04.10 au 10.10 2017

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04 10— 10 10 2017

Théâtre National de Bretagne Direction Arthur Nauzyciel

LA SEMAINE AU CINÉMA

T-N-B.fr


FILM

France 2017

Avec

Comédie

LUCE RODRIGUEZ NOÉMIE LVOVSKY MATHIEU AMALRIC

Salle Piccoli Durée 1h33’ Couleur

Exclusivité Dernière semaine

«  La réalisatrice et comédienne tient à nouveau un rôle central où elle élève à la puissance surnaturelle le grain de folie inhérent à son cinéma. » —LIBÉRATION

DEMAIN ET TOUS LES AUTRES JOURS NOÉMIE LVOVSKY Mathilde a 9 ans. Ses parents sont séparés. Elle vit seule avec sa mère, une personne fragile à la frontière de la folie. C’est l’histoire d’un amour unique entre une fille et sa mère que le film nous raconte… Cinq ans après l’enchanteur Camille redouble, la réalisatrice revient avec un film à la fantaisie plus âpre autour d’une enfant confrontée à la folie de sa mère. Projet osé sur le papier, le sixième long métrage de Noémie Lvovsky l’est tout autant dans son exécution. La petite Mathilde, 9 ans, y fait ce qu’elle peut pour protéger sa mère de la folie dans laquelle elle s’enfonce petit à petit. Une mère, qu’interprète elle-même la réalisatrice, y plonge dans la nuit de plus en plus profonde de la folie. Sa fille de 9 ans, Mathilde, essaie d’être pour elle comme une bonne étoile protectrice. Et pour veiller sur l’enfant, il y a une drôle de petite chouette : en ouvrant son bec, elle peut parler, trouver les mots qui aident... En découvrant cet univers intimiste et secret, on se sent comme les

personnages, à la fois cerné par des ténèbres menaçantes et rassuré par la magie de la vie. Par celle du cinéma aussi. Ce mélange de tonalités sombres et de lumière, Noémie Lvovsky l’a formidablement réussi. Loin de se contenter d’un portrait sympathique de maman fantasque, elle plonge dans la folie douce de la mère pour en affronter la dureté sans appel. Et elle étonne alors comme cinéaste et comme actrice, filmant et jouant sans feinte, avec un sens presque tragique de cette réalité poussée, à force de douloureux délires, vers l’irréalité.

Réalisation NOÉMIE LVOVSKY Scénario NOÉMIE LVOVSKY


FILM

Iran 2017

Avec

Animation à partir de 14 ans

ELMIRA RAFIZADEH ZAHRA AMIR EBRAHIMI, ARASH MARANDI

Salle Jouvet Durée 1h34’ Couleur VOSTF

Exclusivité en sortie nationale « Ce film surprenant s’attaque à la schizophrénie de la société iranienne. » —LIBÉRATION

TÉHÉRAN TABOU ALI SOOZANDEH 3 Téhéran : une société schizophrène dans laquelle le sexe, la corruption, la prostitution et la drogue coexistent avec les interdits religieux. Dans cette métropole grouillante, trois femmes de caractère et un jeune musicien tentent de s’émanciper en brisant les tabous. Téhéran Tabou nous plonge dans une société iranienne tiraillée entre la morale religieuse, le sexe, la prostitution et la drogue. Dès la première scène, le long métrage s’attaque à l’hypocrisie autour de la sexualité en Iran: dans une rue de Téhéran, le conducteur d’une voiture se fait faire une fellation par une prostituée, tout en sermonnant, par la fenêtre, sa fille parce qu’elle se balade avec un garçon. Les acteurs ont été filmés en prises de vue réelles sur fond vert puis redessinés image par image pour en faire un film d’animation aux traits les plus réalistes possibles. Téhéran tabou ou l’Iran filmé en rotoscopie. Le cinéaste Ali Soozandeh utilise cette technique consistant à redessiner les acteurs

pour dénoncer l’hypocrisie de la société. Et pour cause, puisque le film aborde de front des sujets violemment refoulés par les convenances religieuses, tels que la sexualité, la précarité, la corruption ou les trafics clandestins. Le film n’échappe pas toujours à sa nature d’exposé mais le caractère inédit et explosif des situations mises en scènes lui confère la valeur d’un témoignage captivant.

