23.12 2015 au 26.01 2016

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apollo cinéma l’

maison de l’image programme janvier 2016

du 23 décembre au 26 janvier 2015

L’équipe du cinéma vous souhaite une très belle année 2016

cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux


Dimanche 27 décembre à 20 h 30,

du 23 au 29 décembre

BACK HOME

Emmanuelle Marcelot, animatrice pédagogique du cinéma, présente

Joachim TRIER

BEN-HUR

Sélection officielle en compétition festival de Cannes 2015 Louder than Bombs, Norvège/France/Danemark, 2014, 1 h 49, v.o sous-titrée, avec Isabelle Huppert, Gabriel Byrne, Jesse Eisenberg

William WYLER Onze Oscars dont ceux du Meilleur film, du Meilleur réalisateur et du Meilleur acteur États-Unis, 1959, 3 h 12, v.o sous-titrée, avec Charlton Heston, Stephen Boyd, Jack Hawkins

Alors que se prépare une exposition consacrée à la célèbre photographe Isabelle Reed trois ans après sa mort accidentelle, son mari et ses deux fils sont amenés à se réunir dans la maison familiale et évoquer ensemble les fantômes du passé…

Judas Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance Messala, venu prendre la tête de la garnison de Jérusalem. Mais leur amitié ne peut résister à leurs caractères différents. Prétextant un attentat, Messala trahit son ami qu'il sait innocent en l'envoyant aux galères et en jetant en prison sa mère et sa sœur. Ben-Hur jure alors de reconquérir sa liberté et prépare sa vengeance.

Ben Hur, blockbuster pharaonique ! Trente-quatre ans après Fred Niblo, William Wyler s’attaque au roman de Lew Wallace. Il bénéficie d’un budget considérable, de la couleur et du grand écran pour réaliser ce fastueux film d’aventures. Excellent directeur d’acteurs et habile metteur en scène de drames psychologiques, Wyler a réuni des interprètes exceptionnels, de Jack Hawkins à Cathy O’Donnel, sans oublier le couple antagoniste Charlton Heston-Stephen Boyd, qui contribue à la réussite du film et à l’émotion que l’on peut ressentir en le revoyant. André Moreau, Télérama, décembre 1998

Back Home est ce fantasme d’une boîte noire psychologique où le spectateur regarde la mort et la douleur irriter la vie.

Tarifs Tarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famille nombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi. Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 euros Moins de 18 ans/étudiants : 4,00 euros Films pour enfants d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tous Le mardi à 12 h 15, le dimanche à 20 h 30 : 3,50 euros la séance Scolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (sur réservation : Agnès Rabaté, 02 54 60 99 97). l’apollo accepte les Ciné-chèques.

Abonnement

10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel à votre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros), valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-La Scène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné). Tél. programme : 02 54 60 18 75 Tél. administration : 02 54 60 18 34 – Fax : 02 54 60 18 16 Site internet : cinemaapollo.com Photographie de couverture : Back Home de Joachim Trier, Memento Films

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impression : Color 36

Renseignements

Du poste de télévision, c’est la mort qui nous regarde. À l’écran défilent les clichés de l’enterrement d’un enfant tombé sous les balles en Afghanistan, tandis que la voix off de la photographe les commente à froid. La simplicité des gestes funéraires ; la douleur du père portant à bout de bras le corps inerte de son fils : à l’autre bout du monde, l’intimité se love en un point aveugle du conflit armé. Isabelle Reed, la reporter, sait ce que la guerre dégrippe du rapport d’un sujet à l’objectif de la caméra. Elle abat de facto les barrières sociales. Elle réduit à une peau de chagrin la pudeur et la distance de ceux dont on tire le portrait contre leur gré. Elle nourrit en profondeur le concept photographique. Ce dispositif est à peu de chose près celui qui conditionne Back Home. Après la mort accidentelle d’Isabelle, commen se recomposent les liens entre son mari et ses deux fils ? Comment se résorbe l’abcès émotionnel laissé par un tel choc ? Joachim Trier fait le pari de filmer ce deuil au travail et ses modifications sur le visible. Pour lui, le chagrin se voit au sens littéral du terme, sa résilience aussi. Le film se veut ainsi un espace permanent de transitions où le réalisateur cherche un équivalent visuel à chaque émotion esquissée par les héros. Le procédé photographique dégoupille le drame bourgeois qui s’y trame. Les rapports à vif du veuf et de ses fils se retendent autour de la notion de temps empruntée à la photo. Joachim Trier brasse les strates temporelles, multiplie les points de vue sur une même scène. Il balise, cerne, fouille le temps et la mémoire jusqu’à faire imploser l’esthétique Magnum du reportage de guerre qui paramètre l’imaginaire visuel d’Isabelle. Sans être doctrinal, Back Home réinterroge les rapports du cinéma et de la photographie sur fond existentiel. Ces deux arts sont-ils morbides, parce que mécaniques ? Que substitue l’image au réel ? Un peu d’être ? Qu’échangent-ils avec l’existence ? Le metteur en scène déploie la fatalité de la photo sous l’éclairage du septième art. L’un est une technique du carnage où l’horreur se dépouille de ses détails prosaïques pour se réinventer sous le prisme du beau. L’autre met en mouvement, reconnecte une famille en lambeaux dans la lumière poudreuse du petit matin. Nicolas Bauche, Positif, décembre 2015 3


