20.12 au 26.12 2017

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20 12— 26 12 2017

Théâtre National de Bretagne Direction Arthur Nauzyciel

LA SEMAINE AU CINÉMA

T-N-B.fr


MER 20 12 RESTO’CINÉ AUTOUR DU FILM LE PORTRAIT INTERDIT Pour la première fois cette saison, le TNB vous propose une soirée Resto’ciné. À partir de 19h, venez apprécier un menu complet autour de la gastronomie chinoise au Restaurant du TNB. À 21h, le Cinéma vous propose de découvrir Le Portrait interdit réalisé par Charles de Meaux. AU MENU Entrée Rouleaux de printemps Plat Poulet au caramel de gingembre et riz cantonnais ou Tofu mariné et riz accompagné de ses petits légumes Dessert Flan coco Restaurant du TNB à partir de 19h

EN SALLE Le Portrait interdit Au milieu du XVIIIe siècle, le jésuite JeanDenis Attiret est un des peintres officiels de la Cour impériale de Chine. Il se voit confier la tâche honorifique de peindre le portrait de l’impératrice Ulanara. Le film raconte ce moment fiévreux où l’impératrice chinoise rencontre le peintre jésuite. Réalisation CHARLES DE MEAUX Durée 1h35, VOSTFR Cinéma du TNB 21h

VOTRE SOIRÉE RESTO’CINÉ À 19h au Restaurant du TNB Dîner chinois À 21h au Cinéma du TNB Le Portrait interdit Tarif 19,50 € la soirée RÉSERVEZ DÈS À PRÉSENT À la billetterie du Cinéma du TNB Par téléphone 02 99 31 12 31 De 13h30 à 21h

PROLONGEZ Avec Le Rire de Madame Lin à partir du MER 27 12 au Cinéma du TNB RESTEZ CONNECTÉ SUR LE NET Retrouvez toute la programmation sur T-N-B.fr #TNB1718


Nouveauté

France 2017

Avec

FAN BINGBING MELVIL POUPAUD SHI-JYE JIN

Exclusivité en sortie nationale

Durée 1h42’ Couleur VOSTF

« Plasticien et cinéaste, Charles de Meaux étonne encore avec son dernier film. Original de bout en bout. » — BEAUX ARTS

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LE PORTRAIT INTERDIT CHARLES DE MEAUX Au milieu du XVIIIe siècle, le jésuite JeanDenis Attiret est un des peintres officiels de la Cour impériale de Chine. Il se voit confier la tâche honorifique de peindre le portrait de l’impératrice Ulanara. Cette concubine devenue impératrice à la suite de la mort de la première femme de l’empereur Qian Long aura un destin très particulier. Sorte de figure romantique avant l’heure, il ne restera d’elle que ce portrait à la sensualité énigmatique de Joconde asiatique. Le film raconte ce moment fiévreux où l’impératrice chinoise rencontre le peintre jésuite. Un moment où la relation électrique entre un peintre et son modèle est prise en étau entre les contraintes de la cour (et son étiquette rigide) et les différences culturelles les plus extrêmes.

L’idée de départ du Portrait interdit s’appuie sur le portrait en buste d’une concubine attribué à Jean-Denis Attiret, un jésuite français, et peint au milieu XVIIIe siècle. Ce tableau est désormais visible dans un petit musée situé à Dole, en France. Passionné de culture asiatique et plus particulièrement chinoise, le réalisateur Charles de Meaux était intrigué par cette peinture énigmatique. Quatrième long métrage pour ce cinéaste français de plus en plus happé par l’Asie (il a également produit les films d’Apichatpong Weerasethakul). Malgré cela, ce film traitant des interactions entre des jésuites français et la cour de l’empereur de Chine Qianlong est une surprise. C’est l’œuvre la plus linéaire et dramatique de de Meaux, au sens traditionnel. Une réflexion sur deux traditions de représentation. Réalisation CHARLES DE MEAUX