Réalisation ALI SOOZANDEH Scénario ALI SOOZANDEH, GRIT KIENZLEN

RENCONTREZ

PRÉSENTATION DE LA SÉANCE JEUDI 5 OCTOBRE 19H30- Salle Jouvet par l’association Clair-Obscur/Festival Travelling


FILM

France 2017

Salle Piccoli Durée 1h37’

Documentaire Couleur « Sur grand écran, portrait d’une combattante pour la paix. » — LE MONDE

LATIFAH LE CŒUR AU COMBAT OLIVIER PEYON L’histoire de Latifa Ibn Ziaten est celle d’une mère devenue activiste. Quand son fils Imad est assassiné par un terroriste, Mohamed Merah, son monde bascule. Pourtant elle refuse de perdre espoir, et parcourt les villes de France dans un seul but : défendre la jeunesse des quartiers et combattre la haine avec la tolérance et l’écoute. Elle transforme ainsi chaque jour son destin singulier en un combat universel. Le 11 mars 2012, la vie de Latifa Ibn Ziaten bascule : son fils Imad, militaire français engagé dans les parachutistes, tombe sous les balles d’un tueur encore inconnu : Mohamed Merah. Le 22 mars, Merah est finalement tué dans l’assaut de son appartement par le GIGN. Entre-temps il aura assassiné deux autres militaires à Montauban, puis trois enfants et un père dans la cour d’une école juive de Toulouse. Merah était un produit d’une nouvelle génération du jihadisme, Imad,

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le fils de Latifa en fut la première victime. Le documentaire montre le combat d’une mère en deuil. Les réalisateurs Olivier Peyon et Cyril Brody ont suivi Latifa avec leur caméra, pendant un an. Latifa Ibn Ziaten ne cesse, depuis cinq ans, de parcourir la France à la rencontre de jeunes collégiens, lycéens et prisonniers. La façon dont elle s’adresse aux jeunes est émouvante, Latifa n’a pas peur d’affronter toutes les questions et les angoisses de ces adolescents défavorisés. Elle les encourage à refuser l’endoctrinement des terroristes, sur internet et dans leur vie quotidienne.

Réalisation OLIVIER PEYON CYRIL BRODY


FILM

Russie 2017

Avec

Drame

ALEXEY ROZIN MARYANA SPIVAK MARINA VASILYEVA

Salle Jouvet Durée 2h08’ Couleur VOSTF

Exclusivité 3è semaine

« Avec ce nouveau long métrage, Andreï Zviaguintsev se fait médecin légiste de l’âme russe.  Saisissant. » — TÉLÉRAMA

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FAUTE D’AMOUR (LOVELESS) ANDREÏ ZVIAGUINTSEV Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaînent les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif : Boris est en couple avec une jeune femme enceinte et Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l’épouser... Aucun des deux ne semble avoir d’intérêt pour Aliocha, leur fils de 12 ans. Jusqu’à ce qu’il disparaisse... Le cinéaste favori d’Andreï Zviaguintsev est Michelangelo Antonioni qui lui a tout appris et, selon lui, continue à tout nous apprendre sur le vide que l’homme éprouve face au monde et celui qui est en lui. Mais c’est Ingmar Bergman que l’on évoque devant ce Faute d’amour – titre français vaguement moralisateur : L’Anamour, cher à Serge Gainsbourg serait nettement plus juste. Le Bergman de Scènes de la vie conjugale, surtout, ne fût-ce que pour la brutalité des rapports et des dialogues

qui opposent un couple en train de divorcer. Andreï Zviaguintsev avait déjà filmé une Russie où les pauvres s’installaient, tels des mendiants à la Buñuel, dans une superbe maison de riches Elena. Et un pays dévasté par la corruption Léviathan. C’est presque pire, ici, tant il s’attaque à l’essentiel : cette âme russe dont il ne reste rien. Sinon ces décérébrés qui ont renié Pouchkine pour Poutine. Faute d’amour est une métaphore bien rude du monde d’aujourd’hui, russe ou universel. Un univers où le bonheur des enfants passerait après l’épanouissement de leurs parents. Une critique du monde contemporain bouffé par l’individualisme. Réalisation ANDREI ZVIAGUINTSEV Récompenses PRIX DU JURY FESTIVAL DE CANNES 2017


