apollo cinéma l’
maison de l’image
programme février 2016 du 27 janvier au 1er mars 2016
cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux
du 27 janvier au 2 février, Une saison pour revoir…
du 27 janvier au 2 février
À PEINE J'OUVRE LES YEUX
Vendredi 29 janvier à 18 h 30, Présentation par Emmanuelle Marcelot, animatrice pédagogique du cinéma, et Samuel Dijoux, élève de Terminale, option Cinéma-Audiovisuel du lycée Pierre et Marie Curie.
Leyla BOUZID Prix du public, Prix label Europa Cinémas, Mostra de Venise 2015 France/Tunisie/Belgique/Émirats Arabes Unis, 2015, 1 h 42, v.o sous-titrée, avec Baya Medhaffar
LES YEUX SANS VISAGE
Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière…
Georges FRANJU
Fureur de vivre à la tunisienne, avec des actrices lumineuses et une musique envoûtante…
France, 1959, 1 h 28, avec Pierre Brasseur, Alida Valli, Édith Scob
Des jeunes filles disparaissent, enlevées par un célèbre chirurgien qui se livre à des expériences de greffes faciales. Il cherche à rendre un visage à sa fille Christiane, défigurée dans un grave accident. La police s'interroge sur les disparitions successives et fait appel à Paulette, une jeune délinquante, pour servir d'appât aux enquêteurs…
Ce qui plaît dans le premier long métrage de Leyla Bouzid, c’est sa capacité à capter l’énergie de la Tunisie moderne. Musique, bande de copains, virées nocturnes : le monde – chaleureux, fiévreux, bouillonnant – s’offre à Farah et, au-delà, à toute cette jeunesse qui demande seulement à profiter de la vie, sans faire attention aux interdits qui entravent la société. L’énergie de Farah nourrit sa révolte. Le film est un acte de résistance puisqu’il montre à tous les visages d’une femme libre. Il est aussi un acte d’amour pour un pays et sa jeunesse. Yannick Lemarié, Positif, janvier 2016
Franju, formidable alchimiste du réel et du fantastique, façonne au scalpel un pur film d'épouvante, d'une poésie folle. L'horreur, pour Georges Franju, n'est pas un but mais un moyen. Il cherche à nous ouvrir les portes d'un monde insolite et glacé que nous avons peine à reconnaître, et qui est pourtant le décalque du nôtre. Il n'est visionnaire que dans la mesure où il voit dans la réalité ce que nous ne voyons pas ou ce que nous refusons de voir. Film d'épouvante ? Oui, bien sûr. Mais à propos duquel on ne peut s'empêcher d'évoquer Poe, les surréalistes, Kafka… Jean de Baroncelli, Le Monde, mars 1960
du 27 janvier au 2 février
AU-DELÀ DES MONTAGNES JIA Zhang-ke Sélection officielle en compétition festival de Cannes 2015 Shan he gu ren, Chine/France/Japon, 2014, 2 h 06, v.o sous-titrée, avec Zhao Tao, Sylvia Chang
Tarifs
Chine, 1999. Tao, une jeune fille de Fenyang est courtisée par ses deux amis d’enfance, Zang et Lianzi. Zang, propriétaire d'une station-service, se destine à un avenir prometteur tandis que Liang travaille dans une mine de charbon. Le cœur entre les deux hommes, Tao va devoir faire un choix qui scellera le reste de sa vie et de celle de son futur fils, Dollar. Sur un quart de siècle, entre une Chine en profonde mutation et l’Australie comme promesse d’une vie meilleure, les espoirs, les amours et les désillusions de ces personnages face à leur destin.
Tarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famille nombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi. Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 euros Moins de 18 ans/étudiants : 4,00 euros Films pour enfants d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tous Le mardi à 12 h 15, le dimanche à 20 h 30 : 3,50 euros la séance Scolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (sur réservation : Agnès Rabaté, 02 54 60 99 97). l’apollo accepte les Ciné-chèques.
Fable chinoise bouleversante de beauté.
Abonnement
10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel à
Renseignements Tél. programme : 02 54 60 18 75 Tél. administration : 02 54 60 18 34 – Fax : 02 54 60 18 16 Site internet : cinemaapollo.com Photographie de couverture : Carol de Todd Haynes, UGC Distribution 2
impression : Color 36
votre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros), valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-La Scène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné).
