2018| N°03

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L'ACOR est une association inter-régionale implantée dans cinq régions de l'Ouest de la France – Bretagne, Centre Val de Loire, Normandie, Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine. Elle regroupe des structures tournées vers la défense de l'art et essai et de la recherche dans le cinéma.

C O M M U N I Q U É A s s o c i a t i o n d e s c i n é m a s d e l ' o u e s t p o u r l a r e c h e r c he

N°03 Vendredi 4 mai 2018 p. 1 > Soutiens GNCR p. 2 > Soutiens et recommandations GNCR p. 3 > Soutien GNCR et ACID + Programmation ACID à Cannes p. 4 > Soutiens AFCAE Actions-promotion + Soutiens AFCAE Jeune public p. 5 > Soutiens AFCAE Patrimoine / Répertoire p. 6 > Agence du court métrage > l'Extra court

Directeur de publication : Yannick Reix et Antoine Glémain, co-présidents de l'ACOR | rédaction : Catherine Bailhache et Soizig Le Dévéhat • contact@lacor.info • www.lacor.info | Avec le soutien du CNC et des DRAC des régions Centre Val de Loire, Pays-de-la-Loire, Nouvelle Aquitaine et Bretagne

SOUTIENS GNCR L’EMPIRE DE LA PERFECTION de Julien Faraut France • 2017 • 1h30

UFO Distribution • 11 juillet 2018 | La Berlinale / Cinéma du Réel 2018

Edition d'un document d'accompagnement GNCR | Site distributeur ici Entretien vidéo (blog Cinéma du Réel) avec J. Faraut ici Le cinéma ment, pas le sport… Au début des années 80, le tennisman John Mc Enroe est étudié sous toutes les coutures, filmé sous tous les angles, copié dans toutes les écoles. Roland Garros 84, il a tutoyé la perfection et pourtant…

Ce portrait déconstruit de John McEnroe aborde l’univers du tennis par un angle méconnu et drolatique : le film d’instruction, qui fait « bel et bien partie de l’histoire du cinéma », comme le précise Mathieu Amalric en voix-off. Gil de Kermadec, directeur national technique du tennis pendant des décennies, lui a donné ses lettres de noblesse. À ce pionnier, Julien Faraut emprunte des images mais aussi un glissement thématique : parti d’une recherche de gestes suffisamment génériques pour être élevés en méthode dans ses films didactiques, Kermadec fait le choix en 1977 de se tourner vers des portraits de joueurs. Dès lors, c’est la singularité du geste qui compte. C’est à cette époque que le critique de cinéma Serge Daney écrit ses textes les plus brillants sur le tennis et que McEnroe émerge sur la scène mondiale. En montant de passionnants rushes 16 mm filmés au tournoi de Roland-Garros, Julien Faraut triture le documentaire. « C’est l’avantage de la terre battue, écrivait Daney : elle crée de la fiction. » McEnroe, connu pour ses colères, étonne par sa capacité à continuer à penser stratégiquement lors d’une partie. À pas feutrés, c’est une enquête sur le perfectionnisme qui s’esquisse – son enfer (« l’empire » au sens d’emprise), la lutte avec soi-même qu’il impose et la dramaturgie complexe qu’il instaure, bien au-delà du cirque médiatique. Charlotte Garson • Cinéma du réel

À GENOUX LES GARS de Antoine Desrosières France • 2018 • 1H38 • avec Souad Arsane, Inas Chanti, Sidi Mejai, Mehdi Dahmane Rezo Films • 20 juin 2018 | Un Certain Regard - Cannes 2018

Edition d'un document d'accompagnement GNCR | Site distributeur ici En l'absence de sa sœur Rim, que faisait Yasmina dans un parking avec Salim et Majid, leurs petits copains ? Si Rim ne sait rien, c'est parce que Yasmina fait tout pour qu'elle ne l'apprenne pas. Quoi donc ? L’inavouable… le pire… La honte XXL, le tout immortalisé par Salim dans une vidéo potentiellement très volatile.