du 23 au 29 décembre

du 30 décembre au 5 janvier

BÉLIERS

AU-DELÀ DES MONTAGNES

Grímur HÁKONARSON

JIA Zhang-ke

Prix Un certain regard festival de Cannes 2015 Hrútar, Islande, 2015, 1 h 33, v.o sous-titrée, avec Sigurður Sigurjónsson, Theodór Júlíusson

Sélection officielle en compétition festival de Cannes 2015 Shan he gu ren, Chine/France/Japon, 2014, 2 h 06, v.o sous-titrée, avec Zhao Tao, Sylvia Chang

Dans une vallée isolée d’Islande, deux frères brouillés depuis quarante ans vont devoir s’unir pour sauver ce qu’ils ont de plus précieux : leurs béliers.

Chine, 1999. Tao, une jeune fille de Fenyang est courtisée par ses deux amis d’enfance, Zang et Lianzi. Zang, propriétaire d'une station-service, se destine à un avenir prometteur tandis que Liang travaille dans une mine de charbon. Le cœur entre les deux hommes, Tao va devoir faire un choix qui scellera le reste de sa vie et de celle de son futur fils, Dollar. Sur un quart de siècle, entre une Chine en profonde mutation et l’Australie comme promesse d’une vie meilleure, les espoirs, les amours et les désillusions de ces personnages face à leur destin.

Béliers aborde, de façon tragi-comique et magistrale, l’indéniable lien qui réunit la nature humaine et la nature animale. Le récit du film emprunte les voies de la fable anthropologique plus que de la chronique sociale. Une dimension annoncée par son titre, Béliers, qui sans article évoque un sens générique, universel, et une double signification : celle de l’espèce animale, et celle, humaine, dans sa version entêtée et belliqueuse. Le film revendique son identité nordique, flirtant parfois avec le pittoresque. Tout est frontal, glacial, implacable. Un saisissant sentiment de solitude se dégage du film qui mélange humour noir et drame, mais c’est la gravité qui domine et évoque les romans noirs d’Arnaldur Indridason. Dominique Martinez, Positif, décembre 2015

du 30 décembre au 5 janvier

LE GRAND JEU Nicolas PARISER France, 2015, 1 h 39, avec Melvil Poupaud, André Dussollier, Clémence Poésy

Pierre Blum, un écrivain de quarante ans qui a connu son heure de gloire au début des années 2000, rencontre, un soir, sur la terrasse d'un casino, un homme mystérieux, Joseph Paskin. Influent dans le monde politique, charismatique, manipulateur, il passe bientôt à Pierre une commande étrange qui le replongera dans un passé qu'il aurait préféré oublier…

Un précis de manipulation. Une fable sur le non-engagement. Le Grand Jeu interroge le politique comme un grand espace de creux pervers et d’étranges résonances. Le projet du film est de dépeindre ce qui se passe à la jonction de plusieurs cercles : celui du pouvoir, celui du militantisme et celui du débat d’idées voire de la pure construction littéraire qui se croisent bien moins souvent qu’on ne peut l’imaginer. L’écriture du film invente une forme d’implication personnelle. Son verbe, son orgueil, mais aussi sa morale, s’avèrent de beaux instruments de lutte. Joachim Lepastier, Cahiers du cinéma, décembre 2015 4

