01.03 au 28.03 2017

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7 jours sur 7

AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVE

du mardi au vendredi de 13h à 20h / samedi, dimanche et lundi de 14h à 20h PAR TÉLÉPHONE du lundi au dimanche de 14h à 18h 05 46 51 54 02 - 05 46 51 54 03 - 05 46 51 54 04 SUR INTERNET www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable MÉDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France 3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège • TMV La Rochelle • UBACTO

Tarifs cinéma

TARIF NORMAL CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS LUNDI POUR TOUS MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI TARIF JEUNE MOINS DE 18 ANS TARIF GROUPES SCOLAIRES, CENTRES DE LOISIRS CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE 10 séances (valable jusqu’au mercredi 28 juin 2017)

7€ 6€ 5€ 5€ 4€ 3,50 € 50 €

TARIFS CARTE LA COURSIVE Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 € • Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 € Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas.

Cinéma jeune public

Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€). FILMS TOUT PARTICULIEREMENT RECOMMANDÉS

LES NOUVELLES AVENTURES DE FERDA LA FOURMI de Hermina T´yrlovà Animation, République tchèque, 1977, 43’, couleur, sans paroles m à partir de 3-4 ans m Séances tout public: mer 1 er mars 15h30 / jeu 2 mars 15h / ven 3 mars 14h / sam 4 mars 17h / dim 5 mars 15h30 PANIQUE TOUS COURTS de Vincent Patar et Stéphane Aubier • Animation, Belg./Fr., 2002-2016, 42’, coul. m à partir de 5-6 ans m Séances tout public: mer 1er mars 14h30 / jeu 2 mars 14h / ven 3 mars 15h / sam 4 mars 18h / dim 5 mars 14h30 / lun 6 mars 19h / mer 8 mars 14h30 / sam 11 mars 17h / dim 12 mars 16h15 LA RONDE DES COULEURS, programme de 6 courts métrages Animation, Allemagne/Lettonie/France…, 2016, 38’, couleur, sans dialogues m à partir de 3 ans m Séances tout public: mer 22 mars 16h / sam 25 mars 17h / dim 26 mars 16h45 et semaine du 29 mars au 4 avril m Séances scolaires possibles: semaine du 29 mars au 4 avril POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA : 05 46 51 54 00

Directeur de la publication Jackie Marchand Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte Bombaron Morisson Impression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture L’Autre Côté de l’espoir de Aki Kaurismäki


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Noces / Stephan Streker Zahira, dix-huit ans, est très proche de chacun des membres de sa famille jusqu’au jour où on lui impose un mariage selon la tradition pakistanaise. Ecartelée entre les exigences de ses parents, son mode de vie occidental et ses aspirations de liberté, la jeune fille compte sur l’aide de son frère aîné et confident, Amir. Dans ce film du Belge Stephan Streker, la jeune Lina El Arabi est extraordinaire dans le rôle d’une «immigrée de seconde génération» qui veut simplement être libre de faire ses propres choix. Camillo De Marco, Cineuropa.org Jean Renoir racontait qu’il n’y avait jamais de «mauvais» dans ses films par le fait que chacun a toujours ses raisons. C’est bien de ça qu’il s’agit dans Noces. Ce n’est précisément pas de monstres que Zahira est la victime, mais bien d’une situation monstrueuse. La nuance est essentielle. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’il me semblait important de montrer la famille au plus près de ses valeurs et de ses aspirations, de ressentir ce qui anime chacun de ses membres. Stephan Streker

Belgique / France / Luxembourg / Pakistan 2016, 1 h 38, scope-couleur, v.o. Scénario Stephan Streker Avec Lina El Arabi, Sébastien Houbani Babak Karimi, Neena Kulkarni Olivier Gourmet… SOUTIEN AFCAE

DU 1er AU 7 MARS SORTIE NATIONALE

Loving / Jeff Nichols […] Forcés de quitter leur région natale en y abandonnant leurs familles respectives, humiliés dans leur chair et dans leur honneur, les Loving décidèrent courageusement de s’exposer et de se battre avec l’aide d’associations des droits civiques, jusqu’à ce que la Cour suprême des Etats-Unis, par un arrêt rendu le 12 juin 1967, leur donne raison et déclare anticonstitutionnelle toute loi (effective alors dans seize Etats) s’opposant au mariage mixte. Cet arrêt historique à un nom: «Loving v. Virginia». Peu d’arrêts d’une cour de justice peuvent prétendre à une telle douceur, non seulement sentimentale, mais encore phonétique… […] Comme si la force de l’amour pouvait balayer l’étroitesse d’esprit et la méchanceté des hommes. Comme si Quand on n’a que l’amour, de Jacques Brel, était une chanson réaliste. C’est la sensible intelligence de Jeff Nichols, non pas tant de l’avoir compris que d’avoir assujetti sa mise en scène à cette miraculeuse évidence. Focalisé sur le couple (lui taiseux mais imposant, elle fluette mais rayonnante), sur la force irrésistible qui émane de sa confiance et de sa délicatesse mutuelles, incarné par des acteurs non américains (l’Australien Joel Edgerton, l’Irlandaise d’origine éthiopienne Ruth Negga) mais très ressemblants avec leurs modèles historiques et entraînés à l’accent sudiste, tourné enfin en Virginie même, le film cherche visiblement à s’approcher au plus près de la réalité pour tenter d’en restituer l’esprit. Délaissant bon nombre de pistes, refusant la dramatisation ou l’indignation à outrance tout comme la chronique de la passionnante épopée juridique, Jeff Nichols choisit en un mot d’aborder cette affaire par son plus profond et poignant mystère: l’histoire d’amour d’un couple que tout, d’un point de vue historique, politique et social, disposait à ne pas exister. Ce qui en ressort n’est pas seulement un très beau film d’amour. C’est aussi une œuvre qui nous dit que la loi, lorsqu’elle est inique, doit être défiée et combattue, quoi qu’il en coûte… Jacques Mandelbaum, Le Monde du 15 février 2017

