28.10 au 24.11 2015

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apollo cinéma l’

maison de l’image

programme novembre 2015 du 28 octobre au 24 novembre 2015

cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux


du 28 octobre au 3 novembre

du 28 octobre au 3 novembre

FATIMA

CHRONIC

Philippe FAUCON

Michel FRANCO

Sélection Quinzaine des réalisateurs festival de Cannes 2015 France, 2015, 1 h 19, avec Soria Zeroual, Zita Hanrot, Kenza-Noah Aïche

Prix du scénario festival de Cannes 2015 Mexique/France, 2014, 1 h 33, v.o sous-titrée, avec Tim Roth, Sarah Sutherland, Robin Bartlett

Fatima vit seule avec ses deux filles. Elle maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec elles… Elle se met à écrire en arabe ce qu'il ne lui a pas été possible de dire jusque-là en français à ses filles.

Infirmier à domicile, David travaille auprès de personnes en phase terminale. Méticuleux, efficace et passionné par son métier, il noue des relations qui vont bien au-delà du cadre médical et instaure une véritable intimité avec ses patients. Mais dans sa vie privée, David est maladroit et réservé. Il a besoin de ses patients tout autant qu’ils ont besoin de lui.

Philippe Faucon pose un regard juste sur l’intégration des étrangers en France.

Portrait au scalpel d’un infirmier, admirablement interprété par Tim Roth.

Ce journal d’une femme de chambre marocaine vu de Lyon, ingrat en apparence, s’impose rapidement à la faveur de ses interprètes. Dans le champ de ce prolétariat où l’on est éreinté de mère en fille, l’une penchée sur son ouvrage, l’autre sur ses notes de cours, le film examine sans distribuer de bon point la manière dont le pays d’accueil intègre ou non ses arrivants. Philippe Faucon a hérité de ce projet fragile adapté du recueil de poèmes de fatima Elayoubi (Prière à la lune), discrète auteure autodidacte arrivée en France sans savoir lire ni écrire et qui aurait rappelé au metteur en scène franco-marocain le sort de ses propres parents. Fatima appartient à un genre de récit social naturaliste très identifié que colorent les interprètes, véritables révélations. Sans s’abandonner à l’ornière du drame de banlieue au féminin, ce film inspiré est une réussite feutrée et pleine d’allant. Clémentine Gallot, Libération, octobre 2015

Très beau, digne et dur film, Chronic, c’est la vie d’un sans-grade qui s’occupe de gens mourants. Michel Franco filme la solitude au travail, le désespoir, la souffrance des malades, la dignité et l’humanité d’un homme de soin qui n’a peur de rien. Il fait dans le cru. Un mourant, c’est sale. Mais au-delà de ces apparences, il redonne dignité et vie à un homme que la société ne pouvait pas comprendre. C’est un film très fort, violent, bouleversant. Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, mai 2015

du 28 octobre au 10 novembre

ASPHALTE Samuel BENCHETRIT

Tarifs

Sélection officielle hors-compétition festival de Cannes 2015 France, 2015, 1 h 40, avec Isabelle Huppert, Gustave Kervern, Valeria Bruni Tedeschi

Tarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famille nombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi. Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 euros Moins de 18 ans/étudiants : 4,00 euros Films pour enfants d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tous Le mardi à 12 h 15, le dimanche à 20 h 30 : 3,50 euros la séance Scolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (sur réservation : Agnès Rabaté, 02 54 60 99 97). l’apollo accepte les Ciné-chèques.

Un immeuble dans une cité. Un ascenseur en panne. Trois rencontres. Six personnages…

Samuel Benchetrit surprend avec un film social sobre et rêveur.