[…] Quel lien faites-vous entre votre précédent film Haramiste (comédie de 40 minutes avec Inas Chanti et Souad Arsane, sortie en 2015, sur deux jeunes filles voilées prises entre l’étau des interdits et de leurs désirs naissants) et A genoux les gars ? Haramiste montrait comment l’interdit provoque de la frustration, et A genoux les gars travaille sur la suite, ou comment la frustration conduit à la violence. La vie et la société forgent des (mauvaises) consciences avec ces étapes, nous, nous racontons comment des jeunes femmes apprennent à y résister, en cela c’est une comédie d’apprentissage à la résistance contre la culture dominante patriarcale. Les deux films ont en commun de finir en remettant en question le saint graal des interdits sexuels culturels ou religieux. Bref utiliser les codes d’un imbroglio sentimentalo sexuel d’une bande de potes pour l’emmener ailleurs que d’habitude. [...] La comédie peut-elle éduquer sur des questions de société ? Pourquoi avoir choisi la comédie plutôt qu’un drame ? J’ai le sentiment que par la comédie, un public pouvant se reconnître dans le reflet négatif montré par le film peut rire de lui-même. Sans relativiser la dureté des faits, le rire ouvre une brèche dans le cerveau, cela le rend plus perméable à ce qu’on veut raconter. C’est aussi une comédie sur le langage, une parole vive, imagée, provocatrice. J’aime faire entendre une langue de tous les jours peu montrée au cinéma. En la resserrant comme on l’a fait autour des trouvailles verbales, on en entend mieux la beauté, la poésie, la drôlerie. C’est aussi ma manière d’écouter et d’aimer les acteurs coscénaristes avec lesquels je travaille que de leur demander de n’en faire ni plus ni moins qu’au naturel dans le niveau de crudité. Bref si ca provoque, c’est que cette langue n’a pas assez été mise en valeur dans le patrimoine jusqu'à présent. Mais au fond ce n’est pas provocateur, ou alors c’est à considérer tout ceux qui la parlent comme des provocateurs.


RECOMMANDATIONS GNCR UNA QUESTIONE PRIVATA de Paolo et Vittorio Taviani

Italie • 2017 • 1H25 • avec Luca Marinelli, Lorenzo Richelmy, Valentina Bellé | Pyramide • 6 juin 2018

Site distributeur ici Eté 43, Piémont. Milton aime Fulvia qui joue avec son amour : elle aime surtout la profondeur de sa pensée et les lettres qu’il lui écrit. Un an plus tard, Milton est entré dans la Résistance et se bat aux côtés d’autres partisans. Au détour d’une conversation, il apprend que Fulvia aimait en secret son ami Giorgio, partisan lui aussi. Milton se lance alors à la recherche de Giorgio, dans les collines des Langhes enveloppées de brouillard… Mais Giorgio vient d’être arrêté par les Fascistes.

Les maîtres italiens Paolo et Vittorio Taviani livrent un essai subtil sur la plus grande guerre qu’on puisse se livrer à soi-même : entre amour et jalousie […] Comme à leur habitude, les deux frères cinéastes ont composé ensemble le scénario du film, librement inspiré du roman d’apprentissage A Private Affair, qui a été le chant du cygne de Beppe Fenoglio. [...] La prémisse est parfaite : un triangle amoureux pendant la Résistance et un héros torturé par le doute (remarquablement incarné par la star montante Marinelli). Dans l’univers des Taviani, ce héros est déchiré entre devoir et mépris, intérêt commun et sphère personnelle. Dans la veine d’un Othello, Milton est un héros tragique qui se rend compte que la guerre qui se livre dans sa tête est encore pire que celle qui se fait sur le terrain. Il n’arrive pas à faire l’équilibre entre ses différentes émotions et dépense toute son énergie sur son champ de bataille intime, aiguillonné par le désir de découvrir la vérité ou, bien pire, des preuves. Cette jalousie, vue à tort comme le revers de la médaille de l’amour, le rend intrépide partout ailleurs, devant les peurs rationnelles, mais le terrasse, bien plus que ne le font les fascistes. Cet état d’esprit presque mystique est exalté par la manière dont Simone Zampagni filme les brumeux paysages piémontais et par la musique jazz troublante composée par Giuliano Taviani et Carmelo Travia. […] Vassilis Economou • Cineuro

ZAMA de Lucrecia Martel Divers • 2017 • 1H55 • avec Daniel Giménez Cacho, Lola Duneas, Matheus Nachtergaele, Juan Minujin... Shellac • 11 juillet 2018 | 74e Mostra de Venise

A l’occasion de la rétrospective qui lui est consacrée au Festival de La Rochelle, Lucrecia Martel sera présente en France du 26 juin au 1er juillet 2018 Site distributeur ici Fin du siècle. Le corrégidor don Diego de Zama, isolé dans le Gran Chaco, espère une lettre du vice roi du Río de la Plata signifiant sa mutation pour Buenos Aires. Souffrant de l’éloignement de sa famille, de l’ennui de son travail de fonctionnaire et du manque de reconnaissance de sa hiérarchie, il perd patience et se lance dans une entreprise désespérée. D’après la nouvelle d’Antonio di Benedetto.