USA, 2016, 2 h 03, scope-couleur, v.o. Scénario Jeff Nichols Joel Edgerton, Ruth Negga Marton Csokas, Nick Kroll Terri Abney, Alano Miller… SOUTIEN AFCAE CANNES 2016 : SÉLECTION OFFICIELLE

DU 2 AU 6 MARS SORTIE NATIONALE

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Paula / Christian Schwochow A la fin du XIXe siècle, une jeune femme allemande affirme sa volonté de peindre, défie les hommes et la société, se marie par amour puis fuit à Paris et y réalise dans la misère ses plus beaux tableaux avant de revenir au foyer, où elle accouche d’un enfant et meurt dix-huit jours plus tard, à trente et un ans. La vie de Paula Modersohn-Becker (1876-1907), peintre à laquelle le Musée d’Art moderne de la ville de Paris a récemment consacré une grande exposition, est devenue, comme celle de sa contemporaine Camille Claudel, un grand film romanesque, présenté en avant-première au Festival de Locarno. Parfois au bord de l’académisme, le réalisateur Christian Schwochow insuffle pourtant de la vie dans ce portrait d’une artiste pour laquelle il a une passion, qu'il sait nous transmettre. Et tous les yeux de se tourner vers celle qui tient le rôle-titre de Paula: Carla Juri. Télérama, 9 août 2016

Paula, Mein Leben soll ein Fest sein Allemagne / Fr., 2016, 2 h 03, scope-coul., v.o. Scénario Stefan Kolditz, Stephan Suschke Photo Frank Lamm Son Rainer Heesch, Bruno Tarriere… Décors Tim Pannenl Musique Jean Rondeau Montage Jens Klüber Avec Carla Juri, Albrecht Abraham Schuch Roxane Duran, Joel Basman… FESTIVAL LOCARNO 2016

DU 1er AU 14 MARS

Comment avez-vous été amené à réaliser ce film sur Paula Modersohn-Becker? CHRISTIAN SCHWOCHOW: On m’a proposé de réaliser ce film alors que le scénario était déjà écrit.

A l’époque, je connaissais certaines œuvres de Paula, mais rien de son histoire personnelle. Je l’ai découverte en lisant le scénario et elle m’a immédiatement fasciné. J’ai d’abord pensé que le scénario était très romancé, mais presque tout était vrai. Ce que j’ai tout de suite aimé chez Paula, c’est sa forte personnalité: elle ne fait pas ce qu’on attend d’elle, et son désir d’émancipation est très grand. En cela, elle se rapproche des héroïnes de mes deux précédents films, L’Invisible et De l’autre côté du mur. J’ai aussi apprécié que le scénario soit empreint de légèreté et d’humour. […] Je suis de façon générale passionné par la peinture. Quand j’étais jeune, j’ai étudié les beauxarts et je voulais être peintre. J’ai malheureusement dû reconnaître que je n’étais pas assez doué… Comment définiriez-vous Paula? C. S. : Ce qui transparaît de Paula dans ses écrits, c’est son appétit de vivre pleinement, y compris une vie sexuelle, de découvrir et d’embrasser le monde. Son œuvre en découle. Les peintres de son époque, ceux de Worpswede notamment, étaient beaucoup plus réalistes et reproduisaient surtout la nature. Paula, elle, voulait exprimer des sentiments à travers ses œuvres. L’autre force de Paula, c’est bien sûr de ne pas écouter les injonctions. Les vieux peintres de Worpswede proclamaient qu’une femme ne peut pas créer d’art, seulement des enfants. Paula s’en fichait, et à dix-sept ans elle peignait déjà bien plus brillamment qu’eux tous… […] Enfin, Paula, pour moi, c’est à la fois la lumière et les ténèbres. Elle peignait aussi bien des femmes avec des nouveaux-nés que des personnes très âgées aux corps fatigués. C’est pourquoi elle nourrissait le désir d’une vie brève, heureuse et intense: elle répétait que la vie devait être une célébration. in Dossier de presse

SORTIE NATIONALE

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Paris Pieds nus / Abel & Gordon Fiona, bibliothécaire canadienne, débarque à Paris pour venir en aide à sa vieille tante en détresse. Mais Fiona se perd et tante Martha a disparu. C’est le début d’une course-poursuite dans Paris à laquelle s’invite Dom, SDF égoïste, aussi séducteur que collant.

