apollo cinéma l’
maison de l’image
programme octobre 2015 du 23 septembre au 27 octobre 2015
cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux
du 7 au 13 octobre, Une saison pour revoir…
du 23 au 29 septembre
L'ASSASSIN HABITE AU 21
LA PEUR
Henri-Georges Clouzot
Damien oDoul
France, 1942, 1 h 24, avec Pierre Freynay, Suzy Delair
Prix Jean Vigo 2015 France, 2014, 1 h 32, avec Nino Rocher, d’après le roman éponyme de Gabriel Chevallier Avertissement: des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Plusieurs crimes, signés d'un mystérieux Monsieur Durand, sont commis à Montmartre. Grâce à un informateur, le commissaire Wens découvre que l'assassin habite dans une pension au 21, rue des lilas. le policier s'y installe, déguisé en pasteur. Il devra alors faire preuve de perspicacité face aux pensionnaires du 21, tour à tour accusés puis innocentés, tout en étant aux prises avec l'affection maladroite et encombrante de son amie, Mila Malou, qui s'est mis en tête de résoudre l'affaire.
Gabriel, jeune conscrit rejoint le front en 1914. Il va vivre l’enfer des tranchées, et connaître la peur qui ravage tous les soldats. Sorti vivant de cette terrible expérience, pleine de fureur et de sang, il va découvrir sa propre humanité.
Damien odoul tente, avec audace et souvent avec brio, d'imaginer l'expérience des combattants de la Première Guerre mondiale.
Au plaisir d’une enquête à la Agatha Christie, Henri-Georges Clouzot ajoute un tableau terrifiant sur la capacité de l’homme à faire le mal.
Damien Odoul privilégie le rapport à l’expérience qu’il entend communiquer au spectateur. L’onirisme cauchemardesque stylisé puise son inspiration dans l’expressionnisme d’Otto Dix, témoin majeur de l’expérience de la barbarie. la Peur constitue ainsi une recherche cinématographique souvent passionnante et opérante par sa façon de convoquer les moyens visuels et sonores pour transcrire la sidérante violence de la Grande Guerre. Arnaud Hée, Revue Études, août 2015
Henri-Georges Clouzot réalise avec l’Assassin habite au 21, l'adaptation d’un roman à succès de l’écrivain belge Stanislas-André Steeman, un délicieux Cluedo. Menée sur un rythme endiablé, portée par des dialogues savoureux et une intrigue riche en rebondissements, cette comédie policière se transforme en un petit théâtre de la noirceur humaine. De repère d’huluberlus inoffensifs, la pension des Mimosas se mue en une arène où se déchirent sans pitié quelques représentants de notre société. Clouzot n’a que peu d’amour à apporter à ses semblables, et «L’Assassin habite au 21», sous ses atours de comédie emportée, ne déroge pas à la règle. olivier Bitoun, TVclassik
du 23 au 29 septembre
CEMETERY OF SPLENDOUR Apichatpong WHeeRASetHAkul
Tarifs
Sélection un certain regard festival de Cannes 2015 Rak ti Khon Kaen, thaïlande/Grande-Bretagne/France/Allemagne/Malaisie, 2015, 2 h 02, v.o sous-titrée, avec Jenjira Pongpas, Banlop lomnoi
tarif plein : 6,80 euros ; tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famille nombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi. tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 euros Moins de 18 ans/étudiants : 4,00 euros Films pour enfants d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tous le mardi à 12 h 15, le dimanche à 20 h 30 : 3,50 euros la séance Scolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (sur réservation : Agnès Rabaté, 02 54 60 99 97). l’apollo accepte les Ciné-chèques.
Des soldats atteints d’une mystérieuse maladie du sommeil sont transférés dans un hôpital provisoire installé dans une école abandonnée. Jenjira se porte volontaire pour s’occuper de Itt, un beau soldat auquel personne ne rend visite. elle se lie d’amitié avec keng, une jeune médium qui aide les proches des soldats à communiquer avec les hommes endormis…
Apichatpong Wheerasethakul déploie un cinéma tout simplement magique.