Cela fait presque 10 ans (!) que l'Argentine Lucrecia Martel n'avait plus tourné de long métrage […] mais ce Zama est enfin là et la surprise est à la hauteur de l'attente. Car il y avait sur le papier l'annonce d'un radical changement de registre pour la cinéaste qui nous avait habitués jusqu'à ce jour à d'étranges miniatures contemporaines et qui ici se lance dans une fresque historique. Mais les questionnements intimes soulevés hier par la cinéaste sont plus amples qu'il n'y paraît ; de la même manière la fresque attendue ici a quelque chose de minimaliste, en tout cas d'antispectaculaire, et marquée par la même étrangeté que les précédents films de la cinéaste. La premier plan de Zama est renversant de beauté. La réalisatrice collabore avec le génial Rui Pocas, dont on a déjà pu voir le talent sur des films tels que Tabou, L'Ornithologue ou Les Bonnes manières. Ce premier plan met en scène un officier espagnol, fièrement posté au bord de l'eau - on l'imagine en conquête, comme "ces poissons qui font des va-et-vient dans l'eau". Va-et-vient, on ne saurait mieux dire, car cet antihéros semble finalement condamné à tourner en rond, à attendre et lentement s'enfoncer, comme un beau navire avalé lentement par la mer, comme un malheureux disparaissant peu à peu dans des sables mouvants. L'officier attend une mutation qui ne vient pas. Martel détourne à la fois les attentes du récit héroïque et viril de conquête mais aussi celles des antihéros flamboyants gagnés par la fièvre de la jungle. [...] Il y a chez Martel une atmosphère profondément curieuse qui donne le sentiment de ne jamais avoir vu ce Zama ailleurs. Les détails improbables, le décalage de ton, la violence hors champ, les ellipses, le climat de torpeur, l'étonnant travail sur les bruitages et la musique, tout participe à une perte de repères qui nous fait partager l'état d'hébétude du protagoniste.(...) Il y a de l'humour dans ce pathétique échec, il y a surtout une dimension poétique et mystérieuse dans cette terra incognita dont les habitants se retrouvent envahis. [...] la mise en scène est très sensorielle alors pourtant qu'il semble toujours manquer d'un sens pour saisir pleinement le réel. On marche, on attend ou on dérive dans cette aventure surréaliste qui parvient à questionner le colonialisme et le rapport de classes de la plus étonnante des facons. Nicolas Bardot • Filmdeculte

"RENCONTRE(S)" ET "REGARD(S)" SUR LES FILMS SOUTENUS PAR LE GNCR • CAS DE CONSCIENCE de Vahid Jalilvand : "REGARD(S)" de Bamchade Pourvali ici | • LES GARÇONS SAUVAGES : "RENCONTRE(S)" avec Bertrand Mandico ici | • MADAME HYDE : RENCONTRE(S)" avec S. Bozon ici | • L'HÉROÏQUE LAND, LA FRONTIÈRE BRÛLE "RENCONTRE(S)" avec E. Perceval et N. Klotz ici | • MES PROVINCIALES : "RENCONTRE(S)" avec J-P Civeyrac ici | • TAKARA LA NUIT OÙ J’AI NAGÉ : "RENCONTRE(S)" avec D. Manivel et K. Igarashi ici


SOUTIEN GNCR ET SOUTIEN ACID REPRISE d'Hervé Le Roux France • 1996 • 3H12 | JHR films • 30 mai 2018 (ressortie) | Sélection ACID Cannes 2018

Edition d'un document d'accompagnement ACID | Site distributeur ici Entretien écrit avec H. Le Roux sur Critikat ici Le 10 juin 1968, des étudiants en cinéma filment la reprise du travail aux usines Wonder de Saint-Ouen. Une jeune ouvrière en larmes crie, dit qu'elle ne rentrera pas. 1997 : le réalisateur Hervé Le Roux part à la recherche de cette femme en rencontrant d’anciens ouvriers, militants et syndicalistes, en leur donnant la parole. Cette enquête amoureuse et cinématographique, quasi obsessionnelle, va dérouler un pan d’histoire enfoui.