NOTE D’INTENTION

Ce film est autobiographique ou presque. Partis de notre propre découverte de Paris dans les années 1980, nos premiers pas d’élèves chez Jacques Lecoq, nos rencontres les plus insolites (une véritable tante Martha et plus d’un clochard éclairé), nous avons écrit un film simple, personnel et –guidés par un désir irrésistible de résister à l’air du temps– joyeux. Au départ, les personnages devaient nous ressembler et mettre en valeur nos talents clownesques. Au bout de quelques pages, nous nous sommes rendu compte que le personnage de Martha représentait beaucoup pour nous: sa fragilité, l’urgence de sa situation, son désir d’autonomie. Nous avons donc élargi l’histoire pour inclure ce troisième corps cabossé à notre duo maladroit. Nous avons cherché dans Paris un parcours qui corresponde aux errances des personnages et nous avons trouvé l’Ile aux Cygnes. C’est un refuge en plein Paris, on y croise des joggeurs matinaux, des amoureux, des touristes, beaucoup de chiens en laisse, mais aussi des sans-abri et d’autres personnes vivant dans la marginalité, comme Dom et sa tente minuscule, plantée au pied de la Statue de la Liberté, clin d’œil à son état vagabond. C’est Paris sur les ponts et sous les ponts, ville lumière et ville d’ombre, entourée d’un condensé étonnant de grandes réalisations, mélanges d’époques, de signatures architecturales, croisements de voies rapides, de circuits touristiques… un chaos touché par une certaine grâce. Le décalage entre les hauts lieux iconiques et les coins cachés environnants nous plaît. On suit d’abord le regard de Fiona dans toute son innocence, on soulève un coin de cette toile de fond romantique et pittoresque et on découvre des endroits plus mystérieux, évoquant des histoires insolites, drôles, contemporaines, le monde de Dom. Paris Pieds nus est une invitation à écouter son corps, suivre son instinct, lâcher ses orteils… Fiona Gordon et Dominique Abel in Dossier de presse

France / Belgique, 2016, 1 h 23, couleur Scénario Dominique Abel, Fiona Gordon Photo Claire Childéric Jean-Christophe Leforestier Son Frédéric Meert, Arnaud Calvar Décors Nicolas Girault Montage Sandrine Deegen Avec Fiona Gordon, Dominique Abel Emmanuelle Riva, Pierre Richard Frédéric Meert, Philippe Martz… DU 8 AU 21 MARS SORTIE NATIONALE

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Le Secret de la chambre noire Kiyoshi Kurosawa

Stéphane, ancien photographe de mode, vit seul avec sa fille qu’il retient auprès de lui dans leur propriété de banlieue. Chaque jour, elle devient son modèle pour de longues séances de pose devant l’objectif, toujours plus éprouvantes. Quand Jean, un nouvel assistant novice, pénètre dans cet univers obscur et dangereux, il réalise peu à peu qu’il va devoir sauver Marie de cette emprise toxique. Quelques motifs récurrents du réalisateur japonais (le reflet des arbres sur le pare-brise d’une voiture en mouvement), un travail fascinant sur le sombre et l’obscur de la lumière et une réflexion, comme toujours en filigrane sur le cinéma… Des rapports entre cinéma et photographie, frères ennemis de la représentation moderne du réel, Kiyoshi Kurosawa semble chercher l’origine des fantômes, dans l’image fixe et l’image en mouvement. Les Inrockuptibles, 10 janvier 2017

France / Belgique / Japon, 2016, 2 h 10 scope-couleur Scénario Kiyoshi Kurosawa, Catherine Paillé Eléonore Mahmoudian Photo Alexis Kavyrchine Son Erwan Kerzanet, Julie Brenta… Décors Pascale Consigny, Sébastien Danos Musique Grégoire Hetzel Montage Véronique Lange Avec Tahar Rahim, Constance Rousseau Olivier Gourmet, Mathieu Amalric Malik Zidi, Valérie Sibilia… DU 8 AU 21 MARS