JEU 21 12 18h

Canada RENCONTREZ 1989 ALBIN DE LA SIMONE ARTISTE ASSOCIÉ AU TNB

Avec

JEREMY IRONS GENEVIÈVE BUJOLD HEIDI VAN PALLESKE

Salle Jouvet Durée 1h55’ Couleur VOSTF Interdit aux - de 12 ans

FAUX SEMBLANTS (DEAD RINGERS) DAVID CRONENBERG Elliot et Beverly Mantle sont jumeaux. Tous deux gynécologues, ils partagent le même appartement, la même clinique, et aussi les mêmes femmes. Alors qu’Elliot, très sûr de lui, a de nombreuses aventures féminines, Beverly, plus timide et réservé, se consacre essentiellement à son travail. Claire Niveau, une actrice d’âge mûr souffrant de stérilité, vient les consulter. Immédiatement, tous deux se sentent profondément attirés par la comédienne. Elliot, entreprenant, n’hésite pas à la séduire, invitant, comme d’habitude, son frère à se joindre à eux. Beverly, cependant, réellement amoureux de Claire, n’apprécie plus guère cet amusement....

glaçant, tout y est pensé et maîtrisé, à l’instar de l’interprétation époustouflante de Jeremy Irons. Ce voyage au cœur d’un enfer cérébral est splendide et déroutant, réflexion sur le double, la chair et le monstre. Un chef-d’œuvre du cinéma fantastique.

Cronenberg est, une fois de plus, fasciné par les mutations du corps, et la caution médicale (imaginaire) qu’il donne au scénario de Fauxsemblants rend le film en­core plus troublant, véhiculant une peur profonde, viscérale, à l’image des instruments chirurgicaux imaginaires qu’utilisent les jumeaux Mantle. Le film de David Cronenberg ne verse pourtant jamais dans l’horreur sanglante et spectaculaire ; tout y est intellectuel et

ALBIN DE LA SIMONE (MUSICIEN) Artiste associé au TNB qui présentera la séance de Faux-semblants.

Réalisation DAVID CRONENBERG

RENCONTREZ

CONCERT ALBIN DE LA SIMONE L’UN DE NOUS MER 20 12 – JEU 21 12 TNB 20h salle Vilar

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Réédition

États-Unis 1961

Avec

MOLLY MCCARTHY CHARLES CREASAP ALLEN BARON

Version restaurée numérique

Durée 1h17’ Noir & blanc VOSTF

« De tous les films sur New-York, ce serait l’un des préférés de Martin Scorsese. » — L’HUMANITÉ

BLAST OF SILENCE (BABY BOY FRANKIE) ALLEN BARON 5 Retiré des affaires depuis quelques temps, Frankie Bono, tueur à gages, revient à New York pour un dernier contrat : l’assassinat d’un gangster de moyenne envergure. Lors de sa traque, il s’emploie à éviter tout contact avec sa future victime. Mais excédé et distrait par sa rencontre avec une vieille connaissance, il va commettre une nouvelle erreur... Réalisé en 1961, Baby Boy Frankie, de et avec Allen Baron, est resté inédit en France pendant plus de quarante ans. Il ressort cette semaine en salles en copies restaurées et sous un nouveau titre, Blast of Silence. C’est Frankie perdu dans Manhattan. Dans un noir et blanc proche de l’expressionnisme, et au son d’un jazz omniprésent, Allen Baron filme son héros déambuler dans les rues newyorkaises, du Rockefeller Center décoré pour Noël aux carrefours de Harlem, des ruelles obscures de l’East village à l’appartement lépreux d’un revendeur d’armes entouré de rats. Une ville dans la brume hivernale mais en

fête, qui contraste avec la solitude de Frankie. À travers cette déambulation à la fois très belle et douloureuse, le film noir classique prend des accents modernes à la Cassavetes – on pense souvent à Shadows. Noir et blanc chargé et utilisation géniale de la ville de New York, impressionnante toile de fond de ce lancinant polar hivernal. Ce film noir, ambitieux offre une des plus belles visions de Manhattan.