[…] intrigué par une archive de Mai 68 filmée par des élèves-cinéastes de l'Idhec à l'heure de la reprise du travail aux usines Wonder de Saint-Ouen, Hervé Le Roux a voulu en savoir plus sur une jeune ouvrière qui accapare l'écran, pleurant et hurlant qu'elle ne rentrera pas, qu'elle ne mettra plus les pieds «dans cette tôle». Et Le Roux de lancer les filets de sa recherche dans toutes les directions : le vivier des personnages manifestes qui, à l'image, entouraient la jeune femme, et plus loin, par une série de cercles de plus en plus excentriques, le hors-champs du film, d'autres ouvriers et ouvrières des usines Wonder (…) Sauf que rien ou presque [...] Comme si cette jeune femme qui, il y a trente ans, avait focalisé quelques minutes le centre de l'image, était devenue, au fil du temps, de plus en plus invisible. Du coup, fort de cette absence qui s'obstine et déchaîne l'imagination, le film dérive, et c'est un enchantement. (…) Le Roux, sans présomption de ce qu'il peut trouver, se laisse embarquer dans tous les tours et détours de son récit, ne négligeant aucune bifurcation, explorant le moindre cul-de-sac, doux capitaine d'un youyou qui tangue sur le ressac du temps, et manque parfois se perdre dans la mer des Sargasses des souvenirs emmêlés. Mais Reprise n'est pas pour autant une livraison en vrac avec laquelle le spectateur n'aurait qu'à se démerder. Le Roux a au contraire effectué un énorme travail de montage, de réflexion, d'hésitations et de doutes, bref un travail de mise en scène d'autant plus remarquable qu'il reste invisible. Ce qui fait qu'il rejoint ainsi les maîtres du suspense documentaire, l'Américain Frederick Wiseman en particulier. Mais il y a un énorme bonus dans Reprise qui concerne à la fois la façon de le voir et la manière dont il nous regarde. Le voir tour à tour ou simultanément, comme un polar social (qui a tué la classe ouvrière?), un livre d'histoires françaises et d'Histoire de France, et aussi, surtout, comme une romance amoureuse. Le désir de Le Roux n'a rien à voir avec le voyeurisme, puisque de cette parfaite inconnue, petite Electre en blouse blanche qui crache sa haine et sa damnation, il fait une star troublée et troublante, sosie progressif d'Anna Karina, fiancée bis de cette nouvelle vague qui à l'époque déferlait. […] Gérard Lefort • Libération

SÉLECTION ACID À CANNES 26e édition du mercredi 9 au vendredi 18 mai 2018 • Plus d'infos ici Les cinéastes de l’ACID auront le plaisir de présenter un programme de 9 longs métrages, enrichi d’une séance spéciale « ACID Patrimoine » et d’un focus sur le cinéma portugais, l’ACID TRIP #2 Portugal. Ces 12 films, dont 10 premiers longs, seront présentés et accompagnés par les cinéastes de l’association et les équipes des films.

L'AMOUR DEBOUT de Michaël Dacheux

Martin, dans un dernier espoir, vient retrouver Léa à Paris. Ils ont tous deux vingt-cinq ans et ont vécu ensemble leur première histoire d’amour. Désormais, chacun s’emploie, vaille que vaille, à construire sa vie d’adulte.

BAD BAD WINTER de Olga Korotko

Après le décès de sa grand-mère, la fille d’un riche homme d’affaires retourne dans sa ville natale. Elle recoit la visite d’anciens camarades de classe, mais leurs retrouvailles prennent une tournure inattendue.

CASSANDRO THE EXOTICO ! de Marie Losier

Après 26 ans de vols planés et d’empoignades sur le ring, Cassandro, le roi des Exoticos –ces catcheurs gays qui dynamitent les préjugés – est incapable de s’arrêter. Le corps en miettes, pulvérisé, il va pourtant devoir se réinventer…

DANS LA TERRIBLE JUNGLE de Caroline Capelle et Ombline Ley

Sur le grand domaine arboré de L’Institut médico-éducatif la Pépinière, dans le Nord-Pas-de-Calais, une dizaine d’adolescents, insoumis, francs et spontanés se prêtent au jeu de la mise en scène et du cinéma. Terrain d’expérimentations musicales, poétiques, amoureuses et philosophiques, le centre prend alors un caractère d’exutoire, devenant lieu de confidences et également révélateur d’un tiraillement perpétuel entre deux mondes : l’extra-ordinaire et la quête de la normalité.