L’idée de ce projet remonte à une exposition sur les débuts de la photographie que j’ai vue il y a longtemps au Japon et qui m’avait fortement impressionné… […] Les premières techniques de photographie ne visaient pas à capturer et reproduire une réalité brute mais plutôt un travail qui consiste d’abord à l’épurer, pour ensuite fixer l’essence de cette réalité débarrassée de tout ce qui est superflu. C’était presque une sorte de rituel magique. À l’époque, poser pour une photographie exigeait une grande détermination de la part du sujet photographié, car on pensait que pour être ainsi immortalisé, il fallait être prêt à sacrifier un peu de sa vie en échange. Et il semble que ceux qui maniaient ces techniques, objets d’un respect craintif, étaient considérés comme des êtres à la fois divins et démoniaques. Les premiers daguerréotypes sont imprégnés du parfum d’une mort faite de lumière froide, qui n’a rien à voir avec la vive impression de réalité rendue par l’image numérique, ou la vitalité déformée des portraits peints. Le photographe et son modèle avaient conscience de tout cela quand ils entreprenaient une prise de vue. J’ai été profondément touché par le sens que prenaient de telles images, à des lieues du naturel, de la spontanéité qui sont recherchés dans la photographie ou le cinéma d’aujourd’hui. Par la suite, j’ai eu l’intuition que cet étrange procédé pourrait s’accorder avec le thème du fantôme que j’ai déjà traité de nombreuses fois auparavant. S’il y a souvent des fantômes dans mes films, c’est d’une part parce qu’ils sont une représentation aisément compréhensible de la mort, et d’autre part parce qu’ils permettent de rendre le passé visible dans le présent. Toutefois, la vraie raison de mon attachement aux fantômes est la suivante: j’ai du mal à croire que les morts soient totalement dénués de substance et n’aient aucune relation avec nous autres vivants. Kiyoshi Kurosawa in Dossier de presse

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L’Autre Côté de l’espoir Aki Kaurismäki

Helsinki. Deux destins qui se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d’asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wikhström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile.

[…] Après deux films assez secs, le dernier Kaurismäki marque un retour à une forme plus ample et légère. Si L’Autre Côté de l’espoir commence comme Le Havre, il se prolonge dans un quasi-remake de Au loin s’en vont les nuages. Loin d’un radotage, c’est comme si Kaurismäki relançait les dés de son cinéma pour le soumettre à l’évolution du monde, s’imprégnant de l’actualité tout en y résistant à travers une fidélité intraitable à ses partis pris formels et aux personnages qu’il affectionne depuis toujours. Deux histoires se rencontrent: celle de Khaled, réfugié syrien échouant accidentellement à Helsinki, et celle de Wikhström, quinquagénaire quittant femme et travail pour acheter un restaurant minable. En vrai héritier de Howard Hawks, Kaurismäki laisse à d’autres le misérabilisme, la peinture de la lâcheté ou de la traîtrise pour ne s’intéresser qu’à la dignité. La dignité dans la résistance et dans l’entraide, lois humaines par-delà les lois officielles, où la clandestinité apparaît comme une nécessité vitale. En voyant la noblesse de Khaled, on se dit que c’est la façon la plus juste de montrer un migrant: le sortir de la masse des statistiques pour lui rendre son individualité et parier sur le fait qu’il pourrait être aussi classe et digne que Dean Martin dans Rio Bravo. Toute l’éthique de Kaurismäki est contenue dans la forme de ses films: aller à l’essentiel, trancher sans débordements ni plaintes. Et cette lumière, ces couleurs, ces objets anachroniques opposent une harmonie utopique au chaos ambiant. Enfin, la dignité passe aussi par l’humour: il y a longtemps qu’un Kaurismäki ne nous avait pas autant fait rire. Il a notamment le génie des répliques en deux temps, comme celle-ci, de Khaled à un ami: «Je suis tombé amoureux de ce pays, mais aide-moi à foutre le camp d’ici au plus vite…» Marco Uzal, Libération, 14 février 2017

Finlande, 2017, 1 h 38, couleur, v.o. Scénario Aki Kaurismäki Photo Timo Salminen Son Tero Malmberg Décors Ville Grönroos, Heikki Häkkinen… Montage Samu Heikkilä Avec Sherwan Haji, Sakari Kuosmanen Ilkka Koivula, Janne Hyytiäinen Nuppu Koivu, Kaija Pakarinen Niroz Haji, Simon Hussein Al-Bazoon… SOUTIEN AFCAE FESTIVAL BERLIN 2017 : OURS D’ARGENT POUR LA MISE EN SCÈNE