Abonnement
10 euros pour un an. une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel à votre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros), valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-la Scène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné). Tél. programme : 02 54 60 18 75 Tél. administration : 02 54 60 18 34 – Fax : 02 54 60 18 16 Site internet : cinemaapollo.com Photographie de couverture : L’Homme irrationnel de Woody Allen, Mars Distribution
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impression : Color 36
Renseignements
Grivois, facétieux, mais aussi profondément inquiet et hanté : l’univers du cinéaste renvoie à son enfance. Fils de médecins, la maladie, les remèdes, la guérison reviennent dans toute son œuvre, au milieu de visions, de chimères et autres spectres sortis de la jungle. Cemetery of Splendour conduit à une forme d’hypnose, cette béatitude éveillée dont parlait Blissfully Yours. S’endormir, oui, mais avec les yeux grands ouverts. louis Guichard, Télérama, septembre 2015 3
du 23 septembre au 6 octobre
du 7 au 13 octobre
DHEEPAN
LES DEUX AMIS
Jacques AuDIARD
louis GARRel
Palme d'or festival de Cannes 2015 France, 2014, 1 h 54, français et sous-titres, avec Jesuthasan Antonythasan, kalieaswari Srinivasan Avertissement: des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Sélection Semaine de la critique festival de Cannes 2015 France, 2014, 1 h 40, avec Golshifteh Farahani, Vincent Macaigne, louis Garrel
Fuyant la guerre civile au Sri lanka, un ancien soldat, une jeune femme et une petite fille se font passer pour une famille. Réfugiés en France dans une cité sensible, se connaissant à peine, ils tentent de se construire un foyer…
l'audace d'un film romanesque et cérébral. Dheepan est une grande histoire d'amour. De celles qui naissent dans la violence et doivent passer mille obstacles pour s'accomplir dans la vérité des sentiments. Parce que Dheepan baigne dans un quasi oxymore– intime et excessif, réaliste et métaphorique, romanesque et cérébral –, parce qu'il ne laisse rien en paix, il ose la fragilité. C'est aussi ce qui fait sa force. C’est un film audacieux et politique, non seulement parce qu'il mélange les genres, mais aussi parce qu'il ne cesse d'agiter l'imaginaire de l'époque. Éric libiot, L’Express, août 2015
du 30 septembre au 6 octobre Jeudi 1er octobre à 20 h 45 Rencontre avec Odile Ghermani, en partenariat avec la ligue des Droits de l’Homme.
MEDITERRANEA Jonas CARPIGNANo Sélection Semaine de la critique festival de Cannes 2015 Italie/France/États-unis/Allemagne/Qatar, 2015, 1 h 47, v.o sous-titrée, avec koudous Seihon, Alassane Sy
Ayiva quitte le Burkina Faso, traverse la Méditerranée et rejoint le Sud de l'Italie. Rapidement confronté à l’hostilité de la communauté locale, sa nouvelle vie s'avère difficile. Mais Ayiva reste déterminé : ici sa vie sera meilleure, quel qu'en soit le prix.
