apollo cinéma l’
maison de l’image programme février 2017
du 25 janvier au 28 février 2017
Cinéma L’Apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux
Une saison pour revoir… Julien Duvivier
du 1er au 21 février, en sortie nationale
JACKIE
Mercredi 25 janvier à 20 h 45 Ciné-concert avec Gaël Mevel au violoncelle
Pablo LARRAÍN
Avec l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma et l’Association des Cinémas du Centre
Osella du meilleur scénario Mostra de Venise 2016 États-Unis, 2016, 1 h 40, v.o sous-titrée, avec Natalie Portman, Peter Sarsgaard, Greta Gerwig
AU BONHEUR DES DAMES
22 Novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy vient d’être assassiné à Dallas. Confrontée à la violence de son deuil, sa veuve, Jacqueline Bouvier Kennedy, First Lady admirée pour son élégance et sa culture, tente d’en surmonter le traumatisme, décidée à mettre en lumière l’héritage politique du président et à célébrer l’homme qu’il fut.
France, 1929, 1 h 29, avec Dita Parlo, Pierre de Guingand, Armand Bour
Jeune orpheline, Denise monte à Paris pour travailler chez son oncle, un marchand de draps. Son commerce est au bord de la faillite depuis que le grand magasin Au bonheur des dames courtise sa clientèle…
Pablo Larraín s'immisce dans l'intimité de celle qui a réinventé le rôle de la First Lady.
Une vaste fresque sociale brossée minutieusement avec des élans d’un lyrisme étonnant.
Jackie prend la forme d'un retour en arrière, à la faveur d'une interview accordée à un journaliste, quelques années après la mort violente du Président. Les révélations servent de prétexte à visiter l'envers du décor, et à découvrir tout ce qui s'est passé dans les coulisses au moment où les États-Unis étaient sous le choc. Pablo Larraín n'hésite pas à reconstituer en noir et blanc quelques-unes des séquences les plus célèbres pour entraîner le spectateur derrière les caméras. Avec Jackie, nous pénétrons l'esprit d'une femme traumatisée, dont le sens du devoir impose un comportement public bien différent de celui qu'elle adopte dans la sphère privée. Là réside d'ailleurs la grande réussite de Natalie Portman. Vulnérable et fragile, désemparée souvent, mais tout à fait forte quand vient le moment de trancher, l’actrice porte le film à bout de bras. Jackie suit le parcours d'une femme dont la vie bascule du jour au lendemain. Et qui affronte la tragédie avec dignité. Marc-André Lussier, La Presse, décembre 2016
Voici toute une humanité en raccourci avec ses rancœurs, ses petitesses et ses folies. Tout le drame du progrès est évoqué avec une simplicité infiniment sympathique. La diversité des scènes, l’accumulation des détails indicatifs d’un caractère, d’un état d’âme, d’une situation, la richesse décorative du film et la vigueur de l’image font de ce film une œuvre originale, marquante. Lucie Derain, La Cinématographie française, avril 1930
du 1er au 7 février, Une saison pour revoir… Julien Duvivier Vendredi 3 février à 18 h 15 Emmanuelle Marcelot, en charge de la programmation répertoire, présente
UN CARNET DE BAL
Tarifs
Prix du meilleur film étranger lors de la Mostra de Venise 1937 France, 1937, 2 h, avec Marie Bell, Louis Jouvet, Raimu, Fernandel
Tarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famille nombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi. Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 euros Moins de 18 ans/étudiants : 4,00 euros Films pour enfants d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tous Le mardi à 12 h, le dimanche à 20 h 30 : 3,50 euros la séance Scolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (sur réservation : Agnès Rabaté, 02 54 60 99 97). l’apollo accepte les Ciné-chèques.
Christine de Guérande vient de perdre son mari. En fouillant dans ses affaires, elle retrouve le carnet de son premier bal. Nostalgique, elle décide de savoir ce que sont devenus ses cavaliers d'alors et part à leur recherche.
La désillusion et l’échec sentimental sont les maîtres mots d’un film sans concession.