IL SE PASSE QUELQUE CHOSE de Anne Alix

Perdue, Irma croise la route de Dolorès, libre et moderne, missionnée pour écrire un guide gay-friendly en Provence. L’improbable duo se lance sur les routes. La Provence pittoresque et sexy s'efface devant un monde bien plus complexe. Pour chacune d’elle, c’est un voyage initiatique.

SEULE À MON MARIAGE de Marta Bergman

Pamela, jeune Rom insolente, spontanée et drôle, s’embarque vers l’inconnu, rompant avec les traditions qui l’étouffent. Elle arrive en Belgique avec trois mots de francais et l’espoir d’un mariage pour changer son destin et celui de sa fille.

THUNDER ROAD de Jim Cummings

L’agent Arnaud élève sa fille comme une lettre d’amour à sa mère.

UN VIOLENT DÉSIR DE BONHEUR de Clément Schneider

1792. Loin de l’épicentre de la Révolution Francaise, le couvent du jeune moine Gabriel est réquisitionné comme caserne par les troupes révolutionnaires. Une cohabitation forcée entre moines et soldats s’ensuit, qui ne laisse pas Gabriel indifférent aux idées nouvelles.

WE THE COYOTES de Hanna Ladoul et Marco La Via

Amanda et Jake s’aiment et veulent tout (re)commencer à Los Angeles. Sauront-ils faire les bons choix ? Les vingt-quatre premières heures de leur nouvelle vie vont les emmener de surprises en déconvenues d’un bout à l’autre de la ville.

+ Une séance spéciale de REPRISE de Hervé Le Roux, en partenariat avec La Cinémathèque du documentaire, présentée par Julie Bertucelli et Régis Sauder. Retrouvez les infos ici. + sélection de l'ACID Trip #2 Portugal, en partenariat avec l'APR. Retrouvez les infos ici.


GROUPE ACTIONS PROMOTION 2 films signalés par le groupe Actions Promotion : RETOUR À BOLLÈNE de Saïd Hamich

THE CAKEMAKER de Ofir Raul Graizer

France / Maroc • 2017 • 1H07 avec Anas El Baz, Kate Colebrook, Saïd Benchnafa, Bénédicte-Lala Ernoult...

Allemagne / Israël • 2017 • 1H44 avec Tim Kalkhof, Sarah Adler, Roy Miller

Pyramide • 30 mai 2018

Damned films • 6 juin 2018

Site distributeur ici

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Nassim, 30 ans, vit à Abu Dhabi avec sa fiancée américaine. Après plusieurs années d’absence, il revient avec elle à Bollène, dans le Sud-Est de la France, où il a grandi. Nassim doit alors faire face à son passé, à sa ville sinistrée, désormais gouvernée par la Ligue du Sud, à sa famille avec laquelle il entretient des relations complexes et à ce père à qui il n’adresse plus la parole.

Thomas, un jeune pâtissier allemand, a une liaison avec Oren, un homme marié israélien qui voyage régulièrement à Berlin pour affaires. Quand Oren meurt dans un accident de voiture, Thomas se rend à Jérusalem à la recherche de réponses concernant sa mort. Sans révéler qui il est, Thomas se plonge dans la vie d'Anat, la veuve de son amant, qui tient un petit café. Il commence alors à travailler pour elle.

SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC REINE D'UN ÉTÉ de Joya Thome

Allemagne • 2017 • 1H07 • dès 8 ans | les Films du préau • 29 août 2018 Festival Voir Ensemble de Grenoble : Prix du Public et Prix du Jury enfant | Festival Les Toiles Filantes de Pessac : Prix du Jury

Edition d'un document AFCAE | Site distributeur ici Les vacances d’été viennent de débuter et Léa, 10 ans, ne souhaite pas partir en colonie avec les filles de son âge. Cette année, elle préfère faire du vélo ou passer du temps chez Mark, un musicien vivant dans une ferme délabrée. Une après-midi, elle découvre un groupe de garcons en train de construire un radeau et tente de se joindre à eux mais leur bande n’accepte pas les filles... Ils la mettent pourtant au défi de prouver son courage et sa détermination. Surgit alors pour Léa un été riche en aventures.

