19.08 au 22.09 2015

Page 1

apollo cinéma l’

maison de l’image

programme août-septembre 2015 du 19 août au 22 septembre 2015

cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux


du 19 août au 1er septembre

du 19 au 25 août

LA RÉVÉLATION D’ELA

COUP DE CHAUD

Asli ÖZGE

Raphaël JACOULOT

Sélection Panorama festival de Berlin 2014 Hayatboyu, Turquie/Allemagne/Pays-Bas, 2013, 1 h 42, v.o sous-titrée, avec Defne Halman, Hakan Çimenser

France, 2015, 1 h 42, avec Jean-Pierre Darroussin, Grégory Gadebois, Karim Leklou

Au cœur d’un été caniculaire, dans un petit village à la tranquillité apparente, le quotidien des habitants est perturbé par Josef Bousou. Fils de ferrailleurs, semeur de troubles, il est désigné par les villageois comme étant la source principale de tous leurs maux jusqu’au jour où il est retrouvé sans vie dans la cour de la maison familiale…

Ela, une artiste respectée dont la carrière est en perte de vitesse, et Can, son mari architecte, vivent dans une banlieue chic d’Istanbul. Le couple semble mener une vie idyllique, jusqu’au jour où Ela entend son mari téléphoner en secret…

Atmosphère délétère de délation dans un village… Coup de chaud, entre Manon des Sources et Le Corbeau.

La désagrégation subtile et insidieuse d’un couple. S’il y a révélation – suspicion d’adultère révélée par une conversation téléphonique –, elle reste floue et n’a pas de conséquence manifeste dans la vie de ce couple de quadragénaires très branchés. Leur relation continue à se déliter souterrainement, sans éclats. Asli Özge pousse vers l’absurde, son regard sur la modernité aliénante et aliénée. Ce drame sur la crise classique d’un couple d’âge mûr est exacerbé par son arrière-plan sociétal et décoratif. La satire d’un certain élitisme mondain reste sous-jacente, à l’instar de l’écheveau de non-dits qui enserrent le couple dans un piège silencieux. La singularité de ce mélo aux allures de roman-photo chic réside dans son incertitude, dans sa rétention de l’information, qui constitue en soi une forme de suspense. Vincent Ostria, Les Inrockuptibles, mai 2015

C’est la première fois que je pars d’une matière aussi documentaire. Ce fait divers, qui m’a bouleversé. J’étais troublé que des villageois, ni pires ni meilleurs que d’autres, aient pu être soulagés par la disparition violente de l’un des leurs, qu’ils tenaient pour responsable de leurs maux. J’y vois une interprétation du monde, de notre société. Une société malade qui cherche en permanence des coupables. J’ai eu envie d’ausculter et de comprendre ce phénomène. Raphaël Jacoulot, extrait du dossier de presse

du 19 au 25 août

LES NUITS BLANCHES DU FACTEUR Andreï KONTCHALOVSKI

Tarifs

Lion d'argent Mostra de Venise 2014 Russie, 2014, 1 h 41, v.o sous-titrée, avec Aleksey Tryapitsyn, Irina Ermolova

Tarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famille nombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi. Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 euros Moins de 18 ans/étudiants : 4,00 euros Films pour enfants d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tous Le mardi à 12 h 15, le dimanche à 20 h 30 : 3,50 euros la séance Scolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (sur réservation : Agnès Rabaté, 02 54 60 99 97). l’apollo accepte les Ciné-chèques.

Coupés du monde, les habitants des villages autour du lac Kenozero ont un mode de vie proche de celui de leurs ancêtres. Le facteur et son bateau sont leur seul lien avec le monde extérieur et la civilisation. Mais quand il se fait voler son moteur et que la femme qu’il aime part pour la ville, le facteur décide de tenter une nouvelle aventure et de changer de vie.