Abonnement 10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel à votre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros), valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à ÉquinoxeLa Scène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné). Tél. programme : 02 54 60 18 75 Tél. administration : 02 54 60 18 34– Fax : 02 54 60 18 16 Site internet : cinemaapollo.com Photographie de couverture : Loving de Jeff Nichols, Mars Distribution 2
impression : Color 36
Renseignements
Un pan entier du cinéma américain doit beaucoup à Carnet de Bal, à ses flash-backs, à la façon dont la linéarité du récit est brisée sans que jamais la fluidité de l'ensemble n'en soit affectée. Le récit, d’une noirceur étouffante, réserve un triste sort aux anciennes illusions de jeunesse et révèle, une fois encore, la puissance du cinéma de Julien Duvivier. Edward Waintrop, Libération, décembre 2000 Avec l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma 3
du 25 au 31 janvier
du 8 au 14 février
HARMONIUM
LA COMMUNAUTÉ
Prix du jury sélection Un certain regard festival de Cannes 2016 Fuchi ni tatsu, Japon, 2016, 1 h 58, v.o sous-titrée, avec Tadanobu Asano, Mariko Tsutsui
Ours d'argent de la Meilleur actrice décerné à Trine Dyrholm Berlinale 2016 Kollektivet, Danemark/Pays-Bas/Suède, 2016, 1 h 51, v.o sous-titrée, avec Trine Dyrholm, Ulrich Thomsen
Kôji FUKADA
Dans une discrète banlieue japonaise, Toshio et sa femme Akié mènent une vie en apparence paisible avec leur fille. Un matin, un ancien ami de Toshio se présente à son atelier, après une décennie de prison. À la surprise d'Akié, Toshio lui offre emploi et logis. Peu à peu, ce dernier s'immisce dans la vie familiale, apprend l'harmonium à la fillette et se rapproche d'Akié.
Dans les années 1970, au Danemark, Erik, Anna et leur fille Freja s’installent dans une villa d'un quartier huppé de Copenhague où ils décident de tenter l'expérience de la communauté.
Une chronique douce-amère.
La vérité est encore bien plus effroyable qu’on ne le suspectait : lorsque les masques tombent, les visages, derrière, sont cauchemardesques. Film policier travaillé par le fantastique, le deuxième film de Kôji Fukada impressionne par la maîtrise de sa mise en scène, qui s’acharne à démolir le cliché de la retenue nippone, son hypocrisie, son incapacité bien évidente à refouler indéfiniment les pulsions de mort insoupçonnables des individus, sa force destructrice pour les êtres. Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, mai 2016
Démarrant à la manière d'une comédie plutôt légère, avec l'audition des futurs occupants permettant de poser sommairement le caractère et les défauts des personnages tout comme les enjeux de chacun vis à vis de la cohabitation, le film vire progressivement à la comédie de mœurs pleine de complicités et de règlements de comptes. Avec un charme désuet, c'est à l'utopie d'un idéal de vie collective que s'attaque l'auteur. La Communauté capte ainsi l'air du temps des années 70, entre humeur post-soixante-huitarde et émergence de divers modèles de familles recomposées. Olivier Bachelard, Abus de ciné, janvier 2017
du 25 au 31 janvier
du 15 février au 7 mars, en sortie nationale
THE FITS
LOVING
États-Unis, 2016, 1 h 12, v.o sous-titrée, avec Royalty Hightower, Alexis Neblett, Da'Sean Minor
Sélection officielle en compétition festival de Cannes 2016 États-Unis/Grande-Bretagne, 2016, 2 h 03, v.o sous-titrée, avec Joel Edgerton, Ruth Negga
Une œuvre surprenante, entre le film policier et le fantastique.