Chevauchant leurs bicyclettes, Léa et sa bande partent à la découverte de leur village, plein de curiosité et prêts à faire de chacune de leur escapade un véritable défi. La réalisatrice Joya Thome, nous livre un très beau film qui porte un regard plein de justesse sur ces périodes de l’enfance où le temps semble suspendu et où les enfants deviennent de véritables héros. Laura Decourchelle • Les Toiles filantes de Pessac

21èmes Rencontres Nationales Art et Essai Jeune Public au cinéma L'Albret à Vieux-Boucau dans les Landes (40) les 11, 12 et 13 septembre 2018 Plus d'infos ici Ces rencontres seront l'occasion de découvrir une sélection de films et programmes Jeune Public en avant-première ainsi que la présentation de films en cours de production. L'échange collectif portera cette année sur la réalité virtuelle. Quelle utilisation de cette nouvelle technologie les salles peuvent-elles imaginer ? Quel impact sur le Jeune Public ? Quelles répercussions sur le cinéma et sur l'approche cinématographique des jeunes ? L'objectif de cette table ronde est de donner aux exploitants des clés de compréhension, des connaissances, sur la réalité virtuelle, comment elle fonctionne et ce qui se fait aujourd'hui dans ce domaine. Il s'agira aussi de s'interroger sur la facon dont les producteurs, les réalisateurs, les salles ont déjà commencé à s'en emparer et l'impact qu'elle peut avoir sur les spectateurs. Les Rencontres sont aussi des temps d'échange et de formation avec à nouveau quatre ateliers pratiques : • Atelier n°1 : Comment animer de façon ludique et active une rencontre entre un.e réalisateur.trice et le Jeune Public • Atelier n°2 : Atelier pratique sur le cinéma d'animation • Atelier n°3 : Boîte à outils d'ateliers clé-en-main adaptables à tous les films et toutes les situations. • Atelier n°4: Le dialogue avec le personnel encadrant, les intervenants, les adultes face à certains films compliqués. Infos et accréditations : Formulaire d'inscription à remplir et à adresser à l'AFCAE ou par mail à Jeanne Frommer avant le 13 juillet


SOUTIENS AFCAE PATRIMOINE RÉPERTOIRE UNE CERTAINE RENCONTRE de Robert Mulligan

Etats-Unis • 1963 • 1H40 • avec Natalie Wood, Steve McQueen, Edie Adams, Herschel Bernardi, Anne Hegira, Harvey Lembeck | Splendor films • 23 mai 2018

Edition d'un document AFCAE | site distributeur ici Angie, une Italienne catholique, tombe enceinte de Rocky, un musicien avec qui elle a eu une aventure d'un soir. La jeune fille décide d'avorter et le retrouve pour lui annoncer la nouvelle...

Cette délicate histoire d'amour commence là où d'autres, souvent, se terminent. Quand, dans les toutes premières images, Angie retrouve Rocky au milieu de la foule, c'est pour lui annoncer qu'elle est enceinte de lui. Elle ne demande rien à ce partenaire d'une seule nuit, seulement l'adresse d'un médecin pour... avorter. Quel début audacieux pour une comédie sentimentale américaine des années 60 ! C'est ainsi qu'ensemble ils collecteront l'argent nécessaire, attendront un rendez-vous clandestin dans une rue fantôme et glaciale, en cachette de leurs familles (italiennes !) respectives... C'est ainsi que le musicien de jazz et la petite vendeuse de grand magasin apprendront, de silences angoissés en confidences rosses, à se connaître. Mais l'amour est un étranger. Il faut du temps pour l'apprivoiser. Surtout quand on est jeune, aussi affamé d'indépendance qu'effrayé de la gagner, qu'on est si seul au milieu de Manhattan, mais qu'on ne voudrait pour rien au monde se caser pour rentrer dans le rang... Comédie en clair-obscur où la gaieté doit se frayer un chemin dans la ville, Une certaine rencontre contient tout ce qu'on aime chez Mulligan, cinéaste sensible sans sensiblerie. Sa pudeur, sa connaissance intime des mouvements du coeur et son talent à faire évoluer physiquement ses personnages dans l'espace. Avec Natalie Wood et Steve McQueen, doux animaux sauvages, il joue sur du velours . Inquiets, affolés, remplis d'espoir ou déjà endurcis par les revers de la vie, leurs regards se croisent, se décroisent, plus explicites encore que leurs gestes d'affection à contretemps ou leurs dialogues mélancoliques et mordants. Un superbe couple, acidulé et soyeux. Guillemette Olivier-Odicino • télérama