DU 15 AU 28 MARS SORTIE NATIONALE

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Zona Franca / Georgi Lazarevski C’est l’histoire d'une terre porteuse de rêves et de fantasmes: la Patagonie, ce mythe de bout du monde. Ce documentaire inspiré, neuf et fort de sa lucidité, regorge d'innombrables qualités. A découvrir absolument! (TELERAMA) • Un beau documentaire empathique, une cruelle et lucide leçon d’histoire universelle. (LIBERATION) Zona Franca, vitrine touristique quelque peu décatie, est le plus grand centre commercial de Patagonie, dans la province chilienne du détroit de Magellan. C’est d’abord par la splendeur des paysages que Georgi Lazarevski nous fait découvrir ce pan de Nouveau Monde longtemps inconquis. Mais les cadrages disent autre chose que la beauté –peutêtre l’angoisse d’y vivre isolé comme Gaspar, chercheur d’or qui peine à joindre les deux bouts. Le récit entremêle la vie de ce piquiñero, celle de Patricia, vigile de Zona Franca coincée dans sa guérite, et celle d’Edgardo, routier politiquement actif. La qualité d’écoute laisse à Gaspar et à Edgardo le temps d’exister aussi comme des êtres qui rêvent, Gaspar à l’amour qu’il n’a jamais trouvé, Edgardo au bateau de son père, vendu par nécessité. Quand les habitants bloquent les routes pour protester contre l’augmentation du prix du gaz, la bulle touristique éclate. La «Route de la fin du monde» prend un sens littéral pour les étrangers immobilisés. Poignante, la culpabilité d’Edgardo pendant les manifestations renvoie à une blessure ancienne, et aux cicatrices coloniales encore à vif de tout un territoire qui a trop tôt fait de muséifier son histoire. La très belle séquence où il visite l’ancien abattoir qui nourrissait la ville entière, devenu à présent hôtel de luxe, montre sans didactisme la violence des bouleversements en cours. Charlotte Garson in Catalogue du Festival Cinéma du Réel 2016

France, 2016, 1 h 40, couleur, v.o. Réalisation, photo Georgi Lazarevski Son Christian Sonderegger Musique Stéphane Scott Montage Jean Condé SOUTIEN GNCR / ACID FESTIVAL 2016 : FESTIVAL CINEMA DU REEL PARIS

DU 22 AU 27 MARS

Qu’est-ce qui vous a poussé à aller tenter de construire un film en Patagonie? On devine une fascination pour ces paysages du «monde du bout du monde», et une curiosité certaine pour l’histoire de ce territoire? GEORGI LAZAREVSKI: J’ai débarqué pour la première fois sur ce territoire il y a près de vingt ans. J’avais à l’esprit tous les livres que j’avais lus et qui racontaient les aventures extraordinaires des pionniers, des explorateurs (plus marginaux les uns que les autres) qui s’étaient succédés sur cette terre. J’étais habité par le mythe: le fantasme du bout du monde, celui d’une frontière au-delà de laquelle s’étendrait, à portée de main, un nouveau territoire plein de promesses. Une certaine idée d’absolu, une terre où tout serait encore possible, et qui au cours de l’Histoire a attiré comme un aimant des hommes épris de liberté. Venus de toute part, une multitude d’aventuriers, de repris de justice, de conquérants, de miséreux en quête d’une vie meilleure y ont élu domicile. Ils ont connu des destins inégaux mais partageaient un trait de caractère: ils avaient tout abandonné derrière eux pour venir s’y installer, ils avaient rompu avec leur société, ils étaient non-conformistes. J’avais envie de partir sur leur trace. Moi-même je suis fils d’un émigré yougoslave. J’ai vécu mon enfance sur une île de l’Adriatique, un petit paradis au milieu d’eaux cristallines dans un grand pays qui n’existe plus. Puis j’ai dû partir. Vers le continent, puis la Belgique, plus tard la France. Changeant plusieurs fois de nationalité, j’ai pris goût aux voyages. La Patagonie était pour moi une sorte de Graal. Instinctivement, je reproduisais le fantasme de milliers de Yougoslaves, partis au XIXe siècle de la petite île voisine de Brac pour devenir les tout premiers colons de Patagonie. Ils ont travaillé dur pour sortir de la misère, construire ou reconstruire une vie rêvée, s’approcher de leurs idéaux… Ces colons façonnèrent le territoire à leur guise, exploitèrent la terre tant qu’ils le pouvaient. Ont-ils trouvé ce qu’ils cherchaient? Se sont-ils définitivement affranchis des barrières qui ont fini par avoir raison de leur pays originel? Voilà les questions qui attisaient ma curiosité. Ce territoire est le lieu idéal pour évoquer l’exil, le franchissement des frontières, l’évasion, la communauté ou l’impossibilité de rencontrer l’autre. Des notions que je m’obstine à explorer dans mes films. Propos recueillis par Cédric Mal, Le blog documentaire

EN EXCLUSIVITE

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Certaines femmes / Kelly Reichardt Quatre magnifiques portraits de femmes sublimés par des actrices d’exception.