Un intense moment de calme élégiaque…

Abonnement

10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel à votre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros), valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-La Scène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné). Tél. programme : 02 54 60 18 75 Tél. administration : 02 54 60 18 34 – Fax : 02 54 60 18 16 Site internet : cinemaapollo.com Photographie de couverture : Marguerite de Xavier Giannoli, Memento Films Distribution

2

impression : Color 36

Renseignements

C’est un film silencieux et lent qu’Andreï Kontchalovski a réalisé et qui a été salué à Venise. Le cinéaste russe signe une œuvre très personnelle, tournée dans un style documentaire avec des acteurs non professionnels qui jouent leur propre rôle. Le film montre la vie dans ce village perdu au nord-ouest d’Arkhangelsk et s’inscrit dans son cycle sur la campagne russe commencé avec Le Bonheur d’Assia (1967), puis Riaba ma poule (1994), par lequel il tente de comprendre ces hommes isolés et leurs valeurs, en marge de l’État. Russsie Info, septembre 2014 3


du 19 au 25 août, dans le cadre du Championnat du monde de voltige aérienne

SUMMER Alanté KAVAÏTÉ Sélection Panorama festival de Berlin 2015 Lituanie/france/Pays-Bas, 2014, 1 h 30, v.o sous-titrée, avec Julija Steponaityte

Sangaïlé, jeune fille de dix-sept ans, passe l'été avec ses parents dans leur villa au bord d'un lac de Lituanie. Comme chaque année, Sangaïlé se rend au show aérien. Cette fois, elle y fait la connaissance d'Austé, une fille de son âge, aussi extravertie que Sangaïlé est timide et mal dans sa peau. Une amitié va s'épanouir dans la sensualité de l'été…

Romance délicate sur les premiers émois amoureux de deux adolescentes. J’ai écrit l’histoire de Summer avec, comme guide, cette idée qu’il suffit d’une rencontre et d’un regard bienveillant pour que les choses deviennent plus simples. J’ai eu envie que ce regard-là vienne d’une autre jeune fille, pour concentrer le récit sur l’être humain en construction qui est au cœur de cette histoire. Je joue avec le fait que l’autre est un miroir inversé, suprend, bouscule et donne l’impulsion d’agir… Extrait du dossier de presse

LES MILLE ET UNE NUITS Miguel GOMES Sélection Quinzaine des réalisateurs, Palm Dog décernée au chien Lucky festival de Cannes 2015 Portugal/France/Allemagne/Suisse, 2015, v.o sous-titrée

Dans un pays d'Europe en crise, le Portugal, un réalisateur se propose d'écrire des fictions inspirées de la misérable réalité dans laquelle il est pris. Mais incapable de trouver un sens à son travail, il s'échappe lâchement et donne sa place à la belle Schéhérazade. Il lui faudra bien du courage et de l'esprit pour ne pas ennuyer le Roi avec les tristes histoires de ce pays !

du 26 août au 1er septembre Volume 1. L'Inquiet

2 h 05, avec Crista Alfaiate, Adriano Luz, Américo Silva

du 2 au 8 septembre Volume 2. Le

Désolé

2 h 11, avec Crista Alfaiate, Chico Chapas, Luisa Cruz

du 9 au 15 septembre Volume 3. L'Enchanté

2 h 05, avec Christa Alfaiate, Américo Silva, Carloto Cotta

du 26 août au 1er septembre

LA NIÑA DE FUEGO Carlos VERMUT Magical Girl, Espagne, 2014, 2 h 07, v.o sous-titrée, avec José Sacristán, Bárbara Lennie Bárbara est une belle femme vénéneuse et psychologiquement instable, que son mari tente de contenir. Damiàn n’ose pas sortir de prison de peur de la revoir. Luis veut la faire chanter. Le trio se retrouve plongé dans un tourbillon de tromperies qui tourne à la guerre des nerfs…

Une comédie dramatique palpitante, composée d'histoires croisées qui tournent très mal… Dans La Niña del fuego, le désastre est provoqué par la passion la plus extrême qu’on puisse imaginer : l'amour infini d'un père pour sa fille. C'est aussi par passion qu'un enseignant perd le contrôle de sa vie et tombe dans le crime. Comme dit le film : selon ce qui nous arrive, on peut devenir des assassins en puissance. Film surprenant, original et perturbant, c’est une tragicomédie où le spectateur commence par rire, avant de sentir son visage pétrifié dans un rictus qui confirme qu'on assiste là aux débuts d'une carrière qui promet d'être aussi brillante qu'atypique. Alfonso Rivera, Europa Cinéma, septembre 2014 4