Abonnement

10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel à votre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros), valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-La Scène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné). Tél. programme : 02 54 60 18 75 Tél. administration : 02 54 60 18 34 – Fax : 02 54 60 18 16 Site internet : cinemaapollo.com Photographie de couverture : Le Fils de Saul de László Nemes, Ad Vitam Distribution

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impression : Color 36

Renseignements

En adaptant ses Chroniques de l’asphalte, l’écrivain-réalisateur signe son film le plus dense et le plus intime. Dans le décor d’une banlieue dévastée, Asphalte dresse le portrait d’un adolescent solitaire autour duquel gravite un chapelet de personnages exténués, qui ont tous en commun une absence, un sentiment de manque : ici une actrice vieillissante qui ressasse ses heures de gloire (Isabelle Huppert), là un handicapé au cœur vide (Gustave Kervern). D’un sketch à l’autre, Benchetrit orchestre un conte empathique sur la misère affective et sociale des vies en cité. Il le fait sans apitoiement ni complaisance, mais avec une sorte de drôlerie inquiète, d’absurde rêveur évoquant Dino Risi et Aki Kaurismäki. Il atteint ici une forme d’épure sensible, qu’emblématise un plan final assez miraculeux… Romain Blondeau, Les Inrockuptibles, octobre 2015 3


Jeudi 5 novembre à 20 h 45, festival Alimenterre Débat en présence d’intervenants professionnels en partenariat avec le collectif Alimenterre de l’Indre Buffet offert à 19 h 30, salon Maurice Brimbal

LES LIBERTERRES Paul-Jean VRANKEN et Jean-Christophe LAMY France, 2015, 1 h 22

Portrait d’une rébellion, Les Liberterres suit le parcours de quatre paysans qui ont tourné le dos, définitivement, aux méthodes de l’agriculture conventionnelle. En contrepoint, des archives nous font voyager en noir et blanc dans une époque où la science, croyait-on, allait définitivement sauver le monde de la faim et de la malnutrition. Des paysages d’Europe et d’Afrique aux quatre saisons, des personnages émouvants et provocants, des histoires qui s’entrecroisent pour parler un seul langage : la terre en liberté.

du 4 au 24 novembre, en sortie nationale

LE FILS DE SAUL László NEMES Grand Prix festival de Cannes 2015 Saul Fia, Hongrie, 2015, 1 h 47, v.o sous-titrée, avec Géza Röhrig, Levente Molnár, Urs Rechn

Octobre 1944, Auschwitz-Birkenau. Saul Ausländer est membre du Sonderkommando, ce groupe de prisonniers juifs isolé du reste du camp et forcé d’assister les nazis dans leur plan d’extermination. Il travaille dans l’un des crématoriums quand il découvre le cadavre d’un garçon dans les traits duquel il reconnaît son fils…

Témoignage incarné qu’un autre modèle est possible, ce documentaire, aux images magnifiques, est source de confiance en l’avenir !

Mardi 10 novembre à 20 h 45, Mois de l’Économie Sociale et Solidaire Rencontre avec Frédéric Frénard, chargé de mission Territoires, Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire Centre-Val de Loire. En partenariat avec la MGEN et la MAIF de l’Indre.

LA LOI DU MARCHÉ Stéphane BRIZÉ Prix d'interprétation masculine décerné à Vincent Lindon festival de Cannes 2015 France, 2015, 1 h 33, avec Vincent Lindon, Yves Ory, Karine De Mirbeck

À cinquante-et-un ans, après vingt mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Peut-il tout accepter pour garder son emploi ?

Un drame sur fond de processus actuels d’aliénation au travail. Stéphane Brizé pousse le spectateur à éprouver presque physiquement ce calvaire ordinairement soustrait au regard de la collectivité, et à prendre d’autant mieux la mesure de l’indifférente cruauté d’un système et d’une société qui s’accommodent d’une telle calamité. Jacques Mandelbaum, Le Monde, mai 2015