Qu’est-ce que ce long train qui ouvre Certaines femmes, traversant son premier plan, déchirant l’écran à un rythme languissant –ce rythme des trains de marchandises, à la fois bruyant et atone–, et dont l’écho lancinant résonnera tout au long du sixième long métrage de la plus singulière des cinéastes américaines? Quittant les espaces de l’Oregon que Kelly Reichardt avait explorés dans ses précédents films –Old Joy (2006), Wendy et Lucy (2008), La Dernière Piste (2010) et Night Moves (2013)– Certaines femmes prend place dans une ville enclavée et isolée, dans le sud du Montana. Vont s’y dérouler, adaptées de plusieurs nouvelles de l’écrivaine Maile Meloy, quatre histoires de femmes présentées de manière séquentielle, comme autant de blocs ne se chevauchant qu’au hasard de rares rencontres. Quatre histoires donc, difficilement saisissables, tant leurs trajectoires s’apparenteraient à la chute d’une feuille d’arbre baladée par un vent d’automne. Chacun des personnages des œuvres antérieures de Reichardt suivait un parcours à la fois géographique (une promenade en forêt, une traversée des Etats-Unis à pied ou en roulotte) et intérieur, lié à sa propre survie dans une société marginalisant les laissés-pourcompte. S’éloignant de cette démarche, Certaines femmes reprend l’immobilisme mouvementé des activités écologistes de Night Moves mais en radicalise l’épure narrative en se dégageant nettement de toute dramaturgie ostensible… […] Filmé en 16mm, Certaines femmes prouve encore une fois l’extrême rigueur du travail de la cinéaste, dévoilant une capacité à rendre palpitants des gestes a priori banals. Il faut revoir ainsi chaque séquence comme autant de captations lumineuses de dévoilements d’espaces, jouant sur des profondeurs de champ ou des renversements de perspective, avec un sens du montage qui convoquerait Robert Bresson pour l’attention portée au toucher comme rapport poétique au monde, par exemple –Kelly Reichardt sait admirablement filmer les mains et leur contact avec un être humain, un animal ou un élément naturel. De ce travail d’orfèvre resplendit une infinie délicatesse et une bienveillance dénuée de tout cynisme, qui finissent de consacrer Certaines femmes comme l’une des œuvres les plus précieuses vues récemment. Morgan Pokée La Septième Obsession n°8, janvier-février 2017

Certain Women USA, 2016, 1 h 47, couleur, v.o. Scénario et montage Kelly Reichardt d’après l’œuvre de Maile Meloy Photo Christopher Blauvelt Musique Jeff Grace Avec Laura Dern, Michelle Williams Lily Gladstone, Kristen Stewart Jared Harris, James LeGros… SOUTIEN GNCR FESTIVALS 2016 : SUNDANCE / LONDRES TORONTO / DEAUVILLE / NEW YORK

DU 22 AU 28 MARS EN EXCLUSIVITE

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Les Nouvelles Aventures ´ de Ferda la fourmi / Hermina Tyrlová Animation, République tchèque, 1977, 43 ’, couleur, sans paroles • à partir de 3-4 ans • DU 1er AU 5 MARS EN EXCLUSIVITE

Retour en salles de Ferda, figure populaire de la littérature et du cinéma tchèques. La fourmi, articulée avec du fil de fer, est l’héroïne de trois courts métrages tendance surréaliste, sur le mode marabout-bout de ficelle, réalisés en 1977. Pionnière de l’animation en Tchécoslovaquie, la cinéaste Hermína Týrlová orchestre ces aventures au pays des insectes comme un ballet, avec une remarquable harmonie entre action et musique Nicolas Didier, Télérama du 8 février 2017

Panique tous courts Stéphane Aubier et Vincent Patar

LA RENTRÉE DES CLASSES (Belgique / France, 2016, 26’, couleur)

Animation, Belgique / France, 2002-2016 durée totale : 42’, couleur • à partir de 5-6 ans • DU 1er AU 12 MARS SN / SOUTIEN AFCAE JP

Youpi! Après son long métrage Panique au village, le duo de doux-dingues belges revient avec ces quatre courts métrages dont les héros sont toujours Cowboy, Indien et Cheval, leurs figurines animées image par image, qui, cette fois, vont à l’école! Et finissent sur la lune, avec une cochonne cosmonaute pas piquée des vers… Foufou, coloré, drôle comme tout, voilà un Toy Story minimaliste qui fait joliment la nique au numérique! Guillemette Odicino in Programme Festival Télérama Enfants, février 2017 EN COMPLÉMENT DE PROGRAMME LE BRUIT DU GRIS / LAURENT, LE NEVEU DE CHEVAL / JANINE ET STEVEN EN VACANCES

La Ronde des couleurs programme de 6 courts métrages

Au fil des saisons, sur le pelage des animaux, ou encore dans une boîte de crayon, les couleurs sont partout! Même la musique a ses couleurs! Un programme de six courts métrages qui fera découvrir aux plus petits un univers bariolé et bigarré. AU PROGRAMME

Animation, Allemagne / Lettonie / France… 2016, 36’, couleur, sans dialogues • à partir de 3 ans • DU 22 MARS AU 4 AVRIL SOUTIEN AFCAE JP