FILM

France 2017

Avec

Drame

ARNAUD VALOIS NAHUEL PÉREZ BISCAYART ADÈLE HAENEL

Salle Jouvet Durée 2h20’ Couleur

Exclusivité 7e semaine

« Film de lutte, de bande, d’amour tragique, le film n’a peur de rien. Ni du romanesque, ni du politique, ni même d’en faire du grand cinéma.  » — LIBÉRATION

120 BATTEMENTS PAR MINUTE ROBIN CAMPILLO Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d’Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l’indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean. Plus qu’un banal hommage aux militants d’Act Up Paris, 120 battements par minute esquisse la silhouette sensible d’une génération d’oubliés. Portrait sensuel et évanescent au carrefour des Revenants et d’Eastern Boys. Le film met ainsi en scène conjointement deux combats : celui du collectif Act Up déjouant le mépris des groupes pharmaceutiques, de l’opinion publique et d’un gouvernement insensible à sa cause, puis celui plus intime mené par Sean et Nathan. D’un côté la bataille de morts-vivants joyeux et fantasques cherchant à ralentir la mort, de l’autre celle de deux amants passionnés se débattant contre des sentiments éphémères. Mais si Robin

Campillo prend le temps d’une radioscopie minutieuse de l’association militante. Campillo réalise ce souhait dans un hommage d’une rare justesse. Du collectif à l’individu, le flux de 120 battements par minute coule, vrille, se tord mais toujours repart. En pleine épidémie du sida, Robin Campillo propose un film de vie, d’amour et de combat. Film de lutte, de bande, d’amour tragique, «120 Battements par minute» n’a peur de rien. Ni du romanesque, ni du politique, ni même d’en faire du cinéma. Sous ses airs naturalistes, le film est travaillé, en filigrane, par une structure narrative sophistiquée, qui va du général vers le particulier, de la collectivité vers l’individu.

Réalisation ROBIN CAMPILLO Récompenses GRAND PRIX FESTIVAL DE CANNES 2017

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FILM

Etats-Unis 1953

Avec

Drame historique

Ciné-Rencontre

MARLON BRANDO JAMES MASON JOHN GIELGUD

« Une belle adaptation de Shakespeare, servie par une distribution éblouissante, dominée par Marlon Brando, éclatant.  » — CRITIKART

Salle Jouvet Durée 2h Noir & blanc VOSTF Copie 35mm

JULES CÉSAR JOSEPH L. MANKIEWICZ 7

En l’an 44 avant Jésus-Christ. Jules César, à l’apogée de sa gloire, règne quasiment en maître absolu sur Rome et la République. Toutefois, las des excès de pouvoir du consul et convaincus que les institutions sont menacées, certains proches de César, dont l’intègre Brutus, le propre fils de Jules César, ourdissent un complot visant à l’éliminer. Après l’assassinat de César, Marc Antoine, le dauphin, feint dans un premier temps de soutenir l’action des traîtres. Pourtant, il harangue bientôt la foule et, à la faveur d’un habile discours, retourne le peuple contre les insurgés. Brutus et Cassius tentent à leur tour de convaincre la foule. La guerre entre les deux factions semble inévitable... Que Mankiewicz théâtralise à l’extrême sa mise en scène n’a donc rien d’étonnant, ni de condamnable, dans une œuvre qui dénonce le monde comme un théâtre. Mais surtout, la mise en scène est au service du texte shakespearien, et Mankiewicz ne dissimule pas son allégeance à l’auteur élisabéthain : Shakespeare’s Julius Caesar, voilà le titre de

l’œuvre tel qu’il apparaît dans le générique du début du film. Et force est de reconnaître que le film rend bien à Shakespeare ce qui est à Shakespeare : la puissance évocatrice du texte. Le spectacle, au sens du spectaculaire hollywoodien, n’a pas sa place dans le film, car rien ne doit détourner l’attention du spectateur du drame humain qui se joue. Réalisation JOSEPH L MANKIEWICZ