Anna Rose HOLMER Toni, onze ans, s'entraîne dans la salle de boxe de son grand frère. Elle découvre qu'à l'étage du dessus, un groupe de filles apprennent une variante très physique du hip hop, le drill. Attirée par leur énergie, leur force et leur assurance, Toni abandonne peu à peu la boxe pour la danse…
Ne pas dire pour mieux voir… La caméra d'Anna Rose Holmer nous livre ce que le cinéma américain indépendant fait de meilleur. Un style appuyé mais tranquille. Un rythme hypnotique. Un suspense sans surprise. Des couleurs terrestres. Un réalisme maîtrisé pour une plongée dans un monde rétrécit où genre, classe et race se jouent à chaque image sans jamais s'expliquer. Dans ce gymnase dont rien n'indique qu'il se situe dans la banlieue de Cincinnati, les garçons boxent et les filles dansent. La réalisatrice a pour parti pris de ne pas expliquer, montrer de l'intérieur (Toni, le gymnase) et laisser comprendre, mettant ainsi en évidence l'expérience corporelle de l'adolescence. Anne Crémieux, Africultures, septembre 2016 4
Thomas VINTERBERG
Jeff NICHOLS
Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel, sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État.
L'infinie délicatesse de Jeff Nichols à filmer le racisme ordinaire. Le destin sait parfois se faire blagueur (ou poète, c’est selon). Comment par exemple expliquer autrement le fait que le mariage interracial qui rendit tous les autres possibles, dans l’Amérique encore très ségréguée des années 60, fut célébré, puis interdit, et enfin légalisé, entre monsieur et madame… Loving ? C’est leur histoire que le magnifique film de Jeff Nichols raconte. Nulle emphase ni sentimentalisme, mais une mise en scène carrée, sèche, d’un classicisme rigoureux qui retient jusqu’au bout l’émotion. Jacky Goldberg, Les Inrockuptibles, mai 2016 5
Mercredi 8 février à 18 h, soirée Regards sur l’école
« L’AUTRE ECRAN »
PRIMAIRE
Un cycle mensuel de films fantastiques et/ou d’horreur, pour découvrir un autre aspect de la cinématographie actuelle et passée, entre cinéma de genre, OFNI et films cultes…
Hélène ANGEL
Une soirée proposée en partenariat avec Ciclic. Tarif 2 films : 8 euros
France, 2016, 1 h 45, avec Sara Forestier, Vincent Elbaz
Florence est dévouée à ses élèves. Quand elle rencontre le petit Sacha, un enfant en difficulté, elle va tout faire pour le sauver, quitte à délaisser sa vie de mère, de femme et même remettre en cause sa vocation. Florence va réaliser peu à peu qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre…
Le portrait passionnant d'une institutrice de combat. L’attrait principal exercé par Primaire d’Hélène Angel naît de son caractère absolument idyllique, son refus de toute ironie, son rejet d’une quelconque radicalité. Attrait entièrement lié à son sujet : l’école primaire, sa vie, son œuvre. Primaire se pose la question de l’apprentissage de la vie par les moyens du scénario : ici un organigramme narratif (présentation du milieu, crise, réconciliation) rempli avec des émotions (autobiographiques pour tous, empathiques ou amoureuses) sur la voie d’une leçon de vie. Celleci se donne comme le paradoxe de la maîtresse d’école : comment apprendre à vivre, quand on ne vit « que » pour l’apprentissage ? Luc Chessel, Libération, janvier 2017 Tarif 2 films : 8 euros
Mercredi 8 février à 20 h 30, soirée Regards sur l’école En présence de Jean-Paul Julliand, réalisateur de Dis maîtresse ! Une soirée proposée en partenariat avec le syndicat enseignant UNSA 36
DIS MAÎTRESSE! Jean-Paul JULLIAND
Jérôme Momcilovic, critique et spécialiste du cinéma de genre, présente
GRAVE
Julia DUCOURNAU Prix FIPRESCI Semaine de la critique festival de Cannes 2016 France/Belgique, 2016, 1 h 38, avec Garance Marillier, Ella Rumpf, film interdit aux moins de 16 ans
Dans la famille de Justine tout le monde est vétérinaire et végétarien. À seize ans, elle est une adolescente surdouée sur le point d’intégrer l’école vétérinaire où sa sœur ainée est également élève. Mais, à peine installés, le bizutage commence pour les premières années…
Entre amour et cannibalisme, Grave explore les plaisirs de la chair.