La fourmillante ode à la liberté de Miguel Gomes. Lorsque la lumière se rallume pour la troisième fois, un long et prodigieux voyage s’achève. C’est aussi et surtout celui d’une épopée de fabrication rétive à toute forme de protocole normé. Après être allé quêter son financement sur la seule foi du succès de Tabou, Gomes a constitué une équipe d’écriture et de tournage articulée autour d’un bureau de reporters, recrutés durant un an et investis de la mission de sonder le territoire et le présent le plus frémissant du Portugal en crise, soumis aux politiques d’austérité, afin d’en prélever les histoires dérisoires, tragiques ou grotesques, appelées à être absorbées, puis délirées par le film qui se tournait au fur et à mesure. De là résultent trois volets aux formes, couleurs et caractères changeants, et pourtant trois films qui ne font qu’un, à la fois feuilleton toxique, à la logique chambardée sans relâche, et organisme narratif mutant. Si les histoires s’enchaînent et ne se ressemblent en rien, toutes traduisent distinctement une semblable vocation. Accommoder grisaille sociale-naturaliste et principe de réenchantement, soumettre leur principe d’intervention politique au régime du merveilleux et, ainsi, refonder tous les usages de la fiction militante avec une facétie d’enfant aux idées graves. On décèle quelque chose du geste que Virginia Woolf prêtait à Emily Brontë, cette manière intime de « dépasser ses propres souffrances pour nous transmettre sa vision d’un monde ravagé par un immense désordre dont [il] a retrouvé l’unité ». L’ambition accomplie d’un conte des contes en formes somptueuses, comme une fiction pour les contenir toutes, et le monde avec. Julien Gester, Libération, mai 2015 5


du 26 août au 1er septembre

du 2 au 8 septembre

SELF MADE

JE SUIS MORT MAIS J'AI DES AMIS

Shira GEFFEN

Guillaume et Stéphane MALANDRIN

Sélection Semaine de la Critique festival de Cannes 2014 Boreg, Israël, 2014, 1 h 29, v.o sous-titrée, avec Sarah Adler, Samira Saraya

Belgique/France, 2015, 1 h 36, avec Bouli Lanners, Wim Willaert, Lyes Salem

Situations burlesques, coups du sort, deux jeunes femmes – Michal, artiste israélienne et Nadine, ouvrière palestinienne – vivant de chaque côté du mur de séparation, après une confusion à un check-point, se retrouvent à vivre la vie de l’autre.

Une réflexion fine sur l'être, le paraître et l'identité.

Une comédie absurde… Un film de potes, de motos, de bières, mais aussi d’avion et surtout de train !

On retrouve dans Self Made le sens de l'absurde lent et du loufoque tendre qui avait tant séduit dans Les Méduses (Caméra d'or à Cannes 2007). Shira Geffen parvient à créer un univers singulier fait de collages et d'associations d'idées. À partir de simples objets (comme une vis manquante pour monter un meuble) ou de situations tendues du quotidien (le passage aux check-points), elle parvient à filer des métaphores originales et poétiques sur l'assemblage, le verrouillage, la division tant de la ville que des individus qui la peuplent. Jacques Morice, Télérama, juillet 2015

Les frères Malandrin entament en force et en humour fou, décalé, difficilement résistible et lancent à belle allure un road-movie punkoïde riche en situations drôles et offrant du plaisir avant de ralentir un peu à mesure que les embûches se multiplient sur le chemin des musiciens et du… petit ami, pilote de ligne, de leur chanteur mort, qu'ils pensaient hétéro. La folie s'apaise, mais un charme subsiste, jusqu'au bout du monde ou presque. Avec, en passager clandestin, Pete Best, le premier batteur des Beatles ! Louis Danvers, focusvif.be, juin 2015

du 26 août au 1er septembre

du 2 au 8 septembre

LENA

TSILI

Jan SCHOMBURG

Amos GITAÏ

Vergiss mein Ich, Allemagne, 2014, 1 h 33, v.o sous-titrée, avec Maria Schrader, Johannes Krisch

Sélection officielle hors-compétition Mostra de Venise 2014 Israël/France/Italie/Russie, 2013, 1 h 28, v.o sous-titrée, avec Sarah Adler, Meshi Olinki, Lea Koenig

Lena a quarante ans lorsqu’elle perd soudainement la mémoire. Projetée dans une vie qu'elle ne connait plus, son mari et ses amis sont devenus des étrangers ; sa vie, une fiction qu'il faut inventer. Un choix s'impose alors : retrouver qui elle était, ou devenir quelqu'un d'autre…