un premier film réussi qui aborde un sujet terrible avec force et pudeur. Sans grand discours, le cinéaste a l’art de suggérer beaucoup : interrogation sans réponse sur les rapports Nord-Sud, mais aussi rappel du lien entre les migrants d’hier et ceux d’aujourd’hui. Aurélien Ferenczi, Télérama, septembre 2015
Clément, figurant de cinéma, est fou amoureux de Mona, vendeuse dans une sandwicherie de la gare du Nord. Mais Mona a un secret, qui la rend insaisissable. Quand Clément désespère d’obtenir ses faveurs, son seul et meilleur ami, Abel, vient l’aider…
un premier film qui louche sur la Nouvelle Vague avec humilité. Pour son premier long métrage, Louis Garrel s’est rappelé qu’à l’âge de quinze ans il avait joué une scène des Caprices de Marianne, dont il reprend ici repris l’argument. Comme chez Musset, le spectateur se trouve placé dans la situation de celui qui sait. Dès le début, il découvre le secret dont ne veut à aucun prix parler Mona. On pourrait s’amuser à établir des corrélations avec les films du père de Louis, Philippe. Dans les Deux Amis, il est certes beaucoup question de sentiments , mais Garrel fils a également su instiller une bonne dose d’humour. Le résultat est réjouissant. Franck Nouchi, Le Monde, mai 2015
Jeudi 8 octobre à 20 h 45, Le court s’anime Rencontre avec Gabriel Harel une séance en partenariat avec Ciclic.
PANORAMA DU CINEMA D’ANIMATION D’AUJOURD’HUI une sélection de 8 films inédits, 1 h 16, tarif unique : 4 euros, à partir de 12 ans
Notre appréhension du monde est complexe et le cinéma permet de mettre en images nos fantasmes et sentiments les plus abstraits. Si le cinéma offre cette catharsis, l’animation décuple son pouvoir d’évocation tant elle dispose d’une infinité de moyens et de formes pour exprimer les faits les plus improbables et concrétiser les plus étranges émotions. Cette sélection met à jour différents aspects du monde, abordant sa dimension physique, voire « organique », ou sa forme sociétale, avec un regard plus ou moins décalé. Au programme : Beach Flags de Sarah Saïdan ; Le Repas dominical de Céline Devaux ; Yùl et le serpent de Gabriel Harel ; Knock Knock ! de Brunettes Shoot Blondes ; Rhizome de Boris labbé ; Sonámbulo de theodore ushev ; Peripheria de David Coquard-Dassault ; Dumb Ways to Die de Julian Frost. Dumb Ways to Die de Julian Frost
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du 14 au 20 octobre
du 14 au 27 octobre, en sortie nationale
Mercredi 14 octobre à 20 h 45 Rencontre avec Clément Cogitore. une séance en partenariat avec Ciclic.
NI LE CIEL NI LA TERRE Clément CoGItoRe Sélection Semaine de la critique festival de Cannes 2015 France/Belgique, 2015, 1 h 40, avec Jérémie Renier, kévin Azaïs, Swann Arlaud
Afghanistan 2014. le capitaine Antarès Bonassieu et sa section sont affectés à une mission de contrôle et de surveillance dans une vallée reculée du Wakhan, frontalière du Pakistan. une nuit, des soldats se mettent à disparaître mystérieusement dans la vallée…
L’HOMME IRRATIONNEL Woody AlleN Sélection officielle hors-compétition festival de Cannes 2015 Irrational Man, États-unis, 2015, 1 h 36, v.o sous-titrée, avec Joaquin Phoenix, emma Stone
Professeur de philosophie, Abe lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Il a le sentiment que quoi qu’il ait entrepris – militantisme politique ou enseignement – n’a servi à rien. Peu de temps après son arrivée dans l’université d’une petite ville, Abe entame deux liaisons. D’abord, avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. ensuite, avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie…