LE PETIT LYNX GRIS de Susan Hoffman (Allemagne, 3’14”) • Un petit lynx gris a bien du mal à trouver sa place parmi ses camarades aux couleurs chatoyantes. Mais, contre les moqueries, il va trouver une parade pleine de gentillesse et ainsi être accepté. MAILLES de Vaiana Gauthier (France, 4’04”) • Une vieille dame est plongée dans ses pensées. Son tricot l’entraîne alors dans un voyage au cœur de ses souvenirs de jeunesse. PICCOLO CONCERTO de Ceylan Beyoglu (Allemagne, 6’) • Piko, une petite flûte bleue quitte la forêt où elle vit avec sa famille et part à la découverte de nouveaux instruments, des mélodies colorées et d’un genre musical qu’elle ne connaissait pas! Un voyage initiatique qui va lui permettre de trouver sa propre voix. LA FILLE QUI PARLAIT CHAT de Dotty Kultys (Royaume-Uni, 5’40”) • Dans un monde terne et bien organisé, une petite fille rêve de couleurs et de joie, contre le souhait de sa maman si sérieuse. Alors qu’elle suit un drôle de chat, elle découvre une musique et des couleurs qu’elle va ramener chez elle… LA COMPTINE DE GRAND-PERE de Yoshiko Misumi (Japon, 8’20”) • Aux yeux d'une petite fille, son grand-père est une montagne, un arbre et parfois même un océan. Son imagination est infinie! A partir des sons qu’elle entend, de ses pensées et des odeurs, elle invente pour son grand-père et elle un monde onirique. LE PETIT CRAYON ROUGE de Dace Riduze (Lettonie, 8’36”) • Et si la couleur rouge disparaissaît? Alors que le petit crayon rouge et ses amis représentent un jardin plein de couleurs, ils sont interrompus par un insecte malicieux qui pousse le petit crayon rouge par la fenêtre. Avant de rejoindre ses amis couleurs, le petit crayon rouge va découvrir le jardin qu’il dessinait!  tarifs : enfant 4 € / adulte 5 € pour tous ces films jeune public 10


CINEMA MARS 2017_PROGRAMME CINEMA 20/02/17 11:15 Page11

SPECTACLES

Orchestre Poitou-Charentes DIRECTION, PIANO ET CELESTA JEAN-FRANÇOIS

présentent

(45 musiciens) /

HEISSER

EN

A Filetta

MARS

MUSIQUE

“NABULIO ”

Nabulio est une commande du Festival Berlioz 2015, un oratorio pour chœur polyphonique, orchestre et récitant; composé par Bruno Coulais et Jean-Claude Acquaviva, sur des textes français de Napoléon Bonaparte et des textes corses. Cette épopée est contée par Didier Sandre et sublimée par les voix de l’ensemble corse A Filetta. L’âme de Napoléon va revivre sur les terres atlantiques… mardi 7, mercredi 8 mars 20h30 Iliade / D’APRÈS HOMÈRE / PAULINE BAYLE THEATRE Une jeune équipe pleine de fougue et de créativité s’empare avec brio d’un texte ancestral et s’inscrit d’emblée au palmarès de la saison théâtrale nationale.

A FILETTA

ANOUAR BRAHEM

mercredi 8, vendredi 10 mars 20 h30 / jeudi 9 mars 19h30

Anouar Brahem, quartet “Souvenance” JAZZ La magie méditative de l’Orient se marie au jazz dépouillé occidental pour un voyage à la croisée des mondes. Anouar Brahem oud / François Couturier piano / Klaus Gesing clarinette basse / Björn Meyer guitare basse vendredi 10 mars 20 h30

Tao Dance Theater

DANSE

2 CHORÉGRAPHIES DE TAO YE / “6” POUR 6 DANSEURS & “7” POUR 7 DANSEURS

La danse contemporaine s’éveille en Chine grâce à cette inventive compagnie qui crée deux pièces, l’une en blanc, l’autre en noir, comme les deux faces d’une même inspiration. lundi 13, mardi 14 mars 20 h 30

TAO DANSE THEATER

Orchestre National Bordeaux Aquitaine MUSIQUE Chœur de l’Opéra de Bordeaux, DIRECTION MARC MINKOWSKI Double et grand plaisir de retrouver ensemble, l’Orchestre et le Chœur de l’Opéra de Bordeaux et la baguette de Marc Minkowski, directeur du prestigieux établissement. vendredi 17 mars 20 h30 / COMPLET

La Résistible Ascension d’Arturo Ui DE

THEATRE

BERTOLT BRECHT, MISE EN SCÈNE DOMINIQUE PITOISET

Œuvre culte de dénonciation contre la montée du fascisme en Allemagne nazie, où l’on se réjouit de retrouver Philippe Torreton. mardi 21, vendredi 24 mars 20h30 / mercredi 22, jeudi 23 mars 19 h30