Jan Schomburg interroge l’identité à travers cet émouvant portrait de femme. Comment vivre sans identité ? En jouant le rôle de la femme qu'elle était autrefois, Lena essaie de découvrir celle qu'elle aimerait devenir. Sa vie prend alors une nouvelle tournure, comique et tragique à la fois. La thématique du film, c’est la construction des émotions, de l’identité, de l’amour et de la renaissance d’une personne; l’ambivalence qu’il y a entre être vraiment quelqu’un et jouer à être quelqu’un d’autre. Est-ce que jouer, c’est être ? Lena perd quelque chose de fondamental pour gagner, en échange, une grande liberté. Ce personnage a été un vrai terrain de jeu et d’expérimentation pour moi. Elle ne connaît plus les codes qui régissent le quotidien. Elle n’a pas de garde-fous. Pas d’interdits. Jan Schomburg 6

Quatre rockers barbus, chevelus – et belges – enterrent le chanteur de leur groupe. Par amitié et pour se prouver que rien ne peut les arrêter, ils décident de partir en tournée à Los Angeles avec ses cendres…

Après que sa famille entière ait été déportée dans les camps, Tsili, une jeune juive, part se cacher dans la forêt au sud de Czernowicz. En pleine zone de guerre, elle se construit un refuge dans la nature où elle échappe aux sauvageries qui se déroulent dans la vallée…

Un récit limpide et bouleversant inspiré de la propre expérience du romancier Aharon Appelfeld. Avec ce portrait captivant d’une combattante de l’extrême, Amos Gitaï ajoute une nouvelle pierre à l’édifice somptueux et cohérent qu’il construit de film en film. C’est par l’absence de parole, remplacée par des bruits incessants d’obus, qu’il rend compte du caractère inénarrable de la situation, et de l’atmosphère oppressante qui englobe les personnages. Ainsi se substituent à la parole des gestes bien humains, comme la musique du violoniste qui rassemble les rescapés pour une quête d’un nouveau monde. Jim Martin, CineSerieMag 7


du 2 au 8 septembre

du 16 septembre au 7 octobre, en sortie nationale

LEOPARDI IL GIOVANE FAVOLOSO

MARGUERITE

Mario MARTONE

Xavier GIANNOLI

Sélection en compétition officielle Mostra de Venise 2014 Italie, 2013, 2 h 15, v.o sous-titrée, avec Elio Germano, Michele Riondino, Massimo Popolizio

France/Tchéquie/Belgique, 2015, 2 h 07, avec Catherine Frot, André Marcon, Michel Fau

Italie, XIXe siècle. Giacomo Leopardi est un enfant prodige. Issu d’une famille aristocratique, il grandit sous le regard implacable de son père. Il s’évade dans l’écriture et la poésie… Génie malheureux et rebelle, il deviendra, à côté de Dante, le plus célèbre poète italien.

Un émerveillement pour les yeux et pour l’esprit. Mario Martone parvient à donner toute sa profondeur au film en entremêlant éléments biographiques et extraits de l’œuvre de Leopardi. Il suit son héros, raconte l’Italie, sa splendeur comme la petitesse des cercles littéraires, et rend sa sonorité à la poésie et à la philosophie « douloureuse mais vraie » de Leopardi qui faisait dire à Nietzsche qu’il était le plus grand prosateur du XIXe siècle ; ce poète génial qui n’aspirait point à la gloire et trouvait « fort raisonnable l’habitude des Turcs et autres Orientaux qui se contentent de s’asseoir toute la journée les jambes croisées, et de regarder stupidement en face notre ridicule existence ». Franck Nouchi, Le Monde, avril 2015

Comédie grinçante.

du 9 au 15 septembre

du 9 au 15 septembre

AMNESIA

ORIANA FALLACI

Barbet SCHROEDER

Marco TURCO

Séance spéciale festival de Cannes 2015 Suisse France, 2015, 1 h 36, v.o sous-titrée, avec Marthe Keller, Max Riemelt, Bruno Ganz

L'Oriana, Italie, 2014, 1 h 48, v.o sous-titrée, avec Vittoria Puccini, Vinicio Marchioni

Ibiza, début des années 90, Jo a vingt ans, il vient de Berlin, il est musicien et veut faire partie de la révolution électronique qui commence. Martha vit seule, face à la mer, depuis quarante ans. Une nuit, Jo frappe à sa porte…

Quarante-six ans après More, Barbet Schroeder retourne à Ibiza pour Amnesia, un regard sur le destin de l’Allemagne. Schroeder retrouve le décor de More, la maison blanche face à la mer qui était celle de sa mère à laquelle il a emprunté des éléments biographiques pour Amnesia. « J’avais trois ambitions pour mon film : faire d’un refus d’une langue le principal ressort dramatique, raconter une histoire d’amour entre deux personnages dont le lien est purement spirituel et platonique et tenter de donner le sentiment que c’est la vie elle-même qui coule jusqu’à ce que l’on découvre que c’est en fait un drame (celui d’un pays) qui est en train de remonter à la surface. » Barbet Schroeder 8