Réalisation ALLEN BARON


Réédition

Grande-Bretagne 1999

Avec

JAMIE BELL JULIE WALTERS GARY LEWIS

Version restaurée numérique

Durée 1h50’ Couleur VOSTF

« Le film, extrêmement fluide, alternant avec un art concerté séquences comiques et dramatiques, est plus retors dans ses arrière-pensées que l’ordinaire du cinéma anglais. » — LIBÉRATION

BILLY ELLIOTT STEPHEN DALDRY Dans un petit village minier du Nord-Est de l’Angleterre, Billy, onze ans, découvre avec stupeur qu’un cours de danse partage désormais les mêmes locaux que son club de boxe. D’abord effaré, il devient peu à peu fasciné par la magie de la gestuelle du ballet, activité pourtant trop peu virile au regard de son père et de son frère Tony, mineurs en grève. Billy abandonne les gants de cuir pour assister discrètement aux leçons de danse professées par Mme Wilkinson. Repérant immédiatement un talent potentiel, elle retrouve une nouvelle énergie devant les espoirs que constitue Billy. Les frustrations larvées explosent au grand jour quand son père et son frère découvrent que Billy a dépensé l’argent consacré au cours de boxe pour des cours de danse.

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Partagé entre une famille en situation de crise et un professeur de ballet têtu, le jeune garçon embarque alors dans un voyage à la découverte de lui-même. La rencontre fortuite d’un jeune garçon avec la passion. Un classique qui fit de Jamie Bell une étoile ! Une œuvre élégante, à la fraîcheur enfantine. Un classique à regarder en famille !

Réalisation STEPHEN DALDRY


Documentaire

France 2016

Durée 0h50’ Couleur VOSTF

Tarif unique : 4 € (pour tous) « Le cinéaste confirme qu’il est un grand espoir du cinéma avec ce récit d’un éden au bord de la chute. » — LES INROCKUPTIBLES

BRAGUINO CLÉMENT COGITORE 7

Au milieu de la taïga sibérienne, à 700 km du moindre village, se sont installées 2 familles, les Braguine et les Kiline. Aucune route ne mène là-bas. Seul un long voyage sur le fleuve Ienissei en bateau, puis en hélicoptère, permet de rejoindre Braguino. Elles y vivent en autarcie, selon leurs propres règles et principes. Au milieu du village : une barrière. Les deux familles refusent de se parler. Sur une île du fleuve, une autre communauté se construit : celle des enfants. Libre, imprévisible, farouche. Entre la crainte de l’autre, des bêtes sauvages, et la joie offerte par l’immensité de la forêt, se joue ici un conte cruel dans lequel la tension et la peur dessinent la géographie d’un conflit ancestral. Le cinéaste et plasticien Clément Cogitore signe un documentaire d’une puissance visuelle et sonore inouïe : Braguino, western existentiel et conte sur l’enfance, est un film touché par la grâce. Clément Cogitore déplace les frontières du documentaire pour proposer au spectateur une expérience immersive, un voyage au pays des légendes et une ode mélancolique à la nature. À la croisée des

genres, le réalisateur ne se laisse pas dicter par les canons du documentaire, préférant un point de vue de conte pour enfants assez cruel dans le ton, la forme et la lumière. Par un travail fou sur la texture de l’image, par sa manière de malaxer les genres de cinéma, le jeune cinéaste déplace le documentaire vers un film métaphysique, follement impressionniste.