Quelle liberté dans la narration, quel sens de l’ellipse, quel pouvoir de synthèse (la Chine d’aujourd’hui et demain en deux heures), quelle intelligence (il va toujours à l’essentiel), quelle maîtrise de l’image ! Quelle beauté en somme ! Sans jamais oublier de nous faire rire, et surtout de nous faire pleurer. Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, mai 2015 3
du 3 au 16 février
du 3 au 16 février
CAROL
LES 8 SALOPARDS
Todd HAYNES
Quentin TARANTINO
Prix d'interprétation féminine attribué à Rooney Mara, festival de Cannes 2015 Grande-Bretagne/États-Unis, 2015, 1 h 58, v.o sous-titrée, d’après le roman de Patricia Highsmith, avec Cate Blanchett, Rooney Mara,
The Hateful Eights, États-Unis, 2015, 2 h 48, v.o sous-titrée, avec Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Tim Roth Le film est interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Dans le New York des années 1950, Therese, jeune employée d’un grand magasin de Manhattan, fait la connaissance d’une cliente distinguée, Carol, femme séduisante, prisonnière d'un mariage peu heureux. À l’étincelle de la première rencontre succède rapidement un sentiment plus profond. Les deux femmes se retrouvent bientôt prises au piège entre les conventions et leur attirance mutuelle.
Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren et Chris Mannix. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes…
Un film surprenant dans lequel Tarantino revient à l’essence de son cinéma. Faux western en forme d’huis-clos étouffant, Les 8 Salopards ressemble trait pour trait à Reservoir Dogs, le premier film du cinéaste. Par ses dialogues, ses double-jeux, ses flash-back, son scénario en trompe-l’œil et sa violence cynique et immature, c’est comme si l’éternel adolescent qu’est Tarantino avait simplement décidé de rendre, enfin, hommage à sa propre cinématographie ! Boris Courret, Culturebox, janvier 2016
du 17 au 23 février La beauté de Carol vient de son élégance presque désuète, de la perfection des mouvements de caméra qui semblent observer constamment, chez l’héroïne, ce vernis de bienséance qui se craquelle… Carol raconte un amour difficile entre deux femmes, dans le New York mi-puritain mi-festif des années 50. Davantage, Carol raconte l’histoire de Therese, une jeune vendeuse de grands magasins qui tombe amoureuse de la plus belle des poupées, la femme fatale, pleine de force et au bord du désespoir. Carol raconte surtout, dans ses plus beaux moments, comment deux regards accrochent, s’aimantent, se détournent et se révèlent l’un vers l’autre. Le premier est donc celui, vert, rond et sombre, de Therese, l’amoureuse la plus jeune et la plus déterminée. Le second est celui de Carol, bleu, lamé et glissant, que Therese va s’échiner à capturer dans l’objectif de son appareil photographique. Carol et Therese, la femme fatale au cœur meurtri et la college girl décidée à vivre son roman d’apprentissage, sont les deux faces d’une même fascination de Todd Haynes pour les icônes, sublimes et dont il faudrait, grâce à la passion, chiffonner les visages et embuer les yeux. Film somptueux, Carol l’est surtout dans l’adéquation qu’il établit entre une distinction des manières – la gestuelle de Carol, l’écriture soigneuse de Therese – et une grandeur d’âme et de sentiments. La mélancolie particulière du film tient à ce qu’il ne cherche jamais à se comparer aux mélodrames dont il se fait l’écho, mais plutôt à faire tenir entre deux regards frémissants ce qui jadis s’est épanoui dans des formes amples et définitives. Carol, plus modestement, serait l’histoire d’une jeune fille d’aujourd’hui qui se souviendrait d’un amour d’hier, qu’elle réanimerait comme on secoue une boule de Noël, pour que la neige continue de tomber, et avec elle les images évaporées de l’être aimé. Laura Tuillier, Cahiers du cinéma, janvier 2016 4
EL CLAN Pablo TRAPERO Lion d'argent Meilleur réalisateur Mostra de Venise 2015 Argentine, 2015, 1 h 48, v.o sous-titrée, avec Guillermo Francella, Peter Lanzani
Dans l'Argentine du début des années 80, un clan machiavélique, auteur de kidnappings et de meurtres, vit dans un quartier tranquille de Buenos Aires sous l'apparence d'une famille ordinaire. Arquimedes, le patriarche, dirige et planifie les opérations. Il contraint Alejandro, son fils aîné et star du rugby, à lui fournir des candidats au kidnapping…
Une solide et fluide reconstitution de l’affaire Puccio. Le film retrace la série d’enlèvements crapuleux commis entre 1983 et 1985 par Arquimedes Puccio, bon père de famille, avec la complicité directe ou tacite de sa famille. Cette reconstitution inclut quelques images d’archives qui assurent la remise en contexte politique et rappellent les principales étapes du retour à la démocratie en Argentine. Le film repose sur le jeu sobre et dense des comédiens et un rythme qui tient le spectateur sous tension. Michel Delarche, Mediapart, août 2015
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du 10 au 16 février
du 24 février au 1er mars
LES PREMIERS LES DERNIERS
45 ANS
Bouli LANNERS
Andrew HAIGH
Sélection Panorama festival de Berlin 2016 France/Belgique, 2015, 1 h 30, avec Albert Dupontel, Bouli Lanners, Suzanne Clément
Ours d’argent du Meilleur acteur et de la Meilleure actrice festival de Berlin 2015 45 Years, Grande-Bretagne, 2015, 1 h 35, v.o sous-titrée, avec Charlotte Rampling, Tom Courtenay
Dans une plaine infinie balayée par le vent, Cochise et Gilou, deux inséparables chasseurs de primes, sont à la recherche d’un téléphone volé au contenu sensible. Leur chemin va croiser celui d’Esther et Willy, un couple en cavale.