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Le Fils de Saul s’attaque de front au débat théorique et moral : le cinéma de fiction a-t-il le droit de représenter la Shoah ? Le Fils de Saul suit les faits et gestes d’un homme, membre d’un Sonderkommando. Cet homme que la caméra ne lâche pas semble agir mécaniquement, jusqu’au moment où il croit reconnaître son fils parmi les morts. Il n’a plus, alors, qu’une idée fixe : enterrer le corps selon le rite, trouver un rabbin qui dira la prière. Nourri de livres de témoignages (notamments Des voix sous la cendre), du travail d’historiens et de celui de Claude Lanzmann, László Nemes se confronte à la question ultime de la représentation de l’innomable. La « voie » qu’il emprunte passe par un choix formel radical mais préserve sa démarche de toute obscénité : format étroit de l’image, qui n’offre que peu d’ouverture et de perspective au regard, gros plans sur le visage ou la nuque de son personnage, profondeur de champ limitée à ce que cet homme accepte de voir. L’horreur des crématoriums est présente, notamment à travers le son, mais elle reste hors-champ, floue, masquée par les mouvements d’une foule affolée ou une épaisse fumée. Seul le corps de ce garçon et ce que le personnage peut mettre en œuvre pour l’enterrer dignement accèdent à la netteté. En cela, le film – évidemment éprouvant – apporte quelque chose de neuf à la façon dont le cinéma peut rendre compte de l’épisode le plus noir de l’histoire du XXe siècle. L’auteur donne ainsi accès à la réalité du personnage, au réflexe de défense qui lui fait tenir la barbarie à distance tandis qu’il s’accroche à son idée fixe, geste ultime d’humanité, qui consiste à offrir une sépulture à un mort. Alors que l’on célèbre cette année le soixante-dixième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale se pose la question de la perpétuation de la mémoire de la Shoah. Ce travail passera aussi par une réappropriation des générations futures : il faudra de nouvelles formulations pour la garder vivante. Avec ce film stupéfiant, László Nemes fait un pas. Un pas hardi, qui mérite attention. Arnaud Schwartz, La Croix, mai 2015

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du 11 au 17 novembre, Une saison pour revoir… Jeudi 12 novembre à 20 h 45 Rencontre avec Charlotte Garson, critique de cinéma pour la revue Études et l’émission La Dispute. Séance avec le soutien de l’ADRC.

LETTRE D'UNE INCONNUE Max OPHULS Letter From an Unknown Woman, États-Unis, 1948, 1 h 26, v.o sous-titrée, avec Joan Fontaine, Louis Jourdan

Vienne, années 1900. Stefan Brand, un célèbre et séduisant pianiste sur le déclin, reçoit la lettre d’une certaine Lisa Berndle. Il découvre alors que celle-ci lui a voué toute sa vie un amour sans limites…

Une histoire d'amour déchirante adaptée de la célèbre nouvelle de Stefan Zweig. Le style de Max Ophuls est à son apogée : des mouvements de caméra incroyables saisissent la lâcheté des hommes et la vulnérabilité des femmes. Télérama

du 11 au 17 novembre Mardi 17 novembre à 20 h 45 Rencontre avec Arnaud Hée, critique de cinéma pour les revues Études et Critikat. Une séance proposée avec Ciclic.

UNE JEUNESSE ALLEMANDE Jean-Gabriel PÉRIOT Sélection Panorama festival de Berlin 2015 France, 2015, 1 h 33

La Fraction Armée Rouge opère en Allemagne dans les années 70. Ses membres, qui croient en la force de l’image, expriment d’abord leur militantisme dans des actions artistiques et cinématographiques. Devant l’échec de leur portée, ils se radicalisent dans une lutte armée.

Une traversée des images d’une époque qui agit au présent des faits, des gestes et des paroles. Jean-Gabriel Périot retrace à la fois l’histoire d’une radicalisation et sa réception dans les médias. La forme ici choisie rend évidente la manière dont l’escalade de la violence s’est jouée entre deux entités de plus en plus intraitables. Charlotte Garson, festival Cinéma du réel 6

du 18 au 24 novembre

NOTRE PETITE SŒUR Hirokazu KORE-EDA Sélection officielle en compétition festival de Cannes 2015 Umimachi Diary, Japon, 2014, 2 h 08, v.o sous-titrée, avec Haruka Ayase, Masami Nagasawa

Trois sœurs, Sachi, Yoshino et Chika, vivent ensemble à Kamakura. Par devoir, elles se rendent à l’enterrement de leur père, qui les avait abandonnées une quinzaine d’années auparavant. Elles font alors la connaissance de leur demi-sœur, Suzu, âgée de quatorze ans. D’un commun accord, les jeunes femmes décident d’accueillir l’orpheline dans la grande maison familiale…

Une gracieuse exploration des liens familiaux. Formé au documentaire, le cinéaste poursuit à pas de loup un travail de fine dentelière pour circonscrire son sujet, la mélopée du quotidien, à travers des configurations familiales qu’il ne cesse de creuser et de redéployer. La douceur de vivre, sans cesse rattrapée par le deuil passé ou imminent, et les émois raffinés de ce portrait de groupe à l’humeur introspective colorent joliment cette nouvelle chronique. Clémentine Gallot, Libération, mai 2015