Fable chinoise bouleversante de beauté. C’est l’histoire belle d’une femme, à la fin des années 90, prise entre deux hommes qui l’aiment. Elle choisit le plus ambitieux, le plus brillant, le plus dépourvu de scrupules aussi. Ils ont un enfant, qu’il prénomme Dollar (!), mais se séparent ; il garde l’enfant. En 2014, la femme, Tao, parvient à revoir son fils, « grâce » aux obsèques de son père à elle. Puis Dollar voyage, et nous voici en 2025, en Australie, où il poursuit des études. Il n’a pas revu sa mère depuis tout ce temps. Elle, fataliste, attend. Divisé en trois parties, Au-delà des montagnes ressemble dans sa forme au précédent film du réalisateur, Touch of Sin. Jia Zhang-ke a une nouvelle fois fait évoluer son art. Quelle distance parcourue depuis Xiao Wu, artisan pickpocket et Plateforme. Jusqu’où ira-t-il ? Quelle liberté dans la narration, quel sens de l’ellipse, quel pouvoir de synthèse (la Chine d’aujourd’hui et demain en deux heures), quelle intelligence (il va toujours à l’essentiel), quelle maîtrise de l’image ! Quelle beauté en somme ! Sans jamais oublier de nous faire rire, et surtout de nous faire pleurer. La dernière scène est magnifique, la plus déchirante jamais vue depuis la fin des Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, avec pourtant rien ou presque : une femme, une musique populaire, de la neige… C’est du grand grand cinéma. Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, mai 2015

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Jeudi 7 janvier à 20 h 45,

du 6 au 12 janvier

Débat à l'issue de la projection avec Hernan Enrique Carvajal, Doctorant en Urbanisme, l’un des protagonistes du documentaire, et Jonathan Boissay, assistant réalisateur et co-producteur du film. En partenariat avec la Ligue des Droits de l'Homme.

MÊME PAS PEUR ! Ana DUMITRESCU France, 2015, 1 h 45, avec Ashkenaton, Jean Baubérot, Laurence Blisson

Même pas peur ! est un documentaire d’urgence issu du questionnement et des interrogations suscités par les événements tragiques de janvier 2015.

Un documentaire profondément pertinent et plus que nécessaire après les évènements du 13 novembre 2015. Neuf mois après les attentats de janvier, le documentaire questionne (souvent avec pertinence) des intellectuels d'horizons divers sur le vivre-ensemble, la laïcité, l'intégration en France... Ils se livrent aussi à un exercice salutaire de critique de certains médias. Nicolas Didier, Télérama, oct. 2015

Otar IOSSELLIANI France/Géorgie, 2015, 1 h 57, avec Rufus, Amiran Amiranashvili

Certaines ressemblances sont troublantes. Ainsi celle de ce vicomte guillotiné, pipe au bec, pendant la terreur, d'un aumônier militaire au torse tatoué et baptisant à la chaîne des militaires, d’un clochard parisien. Les personnages du film se croisent dans un immeuble, sauf bien sûr les sans-abris que les flics transbahutent d'un lieu à l'autre sans ménagement…

Iosselliani fait fi des modes, des diktats de la pensée et de la narration avec une élégance crane et insurrectionnelle qui galvanise. Tout se mêle tout le temps – les intrigues, les personnages, les époques. Mais c'est un seul et même but qu'il poursuit de film en film : rendre tolérable l'atroce loufoquerie du monde. Chant d'hiver emprunte son titre à une chanson géorgienne :« C'est l'hiver, ça va mal, les fleurs sont fanées, mais rien ne nous empêche de chanter. » C'est la morale de ce film léger et fou : si la mélancolie s'y introduit par inadvertance, elle est aussitôt désamorcée par un gag de dessin animé… Pierre Murat, Télérama, nov. 2015

du 6 au 12 janvier

du 6 au 12 janvier

LES AMITIÉS INVISIBLES

KALO POTHI, UN VILLAGE AU NÉPAL

Christoph HOCHHÄUSLER

Min BAHADUR BHAM

Die Kügen der Sieger, Allemagne/France, 2015, 1 h 53, v.o sous-titrée, avec Florian David Fitz

Prix Semaine de la critique Mostra de Venise 2015 Kalo Pothi, Népal/France/Suisse/Allemagne, 2015, 1 h 30, v.o sous-titrée, avec Khadka Raj Nepali

Fabian est journaliste d’investigation dans un grand journal berlinois. Jeune, beau et arrogant il voit d’un mauvais œil arriver Nadja, la stagiaire que lui impose sa direction et à laquelle il confie une enquête a priori anodine…

Thriller journalistique méticuleux et méthodique, Les Amitiés invisibles avance dans les méandres d’un pouvoir corrompu qui fait froid dans le dos. Le film en forme d’étau infernal brosse un portrait sordide des coulisses du pouvoir, où la volonté de servir le peuple n’est que de surface. Cette noirceur, au cœur d’un film résolument politique qui affiche sa défiance à l’égard du pouvoir, est une nouvelle manifestation de la virtuosité de Christoph Hochhäusler qui, au plus profond de lui, se rêve sûrement en lanceur d’alerte. Les Amitiés Invisibles est, dans l’implicite, une oeuvre effroyable. Frédéric Mignar, aVoir-aLire, novembre 2015

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CHANT D'HIVER

Dans un petit village du nord du Népal, Prakash et Kiran, deux amis inséparables malgré leur différente caste, décident d’élever une poule afin de gagner un peu d’argent en vendant les œufs. Mais un jour, la poule disparaît. Pour la retrouver, ils partent en voyage, inconscients des dangers amenés par le fragile cessez-le-feu de la guerre civile.