et à 22 h 30, THE NEON DEMON de Nicolas Winding Refn
du 22 au 28 février
LA LA LAND
Damien CHAZELLE Coupe Volpi de la Meilleure interprétation féminine à Emma Stone Mostra de Venise 2016 États-Unis, 2016, 2 h 08, v.o sous-titrée, avec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend
Une école maternelle, premier jour de l’année scolaire, la porte de la classe se referme. Les parents confient leur enfant, pour la première fois, à d’autres personnes. La caméra, elle, a le droit de rester. Elle accompagne ces bambins et leur maîtresse une année durant.
Au cœur de Los Angeles, Mia, une actrice en devenir, sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?
Un joli film sur l'éveil.
Légèreté et romance mènent cette charmante comédie musicale…
France, 2015, 1 h 15
Placée à la hauteur des enfants, la caméra saisit l’instant sans qu’aucun regard ne trahisse sa présence. Bienvenue dans le monde des tout petits. Celui de la joie de vivre, des chamailleries mais surtout de la soif d’apprendre. Sur un léger fond social, Dis Maîtresse dévoile l’apprentissage au travers des joies, des pleurs et des relations avec les autres. Ce petit témoignage des premiers pas à l’école déborde tout simplement de vie. Pierre Védral, aVoir-aLire, novembre 2015 6
Vendredi 10 février à 20 h, en avant-première
Revisitant tous les lieux emblématiques de Los Angeles, un peu à la manière de Woody Allen dans Café Society, La La Land est un film charmant, avec de l'allant. Il déjoue les clichés en même temps qu'il les émaille, par des détails, des petits écarts, visuels ou narratifs. Il ne cherche pas révolutionner le genre, plutôt à lui rendre hommage (à tout l'âge d'or hollywoodien, mais aussi à Jacques Demy), avec une nostalgie tendre et généreuse. Jacques Morice, Télérama, septembre 2016 7
du 1er au 14 février
YOUR NAME Makoto SHINKAI
Kimi no na wa, Japon, 2016, 1 h 46, animation, version française et v.o sous-titrée, à partir de 10 ans Mitsuha, adolescente coincée dans une famille traditionnelle, rêve de quitter ses montagnes natales pour découvrir la vie trépidante de Tokyo. Elle est loin d’imaginer pouvoir vivre l’aventure urbaine dans la peau de… Taki, un jeune lycéen. À travers ses rêves, Mitsuha se voit littéralement propulsée dans la vie du jeune garçon au point qu’elle croit vivre la réalité…
Un magnifique songe doux-amer aux images sublimes. Makoto Shinkai est un des potentiels successeurs de Hayao Miyazaki. Déjà auteur de plusieurs longs métrages fantastiques ou de SF au fond romantique, le cinéaste d’animation illustre cette fois un concept intéressant : le transfert de personnalité. Une lycéenne d’une province nippone constate que de temps en temps l’esprit d’un garçon de Tokyo de son âge migre dans son corps, et vice versa. Ce jeu amusant est complété d’un arrière-plan cosmique : une comète s’approche de la Terre. Le cinéaste réussit un imbroglio complexe qui mêle divers paradoxes spatio-temporels à une histoire romantique non dénuée d’humour. Vincent Ostria, L’Humanité, décembre 2016
Samedi 4 février à partir de 18 h 30 Soirée Japan animation avec l’association Kibô no Yume
la programmation jeune public du 1er au 14 février
À DEUX, C'EST MIEUX !