un premier film sur l’invisible qui mérite un coup d’œil ! Rêverie militaire, les scènes de combat sont astreintes à une portion congrue, poursuivant sur le mode de l’hallucination collective et de visions nocturnes. La divagation se nourrit d’une déterritorialisation rare dans la jeune fiction française et témoigne d’une réelle ambition plastique. Clémentine Gallot, Libération, mai 2015
Jeudi 15 octobre à 18 h, Carte blanche en écho au spectacle Comme vider la mer avec une cuiller (représentation à 20 h 30 à Équinoxe),
le conteur Yannick Jaulin présente :
HISTOIRE DE JUDAS Rabah AMeuR-zAïMeCHe Prix du jury œcuménique festival de Berlin 2015 France, 2015, 1 h 39, avec Nabil Djedouani, Rabah Ameur-zaïmeche
Après un long jeûne, Jésus rejoint les membres de sa communauté, soutenu par son disciple Judas. Son enseignement sidère les foules et attire l'attention des grands prêtres et de l'autorité romaine. Peu avant son arrestation, Jésus confie une ultime mission à Judas…
Relecture du personnage biblique dans un film sensible tourné dans le désert algérien. Chaque plan du film entend restituer la part sacrée du monde sensible que le cours normal de nos perceptions ne permet plus de saisir. Le cinéaste cherche non l’éblouissement mais un cheminement lumineux à travers les ruines de ses propres interrogations. Didier Péron, Libération, avril 2015 6
Dans la lignée de Match Point, un suspense hitchcockien, où la virtuosité narrative du vieux Woody tourne a plein régime. Après le léger Magic in the Moonlight, revoilà Woody dans sa veine plus sombre, moins désopilante, celle de Crimes et délits ou Match Point. l’Homme irrationnel aurait d’ailleurs pu s’intituler Crime et châtiment mais le titre était déjà pris par un auteur russe dont l’influence plane ici. Le professeur de philosophie Abe Lucas souffre de dépression, il a lu tous les livres et n’a plus goût à rien. On se croirait dans un roman de Philip Roth. Un jour, surprenant une conversation dans un restaurant, Abe décide d’assassiner un juge pour débarrasser le monde d’une crapule et le rendre meilleur. Ce projet délirant redonne sens à l’existence d’Abe. On a basculé dans un film langien (lardé de moments de suspens et de terreur très hitchcockiens): l’érudition, la culture et les raisonnements poussés à l’extrême peuvent mener à l’irrationalité et au crime. Woody mène ce récit complexe avec une fluidité et une limpidité de tous instants. Le film est parsemé de références philosophiques mais jamais cuistres. Il ne s’agit pas d’assommer le spectateur avec de la culture mais de dépeindre de façon réaliste le milieu universitaire en éclairant le récit et les agissements des protagonistes à la lumière de quelques grands auteurs. Ce maillage entre le film et ses référents théoriques fonctionne à merveille : l’Homme irrationnel est un mix de roman noir et de comédie romantique. Certains diront peutêtre, rien de neuf chez Woody. Ce ne serait pas faux. Mais quelle brillance dans les variations sur les codes classiques, quelle clarté dans la complexité, quelle maîtrise de son art. Woody fait du Mozart, mais comme en sifflotant, l’air de rien, en toute modestie. Ce film n’en a pas l’air au premier abord mais il est assez génial. Serge kaganski, Les Inrockuptibles, mai 2015 7
du 21 octobre au 3 novembre
FATIMA Philippe FAuCoN Sélection Quinzaine des réalisateurs festival de Cannes 2015 France, 2015, 1 h 19, avec Soria zeroual, zita Hanrot
Fatima vit seule avec ses deux filles. elle maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec elles… elle se met à écrire en arabe ce qu'il ne lui a pas été possible de dire jusque-là en français à ses filles.
de
poche
la programmation jeune public
du 23 septembre au 4 octobre, en sortie nationale
PETITES CASSEROLES 6 courts métrages d'animation, 41 minutes, tarif unique : 3,20 euros, à partir de 4 ans
l’hymne à une héroïne invisible.
l'enfance… une aventure au quotidien.