Ce premier film mêle intelligemment souvenirs de l’enfance et actualité. Véritable découverte – de paysages, d’un mode de vie, d’une manière de raconter –, Kalo Pothi est une fable, une histoire pour et avec des enfants, mais intensément mêlée aux drames de la guerre civile qui a ravagé le pays durant la première décennie du XXIe siècle. Jean-Michel Frodon, Slate, septembre 2015

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du 13 au 19 janvier

Samedi 16 et dimanche 17 janvier, re(voir) Rainer Werner Fassbinder

LE DERNIER JOUR D'YITZHAK RABIN

Un week-end animé par Pierre Gras, enseignant, spécialiste du cinéma contemporain de langue allemande.

Amos GITAÏ Sélection officielle Mostra de Venise 2015 Israël/France, 2015, 2 h 30, v.o sous-titrée, avec Ischac Hiskiya, Pini Mitelman, Tomer Sisley

Le 4 novembre 1995, Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, l’homme des accords d’Oslo et Prix Nobel de la paix, est assassiné sur la place des Rois d’Israël à Tel Aviv après un long discours contre la violence et pour la paix. Son assassin : un étudiant juif religieux d’extrême droite…

Le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin mêle reconstitutions fictives et images d’archives afin d’offrir un véritable thriller politique. Amos Gitaï effectue un vertigineux travail de mise en relations des événements qui ont mené à l’assassinat du premier ministre israélien en novembre 1995 et des réalités actuelles. Le vertige n’est pas source de confusion, mais de déstabilisation des idées reçues, de remise en mouvement de la pensée, par la construction d’un assemblage rigoureux de documents factuels et de représentations critiques des régimes de langage et d’image. Jean-Michel Frodon, Slate, septembre 2015

Séance présentée par les apprentis et suivie d’un échange autour des films. En partenariat avec le CFA des Métiers et Ciclic. Avec le soutien du GIP ALFA Centre.

CULTIVONS LES DIFFÉRENCES ET NON L’INDIFFÉRENCE Une sélection de 5 courts métrages, 1 h 29, tarif unique : 2,50 euros

Les apprentis de la classe de terminale Bac Professionnel Commerce ont participé, le 4 novembre, à une sensibilisation sur la discriminations et les préjugés puis à un atelier de programmation animé par le collectif Mieux Comprendre pour lutter contre les discriminations.

Travailler les représentations, déconstruire les stéréotypes… « Cette journée de sensibilisation et de visionnage de courts métrages, nous a permis de voir, de vivre ce que nous savions déjà : ne pas se fier aux apparences, aller au-delà des préjugés. Notre regard a changé au quotidien et nous permet de découvrir les différentes facettes d’une personne, d’une culture… » Les apprentis

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Samedi 16 janvier à 17 h

TOUS LES AUTRES S’APPELLENT ALI Angst Essen Seele auf, RFA, 1974, 1 h 29, v.o sous-titrée, avec Brigitte Mira, El Hedi ben Salem Dans un café fréquenté par des travailleurs immigrés, Emmi, veuve d’une soixantaine d’années, fait la connaissance d’Ali, un Marocain plus jeune qu’elle…

Fassbinder dépeint les réactions exacerbées suscitées par l’union d’un immigré marocain avec une Allemande de vingt ans son aînée.

Samedi 16 janvier à 20 h 45

LE MARIAGE DE MARIA BRAUN Die Ehe der Maria Braun, RFA, 1978, 2 h, v.o sous-titrée, avec Hanna Schygulla, Klaus Löwitsch En 1943, Maria épouse à la hâte Hermann, un soldat allemand. Après la guerre, elle apprend le décès de son époux, et choisit de refaire sa vie…

Ce premier volet de la trilogie allemande de Fassbinder raconte le destin de Maria Braun, femme ambivalente mais à la ténacité inébranlable.

Dimanche 17 janvier à 17 h

LE SECRET DE VERONIKA VOSS

Lundi 18 janvier à 14 h 15

Au programme : Journée d’appel de Basile Doganis ; Aïssa de Clément Tréhin-Lalanne ; Guy Moquet de Demis Herenger ; Petite Blonde d’Émilie Aussel ; Edmond est un âne de Franck Dion.