7 courts métrages d'animation, 38 minutes, tarif unique : 3,20 euros, à partir de 2 ans
À deux, c’est tellement mieux pour partager ses jeux, ses peines ou ses expériences… Une balade sur le thème de l’amitié, tout en douceur et spécialement conçue pour les plus jeunes spectateurs. Au programme : Les Deux Moutons de Julia Dashchinskaya ; La Taupe et le ver de terre de Johannes Schiehsl ; Pas facile d'être un moineau de Daria Vyatkina ; L'Heure des chauvessouris de Elena Walf ; Une histoire au zoo de Veronika Zachorová ; Mais où est Ronald ? de Jorn Ieeuwerink, Emma Van Dam et Robin Aerts ; Pawo de Antje Heyn.
du 15 au 26 février
LE FESTIVAL TÉLÉRAMA POUR LES ENFANTS Dix jours de vacances pour profiter des films qui ont marqué l'année 2016… Découvrez le programme complet dans notre dépliant L’Argent de poche et sur notre site internet : cinemaapollo.com Au programme :
Mercredi 15 février à 15 h, en avant-première, goûter bio offert à l’issue de la projection Le Vent dans les roseaux de Nicolas Liguori et Arnaud Demuynck France, 2017, 1 h, animation, à partir de 4 ans
Les Malheurs de Sophie de Christophe Honoré
ARRIETTY, LE PETIT MONDE DES CHAPARDEURS
France, 2015, 1 h 46, avec Caroline Grant, Anaïs Demoustier, Muriel Robin, Golshifteh Farahani, d'après La Comtesse de Ségur, à partir de 7 ans
Kari-gurashi no Arietti, Japon, 2010, 1 h 34, animation, en version française, à partir de 5 ans
États-Unis, 2016, 1 h 42, animation, en version française, à partir de 9 ans
Un enchantement…
Les Nouvelles Aventures de Pat et Mat de Marek Benes
Hiromasa YONEBAYASHI
Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison perdue au cœur d’un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs. Arrietty connaît les règles : on n’emprunte que ce dont on a besoin. Interdiction absolue d’être vus par les humains sous peine d’être obligés de déménager. Pourtant, lorsqu’un jeune garçon, Sho, arrive à la maison pour se reposer avant une grave opération, Arrietty sent que tout sera différent…
à 20 h, restaurez-vous au cinéma grâce à la cuisine franco-asiatique préparée par l'équipe de Kibô no Yume. À 21 h, Your Name, en version originale sous-titrée Carte 2 films : 6 euros
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L’argent de poche
Kubo et l’armure magique de Travis Knight
5 courts métrages, République Tchèque, 2015, 40 minutes, marionnettes animées, sans paroles, tarif unique : 3,20 euros, à partir de 3 ans
Ivan Tsarevicth et la princesse changeante de Michel Ocelot 4 histoires, France, 2016, 53 minutes, théâtre d'ombres, tarif unique : 3,20 euros, à partir de 5/6 ans Jeudi 23 février à 14 h 30, Emmanuelle Marcelot, animatrice pédagogique du cinéma, vous propose de participer à un concours d'ombres chinoises à l'issue de la projection… Les grands y sont également conviés ! Il y aura des cadeaux à gagner…
Tout en haut du monde de Rémi Chayé France, 2015, 1 h 21, dessin animé, avec la voix de Christa Théret, à partir de 7 ans
Mardi 21 février à 14 h 15, atelier réalisation de film Découvrez avec Jérôme Dupin de l’Astronef, de manière ludique, toutes les étapes de la réalisation d’un film, de l’écriture au montage. Préparer le tournage, filmer, jouer et monter un film sera une expérience enrichissante et amusante. Sur inscription auprès d'Emmanuelle Marcelot : 02 54 60 99 96 ou marcelot.apollo@wanadoo.fr Durée : 2 h. Tarif : 3 euros. Un atelier proposé avec l'Association des Cinémas du Centre.