D’une intelligence rare, ce beau film explore la condition de cette femme coupée du monde par son ignorance du français. La sobriété de la mise en scène, cette manière élégante de laisser les corps et la parole s’épanouir dans l’espace, est le ressort d’une émotion intense qui en fait tout le prix. Qui est aussi le moyen le plus juste pour traduire la violence symbolique énorme qui frappe les immigrés en France. Inspiré du journal de Fatima Elayoubi, interprétée avec une sensibilité et une délicatesse bouleversantes par Soria Zeroual, ce mélo social scintille d’un éclat aussi discret qu’intense. Isabelle Regnier, Le Monde, mai 2015
Au programme : Les Cadeaux d'Aston d'uzi et lotta Geffenblad ; Peur de voler de Conor Finnegan ; La Petite Casserole d'Anatole d'Éric Montchaud ; La Taupe au bord de la mer d'Anna kadykova ; La Promenade d'un distrait de Béatrice Alemagna et Giuseppe Bianchi ; Les Agneaux de Gottfried Mentor.
Jeudi 22 octobre à 20 h 45 Ciné-concert avec Mauro Coceano piano et objets sonores une séance en partenariat avec l’ADRC.
Mercredi 30 septembre à 15 h La projection sera précédée d'une lecture du livre La Petite Casserole d'Anatole par Dominique Veaute et suivie d'un goûter… une séance proposée en partenariat avec Ciclic et l'association livre Passerelle
du 7 au 11 octobre et du 21 au 27 octobre
LE VOYAGE DE TOM POUCE 3 courts métrages d'animation, 57 minutes, tarif unique : 3,20 euros, à partir de 5 ans
Au royaume de tom Pouce, la compétition est serrée… Qui remportera la main de la princesse ? Qui aura la plus belle des voitures ? Qui réussira à être le plus malin ? À vos marques…prêts… partez ! Au programme : Une princesse qui ne riait pas de Bretislav Pojar ; Le Pêcheur Marsicek de Frantisek Vasa et Bara Dlouha ; Le Voyage de Tom Pouce de Bretislav Pojar.
du 14 octobre au 8 novembre, en sortie nationale
PHANTOM BOY
GOSSES DE TOKYO
AlAIN GAGNol et Jean-loup FelICIolI
Yasujiro ozu
New-York… un mystérieux gangster défiguré blesse Alex, un inspecteur de police lancé à ses trousses. Immobilisé à l’hôpital, Alex se lie d’amitié avec léo, un garçon de onze ans qui possède la faculté de sortir de son corps…
Umarete wa mita keredo, Japon, 1932, 1 h 29, muet, noir et blanc, avec Hideo Sugawara, tokan kozzo, à partir de 8 ans
Comment des enfants, mécontents de l'attitude de leurs parents, décident de faire une grève de la faim et de la parole.
Comédie enchanteresse de Yasujiro ozu, Gosses de Tokyo contient en germe des thèmes qui irrigueront l’œuvre du cinéaste. À l’aube de sa cinématographie, Ozu questionne les liens sociaux. S’il s’approche par moment de la caricature légère, son œuvre est empreinte d’une belle mélancolie et d’une infinie tendresse pour ses personnages. Stéphan Baillard, Critikat, avril 2005 8
l’argent
France, 2015, 1 h 24, animation, avec les voix d'Audrey tautou, Jean-Pierre Marielle, Édouard Baer
Phantom Boy, un film policier fantastique saupoudré d'une pincée de super-héros.
du 20 au 23 octobre, atelier
MON AFFICHE DE FILM par emmanuelle Marcelot, animatrice pédagogique, 2 h, tarif : 2 euros, à partir de 7 ans
l'affiche nous donne des indications sur le film que nous allons voir. Il indique son titre mais aussi de nombreux éléments qui le constituent. Quels sont les mots que l'on y inscrit ? Que liton en premier ? Comment les affiches nous donnent-elles l'envie d'aller voir le film ? emmanuelle vous propose d'observer la construction de l'affiche et, à partir d'un film annonce dont on aura caché le titre, d'inventer et de fabriquer votre affiche… et votre film ! Sur inscription auprès d'emmanuelle Marcelot : 02 54 60 99 96 ou marcelot.apollo@wanadoo.fr Mardi 20 octobre, mercredi 21, jeudi 22 et vendredi 23 octobre à 10 h. Chaque enfant participant à l’atelier recevra un bon de réduction pour un film surprise !