RENCONTREZ

ARTHUR NAUZYCIEL SAMEDI 7- Salle Jouvet Présentation de la séance de 17h30 par Arthur Nauzyciel directeur du Théâtre National de Bretagne qui inaugure cette première saison à la direction du TNB avec la reprise exceptionnelle d’un de ses spectacles les plus marquants Jules César présenté du 5 au 14 octobre salle Jean Vilar.


FILM

France 1983

Essai

Avec JEAN-PIERRE MOCKY JEAN-PIERRE LÉAUD MARIE VALERA

Salle Jouvet Durée 1h31’ Couleur

Réédition nationale Version restaurée numérique «   Une adaptation d’un roman de James Hadley Chase mi-ironique, mi-inquiète sur l’avenir du cinéma. » — LE MONDE

GRANDEUR ET DÉCADENCE D’UN PETIT COMMERCE DE CINÉMA JEAN-LUC GODARD On a dit du cinéma qu’il était une usine à rêves… Côté rêves, il y a un metteur en scène : Gaspard Bazin qui prépare son film et fait des essais pour recruter des figurants. Côté usine, il y a Jean Almereyda, le producteur qui a eu son heure de gloire et qui a de plus en plus de mal à réunir des capitaux pour monter ses affaires. Entre eux, il y a Eurydice, la femme d’Almereyda, qui voudrait être actrice. Tandis qu’Almereyda cherche de l’argent pour boucler le financement du film, et cela au péril de sa vie – car l’argent qu’on lui promet n’a pas très bonne odeur, Gaspard fait des essais avec Eurydice.

ironique, mi-inquiète sur l’avenir du cinéma. D’une beauté crépusculaire. Grandeur et décadence d’un petit commerce de cinéma est ébouriffant, provocateur et nostalgique. Il fustige la nécessité de l’argent pour l’art : idée déjà fortement balzacienne comme le titre l’indique, laissant planer l’ombre de la Grandeur et décadence de César Birotteau, parfumeur. C’est un film jonché de cadavres qui raconte l’histoire de la mort du cinéma à la façon d’un polar, le cinéma tué par l’argent louche et la Télévision. Et puis, Grandeur et décadence c’est aussi et peut-être avant tout, une histoire d’amour.

Sortie pour la première fois en salle d’un film réalisé pour TF 1 en 1986. Une adaptation d’un roman de James Hadley Chase mi-

Réalisation JEAN-LUC GODARD

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FILM Burlesque

Etats-Unis 1926

Avec

BUSTER KEATON MARION MACK

Salle Piccoli Durée 1h29’ Noir & blanc muet

Parcours cinéma Vincent Macaigne

« L’un des plus beaux films du monde, c’est bête à claironner mais pourtant incontestable.  » — LIBÉRATION

LE MÉCANO DE LA GÉNÉRALE BUSTER KEATON 9

Le cheminot Johnnie Gray partage sa vie entre sa fiancée Annabelle Lee et sa locomotive, la Générale. En pleine Guerre de Sécession, il souhaite s’engager dans l’armée sudiste, mais celle-ci estime qu’il se montrera plus utile en restant mécanicien. Pour prouver à Annabelle qu’il n’est pas lâche, il se lance seul à la poursuite d’espions nordistes qui se sont emparés d’elle et de sa locomotive... Ce n’est pas vraiment un scoop : Le Mécano de la Générale, en plus d’être l’exemple le plus abouti de l’esthétique du cinéaste Keaton, est l’un des plus beaux films du monde, c’est bête à claironner mais pourtant incontestable.D’une inaltérable vitalité, la contribution de cet aristocrate du gag à l’histoire du corps en mouvement est au moins aussi importante que celle d’un Nijinski. Éternel enfant prodige, l’acteur ne doit cependant pas faire oublier le metteur en scène que sa précision redoutable et son élégance drastique désignent comme l’un des plus grands. Que pèsent les simagrées sinistres des pitres contemporains face aux

acrobaties non-sensiques de notre gentleman cabrioleur ? Montant aujourd’hui à bord de La Générale, on ne peut rester de marbre devant tant de celluloïd hilarant et on se confond en remerciements à l’adresse de Buster qui tonne et qui foudroie.