Rainer Werner Fassbinder, un des représentants majeurs du nouveau cinéma allemand des années 1960-1970, est aussi un cas à part tant il fût un génie, un pionnier, dans son travail avec les acteurs, dans sa narration, dans le style de ses mises en scène.

Guy Moquet, Demis Herenger

Die Sehnsucht der Veronika Voss, RFA, 1981, 1 h 44, v.o sous-titrée, avec Rosel Zech Robert Krohn, chroniqueur sportif, rencontre Veronika Voss, grande star de cinéma d’avantguerre à Munich, en 1955. Un rapport de fascination et de compassion s’instaure entre eux…

Fassbinder convoque les esprits d’une Allemagne à la mémoire courte et nous offre un des films majeurs de son impressionnante filmographie. Dimanche à 14 h 30, nous vous proposons de suivre l’intervention de Pierre Gras consacrée à l’œuvre de Rainer Werner Fassbinder (durée : 2 h, entrée libre, sur inscription). Samedi à 19 h 45 : buffet, 10 euros (réservation au plus tard le jeudi 14 janvier). Tarifs habituels pour une séance. Carte 3 films : 9 euros. Chaque film est présenté et suivi d’une rencontre avec le public. Avec le soutien de l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma (ADRC)

Le Secret de Veronika Voss

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du 20 au 26 janvier, FESTIVAL

TÉLÉRAMA

FESTIVAL TÉLÉRAMA, du 20 au 26 janvier

COMME UN AVION

LIFE

Bruno PODALYDÈS

Anton CORBIJN

France, 2014, 1 h 45, avec Bruno Podalydès, Agnès Jaoui, Sandrine Kiberlain

États-Unis/Grande-Bretagne/Canada/Allemagne/Australie, 2015, 1 h 51, v.o sous-titrée, avec Robert Pattinson, Dane DeHaan, Ben Kingsley

Michel, la cinquantaine, est passionné par l'aéropostale, il se rêve en Jean Mermoz quand il prend son scooter. Il n’a pourtant jamais piloté d’avion ! Un jour, il tombe en arrêt devant des photos de kayak : on dirait le fuselage d’un avion…

Une comédie brillante qui envisage la vie depuis la rivière…

Un jeune photographe qui cherche à se faire un nom croise un acteur débutant et décide de lui consacrer un reportage. Cette série de photos iconiques rendit célèbre le photographe Dennis Stock et immortalisa celui qui allait devenir une star : James Dean.

Quand une légende de la photographie rock se penche sur le plus célèbre cliché de James Dean : un (auto)portrait attachant.

FATIMA Philippe FAUCON

LA LOI DU MARCHÉ

Sélection Quinzaine des réalisateurs festival de Cannes 2015 France, 2015, 1 h 19, avec Soria Zeroual, Zita Hanrot

Stéphane BRIZÉ

Fatima vit seule avec ses deux filles : Souad, quinze ans, adolescente en révolte, et Nesrine, dix-huit ans, qui commence des études de médecine. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec ses filles. Toutes deux sont son moteur, sa fierté, son inquiétude aussi. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible, Fatima travaille comme femme de ménage avec des horaires décalés. Un jour, elle chute dans un escalier. En arrêt de travail, Fatima se met à écrire en arabe ce qu'il ne lui a pas été possible de dire jusque-là en français à ses filles.

Faucon dresse des portraits aussi humbles dans la forme qu’ambitieux dans le propos…

Prix d'interprétation masculine décerné à Vincent Lindon festival de Cannes 2015 France, 2015, 1 h 33, avec Vincent Lindon, Yves Ory, Karine De Mirbeck

À cinquante-et-un ans, après vingt mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?

Stéphane Brizé filme le libéralisme dans toute sa laideur et son inhumanité, avec un Vincent Lindon magistral.

MARGUERITE Xavier GIANNOLI

L’HOMME IRRATIONNEL

France/Tchéquie/Belgique, 2015, 2 h 09, avec Catherine Frot, André Marcon, Michel Fau

Woody ALLEN

Le Paris des années 20. Marguerite Dumont est une femme fortunée passionnée de musique et d’opéra. Depuis des années, elle chante régulièrement devant son cercle d’habitués. Mais Marguerite chante tragiquement faux et personne ne lui a jamais dit la vérité. Son mari et ses proches l’ont toujours entretenue dans ses illusions. Tout se complique le jour où elle se met en tête de se produire devant un vrai public, à l’Opéra.