Kate et Geoff Mercer sont sur le point d’organiser une grande fête pour leur quarantecinquième anniversaire de mariage. Pendant ces préparatifs, Geoff reçoit une nouvelle : le corps de Katya, son premier grand amour, disparu cinquante ans auparavant dans les glaces des Alpes, vient d’être retrouvé. Cette nouvelle va alors bouleverser le couple et modifier doucement le regard que Kate porte sur son mari…
Un voyage initiatique qui interroge les peurs, les regrets, l’amour et l’amitié… Un plat pays, qui pourrait être le nord de la France ou la Belgique mais qui n'est jamais nommé, filmé comme un no man's land, est le décor et un personnage central du nouveau film de Bouli Lanners. Un décor, froid, battu par le vent, dans lequel évoluent Cochise et Gilou, les deux chasseurs de prime inséparables et fatigués. De rencontres en obstacles, l'affaire prend la forme d'un voyage initiatique pour les deux hommes. Quel fut le point de départ de ce film ? Juste une image que j’ai pu voir grâce au train de nuit Toulouse-Paris. Une espèce de rampe de lancement en béton qui traversait la plaine sur des kilomètres 1… J’ai repéré le nom des gares que je traversais et j’y suis retourné… Comment, de cette image, est né le film ? J’ai eu envie d’écrire l’histoire de deux personnages très marginalisés socialement, extrêmement fragiles et qui errent en suivant une trajectoire rectiligne, échappant ainsi à toute logique géographique classique. Pourquoi Les Premiers Les Derniers ? Dans tous mes films on trouve cette thématique : une cellule familiale traditionnelle explosée, qu’on essaie de reconstituer par tous les biais possibles. Ce qui nous relie aux premiers hommes, nous qui sommes peut-être les derniers, c’est ce même désir absolu d’exister à travers le clan familial. J’aime l’idée d’un lien qui nous relie encore à eux. Et puis, le premier et le dernier, c’est Dieu. Les premiers hommes, à la différence des animaux avaient une conscience et recherchaient le divin. Même si ma foi est cabossée, je suis moi aussi toujours à la recherche du divin. Nous sommes peut-être les derniers, mais nous ne sommes pas très différents des premiers. Bouli Lanners, extrait du dossier de presse 1. Il s’agit de la voie d’essai de l’aérotrain d’Orléans, construite en 1968. Conçue pour s’inscrire dans un futur axe Paris-Orléans, elle est désaffectée depuis 1977.