Réalisation CLÉMENT COGITORE


Drame

Chili 2017

2e semaine

Avec

ANTONIA ZEGERS ALFREDO CASTRO RAFAEL SPREGELBURD

Durée 1h35

Couleur VOSTF « Entre politique et féminisme, le portrait tout en nuances d’une femme complexe confrontée à une réalité nationale et familiale trouble ». — LIBÉRATION

MARIANA (LOS PERROS) MARCELA SAID Mariana, une quadragénaire issue de la haute bourgeoisie chilienne s’efforce d’échapper au rôle que son père, puis son mari, ont toujours défini pour elle. Elle éprouve une étrange attirance pour Juan, son professeur d’équitation de 60 ans, ex-colonel suspecté d’exactions pendant la dictature. Mais cette liaison ébranle les murs invisibles qui protègent sa famille du passé. Jusqu’où Mariana, curieuse, insolente et imprévisible sera-t-elle capable d’aller ? Mariana (Los Perros) n’est pas le premier film de Marcela Said à évoquer la dictature chilienne. Une thématique chère à la cinéaste qui a grandi pendant la dictature de Pinochet, dans une ambiance très militarisée. Ce qui intéresse particulièrement Marcela Said est le mal ordinaire. Et travailler le mal, cest le but que s’est fixé la réalisatrice chilienne, remarquée en 2001 avec un documentaire au titre tendre et ironique : I Love Pinochet.

Cherchant l’équivoque partout où il se cache, le film n’évite pas les clichés mais les affronte et les déconstruit, en désossant progressivement aussi bien son scénario tout tracé que les personnalités de ceux qui le peuplent, en premier lieu celle de Mariana changeante, agitée, transgressive, un vaste numéro d’actrice. En choisissant d’attribuer finalement à son personnage principal un aspect plus servile qu’héroïque, la réalisatrice remplit avec panache la mission qu’elle s’est fixée : faire du cinéma non pas pour plaire mais pour faire réfléchir. Marcela Said choisit de faire de son cinéma un outil de réflexion sur la société dans laquelle elle a grandi et qu’elle questionne sans compromis.

Réalisation MARCELA SAID Récompenses SEMAINE DE LA CRITIQUE FESTIVAL DE CANNES 2017 PRIX DU JURY, FESTIVAL DE BIARRITZ 2017

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Documentaire

France 2017

Durée 1h52’ Couleur VOSTF

2e semaine

« Une véritable immersion dans les mémoires d’une icône que l’on croyait, en son temps, inaccessible. » — PREMIÈRE 9

MARIA BY CALLAS TOM VOLF «Il y a deux personnes en moi, Maria et La Callas…» Artiste en quête d’absolu devenue icône planétaire, femme amoureuse au destin hors du commun, Maria by Callas est le récit d’une vie exceptionnelle à la première personne. Callas dévoile Maria, et révèle une personnalité aussi enflammée que vulnérable. Un moment d’intimité auprès d’une légende et toute l’émotion de cette voix unique au monde. Découvrir aujourd’hui le parcours de « la Callas », aussi bien sur le plan de sa carrière fulgurante que de sa vie personnelle trépidante, est une excellente occasion de s’interroger sur cette notion de « star », celle-ci bien moins en évolution depuis les années 50 que les modes musicales, par nature si précaires.

C’est sans doute cette question intemporelle du rapport à la popularité qui a interpellé le jeune réalisateur Tom Volf, qui avoue lui-même ne connaître le nom de Maria Callas que depuis le début de ses recherches sur le sujet, il y a de cela quatre ans. Fruit d’un travail de recherche méticuleux et d’un montage particulièrement astucieux, Maria by Callas est davantage qu’un banal documentaire, mais bien une véritable immersion dans les mémoires d’une icône que l’on croyait, en son temps, inaccessible.

Réalisation TOM VOLF


Documentaire

France 2017

Durée 1h37 Couleur VOSTF

3e semaine

« Suivant le périple d’un villageois congolais parti vendre son charbon, le documentaire d’Emmanuel Gras atteint une dimension épique ». — LE MONDE

MAKALA EMMANUEL GRAS Au Congo, un jeune villageois espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves. Makala a été tourné en République démocratique du Congo, dans la région du Katanga, au sud du pays. Plus précisément autour de la ville de Kolwezi. C’est une région assez sèche, qui comporte d’immenses mines à ciel ouvert. En swahili, « makala » signifie charbon. Un film pourvu d’une splendeur formelle telle que celle de Makala pourrait renvoyer aux oubliettes bon nombre de ces fictions d’auteur prisées pour s’accaparer l’esthétique du documentaire. Le troisième long-métrage d’Emmanuel Gras, présenté à la Semaine de la critique, lauréat du Grand Prix Nespresso, est certes un documentaire pur jus, mais pas de ceux qui restent collés au « réel » le nez dans le guidon.