LA RÉSISTIBLE ASCENSION…

GoGo Penguin JAZZ A peine entré dans le monde fermé du jazz international, ce groupe tout jeune fait la conquête des plus prestigieuses scènes et des festivals les plus prisés. Chris Illingworth piano / Nick Blacka basse / Rob Turner batterie

mardi 28 mars 20h30

Alonzo King Lines Ballet

DANSE

2 CHORÉGRAPHIES DE ALONZO KING / “BIOPHONY” POUR 12 DANSEURS & “SAND” POUR 12 DANSEURS

Technique parfaite, performance impeccable, espace d’une grande beauté, ce ballet a tout intégré des pointes et du classique pour créer des œuvres sensuelles et sophistiquées. jeudi 30, vendredi 31 mars 20 h 30 / samedi 1er avril 20 h 30 (représentation supplémentaire) ALONZO KING LINES BALLET

m Réservation des places

Ouverture 1 mois avant la représentation pour les spectateurs titulaires de la CARTE LA COURSIVE. Ouverture 15 jours avant la représentation pour les spectateurs NON titulaires de la CARTE LA COURSIVE. u Ouverture exceptionnelle des réservations pour tous publics sur les spectacles suivants: u u

LA RÉSISTIBLE ASCENSION D’ARTURO UI • MÉLANIE DE BIASIO • CRÉATION 17, Philippe Decouflé

Tous les spectacles sont, dans la limite des places disponibles, accessibles aux spectateurs qui ne souhaitent ni prendre un abonnement, ni prendre la Carte La Coursive.


CINEMA MARS 2017_PROGRAMME CINEMA 20/02/17 11:15 Page12

M

A

R

S

DU 1er AU 7 MARS

2

0

1

MER 1er

JEU 2

VEN 3

SAM 4

DIM 5

LUN 6

PANIQUE TOUS COURTS de Stéphane Aubier et Vincent Patar Animation, Belg./Fr., 2002-2016, 42’, couleur LES NOUVELLES AVENTURES DE FERDA LA FOURMI de Hermina T´yrlová Animation, République tchèque, 1977, 43’, couleur, sans paroles PAULA de Christian Schwochow Allemagne/France, 2016, 2h03, scope-couleur, v.o. NOCES de Stephan Streker Belgique/France/Pakistan,2016, 1h38, scope-couleur, v.o. LOVING de Jeff Nichols USA, 2016, 2h03, scope-couleur, v.o.

14H30

14H

15H

18H

14H30

19H

15H30

15H

14H

17H

15H30

16H30 21H 19H

18H

18H30

21H

18H30

20H

16H

21H

19H

16H30

14H30

20H30

16H

14H30

21H

16H30

DU 8 AU 14 MARS

MER 8

PANIQUE TOUS COURTS de Stéphane Aubier et Vincent Patar PARIS PIEDS NUS de Abel & Gordon France/Belgique, 2016, 1h23, couleur LE SECRET DE LA CHAMBRE NOIRE de Kiyoshi Kurosawa France/Belgique/Japon, 2016, 2h10, scope-couleur PAULA de Christian Schwochow

14H30 18H

DU 15 AU 21 MARS

L’AUTRE CÔTÉ DE L’ESPOIR de Aki Kaurismäki Finlande, 2017, 1h38, couleur, v.o. PARIS PIEDS NUS de Abel & Gordon LE SECRET DE LA CHAMBRE NOIRE de Kiyoshi Kurosawa DU 22 AU 28 MARS

LA RONDE DES COULEURS, programme de 6 courts métrages Animation, All./Lettonie/France…, 2016, 36’, couleur, sans dialogues ZONA FRANCA de Georgi Lazarevski France, 2016, 1h40, couleur, v.o. CERTAINES FEMMES de Kelly Reichardt USA, 2016, 1h47, couleur, v.o. L’AUTRE CÔTÉ DE L’ESPOIR de Aki Kaurismäki

JEU 9

VEN 10 SAM 11

DIM 12

19H

21H

17H 18H

18H30

20H

17H15

15H30

16H30 20H45 14H

16H15

14H30

20H

MER 15

JEU 16

14H 20H30 16H 17H45

16H30 18H30 20H30 14H

MER 22

JEU 23

20H

VEN 17 SAM 18

14H 18H 16H 20H

16H15 20H45 14H30 18H15

VEN 24 SAM 25

16H

16H15 14H30

DIM 19

DIM 26

16H45

MAR 7

14H 18H30 16H30 20H45

LUN 13 MAR 14

19H15 14H30 21H 17H

16H30 20H45 18H15 14H

LUN 20 MAR 21

14H30 18H15 16H30 20H15

17H

7

16H15 20H45 14H30 18H15

14H 18H 16H 20H

LUN 27 MAR 28

17H

20H15

14H

15H

20H

16H30

19H

16H

18H

20H15

14H30

18H30

14H 21H

14H 18H15

16H 20H15

18H

18H

14H30 20H45

16H 20H15 14H 18H15

«Le Printemps du cinéma», dimanche 19, lundi 20, mardi 21 mars. Tarif unique à toutes les séances 4€

LA COURSIVE SCENE NATIONALE /// 4, RUE SAINT-JEAN-DU-PEROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 1 /// TEL. 05 46 51 54 00


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