Séances le film débute à l’horaire indiqué
Séances
du 23 au 29 septembre
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 23 24 25 26 27 28 29
Dheepan (1 h 54, page 4)
18 h 30 18 h 30
La Peur (1 h 32, page 3)
14 h 20 h 45 et 20 h 45
20 h 45
Cemetery of Splendour (2 h 02, p. 3) Petites Casseroles (41 minutes, p. 9)
17 h
15 h
L’Homme irrationnel (1 h 36, page 7) 18 h 30 20 h 45 14 h
18 h 30
14 h
12 h 15 et 20 h 45
20 h 30 20 h 45 18 h 30 15 h
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 30 1er 2 3 4 5 6
Dheepan (1 h 54, page 4)
20 h 45 18 h 30
Much Loved (1 h 44,
18 h 30
de couv.)
Mediterranea (1 h 47, page 4)
Petites Casseroles (41 minutes, p. 9)
20 h 45 14 h et 20 h 45
20 h 45 18 h 30
15 h
17 h
Phantom Boy (1 h 24, page 9)
18 h 30
20 h 45
Histoire de Judas (1 h 39, page 6)
12 h 15 et 18 h 30
17 h
14 h et 20 h 45
du 21 au 27 octobre
15 h
14 h
20 h 45
10 h 30 et 15 h
10 h
10 h et 15 h
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 21 22 23 24 25 26 27
Gosses de Tokyo (1 h 29, page 8) Phantom Boy (1 h 24, page 9) à voir jusqu’au 8 novembre
Le Voyage de Tom Pouce
17 h 20 h 30 14 h 12 h 15 et et et 20 h 45 18 h 30 20 h 45
14 h et 20 h 45
18 h 30
à voir jusqu’au 3 novembre
11h/15 h
20 h 30
18 h 15 h
L’Homme irrationnel (1 h 36, page 7) 20 h 45 18 h 30 18 h 30
Fatima (1 h 19, page 8)
Mercredi 30 septembre à 15 h : Petites Casseroles, projection précédée de la lecture de La Petite Casserole d’Anatole par Dominique Veaute. Jeudi 1er octobre à 20 h 45 : Mediterranea, rencontre avec Odile Ghermani, en partenariat avec la Ligue des Droits de l’Homme.
18 h 30 12 h 15 et et 20 h 45 18 h 30
Mercredi 14 octobre à 20 h 45 : Ni le ciel ni la terre, rencontre avec Clément Cogitore, réalisateur du film. Jeudi 15 octobre à 18 h : carte blanche, le conteur Yannick Jaulin présente Histoire de Judas
18 h 30 20 h 45
20 h 30
15 h
Ni le ciel ni la terre (1 h 40, page 6)
17 h
17 h et et 20 h 45 20 h 45
15 h
du 30 sept. au 6 octobre 4e
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 14 15 16 17 18 19 20
Sortie nationale
17 h
20 h 45 18 h 30
du 14 au 20 octobre
17 h
20 h 45 18 h 30
20 h 45 14 h 30 10 h 30 et 14 h 10 h
10 h
15 h
15 h 30
15 h
15 h
11 h
10 h
(57 minutes, page 9)
du 7 au 13 octobre Les Deux Amis (1 h 40, page 5)
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 7 8 9 10 11 12 13
Jeudi 22 octobre à 20 h 45 : Ciné-concert Gosses de Tokyo avec Mauro Coceano au piano et aux objets sonores.
18 h 30 18 h 30 et 20 h 45
Prochainement
Much Loved (1 h 44, 4e de couv.)
18 h 30 12 h 15 et et 20 h 45 20 h 45 17 h
18 h 30
20 h 45
L’Assassin habite au 21 (1 h 24, p. 2) (57 minutes, page 9)
17 h et 20 h 45
20 h 45
Le Court s’anime (1 h 16, page 5)
Le Voyage de Tom Pouce
14 h
20 h 30
18 h 30 15 h
15 h
14 h
11 h et 14 h 45
Jeudi 8 octobre à 20 h 45 : Le Court s’anime, rencontre avec Gabriel Harel, réalisateur du film Yùl et le serpent.