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Une chronique amoureuse sur le poids que les choix, les regrets et les souvenirs que l’on a tous au fond de soi, peuvent avoir sur un couple. Dans le non-dit réside la force de 45 ans. Point de photos au mur. Pourquoi les Mercer n’ontils pas eu d’enfant ? Quels sont leurs souvenirs ? Le silence est retentissant. Tom Courtenay est Geoff, un garçon hésitant derrière ses lunettes, parfois bourru, confus dans son chagrin, puis son épouse, interprétée par Charlotte Rampling au sommet de son talent, intelligente, en apparence plus volontaire, mais blessée à vif. Car les morts peuvent l’emporter sur les vivants. Alors que la douleur d’une perte refoulée remonte à la surface tel un tsunami, à la veille des noces de vermeil, brume et pluie apportent l’hiver. À la différence de l’innovation du texte source qui incorpore le dialogue dans le flux narratif, fusionnant deux monologues intérieurs distincts dans une perspective unique comme la voix du destin, la mise en scène cinématographique vise la clarté en privilégiant le point de vue féminin. Kate est d’une classe quelque peu supérieure à celle de Geoff, ex-syndicaliste de gauche et contremaître. Des morceaux de musique classique et de tubes anciens auront leur place. 45 ans exemplifie à merveille les techniques de l’adaptation, la spatialisation, la dramatisation de faits et de détails mentionnés dans le livre, de l’élaboration de la thématique de la représentation visuelle (chaque objet du décor est significatif), l’ajout, surtout, de la fête d’anniversaire dans l’optique de faire ressortir une dimension sociale. Toutefois, le noyau de la pensée de l’histoire est capté : est-ce vraiment trop demander que toutes ces années correspondent à quelque chose ? Aussi bien dans leurs scènes à deux que solo, Rampling et Courtenay sont formidables dans l’introspection douloureuse. Eithne O’Neill, Positif, janvier 2016
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du 24 février au 1er mars Jeudi 25 février à 20 h 45, Rencontre avec Benoît Forgeard, réalisateur de Gaz de France. Une séance proposée en partenariat avec Ciclic.
GAZ DE FRANCE Sélection ACID festival de Cannes 2015 France, 2015, 1 h 26, avec Olivier Rabourdin, Philippe Katerine, Alka Balbir
Dans la France des années 2020, Michel Battement, l'éminence grise du chef de l'état, doit d'urgence remonter la cote de popularité du président Bird afin d'empêcher la chute imminente du régime. Au fin fond des sous-sols surchargés de l’Élysée, il organise une consultation secrète, en compagnie des meilleurs cerveaux du pays.
de
poche
la programmation jeune public du 27 au 31 janvier
LES VOYAGES DE GULLIVER Max et Dave FLEISCHER États-Unis, 1939, 1 h 32, d'après Jonathan Swift, à partir de 5 ans
Ce grand classique du dessin animé mérite le voyage pour ses qualités formelles et son message toujours d’actualité : faites l’amour, pas la guerre !
du 3 au 7 février
Une comédie d’anticipation politique savoureusement absurde.
LES FABLES DE MONSIEUR RENARD
Benoît Forgeard joue à son jeu préféré : calculer la destinée du genre humain en laissant les clés de l’évolution à tous les charlatanismes de demain. Les inscrustations surannées, aussi rétro que futuristes, confèrent au film une ambiance d’aquarium numérique très belle ! Théo Ribeton, Les Inrockuptibles, mai 2015
Explorant les bois ou la ville, six renards partent en quête de nourriture, d’amis et d’aventures…
du 24 février au 1er mars, Une saison pour revoir… Vendredi 26 février à 18 h, Présentation par Emmanuelle Marcelot, animatrice pédagogique du cinéma.
6 films d’animation, 40 minutes, tarif unique pour tous : 3,20 euros, à partir de 3 ans
du 9 au 21 février, en sortie nationale
LES ESPIÈGLES 4 films d’animation, 45 minutes, tarif unique pour tous : 3,20 euros, à partir de 4 ans
Ce programme mêle humains et animaux pour faire rire mais aussi réfléchir…
du 10 au 21 février
TOUT EN HAUT DU MONDE d e
Rémi CHAYÉ
1 h 20, animation, à partir de 7 ans
Embarquez pour le Pôle Nord avec l’intrépide Sacha, le temps d’une aventure palpitante qui rappelle les plus beaux romans de Jules Verne…
HUIT ET DEMI
Mardi 16 février à 15 h 15 : découvrez les coulisses du film à travers le making of présenté par un membre de l’équipe du film.