Mardi 17 novembre à 18 h Emmanuelle Marcelot, animatrice pédagogique du cinéma, présente

DU SILENCE ET DES OMBRES Robert MULLIGAN To Kill a Mockingbird, États-Unis, 1962, 2 h 09, v.o sous-titrée, avec Gregory Peck, Phillip Alford Dans une petite ville d'Alabama, lors de la Grande Dépression, Atticus Finch, avocat intègre et rigoureux, est commis d'office pour défendre un homme noir injustement accusé de viol…

Mulligan a tout compris du seul, unique et superbe roman de Harper Lee, sur la perte de l'innocence. Humaniste par l’ambition affichée de son sujet, souvent perçu comme un vibrant plaidoyer contre le racisme, c’est lorsqu’il nous emmène du côté des premiers frémissements d’une peur viscérale, que le film prend toute son ampleur. Ariane Prunet, Critikat, juillet 2010 Ce film est programmé dans le cadre du dispositif national d’éducation à l’image Collège au cinéma coordonné par L’Apollo depuis 1998, en collaboration avec la DSDEN de l’Indre, avec le soutien de la DRAC Centre. Cette année, 1200 élèves découvriront des œuvres contemporaines ou du répertoire. 7


Samedi 21 et dimanche 22 novembre, re(voir) Jean-Pierre Melville Un week-end animé par Sandrine Marquès, critique de cinéma

Chaînon manquant entre le cinéma français d'avant-guerre et la Nouvelle Vague, Jean-Pierre Melville s’est illustré brillamment dans des adaptations de roman et a surtout révolutionné le cinéma policier français.

Samedi 21 novembre à 17 h

LE DOULOS France, 1962, 1 h 48, avec Jean-Paul Belmondo, Serge Reggiani, Michel Piccoli

À sa sortie de prison, Maurice Faugel prépare un casse avec son complice Rémy. Il demande l'aide de Silien. Ce dernier, appelé Le Doulos, est craint par tous car on le prend pour un indicateur de la police.

Avec Le Doulos, Melville met en place sa mythologie du film policier, inspirée du film noir américain qu'il vénère, en stylisant chaque personnage, chaque action, chaque geste.

Samedi 21 novembre à 20 h 45

LE SAMOURAÏ France, 1967, 1 h 45, avec Alain Delon, François Perier, Nathalie Delon

Jeff Costello, un tueur à gages, est engagé pour exécuter le patron d’une boîte de nuit. Alors qu’il remplit son contrat, la pianiste de l’établissement le surprend…

La rencontre entre le cinéaste et Alain Delon, tueur à gages à la tristesse minérale, donne naissance à une œuvre désincarnée, une épure de film noir.

Dimanche 22 novembre à 16 h 30

LE CERCLE ROUGE France, 1970, 2 h 30, avec Bourvil, Alain Delon, Yves Montand, Gianmaria Volonte

Un truand marseillais, un détenu en cavale et un ancien policier mettent au point le hold- up du siècle. Le commissaire Mattei, de la brigade criminelle, leur tend une souricière.

Un requiem pour mauvais garçons aux accents crépusculaires. Dimanche à 14 h, nous vous proposons de suivre l’intervention de Sandrine Marquès consacrée à l’œuvre de Jean-Pierre Melville (durée : 2 h, entrée libre, sur inscription). Samedi à 19 h 45 : buffet, 10 euros (réservation au plus tard le jeudi 19 novembre). Tarifs habituels pour une séance. Carte 3 films : 9 euros. Chaque film est présenté et suivi d’une rencontre avec le public. Avec le soutien de l’Agence pour le De ́veloppement Re ́gional du Cine ́ma (ADRC)

Le Cercle rouge 8

l’argent

de

poche

la programmation jeune public

du 14 octobre au 8 novembre, en sortie nationale

PHANTOM BOY ALAIN GAGNOL et Jean-Loup FELICIOLI France, 2015, 1 h 24, animation, avec les voix d'Audrey Tautou, Jean-Pierre Marielle, Édouard Baer, à partir de 7/8 ans