9
Séances le film débute à l’horaire indiqué du 25 au 31 janvier
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 25 26 27 28 29 30 31
L’Ami, François d’Assise et ses frères (1 h 27, 4e couv.) Harmonium (1 h 58, page 4)
Séances
18 h 30 20 h 45
17 h
14 h
20 h 45 18 h 30 20 h 45
The Fits (1 h 12, page 4)
18 h 30
14 h
Au bonheur des dames (1 h 29, p. 3)
20 h 45
14 h
14 h
12 h 15 et 20 h 45
Loving (2 h 03, page 5)
17 h
14 h 18 h 30 et 18 h 30
Jackie (1 h 40, page 2)
20 h 30 20 h 45
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 15 16 17 18 19 20 21
du 15 au 21 février
18 h 30 18 h 30 14 h 14 h 17 h 14 h 18 h 30 et et et et et et 20 h 45 20 h 45 20 h 45 20 h 30 20 h 45 20 h 45
en sortie nationale Le Vent dans les roseaux (1 h, p. 9)
Pat et Mat (40 minutes, page 9)
Mardi 31 janvier à 20 h 45 : rencontre avec Arnaud Louvet, co-réalisateur de L’Ami, François d’Assise et ses frères. À 20 h, émission radiophonique avec RCF en Berry.
Tout en haut du monde (1 h 21, p.9)
du 1er au 7 février
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 1er 2 3 4 5 6 7
Jackie (1 h 40, page 2) en sortie nationale
18 h 30 18 h 30 et et 20 h 45 20 h 45
20 h 45
Un carnet de bal (2 h, page 2)
18 h 15
Your Name vostf (1 h 46, page 8)
14 h 17 h 18 h 30 12 h 15 et et et et 16 h 30 18 h 45 20 h 45 20 h 45 18 h 30 20 h 30
14 h
18 h 30 14 h
14 h
À deux, c’est mieux ! (38 minutes, p. 9) 16 h
17 h 15 15 h 45
11 h
Vendredi 3 février à 18 h 15 : Une saison pour revoir… Julien Duvivier. Emmanuelle Marcelot, en charge de la programmation répertoire, présente Un carnet de bal. Samedi 4 février à partir de 18 h 30 : soirée Japan animation avec Kibô no Yume.
du 8 au 14 février
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 8 9 10 11 12 13 14
Jackie (1 h 40, page 2)
18 h 30
14 h
La Communauté (1 h 51, page 5)
20 h 45
18 h
Primaire (1 h 45, page 6) Dis maîtresse ! (1 h 15, page 6)
18 h
17 h
The Neon Demon (1h 57, voir site internet)
14 h
18 h 30
22 h 30
Your Name vf (1 h 46, page 8)
14 h
À deux, c’est mieux ! (38 minutes, p. 9) 15 h
16 h
14 h
20 h 45
11 h
16 h 30
14 h
16 h
11 h
16 h 45
16 h 18 h 14 h 15
Mardi 21 février à 14 h 15 : atelier de réalisation de film animé par Jérôme Dupin.
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 22 23 24 25 26 27 28
Loving (2 h 03, page 5)
18 h 30 20 h 45 18 h 30 et 20 h 45
La La Land (2 h 08, page 7)
20 h 45 18 h 30
14 h
Les Malheurs de Sophie (1 h 46, p. 9)
17 h
20 h 30
14 h 12 h 15 et et 20 h 45 18 h 30
20 h 45
17 h
18 h 30 20 h 45
14 h
Kubo et l’armure magique (1 h 42, p. 9) 14 h Pat et Mat (40 minutes, page 9)
10 h 30
Ivan Tsarevitch (53 minutes, page 9) Tout en haut du monde (1 h 21, p.9)
14 h 30 10 h
14 h
LE FESTIVAL TÉLÉRAMA POUR LES ENFANTS Jeudi 23 février à 14 h 30 : concours d'ombres chinoises à l'issue de la projection, animé par Emmanuelle Marcelot, animatrice pédagogique du cinéma.
Prochainement
Retours vers le futur, du 15 au 19 mars
20 h
Your Name vostf (1 h 46, page 8)
9 h 45
14 h 30
LE FESTIVAL TÉLÉRAMA POUR LES ENFANTS Mercredi 15 février à 15 h : avant-première du Vent dans les roseaux, suivi d’un cinégoûter bio.