Federico FELLINI
Mardi 10 février à 14 h 30
Oscar du meilleur film étranger 1964 Federico Fellini's 8 1/2, Italie, 1963, 2 h 18, vo sous-titrée, avec Marcello Mastroianni, Anouk Aimée, Claudia Cardinal
Dans la station thermale où le cinéaste Anselmi s'est isolé, son épouse Louisa, sa maîtresse Carla, ses amis, ses acteurs, ses collaborateurs et son producteur viennent lui rendre visite, pour qu'enfin soit réalisé le film sur lequel il doit travailler…
8
l’argent
LE CHÂTEAU DE SABLE d e
Co HOEDEMAN
3 films d'animation, 45 minutes, tarif unique : 3,20 euros, à partir de 4 ans
Le Château de sable nous invite à retrouver notre âme d'enfant pour jouer avec les plus petits
Entre rêve et réalité, Fellini met en scène ici sa propre angoisse face à la création.
de 10 h à 12 h et de 15 h 30 à 17 h 30 : deux ateliers de découverte et de pratique marionnettique animé par Johanna Ségelle et Patrice Chamblet de La Tribu à Collodi. Sur inscription auprès d’Agnès Rabaté : 02 54 60 99 97. Tarif : 2 euros l’atelier.
Fellini se penche sur lui-même avec attendrissement, se complaît dans des rêveries narcissiques, exploite ses souvenirs pour en faire des histoires. Mais il brouille les cartes, imagine et affabule. Le réalisme poétique de naguère fait place au délire visuel. Gilbert Salachas, Le Figaro, mai 1963
du 24 au 28 février
VICE VERSA d e
Pete Doctor
1 h 35, animation, version française, à partir de 6 ans
Ce film pétillant ravive comme aucun autre ces secrets d'enfance enfouis, ici redécouverts et décortiqués avec une justesse admirable. Retrouvez le programme détaillé dans notre dépliant L’Argent de poche et sur notre site : cinemaapollo.com 9
Séances le film débute à l’horaire indiqué
Séances
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 28 29 30 31 1er 2
du 27 janvier au 2 février 27 À peine j’ouvre les yeux
20 h 45 18 h 30
14 h
20 h 45
12 h 15 et 20 h 45
17 h
(1 h 42, page 3)
Au-delà des montagnes (2 h 06, p. 5) 18 h 30 20 h 45 20 h 45 17 h
Les Yeux sans visage (1 h 28, page 2)
18 h 30
Les Voyages de Gulliver (1 h 32, p. 9) 15 h
18 h 30 18 h 30 et 20 h 45 20 h 30
15 h
14 h
Carol (1 h 58, page 4)
18 h 30 18 h 30 18 h 30 20 h 45 14 h 15 14 h 12 h 15 et et et et et 20 h 45 20 h 45 20 h 30 18 h 30 18 h 30 14 h 17 h 30 17 h 30 20 h 45 20 h 45 et 20 h 45
Les Fables de M. Renard (40 minutes, p. 9) 15 h
15 h 30
11 h
16 h 30 10 h 30
Les Espiègles (45 minutes, page 9)
Les Premiers, les derniers (1 h 30, page 6)
14 h 30
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 10 11 12 13 14 15 16 18 h 30 18 h 30 14 h et et 20 h 45 20 h 45
Carol (1 h 58, page 4)
15 h
20 h 45 18 h 30
Les 8 Salopards (2 h 48, page 5) Les Espiègles (45 minutes, page 9)
20 h 30
17 h 20 h 45
10 h
Tout en haut du monde (1 h 20, p. 9) 15 h 45
16 h 10 h
17 h
14 h 12 h 15 et et 20 h 45 18 h 30 18 h 30 20 h 45
11 h
16 h 30 14 h 15
15 h
10 h et 15 h 15
Le Château de sable (45 minutes, p. 9) 14 h 30 Mercredi 10 février de 10 h à 12 h et de 15 h 30 à 17 h 30 : deux ateliers découverte et de pratique marionnettique avec La Tribu à Collodi. Durée : 2 h. Mardi 16 février à 15 h 15 : Tout en haut du monde, découverte du making of du film à l’issue de la projection en compagnie d’un membre de l’équipe du film.
l’apollo est géré par l’association AGEC Équinoxe.
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18 h 30 18 h 30 17 h et et 20 h 45 20 h 45
(1 h 53, 4e de couv.)