Le Paris des années vingt. Marguerite Dumont est une femme fortunée passionnée de musique et d’opéra. Depuis des années, elle chante régulièrement devant son cercle d’habitués. Mais Marguerite chante tragiquement faux et personne ne lui a jamais dit la vérité. Son mari et ses proches l’ont toujours entretenue dans ses illusions. Tout se complique le jour où elle se met en tête de se produire devant un vrai public, à l’Opéra. Marguerite s'inspire de la vie de Florence Foster Jenkins, riche américaine qui avait entamé une carrière de cantatrice alors que ses proches le lui déconseillaient. Trois ans après Superstar, Xavier Giannoli (À l’origine ; Quand j’étais chanteur) revient sur le devant de la scène avec cette comédie portée par Catherine Frot. Le cinéaste sonde à nouveau le talent et la reconnaissance et s'interroge également sur les rapports sociaux… Toute vérité est-elle bonne à dire ? Extrait du dossier de presse

La vie à cent à l'heure d’Oriana Fallaci, journaliste italienne hors norme, de la Dolce Vita au 11 Septembre en passant par le Vietnam, la Grèce des colonels ou l'Iran de Khomeiny. Oriana Fallaci est impertinente, drôle et parfois brutale. Elle a révolutionné le journalisme, a sillonné la planète et surtout rencontré et bousculé tous ceux qui font l’Histoire.

Biopic de la première femme envoyée spéciale du journalisme italien. Figure du journalisme italien au XXe siècle, Oriana Fallaci dépasse largement les frontières du pays qui l’a vue naître, les frontières géographiques autant que les frontières morales. Elle se définissait avant tout comme une femme libre et doit sa réputation à ses grands entretiens, ses prix littéraires et le ton de ses interviews. « Que cela vienne d‘un souverain despotique ou d‘un président élu, d‘un général assassin ou d‘un leader adoré, je vois le pouvoir comme un phénomène inhumain et détestable... J‘ai toujours considéré la désobéissance envers l‘oppression comme la seule façon de profiter du miracle d‘être né ». Oriana Fallaci 9


Séances le film débute à l’horaire indiqué

Séances

du 19 au 25 août

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 19 20 21 22 23 24 25

Coup de chaud (1 h 42, page 3)

20 h 45 18 h 30 20 h 45

La Révélation d’Ela (1 h 42, page 2)

15 h

17 h et 20 h 45

17 h

14 h 12 h 15 et 18 h 30

Summer (1 h 30, page 4)

Self Made (1 h 29, page 6)

La Révélation d’Ela (1 h 42, page 2)

14 h 20 h 45 20 h 45 et 18 h 30

18 h 30

Lena (1 h 33, page 6)

18 h 30

20 h 45

17 h

20 h 45 18 h 30 18 h 30

17 h

20 h 45 18 h 30

(2 h 05, page 5)

Jeudi 10 septembre à 20 h 45 : Les Secrets des autres, rencontre avec Raphaël Nieuwjaer, critique de cinéma pour la revue Études et le site Débordements.

du 16 au 22 septembre

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 16 17 18 19 20 21 22

15 h 18 h 30 14 h 14 h 45 14 h 45 14 h 14 h 18 h 30 et 18 h 30 17 h 17 h 18 h 30 18 h 30 Sortie nationale, à voir jusqu’au 7 octobre 20 h 45 20 h 45 20 h 45 20 h 45 20 h 45 20 h 45 20 h 45

20 h 45 12 h 15 15 h

18 h 30 20 h 45

18 h 30

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 2 3 4 5 6 7 8

Je suis mort mais j’ai des amis (1h 36, p. 7) 20 h 45 18 h 30 20 h 45 17 h

15 h 20 h 30

Marguerite (2 h 07, page 9)

14 h

Les projections de Self Made seront suivies d’une Rencontre(s) avec Shira Geffen, entretien réalisé par le Groupement National des Cinémas de Recherche – 10 minutes environ.