16 h 30
16 h
18 h
Atelier réalisation de film (2 h, p.9)
12 h 15
20 h 45
20 h 30
Grave (1 h 38, page 7)
20 h 30 18 h 30 20 h 45 17 h 15
Ivan Tsarevitch (53 minutes, page 9)
du 22 au 28 février
21 h
Arrietty (1 h 34, page 8) Your Name vf (1 h 46, page 8)
15 h
Kubo et l’armure magique (1 h 42, p. 9)
Harmonium (1 h 58, page 4)
12 h 15
Les Malheurs de Sophie (1 h 46, p. 9) 9 h 45
Mercredi 25 janvier à 20 h 45 : Une saison pour revoir… Julien Duvivier. Ciné-concert Au bonheur des dames par Gaël Mevel au violoncelle.
14 h
17 h
20 h 45
L’Apollo est géré par l’association AGEC Équinoxe
L’Apollo est subventionné par la Ville de Châteauroux et reçoit les aides du CNC,
14 h 30 10 h
Mercredi 8 février à partir de 18 h : soirée Regards sur l’école avec Jean-Paul Julliand, réalisateur de Dis maîtresse ! Encas offert entre les deux films.
de la DRAC Centre, de la région Centre-Val de Loire et du département de l’Indre
L’Apollo est soutenu par
Vendredi 10 février à partir de 20 h : «L’autre écran», Grave en avant-première. 10
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On aimerait partager avec vous… du 25 au 31 janvier
L'AMI, FRANÇOIS D'ASSISE ET SES FRÈRES R e n a u d F É LY e t A r n a u d L O U V E T
France, 2016, 1 h 27, avec Jérémie Renier, Elio Germano, Yannick Renier
À l'aube du XIIIe siècle, en Italie, la vie simple et fraternelle de François d'Assise auprès des plus démunis fascine et dérange la puissante Église. Entouré de ses frères, porté par une foi intense, il lutte pour faire reconnaître sa vision d'un monde de paix et d'égalité.
Mardi 31 janvier à 20 h 45, rencontre avec Arnaud Louvet. Une soirée proposée en partenariat avec Ciclic et RCF en Berry.
de 20 h à 20 h 30, suivez l’enregistrement radiophonique de la rencontre entre le réalisateur et Lætitia Forgeot d’Arc, journaliste à RCF.
En s'emparant avec finesse des figures de François d'Assise et d'Élie de Cortone, ce beau film, intelligent et sensible, ouvre sur un questionnement universel. Il paraît singulièrement hardi de consacrer aujourd’hui un film au saint d’Assise. D’abord parce que Roberto Rossellini et ses Onze Fioretti restent une référence incontournable s’agissant de François au cinéma. Ensuite, on en conviendra, parce que l’époque est peu propice aux figures faisant vœu de pauvreté et prônant la non-violence… Cette démarche à contre-pied ne pouvait que susciter un vif intérêt pour L’Ami, François d’Assise et ses frères. « Plus nous avancions dans nos recherches, plus le monde de François nous semblait étrangement familier », constatent Renaud Fély et Arnaud Louvet, évoquant un XIIIe siècle marqué par « l’explosion des inégalités », « les guerres quasi permanentes », « la concentration des richesses entre les mains de quelques-uns ». C’est bien la résonance contemporaine de cette page d’histoire qui a guidé les deux cinéastes. Dans une subtile alliance entre faits documentés et fiction, le film met le spectateur au contact de François, fils de riche marchand ayant renoncé à tous ses biens, et de ses premiers compagnons. Le récit commence précisément en 1209, année où Élie de Cortone rejoint la fraternité. Le François du film incarne l’idéal, fondé sur la confiance placée en Dieu, l’amour du dépouillement le plus total, la conviction que « l’Église ne doit pas nous changer ». Le film trouve très naturellement son équilibre et sa grâce. Le décentrage consistant à s’intéresser en particulier à la figure d’Élie s’avère d’une belle pertinence, ouvrant avec délicatesse sur des questionnements aussi universels que contemporains. Arnaud Schwartz, La Croix, décembre 2016