El Clan (1 h 48, page 5)
18 h 30 et 20 h 45
Les Espiègles (45 minutes, page 9)
15 h 45
10 h
16 h
14 h
15 h
10 h
14 h et 20 h 45
l’apollo est subventionné par la Ville de Châteauroux et reçoit les aides du CNC,
17 h
14 h 18 h 30 et et 18 h 30 20 h 45
20 h 30 20 h 45 12 h 15
11 h 15 h
15 h
du 24 février au 1er mars
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 24 25 26 27 28 29 1er
45 ans (1 h 35, page 7)
20 h 45 18 h 30
Gaz de France (1 h 26, page 8)
18 h 30 20 h 45
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 3 4 5 6 7 8 9
Les 8 Salopards (2 h 48, page 5)
du 10 au 16 février
Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 17 18 19 20 21 22 23
Les Délices de Tokyo
Tout en haut du monde (1 h 20, p. 9)
15 h
Vendredi 29 janvier à 18 h 30 : Une saison pour revoir… Les Yeux sans visage, présenté par Emmanuelle Marcelot, animatrice pédagogique du cinéma, et Samuel Dejoux, élève de Terminale, option Cinéma-Audiovisuel, lycée Pierre et Marie Curie.
du 3 au 9 février
du 17 au 23 février
Huit et demi (2 h 18, page 8) Vice versa (1 h 35, page 9)
14 h 20 h 45 et 20 h 45 17 h 18 h
15 h
17 h
18 h 30 12 h 15 et 20 h 45 20 h 45 18 h 30
20 h 30
14 h
14 h 30 14 h 30
Jeudi 25 février à 20 h 45 : rencontre avec Benoît Forgeard, réalisateur du film Gaz de France. Vendredi 26 février à 18 h : Une saison pour revoir… Huit et demi, présenté par Emmanuelle Marcelot, animatrice pédagogique du cinéma
Prochainement Les Innocentes d’Anne Fontaine, avec Lou de Laâge et Vincent Macaigne Ave, César ! de Joel et Ethan Coen, avec George Clooney, Josh Brolin, Tilda Swinton Saint Amour de Gustave Kervern et Benoît Delépine avec Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde Soirée Yume no Japan, samedi 26 mars à partir de 17 h : Le Garçon et la Bête de Mamoru Hosoda, Miss Hokusai de Keiichi Hara – en version originale sous-titrée. Buffet eurasien préparé par l’association Kibô no Yume. Rencontres cinématographiques dédiées à l’histoire et à la mémoire : Retours vers le futur, du 30 mars au 2 avril
de la DRAC Centre, de la région Centre-Val de Loire et du département de l’Indre.
l’apollo est soutenu par
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On aimerait partager avec vous… du 17 au 23 février
LES DÉLICES DE TOKYO Naomi KAWASE Sélection Un certain regard festival de Cannes 2015 An, France/Allemagne/Japon, 2015, 1 h 53, v.o sous-titrée, avec Kirin Kiki, Masatoshi Nagase
Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « An ». Tokue, une femme de soixante-dix ans, convainc Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Elle détient le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable…
Naomi Kawase dépeint avec délicatesse la rencontre culinaire d’un vendeur de crêpes et d’une ancienne lépreuse. De Naomi Kawase, on connaît le fort penchant pour l’animisme, magistralement prouvé dans des films comme Still the Water ou La Forêt Mogari. Avec Les Délices de Tokyo, elle part à la recherche de la grâce d’éléments tous simples. En l’occurrence, des haricots rouges que Tokue touille respectueusement. « Les faire cuire aussitôt serait un manque de respect », lance-t-elle à Sentaro. Mais la nature, des cerisiers en fleurs ou des graines, est aussi coupable d’horreurs, surtout quand elles sont utilisées par les hommes pour en mettre d’autres de côté. Les mains tordues de Tokue sont celles d’une ancienne lépreuse, longtemps recluse avec ses semblables dans un centre fermé. Le film prend alors toute son ampleur quand Naomi Kawase filme une léproserie remplie de personnes âgées qui ont passé leur vie éloignées du monde. Avec toute la poésie et la simplicité de ses dialogues et sentiments, la réalisatrice ne fait que montrer au Japon contemporain les traces encore vivantes, même si déformées ou amputées, de ses traumatismes. Dans le chaos de l’après-guerre, les lépreux étaient vilipendés, et les nouveaux riches d’aujourd’hui continuent avec vulgarité à multiplier les médisances. Alors même que le ton se noircit et que se révèle la solitude des êtres, entraînant un constat amer, Naomi Kawase fait éclore une douce épure qui donne au film toute sa beauté et sa force. Un canari jaune encagé se voit libéré, un arbre est planté en hommage à une disparue, les individus se rapprochent, osent exprimer des sentiments jusqu’ici tus. Dans des plans fixes, l’image se concentre sur les feuillages que le vent fait danser : Naomi Kawase puise dans la nature pour donner toute l’âme à son film, aux faux airs mineurs. Clément Ghys, Libération, mai 2015