion des tout petits spectateurs.

• + 5 ans Mon Royaume pour un lit – en collaboration avec Lobster Films Quand Charlot rencontre les personnages de Tex Avery, c’est le rire garanti.

• + 10 ans INEDIT - Focus sur Claude Barras et sa société de production Hélium Films Avec des sujets parfois sensibles et beaucoup d’originalité, ce programme va vous surprendre.

• + 13 ans Mutation en cours Programme conçu par l’AFCAE en partenariat avec l’Agence du court métrage, spécialement conçu pour les adolescents, 5 films autour de la mutation.

> 2 Programmes pour les Plus Grands • Viens voir les comédiens : LE MEILLEUR DU COURT MÉTRAGE Avec Gérard Depardieu, Stéphane De Groodt, André Dussollier, Julie Ferrier, Charlotte Rampling, Karin Viard…

• Rions-un peu : INCONTOURNABLE POUR LES ADEPTES DE COMEDIE (Re-)découvrez un florilège de films qui ont marqué par leur humour l’histoire du court métrage.

LES AVANT SÉANCES Profitez des premières parties pour faire découvrir le court métrage à vos spectateurs ! Choisissez parmi une sélection d’une quinzaine de films de « très » courte durée (entre 2 et 10 minutes).

POUR LES LIEUX DE DIFFUSION SOUHAITANT PARTICIPER (séance gratuites)

> Jeune public 8 Programmes pour tous les âges.

> Ralentir 4 Programmes pour prendre le temps de se rencontrer, renouer avec la nature, profiter du temps, réfléchir sur la planète et les nouveaux défis de notre siècle.

> Focus et Cartes blanches Sebastien Laudenbach (La Jeune Fille sans mains), Blandine Lenoir (Monsieur L’abbé), La Fémis, Canal +, Le Festival de Clermont Ferrand, Unifrance…


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