14 h

14 h 12 h 15 et 20 h 45

Les Mille et Une Nuits : L’Enchanté

20 h 30

18 h 30

15 h

Oriana Fallaci (1 h 48, page 9)

(2 h 05, page 5)

Tsili (1 h 28, page 7

20 h 45

18 h 30

14 h

Les Mille et Une Nuits : L’Inquiet

du 2 au 8 septembre

18 h 30

20 h 45

15 h 17 h

20 h 45

18 h 30

Amnesia (1 h 36, page 8)

15 h

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 26 27 28 29 30 31 1er 15 h

Les Secrets des autres (1h 43, 4e de couv.) 15 h 20 h 45 14 h 20 h 45 17 h

20 h 30

Les projections de Self Made seront suivies d’une Rencontre(s) avec Shira Geffen, entretien réalisé par le Groupement National des Cinémas de Recherche – 10 minutes environ.

La Niña de fuego (2 h, page 4)

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 9 10 11 12 13 14 15

20 h 45

18 h 30

Les Nuits blanches du facteur (1h 41, p. 3) 18 h 30 20 h 45 14 h

du 26 août au 1er septembre

du 9 au 15 septembre

17 h

14 h

20 h 45

20 h 45 12 h 15

20 h 45

Leopardi Il Giovane Favoloso (2 h 15, p. 8) 15 h 20 h 45 18 h

14 h 30

Les Mille et Une Nuits : Le Désolé

20 h 30

18 h

Prochainement Mercredi 23 septembre Présentation de La Peur, en présence de son réalisateur Damien Odoul Le film a reçu le Prix Jean Vigo 2015 Cemetery of Splendour d’Apichatpong Wheerasethakul. Mediterranea de Jonas Carpignano. Séance rencontre avec la Ligue des Droits de l’Homme. Much Loved de Nabil Ayouch. Reprise des séances L’Argent de poche mercredi 23 septembre à 15 h : Petites Casseroles, programme de courts métrages à voir dès 4 ans. En octobre : Phantom Boy de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol ; Le Voyage de Tom Pouce de Bretislav Pojar… Parution du prochain dépliant mardi 15 septembre.

18 h 15

(2 h 11, page 5)

l’apollo est géré par l’association AGEC Équinoxe.

10

l’apollo est subventionné par la Ville de Châteauroux et reçoit les aides du CNC,

de la DRAC Centre, de la région Centre-Val de Loire et du département de l’Indre.

l’apollo est soutenu par

11


On aimerait partager avec vous… du 9 au 15 septembre Jeudi 10 septembre à 20 h 45 Rencontre avec Raphaël Nieuwjaer, critique de cinéma pour la revue Études et le site Débordements.

LES SECRETS DES AUTRES Patrick WANG Sélection ACID festival de Cannes 2015 The Grief of Others, États-Unis, 2014, 1 h 43, v.o sous-titrée avec Wendy Moniz, Trevor St. John, Oona Laurence

L'histoire d’une famille hantée par un destin tragique. Une visite inattendue va à la fois rouvrir des blessures enfouies, et offrir une voie de sortie à ce deuil irrésolu.

Le drame familial sublime de Patrick Wang. C’est l’histoire d’une famille américaine qui a traversé un événement douloureux. Une pierre est jetée au milieu d’une mare et ses vagues douces et monotones remuent une vie paisible. Le film porte sur ces ondes imperceptibles qui bougent lentement et fragilisent les relations que l’on imagine pourtant stables, pérennes et indestructibles. Un père, une mère et des enfants, désireux de se comprendre… Ce film permet de voir notre monde, si simple et si banal, dans son étrangeté. Cette réalité est tellement proche de nous, au milieu de nos vies, qu’il est étonnant de s’en distancier et de le voir tel un miroir, dans un film. Dans les interstices de ces relations simples et ordinaires que nous vivons tous, il y a quelque chose de singulier, étrange et précieux que l’on ne perçoit plus. Patrick Wang est libre. Libre d’interroger un quotidien que nous vivons et que le cinéma n’interroge que trop peu, tellement il tend à être obnubilé par l’ailleurs et l’extra-ordinaire. Libre de réinventer la forme du récit qui semble dans un premier temps linéaire. Créant ainsi des ruptures temporelles, des poches de temps qui viennent se glisser au milieu d’un récit pour l’étirer, le déplier. Libre de ne pas se laisser tenter par le pessimisme qu’engendrent des situations de souffrance et de laisser émerger l’espoir, le désir de continuer à vivre ensemble. Mehran Tamadon, cinéaste membre de l’ACID


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.