New-York… Un mystérieux gangster défiguré blesse Alex, un inspecteur de police lancé à ses trousses. Immobilisé à l’hôpital, Alex se lie d’amitié avec Léo, un garçon de onze ans qui possède la faculté de sortir de son corps…

Phantom Boy, un film policier fantastique saupoudré d'une pincée de super-héros. Mercredi 28 octobre à 14 h : découvrez le Making of du film à l’issue de la séance. Duo virtuose du cinéma d’animation français, Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli ont marqué le paysage du dessin animé par leurs productions au trait singulier. Il a fallu cinq ans et cinquante-mille dessins pour réaliser Phantom Boy. Nous vous invitons à suivre les étapes de sa fabrication en parcourant les coulisses d’un studio de cinéma d’animation en compagnie de Marc Robinet qui a travaillé à la réalisation. Une séance proposée en partenariat avec Ciclic.

du 11 au 22 novembre

ANINA Alfredo SODERGUIT Uruguay/Colombie, 2013, 1 h 22, animation, d’après le roman de Sergio Lopez Suarez, à partir de 6/7 ans

Anina Yatay Salas est une petite fille qui n'aime pas son nom car c'est un palindrome (on peut le lire à l'envers comme à l'endroit) et fait d'elle la risée de ses camarades. Un jour, suite à une bagarre dans la cour d'école, Anina et son ennemie Gisèle sont convoquées par la directrice qui leur remet une étrange punition…

Des couleurs sourdes, automnales et des trognes pittoresques peuplent un univers à la fois insolite et quotidien, qui évoque l'Uruguay natal du réalisateur Alfredo Soderguit. Conte pour enfants, et pourquoi pas voyage pour les plus grands, Anina est un film qui, lui aussi, peut se lire dans les deux sens.


Séances le film débute à l’horaire indiqué

Séances

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 29 30 31 1er 2 3

du 28 oct. au 3 novembre 28 Fatima (1 h 19, page 2)

18 h 30 20 h 45 18 h 30 20 h 45

Chronic (1 h 33, page 3)

20 h 45

Asphalte (1 h 40, page 3) Phantom Boy (1 h 24, page 9)

14 h

17 h

18 h 30 20 h 45 14 h

10 h/15 h

14 h

20 h 30 20 h 45 18 h 30 17 h

15 h

12 h 15 et 20 h 45

Le Fils de Saul (1 h 47, page 5) Sortie nationale

Asphalte (1 h 40, page 3 )

14 h et 20 h 45

Les Liberterres (1 h 22, page 4)

17 h

14 h 12 h 15 18 h 30 et 20 h 45 18 h 30

20 h 30

20 h 45

La Loi du marché (1 h 33, page 4) Phantom Boy ( 1 h 24, page 9)

20 h 45 15 h

15 h

Le Fils de Saul (1 h 47, page 5)

20 h 45 18 h 30

Une jeunesse allemande (1 h 47, p. 6) 18 h 30

14 h

17 h et 20 h 45

17 h

20 h 45 12 h 15

20 h 30 18 h 30 20 h 45

20 h 45 20 h 45 18 h 30

14 h

Du silence et des ombres (2 h 09, p. 7)

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 4 5 6 7 8 9 10 18 h 30 18 h 30 18 h 30 17 h et et 20 h 45 20 h 45

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 11 12 13 14 15 16 17

Lettre d’une inconnue (1 h 26, page 6)

18 h 30

15 h

Mercredi 28 octobre à 14 h : découverte du Making of de Phantom Boy avec Marc Robinet, qui a travaillé à la réalisation du film.

du 4 au 10 novembre

du 11 au 17 novembre

Anina (1 h 22, page 9)

18 h 15 h

15 h

15 h

Jeudi 12 novembre à 20 h 45 : Une saison pour revoir… Lettre d’une inconnue, en présence de Charlotte Garson, critique de cinéma pour la revue Études et l’émission radiophonique La Dispute. Mardi 17 novembre à 18 h : Du silence et des ombres présenté par Emmanuelle Marcelot, animatrice pédagogique de L’Apollo. Mardi 17 novembre à 20 h 45 : Une jeunesse allemande, en présence d’Arnaud Hée, critique de cinéma aux revues Études et Critikat.

du 18 au 24 novembre

Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim. Lun. Mar. 18 19 20 21 22 23 24

Notre petite sœur (2 h 08, page 7)

18 h 15 18 h 15 20 h 45

14 h 20 h 45 et 18 h 15

15 h

Jeudi 5 novembre à 20 h 45 : festival Alimenterre. Les Liberterres, projection suivie d’un débat en présence d’intervenants professionnels. EXPOSITION dans le cadre du festival Alimenterre, du 4 au 17 novembre, salon Maurice Brimbal. Entrée libre.