Au contraire, la caméra d’Emmanuel Gras, réalisateur qui assure aussi la prise de vues de ses films, ne cesse de transfigurer les situations dont elle témoigne, pour leur conférer un souffle et une flamme qui savent puiser, quand il le faut, à l’imaginaire de la fiction, ou, pour être plus précis, des grandes mythologies ­humaines. De par sa simplicité et sa linéarité, Makala s’ouvre à une dimension allégorique, dans laquelle on peut voir une image limpide de la condition prolétarienne, voire, tout simplement, de la condition humaine. Kabwita, forçat de la terre, c’est l’homme condamné à traîner son lourd fardeau, le long d’une route sans fin et semée d’obstacles, qui ressemble à s’y méprendre à l’âpre cheminement de l’existence.

Réalisation EMMANUEL GRAS Récompense PRIX SEMAINE DE LA CRITIQUE FESTIVAL DE CANNES 2017


Documentaire

France 2017

Durée 1h30’ Couleur

2e semaine

ENSEIGNEZ À VIVRE !

(EDGAR MORIN ET L’ÉDUCATION INNOVANTE) ABRAHAM SEGAL 11

Comment faire en sorte que pédagogie rime avec plaisir de transmettre ? Comment des jeunes exclus du système éducatif, des « décrocheurs », peuvent-ils devenir des êtres créatifs, désireux d’apprendre ? Comment un lycée ou un collège peut-il constituer un lieu où liberté se conjugue avec responsabilité, où l’acquisition de savoirs va de pair avec l’apprentissage de la vie en société ? Edgar Morin et le réalisateur Abraham Ségal trouvent des réponses concrètes en découvrant des expériences vivifiantes, en allant au contact des élèves et des équipes éducatives. Enseignez à vivre ! met en perspective les idées d’Edgar Morin sur une autre éducation possible et des pratiques innovantes dans cinq établissements publics : la créativité et la vitalité des jeunes font écho à la pensée complexe et généreuse du philosophe. Au-delà des préoccupations pédagogiques, Enseignez à vivre ! est centré sur les questions du lien social, de la non-violence, de la solidarité internationale.

En révélant des expériences novatrices, en donnant à entendre les réflexions d’un infatigable penseur, ce film devrait intéresser un large public, s’inscrire dans le débat sur les remèdes à l’échec scolaire et attirer justement tous ceux qui se sentent concernés par les problèmes de l’éducation, par la refondation de l’école.

Réalisation ABRAHAM SEGAL


Drame

France 2017

Avec

ARIANA ASCARIDE GÉRARD MEYLAN JEAN-PIERRE DARROUSSIN

Durée 1h47 Couleur

4e semaine

« Entre nostalgie et résignation, l’évocation touchante d’une époque révolue. » — TÉLÉRAMA

LA VILLA ROBERT GUÉDIGUIAN Dans une calanque près de Marseille, au creux de l’hiver, Angèle, Joseph et Armand, se rassemblent autour de leur père vieillissant. C’est le moment pour eux de mesurer ce qu’ils ont conservé de l’idéal qu’il leur a transmis, du monde de fraternité qu’il avait bâti dans ce lieu magique, autour d’un restaurant ouvrier dont Armand, le fils ainé, continue de s’occuper. Lorsque de nouveaux arrivants venus de la mer vont bouleverser leurs réflexions… Dans La Villa, Robert Guédiguian revient à ses fondamentaux et signe un film plein de grâce et d’émotion, d’intelligence et de nostalgie sur l’époque. Quand on associe « fondamentaux» et « Guédiguian », le résultat de l’opération se nomme naturellement Marseille.