Réalisation BUSTER KEATON

PARCOURS CINÉMA VINCENT MACAIGNE

VINCENT MACAIGNE (RÉALISATEUR, COMÉDIEN, METTEUR EN SCÈNE) (ARTISTE ASSOCIÉ DU TNB) DIMANCHE 8 OCTOBRE 16H45 - Salle PICCOLI Vincent Macaigne présentera sa création Je suis un pays (comédie tragique et burlesque de notre jeunesse passée) et Voilà ce que jamais je ne te dirai du 11 au 17 novembre 2017 au TNB, salle Jean Vilar. r


FILM

France 2011

Avec

Court métrage

THIBAULT LACROIX ANTHONY PALLIOTI LAURE CALAMY

Salle Piccoli Durée 40’ Couleur

Parcours cinéma Vincent Macaigne Tarif unique : 4,50 €

« Les acteurs, au bord de l’implosion, sont époustouflants. Et Vincent Macaigne se révèle un cinéaste hors pair. » — TÉLÉRAMA

CE QU’IL RESTERA DE NOUS VINCENT MACAIGNE Les acteurs, au bord de l’implosion, sont époustouflants. Et Vincent Macaigne se révèle un cinéaste hors pair.... C’est le miracle du film : de ce terreau sinistre, réussir à extraire quelque chose de céleste. Il y a la conviction, ici, que la beauté est nécessairement convulsive (...). Ce pourrait être éreintant, c’est au contraire exaltant, tant l’acuité sociale et psychologique se joint ici à un projet formel cohérent, qu’aucun esprit de sérieux ne vient entacher. De ce film, il restera beaucoup. Le réalisateur secoue le spectateur au rythme des disputes entre deux frères autour d’un héritage. L’intensité de leurs échanges, entre cris traumatisants et silences assourdissants, laisse en état de choc. Son premier film, qui dure une quarantaine de minutes, est un électrochoc. Ou, pour le dire autrement, une façon de soigner le mal par le mal : les petites mesquineries familiales,

la théâtralité, l’hystérie, l’anti-bourgeoisie, tous ces lieux communs dont on a appris à se méfier à force de les voir répétés sous des formes avachies, Macaigne les reprend à la racine, un à un, pour mieux les arracher. Avec un sens de la bouffonnerie qui fait décoller chaque réplique;

PARCOURS CINÉMA VINCENT MACAIGNE

VINCENT MACAIGNE (RÉALISATEUR, COMÉDIEN, METTEUR EN SCÈNE) (ARTISTE ASSOCIÉ DU TNB) MERCREDI 4 OCTOBRE 18H30 - Salle PICCOLI Vincent Macaigne présentera sa création Je suis un pays (Comédie tragique et burlesque de notre jeunesse passée) et Voilà ce que jamais je ne te dirai du 11 au 17 novembre 2017 au TNB, salle Jean Vilar. r


Théâtre National de Bretagne Direction Arthur Nauzyciel 1 rue Saint-Hélier, CS 54007 35040 Rennes Cedex T 02 99 31 12 31 T-N-B.fr

RÉSERVEZ DÈS À PRÉSENT À la billetterie du TNB Par téléphone au 02 99 31 12 31 En ligne sur T-N-B.fr

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PROFITEZ DE NOUVEAUX TARIFS L’ABONNEMENT À partir de 3 spectacles, bénéficiez du tarif abonné : 16 € la place (plein tarif) et 11 € la place (tarif réduit). PARTAGEZ LES CARNETS Entre amis ou en famille à partir de 17 € la place, et 8,50 € la place pour le carnet petit TNB. Lieu et horaires 1, rue Saint-Hélier, 35040 Rennes 02 99 31 12 31 du mardi au samedi de 13h à 19h fermeture dimanche et lundi RESTEZ CONNECTÉ SUR LE NET Suivez l’évolution du nouveau site du TNB et notre actualité en nous rejoignant sur les réseaux sociaux et en recevant notre newsletter. Infos et inscription sur T-N-B.fr