Le Bouton de nacre (1 h 22, 4e de couv.)

Mardi 10 novembre à 20 h 45 : Mois de l’Économie Sociale et Solidaire. La Loi du marché, en présence de Frédéric Frénard, chargé de la mission Territoires, CRESS Centre-Val de Loire.

Le Doulos (1 h 48, page 8)

Prochainement

Anina (1 h 22, page 9)

Journées Nationales Prison : jeudi 26 novembre à 20 h 45, Prisons ouvertes, un pas vers la réinsertion ? de Bernard Nicolas.

Le Fils de Saul (1 h 47, page 5)

20 h 45 18 h 30

20 h 45

12 h 15 et 18 h 30

20 h 30

14 h

20 h 45 17 h

Le Samouraï (1 h 45, page 8)

20 h 45

Le Cercle rouge (2 h 30 page 8)

16 h 30 15 h

15 h

15 h

Samedi 21 et dimanche 22 novembre : re(voir) Jean-Pierre Melville, un week-end rétrospective en compagnie de Sandrine Marquès, critique de cinéma.

Soirée Femmes Solidaires : mardi 1er décembre à 20 h 45, Kimbidalé d’Emmanuelle Labeau, en sa présence. Soirée France Alzheimer : jeudi 3 décembre à 20 h 45, La Demora de Rodrigo Plá. Mia Madre de et avec Nanni Moretti et Margherita Buy, John Turturro, à partir du 2 décembre, en sortie nationale. The Lobster de Yorgos Lanthimos avec Colin Farrell et Rachel Weisz, Prix du jury festival de Cannes 2015.

l’apollo est géré par l’association AGEC Équinoxe.

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l’apollo est subventionné par la Ville de Châteauroux et reçoit les aides du CNC,

de la DRAC Centre, de la région Centre-Val de Loire et du département de l’Indre.

l’apollo est soutenu par

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On aimerait partager avec vous… du 18 au 24 novembre

LE BOUTON DE NACRE Patricio GUZMÁN Ours d’argent du scénario, Prix œcuménique festival de Berlin 2015 France/Chili/Espagne, 2015, 1 h 22, v.o sous-titrée

Le Bouton de nacre est une histoire sur l’eau, le Cosmos et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au fond de l’Océan Pacifique, près des côtes chiliennes aux paysages surnaturels de volcans, de montagnes et de glaciers. À travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle des prisonniers politiques. Certains disent que l’eau a une mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix.

L’exhumateur Guzmàn continue de déterrer les cadavres de ce vaste cimetière qu’est le Chili. De quoi parle Le Bouton de nacre ? De l'eau ? De l'espace ? Du Chili ? De la part de responsabilité des États-Unis dans le coup d'état de Pinochet ? Du sort des nations indigènes de Patagonie ? Réponse : de tout cela à la fois. Tout le talent de Guzmán est d'arriver à intégrer toutes ces idées dans un ensemble incroyablement cohérent et fluide. Une cohésion où le fil directeur est l'eau. L'eau qui constitue la plus grande frontière de ce pays, l'eau qui est le lieu de naissance de la vie mais qui est aussi un cimetière où reposent les corps torturés des sympathisants d'Allende. L'eau qui est l'origine et l'horizon du Chili. Le film passe des souvenirs personnels de son auteur à la composition scientifique des galaxies, et par des témoignages simples et poignants des derniers descendants des tribus indiennes, qui eux-mêmes vivaient presque sur l'eau. Le Bouton de nacre passe du personnel à l'universel, du document à la poésie, et vice versa. À l'image de cette légende indigène selon laquelle les morts se transforment en étoile, le film adopte une forme unique et inédite, parfois touchée par la grâce. Grégory Coutaut, filmdeculte


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