Soit un chapelet de films tournés depuis bientôt quarante ans avec la même bande (Gérard Meylan, Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Jacques Boudet...) dans le quartier de l’Estaque, mêlant l’histoire prolétarienne à la romance, la fidélité aux idéaux à la trahison, l’autobiographie à la fiction brechtienne. Nous sommes ici à quelques encablures de l’Estaque, dans l’anse Méjean, que la spéculation, qui a gagné partout, menace à son tour. Entre réglements de comptes et tendresse indéfectible, regrets d’un rêve qui n’a pas pris, lassitude d’une époque qu’on vomit, tout cela sentirait la fin de partie si l’amour, la colère et le combat n’y reprenaient finalement leurs droits. Réalisation ROBERT GUÉDIGUIAN

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PETIT TNB

France 2017

Durée 45’

4 courts-métrages à partir de 3/4 ans

Couleur

Tarif unique à 4 €

« On retrouve le charme de l’œuvre originale, qui bouscule l’ordre établi avec une tendre insolence. » — TÉLÉRAMA

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ERNEST ET CÉLESTINE EN HIVER JULIEN CHENG JEAN-CHRISTOPHE ROGER Ernest est un gros ours de Charabie. Il aime jouer de la musique et manger de la confiture. Il a recueilli chez lui Célestine, une petite souris orpheline et ils partagent désormais une maison. Les deux compères ne s’ennuient jamais ! À l’approche des premiers flocons, ils se préparent à l’hibernation d’Ernest : il faut s’occuper de Bibi, leur oie sauvage, qui s’envolera avant les grands froids, se rendre au bal des souris et y fêter le premier jour de l’hiver. Enfin, il ne faut surtout pas oublier de cuisiner de bons gâteaux pour qu’Ernest s’endorme le ventre plein ! Ces deux personnages ont d’abord été les héros des albums de Gabrielle Vincent (éd. Casterman) avant d’être adaptés au cinéma en 2012 par Benjamin Renner, Stéphane Aubier et Vincent Patar. Forts de ce succès, Ernest et Célestine ont fait l’objet d’une série dont on découvre ici 4 épisodes.

ET AUSSI EN SALLES LA SOURIS DU PÈRE NOËL (27min) Film d’animation à patrir de 2/3 ans

LES MOOMINS ATTENDENT NOËL (1h17min) Film d’animation à partir de 5 ans


PROFITER

LE CINÉMA DU TNB VENIR AU CINÉMA 1 rue Saint-Hélier, Rennes Métro et Gare Station Charles de Gaulle Bus Lignes 1, 2 et 11 CONTACT cinema@theatre-national-bretagne.fr 02 99 31 12 31 SUR LE NET T-N-B.fr cine35.com allocine.com NEWSLETTER Pour recevoir notre newsletter cinéma inscrivez vous sur T-N-B.fr

TARIFS CINÉMA

RAPPEL Au Cinéma du TNB la séance commence par le film. Tous les films Étrangers sont en version originale sous-titrée en français.

SAISON 2017/2018 TARIF PLEIN TARIFS RÉDUITS Familles nombreuses Séniors Demandeurs d’emploi Pour tous les mercredis Étudiants, lycéens Abonnés du TNB Enfants (-14 ans) RSA

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8,50€

6,50 €

5,50 € 5€ 4,50 €

CARTE SORTIR ! 3€ Billets en vente uniquement au TNB, sur présentation de votre carte. Prise en charge complémentaire du billet par le dispositif Sortir ! géré par l’APRAS. CARTE CINÉMA 5 places non nominatives soit 27 € (valable 1 an)

la place 5,40 €

À L’ATTENTION DES ENSEIGNANTS L’ensemble des films présentés au Cinéma du TNB peut faire l’objet de séances scolaires en matinée sur votre demande. Nous sommes à votre disposition et nous pouvons vous conseiller sur notre programmation actuelle ou à venir. Contact : 02 99 31 10 13 ACCESSIBILITÉ Le Cinéma du TNB est accessible aux personnes à mobilité réduite et aux personnes en situation de handicap sensoriel. Les salles sont équipées de boucles magnétiques. PARTENAIRES Le Cinéma du TNB est adhérent à l’association Française des Cinémas d’Art & Essai et à l’A.C.O.R. Le Cinéma du TNB est une salle proposant une programmation majoritairement européenne. Avec le soutien du programme Média de l’Union Européenne.