DÉCOUVREZ LE PREMIER SPECTACLE DE LA SAISON JULIUS CAESAR W. SHAKESPEARE / A. NAUZYCIEL Avec Julius Caesar, Arthur Nauzyciel multiplie les références aux années 1960 (et à l’assassinat de Kennedy), période « où l’image a triomphé du verbe, où icônes et illusions sont tout à coup devenues plus fortes que les discours », pour apporter un contrepoint à cette pièce politique, où le langage et la rhétorique tiennent la première place, où les mots peuvent changer le cours du monde. Il réunit sur le plateau un trio de jazz et une troupe d’acteurs américains, dont certains sont des habitués de séries comme The Wire et Six Feet Under, pour nous faire entendre en version originale la poésie de Shakespeare. du JEU 5 au SAM 14 10, TNB salle Vilar CARTE BLANCHE CINÉMA Jules César, 1953, réalisé par Joseph L. Mankiewicz avec Marlon Brando et James Mason SAM 07 10 à 17h30 en présence d’Arthur Nauzyciel APÉRO MUSICAL TRIO DE JAZZ Retrouvez le trio de Julius Caesar, Marianne Solivan, Éric Hofbauer et Dmitry Ishenko pour un concert unique inspiré des standards du jazz des années 40 à 60. MAR 10 10 à 18h, au café des Champs Libres Entrée libre (dans la limite des places disponibles) RENCONTREZ L’ÉQUIPE ARTISTIQUE Dialogue à l’issue de la représentation JEU 12 10


04 10— 10 10 2017

LA SEMAINE AU CINÉMA

15h30 17h45 17h45 15h30 22h00 17h45 17h45

21h15 21h15 21h15 21h15 15h30 21h15 21h15

MER JEU VEN SAM DIM LUN MAR 04 10 05 10 06 10 07 10 08 10 09 10 10 10 Film 120 BATTEMENTS PAR MINUTE 2h20 Jouvet Robin Campillo France 2017 Film GRANDEUR ET DÉCADENCE D’UN CINÉMA... 1h31 Jouvet jean-Luc Godard France 1983

Film DEMAIN ET TOUS LES AUTRES JOURS 1h30 Piccoli 21h40 13h45 13h45 16h45 22h15 13h45 13h45 Noémie Lvovsky France 2017 Film POLICHINELLE ET LES CONTES... 37 Piccoli 16h00 16h00 16h00 4 courts-métrages d’animation

18h30

13h45 17h30 19h30

15h40

16h45

17h30* *Présentation de la séance par Arthur Nauzyciel, directeur du TNB

13h45 13h45 13h45 13h45 13h45 13h45 17h30 17h30 17h30 19h30 19h30* 19h30 20h00 20h15 19h30 *Présentation de la séance par l’association Clair-Obscur 16h45 15h40 15h40 21h45 18h20 15h40

Film FAUTE D’AMOUR VOSTF 2h09 Piccoli 13h45 13h45 13h45 Andreï Zviaguintsev Russie 2017 Jouvet 17h15 15h30 15h30 18h00 15h30 15h30 Piccoli 19h20 19h20 19h20 18h30 20h00 19h20 19h20 Piccoli 21h45 21h45 21h45 21h45 Film TÉHÉRAN TABOU VOSTF 1h34 Jouvet Noémie Lvovsky France 2017 Piccoli Jouvet Film LATIFA LE CŒUR AU COMBAT 1h37 Piccoli Olivier Peyon France 2017 VOSTF 1h59 Jouvet LE MÉCANO DE LA GÉNÉRALE 1h28 Piccoli Buster Keaton Etats-Unis 1926 (Carte blanche V. Macaigne)

JULES CÉSAR Joseph L Mankiewicz Etats-Unis 1953

Film Film

40 Piccoli

CE QU’IL RESTERA DE NOUS Vincent Macaigne France 2011

Film


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