Sélection officielle hors-compétition festival de Cannes 2015 Irrational Man, États-Unis, 2015, 1 h 36, v.o sous-titrée, avec Joaquin Phoenix, Emma Stone

Professeur de philosophie, Abe Lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Peu de temps après son arrivée dans l’université d’une petite ville, Abe entame deux liaisons. D’abord, avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. Ensuite, avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie…

Un film à la jubilation communicative, où les questions existentielles et métaphysiques sont traitées avec une virtuosité sans égale.

En s’inspirant de la vie d’une cantatrice aux aigus dissonants, Xavier Giannoli dresse le bouleversant portrait d’une autodidacte moquée, à la passion sincère. Pour bénéficier du tarif exceptionnel à 3,50 euros, il vous suffit de découper le coupon dans Télérama (semaines du 13 et du 20 janvier), de l’échanger à la caisse du cinéma contre une carte valable pour 2 personnes pendant la manifestation. Le Prix des festivaliers… Votez pour votre film préféré. Une urne sera à votre disposition dans le hall du cinéma pour récolter vos bulletins.

Comme un avion

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Fatima

Life

Marguerite

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du 20 au 26 janvier, FESTIVAL

l’argent

TÉLÉRAMA

MUCH LOVED

de

poche

la programmation jeune public

Nabil AYOUCH Sélection Quinzaine des réalisateurs festival de Cannes 2015 Maroc/France, 2015, 1 h 44, v.o sous-titrée, avec Loubna Abidar, Asmaa Lazrak Attention ! Le film est interdit aux moins de 12 ans

Jusqu’au 29 décembre

Marrakech, aujourd'hui. Noha, Randa, Soukaina et Hlima vivent d'amours tarifées. Ce sont des prostituées, des objets de désir. Vivantes et complices, dignes et émancipées, elles surmontent au quotidien la violence d’une société qui les utilise tout en les condamnant.

Le labeur, la violence, mais aussi la rage et la joie d’être au monde : la vie de quatre prostituées captée avec une densité rare.

NEIGE ET LES ARBRES MAGIQUES Un programme de 4 courts métrages d’animation, 2014-2015, 51 minutes, à partir de 4 ans, tarif unique : 3,20 euros

Des univers enchanteurs à découvrir en famille… Au programme : Tigres à la queue leu leu de Benoît Chieux ; La Petite Pousse de Chaïtane Conversat ; One Two Three de Yulia Aronova ; Neige d’Antoine Lanciaux et Sophie Roze.

PHOENIX Christian PETZOLD

du 23 décembre au 3 janvier

Allemagne, 2014, 1 h 38, v.o sous-titrée, avec Nina Hoss, Ronald Zehrfeld

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Nelly, une survivante de l'Holocauste revient chez elle sous une nouvelle identité. Elle découvre que son mari l'a trahie…

Épaulé par son actrice fétiche, Christian Petzold renoue avec son thème de prédilection – la lutte d’une femme pour sa renaissance – pour un résultat aussi sombre que troublant.

ADAMA, LE MONDE DES SOUFFLES Simon ROUBY France, 2015, 1 h 22, animation, à partir de 8/9 ans

Un film plein d’une force épique, qui raconte la naissance d’un monde nouveau dans la douleur.

Samedi 23 janvier à 19 h, Les Comptoirs sonores proposent :

Adama a douze ans, il vit dans un village isolé d’Afrique de l’Ouest. Au-delà des falaises, s’étend le Monde des Souffles. Là où règnent les Nassaras. Une nuit, Samba, son frère aîné, disparaît. Adama, bravant l'interdit des anciens, décide de partir à sa recherche…

LIVE MUSICAL ET VISUEL

du 24 décembre au 10 janvier

par MOUNT ANALOGUE

UNE SURPRISE POUR NOËL

Dans le cadre de Blizzard festival #1, un concert de musique électronique par le groupe Mount Analogue, accompagné d'une vidéo sur grand écran. Découvert en première partie de Crystal Castle lors de leur date parisienne à l’Olympia, Mount Analogue avait frappé l’imagination par l’exécution d’un set de haute-volée. Alliant onirisme et électronique, le duo formé d’Alexander Van Pelt et de Ben Lupus affiche sans détour l’inspiration qu’il retire à la fois du livre inachevé de René Daumal, Le Mont Analogue, et de la culture japonaise. Un DJ Set et un service de bar seront proposés dans le salon Maurice Brimbal.

CheL WHITE

Tarifs : 4 euros – 2 euros pour l'achat d'une place de cinéma* – entrée gratuite pour tout achat d'un passe festival Blizzard (sous réserve des places disponibles). Infos : https://www.facebook.com/lescomptoirssonores/ Durée : 1 h 15 * pour une place achetée à L’Apollo à partir du lundi 18 janvier.