LES FRISSONS DE L'ANGOISSE de Dario Argento Italie • 1975 • 2H06• avec David Hemmings, Daria Nicolodi, Gabriele Lavia

les Films du Camélia • 27 juin 2018

Edition d'un document AFCAE | site distributeur ici Une conférencière télépathe est sauvagement assassinée. Peu avant sa mort, elle avait ressentie une présence meurtrière très proche. C'est le début d'une série de crimes inexpliquables.

Sans doute, Ricciotto Canudo (1877-1923) aurait-il été ravi des « folies » de son futur compatriote Dario Argento. En effet Canudo, qui vécut la naissance du cinéma, le célébra en visionnaire et le baptisa du nom de Septième art, aurait vu dans Les Frissons de l'angoisse par exemple, cette cathédrale réunissant ce qu'il nommait les Arts du temps (la musique principalement, ici celle devenue célèbre des Goblin) et les Arts de l'espace (essentiellement l'architecture, ici cette somptueuse demeure Art Nouveau qui recèle le coeur du secret). Une synthèse supérieure à laquelle le film ajoute le cinéma lui-même : la mise en scène de chaque plan, une caméra comme vivante et palpitante, le conflit dynamique du mouvement et de son analyse. Le cinéma aussi sous forme de citations, remplois et réminiscences d'Antonioni, de Visconti, de Hitchcock, et plus encore avec cette résurrection à l'écran du monde télépathique du Muet pour mieux méduser celui qui regarde. […] Bernard Benoliel • www.cinematheque.fr

LA BALLADE DE NARAYAMA de Shohei Imamura

Japon • 2H10 • avec Ken Ogata, Sumiko Sakamoto, Tonpei Hidari...

La Rabbia / Les Bookmakers • 4 juillet 2018 | Festival de Cannes 1983 : Palme d'Or

Edition d'un document AFCAE | site distributeur ici Orin, une vieille femme des montagnes du Shinshu, atteint l'âge fatidique de soixante-dix ans. Comme le veut la coutume, elle doit se rendre sur le sommet de Narayama pour être emportée par la mort. La sagesse de la vieille femme aura d'ici-là l'occasion de se manifester.

Seconde version d’un film déjà réalisé par son compatriote Keisuke Kinoshita en 1958, lui-même inspiré de l’œuvre du romancier Shichiro Fukuzawa, cette ballade de Narayama adopte un réalisme soutenu. Ici, Imamura choisit de décrire froidement une tradition séculaire et les mœurs primitives d’un Japon ancestral. Il y démontre volontiers le comportement bestial de l’être humain. Mais la cruauté qui atteint des sommets de perfection se trouve souvent apaisée par un profond lyrisme et le portait bouleversant d’une relation filiale déchirante. Une superbe réflexion sur la vieillesse et le laisser partir... Mathilde Tellier • avoir-alire.com

[…] Le secret de cette admirable, touchante héroïne, c'est sa force intérieure, un dépassement de soi qui rappelle la philosophie bouddhiste. Le secret du comportement des personnages qui l'entourent, c'est leur force de survie, leur perpétuelle activité. Cueillir, bêcher, semer. Capturer, manger, déféquer. Avaler : les hommes mangent des vers ou des truites, les reptiles des grenouilles ou des souris, les mantes religieuses leurs mâles. Et copuler : les hommes avec les femmes, les animaux avec les animaux, un homme avec un animal. Avaler, copuler : emboîter des corps les uns dans les autres. Des corps à la chaîne. Pour Imamura, les forces viennent d'en bas : du peuple, du sexe, de la terre, sans cesse fertilisée par les détritus, les excréments, le foetus abandonné qui se décompose dans les rizières. Les forces viennent aussi de la magie, des craintes, des superstitions. Voilà l'originalité de la démarche d'Imamura. Cet auteur audacieux, qui ne craint pas de parsemer ses films de notations surréalistes, rejette la société japonaise officielle, la société contemporaine. Nagel Miller • télérama