PROCHAINEMENT AU TNB

D’APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE CHRISTIAN RIZZO 15

RÉSERVEZ DÈS À PRÉSENT En ligne sur T-N-B.fr Par téléphone au 02 99 31 12 31 À la billetterie du TNB Du mardi au samedi de 13h à 19h

« Sans doute le best-seller de Christian Rizzo. Depuis sa création en 2013, au Festival d’Avignon, D’après une histoire vraie n’arrête pas de tourner et de remporter un succès partout où le spectacle passe. » – Télérama

PROFITEZ DE NOUVEAUX TARIFS L’ABONNEMENT À partir de 3 spectacles, bénéficiez du tarif abonné : 16 € la place (plein tarif) et 11 € la place (tarif réduit).

Pièce pour huit interprètes et deux batteurs live, D’après une histoire vraie est née d’un souvenir : une bande de huit hommes vus à Istanbul, en 2004, interprétant une danse folklorique. Réminiscence ou recherche de ce que ce souvenir a déposé chez Christian Rizzo : une émotion restée, depuis, ancrée. Chorégraphe plasticien, adepte de cérémonies formelles parfois contemplatives, Christian Rizzo renoue ici avec un mouvement d’une grande intensité. Jusqu’à la transe, à la recherche d’un geste commun à tous, peut-être immémorial. Puissance et délicatesse d’une danse viscérale, où les singularités affleurent au cœur d’un groupe qui fait corps pour danser ensemble.

PARTAGEZ LES CARNETS Entre amis ou en famille à partir de 17 € la place, et 8,50 € la place pour le carnet petit TNB. RESTEZ CONNECTÉ SUR LE NET Retrouvez toute la programation sur T-N-B.f #TNB171

MAR 09 01 – SAM 13 01 TNB salle Vilar


FAUX SEMBLANTS VOSTF 1h55 Jouvet David Cronenberg

18h00* *Présentation de la séance par Albin de la Simone, artiste associé

MER JEU VEN SAM DIM LUN MAR LA SEMAINE AU CINÉMA 20 12 21 12 22 12 23 12 24 12 25 12 26 12 Rencontre 14h00 21h00

14h00 19h00

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14h00

1h30 Piccoli 19h00

ENSEIGNEZ À VIVRE Abraham Segal

1h47 Jouvet

14h00 19h00

LE PORTRAIT INTERDIT VOSTF 1h42 Jouvet Charles de Meaux Jouvet

Piccoli 17h00

16h00 21h00

Nouveauté VOSTF 1h50

BLAST OF SILENCE Allen Baron VOSTF 1h17 Jouvet 16h30 21h00 21h00 21h00 16h30 BRAGUINO 0h50 Jouvet 18h00 18h00 Clément Cogitore Piccoli 18h00

BILLY ELLIOTT Stephen Daldry

Réédition Réédition Film

Film LA VILLA Robert Guédiguian

Film MARIANA LOS PERROS VOSTF 1h35 Jouvet 19h00 14h00 Marcela Said Film MARIA BY CALLAS Tom Volf VOSTF 1h52 Piccoli 16h00

Film

VOSTF 1h37 1h17

Piccoli 21h00 21h00 21h00 Piccoli 14h00 14h00 14h00 14h00

MAKALA Emmanuel Gras LES MOOMINS ATTENDENT NOËL Jacub Wronski

16h20

16h20

16h20 Piccoli

15h30

0h27

Piccoli 15h30 15h30 15h30

16h20 0h45

Film Petit TNB

Petit TNB LA SOURIS DU PÈRE NOËL Vincent Monluc Petit TNB ERNEST ET CELESTINE EN HIVER Julien Cheng


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