États-Unis, 2 courts métrages d’animation, 2011-2012, 45 minutes, à partir de 3 ans, tarif unique : 3,20 euros

Héros adorables et petites aventures émouvantes pour les plus petits… JOYEUX NOËL, JINGLE ! Quelques jours avant Noël, Andrew rencontre Jingle, un bébé husky qui cherche une maison d’adoption…

JOYEUX NOËL, JINGLE ET BELLE ! Sofia et sa chienne Belle viennent de s’installer à Sapinville mais ce premier Noël loin de ses amis s’annonce bien triste mais elle retrouve le sourire grâce à Andrew et Jingle.

du 13 au 16 janvier

LES 101 DALMATIENS C. GERONIMI, H. LUSKE, W. REITHERMAN, STUDIOS DISNEY One Hundred and One Dalmatians, États-Unis, 1961, 1 h 19, animation, à partir de 5 ans

Un classique Disney au charme intact, qui nous fait rire et rêver… Pongo et Perdita, deux magnifiques dalmatiens, ont un beau jour quinze bébés chiens. Leur joie et celle de leurs maîtres, Roger et Anita, serait sans ombre si l’infâme Cruella ne convoitait les chiots pour la réalisation d’un manteau de fourrure…

Ciné-goûter bio : mercredi 13 janvier à 15 h Much Loved

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Phoenix

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Séances le film débute à l’horaire indiqué

Séances

du 23 au 29 décembre

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 23 24 25 26 27 28 29

Back Home (1 h 49, page 3)

18 h 30

14 h

Béliers (1 h 33, page 4)

20 h 45

16 h

Férié 20 h 45

17 h

Ben-Hur (3 h 12, page 2) Neige… (51 minutes, page 13) Adama (1 h 22, page 13)

17 h

14 h 20 h 45 et 18 h 30

Pauline s’arrache (1 h 28, 4e de couv.)

20 h 45 12 h 15 et 18 h 30

Le Dernier Jour d’Yitzahk Rabin

11 h 15 h

14 h

Une surprise… (45 minutes, page 13)

11 h

(2 h 30, page 8)

15 h

15 h 45

(1 h 29, page 8)

14 h 15

Tous les autres s’appellent Ali

10 h 30

(1 h 29, page 9)

Dimanche 27 décembre à 20 h 30 : Ben-Hur, séance présentée par Emmanuelle Marcelot, animatrice pédagogique du cinéma.

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 30 31 1er 2 3 4 5

Au-delà des montagnes (2 h 06, p. 5) 20 h 45 15 h 45 Férié

Le Grand Jeu (1 h 39, page 4)

18 h 30

Adama (1 h 22, page 13)

14 h 30 10 h 30

Une surprise… (45 minutes, page 13)

du 6 au 12 janvier

14 h 18 h 30 et 20 h 45

15 h

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 6 7 8 9 10 11 12 18 h 30

14 h et 20 h 45 18 h 30

20 h 45

Même pas peur ! (1 h 45, page 6)

20 h 45

17 h

14 h 12 h 15 et 20 h 45 18 h 30

20 h 30

18 h 30 20 h 45

20 h 45 15 h

15 h

Jeudi 7 janvier à 20 h 45 : Même pas peur !, Débat à l'issue de la projection avec Hernan Enrique Carvajal, Doctorant en Urbanisme, l’un des protagonistes du documentaire, et Jonathan Boissay, assistant réalisateur et co-producteur du film.

20 h 45

18 h

17 h

20 h 45 17 h 15 h

15 h

15 h

Mercredi 13 janvier à 15 h : ciné-goûter bio Les 101 Dalmatiens. Jeudi 14 janvier à 20 h 45 : Pauline s’arrache, rencontre avec Émilie Brisavoine, réalisatrice du film. Samedi 16 et dimanche 17 janvier : re(voir) Rainer Werner Fassbinder en compagnie de Pierre Gras, enseignant, spécialiste du cinéma contemporain de langue allemande.

du 20 au 26 janvier

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 20 21 22 23 24 25 26

Comme un avion (1 h 45, page 10)

17 h

Fatima (1 h 19, page 10)

15 h

18 h 30 14 h

20 h 45

17 h

20 h 45

15 h

11 h 20 h 45

18 h 30 19 h

Prochainement : Les Huit Salopards de Quentin Tarantino ; Carol de Todd Haynes ; Les Premiers, les derniers de et avec Bouli Lanners.