AGENCE DU COURT MÉTRAGE L’EXTRA COURT

DÉTAIL DE L’OFFRE

NOUVELLE OFFRE À DESTINATION DES EXPLOITANTS POUR LA DIFFUSION DE COURTS MÉTRAGES EN PREMIÈRE PARTIE DE PROGRAMME. Près de 25 ans apràs avoir créé le RADI (Réseau alternatif de diffusion), premier dispositif pour la diffusion de courts métrages en première partie de programme, L’Agence du court métrage renomme et rajeunit son offre. Plus souple, plus simple et plus accessible, c’est L’Extra Court. Depuis novembre 2017, le nouveau site de L’Extra Court www.lextracourt.com permet d’explorer le catalogue et de réserver des films en ligne. A partir du 31 janvier, les salles pourront souscrire et régler leur formule : programmation à la carte avec L’Extra Libre (formules 12 films ou illimitée) ou clé en main avec L’Extra Simple (un film par mois ou par semaine). La commande de films à l’unité sera également disponible.

Plusieurs formules sont proposées, avec ou sans engagement, à partir de 17€ par film. > A ceux qui n’ont pas le temps de choisir les films, L’Extra Court propose L’Extra Simple. Chaque semaine ou chaque mois, l’exploitant recoit un film sélectionné par l’équipe, accompagné des éléments de communication à destination des spectateurs : formule 1 film par semaine (900 €) ou 1 film par mois (300 €). > Pour tous les autres, L’Extra Court propose L’Extra Libre, qui permet de piocher librement dans le catalogue, à un rythme régulier ou événementiel. Trois formules sont possibles : 12 films (300 €), Illimité (900 €) ou à l’unité (30 €/film). L e catalogue de L’Extra Court est constitué de 200 films. 5 nouveaux titres viennent l’enrichir chaque mois. Ces films, francais et étrangers, d’une durée très courte adaptée à l’avant séance, représentent tous les genres (fiction, animation, comédies, films de genre, jeune public...). Denouvelles fonctionnalités sont disponibles pour une exploration facile et rapide du catalogue : • La possibilité de repérer les films selon leur niveau de catalogue (tous publics, art et essai et curiosités)

Et parce que L’Extra Court s’adresse aussi aux spectateurs, la rubrique « C’était quoi ce court ?» permettra de retrouver toute la programmation d’une salle en particulier.

• Collections thématiques et événementielles

Contact : Amélie Depardon, Chargée de distribution | 01 44 69 26 64 | contact@lextracourt.comextracourt

• moteur de recherche par filtres et mots clés

• « Pour quels longs », suggestions hebdomadaires de courts métrages à associer aux sorties de longs métrages

LES 5 NOUVEAUTÉS DU MOIS Contes contemporains, fables universelles, expériences métaphysiques : toutes les histoires sont au menu de L’Extra Court, que ce soit en prises de vues réelles ou en animation. Avec beaucoup de couleurs, des animaux de tous poils et pas mal d’humour... noir à l’occasion ! GOKUROSAMA de Clémentine Frère, Aurore Gal, Yukiko Meignien (animation • 2016 • 6.53') À l’aube, l’ouverture d’un centre commercial. Tout est encore désert, les couloirs, les boutiques, les escalators. Les néons des enseignes s’allument. Dans la cuisine d’un restaurant, une jeune femme et une vieille femme s’affairent. Soudain, la vieille dame se bloque le dos. La jeune femme entreprend de l’emmener chez un chiropracteur...

RÈGLEMENT DE CONTES de Matthieu Ponchel, Julien Cheminade (2017 • fiction • 2.20') C'est la crise et papa fait ses comptes. Au bout du conte, l'un de nous devra partir !

LA CHASSE de Alexei Alekseev (2016 • animation • 5.30') Les déboires d’un chasseur myope qui a pris par erreur avec lui un lapin à la place de son chien pour partir à la chasse. Au final, aucun animal n'a souffert !

DEAD RECKONING de Paul Wenninger, Susan Young

(2017 • Expérimental / animation • 2.47')

Balade le long du boulevard du Ring, à Vienne, puis dans la ville, dans laquelle on tombe, on mange et on finit aux toilettes. La mort est toujours présente, toujours devant nous. Le film suit le cycle de la vie et le rythme d'une ville.

L’ANGUILLE, LA FOUINE ET LE VAUTOUR de Suki (2017 • animation • 4.40') Autour d’un chêne et d’une rivière à sec, une anguille, une fouine et un vautour se rencontrent, se parlent, mais ne s’entendent guère.


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