Festival Alimenterre : séance spéciale le jeudi 5 novembre à 20 h 45. Mois de l’Économie Sociale et Solidaire : mardi 10 novembre à 20 h 45, La Loi du marché de Stéphane Brizé. Le Fils de Saul de László Nemes. Une jeunesse allemande de Jean-Gabriel Périot. Asphalte de Samuel Benchetrit avec Isabelle Huppert, Gustave Kervern, Valeria Bruni Tedeschi. Week-end rétrospective Rainer Werner Fassbinder en compagnie de Pierre Gras. une saison pour revoir… Lettre d’une inconnue de Max Ophüls présenté par Charlotte Garson.
l’apollo est géré par l’association AGeC Équinoxe.
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l’apollo est subventionné par la Ville de Châteauroux et reçoit les aides du CNC,
de la DRAC Centre, de la région Centre-Val de loire et du département de l’Indre.
l’apollo est soutenu par
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On aimerait partager avec vous… du 30 septembre au 13 octobre
MUCH LOVED Nabil AYouCH Sélection Quinzaine des réalisateurs festival de Cannes 2015 Maroc/France, 2015, 1 h 44, v.o sous-titrée, avec loubna Abidar, Asmaa lazrak Film interdit aux moins de 12 ans
Marrakech, aujourd'hui. Noha, Randa, Soukaina et Hlima vivent d'amours tarifées. Ce sont des prostituées, des objets de désir. Vivantes et complices, dignes et émancipées, elles surmontent au quotidien la violence d’une société qui les utilise tout en les condamnant…
Portrait habité de trois femmes qui vendent leur corps en plein Maroc prohibitionniste. « les hommes, c’est comme les marques, il y a le luxe »… et le reste. Dès le générique, les langues se délient entre deux éclats de rire. Dans la scène d’ouverture du film, Noha, Randa et Soukaina, trois colocataires prostituées, se rendent à une soirée arrosée chez de riches clients saoudiens au cours de laquelle, après avoir bu, dansé et flatté les egos masculins, elles reçoivent des billets jetés au visage, font les bêtes de foire et satisfont leurs fantasmes jusqu’au petit matin. Entre deux épisodes de télé-réalité marocaine, les trois copines entretiennent un cheptel de clients énamourés et fricotent avec les travestis qui tapinent au coin de la rue. On ne sait rien ou presque des raisons qui ont conduit ces jeunes femmes à devenir travailleuses du sexe, l’une entretient une liaison avec un homme marié et a un enfant d’une première union qui vit chez ses parents, quand l’autre rêve de s’installer chez son père en Espagne. Bref, les prostitué(e)s sont des gens comme les autres, ce que le cinéaste franco-marocain s’évertue à montrer dans ce portrait de groupe habité et nocturne. Gueulardes, soiffardes, « putes périmées » filant dans la nuit… cette fiction à la texture documentaire recueille une parole libérée, précisément l’inverse du babil amoureux auquel se réfère le titre et qui demande sans cesse à ses héroïnes de négocier la zone grise entre rapport tarifé et amoureux. Un réquisitoire nuancé sur les conditions d’exercice de la prostitution telle qu’elle se pratique actuellement au Maroc, où la loi prohibitionniste pénalise d’abord les prostituées. Cette fougueuse radiographie du microcosme de la nuit marocaine ne verse jamais dans le voyeurisme sordide ou la leçon de morale. Le cinéaste indique d’ailleurs : « Je ne ressens aucune pitié ou sentiment de misérabilisme à l’égard de ces femmes, et je serais peiné qu’on en ressente en voyant mon film. » Clémentine Gallot, Libération, mai 2015