Samedi 23 janvier à 19 h : Live musical et visuel par Mount Analogue.

l’apollo est subventionné par la Ville de Châteauroux et reçoit les aides du CNC,

de la DRAC Centre, de la région Centre-Val de Loire et du département de l’Indre.

14 h 18 h 30

14 h

15 h

Live de Mount Analogue (1 h 15, p. 12)

18 h 30 12 h 15 et 20 h 45

20 h 45 20 h 45

Much Loved (1 h 48, page 12) Phoenix (1 h 38, page 12)

14 h

18 h 30

L’Homme irrationnel (1 h 36, page 10)

La Loi du marché (1 h 33, page 11)

20 h 30

du 20 au 26 janvier : festival Télérama. Informations pratiques en page 11

l’apollo est géré par l’association AGEC Équinoxe.

14

14 h

14 h 15

Marguerite (2 h 07, page 11) 15 h

18 h

Le Secret de Veronika Voss (1h 44, p. 9)

Life (1 h 51, page 11) 17 h

18 h et 20 h 45

20 h 30 18 h 30 12 h 15 et 20 h 45

Jeudi 18 janvier à 14 h 15 : Cultivons les différences et non l’indifférence, programme de courts métrages présenté par les apprentis du CFA des Métiers.

15 h

Les Amitiés invisibles (1 h 53, page 6) 18 h 30

Une surprise… (45 minutes, page 13)

17 h

20 h 45 20 h 30 18 h 30 12 h 15 et 20 h 45

14 h

16 h

Kalo Pothi (1 h 30, page 7)

Chant d’hiver (1 h 57, page 7)

17 h

20 h 45 18 h 30 et 20 h 45

Le Mariage de Maria Braun (2 h, p. 9)

Les 101 Dalmatiens (1 h 19, page 13)

du 30 déc. au 5 janvier

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 13 14 15 16 17 18 19

Cultivons les différences…

20 h 30 15 h 30

du 13 au 19 janvier

l’apollo est soutenu par

15


On aimerait partager avec vous… du 13 au 19 janvier Jeudi 14 janvier à 20 h 45, Rencontre avec Émilie Brisavoine, réalisatrice du film

PAULINE S'ARRACHE Sélection ACID festival de Cannes 2015 France, 2015, 1 h 28, avec Pauline Lloret-Besson, Meaud Besson, Frédéric Lloret

Ça commence comme un conte de fées : il y a une reine, un roi et leurs beaux enfants, Pauline, Anaïs et Guillaume. Mais c'est un peu plus compliqué que ça en fait…

Ce conte documentaire autobiographique très rock’n’roll redessine avec autant d’hystérie que de tendresse les contours des relations familiales et amoureuses modernes. Un premier film singulier et poignant. Entrer dans ce documentaire, c’est accepter de croquer dans des raisins verts. Chaque scène, chaque tranche de vie saisie sur le vif apporte son lot de démentis, de retournements, de surprises feintes ou non, de questions sans réponses et d’affirmations hésitantes. Le film emporte ainsi son spectateur au rythme de cette famille qui ne ressemble à aucune autre tout en s’avérant universelle après tout. Sous les cris et les mots durs et doux échangés sans trêve ni répit, on découvre petit à petit un récit familial d’autant plus émouvant qu’il est souvent surprenant. Pour s’arracher du nid comme chacun d’entre nous est amené à le faire à un moment ou un autre, Pauline doit impérativement d’abord en faire le tour et les détours : plonger avec le courage nécessaire tout au fond de la paille (Brisavoine !) de sa grange familiale où se terrent sinon les secrets du moins de sacrées découvertes intimes. De Pauline l’énervante, on passe insensiblement à une jeune fille de plus en plus attachante. C’est l’histoire d’une chieuse qui se fait princesse au quotidien. On sait gré à Émilie Brisavoine d’avoir ainsi ouvert une partie de sa grotte domestique. Projet assurément casse-gueule et film à la mesure de ce dangereux pari initial, on pourrait en sortir avec une impression de voyeurisme et de malaise. Mais non, la réalisatrice se livre sans jamais nous oublier, c’est-à-dire en respectant son spectateur. Au bout du conte et du compte, au bout de ce film bigrement séduisant à force de liberté et d’allant, il y a sinon de la lumière du moins la certitude que faire image n’est pas innocent et qu’en filmant les autres, ici ses autres, on se filme soi-même d’abord. C’est le beau risque pris par Émilie Brisavoine : quand Pauline s’arrache de sa famille, la réalisatrice débarque en cinéma chez nous. Les deux sont heureuses, et nous avec… Laurent Delmas, France Inter, mai 2015


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